Famille Boucher: La trop courte vie de mon grand

LA TROP COURTE VIE DE MON GRAND-PÈRE BOUCHER
Jos Albert Boucher est né à St-Barthélemy, le 22 septembre 1889, il était le 2ème d’une
famille de 10 enfants.
· Son père : Henri Boucher, cultivateur et commerçant, fils de Bénonie Boucher et
Joséphine Duteau Grandpré.
· Sa mère : Corrine Drainville, fille du docteur Isaïe Norbert Drainville, et Amélia
Fauteux.
CE QUE JE SAVAIS AVANT D’ENTREPRENDRE « DES RECHERCHES »
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Il était médecin
Il s’est marié avec Marie-Reine Bélair le 25 mai 1917, à Maskinongé, elle était la fille de Louis Bélair et de
Célanire Drouin.
Environ un an plus tard, mon père (Paul Albert) naissait à Montpelier, au Vermont.
Il a été inhumé à Maskinongé le 17 mars 1928, (mon père avait 10 ans).
De chez moi
J’ai d’abord fait des téléphones dans les universités du Québec afin de
trouver où mon grand-père avait été reçu médecin. N’ayant aucun
résultats de ce coté, j’ai fait des appels dans différents collèges et
universités du coté des États-unis, je n’ai pas eu plus de chance.
J’ai écrit de nombreux courriels au site du Vermont French-Canadian
Genealogical Society, et un M. Labrecque a été gentil, il a fait des
recherches pour moi et il m’a trouvé le recensement de 1920, indiquant
clairement l’adresse où mes grands-parents vivaient avec mon père
cette année-là. Ça m’a donné le goût d’aller voir si cette maison existait
encore et peut-être trouverais-je d’autres informations.
Leur maison en 1917
Voyage à Montpelier, Vermont, USA
Lorsque nous sommes arrivés, mon conjoint et moi, dans la ville de Montpelier, capitale du Vermont, notre
première destination a été la Vermont Historical Society afin de s’informer où nous devrions débuter nos
recherches. Ils nous ont dirigés vers le Vermont History Center au 60 Washington street, Barre, VT.
Nous sommes partis vers Barre en auto, c’est à environ 15 à 20 kilomètres de Montpelier. Nous avons
rencontré des gens chaleureux, aidants, aimables qui nous ont apporté tout ce qui était nécessaire pour débuter
nos recherches. Des registres, des bottins d’adresses, le recensement de 1915 de
la ville de Montpelier, The Vermonter, magazine publié de 1895-1946. Nous avons
consulté tout cela et trouvé beaucoup de documents concernant mon grand-père.
Nous étions ravis. Nous sommes ensuite revenus à Montpelier, en fin d’après-midi,
faire un tour de ville afin de repérer les adresses que nous avions trouvées, les
bureaux où il avait pratiqué, les maisons où il était demeuré.
Le lendemain, nous sommes allés consulter, sur microfilms, des journaux de ce
temps-là pour voir si on ne verrait pas des articles ou des annonces qui nous
guideraient pour continuer nos recherches. C’est alors qu’une charmante dame
La même maison en2006
est venue nous jaser et nous conseiller d’aller voir à l’Hôtel de ville. « Il paraît qu’ils gardent précieusement
plusieurs documents de ces années là ». Nous sommes donc allés au « City Hall » où nous avons pu éplucher
les originaux des registres de la ville. Nous avons trouvé des documents d’achats et de ventes de maisons que
nous avons photocopiés. Il était propriétaire de 4 maisons. Nous sommes allés ensuite visiter l’Église
Catholique Ste-Augustine que mes grands-parents fréquentaient et où mon père a été baptisé. Nous avons
appris que c’est dans le presbytère de cette Église que Jos A. habitait au début de sa pratique, avant de se
marier.
Il nous restait à découvrir où mon grand-père avait fait ses études de médecine. En se promenant dans la ville,
j’ai vu une maison avec l’inscription Vermont State Medical Society, nous nous y sommes présentés, ils
n’avaient pas d’archives de ces années, mais la personne nous a guidé vers le Vermont Secretary of State.
Une dame du Vermont Secretary of State a fait
plusieurs appels pour nous à l’Université du Vermont
à Burlington, elle a été fort gentille et surtout, elle
voulait nous faire plaisir, je crois. Elle a su parler aux
bonnes personnes et a eu la confirmation que mon
grand-père avait terminé ses études de médecine en
1914 dans cette Université, de plus nous avons su
que lors de son admission à l’Université, il étudiait au
Séminaire de Joliette, une autre piste pour nous.
ème
ème
(Jos. Albert : 3
rangée, 2 à droite)
Avant de revenir au Québec, nous avons passé une
demi-journée au Vermont Historical Society pour
visiter le musée et aussi visionner des films d’archives
afin d’en connaître un peu plus au sujet de la terrible inondation qui est survenu en novembre 1927, quelques
mois avant le décès de mon grand-père. « Des pluies diluviennes pendant presqu’un mois, un déboisement
des montagnes environnantes avait causé un ruissellement des eaux de pluie catastrophique, puis un gel a fait
en sorte que des maisons se sont écroulées sous l’effet des glaces, les chemins de fer emportés, les ponts
arrachés etc… Beaucoup de gens sont morts lors de cette tragédie. Les gens n’avaient plus de chauffage, plus
d’eau potable. La ville était devenue inhabitable.
Nous ne connaissons pas
comment ma grand-mère
et son fils Paul sont
revenus
au
Québec,
d’autre part, d’après des
photos anciennes que nous
possédons, nous savons
qu’ils étaient à Maskinongé
durant le temps des fêtes
de 1927-1928.
Nous supposons que mon
grand-père est demeuré
aux environs de Montpelier
pour soigner les gens.
Nous avons appris qu’il est décédé à l’Hôtel-Dieu de Montréal à l’âge de 38 ans entouré de son épouse, son
fils, son père, son frère Armand et plusieurs prêtres et amis du Séminaire de Joliette. Ses funérailles ont eu lieu
en la paroisse de Maskinongé, le 17 mars 1928. Cette information nous a été transmise par la secrétaire du
presbytère de Maskinongé qui a trouvé dans leur voûte l’original du registre de ses funérailles et n’ayant pas le
droit de nous faire une photocopie, elle a pris le temps de nous dactylographier le texte au complet. (Nous
avons par la suite repéré l’acte dans le Fonds Drouin
Finalement, nous avons fait des démarches au Séminaire puis nous avons reçu, de M. André Brien, archiviste
du Centre Champagneur, anciennement Séminaire de Joliette, des renseignements et deux photos à différents
âges de mon grand-père lorsqu’il étudiait au cours classique.
Si vous voulez en connaître
http://cafe.rapidus.net/mirobert
Mireille Boucher 1929
plus
sur
la
famille
Boucher,
voici
mon
adresse
Internet :