décembre - Gender Campus

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décembre - Gender Campus
Bonjour à toutes et à tous,
C’est avec plaisir que je vous fais parvenir la lettre d'information du réseau LIEGE HES·SO de
décembre 2013. Je profite de cette occasion pour prendre congé de vous, puisque je quitte la
HES·SO pour relever un nouveau défi auprès de la Plateforme en Etudes Genre de
l’Université de Lausanne, la PlaGe (http://www.unil.ch/plage).
En vous souhaitant une excellente lecture et d’excellentes fêtes de fin d’année
Avec mes meilleures salutations
Damien Michelet
Sommaire
1. LIEGE HES·SO
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Conférence de Geneviève Cresson
Rapport d’activités
2. Evénement
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Le travail social au prisme de la recherche : rapprocher les lieux, confronter les
approches
3. Appels à contributions
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Femmes sans mari
6e congrès national « Santé dans le monde du travail ». De la complexité des risques
à leur gestion ?
L’acte inqualifiable ou le meurtre au féminin : Révéler, avouer, témoigner
4. Publications
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Marianne Modak et Jean-Michel Bonvin (dir.) : « Reconnaître le care. Un enjeu pour
les pratiques professionnelles »
Marianne Modak et Jean-Michel Bonvin : « Il faut reconnaître le "care" sur tous les
plans »
5. Bourse
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Swiss – South African Joint Research Programme (SSAJRP)
6. Formation
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Ateliers REGARD
StartingDoc : mentoring de groupe pour bien démarrer sa thèse
1. LIEGE HES·SO
Conférence de Geneviève Cresson
Le 13 mars 2014 à la Haute école de travail social et de la santé – EESP – Lausanne.
Cette conférence, co-organisée par le LIEGE HES·SO et le Centre en Etudes Genre LIEGE
de l’Unil, marquera le lancement du numéro « Travail social » de la revue Nouvelles
Questions Féministes, coordonné par Hélène Martin et Marianne Modak.
Plus d’informations suivront – réservez la date !
https://www.gendercampus.ch/fr/hochschulen/netzwerke/liege-hes-so
Rapport d’activités
Le rapport d’activités 2013 du LIEGE HES·SO est à présent disponible. Vous pouvez le
télécharger à l’adresse ci-dessous.
https://www.gendercampus.ch/Documents/LIEGE-HES-SO/RapportLIEGE-HESSO2013Dec10.pdf
2. Evénement
Le travail social au prisme de la recherche : rapprocher les lieux,
confronter les approches
Journée d'étude Ra&D du domaine travail social le 31 janvier 2014 à l'Ecole d’ingénieurs et
d’architectes de Fribourg
A l’occasion de la mise en œuvre du programme de recherche prioritaire 2013-2016 du
domaine Travail social de la HES-SO, cette journée d’étude est destinée à l’ensemble des
chercheuses et chercheurs du domaine. Elle entend donner corps aux deux axes qui
composent ce programme et ouvrir un espace d’information, d’échange et de discussion sur
sa nature et ses attentes. La matinée sera consacrée au premier de ces deux axes
« Métamorphose des professions du travail social », l’après-midi au second « Possibilités et
limites de la participation dans la cité ». Chacun d’entre eux sera introduit par un apport
extérieur à l’occasion d’une conférence, qui sera suivie d’un échange à partir de
présentations par des chercheuses et chercheurs dont le projet a obtenu un soutien dans le
cadre du programme prioritaire. La réflexion, la discussion et les échanges à partir de
l’exemple de projets concrets, mais encore tous au stade initial, devrait permettre de
dépasser la singularité des terrains d’enquête envisagés et des cadres théoriques et
démarches méthodologiques mobilisés, et d’entamer une réflexion collective sur les
questionnements thématiques, épistémologiques et/ou méthodologiques potentiellement
transversaux au programme de recherche prioritaire.
