Exporter vers les États-Unis

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EXPORTER VERS LES
ETATS É
UNIS
GUIDE À L’INTENTION
DES ENTREPRISES CANADIENNES
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Avant-propos
Le présent Guide vise à fournir aux petits exportateurs canadiens de l’information de base
sur quatre des grandes régions économiques des États-Unis : le Sud de la Californie, le
Midwest, la Nouvelle-Angleterre et la région des trois États, centrée sur la ville de New York.
Nous avons adopté une approche par région pour trois raisons.
D’abord, traiter les États-Unis comme un seul et unique marché ne serait pas très utile;
il est beaucoup plus efficace de considérer le pays comme une mosaïque de marchés aux
demandes et aux besoins fort variés.
Ensuite, le Canada a des consulats généraux dans chacune de ces quatre régions qui
possèdent tous une équipe commerciale pour aider les exportateurs canadiens à trouver
des débouchés dans leur région respective.
Finalement, Exportation et développement Canada (EDC) appuie les exportateurs canadiens
aux États-Unis depuis 60 ans maintenant. Nous connaissons très bien les particularités
régionales du marché et pouvons aider les entreprises comme la vôtre grâce à nos produits
de financement, d’assurance et de cautionnement. Nous pouvons également vous renseigner
sur les marchés étrangers et vous offrir une foule d’autres services.
N’oubliez pas qu’à EDC, petites entreprises signifient grosses affaires. En fait, 90 % de nos
clients ont des ventes annuelles de moins de un million de dollars*. Si vous exploitez une petite
entreprise et que vous songez à exporter vers les États-Unis, n’hésitez pas à nous appeler.
*Toutes les sommes sont exprimées en dollars canadiens, à moins d’indication contraire.
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ÉTATS -UNIS
GUIDE À L’INTENTION
DES ENTREPRISES CANADIENNES
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Le Sud de la Californie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Le Midwest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
La région des trois États . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La Nouvelle-Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Soutien offert par EDC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Ressources et coordonnées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Le présent Guide est une compilation d’information appartenant au domaine public. Il
ne vise pas à donner des conseils précis et ne devrait pas être consulté dans cette
optique, car son but est simplement d’offrir un tour d’horizon. Aucune mesure ou
décision ne devrait être prise sans faire une recherche approfondie indépendante et
sans obtenir des conseils d’un professionnel sur le dossier précis en question. Même si
Exportation et développement Canada (EDC) a déployé des efforts raisonnables dans un
contexte d’affaires pour s’assurer que les renseignements qui sont contenus dans le
présent Guide étaient exacts en novembre 2006, EDC n’offre aucune garantie quant à
leur exactitude, leur actualité ou leur exhaustivité et ne fait aucune représentation à cet
effet. Le présent Guide peut devenir, en tout ou en partie, périmé à tout moment. Il est
de la responsabilité de l’utilisateur de vérifier les renseignements contenus dans le
Guide avant de s’en servir. EDC n’est aucunement responsable des pertes ou dommages
occasionnés par des inexactitudes, erreurs ou omissions liées à ces renseignements ou
en découlant. Le présent Guide n’offre aucun conseil d’ordre juridique ou fiscal. Pour
obtenir de tels conseils, il faut consulter un professionnel compétent. Le présent Guide
se destine exclusivement aux résidents du Canada. Si vous n’êtes pas résident du
Canada et choisissez de consulter le présent Guide, sachez que vous le faites de votre
propre initiative et que vous avez la responsabilité de respecter les lois locales,
nationales et internationales applicables. Veuillez noter que des restrictions d’ordre
juridique et réglementaire peuvent s’appliquer à certains services mentionnés dans le
présent Guide et empêcher EDC d’offrir de tels services dans certains territoires.
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Le Sud de
la Californie
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Depuis plus d’un siècle, la Californie fait miroiter le rêve d’une
vie meilleure et a su attirer des entrepreneurs et des innovateurs
qui ont acquis à l’État une réputation d’excellence dans les sciences,
les technologies, les affaires et les arts. Forte de toute cette activité,
l’économie californienne est devenue la septième du monde,
représentant environ 12 % de l’économie américaine.
Contexte commercial
La Californie est le seul État où le Canada a deux consulats généraux : l’un à San Francisco,
pour servir le Nord de la Californie, Hawaii et presque tout le Nevada, et l’autre à Los
Angeles, pour couvrir le Sud de la Californie et le comté de Clark, au Nevada (Las Vegas).
Le consulat de Los Angeles a en outre un bureau satellite à San Diego.
La vaste étendue du marché justifie amplement ce niveau de représentation. Par exemple, à
eux seuls les cinq comtés entourant Los Angeles ont une population de 17 millions d’habitants
et affichent un PIB d’environ 410 milliards de dollars américains, ce qui fait de cette région
la 18e économie du monde, après les Pays-Bas.
Les Canadiens contribuent à la prospérité du Sud de la Californie depuis belle lurette.
Aujourd’hui, on estime à 600 000 le nombre de Canadiens qui y travaillent. Les liens
économiques entre le Canada et cette région californienne sont très forts, notamment
parce que de nombreux Canadiens y sont extrêmement actifs dans le secteur des médias et
du divertissement. Il ne faut pas oublier non plus que plusieurs institutions canadiennes
intéressées aux sciences et à la technologie travaillent en partenariat avec des centres
d’innovation californiens comme UCLA, USC et Caltech.
