Exporter vers les États-Unis
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2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 1 EXPORTER VERS LES ETATS É UNIS GUIDE À L’INTENTION DES ENTREPRISES CANADIENNES TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 2 Avant-propos Le présent Guide vise à fournir aux petits exportateurs canadiens de l’information de base sur quatre des grandes régions économiques des États-Unis : le Sud de la Californie, le Midwest, la Nouvelle-Angleterre et la région des trois États, centrée sur la ville de New York. Nous avons adopté une approche par région pour trois raisons. D’abord, traiter les États-Unis comme un seul et unique marché ne serait pas très utile; il est beaucoup plus efficace de considérer le pays comme une mosaïque de marchés aux demandes et aux besoins fort variés. Ensuite, le Canada a des consulats généraux dans chacune de ces quatre régions qui possèdent tous une équipe commerciale pour aider les exportateurs canadiens à trouver des débouchés dans leur région respective. Finalement, Exportation et développement Canada (EDC) appuie les exportateurs canadiens aux États-Unis depuis 60 ans maintenant. Nous connaissons très bien les particularités régionales du marché et pouvons aider les entreprises comme la vôtre grâce à nos produits de financement, d’assurance et de cautionnement. Nous pouvons également vous renseigner sur les marchés étrangers et vous offrir une foule d’autres services. N’oubliez pas qu’à EDC, petites entreprises signifient grosses affaires. En fait, 90 % de nos clients ont des ventes annuelles de moins de un million de dollars*. Si vous exploitez une petite entreprise et que vous songez à exporter vers les États-Unis, n’hésitez pas à nous appeler. *Toutes les sommes sont exprimées en dollars canadiens, à moins d’indication contraire. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 1 EXPORTER VERS LES ÉTATS -UNIS GUIDE À L’INTENTION DES ENTREPRISES CANADIENNES TA B L E D E S M AT I È R E S Le Sud de la Californie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Le Midwest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 La région des trois États . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 La Nouvelle-Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Soutien offert par EDC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Ressources et coordonnées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Le présent Guide est une compilation d’information appartenant au domaine public. Il ne vise pas à donner des conseils précis et ne devrait pas être consulté dans cette optique, car son but est simplement d’offrir un tour d’horizon. Aucune mesure ou décision ne devrait être prise sans faire une recherche approfondie indépendante et sans obtenir des conseils d’un professionnel sur le dossier précis en question. Même si Exportation et développement Canada (EDC) a déployé des efforts raisonnables dans un contexte d’affaires pour s’assurer que les renseignements qui sont contenus dans le présent Guide étaient exacts en novembre 2006, EDC n’offre aucune garantie quant à leur exactitude, leur actualité ou leur exhaustivité et ne fait aucune représentation à cet effet. Le présent Guide peut devenir, en tout ou en partie, périmé à tout moment. Il est de la responsabilité de l’utilisateur de vérifier les renseignements contenus dans le Guide avant de s’en servir. EDC n’est aucunement responsable des pertes ou dommages occasionnés par des inexactitudes, erreurs ou omissions liées à ces renseignements ou en découlant. Le présent Guide n’offre aucun conseil d’ordre juridique ou fiscal. Pour obtenir de tels conseils, il faut consulter un professionnel compétent. Le présent Guide se destine exclusivement aux résidents du Canada. Si vous n’êtes pas résident du Canada et choisissez de consulter le présent Guide, sachez que vous le faites de votre propre initiative et que vous avez la responsabilité de respecter les lois locales, nationales et internationales applicables. Veuillez noter que des restrictions d’ordre juridique et réglementaire peuvent s’appliquer à certains services mentionnés dans le présent Guide et empêcher EDC d’offrir de tels services dans certains territoires. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 10:01 AM Page 2 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Le Sud de la Californie Photo : © Sans droits d’auteur/Corbis 2 11/2/06 TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 3 G U I D E À L’ I N T E N T I O N D E S E N T R E P R I S E S C A N A D I E N N E S Depuis plus d’un siècle, la Californie fait miroiter le rêve d’une vie meilleure et a su attirer des entrepreneurs et des innovateurs qui ont acquis à l’État une réputation d’excellence dans les sciences, les technologies, les affaires et les arts. Forte de toute cette activité, l’économie californienne est devenue la septième du monde, représentant environ 12 % de l’économie américaine. Contexte commercial La Californie est le seul État où le Canada a deux consulats généraux : l’un à San Francisco, pour servir le Nord de la Californie, Hawaii et presque tout le Nevada, et l’autre à Los Angeles, pour couvrir le Sud de la Californie et le comté de Clark, au Nevada (Las Vegas). Le consulat de Los Angeles a en outre un bureau satellite à San Diego. La vaste étendue du marché justifie amplement ce niveau de représentation. Par exemple, à eux seuls les cinq comtés entourant Los Angeles ont une population de 17 millions d’habitants et affichent un PIB d’environ 410 milliards de dollars américains, ce qui fait de cette région la 18e économie du monde, après les Pays-Bas. Les Canadiens contribuent à la prospérité du Sud de la Californie depuis belle lurette. Aujourd’hui, on estime à 600 000 le nombre de Canadiens qui y travaillent. Les liens économiques entre le Canada et cette région