tout Savoir Sur Le Recrutement Chez Total. - Orc

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tout Savoir Sur Le Recrutement Chez Total. - Orc
Tout savoir sur le recrutement
chez Total.
1 heure d’échange, 42 questions.
Le 23 octobre 2008, Philip Jordan, Directeur Recrutement,
Carrière et Diversité du groupe Total répondait en direct et en
vidéo aux questions des internautes. Près de 1 200 personnes
connectées.
Philip Jordan, bonjour, vous êtes directeur recrutement, carrière et diversité du groupe Total et vous
allez répondre aux questions des internautes qui ont été très nombreux à poser des questions à
l’avance. Le chat Total est, de loin, celui qui recueille le plus grand nombre de questions à l’avance
sur cette nouvelle édition d’en ligne pour l’emploi, puisqu’il y en a eu plus de 300…
Philip Jordan : Bonsoir à toutes et à tous. Je suis ravi d’être avec vous. Comme vous l’avez dit,
nous avons déjà reçu plus de 300 questions à l’avance et les questions arrivent en permanence,
donc je ne vais pas pouvoir répondre aux questions personnelles, on va essayer de se
concentrer sur les questions d’intérêt général concernant nos métiers, nos recrutements…
PROFILS ET MÉTIERS
1. Dans quel métier, quel domaine de l’activité pétrolière recrutez-vous le plus ?
2. Qu’appelez-vous les métiers support ?
3. Y a-t-il des écoles ou des formations que vous privilégiez, ou la palette est très large ?
4. Quelle est votre politique vis-à-vis des jeunes diplômés ?
5. Quelle proportion de recrutements envisagez-vous entre les jeunes diplômés et les expérimentés ? Quelles
fonctions réservez-vous aux plus expérimentés ?
6. Quel est le niveau d’études minimum requis pour entrer chez Total ?
7. Les recrutements concernent-ils aussi le réseau commercial ou les services support en aval ?
8. Certaines offres d’emploi restent durablement sur le portail RH de Total, je pense à celle d’avitailleur par
exemple qui existait déjà en 2006. Doit-on comprendre qu’aucun candidat qualifié n’a jamais répondu à ces
offres ? Ou que vous vous constituez un vivier ?
9. Qu’est-ce qu’il faut comme formation pour être avitailleur ?
PROCESS ET CRITÈRES DE RECRUTEMENT
10. Je viens de postuler à une offre du groupe Total, j’aimerais avoir quelques pistes sur la façon dont se passent
les entretiens au sein du groupe.
11. Pour se faire recruter, est-on obligé de passer par le site ? N’est-il pas possible d’écrire directement aux RH
ou aux opérationnels ?
12. Quels sont les critères que vous retenez plus particulièrement pour intégrer une personne au sein du groupe ?
13. Beaucoup de recruteurs parlent de savoir être… est-ce un critère de recrutement ?
14. Pour beaucoup de postes, vous demandez d’être bilingue anglais, pourquoi ? Pour l’étranger, d’accord, mais
en France, pourquoi ?
15. Le fait de pratiquer une autre langue que l’anglais et le français, c’est un avantage
important ?
16. Je suis en poste actuellement et j’ai un préavis d’un mois à respecter. Le fait d’être déjà
en poste est-il un frein pour postuler par rapport à d’autres personnes libres de suite ?
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17. Quelles sont les prochaines occasions où je pourrais rencontrer vos collaborateurs au sein d’un salon ou d’un
forum ?
18. En ce qui concerne les embauches à l’international, le recrutement se fait-il directement dans le pays ou au
siège à Paris ?
DIVERSITÉ
19. Je suis une femme ingénieur, ai-je une chance chez vous ?
20. Cette pénurie de femmes ingénieurs est générale, y compris dans d’autres pays ? Ou en France
particulièrement… ?
21. Qu’en est-il de la politique de recrutement de Total vis-à-vis des étudiants étrangers ?
22. Votre politique de recrutement inclut-elle une charte sur la diversité ?
23. Quelle est votre politique pour l’insertion des handicapés ?
24. Vous semblez limiter votre recrutement aux jeunes diplômés. Pourquoi ne cherchez-vous pas à intégrer dans
le groupe plus de professionnels expérimentés ?
MOBILITÉ
25. Votre politique RH prévoit-elle des passerelles d’accompagnement pour changer de voie en cours de carrière ?
26. Quelle est la politique de Total en matière de mobilité internationale des ingénieurs ?
27. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre politique d’évolution ? Est-il possible de bouger de façon
géographique ou fonctionnelle ?
28. Dans la petite fiche mise en ligne sur le site, on dit qu’il faut compter un changement de poste environ tous
les trois, cinq ans : c’est valable pour tout le monde ou seulement pour les cadres ?
29. Monsieur Jordan vous avez un accent anglais… avez-vous été embauché chez Total en France ?
L’EMPLOYEUR TOTAL
30. Pourquoi postuler chez Total ?
31. Si vous deviez convaincre une personne déjà en activité de venir travailler chez Total, quel argument majeur
utiliseriez-vous ?