Le Sud de la Californie offre un énorme bassin d’investissements et de capital de risque, et les
investisseurs y sont réputés pour leur audace. Mais ce n’est pas un marché facile pour autant.
Les entreprises, américaines et étrangères, y sont nombreuses et se livrent une concurrence
féroce. Le marché est vaste et il faut être minutieux dans ses recherches pour cerner les
créneaux les plus porteurs. Le Canada n’y occupe pas le devant de la scène, alors lorsque les
gens d’affaires californiens pensent au commerce extérieur, ils songent d’abord à l’Asie et au
Mexique, pas au Canada.
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Les entreprises qui souhaitent faire leur marque sur ce marché doivent offrir les meilleurs
produits et technologies au prix le plus avantageux, comme partout ailleurs, mais il y a plus :
dans le Sud de la Californie, les gens aiment que les choses bougent vite, alors si une entreprise
se montre intéressée à faire affaire avec vous, vous devez être prêt. Le secret réside dans une
bonne étude de marché. Une étude incomplète ralentira votre prise de décision, et vos
hésitations pourraient vous faire rater des occasions.
Débouchés actuels
Le Sud de la Californie offre beaucoup de possibilités aux exportateurs canadiens.
À Los Angeles, l’aéronautique et la défense font partie des secteurs prioritaires,
et il y a une grappe tout aussi prometteuse en défense et en sécurité à San Diego.
La région est un véritable terreau pour l’innovation dans les technologies de l’information
et des communications. Les entreprises actives dans la région se comptent par centaines.
La biopharmaceutique et les appareils médicaux présentent d’énormes possibilités.
Un millier d’entreprises et d’institutions travaillent dans le secteur des sciences de la vie
et au moins 700 compagnies sont présentes dans le sous-secteur des appareils médicaux.
La présence de Hollywood fait de la région un important marché culturel et artistique,
non seulement pour les arts eux-mêmes, mais aussi pour les technologies multimédias et
les logiciels sous-jacents. La majorité des applications et logiciels d’animation utilisés dans
les longs métrages hollywoodiens proviennent d’entreprises de chez nous, d’où la forte
présence canadienne dans le sous-secteur des technologies.
Les aliments fins sont de plus en plus populaires auprès d’une population à l’aise et
cosmopolite, qui comprend une vaste communauté hispanique en pleine croissance,
et les produits agroalimentaires canadiens suscitent un vif intérêt.
Le marché de la construction résidentielle est très vigoureux. Malgré un ralentissement
du secteur de l’habitation dans l’ensemble des États-Unis, le marché devrait conserver
une certaine vigueur dans la région. On s’attend par conséquent à ce que la demande de
matériaux de construction et de meubles haut de gamme demeure raisonnablement solide.
Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens,
voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées
du consulat de Los Angeles et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources
et coordonnées », à la page 20.
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LE SUD DE LA CALIFORNIE
Débouchés émergents
La Californie est chef de file dans plusieurs secteurs technologiques naissants où le Canada
fait aussi bonne figure.
Le marché des énergies de remplacement et des énergies renouvelables y est très prometteur.
Les compétences canadiennes dans les technologies de l’hydrogène et les piles à combustible,
par exemple, pourraient procurer à nos exportateurs un net avantage.
L’urbanisation massive du Sud de la Californie pose de nombreux défis en matière de
traitement des eaux, d’élimination des déchets dangereux et d’assainissement de l’air.
Le Canada pourrait donc y trouver des débouchés pour ses produits environnementaux,
ses services d’ingénierie et ses technologies d’assainissement.
Le secteur des transports en commun, notamment les grandes composantes comme
les wagons et les infrastructures de transport urbain, offre lui aussi de belles occasions.
Il y a également de nettes possibilités de collaboration dans le domaine de la R-D et des
investissements, comme le montre le partenariat stratégique en innovation Canada-Californie,
qui contribue au développement de meilleures méthodes de transfert des technologies.
Soutien aux exportateurs canadiens
Le consulat général du Canada à Los Angeles, épaulé par son bureau satellite à San Diego,
travaille activement à faire connaître les exportateurs canadiens. Il s’efforce d’ouvrir
des portes aux entreprises canadiennes dans le secteur de la haute technologie en
collaborant notamment avec la Los Angeles Region Technology Association (LARTA) et,
dans le sous-secteur des appareils médicaux, avec l’Orange County Technology Action
Network (OCTANe).
Le consulat entretient aussi des liens avec tout un éventail d’organisations comme les chambres
de commerce et les organisations de développement économique créées par des grappes
industrielles du Sud de la Californie. L’équipe commerciale du consulat mise sur ces liens
pour aider les entreprises qui font leurs débuts sur le marché.
Quant à elle, EDC apporte un soutien considérable aux entreprises qui exportent en
Californie. En 2005, la Société a accordé des limites de crédit de plus de 1,16 milliard de
dollars à 5 203 acheteurs. La valeur des marchandises canadiennes exportées dans
l’ensemble de l’État a totalisé 24,9 milliards de dollars.
