La Chronique Vétérans

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La Chronique Vétérans
La Chronique Vétérans
N° 33 – 18/05/2012
Rioz - Larians : 3-5 (mi-temps 1 : 1-3 ; mi-temps 2 : 2-3) : champions
de plastique !
Match joué encore une fois sur un synthétique tout neuf pour que l’on s’habitue à cette surface en
prévision de celui que Papy va nous payer l’an prochain. Arrière gauche impérial selon Bibi.
Adversaires jaloux de nos survêtements à 5 €. Arbitre plein de métier et aussi bon que ses glaces.
Ballon encore une fois pas mauvais, sauf pendant la deuxième mi-temps. 21 minutes d’arrêts de
jeu en troisième période suite à mon chiquet. Buts pour Larians de Moi (2ème), Proton (4ème), Gilles
(19ème), Proton (78ème), Proton (86ème). Buts pour Rioz de Michel Blondeau (18ème), Jéjé Roux csc (54ème)
et Florent Delain (frappe en lunette des 40 mètres 70ème).
Ce soir, à l’image d’une pièce de théâtre du célèbre Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière, notre
prestation s’est déroulée en trois actes dont voici un résumé succinct :
ACTE I – Scène 1
Dans ce derby entre amis, il ne faisait pas bon arriver en retard au risque de rater une partie majeure du scénar : sur
un centre millimétré de Gilles, après un contrôle pour le moins habile, je touchai là mon premier ballon et l’expédiai
sans tarder au fond. Un à zéro sur notre première occasion, cela augurait des buts à foison…
ACTE I – Scène 2
Tout comme un train peut en cacher un autre, un Prétot peut en faire de même. Et c’est deux minutes plus tard
seulement, que Proton crucifie le gardien adverse froidement. Constatant impuissant qu’on ne jouait que depuis
quatre minutes et qu’il avait encaissé déjà deux buts, ce dernier mesurait alors l’étendue du problème, et en devint
alors tout blême !
ACTE I – Scène 3
Tombant peut-être dans la facilité, le match allait ensuite s’équilibrer. C’est ainsi que Rioz obtint ses premières
occasions nettes, mais heureusement pour eux, William défendait son but telle une bête. Malgré quelques mauvaises
relances, il parvint à retarder un bon moment l’échéance. Ce n’est qu’à la 18éme que l’attaquant local réussissait un tir
fatal. Le score était ainsi plus serré, mais notre moral pas longtemps entamé.
ACTE I – Scène 4
En effet, sur l’engagement qui suivait, nous ajoutions au score une unité, grâce à un Gilles bien inspiré, qui réussit un
bel enroulé dans le petit filet. Le score n’évoluera plus jusqu’aux citrons, malgré quelques jolies actions.
ACTE II – Scène 1
Je ne connais la composition breuvage des Riolais, mais ce que je sais, c’est qu’à la reprise ils ont été beaucoup moins
sages. Leur domination fut impressionnante, mais trop souvent décevante et pas assez déterminante. Comme pour les
verts à l’époque de leur épopée, nous devons notre salut aux poteaux (et à quelques pieds adverses) carrés. Il est vrai
que nous aurions pu (dû) marquer en contre-attaque, si Olive n’avait pas vendangé une vingt-quatraine de buts avec
un peu plus de niaque !
ACTE II – Scène 2
Le score à la fin de la seconde période était de 2 à 3, nous pouvions être fiers d’avoir limité les dégâts. Notre Président
Fab était content de nous, de voir que nous n’avions que plié pendant notre coup de mou. Nombre d’équipes auraient
rompu, or au mental grâce à Tof nous avons tenu. A noter cependant deux jolies passes à William ratées, témoignant
d’une certaine fébrilité et qui auraient pu nous faire douter. Un grand « ouf » de soulagement s’élevait de nos rangs
au coup de sifflet final de cette période infernale.
ACTE III – Scène 1
Alors que pour la dernière période nous craignions le pire, surtout en voyant nos adversaires motivés revenir, nous
nous révélions mieux en place et en fin de match allions sauver la face. Les cinq dernières minutes ont été pour nous
décisives, grâce à un Tof incisif, un Olive collectif et un Proton par deux fois expéditif : d’une tête croisée tout d’abord
et d’une frappe grippée ensuite qui a mis tout le monde d’accord. Cinq à trois, le score en resta là.