32. Tous ces arguments, vous sentez que les candidats en ont conscience à l’extérieur ?
33. Y a-t-il une différence entre la culture de Total et la culture de vos concurrents britanniques ou anglonéerlandais ?
CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET GÉOPOLITIQUE
34. Pensez-vous que la récente crise financière remette en cause les projets d’investissement et de développement
du groupe Total dans le monde ? Celle-ci aura-t-elle un impact sur la future politique de recrutement de
l’entreprise ?
35. Y a-t-il des pays en particulier pour lesquels vous renforcez actuellement votre présence, et donc le
recrutement ?
36. La dégradation de l’environnement macro-économique va-t-elle influencer vos recrutements d’ingénieurs ?
37. Le caractère particulièrement erratique des prix du baril change-t-il quelque chose à votre politique
d’investissement dans les nouveaux carburants ?
VIE, STAGES, ALTERNANCE…
38. En VIE depuis un an et demi, j’aimerais savoir quelle attention est portée à ces potentiels
collaborateurs et quelles sont les chances d’intégrer le groupe Total à la fin d’un VIE ?
39. Pour les jeunes, c’est peut-être ce genre de formule que vous conseillez ?
40. Recrutez-vous des stagiaires ?
41. Un contrat de professionnalisation est-il possible dans la politique de recrutement de Total ?
42. Le fait d’avoir été stagiaire est-il un avantage pour se faire ensuite recruter par le Groupe ?
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PROFILS ET MÉTIERS
1. Bonjour, dans quel métier, quel domaine de l’activité pétrolière recrutez-vous le plus ?
Le Groupe est constitué de trois grandes branches : exploration et production de pétrole et gaz naturel, raffinage &
marketing, chimie. Pour préparer l’avenir, le Groupe s’est doté d’une forte activité Gaz et Énergies Nouvelles qui suscite
beaucoup d’intérêt… c’est la préparation de l’avenir.
Nous recrutons dans tous les métiers, tous les domaines, des candidats issus de tous types de formations avec ou sans
diplôme.
Total est un groupe de 95 000 personnes. Nous recrutons actuellement 10 000 personnes par an dans le monde, dont
2 000 cadres. En France nous effectuons plus de 2 000 recrutements CDI par an dont 500 à 600 cadres, et ça pour tous
nos métiers.
Concernant les cadres, nous recrutons 70 % d’ingénieurs car la technique est au cœur de notre métier d’énergéticien. Parmi
les autres 30 %, on retrouve des métiers support comme la finance, l’informatique, les ressources humaines, la logistique,
les achats, la communication et évidemment les métiers de commercial pour nos activités de marketing, les stations service,
les lubrifiants, les produits chimiques etc.
2. Qu’appelez-vous les métiers support ?
Chez Total les métiers support ou métiers transverses sont les métiers qui viennent soutenir tous les business du groupe.
Il s’agit des métiers de ressources humaines, informatique, sécurité, développement durable, finance, communication,
audit, assurance, logistique, achat,…
3. Y a-t-il des écoles ou des formations que vous privilégiez, ou la palette est très large ?
La palette est très large ! C’est sûr que pour les cadres dans nos métiers techniques, les écoles d’ingénieurs sont
particulièrement adaptées. Mais de plus en plus, nous allons vers les profils universitaires car, quand on parle de
diversité, c’est de tout point de vue, y compris la diversité des parcours de formation de nos candidats.
4. Quelle est votre politique vis-à-vis des jeunes diplômés ?
Les jeunes diplômés représentent environ un tiers de nos recrutements. Nous développons des relations écoles avec
beaucoup d’écoles et d’universités en France et à l’étranger. On essaie de rester proches des étudiants, de favoriser les
contacts directs et les rencontres pour expliquer quels sont nos métiers. Il y a bien sûr les forums de recrutement, les
événements écoles comme le raid Total Centrale et les rencontres métier que nous organisons dans nos locaux.
5. Quelle proportion de recrutements envisagez-vous entre les jeunes diplômés et les expérimentés ? Quelles
fonctions réservez-vous aux plus expérimentés ?
50 % de nos recrutements sont des gens qui ont moins de 30 ans et 70 % ont moins de 35 ans. Environ 30 % de nos
recrutements sont des recrutements d’expérimentés, des gens de plus de 35 ans, qui ont déjà tenu au moins deux ou
trois postes et qui sont recrutés chez nous directement sur des postes à responsabilité. La part de très expérimentés
augmente chaque année. Pour les nouveaux métiers, par exemple, on a recruté récemment pour le nucléaire, pour la
biomasse et pour le solaire, des gens qui ont quelques décennies d’expérience dans leur métier.
6. Quel est le niveau d’études minimum requis pour entrer chez Total ?
Il n’y en a pas, nous recrutons des candidats sans diplôme, sur certains postes dans nos stations-service par exemple
jusqu’à des détenteurs de thèse. Notre politique de formation interne est extrêmement forte donc on peut faire carrière
chez Total par formation et promotion interne même sans avoir initialement de diplôme.