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Le Midwest
Illinois, Wisconsin, Missouri, le Nord-Ouest de l’Indiana
et les villes du Quadrilatère de l’Iowa
Photo : © Mark Joseph/Getty Images
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Forte d’environ 24 millions d’habitants et d’un revenu par personne
parmi les plus élevés aux États-Unis, cette région constitue un vaste
marché d’exportation pour le Canada. En 2005, le Midwest a importé
du Canada des biens et services d’une valeur de 36,9 milliards de
dollars, ce qui représente plus de 10 % des exportations totales du
Canada aux États-Unis.
Contexte commercial
Les piliers des échanges commerciaux du Canada avec le Midwest américain ont toujours
été l’électricité, les pièces d’automobile, les produits en bois et papier, les produits
manufacturés et les produits agroalimentaires, mais les secteurs comme la biotechnologie,
les sciences de la vie et la nanotechnologie sont en train de gagner du terrain.
Le Midwest est un marché hautement compétitif, plus de 70 pays ayant un bureau de
représentation à Chicago. Dans ce contexte, il est parfois difficile pour les entreprises
canadiennes de se faire valoir, en dépit de notre proximité géographique et de nos points
communs en matière de langue et de culture. De plus, les Américains ne se rendent pas
forcément compte que le Canada est leur premier partenaire commercial. Les exportateurs
canadiens doivent donc faire preuve de détermination, de patience et de persévérance pour
se glisser dans un créneau.
S’il y a des similitudes entre le Canada et les États-Unis, il y a également des différences que
les exportateurs auraient tort de négliger, d’où l’importance d’effectuer une étude de
marché approfondie. Par exemple, si vous êtes tenté par la région de Chicago, vous devez
savoir que la communauté hispanophone y occupe une grande place. Votre réussite pourrait
donc dépendre de votre capacité à répondre aux besoins de cette population grandissante.
Selon les habitués du marché, certaines règles s’imposent pour qui souhaite se tailler
une place dans le Midwest. Primo, vous devez faire preuve d’assurance dès votre première
rencontre avec un client potentiel. En général, les Américains du Midwest sont directs, alors
il vous faudra aller droit au but. Secundo, pour convaincre votre interlocuteur qu’il a besoin
de votre produit ou service, vous devez vous-même comprendre très clairement votre
proposition de valeur. Tertio, il importe que vous soyez en mesure de bien communiquer
cette proposition et d’expliquer en quoi elle contribuera à faire augmenter le chiffre
d’affaires de votre interlocuteur.
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Débouchés actuels
La région regorge de possibilités, que les entreprises canadiennes peuvent dénicher entre
autres aux multiples foires commerciales et salons professionnels qui se tiennent chaque
année à Chicago, la deuxième destination des États-Unis pour les événements de ce genre.
Chicago est le poumon industriel du Midwest et la troisième ville en importance aux
États-Unis. La fabrication et la transformation des aliments figurent parmi les activités
phares de la région. L’Illinois compte à lui seul 18 000 fabricants, dont la moitié se trouve
dans l’agglomération de Chicago.
Comme Chicago est aussi le plus grand port intermodal du pays et que ses environs
grouillent d’activités de fabrication et de transformation des aliments, les services et
réseaux de transport y sont très importants. Les compagnies canadiennes du secteur des
transports pourraient donc y trouver des débouchés intéressants. Kansas City, au Missouri,
constitue également un marché prometteur pour le transport.
Centre financier de premier plan, Chicago est une destination remplie de promesses
pour les exportateurs de produits et services financiers.
La région importe un vaste éventail de pièces d’automobile, de produits métallurgiques
et de matières plastiques. Les entreprises canadiennes qui fabriquent de tels produits
pourraient y faire leur marque.
Le Midwest est d’une importance capitale pour l’agriculture américaine. Les entreprises
des secteurs agricole et agroalimentaire devraient pouvoir trouver des acheteurs un peu
partout sur le territoire; la priorité devrait toutefois être accordée au Wisconsin.
La région offre aussi des possibilités attrayantes sur le plan culturel. Le salon annuel
des beaux-arts tridimensionnels (SOFA) est une excellence vitrine pour les galeries
d’art et les artistes canadiens souhaitant présenter leurs œuvres.
Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens,
voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées
du consulat de Chicago et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources et
coordonnées », à la page 20.
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LE MIDWEST
Débouchés émergents
Si la région s’avère une destination de choix pour les entreprises de divers secteurs traditionnels,
elle offre aussi de grandes possibilités dans de nombreux secteurs émergents.
La recherche médicale revêt une grande importance dans le Midwest. Les écoles de médecine
et les centres de recherche y foisonnent. On compte cinq écoles de médecine et plusieurs
hôpitaux universitaires dans la seule ville de Chicago. Ces institutions reçoivent chaque année
des milliards de dollars en subventions du gouvernement fédéral pour mener des recherches
sur le cancer, les troubles cardiovasculaires, les cellules souches, la biologie des appareils
anatomiques, la génomique, le génie métabolique et cellulaire, la bioinformatique et le
développement de vaccins.
