Comunicato Sindacato

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CFDT - Mobilisation des routiers : la CFDT rejoint le mouvement
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Mobilisation des routiers : la CFDT
rejoint le mouvement
par Emmanuelle Pirat
PUBLIÉ LE 27/01/2015 À 10H56
La CFDT-Transports appelle à des actions, dès le mercredi 28 janvier, en vue
de forcer le patronat à négocier sur les salaires.
Cette fois, la coupe est pleine. Et la CFDT-Transports, premier syndicat du secteur, a décidé d’entrer
dans l’action dès le 28 janvier. Objectif : « Faire plier le patronat et le forcer à revenir à la table des
négociations », explique Thierry Cordier, le secrétaire général de la branche ; selon lui, « cette
décision de la CFDT est une réponse au mépris du patronat », qui ne s’est tout bonnement pas rendu
à la séance de négociation du 22 janvier au matin, afin de traiter de la question des revalorisations
salariales des employés du transport routier. Une question centrale quand on sait que « depuis six
ans, les routiers perdent du pouvoir d’achat, et de plus en plus de salariés touchent le Smic »,
rappelle Thierry Cordier.
Le risque de tassement des écarts de salaires
La négociation, ouverte depuis octobre 2014, n’a pas bougé d’un iota malgré une action « coup de
poing » de la CFDT en décembre dernier. Le patronat refuse toujours d’accéder aux revendications
des organisations syndicales : revalorisation des salaires de 5 %, mise en place d’un treizième mois
et suppression de la carence maladie. Le patronat propose une augmentation de 2 % des coefficients
les plus bas de la convention collective et de 1 % en faveur des cadres. Ce qui aurait pour
conséquence de tasser les écarts de salaires. La CFDT prône au contraire « une augmentation
linéaire bénéficiant à tous pour éviter que tous les salariés se fassent rattraper par le Smic ».
“Ne pas pénaliser les usagers de la route”
Jusqu’à présent, la CFDT n’avait pas souhaité participer au mouvement de grève, lancé par
l’intersyndicale CGT, CFTC, CGC et FO le 18 janvier au soir. Mais « nous sommes allés au bout des
discussions ; maintenant, on change de méthode », indique Thierry Cordier. Pour autant, les actions
qui seront engagées veilleront à « ne pas pénaliser les usagers de la route. Notre cible, ce sont les
grands groupes de transports, et non tous ceux qui vont au travail, passer des entretiens d’embauche
ou les citoyens qui emmènent leurs enfants à l’école », insiste le secrétaire général. Pas question
d’opérations escargot, par exemple, mais plutôt des blocages d’entrepôts. La forme et le lieu des
actions seront précisément décidés au début de la semaine prochaine. D’ici là, « tant qu’on n’est pas
entré dans l’action, on reste ouvert à la négociation, même ce week-end », espère Thierry Cordier,
souhaitant que l’État joue son rôle de « facilitateur ». « Mais l’État ne doit pas être là pour payer la
politique salariale de la branche », rappelle-t-il.
Les jours qui viennent seront décisifs pour les 650 000 salariés du secteur du transport routier
(personnel roulant mais aussi « sédentaire »), répartis sur diverses activités : transport de
marchandises, transport de fonds et de valeurs, déménagement, transport de personnes (dont les
cars scolaires) ou transport sanitaire.
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http://www.cfdt.fr/portail/mobilisation-des-routiers-la-cfdt-rejoint-le-mouvement-srv1... 27/01/2015