7. Les recrutements concernent-ils aussi le réseau commercial ou les services support en aval ?
Nous recrutons pour toutes nos activités, y compris le réseau commercial… que ce soit les stations-service, mais aussi
les commerciaux pour les lubrifiants, l’aviation, le commerce général, les cartes. Il ne faut pas oublier les cartes, c’est
une activité commerciale importante. On recrute dans les services support marketing, c’est-à-dire des back office pour
gérer les clients, pour l’administration des clients, ceux qu’on appelle aujourd’hui le customer relationship management
(CRM). Les stations-service, c’est aussi une ouverture pour les candidats sans diplôme car les recrutements sont
nombreux et il y a une forte politique de formation interne.
Un mot de notre branche chimie, qui comprend beaucoup d’activités différentes, il y a la pétrochimie et aussi des
marques que vous connaissez tous comme Bostik (adhésifs, colle), Hutchinson etc., des usines avec
des activités industrielles et des activités commerciales également. Tout le monde ne sait pas que
ces activités « chimie » appartiennent au groupe Total, et quand on parle d’activités commerciales
dans le Groupe, c’est beaucoup plus que seulement les stations-service.
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8. Certaines offres d’emploi restent durablement sur le portail RH de Total, je pense à celle d’avitailleur par
exemple qui existait déjà en 2006. Doit-on comprendre qu’aucun candidat qualifié n’a jamais répondu à ces offres
? Ou que vous vous constituez un vivier ?
Ni l’un ni l’autre. C’est parce qu’il y a certains métiers où on recrute en continu. Les avitailleurs par exemple sont les gens
qui travaillent dans les aéroports pour approvisionner les avions en kérosène. Et dans ce métier on a toujours besoin de
recruter.
9. Qu’est-ce qu’il faut comme formation pour être avitailleur ?
Il faut avant tout un permis super lourd complété de formations à la sécurité des matières dangereuses. Concernant
la formation requise un niveau BEP peut suffire mais je vous invite à aller consulter le profil de l’offre sur
www.careers.total.com
PROCESS ET CRITÈRES DE RECRUTEMENT
10. Je viens de postuler à une offre du groupe Total, j’aimerais avoir quelques pistes sur la façon dont de passent
les entretiens au sein du groupe.
D’abord, il faut parler de notre site de recrutement : www.careers.total.com. Nos recruteurs postent sur le site tous les
postes qui sont ouverts et une fonction de jobalert est à disposition des candidats pour leur signaler la mise en ligne de
nouvelles offres.
Quand un poste est ouvert, les recruteurs vont regarder les CV déposés sur le site, sélectionnent les candidats les plus
adaptés pour les envoyer en cabinet de recrutement pour des entretiens, des évaluations et des tests. Si les résultats
sont positifs, le candidat rencontre le recruteur puis un gestionnaire de carrière du métier et son responsable « métier »
pour parler précisément du job et de l'évolution de la carrière. Il faut donc compter quatre entretiens : un entretien avec
le cabinet, un avec le recruteur, un avec le gestionnaire de carrière, un avec le métier. C’est un process de décision
collégial.
11. Pour se faire recruter, est-on obligé de passer par le site ? N’est-il pas possible d’écrire directement aux RH
ou aux opérationnels ?
Passer par le site, est le moyen le plus efficace pour tout le monde. Plus efficace pour le candidat car votre candidature
sera accessible aux 150 recruteurs du Groupe alors que si vous l’adressez directement à un recruteur, il sera le seul à
voir votre CV. C’est aussi plus efficace pour nos recruteurs qui peuvent plus facilement croiser les CV et les postes à
pourvoir. La plupart des filiales et des activités utilisent maintenant le site de recrutement www.careers.total.com et on
va continuer à l’améliorer.
12. Quels sont les critères que vous retenez plus particulièrement pour intégrer une personne au sein du groupe ?
Premier critère : les compétences. C’est fondamental. Mais il y a d’autres critères qui sont importants pour nous comme
la mobilité. Nous avons besoin de gens mobiles pour participer à nos projets partout dans le monde. Mais c’est aussi la
capacité de travailler en équipe et l’ouverture multiculturelle car nos équipes sont de plus en plus internationales. Les
qualités d’écoute et de leadership sont également importantes car le Groupe a toujours « fabriqué » ses dirigeants en
interne.
13. Beaucoup de recruteurs parlent de savoir être… est-ce un critère de recrutement ?
C’est important… mais difficile à définir… C’est à la fois la capacité à intégrer une équipe et l’adaptabilité… L’adaptabilité
est un enjeu majeur pour l’avenir car certains de nos marchés sont matures, d’autres s’ouvrent, il faut être flexible, il faut
s’adapter, de nouvelles technologies apparaissent, il faut s’y former... Plus on est à l’aise avec le changement, mieux on
va réussir sa carrière. C’est encore plus vrai maintenant qu’auparavant car le monde change tellement vite, non
seulement au niveau technologique, mais aussi l’environnement, les produits, la nature de nos métiers.