Les laboratoires universitaires et privés mènent d’importants travaux de recherche sur
la fabrication de produits d’origine biologique, c’est-à-dire de produits commerciaux ou
industriels, autres que des aliments, préparés à partir de matériel biologique.
Il se fait aussi beaucoup de recherche dans la région pour améliorer les cultures agricoles et
la production animale, que ce soit au moyen de méthodes traditionnelles ou de la bioingénierie.
La région de Saint Louis est d’ailleurs en voie de devenir un centre international de sciences
végétales. Le Midwest étant une vaste région agricole, on y encourage particulièrement la
recherche sur l’éthanol.
Le Midwest travaille de plus à développer ses capacités dans le secteur de la haute technologie.
Souvent, les entreprises partent de zéro, ce qui peut donner l’occasion aux exportateurs
canadiens novateurs de prendre part aux projets dès leur création. On y insiste beaucoup sur
la commercialisation et sur le transfert des technologies provenant des centres de recherche.
Plusieurs incubateurs d’entreprises s’y trouvent d’ailleurs déjà ou sont en train de s’y installer.
La ville de Chicago offre des incitatifs fiscaux, des capitaux d’investissement et des subventions
pour inciter les organisations de biotechnologie naissantes à demeurer dans la région une
fois que leurs activités commerciales atteignent leur pleine maturité.
Soutien aux exportateurs canadiens
Le consulat général du Canada à Chicago fournit divers services de consultation et de
référence. Son équipe commerciale répond aux demandes de renseignements provenant
des entreprises canadiennes et accueille fréquemment des délégations du Canada souhaitant
explorer les débouchés commerciaux et les possibilités d’investissement.
Le consulat entretient des rapports avec un grand nombre d’organisations et de réseaux sur
place, ce dont les entreprises canadiennes peuvent profiter. Le milieu des affaires comprend
des groupes comme World Business Chicago, le Centre de commerce international de
Chicago, en plus des diverses chambres de commerce de la région. On compte par ailleurs de
nombreuses associations commerciales et industrielles, qui sont autant de sources d’information.
Les exportateurs canadiens à la recherche d’un soutien solide peuvent aussi se tourner vers
EDC. En 2005, la Société a approuvé des limites de crédit totalisant plus de un milliard de
dollars pour 4 571 acheteurs du Midwest.
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La région des trois États
New Jersey, Connecticut et Sud de l’État de New York
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Avec ses besoins croissants, qui vont des produits de consommation
à l’aéronautique, la « région des trois États » (New Jersey, Connecticut
et Sud de l’État de New York, y compris la ville de New York) est
l’un des marchés de prédilection pour les exportateurs canadiens.
Contexte commercial
La région est le siège de 16 % des entreprises américaines figurant sur la liste Fortune 500,
et de presque 25 % de toutes les grandes sociétés américaines. Sa population est plus ou
moins équivalente à celle du Canada, mais son PIB est de 34 % supérieur au nôtre. En 2005,
les exportateurs canadiens y ont écoulé des produits et services totalisant 42,8 milliards de
dollars – 7 % de plus qu’en 2004 et 12 % de nos exportations aux États-Unis en 2005.
Si cette région était un pays, elle serait le troisième marché d’exportation du Canada, le
premier rang étant occupé par les États-Unis dans leur ensemble et le deuxième rang, par
le Michigan. On trouve dans la région des trois États des douzaines de grands conglomérats
médiatiques. De plus, les industries de l’édition, de la publicité, des arts et de la culture y
sont très présentes, de même que le secteur des services financiers. Toutes ces activités sont
soutenues par une immense infrastructure de technologies de l’information (matériel, logiciels,
réseaux et services). Jusqu’à maintenant, la région a surtout acheté du Canada des produits
de base comme le bois, le papier, l’énergie et les métaux.
Si la route vers ces trois États peut mener au succès, elle peut aussi être parsemée d’embûches.
L’appréciation du dollar canadien nuit à nos exportateurs, surtout dans le secteur agroalimentaire. Par ailleurs, la loi américaine contre le bioterrorisme fait beaucoup de tort à certains
de nos plus petits producteurs d’aliments, dont les produits franchissent difficilement la
frontière. Le protectionnisme exprimé par la politique« achetez américain » peut aussi
causer des entraves au commerce.
Notre plus grand obstacle réside cependant dans la pénétration croissante des produits
asiatiques. Jusqu’à récemment, le Canada avait toujours été le principal fournisseur de
meubles des États-Unis, mais ce titre vient de lui être ravi par la Chine. Il s’opère donc un
changement majeur dans la structure des échanges, changement qui aura un impact
inévitable sur notre capacité à nous tailler une place sur ce marché et sur les autres marchés
américains, même si l’ampleur exacte du phénomène reste à déterminer.
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Heureusement, ces problèmes sont surmontables. La pénétration asiatique peut devenir
une occasion d’affaires si elle force nos entreprises à s’allier à des compagnies américaines
pour exploiter des gammes de produits complémentaires, combler des créneaux spécialisés
et développer des marchandises haut de gamme. De plus, dans certains secteurs, le Canada
bénéficie de tarifs douaniers préférentiels et des avantages que lui procure l’ALENA. Les
difficultés liées au taux de change et les problèmes frontaliers peuvent aussi être surmontés.
