Conforama et pouvoir d`achat le collectif de lutte e - Saint

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Conforama et pouvoir d`achat le collectif de lutte e - Saint
 Janvier 2008 - n° 71
Non à la régression sociale !
Après l'approbation de FO et de la CFTC, celle de la
CFE-CGC et de la CFDT, l'accord sur « la modernisation du
marché du travail » doit être validée, malgré l'opposition
de la CGT qui a cependant participé aux discussions, soidisant pour atténuer la nocivité du texte.
Les syndicats ont donc cédé au chantage du gouvernement qui avait laissé entendre que si les partenaires
sociaux n'aboutissaient pas à un accord, ils légiférèraient
à leur place.
Laurence Parisot, présidente du Medef exulte :
«l'invention de cette flexisécurité à la française, pourrait
faire reculer significativement le chômage».
Le patronat, les syndicats et le gouvernement sont
unanimes pour dire que tout le monde est gagnant avec ce
« nouveau contrat de travail »
« Un accord équilibré et modeste » prétend
Chérèque de la CFDT. Mensonge.
De quoi s'agit-il, en fait ?
L'accord institue le licenciement à l'amiable. Une
escroquerie. Le travailleur isolé sera dans la situation égalitaire du petit poisson face au requin. Seul recours légal :
le tribunal administratif. Ce qui peut prendre deux ans. De
plus, pour éviter des risques financiers au patronat, le
texte prévoit de demander aux pouvoirs publics de plafonner les indemnités accordées par les tribunaux pour «
licenciement abusif ».
Le deuxième volet est un nouveau type de contrat, le
« contrat de projet ».
Un CDI à durée
déterminée.
Un
CDD
encore plus
précaire
qu'un CDD car il
peut prendre fin si
la mission et à achever
avant la fin du contrat.
Enfin un allongement de la période d'essai. Deux
mois pour les ouvriers et les employés, trois mois pour les
agents de maîtrise et les techniciens et trois à quatre
mois pour les cadres. Et ces périodes d'essai seront
renouvelables. Bref, on réintroduit le CPE par la bande.
Qu'y gagneraient les salariés ?
Le texte envisage « une prime forfaitaire pour les
moins de 25 ans, involontairement privés d'emploi », Mais
le montant n'a pas été fixé. C'est tout dire.
Sous le masque de « la modernisation du marché du
travail » ou de la « flexisécurité » il s'agit pour le patronat et le gouvernement de rendre les salariés encore plus
pauvres, flexibles et « corvéables à merci ».
Quoi qu'en pensent le Medef et les confédérations
syndicales, la question, aujourd'hui, n'est pas la « modernisation du marché du travail » mais celle de la répartition
des richesses produites.
L'accroissement de la richesse à un pôle de la
société et de la misère à l'autre, crée les conditions des
grands mouvements sociaux, et les travailleurs en lutte se
chargeront de se rappeler à l'attention du patronat et de
son équilibriste Sarkozy qui prétend être un grand lecteur
de Jaurès.
16 janvier 2008
Saint Ouen Luttes sur internet
Le site de Saint Ouen Luttes est mis à jour.
N’hésitez pas à le visiter sur :
http://saintouenluttes.free.fr
Conforama et pouvoir d'achat
Le samedi 1er décembre, les travailleurs de
Conforama manifestaient pour les salaires. Ils étaient
une trentaine à l'entrée du magasin, rue du Capitaine
Glarner, distribuant un tract aux clients qui arrivaient.
Principales revendications :
- augmentation des salaires de 120 euros net pour
tous,
- mise en conformité avec la réglementation sur les
conditions de travail et de sécurité,
- augmentation des effectifs aux caisses et au dépôt.
La direction, ces derniers temps, a multiplié les
contrats précaires aux caisses et au dépôt, ce qui pèse
sur la liberté de revendiquer des travailleurs.