14. Pour beaucoup de postes, vous demandez d’être bilingue anglais, pourquoi ? Pour l’étranger, d’accord, mais
en France, pourquoi ?
Nous sommes un groupe international, donc même en France nous travaillons très régulièrement avec des collaborateurs
du Groupe, des clients, des fournisseurs implantés dans d’autres pays, or l’anglais, c’est la langue internationale de
travail la plus utilisée. Une deuxième raison, c’est que pour pouvoir évoluer dans votre carrière, c’est un vrai atout.
15. Le fait de pratiquer une autre langue que l’anglais et le français, c’est un avantage
important ?
C’est clairement un avantage. Si nous demandons à quelqu’un d’aller travailler dans un nouveau
pays, s’il ne connaît pas la langue, on va évidemment l’aider à se former car on estime que c’est
important de parler la langue du pays. Mais clairement, si un candidat parle non seulement français
et anglais, mais aussi une autre langue, et si c’est la langue d’un pays où nous avons nos
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investissements futurs et nos activités de croissance, ça nous intéresse énormément. On peut citer le chinois, le russe,
le portugais pour nos activités en Angola, l’arabe pour nos implantations au Moyen Orient, l’espagnol pour l’Amérique
latine etc. L’anglais commence à être un minimum comme connaissance de langue étrangère.
16. Je suis en poste actuellement et j’ai un préavis d’un mois à respecter. Le fait d’être déjà en poste est-il un
frein pour postuler par rapport à d’autres personnes libres de suite ?
C’est une bonne question. Ce n’est pas un frein, on a tout à fait l’habitude de recruter des gens qui sont en poste, on
comprend tout à fait qu’ils aient des préavis à donner. Tout ça est géré avec bon sens. Ce qui est important pour être
recruté, c’est d’avoir les compétences et le profil dont on a besoin. On est tout à fait prêt à attendre la fin de votre préavis.
17. Quelles sont les prochaines occasions où je pourrais rencontrer vos collaborateurs au sein d’un salon ou d’un
forum ?
Nous sommes très attachés à rencontrer directement les candidats. C’est pourquoi nos recruteurs participent à une
vingtaine de forums par an et sont très souvent accompagnés d’opérationnels. Vous pourrez retrouver la liste des forums
auxquels nous participons sur notre site www.careers.total.com. Pour les étudiants en dernière année nous organisons
également des rencontres métier dans nos locaux pour leur présenter le Groupe et leur faire rencontrer nos opérationnels
et nos recruteurs.
18. En ce qui concerne les embauches à l’international, le recrutement se fait-il directement dans le pays ou au
siège à Paris ?
Les deux ! D’abord, le recrutement se fait dans le pays parce que nos filiales à l’étranger sont responsables de leur propre
recrutement, donc c’est eux qui vont mettre les postes sur le site Careers, recevoir les candidatures, voir les candidats
et faire l’embauche.
Pour les recrutements de non Français pour la France, cela peut se faire à l’étranger comme cela peut se faire à Paris
mais la plupart du temps ces candidats auront un dernier entretien à Paris.
DIVERSITÉ
19. Je suis une femme ingénieur, ai-je une chance chez vous ?
Plus qu’une chance, vous êtes vraiment la bienvenue ! On aimerait avoir plus d’ingénieurs femmes, pour cela il faudrait
plus de femmes dans les écoles d’ingénieurs, dans les universités. C’est un problème de ressources…
20. Cette pénurie de femmes ingénieurs est générale, y compris dans d’autres pays ? Ou en France
particulièrement… ?
On ne peut pas généraliser parce qu’on a rencontré des étudiants d’une université en Libye la semaine dernière, et il y
avait là 50 % de femmes ingénieurs. Donc on sait qu’on a un travail à faire au niveau des lycées pour expliquer aux jeunes
femmes l’intérêt de faire des études d’ingénieurs.
21. Qu’en est-il de la politique de recrutement de Total vis-à-vis des étudiants étrangers ?
Nous recrutons beaucoup d’étudiants étrangers qui ont fait leurs études en France car il y a d’excellentes écoles et
universités en France, qui attirent les étudiants internationaux. Nous sommes ravis de les accueillir parce que non seulement
ils ont fait des études qui sont intéressantes pour nous, mais ils ont aussi appris le français et ont une culture internationale.
Nos filiales recrutent des étudiants dans leur propre pays mais nos recruteurs en central vont également à l’étranger dans
différentes écoles et universités pour recruter aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Inde. Nous multiplions également
nos relations écoles à l’international, nous sommes par exemple sponsor de l’École Centrale de Pékin.
22. Votre politique de recrutement inclut-elle une charte sur la diversité ?
Oui, nous essayons d’avoir de plus en plus de diversité dans le Groupe. D’abord, on aimerait avoir plus de femmes dans
le groupe parce que, traditionnellement, les métiers du pétrole et du gaz sont considérés comme des métiers d’hommes.