californienne sont très forts, notamment parce que de nombreux Canadiens y sont extrêmement actifs dans le secteur des médias et du divertissement. Il ne faut pas oublier non plus que plusieurs institutions canadiennes intéressées aux sciences et à la technologie travaillent en partenariat avec des centres d’innovation californiens comme UCLA, USC et Caltech. Le Sud de la Californie offre un énorme bassin d’investissements et de capital de risque, et les investisseurs y sont réputés pour leur audace. Mais ce n’est pas un marché facile pour autant. Les entreprises, américaines et étrangères, y sont nombreuses et se livrent une concurrence féroce. Le marché est vaste et il faut être minutieux dans ses recherches pour cerner les créneaux les plus porteurs. Le Canada n’y occupe pas le devant de la scène, alors lorsque les gens d’affaires californiens pensent au commerce extérieur, ils songent d’abord à l’Asie et au Mexique, pas au Canada. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 3 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 4 11/2/06 10:01 AM Page 4 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Les entreprises qui souhaitent faire leur marque sur ce marché doivent offrir les meilleurs produits et technologies au prix le plus avantageux, comme partout ailleurs, mais il y a plus : dans le Sud de la Californie, les gens aiment que les choses bougent vite, alors si une entreprise se montre intéressée à faire affaire avec vous, vous devez être prêt. Le secret réside dans une bonne étude de marché. Une étude incomplète ralentira votre prise de décision, et vos hésitations pourraient vous faire rater des occasions. Débouchés actuels Le Sud de la Californie offre beaucoup de possibilités aux exportateurs canadiens. À Los Angeles, l’aéronautique et la défense font partie des secteurs prioritaires, et il y a une grappe tout aussi prometteuse en défense et en sécurité à San Diego. La région est un véritable terreau pour l’innovation dans les technologies de l’information et des communications. Les entreprises actives dans la région se comptent par centaines. La biopharmaceutique et les appareils médicaux présentent d’énormes possibilités. Un millier d’entreprises et d’institutions travaillent dans le secteur des sciences de la vie et au moins 700 compagnies sont présentes dans le sous-secteur des appareils médicaux. La présence de Hollywood fait de la région un important marché culturel et artistique, non seulement pour les arts eux-mêmes, mais aussi pour les technologies multimédias et les logiciels sous-jacents. La majorité des applications et logiciels d’animation utilisés dans les longs métrages hollywoodiens proviennent d’entreprises de chez nous, d’où la forte présence canadienne dans le sous-secteur des technologies. Les aliments fins sont de plus en plus populaires auprès d’une population à l’aise et cosmopolite, qui comprend une vaste communauté hispanique en pleine croissance, et les produits agroalimentaires canadiens suscitent un vif intérêt. Le marché de la construction résidentielle est très vigoureux. Malgré un ralentissement du secteur de l’habitation dans l’ensemble des États-Unis, le marché devrait conserver une certaine vigueur dans la région. On s’attend par conséquent à ce que la demande de matériaux de construction et de meubles haut de gamme demeure raisonnablement solide. Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens, voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées du consulat de Los Angeles et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources et coordonnées », à la page 20. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER Photo : © LWA/Getty Images 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 5 LE SUD DE LA CALIFORNIE Débouchés émergents La Californie est chef de file dans plusieurs secteurs technologiques naissants où le Canada fait aussi bonne figure. Le marché des énergies de remplacement et des énergies renouvelables y est très prometteur. Les compétences canadiennes dans les technologies de l’hydrogène et les piles à combustible, par exemple, pourraient procurer à nos exportateurs un net avantage. L’urbanisation massive du Sud de la Californie pose de nombreux défis en matière de traitement des eaux, d’élimination des déchets dangereux et d’assainissement de l’air. Le Canada pourrait donc y trouver des débouchés pour ses produits environnementaux, ses services d’ingénierie et ses technologies d’assainissement. Le secteur des transports en commun, notamment les grandes composantes comme les wagons et les infrastructures de transport urbain, offre lui aussi de belles occasions. Il y a également de nettes possibilités de collaboration dans le domaine de la R-D et des investissements, comme le montre le partenariat stratégique en innovation Canada-Californie, qui contribue au développement de meilleures méthodes de transfert des technologies. Soutien aux exportateurs canadiens Le consulat général du Canada à Los Angeles, épaulé par son bureau satellite à San Diego, travaille activement à faire connaître les exportateurs canadiens. Il s’efforce d’ouvrir des portes aux entreprises canadiennes dans le secteur de la haute technologie en collaborant notamment avec la Los Angeles Region Technology Association (LARTA) et, dans le sous-secteur des appareils médicaux, avec l’Orange County Technology Action Network (OCTANe). Le consulat entretient aussi des liens avec tout un éventail d’organisations comme les chambres de commerce et les organisations de développement économique créées par des grappes industrielles du Sud de la Californie. L’équipe commerciale du consulat mise sur ces liens pour aider les entreprises qui font leurs débuts sur le marché. Quant à elle, EDC apporte un soutien considérable aux entreprises qui exportent en Californie. En 2005, la Société a accordé des limites de crédit de plus de 1,16 milliard de dollars à 5 203 acheteurs. La valeur des marchandises canadiennes exportées dans l’ensemble de l’État a totalisé 24,9 milliards de dollars. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 5 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 10:01 AM Page 6 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Le Midwest Illinois, Wisconsin, Missouri, le Nord-Ouest de l’Indiana et les villes du Quadrilatère de l’Iowa Photo : © Mark Joseph/Getty Images 6 11/2/06 TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 7 G U I D E À L’ I N T E N T I O N D E S E N T R E P R I S E S C A N A D I E N N E S Forte d’environ 24 millions d’habitants et d’un revenu par personne parmi les plus élevés aux États-Unis, cette région constitue un vaste marché d’exportation pour le Canada. En 2005, le Midwest a importé du Canada des biens et services d’une valeur de 36,9 milliards de dollars, ce qui représente plus de 10 % des exportations totales du Canada aux États-Unis. Contexte commercial Les piliers des échanges commerciaux du Canada avec le Midwest américain ont toujours été l’électricité, les pièces d’automobile, les produits en bois et papier, les produits manufacturés et les produits agroalimentaires, mais les secteurs comme la biotechnologie, les sciences de la vie et la nanotechnologie sont en train de gagner du terrain. Le Midwest est un marché hautement compétitif, plus de 70 pays ayant un bureau de représentation à Chicago. Dans ce contexte, il est parfois difficile pour les entreprises canadiennes de se faire valoir, en dépit de notre proximité géographique et de nos points communs en matière de langue et de culture. De plus, les Américains ne se rendent pas forcément compte que le Canada est leur premier partenaire commercial. Les exportateurs canadiens doivent donc faire preuve de détermination, de patience et de persévérance pour se glisser dans un créneau. S’il y a des similitudes entre le Canada et les États-Unis, il y a également des différences que les exportateurs auraient tort de négliger, d’où l’importance d’effectuer une étude de marché approfondie. Par exemple, si vous êtes tenté par la région de Chicago, vous devez savoir que la communauté hispanophone y occupe une grande place. Votre réussite pourrait donc dépendre de votre capacité à répondre aux besoins de cette population grandissante. Selon les habitués du marché, certaines règles s’imposent pour qui souhaite se tailler une place dans le Midwest. Primo, vous devez faire preuve d’assurance dès votre première rencontre avec un client potentiel. En général, les Américains du Midwest sont directs, alors il vous faudra aller droit au but. Secundo, pour convaincre votre interlocuteur qu’il a besoin de votre produit ou service, vous devez vous-même comprendre très clairement votre proposition de valeur. Tertio, il importe que vous soyez en mesure de bien communiquer cette proposition et d’expliquer en quoi elle contribuera à faire augmenter le chiffre d’affaires de votre interlocuteur. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 7 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 8 11/2/06 10:01 AM Page 8 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Débouchés actuels La région regorge de possibilités, que les entreprises canadiennes peuvent dénicher entre autres aux multiples foires commerciales et salons professionnels qui se tiennent chaque année à Chicago, la deuxième destination des États-Unis pour les événements de ce genre. Chicago est le poumon industriel du Midwest et la troisième ville en importance aux États-Unis. La fabrication et la transformation des aliments figurent parmi les activités phares de la région. L’Illinois compte à lui seul 18 000 fabricants, dont la moitié se trouve dans l’agglomération de Chicago. Comme Chicago est aussi le plus grand port intermodal du pays et que ses environs grouillent d’activités de fabrication et de transformation des aliments, les services et réseaux de transport y sont très importants. Les compagnies canadiennes du secteur des transports pourraient donc y trouver des débouchés intéressants. Kansas City, au Missouri, constitue également un marché prometteur pour le transport. Centre financier de premier plan, Chicago est une destination remplie de promesses pour les exportateurs de produits et services financiers. La région importe un vaste éventail de pièces d’automobile, de produits métallurgiques et de matières plastiques. Les entreprises canadiennes qui fabriquent de tels produits pourraient y faire leur marque. Le Midwest est d’une importance capitale pour l’agriculture américaine. Les entreprises des secteurs agricole et agroalimentaire devraient pouvoir trouver des acheteurs un peu partout sur le territoire; la priorité devrait toutefois être accordée au Wisconsin. La région offre aussi des possibilités attrayantes sur le plan culturel. Le salon annuel des beaux-arts tridimensionnels (SOFA) est une excellence vitrine pour les galeries d’art et les artistes canadiens souhaitant présenter leurs œuvres. Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens, voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées du consulat de Chicago et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources et coordonnées », à la page 20. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER Photo : © LWA/Getty Images 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 9 LE MIDWEST Débouchés émergents Si la région s’avère une destination de choix pour les entreprises de divers secteurs traditionnels, elle offre aussi de grandes possibilités dans de nombreux secteurs émergents. La recherche médicale revêt une grande importance dans le Midwest. Les écoles de médecine et les centres de recherche y foisonnent. On compte cinq écoles de médecine et plusieurs hôpitaux universitaires dans la seule ville de Chicago. Ces institutions reçoivent chaque année des milliards de dollars en subventions du gouvernement fédéral pour mener des recherches sur le cancer, les troubles cardiovasculaires, les cellules souches, la biologie des appareils anatomiques, la génomique, le génie métabolique et cellulaire, la bioinformatique et le développement de vaccins. Les laboratoires universitaires et privés mènent d’importants travaux de recherche sur la fabrication de produits d’origine biologique, c’est-à-dire de produits commerciaux ou industriels, autres que des aliments, préparés à partir de matériel biologique. Il se fait aussi beaucoup de recherche dans la région pour améliorer les cultures agricoles et la production animale, que ce soit au moyen de méthodes traditionnelles ou de la bioingénierie. La région de Saint Louis est d’ailleurs en voie de devenir un centre international de sciences végétales. Le Midwest étant une vaste région agricole, on y encourage particulièrement la recherche sur l’éthanol. Le Midwest travaille de plus à développer ses capacités dans le secteur de la haute technologie. Souvent, les entreprises partent de zéro, ce qui peut donner l’occasion aux exportateurs canadiens novateurs de prendre part aux projets dès leur création. On y insiste beaucoup sur la commercialisation et sur le transfert des technologies provenant des centres de recherche. Plusieurs incubateurs d’entreprises s’y trouvent d’ailleurs déjà ou sont en train de s’y installer. La ville de Chicago offre des incitatifs fiscaux, des capitaux d’investissement et des subventions pour inciter les organisations de biotechnologie naissantes à demeurer dans la région une fois que leurs activités commerciales atteignent leur pleine maturité. Soutien aux exportateurs canadiens Le consulat général du Canada à Chicago fournit divers services de consultation et de référence. Son équipe commerciale répond aux demandes de renseignements provenant des entreprises canadiennes et accueille fréquemment des délégations du Canada souhaitant explorer les débouchés commerciaux et les possibilités d’investissement. Le consulat entretient des rapports avec un grand nombre d’organisations et de réseaux sur place, ce dont les entreprises canadiennes peuvent profiter. Le milieu des affaires comprend des groupes comme World Business Chicago, le Centre de commerce international de Chicago, en plus des diverses chambres de commerce de la région. On compte par ailleurs de nombreuses associations commerciales et industrielles, qui sont autant de sources d’information. Les exportateurs canadiens à la recherche d’un soutien solide peuvent aussi se tourner vers EDC. En 2005, la Société a approuvé des limites de crédit totalisant plus de un milliard de dollars pour 4 571 acheteurs du Midwest. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 9 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 10:01 AM Page 10 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S La région des trois États New Jersey, Connecticut et Sud de l’État de New York Photo : © Kim Steele/Getty Images 10 11/2/06 TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 11 G U I D E À L’ I N T E N T I O N D E S E N T R E P R I S E S C A N A D I E N N E S Avec ses besoins croissants, qui vont des produits de consommation à l’aéronautique, la « région des trois États » (New Jersey, Connecticut et Sud de l’État de New York, y compris la ville de New York) est l’un des marchés de prédilection pour les exportateurs canadiens. Contexte commercial La région est le siège de 16 % des entreprises américaines figurant sur la liste Fortune 500, et de presque 25 % de toutes les grandes sociétés américaines. Sa population est plus ou moins équivalente à celle du Canada, mais son PIB est de 34 % supérieur au nôtre. En 2005, les exportateurs canadiens y ont écoulé des produits et services totalisant 42,8 milliards de dollars – 7 % de plus qu’en 2004 et 12 % de nos exportations aux États-Unis en 2005. Si cette région était un pays, elle serait le troisième marché d’exportation du Canada, le premier rang étant occupé par les États-Unis dans leur ensemble et le deuxième rang, par le Michigan. On trouve dans la région des trois États des douzaines de grands conglomérats médiatiques. De plus, les industries de l’édition, de la publicité, des arts et de la culture y sont très présentes, de même que le secteur des services financiers. Toutes ces activités sont soutenues par une immense infrastructure de technologies de l’information (matériel, logiciels, réseaux et services). Jusqu’à maintenant, la région a surtout acheté du Canada des produits de base comme le bois, le papier, l’énergie et les métaux. Si la route vers ces trois États peut mener au succès, elle peut aussi être parsemée d’embûches. L’appréciation du dollar canadien nuit à nos exportateurs, surtout dans le secteur agroalimentaire. Par ailleurs, la loi américaine contre le bioterrorisme fait beaucoup de tort à certains de nos plus petits producteurs d’aliments, dont les produits franchissent difficilement la frontière. Le protectionnisme exprimé par la politique« achetez américain » peut aussi causer des entraves au commerce. Notre plus grand obstacle réside cependant dans la pénétration croissante des produits asiatiques. Jusqu’à récemment, le Canada avait toujours été le principal fournisseur de meubles des États-Unis, mais ce titre vient de lui être ravi par la Chine. Il s’opère donc un changement majeur dans la structure des échanges, changement qui aura un impact inévitable sur notre capacité à nous tailler une place sur ce marché et sur les autres marchés américains, même si l’ampleur exacte du phénomène reste à déterminer. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 11 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 12 11/2/06 10:01 AM Page 12 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Heureusement, ces problèmes sont surmontables. La pénétration asiatique peut devenir une occasion d’affaires si elle force nos entreprises à s’allier à des compagnies américaines pour exploiter des gammes de produits complémentaires, combler des créneaux spécialisés et développer des marchandises haut de gamme. De plus, dans certains secteurs, le Canada bénéficie de tarifs douaniers préférentiels et des avantages que lui procure l’ALENA. Les difficultés liées au taux de change et les problèmes frontaliers peuvent aussi être surmontés. Mentionnons par exemple le secteur agroalimentaire, qui a malgré tout vu une hausse de 7 % de ses exportations vers la région des trois États de 2004 à 2005. Débouchés actuels Des projets de construction aux pièces d’avion, l’appétit de la région des trois États est insatiable. Le secteur de la construction y est très dynamique, en partie grâce aux énormes projets de développement en cours dans Lower Manhattan, qui entraîneront des investissements d’au moins 10 milliards de dollars américains d’ici quelques années. Pour les exportateurs canadiens, cela se traduit par une demande soutenue de produits en bois spécialisés, de systèmes de chauffage et de refroidissement, et de systèmes de sécurité, entre autres. La région nourrit aussi un intérêt de plus en plus marqué pour les méthodes de construction « vertes », un marché auquel les fournisseurs canadiens de matériaux et de services de construction écologiques devraient porter une grande attention. L’importance croissante accordée à la sécurité du territoire aux États-Unis offre aussi de multiples possibilités. Les besoins se font sentir notamment dans les domaines suivants : équipement terminal mobile de communication et de traitement de données, dispositifs de détection dans l’air de substances radiologiques et biologiques, et équipement de premier intervenant. Le secteur de l’aéronautique, centré au Connecticut, est aussi très dynamique. Sikorsky Aircraft, du Connecticut, a décroché un contrat visant à doter les Forces armées canadiennes de nouveaux hélicoptères. Ce projet peut être une excellente occasion pour les entreprises aéronautiques canadiennes d’établir des partenariats avec leurs homologues américaines. Les solutions de TI destinées au secteur des services financiers (applications internes, logiciels, protection des données, etc.) offrent aussi des débouchés prometteurs. L’agroalimentaire est un autre secteur en croissance dans cette région à forte diversité ethnique, qui constitue un excellent marché pour les produits alimentaires spécialisés et les vins canadiens. New York est un carrefour culturel et artistique mondial. Les entreprises canadiennes du secteur culturel devraient savoir que le consulat du Canada à New York est l’un des deux seuls consulats du Canada aux États-Unis qui compte un délégué commercial spécialisé dans les questions culturelles et artistiques, l’autre étant à Los Angeles. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 13 L A R É G I O N D E S T R O I S É T AT S Débouchés émergents Du côté des secteurs émergents, la recherche et l’innovation sont en tête de liste. Le secteur des sciences de la vie est très important. La moitié des investissements américains de R-D pharmaceutique sont effectués au New Jersey. Dans le seul État de New York, on compte 25 établissements de recherche universitaires ainsi que certains des plus importants laboratoires privés des États-Unis, dont bon nombre se spécialisent en sciences de la vie. Les entreprises canadiennes des secteurs des technologies médicales, de la biotechnologie et des services connexes pourraient trouver des débouchés très intéressants auprès de compagnies et d’institutions américaines à la recherche de sous-traitants pour la recherche, la fabrication et la gestion des essais cliniques. Certaines technologies en émergence, comme les cellules souches et la nanotechnologie, offrent un excellent potentiel aux firmes canadiennes de haute technologie. Établir des partenariats avec des compagnies et des centres de recherche américains peut être une avenue très prometteuse. Soutien aux exportateurs canadiens La région est si grande que les exportateurs devraient la considérer comme un pays à part entière. Le consulat général du Canada à New York peut vous aider à voir le marché dans toute sa dimension. Une fois que vous aurez effectué une étude de marché et répertorié les cibles les plus prometteuses, il vous faut aller sur place. Lorsque vous serez prêt, les services commerciaux du consulat pourront vous organiser des prises de contact et des réunions d’information et vous donner des renseignements sur les entreprises locales ainsi que des conseils sur certaines particularités du marché. Photo : © LWA/Getty Images Il n’y a pas que le consulat de New York qui est actif dans cette région : EDC l’est aussi. En 2005, dans le cadre de ses programmes d’assurance à court terme, la Société a accordé des limites de crédit de près de deux milliards de dollars à 9 563 acheteurs des trois États combinés. Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens, voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées du consulat de New York et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources et coordonnées », à la page 20. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 13 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 10:01 AM Page 14 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S La Nouvelle-Angleterre Maine, Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island et Vermont Photo : © Phillip Spears/Getty Images 14 11/2/06 TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 15 G U I D E À L’ I N T E N T I O N D E S E N T R E P R I S E S C A N A D I E N N E S La région de la Nouvelle-Angleterre est l’un des principaux partenaires commerciaux du Canada. En fait, elle est plus importante pour les exportateurs canadiens que bien d’autres régions beaucoup plus grandes, et même que certains pays tout entiers. En effet, même si le Maine, le Massachusetts, le New Hampshire, le Rhode Island et le Vermont ne regroupent au total que dix millions d’habitants, ils ont importé en 2005 des biens canadiens d’une valeur de plus de 26 milliards de dollars. Contexte commercial Le dynamisme de l’économie et l’ouverture aux produits et services canadiens font de la région une porte d’entrée populaire au marché américain. Jusqu’à maintenant, les importations canadiennes étaient surtout des produits à base de ressources naturelles comme l’énergie, le bois d’œuvre et les produits en bois, mais aujourd’hui, les besoins sont beaucoup plus diversifiés. En fait, la Nouvelle-Angleterre s’intéresse maintenant beaucoup à la création, à la vente et à l’achat de produits et services d’avant-garde, principalement dans le domaine de la haute technologie. En conséquence, la région a développé de solides compétences dans la recherche, le développement, le transfert de technologies et la commercialisation. Cette évolution devrait offrir des possibilités aux entreprises canadiennes de pointe dans les technologies de l’information et des communications, l’industrie pharmaceutique, la recherche médicale et la défense. Le marché de la Nouvelle-Angleterre est particulier en ce sens que le prix y importe moins qu’ailleurs. Le meilleur atout d’une entreprise sur ce marché est l’innovation, et l’innovation y est appréciée à sa juste valeur. Une entreprise qui proposerait des produits et services d’avant-garde vraiment supérieurs à ceux de la concurrence pourrait donc y demander un prix plus élevé. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 15 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 16 11/2/06 10:01 AM Page 16 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Débouchés actuels Il y a longtemps que le Canada exporte ses produits traditionnels vers la Nouvelle-Angleterre, et ces exportations resteront importantes pour la région malgré l’émergence de nouveaux secteurs. L’énergie (pétrole, électricité et gaz naturel) est une source importante d’exportation pour le Canada. Les entreprises offrant des services ou de l’équipement dans ce secteur devraient explorer les possibilités dans la région. Les produits agroalimentaires, comme le poisson, les fruits de mer et les légumes, présentent également des possibilités, en particulier du côté de la transformation. Les firmes de technologies de l’information spécialisées dans les services aux entreprises et aux institutions pourraient trouver des débouchés lucratifs dans l’industrie des services financiers, en particulier si elles peuvent fournir des applications de bout en bout. La région de Boston étant le siège de quelques-uns des plus grands fournisseurs de la défense américaine, les firmes spécialisées dans la surveillance, la navigation et les technologies de communications pourraient se tailler une place dans les secteurs de la défense et de la sécurité. Les biens manufacturés comme les pièces d’automobile, les produits métallurgiques, les produits en bois et les matières plastiques offrent un vaste éventail de possibilités. Débouchés émergents La Nouvelle-Angleterre n’est peut-être pas très peuplée, mais la force de son industrie de pointe reflète sa grande soif d’innovation. Ses institutions et entreprises s’intéressent à tout ce qui peut contribuer à la compétitivité de l’économie locale. Si elles estiment qu’un produit ou un service canadien peut leur être bénéfique, elles n’hésiteront pas à le financer, à le développer ou à l’acheter. Les secteurs les plus prometteurs sont ceux de la biotechnologie et des technologies médicales. Les budgets de recherche combinés des cinq plus grands hôpitaux de Boston totalisent 1,1 milliard de dollars. De plus, les sociétés pharmaceutiques de la région sont disposées à rencontrer des compagnies qui travaillent à de nouveaux produits ou médicaments. Par conséquent, si vous avez un produit qui a atteint un stade prometteur, vous pourriez trouver en Nouvelle-Angleterre des sociétés intéressées à en assurer le développement. Les organisations canadiennes de recherche clinique peuvent compter sur un réseau canadien d’hôpitaux et de centres de soins pour mener des essais cliniques. Elles pourraient donc être en mesure d’établir des partenariats intéressants avec des compagnies américaines qui voudraient faire de la recherche clinique au Canada. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 17 LA NOUVELLE-ANGLETERRE Les secteurs de l’optoélectronique et de la nanotechnologie présentent également un certain potentiel et, comme Boston est située sur la côte Atlantique, il y a aussi des possibilités dans les technologies océanologiques. Même si Boston n’est pas reconnue comme un centre bancaire majeur, ses sociétés de capital-risque sont bien assises et peuvent constituer une ressource pour les entreprises canadiennes. Les sociétés bostoniennes s’intéressent surtout à la technologie et portent un intérêt particulier aux compagnies capables de percer le marché. Soutien aux exportateurs canadiens Tout comme dans les autres régions abordées dans le présent Guide, le Canada compte en Nouvelle-Angleterre un consulat général doté d’une équipe de spécialistes du commerce et de l’investissement prête à aider les exportateurs canadiens. L’équipe de Boston traite chaque année plusieurs centaines de demandes provenant de firmes canadiennes et accueille régulièrement des délégations de représentants d’entreprises et d’organismes gouvernementaux venus sur place pour mieux tâter le terrain. Les exportateurs, novices ou expérimentés, qui veulent tenter leur chance sur ce marché ont de nombreuses sources d’aide à leur disposition. Par exemple, si vous