Mentionnons par exemple le secteur agroalimentaire, qui a malgré tout vu une hausse de
7 % de ses exportations vers la région des trois États de 2004 à 2005.
Débouchés actuels
Des projets de construction aux pièces d’avion, l’appétit de la région des trois États est insatiable.
Le secteur de la construction y est très dynamique, en partie grâce aux énormes projets
de développement en cours dans Lower Manhattan, qui entraîneront des investissements
d’au moins 10 milliards de dollars américains d’ici quelques années. Pour les exportateurs
canadiens, cela se traduit par une demande soutenue de produits en bois spécialisés, de
systèmes de chauffage et de refroidissement, et de systèmes de sécurité, entre autres.
La région nourrit aussi un intérêt de plus en plus marqué pour les méthodes de construction
« vertes », un marché auquel les fournisseurs canadiens de matériaux et de services de
construction écologiques devraient porter une grande attention.
L’importance croissante accordée à la sécurité du territoire aux États-Unis offre aussi de
multiples possibilités. Les besoins se font sentir notamment dans les domaines suivants :
équipement terminal mobile de communication et de traitement de données, dispositifs
de détection dans l’air de substances radiologiques et biologiques, et équipement de
premier intervenant.
Le secteur de l’aéronautique, centré au Connecticut, est aussi très dynamique. Sikorsky
Aircraft, du Connecticut, a décroché un contrat visant à doter les Forces armées canadiennes
de nouveaux hélicoptères. Ce projet peut être une excellente occasion pour les entreprises
aéronautiques canadiennes d’établir des partenariats avec leurs homologues américaines.
Les solutions de TI destinées au secteur des services financiers (applications internes,
logiciels, protection des données, etc.) offrent aussi des débouchés prometteurs.
L’agroalimentaire est un autre secteur en croissance dans cette région à forte diversité
ethnique, qui constitue un excellent marché pour les produits alimentaires spécialisés
et les vins canadiens.
New York est un carrefour culturel et artistique mondial. Les entreprises canadiennes du
secteur culturel devraient savoir que le consulat du Canada à New York est l’un des deux
seuls consulats du Canada aux États-Unis qui compte un délégué commercial spécialisé
dans les questions culturelles et artistiques, l’autre étant à Los Angeles.
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Débouchés émergents
Du côté des secteurs émergents, la recherche et l’innovation sont en tête de liste.
Le secteur des sciences de la vie est très important. La moitié des investissements américains
de R-D pharmaceutique sont effectués au New Jersey. Dans le seul État de New York, on
compte 25 établissements de recherche universitaires ainsi que certains des plus importants
laboratoires privés des États-Unis, dont bon nombre se spécialisent en sciences de la vie.
Les entreprises canadiennes des secteurs des technologies médicales, de la biotechnologie
et des services connexes pourraient trouver des débouchés très intéressants auprès de
compagnies et d’institutions américaines à la recherche de sous-traitants pour la recherche,
la fabrication et la gestion des essais cliniques.
Certaines technologies en émergence, comme les cellules souches et la nanotechnologie,
offrent un excellent potentiel aux firmes canadiennes de haute technologie. Établir des
partenariats avec des compagnies et des centres de recherche américains peut être une
avenue très prometteuse.
Soutien aux exportateurs canadiens
La région est si grande que les exportateurs devraient la considérer comme un pays à part
entière. Le consulat général du Canada à New York peut vous aider à voir le marché dans
toute sa dimension. Une fois que vous aurez effectué une étude de marché et répertorié les
cibles les plus prometteuses, il vous faut aller sur place. Lorsque vous serez prêt, les services
commerciaux du consulat pourront vous organiser des prises de contact et des réunions
d’information et vous donner des renseignements sur les entreprises locales ainsi que des
conseils sur certaines particularités du marché.
Photo : © LWA/Getty Images
Il n’y a pas que le consulat de New York qui est actif dans cette région : EDC l’est aussi. En 2005,
dans le cadre de ses programmes d’assurance à court terme, la Société a accordé des limites de
crédit de près de deux milliards de dollars à 9 563 acheteurs des trois États combinés.
Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens,
voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées
du consulat de New York et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources et
coordonnées », à la page 20.
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La Nouvelle-Angleterre
Maine, Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island et Vermont
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La région de la Nouvelle-Angleterre est l’un des principaux partenaires commerciaux du Canada. En fait, elle est plus importante
pour les exportateurs canadiens que bien d’autres régions beaucoup
plus grandes, et même que certains pays tout entiers. En effet,
même si le Maine, le Massachusetts, le New Hampshire, le Rhode
Island et le Vermont ne regroupent au total que dix millions
d’habitants, ils ont importé en 2005 des biens canadiens d’une
valeur de plus de 26 milliards de dollars.
Contexte commercial
Le dynamisme de l’économie et l’ouverture aux produits et services canadiens font de la région
une porte d’entrée populaire au marché américain. Jusqu’à maintenant, les importations
canadiennes étaient surtout des produits à base de ressources naturelles comme l’énergie,
le bois d’œuvre et les produits en bois, mais aujourd’hui, les besoins sont beaucoup plus
diversifiés. En fait, la Nouvelle-Angleterre s’intéresse maintenant beaucoup à la création, à
la vente et à l’achat de produits et services d’avant-garde, principalement dans le domaine
de la haute technologie.