Cela change doucement. Aujourd’hui, on recrute tous les ans en France pratiquement 30 % de femmes. Ensuite il faut
les faire évoluer dans l’entreprise pour prendre des postes avec plus de responsabilités. Nous avons maintenant des
femmes dans pratiquement tous les comités de direction du groupe.
Un autre enjeu de notre politique de diversité est d’avoir plus de nationalités différentes dans le management du Groupe,
car nous sommes présents dans 130 pays du monde. Pour être acceptés et bien fonctionner dans
tous ces pays, on a intérêt à avoir des équipes multiculturelles pour pouvoir travailler avec des
cultures différentes.
Nous accueillons plus d’internationaux, plus de femmes, plus de gens d’origines diverses. On croit
vraiment que c’est dans l’intérêt du Groupe d’avoir plus de diversité, d’encourager la diversité de
tout point de vue. C’est une question de bon fonctionnement de l’entreprise pour que notre Groupe
soit à l’image de la diversité de nos clients.
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23. Quelle est votre politique pour l’insertion des handicapés ?
Notre volonté, c’est d’intégrer plus de collaborateurs handicapés. Pour cela, nous avons monté une mission handicap,
qui fait partie de ma direction d’ailleurs, pour mettre en place des stratégies pour pouvoir recruter plus de personnes
handicapées. Pour faciliter l’accès à nos offres nous avons établi un lien entre notre site recrutement et le site spécialisé
Hanploi, et nous avons développé des partenariats avec des associations comme l’association Tremplin. Si des
candidats handicapés sont intéressés par nos postes, ils ne doivent pas hésiter à prendre contact avec nous parce qu’ils
sont vraiment les bienvenus, et nous sommes tout à fait prêts à prendre les mesures nécessaires pour adapter un poste
de travail etc.
Nous faisons aussi de plus en plus de programmes pour sensibiliser en interne à l’importance de l’intégration des
handicapés.
Nous sommes également très actifs en terme de formation en ouvrant nos centres de formation à des personnes
handicapées pour des formations bureautique, anglais, technique de recherche d'emploi, utilisation du téléphone…
24. Vous semblez limiter votre recrutement aux jeunes diplômés. Pourquoi ne cherchez-vous pas à intégrer dans
le groupe plus de professionnels expérimentés ?
Je suis très content d’avoir cette question car ce n’est pas vrai que l’on recrute seulement des jeunes diplômés, et
souvent, c’est l’impression que les gens ont de Total.
Nous recrutons beaucoup de jeunes diplômés, c’est vrai. Un peu plus de 50 % de nos recrutements, ce sont des gens
qui ont moins de 30 ans, et 70 % moins de 35 ans. Cela veut dire quand même que 30 % de nos recrutements, ce sont
des gens qui ont plus de 35 ans. Ces dernières années, nous avons recruté plus de très expérimentés, des gens qui ont
50 ans ou plus, parce que nous avons besoin d’experts rapidement opérationnels sur des projets techniques, difficiles ;
des professionnels capables de prendre en charge le développement de nos nombreux projets industriels. Et l’autre
raison, c’est parce que nos métiers sont aussi en train de changer. Dans les métiers des énergies nouvelles par exemple,
où nous nous intéressons au domaine du solaire, de la biomasse et plus récemment le nucléaire. Là, on est allé chercher
des professionnels confirmés, expérimentés pour rejoindre nos équipes afin d’apprendre plus rapidement ces nouveaux
métiers.
Nous sommes également attentifs à avoir une entreprise qui reflète tous les profils : les équipes qui reflètent la diversité
sont des équipes plus performantes. On ne peut pas avoir que des jeunes, que des Européens, etc. Les équipes
performantes aujourd’hui pour développer des projets doivent être diverses.
MOBILITÉ
25. Votre politique RH prévoit-elle des passerelles d’accompagnement pour changer de voie en cours de
carrière ?
Tout à fait. Nous sommes très fiers de notre politique de gestion des carrières. Nous avons un réseau de 200
gestionnaires de carrière au sein de l’entreprise. Chaque salarié peut donc discuter de son parcours et échanger sur son
évolution avec son gestionnaire de carrière et son manager tout au long de son parcours.
Chez Total la mobilité peut être fonctionnelle avec un changement de métier ou d’affectation comme moi par exemple
qui ai travaillé au marketing et maintenant aux ressources humaines. Ou cela peut être une mobilité géographique, je suis
aujourd’hui en poste à Paris, mais avant j’ai travaillé en Afrique du Sud et encore précédemment en Allemagne.
Le Groupe offre l’opportunité de changer régulièrement de métier, de pays, ou de ville. Évidemment, ces changements
sont accompagnés de programmes de formation car c’est très important de réussir les changements. Nous voulons que
nos salariés réussissent.