Cette journée s’adresse aux chercheuses et chercheurs souhaitant déposer un projet dans le
cadre du programme prioritaire de recherche du domaine Travail social (HES-SO) et à toute
personne intéressée par la recherche sur les enjeux contemporains du travail social et de ses
publics potentiels.
https://www.gendercampus.ch/fr/hochschulen/netzwerke/liege-hes-so
3. Appels à contributions
Femmes sans mari
Délai : 30 janvier 2014
Publication dans la revue Genre & Histoire
L’importance du mariage en tant qu’institution juridique et sociale a longtemps empêché de
penser ses marges, et ce quelles que soient les sociétés considérées. Ce n’est qu’à partir des
années 1980 et dans le courant de l’histoire des femmes et du genre que se sont
développées des études sur le « hors-mariage » féminin mettant l’accent sur la figure de la
jeune fille, comme singularité du monde occidental, et sur l’importance démographique,
économique et sociale du célibat féminin.
Notre projet d’un numéro de la revue Genre & Histoire sur les « Femmes sans mari » veut
éclairer d’un jour nouveau le non-mariage au féminin à l’époque contemporaine. En
considérant tout d’abord que solitude et célibat ne vont pas toujours de pair et que les
femmes sans mari, qu’elles soient célibataires, veuves, séparées ou divorcées, sont loin
d’être toujours des femmes seules, isolées et sans compagnon. D’autre part, en estimant que
le non-mariage au féminin n’est pas seulement le fait de femmes ne pouvant pas ou plus se
marier mais aussi éventuellement un choix, voire un refus du mariage. Ce qui implique
également de dépasser la dichotomie entre la femme, docile et entièrement soumise au
pouvoir arbitraire de l’homme et la femme rebelle, faisant exploser les codes sociaux et
moraux de son temps.
Il s’agit avec ce dossier de rendre compte des bouleversements et des transformations qui
touchèrent le rapport des femmes au mariage, et plus globalement les relations entre les
sexes, depuis le début du 19ème siècle dans les pays occidentaux (Europe et Amérique du
Nord), plus ou moins influencés par le Code civil napoléonien. Celui-ci fait reposer la société
patriarcale non plus seulement sur la figure du pater familias, mais aussi sur celle du mari.
Dans ce contexte, l’augmentation et l’importance sans cesse croissante des sexualités et des
relations illégitimes/hors mariage ne doivent pas être lues uniquement comme signe de
précarité et de fragilité sociale des femmes mais également comme des tentatives, réussies
ou non, d’émancipation.
Ce numéro souhaite privilégier, sans exclusivité toutefois, les jeunes chercheur·e·s
(étudiant·e·s en Master, doctorant·e·s, post-doctorant·e·s).
http://www.gendercampus.ch/fr/aktuell/call-for-papers#121
6e congrès national « Santé dans le monde du travail ». De la complexité
des risques à leur gestion ?
Délai : 31 janvier 2014
A l’instar de la société dans son ensemble, la gestion de la santé et de la sécurité au travail
au XXIème siècle s’accompagne d’un accroissement de complexité qui nécessite d’adapter
nos modèles, nos pratiques, nos méthodes de travail et nos enseignements à cette nouvelle
réalité. Ce sont ces questions que se propose d’étudier le 6e congrès national Santé dans le
monde du travail qui se tiendra en 2014.
En résumé, voici les thématiques que nous vous proposons de traiter lors de cette journée:
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Environnement – travail – management
Santé au travail – santé publique
Normes – lois – formation
Problématique indoor
Anthropologie de la complexité
Interactions (au niveau individuel et entre les substances)
Management des risques et interfaces
Diversités (âge, sexe, culture)
Urgence comme fondement des pratiques à risques
Prévention des risques
http://www.gendercampus.ch/fr/aktuell/call-for-papers#169
L’acte inqualifiable ou le meurtre au féminin : Révéler, avouer, témoigner
Délai : 1er février 2014
Colloque les 9 et 10 février 2015 à l’Université de Toulouse 2 Le-Mirail
Qu’elle soit appelée meurtrière, assassine ou tueuse, la femme qui commet un homicide
élude les catégories usuelles : elle dérange l’ordre social, bouleverse les rapports de forces
symboliques et inquiète les dispositifs judiciaires. De Médée ou Clytemnestre, et de leurs
épigones anglophones, à Black Mamba et ses émules contemporaines, la femme qui tue ne
cesse de faire retour dans la littérature et les arts visuels : de manière plus ou moins
spectrale et sensationnelle, elle y révèle les paradoxes du maternel mortifère, de la criminelle
victime de sa victime ou du meurtre autodestructeur.