ACTE III – Scène 2
A la fin de cette partie, les spectateurs étaient ravis, mais auraient pu être comblés, si Gillou n’avait pas gâché…
Rater une telle occasion, on peut dire qu’il a vraiment fait le con ! Et dire que s’il avait marqué, Billecul l’aurait
emmené direct aux tonnelles, sans même attendre que le match soit terminé.
A noter enfin pour l’anecdote, que Bubu en avait à la fin plein les bottes. La fatigue l’a fait peu à peu reculer, jusqu’à
sa ligne de but devant Willi en fin de deuxième, et carrément sur le terrain de tennis en contrebas en fin de troisième !
EPILOGUE
Pour la petite histoire, nous sommes invaincus sur synthétique, ce qui fait de nous des champions de plastique, et
pour nous, dans cette année atypique, c’est quelque chose de vraiment fantastique !
§§§
Vendredi prochain, nous recevrons Nancray, équipe qui vient de passer derrière nous après leur nul de ce soir. Espérons que l’on
parvienne à trouver onze vieux cette année car d’habitude, nous peinons à former une équipe et ils sont souvent obligés de nous
prêter deux ou trois joueurs. Enfin, cette fois-ci c’est chez nous. Ne venez pas nous supporter car on ne sait plus jouer que sur
le plastique, donc on devrait faire un énième match catastrophique !
§§§
Flo Delain (photo), le meneur de jeu
Riolais, nous parle de son pote Jéjé.
Jéjé (photo), notre destructeur de jeu, nous
parle de la prestation de Flo.
Si tu devais donner un mot qui résume sa prestation du jour, ce serait…
Technique (pour une fois pas bourrin). Transparent !
A quel joueur peut-on le comparer ?
Kún Aguero mais qui fume des clopes
Gignac (de l’OM).
et qui boit du jaune.
Quel est le truc qu’il devrait bosser à l’entraînement ?
Les transversales.
La passe en une touche (et non les passes en
touche qu’il maîtrise à la perfection).
Si tu disposais d’une baguette magique, que changerais-tu chez lui ?
Sa gueule !
Arriver à jeun sur le terrain !!!
A quelle voiture te fait-il penser ?
Une Logan.
Une twingo mais qui consomme beaucoup.
Son point fort ?
Son caractère.
Ses troisièmes mi-temps avec les vétérans
(quatrièmes en l’occurrence ce soir).
Sa note sur 10 ce soir ?
4,5 à côté du Fred, mais comme il a
5 pour pas qu’il fasse la gueule !
joué à côté du Tof, ça fait 7 !
§§§
Le geste fair-play de la soirée : William, qui devait avoir vraiment peur de ne pas avoir
droit à l’apéro et à la bouffe après le match pour avoir donné autant de bons ballons aux
attaquants… adverses !
Le mot de la soirée : « chapeau » : Proton qui ce soir a réussi le fameux coup du chapeau.
Cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Son total se porte désormais à 9 buts
et il dépasse ainsi Lionel en tête du classement des buteurs. Les Rémy ont logiquement
prévenu que l’instinct de buteur de Lio allait rapidement resurgir, et que ce n’était plus la
peine de suivre ses actions dans l’espoir de revoir le ballon les prochains matches. Les
œillères seront de vraisemblablement de retour. Tof, notre maître tacticien a même ajouté
qu’on ne jouerait plus en 4-4-2 jusqu’en fin de saison, mais en 9-0-1 avec Lio seul devant.
Le chiffre de la soirée : 427 ! C’est la vitesse, en km/h de la dernière frappe de Proton sur
le cinquième but. José n’a rien pu faire à part constater les dégâts... *
La phrase de la soirée : « Les cons, ils n’auraient pas dû faire 3 mi-temps car on n’a jamais
perdu une seule fois la troisième ! » D’ailleurs, on a fait la différence à la fin de cette
troisième période (pour de vrai) !!!
La photo de la soirée : La Truche qui a terminé son premier bac de glace d’un litre en moins
d’une minute trente ! Il serait encore plus perso avec une glace à la main qu’avec un ballon
au pied selon certains, ce n’est pas peu dire...
* Erratum : la vitesse rectifiée de la frappe de Proton sur son troisième but est en réalité
4,27 km/h.
YP