Les grévistes étaient bien accueillis par les
clients, mais quand ils ont bloqué complètement l'entrée, quelques automobilistes ont protesté. Un huis-
sier, payé entre 25 et 30 fois plus que les salariés en
lutte, était là pour tout noter : « pour ça, il y a de l'argent ! » Des policiers sont passés également, pour
voir si tout allait bien. Un petit chef zélé est venu
déplacer les plots en plastique, mais il n'a pas déplacé
le piquet de grève. Bref, beaucoup ont fait des efforts
pour réchauffer l'ambiance, dans un petit vent glacial.
Les travailleurs de Confo Saint-Ouen n'étaient
pas les seuls puisqu'il s'agissait d'une journée de lutte
dans tous les Confo de France. Les délégués de SaintOuen téléphonaient à Bondy où le mouvement de lutte
a duré plusieurs semaines. Casino, Darty, Carrefour,
etc : c'est l'ensemble de la grande distribution qui a
posé, en décembre, un problème qui nous concerne
tous : le pouvoir d'achat.
Loïc
AREVA ex-ALSTOM :
le collectif de lutte est toujours là
En octobre, un ancien ouvrier de l'Alstom,
Christian Génit, surnommé Johnny « le motard de la
Mécanique », décédait d'une crise cardiaque sur sa
moto. A la cérémonie de crémation au cimetière des
Joncherolles, plus de 70 de ses anciens camarades de
travail étaient présents. C'était pourtant un mardi et
beaucoup n'avaient pas pu se libérer. L’usine a été fermée depuis plus d'un an, en août 2006. Les travailleurs
de l'usine vivent toujours au rythme du collectif de travailleurs.
Tous les mercredis matins, une permanence est
assurée dans les locaux syndicaux et ceux du C.E. Le
lundi 7 janvier, une rencontre était organisée avec les
travailleurs de l'usine de Montrouge menacée de fermeture. Le samedi 26 janvier, le pot des retraités se
transforme en assemblée générale. Tous sont invités,
même les jeunes, car chacun est maintenant un «
ancien » de l'usine.
Cette réalité collective est loin d'être une simple
nostalgie du passé, on peut en donner trois exemples.
A la permanence du mercredi, deux anciens ouvriers
se sont encore récemment présentés à la recherche de
témoins de leurs conditions de travail, ayant appris
qu'ils avaient des plaques pleurales dans les poumons
pour avoir utilisé de l'amiante. Deuxième exemple : ce
lien avec l'usine de Montrouge, du même groupe
Areva T et D, usine de 80 personnes fabriquant des
petits transformateurs de mesure. L'attitude des travailleurs de Saint-Ouen, c'est : « Ne vous laissez pas
faire, ne vous découragez pas parce que la direction a
annoncé la fermeture, voyez tout ce que nous avons
obtenu, nous ». Enfin, dernier exemple : le suivi de
ceux de Saint-Ouen qui n'ont toujours pas retrouvé de
boulot.
Une idée fait son chemin, créer une association
sur le modèle des Fondeurs de Metaleurop. Car dans
quelques mois, il n'y aura plus de C.E. et plus de syndicats de l'usine, et la lutte devra continuer.
Loïc
Mai 68 à Saint-Ouen
Un militant aujourd'hui à la retraite (il avait 25
ans en 1968) a raconté comment il avait vécu mai-juin
68 à l'Alstom-Saint-Ouen dans la revue “Mouvement
Communiste” de décembre 2006. Extraits.
“Ca faisait déjà plusieurs semaines que la radio et
la presse publiaient quelques informations sur le milieu
étudiant et en particulier Nanterre. On ne savait pas
trop pourquoi les étudiants étaient en bagarre, mais à
l'usine, quelques copains parmi les jeunes ouvriers
trouvaient sympa et avaient retenu qu'une des revendications était la levée de l'interdiction pour les garçons
d'aller dans les locaux réservés aux filles (ou quelque
chose comme ça). Puis ce fut la campagne de presse
contre Cohn Bendit lancée par Minute, l'hebdomadaire
d'extrême-droite qui parlait du « juif Cohn Bendit » et
l'Humanité qui parlait de « l'anarchiste allemand ». Ce
rouquin-là d'emblée était devenu le copain d'une
bonne partie des jeunes travailleurs. Il était marrant et
on aimait ça ; il avait tendance à faire un bras d'honneur à la morale et à brocarder ses contradicteurs, et ça
nous plaisait bien. C'est là qu'un matin, à côté de la
place Clichy, début mai, je me suis trouvé par hasard
sur les bords d'une manifestation de lycéens. Il y avait
là des milliers de jeunes et très jeunes des lycées du coin
qui criaient : « Nous sommes tous des Juifs allemands
». Je n'en revenais pas.
