Fiche La Riche
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Fiche La Riche
U13-001 \ Le Plessis Botanique Plan d’aménagement du quartier du Plessis Botanique - Ville de La Riche La Loire Le jardin botanique Ville de La Riche Ville de Tours VOX Afin de devancer la vente de terrains maraîchers en perte d’activité à des constructeurs privés et rompre le développement urbain spontané récent de ce quartier limitrophe à la ville de Tours, la commune de La Riche à créé la ZAC du Plessis Botanique en juin 2007 et choisi Icade comme aménageur en juin 2008. Le programme est ambitieux avec environ 1200 logements, un groupe scolaire et l’extension de la faculté de médecine de Tours. Le site est complexe car très découpé et habité de façon très hétérogène sur ces franges, le territoire est aussi classé en zone inondable. Le projet, est axé sur 4 fondamentaux: - Tisser un lien fort et pérenne avec la ville de Tours, par le tracé d’une avenue structurante en coude : vers le Nord/Ouest, elle nous dirige au pied de l’Hôtel de Ville et ses commerces ; vers l’Est, au sud du Jardin Botanique et à la gare de Tours (30 min à pied). - Renforcer la notion de ville mésopotamienne entre la Loire et le Cher : création d’une liaison nord/Sud peu circulée ; renforcer la culture non de l’irrigation mais de la gestion des eaux pluviales. - Organiser un épannelage général des constructions dans le respect des riverains. - Structurer les vides autant publics que privés par l’édification de cahiers des charges pour les lots à bâtir privilégiant des cœurs d’îlots unitaires, vastes et verts, rejetant la présence de voiture à l’arrêt. Enfin, l’inondabilité du site, est sujet à une réflexion autour de l’adaptabilité des constructions et des voies publiques autour de la présence d’eau, à l’intégration et à la mise en scène des systèmes de gestion d’eau dans le design général de la ville. L’intérêt est d’améliorer la conscience et la culture du risque dans la gestion d’une période de crue ; de renouer avec la présence de l’eau en montrant et en responsabilisant les usagers avec des dispositifs et des contraintes liés à la gestion des eaux pluviales. Le Cher A l’image des voies publiques, les parcelles privées sont tenues de stocker, de dépolluer et d’infiltrer leurs eaux pluviales. parkings privatifs espace public majeur déblais remblais parkings privatifs déblais 2.50m 1.50m le remblai des espaces publics attenue l’effet de socle. L’oeil du piéton est au-dessus du plancher bas du premier logement 1.60m Cote des plus hautes eaux connues commerces coeur d’îlot crue maximale à la cote des plus hautes eaux connues crue «retour à la normale» les coeurs d’ilots et les parking enterrés sont inondés Le SDAGE du bassin Loire-Bretagne (Schéma Directeur des Aménagements et de Gestion des Eaux) à classé le secteur d’aménagement en zone d’aléa fort. Ce classement renforce les contraintes liées aux nouvelles constructions en milieu inondable. La contrainte majeure pour le projet urbain est l’impossibilité de construire toute partie de logement en deçà des cotes des plus hautes eaux, calculées à 49.50 ngf soit 2m50 au-dessus du terrain naturel, relativement plat. Ce principe implique des constructions «en pilotis» ou similaire. La programmation du nouveau quartier ne comprenant que peu de commerces et d’activités, l’aménagement des pilotis devient peu adapté à l’idée de centre-ville. Le principe adopté est de rehausser les voies structurantes du quartier de 1.50m, permettant de minimiser le rapport du piéton aux pilotis dans les parties ou le quartier est le plus dense. La place des maraîchers ci-dessus, la voie principale intercommunale Est/Ouest et la voie Nord/Sud sont hors d’eau plus longtemps lors des inondations, et le retour à sec est plus rapide en pied d’immeuble. La perception du socle de 2m50 est estompée, l’œil du piéton est au-dessus du plancher bas du premier logement. Les espaces publics struturants réhaussés Cette perspective «vue depuis un cœur d’îlot» montre l’esprit du projet qui intègre densité, vue partagée généreuse et gestion de l’eau. Les cahiers des charges s’évertuent à rendre urbaine une ville «hors d’eau» où la notion de jardin privatif est compromise pour un contrat commun de gestion d’une crue possible. Où l’intégration impérative d’un socle organise une signature au nouveau quartier, aussi dans la continuité des murs de clôture en pierre trés présents dans la Commune. Le Plessis Botanique Etude urbaine Chef de projet TGTFP. Mission concours/AVP/DCE/PRO Maîtrise d’ouvrage : SNC du Plessis Botanique Programme : logements : équipement : bureaux : commerces : SHON totale : 97 23 4 4 127 000 300 300 000 600 m² m² m² m² m² Paysagiste : Composante Urbaine Bureau d’étude : Y Ingénierie Géomètre : Géoplus Perspectiviste : Golem Date : en cours depuis juin 2008 Extrait d’une simulation d’une densité nécessaire et de l‘évolution de l’ensoleillement pour une présentation aux riverains.