26. Quelle est la politique de Total en matière de mobilité internationale des ingénieurs ?
La politique de mobilité s’applique à tout le monde et pas uniquement aux ingénieurs. Concernant la mobilité
géographique, le Groupe est vigilant à faire régulièrement revenir ses expatriés dans leur pays d’origine. C’est important
de refaire le lien avec le siège, pour rester à jour avec son réseau de contacts dans le Groupe, et exercer d’autre métier
durant son parcours.
27. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre politique d’évolution ? Est-il possible de bouger de façon géographique
ou fonctionnelle ?
Nous avons besoin de collaborateurs qui soient mobiles puisque nous avons des activités dans
130 pays du monde. C’est à la fois un gage de performance pour nos métiers et une source de
motivation pour nos salariés. C’est pourquoi la mobilité est un critère important au moment du
recrutement car on sait que nous sommes dans des métiers qui évoluent, avec de forts
investissements et de nouveaux besoins dans de nouveaux pays, sur de nouveaux sites.
Nous sommes organisés pour réussir ces mouvements. Par exemple en cas de mobilité géographique,
le collaborateur restera dans son métier pour ne pas changer tous les paramètres en même temps.
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Évidemment, tous ces mouvements sont accompagnés de programmes de formation : si c’est une expatriation à
l’étranger, des formations sont prévues pour l’apprentissage de la langue, formation aussi pour le conjoint ou la conjointe,
formation interculturelle pour bien comprendre le contexte dans lequel on va vivre et travailler.
28. Dans la petite fiche mise en ligne sur le site, on dit qu’il faut compter un changement de poste environ tous
les trois, cinq ans : c’est valable pour tout le monde ou seulement pour les cadres ?
Pour tout le monde. La mobilité est au cœur de notre politique de ressources humaines. Nos collaborateurs nous sont
fidèles et beaucoup font leur carrière chez Total, nous devons leur offrir des parcours motivants. Nous recrutons
également beaucoup, c’est important d’intégrer de nouvelles personnes qui arrivent avec de nouvelles idées, de
nouvelles approches…
Concernant le rythme du changement, plus on est jeune dans l’entreprise, plus on changera de poste rapidement, avec
l’expérience et plus de responsabilités, on va rester un peu plus longtemps en poste.
29. Monsieur Jordan, vous avez un accent anglais… avez-vous été embauché chez Total en France ?
Oui, j’ai un accent anglais ! Non, je n’ai pas été embauché en France. J’ai été embauché par le Groupe en Angleterre, je
suis britannique, j’ai été embauché par la filiale anglaise pour un poste marketing puis en logistique. Après, je suis passé
dans une filiale chimie en Belgique puis en Italie. Ensuite je suis retourné dix ans en Angleterre dans ma filiale d’origine
pour travailler de nouveau dans le pétrole, le raffinage, la logistique et, pendant deux ans, dans la fonction commerciale.
Après, je suis parti en Allemagne comme directeur réseau. Au bout de 4 ans, j’ai eu l’opportunité de partir en Afrique du
Sud comme directeur général de la filiale raffinage et marketing. Depuis le début 2008, je suis directeur recrutement,
carrières et diversité pour le Groupe à Paris. Donc mobilité géographique et fonctionnelle, c’est ce qui m’a vraiment plu.
C’est passionnant de faire cela !
On peut même dire que, tout en restant dans le même Groupe, on a des expériences qui sont tellement différentes que
ceux qui pensent qu’il faut changer de société pour avoir de l’expérience devront changer d’avis ! En intégrant Total, vous
pouvez faire toutes ces expériences en restant dans le même Groupe.
L’EMPLOYEUR TOTAL
30. Pourquoi postuler chez Total ?
Pourquoi venir chez Total plutôt que d’aller chez quelqu’un d’autre ? Parce que vous pouvez y faire une carrière
passionnante quel que soit votre profil, il y a de la place pour tout le monde. On peut parler des postes d’ingénieurs car
on va avoir des projets avec un contenu technique extrêmement intéressant, difficile, dans des conditions qu’on n’a peutêtre jamais vues jusqu’à présent. Je pense à un projet comme le projet Schtokman en Russie par exemple.
Donc des projets passionnants au niveau technique, des enjeux financiers extrêmement importants dans des pays où,
au niveau géopolitique, ce n’est pas toujours facile, donc extrêmement intéressant à tout point de vue.
Mais aussi de nombreuses opportunités pour rejoindre un Groupe avec des activités industrielles, avec des usines de
pétrochimie, des raffineries. On va construire une nouvelle raffinerie au Moyen-Orient, en Arabie Saoudite. Des activités
de marketing importantes en Europe, mais aussi en Afrique, et de plus en plus en Asie et en Amérique latine.
Donc nous sommes un groupe en croissance avec des investissements importants, avec beaucoup de recrutements sur
des profils très divers, avec une vraie volonté d’avoir plus de diversité, donc des expériences intéressantes dans un
environnement multiculturel qui convient très bien aux jeunes aujourd’hui qui sont à la recherche d’un emploi.
31. Si vous deviez convaincre une personne déjà en activité de venir travailler chez Total, quel argument majeur
utiliseriez-vous ?