Que ce soit dans ma famille et dans le milieu
ouvrier plus généralement, sans être spécialement antisémite, les réflexions sur les Juifs étaient malgré tout
assez courantes. Quant aux Allemands, quelque part
dans les têtes, ils étaient quand même un peu les ennemis héréditaires. La propagande du PCF en était encore
aux « revanchards de Bonn » et le « mort aux Boches
» de la fin de la guerre 39-45 n'était pas très loin ; 20-22
ans, la génération du « chacun son boche » prôné par
le PC à la Libération étaient encore là et bien présente
; et le PCF avait une influence majeure dans la classe
ouvrière.
Et voilà que des milliers et des milliers de lycéens
par solidarité avec le rouquin affirmaient qu'ils étaient
tous des Juifs allemands ; et avec des drapeaux rouges
ou noirs. L'antiraciste internationaliste de coeur que
j'étais était médusé, c'était incroyable !
Alors que le PCF, depuis que j'étais en âge de
comprendre un peu quelque chose, n'avait plus jamais
rien sorti que la serpillière tricolore (c'est comme ça
que les copains qualifiaient le machin à l'époque), le
rouge revenait en masse et le noir des anarchistes était
là aussi. De retour à l'usine, j'ai raconté aux gars de
l'atelier ce que j'avais vu, tellement j'étais estomaqué.”
Sol
Saint Ouen Luttes n°71 - 16 janvier 2008
Un mauvais Paris pour les travailleurs ?
L’idée d’un « Grand Paris », c’est-à-dire la mise en
place d’une communauté de communes regroupant Paris et
les villes limitrophes a été relancée par Nicolas Sarkozy, le 8
janvier 2008. Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, dans son
programme pour les municipales soutient aussi l’idée mais
en proposant l’appellation « Paris-Métropole ». A SaintOuen, à la réunion du mercredi 12 décembre 2007 qui réunissait quelques élus du département et des habitants de la
ville, le regroupement de Paris et des villes de la proche banlieue semblait faire l’unanimité du PCF à l’UMP.
Pourtant de nombreuses questions se posent sur l’utilité d’un tel regroupement de communes pour les travailleurs.
Ceux qui défendent le regroupement de communes
prétextent une « organisation plus efficace » des transports,
une « meilleure gestion des aides sociales » et même une
baisse du chômage car la recherche d’emplois serait simplifiée. Mais nous savons bien que le patronat et la bourgeoisie
cherchent surtout à faire des « économies d’échelles » en
regroupant les services communaux ou départementaux
dans une seule et même structure. Les exemples de Londres
et de Tokyo sont pour l’instant peu rassurants. Dans ces capitales, la mise en place de l’intercommunalité a rendu le coût
de la vie encore plus cher, justement dans les transports, mais
aussi pour le marché de l’eau, le traitement des ordures, etc.
Le Grand Paris que l’on nous propose servira-t-il seulement à financer des projets privés, tel l’extension des
Vélib’ dans l’ensemble de la région francilienne ? Que va-til advenir des quotas de logements sociaux ? Si on fait la
moyenne des villes qui ont un taux de logement sociaux
dépassant les 80 % comme à Stains et celles où le taux est
proche de zéro, on risque d’obtenir un taux artificiel de 20%
pour l’ensemble de la région.
Oui à un « Grand Paris » pour les travailleurs où les
transports seront gratuits, où chacun puisse se loger, avoir
accès aux soins et à une même éducation ; non à un « Grand
Paris » qui favorisera encore plus les riches et les patrons.