En conséquence, la région a développé de solides compétences dans la recherche, le
développement, le transfert de technologies et la commercialisation. Cette évolution devrait
offrir des possibilités aux entreprises canadiennes de pointe dans les technologies de
l’information et des communications, l’industrie pharmaceutique, la recherche médicale et
la défense.
Le marché de la Nouvelle-Angleterre est particulier en ce sens que le prix y importe moins
qu’ailleurs. Le meilleur atout d’une entreprise sur ce marché est l’innovation, et l’innovation
y est appréciée à sa juste valeur. Une entreprise qui proposerait des produits et services
d’avant-garde vraiment supérieurs à ceux de la concurrence pourrait donc y demander un
prix plus élevé.
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Débouchés actuels
Il y a longtemps que le Canada exporte ses produits traditionnels vers la Nouvelle-Angleterre,
et ces exportations resteront importantes pour la région malgré l’émergence de nouveaux
secteurs.
L’énergie (pétrole, électricité et gaz naturel) est une source importante d’exportation
pour le Canada. Les entreprises offrant des services ou de l’équipement dans ce secteur
devraient explorer les possibilités dans la région.
Les produits agroalimentaires, comme le poisson, les fruits de mer et les légumes, présentent
également des possibilités, en particulier du côté de la transformation.
Les firmes de technologies de l’information spécialisées dans les services aux entreprises
et aux institutions pourraient trouver des débouchés lucratifs dans l’industrie des services
financiers, en particulier si elles peuvent fournir des applications de bout en bout.
La région de Boston étant le siège de quelques-uns des plus grands fournisseurs de
la défense américaine, les firmes spécialisées dans la surveillance, la navigation et les
technologies de communications pourraient se tailler une place dans les secteurs de
la défense et de la sécurité.
Les biens manufacturés comme les pièces d’automobile, les produits métallurgiques,
les produits en bois et les matières plastiques offrent un vaste éventail de possibilités.
Débouchés émergents
La Nouvelle-Angleterre n’est peut-être pas très peuplée, mais la force de son industrie de
pointe reflète sa grande soif d’innovation. Ses institutions et entreprises s’intéressent à tout ce
qui peut contribuer à la compétitivité de l’économie locale. Si elles estiment qu’un produit
ou un service canadien peut leur être bénéfique, elles n’hésiteront pas à le financer, à le
développer ou à l’acheter.
Les secteurs les plus prometteurs sont ceux de la biotechnologie et des technologies
médicales. Les budgets de recherche combinés des cinq plus grands hôpitaux de Boston
totalisent 1,1 milliard de dollars. De plus, les sociétés pharmaceutiques de la région sont
disposées à rencontrer des compagnies qui travaillent à de nouveaux produits ou médicaments.
Par conséquent, si vous avez un produit qui a atteint un stade prometteur, vous pourriez
trouver en Nouvelle-Angleterre des sociétés intéressées à en assurer le développement.
Les organisations canadiennes de recherche clinique peuvent compter sur un réseau canadien
d’hôpitaux et de centres de soins pour mener des essais cliniques. Elles pourraient donc
être en mesure d’établir des partenariats intéressants avec des compagnies américaines
qui voudraient faire de la recherche clinique au Canada.
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LA NOUVELLE-ANGLETERRE
Les secteurs de l’optoélectronique et de la nanotechnologie présentent également un certain
potentiel et, comme Boston est située sur la côte Atlantique, il y a aussi des possibilités dans
les technologies océanologiques.
Même si Boston n’est pas reconnue comme un centre bancaire majeur, ses sociétés de
capital-risque sont bien assises et peuvent constituer une ressource pour les entreprises
canadiennes. Les sociétés bostoniennes s’intéressent surtout à la technologie et portent
un intérêt particulier aux compagnies capables de percer le marché.
Soutien aux exportateurs canadiens
Tout comme dans les autres régions abordées dans le présent Guide, le Canada compte en
Nouvelle-Angleterre un consulat général doté d’une équipe de spécialistes du commerce et
de l’investissement prête à aider les exportateurs canadiens. L’équipe de Boston traite
chaque année plusieurs centaines de demandes provenant de firmes canadiennes et
accueille régulièrement des délégations de représentants d’entreprises et d’organismes
gouvernementaux venus sur place pour mieux tâter le terrain.
Les exportateurs, novices ou expérimentés, qui veulent tenter leur chance sur ce marché ont
de nombreuses sources d’aide à leur disposition. Par exemple, si vous êtes dans une province
de l’Atlantique, il y a de fortes chances que vous puissiez trouver une mission commerciale
se préparant à partir pour Boston. Si vous êtes ailleurs au pays, vous pourrez vous renseigner
sur les missions commerciales à venir et autres événements du genre auprès des organismes
de développement régional et des bureaux régionaux de Commerce international Canada.