C’est une bonne question ! Je vais en citer plusieurs. Il y a d’abord l’intérêt des postes qui existent chez Total parce
qu’avec plus de 500 métiers dans le Groupe il y a vraiment des opportunités pour tous les profils.
Total est un Groupe qui prépare l’avenir avec un programme d’investissement extrêmement important, 19 milliards de
dollars cette année, ce qui garantit aux collaborateurs de participer à des projets motivants, à la pointe des enjeux
énergétiques. Notre culture forte de mobilité interne accompagnée de plans de formation et la possibilité de changer
régulièrement de poste grâce à un réseau de 200 gestionnaires de carrières sont également des arguments majeurs.
Notre dimension internationale, notre présence dans 130 pays différents, et une culture d’entreprise qui est à mon sens
extrêmement intéressante parce que de plus en plus multiculturelle, avec de plus en plus de diversité… c’est passionnant
de travailler chez nous !
Et puis vous allez trouver chez nous aussi de vrais professionnels qui sont passionnés par leur
métier, ça fait plaisir et c’est très stimulant. D’autant que nos métiers se réinventent sans cesse
parce que les choses faciles ont déjà été faites. Donc les projets qui sont à développer en matière
d’exploration production, en matière de raffinage, en matière de pétrochimie etc., sont des projets
plus complexes, plus difficiles donc d’autant plus intéressants ! Sans parler des nouveaux enjeux
liés au développement de notre activité dans les énergies nouvelles avec, dans notre cas, le solaire,
la biomasse…
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Il y a aussi des métiers qui sont très importants, mais dont on parlait moins il y a une dizaine d’années comme le
développement durable, les enjeux de l’environnement, le CO2, nous montons actuellement un projet de captage de
CO2. Ce sont des choses passionnantes.
Une dernière chose qu’il faut peut-être souligner, la politique de code de conduite du Groupe, de politique éthique qui
est extrêmement bien implantée dans la maison. Vous pouvez travailler chez nous et vous sentir à l’aise.
32. Tous ces arguments, vous sentez que les candidats en ont conscience à l’extérieur ?
Pour être honnête, ce que nous ressentons quand nous rencontrons surtout des jeunes à l’extérieur, c’est qu’ils n’ont
pas une bonne connaissance de nos métiers. C’est pourquoi on essaie de parler de plus en plus de nos métiers. Il y en
a plus de 500 métiers dans le Groupe, donc on comprend qu’ils aient du mal à comprendre dans quel métier ils
aimeraient travailler ! À nous de mieux expliquer ça, c’est ce que nous essayons de faire. Quand nos recruteurs sont sur
les forums, ils passent du temps avec les jeunes à leur expliquer les métiers. Nous organisons également des rencontres
métiers dans nos bureaux où les jeunes peuvent venir rencontrer les opérationnels qui travaillent dans les métiers, autour
de nos usines et de nos raffineries etc. C’est une opportunité d’échanger avec nos collaborateurs pour mieux
comprendre la réalité et la diversité de nos métiers.
33. Y a-t-il une différence entre la culture de Total et la culture de vos concurrents britanniques ou anglonéerlandais ?
Clairement, il y a une différence de culture. D’abord, il y a des différences de structures. Nous avons des structures où
nous avons des chefs de métier, des chefs de pays, on donne pas mal de pouvoir à des gens dans ces fonctions. On
est aussi un groupe entièrement intégré avec les différentes activités exploration production, raffinage marketing, et
chimie, je pense qu’on comprend chez nous cette intégration, et on peut profiter de ça, et ça nous donne la possibilité
peut-être de plus de travail en transverse. Cela nous donne des réseaux extrêmement serrés et des possibilités de prise
de décision rapide. On est évidemment un groupe européen basé en France, avec ses origines en Europe, qui devient
de plus en plus un groupe international, donc la culture du groupe est en train de changer.
CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET GÉOPOLITIQUE
34. Pensez-vous que la récente crise financière remette en cause les projets d’investissement et de
développement du groupe Total dans le monde ? Celle-ci aura-t-elle un impact sur la politique de recrutement de
l’entreprise ?
La crise est réelle, mais je ne pense pas qu’elle aura un impact immédiat sur notre recrutement parce que nous sommes
un Groupe qui prépare le long terme. Dans le passé, quand il y a eu des crises ou des moments moins favorables pour
notre industrie, nous n’avons jamais arrêté de recruter parce qu’on sait qu’on a des besoins futurs en ressources
humaines pour développer nos projets et compenser les départs en retraite. Donc on va continuer notre programme de
recrutement, et je suis sûr que l’an prochain, le recrutement sera au moins aussi important que cette année avec 10 000
recrutements dans le monde.
35. Y a-t-il des pays en particulier pour lesquels vous renforcez actuellement votre présence et donc le
recrutement ?