Dans les chroniques, ballades et pièces de théâtre qui colportent la mémoire du cas
sensationnel, l'acte inqualifiable s'articule aux désordres du contre-nature ou du démoniaque
(« The Cruel Mother », « The Twa Sisters of Binnorie »). Les romans populaires du dixneuvième siècle s’inspirent des faits divers de la presse à scandale pour dépeindre la figure
de la criminelle sur fond de violence ouvrière ou dans un contexte de respectabilité
bourgeoise (Constance Kent en Grande Bretagne ou Lizzie Borden au Massachussetts) :
lorsqu'une généalogie mythique est convoquée (Clytemnestre, Philomèle, Gudrun,
Brunnhilde), la violence extrême n'est pas articulée exclusivement à la logique de la cause et
de la conséquence, mais aussi à la répétition d'une violence archaïque. Ces fictions oscillent
alors entre réhabilitation et incrimination de la meurtrière, révélant et dissimulant la crainte
d'une inqualifiable rébellion des femmes contre les violences qui leur sont infligées dans un
contexte patriarcal. Dans Tess of the D’Ubervilles de Thomas Hardy, l'écriture qui mesure le
poids des circonstances est aussi celle qui convoque la malédiction d'un crime inévitable,
problématisantl'agentivité du sujet féminin : la possibilité même qu'elle apparaisse et
comparaisse comme le sujet et l'auteur de ses actes.
Dans les fictions américaines modernes et les fictions post-coloniales, l'inqualifiable devient
souvent ce qui doit être redit et requalifié : quand une voix intempestive est prêtée à des
meurtrières dont la parole, jadis, a été empêchée et l'importance minorée, le récit ou le drame
requalifient l'assassinat en acte d'autodéfense (Susan Glaspell, Trifles et « A Jury of her
Peers »). Quand le procès est rejoué rétrospectivement et comme par contumace, la fiction
se faittribunal métaphorique : elle devient le lieu où s'instruisent le procès de l'esclavage
(Beloved de Toni Morrison), celui de la spoliation des peuples colonisés et celui du statut
subordonné des femmes dans les sociétés patriarcales (Cereus Blooms at Midnight de Shani
Mootoo, « Dogs in Winter » de Eden Robinson, « As it Was in the Beginning » de Pauline
Johnson, « Lizzie’s Tiger » d’Angela Carter). Déclarer le meurtre inqualifiable, problématiser
sa mise en récit, s'inscrit dans une logique à la fois provocatrice et réparatrice, qui articule
esthétique, éthique et politique.
Le colloque se penchera sur toutes les fictions littéraires, plastiques et cinématographiques
qui mettent les jugements en délibéré et versent leurs propres pièces, si extravagantes
soient-elles, au dossier de la meurtrière. Ce sont les différents modes de ce dialogue
entretribunaux fictionnels etdispositifs judiciaires que ce colloque propose d'étudier.
http://www.gendercampus.ch/fr/aktuell/call-for-papers#131
4. Publications
Marianne Modak et Jean-Michel Bonvin (dir.) : « Reconnaître le care. Un
enjeu pour les pratiques professionnelles »
Éditions EESP, 2013
Le care, c'est à la fois se soucier et prendre soin des autres. Cette activité, au cœur du travail
social et sanitaire, est mal reconnue, sans doute parce que la vulnérabilité sociale à laquelle
s'adresse le care n'a guère de place dans des sociétés valorisant avant tout le mérite. Les
personnes qui effectuent ce travail, des femmes pour l'essentiel, en paient le prix.
Le défi de la reconnaissance du care est dès lors politique, puisque le reconnaître c'est
admettre sa nécessité et donner les conditions de son accomplissement adéquat.