Photo : © LWA/Getty Images
Quant à EDC, elle est aussi occupée en Nouvelle-Angleterre qu’ailleurs dans le monde. En
2005, dans le cadre de ses programmes d’assurance à court terme, la Société a accordé des
limites de crédit de quelque 600 millions de dollars à près de 3 700 acheteurs de la région.
Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens,
voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées
du consulat de Boston et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources et
coordonnées », à la page 20.
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Soutien offert par EDC
Depuis 1945, Exportation et développement Canada aide les entreprises canadiennes à gérer
les risques financiers associés à la vente de leurs produits et services à l’étranger. Par exemple,
si une entreprise a des doutes sur la capacité de payer d’un nouvel acheteur, EDC peut assurer
la vente, ce qui garantit à l’entreprise qu’elle recevra le paiement convenu même si son client
manque à ses engagements.
EDC aide aussi les entreprises à accroître leur fonds de roulement, car les banques
considèrent l’assurance qu’elles souscrivent auprès d’EDC comme une garantie de
paiement. De plus, EDC facilite aux entreprises l’obtention de cautionnements, qui
assurent à l’acheteur que les modalités du contrat seront respectées.
EDC facilite en outre l’investissement direct étranger, un type d’investissement qui permet
aux entreprises de bâtir des installations ou d’acheter des compagnies sur des marchés
stratégiques afin de demeurer concurrentielles. La Société propose diverses solutions intégrées
pour aider les entreprises canadiennes à relever les défis de l’investissement à l’étranger.
À ces solutions s’ajoutent le savoir-faire de ses spécialistes sectoriels et ses vastes réseaux
internationaux.
Une vaste gamme de services financiers
Voici les principaux services offerts par EDC.
L’assurance-comptes clients, qui protège l’entreprise si son acheteur ne peut pas ou
ne veut pas payer.
L’assurance frustration de contrat, qui couvre les risques associés à un seul contrat.
(L’assurance-comptes clients, quant à elle, couvre toutes les ventes réalisées dans le cadre
de tous les contrats d’une entreprise.)
Les garanties pour cautionnement bancaire, qui permettent à une entreprise de dégager
les fonds qui devraient normalement servir de nantissement pour sa banque. Ces garanties
peuvent prendre la forme d’un cautionnement de soumission, de restitution d’acompte
ou d’exécution.
L’assurance pour cautionnement bancaire, qui protège l’entreprise lorsqu’un client
en appelle d’un cautionnement même si les modalités du contrat ont été respectées
(on dit dans ce cas que le client a fait un « appel injustifié »).
L’assurance-risques politiques, qui protège une entreprise lorsque le marché sur lequel
elle fait affaire est secoué par des perturbations politiques ou économiques.
Des solutions de financement, qui aident les entreprises à gérer les questions comme
la préexpédition et le financement du client.
Des solutions financières favorisant l’investissement direct canadien à l’étranger pour
aider les entreprises à prendre de l’expansion.
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Une solution aux problèmes de liquidités
EDC peut aider une entreprise à accroître son fonds de roulement. Comment? En donnant
à la banque la garantie dont elle a besoin pour augmenter la ligne de crédit de l’entreprise,
qui peut ainsi utiliser ses liquidités pour prendre de l’expansion.
Un appui sous forme de cautionnement
Un cautionnement est une garantie financière assurant le client que le vendeur respectera
les modalités du contrat. EDC n’émet pas de cautionnement directement aux entreprises,
mais elle travaille en collaboration avec les banques et les sociétés de cautionnement afin
de mettre en place les garanties ou assurances nécessaires.
En règle générale, avant d’émettre un cautionnement, la banque exige que l’entreprise
gèle les fonds dans son compte en guise de garantie. Ainsi, la banque est protégée si jamais
l’entreprise ne respecte pas ses engagements d’exécution et que le client fait appel du
cautionnement, c’est-à-dire qu’il demande d’en recevoir la valeur.
EDC intervient ici en garantissant à la banque qu’elle sera remboursée si jamais le client
faisait appel du cautionnement. Dans un tel cas, EDC paie la banque au nom de l’entreprise.
Combien coûtent les services d’EDC?
EDC propose plusieurs types d’assurance, dont la pertinence et le prix varient en fonction
des besoins de chaque entreprise. EDC établit d’abord une estimation en fonction de divers
facteurs, dont les produits ou services que l’entreprise exporte, ses marchés d’exportation
et les modalités de paiement que lui offre son client. L’entreprise peut ensuite présenter
une demande pour recevoir un prix exact. Les entreprises désireuses de souscrire une
assurance-comptes clients peuvent en faire la demande en ligne à www.edc.ca/edcassurance.
De l’aide pour trouver de nouveaux marchés et de nouveaux clients
EDC peut accorder des prêts aux clients étrangers d’une entreprise afin de les encourager
à acheter des biens et services canadiens, pourvu que ces prêts soient conformes aux lois du
territoire en cause et aux critères de financement d’EDC. Les prêts peuvent être négociés
de différentes façons. Par exemple, EDC peut collaborer avec une banque étrangère pour
mettre en place une ligne de crédit à l’intention de l’acheteur ou encore la Société peut
structurer elle-même un prêt direct à l’intention de l’acheteur. Pour de plus amples
renseignements sur le sujet, consultez le site Web d’EDC, à www.edc.ca/edcfinancement.