Nous recrutons dans le monde entier parce que, même dans les pays comme la France où nous sommes déjà très
présents avec près de 40 000 personnes, nous recrutons plus de 2 000 personnes en CDI par an. Mais c’est vrai que la
croissance de nos activités, c’est plutôt en Asie, en Amérique latine, en Afrique pour l’exploration-production comme
pour le raffinage-marketing.
36. La dégradation de l’environnement macro-économique va-t-elle influencer vos recrutements d’ingénieurs ?
Nous allons continuer de recruter, d’investir. Nous sommes un Groupe qui investit pour le long terme, donc les projets
que nous sommes en train de préparer aujourd’hui donneront des résultats dans dix ans. Les résultats du Groupe
aujourd’hui sont le résultat du travail des prédécesseurs etc. Pour cela, il faut des ressources humaines, remplacer les
gens qui partent, recruter des nouveaux profils pour développer nos nouveaux métiers. Notre recrutement devrait être
aussi important l’année prochaine que l’an passé avec plus de 10 000 recrutements longue durée dans le monde.
37. Le caractère particulièrement erratique des prix du baril change-t-il quelque chose à votre politique
d’investissement dans les nouveaux carburants ?
C’est un investissement long terme qu’il faut poursuivre car il y a un tel effort de recherche nécessaire
qu’on ne peut pas se permettre de changer notre politique d’investissement et de recherche à
cause du prix du baril. Il faut dire aussi qu’on n’a jamais basé nos politiques d’investissement sur
un baril à 140 dollars, c’est pourquoi nous continuons nos projets.
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VIE, STAGES, ALTERNANCE…
38. En VIE depuis un an et demi, j’aimerais savoir quelle attention est portée à ces potentiels collaborateurs et
quelles sont les chances d’intégrer le groupe Total à la fin d’un VIE ?
Les contrats de VIE, Volontariat International en Entreprise, sont gérés par UBI France et sont ouverts aux jeunes
européens de moins de 28 ans qui ont envie d’une première expérience professionnelle à l’étranger rapidement après
avoir terminé leurs études. Chez Total nous accueillons en permanence environ 150 VIE. C’est la meilleure façon d’aller
directement en poste à l’international, parce que si vous êtes recruté dans votre pays d’origine, vous allez normalement
occuper votre premier poste dans votre pays pour acquérir une certaine expérience, une compétence que vous pourrez
ensuite exercer en expatriation.
Les VIE sont des contrats d’une durée de 12 à 24 mois. Durant sa mission, le jeune VIE découvre le monde de Total, la
culture de notre Groupe, le mode de travail etc. Cela nous permet, à nous, responsable RH, de faire connaissance avec
le candidat et de tester ses compétences.
À l’issue de leur contrat, 70 % des candidats VIE sont recrutés. C’est donc une très bonne façon d’intégrer le Groupe. Il
faut dire qu’une grande partie des candidats qui intègrent Total avait déjà une expérience chez nous soit par le biais d’un
VIE, d’un stage, d’un contrat d’apprentissage, d’un contrat d’interim etc.
39. Pour les jeunes, c’est peut-être ce genre de formule que vous conseillez ?
Les VIE, les stages, l’alternance, les contrats de professionnalisation… sont de très bonnes formules pour intégrer les
entreprises. C’est l’occasion d’une première expérience professionnelle, de mieux connaître l’entreprise, de voir si son
projet, sa culture vous correspondent…
40. Recrutez-vous des stagiaires ?
Tout à fait, nous avons une forte politique d’accueil et d’insertion des jeunes. À l’échelle du Groupe on estime à 4 000 le
nombre de stagiaires accueillis chaque année dont 700 jeunes en contrat d’alternance…. Toutes nos offres de stages
sont consultables sur notre site de recrutement www.careers.total.com
41. Un contrat de professionnalisation est-il possible dans la politique de recrutement de Total ?
Professionnalisation, alternance… tout à fait. On fait environ 700 contrats d’alternance par an en France. C’est
extrêmement utile comme façon de prendre contact avec les entreprises. Le candidat apprend à connaître le Groupe,
nous faisons connaissance. Beaucoup de stagiaires sont ensuite recrutés quand ils sont définitivement sur le marché du
travail.
42. Le fait d’avoir été stagiaire est-il un avantage pour se faire ensuite recruter par le Groupe ?
La réponse est oui. Nos statistiques montrent que beaucoup de gens qui ont fait un stage dans le Groupe, après, ont
envie de rejoindre Total, et de notre côté le fait de les connaître est clairement un avantage.
Merci à tous, Philip Jordan un dernier mot pour conclure ?
C’était un vrai plaisir de pouvoir échanger avec tous ceux qui ont été en ligne ce soir. Merci d’avoir posé toutes ces
questions. Je vous invite à rester en contact avec le groupe Total en venant nous rencontrer sur les forums, sur nos sites
industriels et sur nos stations service, ou via notre site : www.careers.total.com, c’est là que vous allez trouver toutes les
informations. Nous avons des opportunités pour tout le monde dans notre Groupe, on va continuer notre croissance, nos
recrutements, restez en contact avec nous !
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