C'est l'ambition de ce livre, qui réunit les contributions stimulantes de spécialistes du care
issu·e·s des milieux professionnels et de la recherche qui sont : Natalie Benelli, David
Fuehrer, Marie Garrau, Claire-Lise Gerber, Olivier Giraud, Pierre Gobet, Pascale Haldimann,
Barbara Lucas, Mascha Madörin, Nicolas Perrin.
http://www.eesp.ch/editions-eesp/catalogue-enligne/?ts_bookslist%5BshowUid%5D=642&cHash=2c63f555b011f9c69e4a1b3545e5921e
Marianne Modak et Jean-Michel Bonvin : « Il faut reconnaître le "care" sur
tous les plans »
REISO, Revue d'information sociale (publication en ligne)
Dans les métiers du social et de la santé, le concept de care interroge les rapports de pouvoir
entre aidant·e·s et aidé·e·s. Mais il questionne aussi la justice et l’équité de notre ordre socioéconomique.
http://www.reiso.org/spip.php?article3743
5. Bourse
Swiss – South African Joint Research Programme (SSAJRP)
The SSAJRP Visiting Research Fellowships are open to established researchers with
international standing whose work links to the areas of Human Mobility and Urban Diversity or
Diversity Studies.
In the field of migration the research focus is dedicated to developing comparative
perspectives on how mobility and heightening social, cultural and economic diversity are
reshaping the politics of rapidly transforming communities across the global south. Through
examinations starting in South Africa and extending across Africa and elsewhere, this chair
seeks to identify and explain emerging forms of political subject ivit y and aut horit y in spaces
charact erized by cont inued m obilit y. The successful Visiting Research Fellow will be
undertaking collaborative research with the SARChI chair holder Professor Loren Landau.
In the field of critical diversity studies, many approaches to studying diversity remain focussed
on bringing in represent at ive num bers of m arginalised groups int o organisational settings
which remain essentially unchanged. This approach in fact forecloses much of what needs to
happen to meaningfully shift power relations and bring about greater equity and inclusion.
Research needs to be undertaken that operates at a deeper level of social analysis, rendering
visible how particular differences, subject ivit ies and relat ions are being const it ut ed in int
ersect ing asymmetrical conditions, how and by what means subversion, resistance,
collusion, complicity and other responses to shifting centres and margins are enacted, and
how they can be reframed, (de)(re)constructed in order to create enabling environments in
equitable and affirming w ays. The successful Visiting Research Fellow w ill be undertaking
collaborative research with the SARChI chair holder Professor Melissa St eyn.
https://www.gendercampus.ch/fr/aktuell/stellen - 124
6. Formation
Ateliers REGARD
Ce programme s’adresse aux femmes de la relève académique ainsi quʼaux professeures
des universités de Suisse romande et de la HES·SO. Le programme REGARD est organisé
par les Bureaux de l’égalité de ces institutions. Prochains ateliers :
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12.02. et 05.03.2014 : Rédaction et publication d'articles (Lausanne)
13.02.2014 : Comment parler aux médias ? (Fribourg)
25.02. et 11.03.2014 : Project management for research (Fribourg)
19.03.2014 : Prise de parole en public (Fribourg)
20.03.2014 : Preparing convincing CVs for academic applications (exact sciences)
(Genève)
21.03.2014 : Do you need self-marketing ? (Genève)
La participation à ces journées est gratuite pour les femmes de la HES·SO.
http://www.unifr.ch/regard
StartingDoc : mentoring de groupe pour bien démarrer sa thèse
La 6ème édition du programme aura lieu entre mars 2014 et juin 2015
Délai de candidature : 31 décembre 2013
StartingDoc est un programme de mentoring de groupe pour les femmes au tout début de leur
doctorat. Ce programme offre aux doctorantes débutantes un encadrement de type « groupmentoring » et permet la constitution de réseaux favorisant la transmission d'informations
entre des femmes plus avancées dans leur parcours académique et d'autres débutantes.
Le programme a été élaboré en partenariat par les quatre universités de Suisse romande et
l'EPFL.
Ce programme est lié au Programme fédéral « Egalité des chances », dont le deuxième volet
est consacré au financement de projets de mentoring. Le projet a été déposé par l'Université
de Lausanne, qui coordonne le programme.
http://www.unil.ch/Jahia/site/mentoring/cache/offonce/pid/57489;jsessionid=4821D818BCC7DE243F0C4E43DA
18110E.jvm1
Damien
Michelet
⎮
Chargé
de
recherche–Coordinateur
du
réseau
LIEGE
HES-SO
Haute école de travail social et de la santé – EESP – Lausanne ⎮ Ch. des Abeilles 14 ⎮ 1010 Lausanne
[email protected] ⎮ http://www.eesp.ch ⎮ http://www.gendercampus.ch/fr/hochschulen/netzwerke/liege-hes-so