êtes dans une province de l’Atlantique, il y a de fortes chances que vous puissiez trouver une mission commerciale se préparant à partir pour Boston. Si vous êtes ailleurs au pays, vous pourrez vous renseigner sur les missions commerciales à venir et autres événements du genre auprès des organismes de développement régional et des bureaux régionaux de Commerce international Canada. Photo : © LWA/Getty Images Quant à EDC, elle est aussi occupée en Nouvelle-Angleterre qu’ailleurs dans le monde. En 2005, dans le cadre de ses programmes d’assurance à court terme, la Société a accordé des limites de crédit de quelque 600 millions de dollars à près de 3 700 acheteurs de la région. Pour en savoir davantage sur l’aide qu’EDC peut apporter aux exportateurs canadiens, voir la section « Soutien offert par EDC », à la page 18. Pour obtenir les coordonnées du consulat de Boston et d’autres ressources utiles, voir la section « Ressources et coordonnées », à la page 20. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 17 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 18 11/2/06 10:01 AM Page 18 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Soutien offert par EDC Depuis 1945, Exportation et développement Canada aide les entreprises canadiennes à gérer les risques financiers associés à la vente de leurs produits et services à l’étranger. Par exemple, si une entreprise a des doutes sur la capacité de payer d’un nouvel acheteur, EDC peut assurer la vente, ce qui garantit à l’entreprise qu’elle recevra le paiement convenu même si son client manque à ses engagements. EDC aide aussi les entreprises à accroître leur fonds de roulement, car les banques considèrent l’assurance qu’elles souscrivent auprès d’EDC comme une garantie de paiement. De plus, EDC facilite aux entreprises l’obtention de cautionnements, qui assurent à l’acheteur que les modalités du contrat seront respectées. EDC facilite en outre l’investissement direct étranger, un type d’investissement qui permet aux entreprises de bâtir des installations ou d’acheter des compagnies sur des marchés stratégiques afin de demeurer concurrentielles. La Société propose diverses solutions intégrées pour aider les entreprises canadiennes à relever les défis de l’investissement à l’étranger. À ces solutions s’ajoutent le savoir-faire de ses spécialistes sectoriels et ses vastes réseaux internationaux. Une vaste gamme de services financiers Voici les principaux services offerts par EDC. L’assurance-comptes clients, qui protège l’entreprise si son acheteur ne peut pas ou ne veut pas payer. L’assurance frustration de contrat, qui couvre les risques associés à un seul contrat. (L’assurance-comptes clients, quant à elle, couvre toutes les ventes réalisées dans le cadre de tous les contrats d’une entreprise.) Les garanties pour cautionnement bancaire, qui permettent à une entreprise de dégager les fonds qui devraient normalement servir de nantissement pour sa banque. Ces garanties peuvent prendre la forme d’un cautionnement de soumission, de restitution d’acompte ou d’exécution. L’assurance pour cautionnement bancaire, qui protège l’entreprise lorsqu’un client en appelle d’un cautionnement même si les modalités du contrat ont été respectées (on dit dans ce cas que le client a fait un « appel injustifié »). L’assurance-risques politiques, qui protège une entreprise lorsque le marché sur lequel elle fait affaire est secoué par des perturbations politiques ou économiques. Des solutions de financement, qui aident les entreprises à gérer les questions comme la préexpédition et le financement du client. Des solutions financières favorisant l’investissement direct canadien à l’étranger pour aider les entreprises à prendre de l’expansion. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 19 G U I D E À L’ I N T E N T I O N D E S E N T R E P R I S E S C A N A D I E N N E S Une solution aux problèmes de liquidités EDC peut aider une entreprise à accroître son fonds de roulement. Comment? En donnant à la banque la garantie dont elle a besoin pour augmenter la ligne de crédit de l’entreprise, qui peut ainsi utiliser ses liquidités pour prendre de l’expansion. Un appui sous forme de cautionnement Un cautionnement est une garantie financière assurant le client que le vendeur respectera les modalités du contrat. EDC n’émet pas de cautionnement directement aux entreprises, mais elle travaille en collaboration avec les banques et les sociétés de cautionnement afin de mettre en place les garanties ou assurances nécessaires. En règle générale, avant d’émettre un cautionnement, la banque exige que l’entreprise gèle les fonds dans son compte en guise de garantie. Ainsi, la banque est protégée si jamais l’entreprise ne respecte pas ses engagements d’exécution et que le client fait appel du cautionnement, c’est-à-dire qu’il demande d’en recevoir la valeur. EDC intervient ici en garantissant à la banque qu’elle sera remboursée si jamais le client faisait appel du cautionnement. Dans un tel cas, EDC paie la banque au nom de l’entreprise. Combien coûtent les services d’EDC? EDC propose plusieurs types d’assurance, dont la pertinence et le prix varient en fonction des besoins de chaque entreprise. EDC établit d’abord une estimation en fonction de divers facteurs, dont les produits ou services que l’entreprise exporte, ses marchés d’exportation et les modalités de paiement que lui offre son client. L’entreprise peut ensuite présenter une demande pour recevoir un prix exact. Les entreprises désireuses de souscrire une assurance-comptes clients peuvent en faire la demande en ligne à www.edc.ca/edcassurance. De l’aide pour trouver de nouveaux marchés et de nouveaux clients EDC peut accorder des prêts aux clients étrangers d’une entreprise afin de les encourager à acheter des biens et services canadiens, pourvu que ces prêts soient conformes aux lois