Thierry
Les biffins se rebiffent
Des vendeurs à la sauvette ( les biffins : des chiffonniers qui ont fait la tradition des puces) déballent toutes
les fins de semaine à la Porte Montmartre.
Ils sont en grande précarité, et se
procurent quelques revenus de la
vente d'objets usagés, acquis par
divers modes de récupération.
Ces marchands soulèvent des
problèmes légaux d'intégration
sur les marchés commerciaux.
Comme tous les week-end
sous
le
périphérique,
porte
Montmartre, une rumeur envahit la foule :
«Les v'la. » En quelques secondes, des
dizaines de vendeurs se volatilisent. Pour la
troisième fois de la matinée, la police vient
patrouiller dans ce coin, situé à l'extrémité
des puces de Saint-Ouen et traditionnellement
occupé par une centaine de biffins. Jacqueline,
qui touche 600 € mensuels de retraite, fait les
poubelles du 18e pour compléter ses revenus.
Elle harangue les passants : « Allez, 3 € le blouson. Quand il manque un bouton, je le remplace, je
recouds aussi... », explique-t-elle devant son petit tas
de marchandises, une paire de chaussures presque neuves, des livres, des lunettes de soleil... et même parfois de
l'argenterie ! Elle a appris à survivre au harcèlement policier, à remballer à toute vitesse son étalage. « Sinon, ça
termine à la benne, ou dans les poches des policiers. Et
puis, les amendes à 172 € à Paris et 250 € à St-Ouen, je
n'ai pas les moyens de les payer».
« Certes, on n'est pas des vrais commerçants, mais
on est prêts à payer à la mairie jusqu'à 5 € par mois pour
devenir légaux », assure Mohamed Zouari, président
de l'association des biffins " Sauve qui peut " «
Nous soumettre à la patente permettrait à la
police de faire la différence entre les biffins et
les voleurs ». Car certains qui revendent outils,
téléphones portables et autres objets « tombés
du camion » ne sont pas que des honnêtes
chiffonniers et donnent un bon prétexte à la
répression policière.
Avec les autres biffins de la
porte
Montmartre,
Jacqueline et M. Zouari ont
manifesté le 3 décembre
dernier devant la mairie du
18e, jour du dernier
conseil d'arrondissement.
Un voeu a été soumis au
vote demandant la régularisation de leur statut et le retrait
de la benne où atterrissent leurs
marchandises. Thierry Cayet, élu
local (Verts),a fait valoir que « cette
benne ( installée par la mairie en réponse
aux plaintes de voisins ) coûte 10 000 € par
mois au contribuable parisien », et estime que ce « marché social de la récupération » a le droit de vivre. Le voeu
des biffins n'a pourtant pas été adopté, faute d'un soutien
du PS.
Relou
Sans papiers :
les êtres humains ne sont pas des quotas
Une journée de janvier au Tribunal Administratif de
Cergy. Du matin au soir, les familles déboutées de la circulaire du ministre de l'intérieur Sarkozy en 2006 défilent dans
la même salle d'audience. Parmi elles, deux qui vivent à
Saint Ouen. Sans doute pour des raisons de traduction, ils
sont regroupés par origine géographique et presque tous les
jugements concernent des familles d'Amérique Latine.
Par cette circulaire, le gouvernement disait examiner la
possibilité de régularisation des familles ayant des enfants
scolarisés au moins depuis septembre 2005, nés en France ou
arrivés avant l’âge de 13 ans, et dont la famille "manifeste
une réelle volonté d’intégration". Mais en même temps, une
limite de 3 000 régularisations avait été fixée aux préfets,
pour 30 000 dossiers déposés.
Un an et demi plus tard, c'est donc la justice qui doit
trancher lorsque les familles déboutées ont fait appel. Et la
plupart des situations vont bien au delà des seuls critères de
la circulaire. Un homme vit depuis 23 ans en France, mais
n'a plus de titre de séjour depuis 1990. Un autre a toute sa
famille en Europe, et surtout en France. Ses frères, ses soeurs
et un oncle, sont venus le soutenir et ne comprennent pas
pourquoi il devrait repartir dans un pays où il n'aurait plus de
famille.