EDC a publié un guide intitulé Découvrez de nouveaux marchés, qui explique les six étapes à
suivre avant de s’attaquer à un nouveau marché. Pour obtenir gratuitement ce guide,
rendez-vous à www.edc.ca/nouveauxmarches.
Des outils pour des marchés précis
Avant d’accorder son soutien, EDC évalue le marché et le projet envisagé. Bien que certains
pays et certains secteurs d’activités posent plus de risques que d’autres, EDC a le mandat
d’aider les exportateurs canadiens à vendre leurs produits ou services à l’étranger et elle fait
donc tout en son pouvoir pour rendre la chose possible. Pour en savoir davantage sur les
services d’EDC, composez le 1-888-332-9398.
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Ressources et coordonnées
Voici un échantillon de la vaste gamme de ressources disponibles pour faciliter les initiatives
d’exportation des entreprises canadiennes vers les États-Unis. Loin d’être exhaustive, cette
liste vous dirigera néanmoins vers de nombreuses sources d’aide et vous amènera à découvrir
d’autres pistes de recherche.
Service des délégués commerciaux du Canada
Le Service des délégués commerciaux du Canada offre gratuitement divers services aux
entreprises qui ont déjà effectué une recherche de base et choisi leur marché. Les services
sont répartis en six catégories :
aperçu du potentiel du marché;
recherche de contacts clés;
information sur les entreprises locales;
conseils pratiques pour l’organisation d’un voyage d’affaires dans la région;
rencontres individuelles d’information sur le marché;
conseils pour résoudre des difficultés de nature commerciale.
Pour en savoir davantage sur ces services ou pour en faire la demande, consultez le site du
Service des délégués commerciaux du Canada, à www.infoexport.gc.ca.
Le Service des délégués commerciaux a des bureaux régionaux partout au Canada. Pour
trouver le bureau régional le plus près de chez vous, visitez www.infoexport.gc.ca/regions.
Consulats généraux du Canada
Les équipes commerciales du Service des délégués commerciaux sont en poste dans tous les
consulats généraux du Canada aux États-Unis. Ces équipes ont pour mandat d’aider les
entreprises canadiennes qui ont déjà effectué une étude de marché et sont prêtes à passer
à l’action. Voici les coordonnées des consulats dont il est question dans le présent Guide.
Consulat général du Canada à Los Angeles
Consulat général du Canada à New York
550, rue South Hope, 9e étage
Los Angeles CA 90071-2627
ÉTATS-UNIS
213-346-2700
Courriel : [email protected]
www.international.gc.ca/los_angeles
1251, Avenue of the Americas
New York NY 10020-1175
ÉTATS-UNIS
212-596-1628
Courriel : [email protected]
www.international.gc.ca/new_york
Consulat général du Canada à Chicago
Consulat général du Canada à Boston
Two Prudential Plaza
180, avenue North Stetson, pièce 2400
Chicago Il 60601
ÉTATS-UNIS
312-616-1860
Courriel : [email protected]
www.international.gc.ca/chicago
3, place Copley, pièce 400
Boston MA 02116
ÉTATS-UNIS
617-262-3760
Courriel : [email protected]
www.international.gc.ca/boston
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Ressources pour les entreprises exportant aux États-Unis
Le site Canada-États-Unis de Commerce international Canada propose de l’information
sur les services entre les deux pays. www.international.gc.ca/can-am
L’ambassade du Canada à Washington, D.C., offre sur son site de l’information exhaustive
sur le commerce entre les deux pays. www.canadianembassy.org
Le site payant Stat-USA/Internet fournit des statistiques et des données relatives au
commerce. www.stat-usa.gov
L’U.S. Bureau of Economic Analysis fournit des statistiques et des analyses sur l’économie
américaine. www.bea.gov
L’U.S. Census Bureau propose des données démographiques utiles pour effectuer des
études de marché de base. www.census.gov
Le département américain du Commerce offre un portail sur le commerce aux États-Unis.
www.commerce.gov
Ressources générales
Entreprises Canada est un service gouvernemental d’information pour les entreprises.
www.canadabusiness.gc.ca
La Corporation commerciale canadienne propose des services liés aux marchés
d’approvisionnement internationaux. www.ccc.ca
Le Service des délégués commerciaux du Canada offre des services aux entreprises
canadiennes au Canada et à l’étranger. www.infoexport.gc.ca
Industrie Canada fournit des rapports sur les marchés et donne accès à l’outil de
recherche Données sur le commerce en direct. www.strategis.gc.ca
Commerce international Canada propose de l’information relative à l’économie
canadienne et au commerce international. www.international.gc.ca
Le site d’Équipe Canada inc constitue la ressource en ligne la plus exhaustive pour
tout ce qui concerne l’exportation. www.exportsource.ca
Coordonnées d’EDC
Nous invitons les exportateurs canadiens à communiquer avec nous.
Siège social
Bureaux régionaux d’EDC au Canada
Exportation et développement Canada
Voir edc.ca/edccontacts.
151, rue O’Connor
Ottawa ON K1A 1K3
CANADA
613-598-2500
1-866-283-2957 (sans frais)
www.edc.ca
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