du territoire en cause et aux critères de financement d’EDC. Les prêts peuvent être négociés de différentes façons. Par exemple, EDC peut collaborer avec une banque étrangère pour mettre en place une ligne de crédit à l’intention de l’acheteur ou encore la Société peut structurer elle-même un prêt direct à l’intention de l’acheteur. Pour de plus amples renseignements sur le sujet, consultez le site Web d’EDC, à www.edc.ca/edcfinancement. EDC a publié un guide intitulé Découvrez de nouveaux marchés, qui explique les six étapes à suivre avant de s’attaquer à un nouveau marché. Pour obtenir gratuitement ce guide, rendez-vous à www.edc.ca/nouveauxmarches. Des outils pour des marchés précis Avant d’accorder son soutien, EDC évalue le marché et le projet envisagé. Bien que certains pays et certains secteurs d’activités posent plus de risques que d’autres, EDC a le mandat d’aider les exportateurs canadiens à vendre leurs produits ou services à l’étranger et elle fait donc tout en son pouvoir pour rendre la chose possible. Pour en savoir davantage sur les services d’EDC, composez le 1-888-332-9398. TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 19 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 20 11/2/06 10:01 AM Page 20 E X P O R T E R V E R S L E S É T AT S - U N I S Ressources et coordonnées Voici un échantillon de la vaste gamme de ressources disponibles pour faciliter les initiatives d’exportation des entreprises canadiennes vers les États-Unis. Loin d’être exhaustive, cette liste vous dirigera néanmoins vers de nombreuses sources d’aide et vous amènera à découvrir d’autres pistes de recherche. Service des délégués commerciaux du Canada Le Service des délégués commerciaux du Canada offre gratuitement divers services aux entreprises qui ont déjà effectué une recherche de base et choisi leur marché. Les services sont répartis en six catégories : aperçu du potentiel du marché; recherche de contacts clés; information sur les entreprises locales; conseils pratiques pour l’organisation d’un voyage d’affaires dans la région; rencontres individuelles d’information sur le marché; conseils pour résoudre des difficultés de nature commerciale. Pour en savoir davantage sur ces services ou pour en faire la demande, consultez le site du Service des délégués commerciaux du Canada, à www.infoexport.gc.ca. Le Service des délégués commerciaux a des bureaux régionaux partout au Canada. Pour trouver le bureau régional le plus près de chez vous, visitez www.infoexport.gc.ca/regions. Consulats généraux du Canada Les équipes commerciales du Service des délégués commerciaux sont en poste dans tous les consulats généraux du Canada aux États-Unis. Ces équipes ont pour mandat d’aider les entreprises canadiennes qui ont déjà effectué une étude de marché et sont prêtes à passer à l’action. Voici les coordonnées des consulats dont il est question dans le présent Guide. Consulat général du Canada à Los Angeles Consulat général du Canada à New York 550, rue South Hope, 9e étage Los Angeles CA 90071-2627 ÉTATS-UNIS 213-346-2700 Courriel : [email protected] www.international.gc.ca/los_angeles 1251, Avenue of the Americas New York NY 10020-1175 ÉTATS-UNIS 212-596-1628 Courriel : [email protected] www.international.gc.ca/new_york Consulat général du Canada à Chicago Consulat général du Canada à Boston Two Prudential Plaza 180, avenue North Stetson, pièce 2400 Chicago Il 60601 ÉTATS-UNIS 312-616-1860 Courriel : [email protected] www.international.gc.ca/chicago 3, place Copley, pièce 400 Boston MA 02116 ÉTATS-UNIS 617-262-3760 Courriel : [email protected] www.international.gc.ca/boston TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 21 G U I D E À L’ I N T E N T I O N D E S E N T R E P R I S E S C A N A D I E N N E S Ressources pour les entreprises exportant aux États-Unis Le site Canada-États-Unis de Commerce international Canada propose de l’information sur les services entre les deux pays. www.international.gc.ca/can-am L’ambassade du Canada à Washington, D.C., offre sur son site de l’information exhaustive sur le commerce entre les deux pays. www.canadianembassy.org Le site payant Stat-USA/Internet fournit des statistiques et des données relatives au commerce. www.stat-usa.gov L’U.S. Bureau of Economic Analysis fournit des statistiques et des analyses sur l’économie américaine. www.bea.gov L’U.S. Census Bureau propose des données démographiques utiles pour effectuer des études de marché de base. www.census.gov Le département américain du Commerce offre un portail sur le commerce aux États-Unis. www.commerce.gov Ressources générales Entreprises Canada est un service gouvernemental d’information pour les entreprises. www.canadabusiness.gc.ca La Corporation commerciale canadienne propose des services liés aux marchés d’approvisionnement internationaux. www.ccc.ca Le Service des délégués commerciaux du Canada offre des services aux entreprises canadiennes au Canada et à l’étranger. www.infoexport.gc.ca Industrie Canada fournit des rapports sur les marchés et donne accès à l’outil de recherche Données sur le commerce en direct. www.strategis.gc.ca Commerce international Canada propose de l’information relative à l’économie canadienne et au commerce international. www.international.gc.ca Le site d’Équipe Canada inc constitue la ressource en ligne la plus exhaustive pour tout ce qui concerne l’exportation. www.exportsource.ca Coordonnées d’EDC Nous invitons les exportateurs canadiens à communiquer avec nous. Siège social Bureaux régionaux d’EDC au Canada Exportation et développement Canada Voir edc.ca/edccontacts. 151, rue O’Connor Ottawa ON K1A 1K3 CANADA 613-598-2500 1-866-283-2957 (sans frais) www.edc.ca TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER 21 2532_EDC_USMark_bro_FR_Interact.qxd 11/2/06 10:01 AM Page 22 www.edc.ca TABLE DES MATIÈRES PRÉCÉDENT SUIVANT QUITTER