Une des familles audoniennes a fui la Colombie suite
aux menaces de paramilitaires d'extrême droite, et s'est installée en France il y a plus de 7 ans. Une bonne partie de leur
famille vit aussi en France, et certains sont même naturalisés
français. Leurs enfants sont scolarisés depuis leur arrivée.
Pas suffisant pour la Préfecture de Bobigny, qui a refusé la
régularisation, et dont l'avocat peine à trouver des arguments. Un jeune couple de la ville comparaît aussi : aucun
des deux parents n'a plus de liens familiaux en Equateur.
Leur enfant est né en France. Pas de quoi émouvoir le service des étrangers.
A noter que même le juge de Cergy paraissait choqué
d'avoir à gérer le résultat de tels quotas, des gens qui ne
devraient pas se retrouver là. La décision du tribunal sera
rendue le mois prochain. Affaires à suivre.
Paul
De l’argent, il y en a !
Dans les caisses de PSA
Jeudi 10 janvier, à l’usine PSA de
Saint-Ouen, plus de 60 personnes ont
débrayé et défilé dans les ateliers pour réclamer une augmentation des salaires. Dans la
nuit qui a suivi, ce sont également 60
ouvriers (plus de la moitié de l’équipe de
nuit) qui ont cessé le travail pour les mêmes
revendications.
Pour tous ces salariés, les augmentations de salaire restent inférieures à l’inflation, du coup le pouvoir d’achat diminue un
peu plus chaque année. Malgré une hausse
de 60% de ses bénéfices au premier semestre
2007, PSA n’entend pas attribuer plus de
2,4% d’augmentation en 2008.
Il faudra encore des débrayages, plus
larges encore, pour que ces centaines de millions d’euros de bénéfices reviennent à ceux
qui les ont créés.
Aurore
Erratum :
Dans le dernier numéro, nous avons
écrit qu’un responsable du comité d’établissement de PSA était licencié, il s’agissait en
fait d’une mise à pied conservatoire.
Bourse du Travail :
bientôt
la fermeture ?
En face de la Mairie, un grand
chantierX: la médiathèque. Derrière la
Mairie, rue Ambroise Croizat, un bâtiment
qui se dégradeX: la Bourse du Travail.
Des travaux extérieurs au Centre
Ampère ont provoqué un dégât des eaux
mettant en cause la sécurité électrique de la
Bourse. Les travaux attendent... depuis deux
ans.
Un employé communal assure le gardiennage à la fois de la Bourse et du Centre
de Loisirs. Y compris le soir et le week-end
: il est logé sur place. La municipalité a
récemment sous-traité la sécurité à une
entreprise extérieure. Elle a alors reproché
au gardien des « problèmes de comportement », sans autre précision, pour mieux lui
faire accepter une place d'agent d'entretien
ailleurs. Il devrait déménager très bientôt.
La Bourse du Travail est en principe un
lieu « inter-professionnel » où les travailleurs peuvent s'informer, et se réunir, en particulier le soir, après le boulot. Ca devient
quasi impossible à Saint-Ouen. Plus de gardien, plus de sécurité. Bientôt plus de Bourse
du Travail ? Si vous avez des problèmes
dans votre entreprise, faudra-t-il aller à la
médiathèque pour se réunir ?
Loïc
Saint-Ouen
Luttes, animé par des communistes révolutionnaires,
des anarcho-syndicalistes,
des membres d'associations de chômeurs, de quartiers, entend dénoncer la
société capitaliste et ses
défenseurs de droite, d'extrème droite, de gauche,
plurielle ou pas.
Considérant que le capitalisme est un frein au développement de
l'humanité, nous sommes convaincus que seuls les travailleurs ont la
capacité et la force de changer cette société, non par les élections, mais
par leurs propres luttes.
Les colonnes de cette feuille sont ouvertes à tous ceux et à toutes
celles qui se retrouvent dans cette démarche.
Saint Ouen
Luttes ?
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