TOTEM ET TABOU - L

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TOTEM ET TABOU - L
Totem et Tabou Sigmund Freud
Brunet Daniel Avril 2005
Plan de L'exposé
Introduction
A) Le moment fondateur de la société

A1) Le mythe de la horde sauvage. Le meurtre du père.

A2) Les données anthropologiques sur le totémisme et les tabous.
B) La démonstration. Le sens donné par la psychanalyse.

B1) Ce qu'apporte l'étude des névroses

B2) La naissance de la religion. La théorie de la construction psychique
Conclusion
Annexes :
 Dictionnaire
 Exemple de l’analyse de la phobie des chevaux « Le petit Hans ».
 Exemples de règles du système totémique
 Critiques faites à Freud
 Bibliographie
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Introduction
Totem et tabou a été publié en 1913.
Freud se propose dans ce livre de répondre aux questions :
Comment sont nées l'organisation sociale et la morale ? Comment sont nées les religions ?
Les réponses à ces questions sont précédées d'une longue démonstration s'appuyant sur de données
anthropologiques fournies par de nombreux savants, sur les résultats des études des névrosés et sur des
concepts psychanalytiques (tout particulièrement le complexe d'Œdipe).
Cette démonstration permet à Freud de présenter l'interdiction de l'inceste comme tabou (interdit)
fondamental et d'émettre l'hypothèse du « meurtre du père » comme moment fondateur de la société.
A) Le moment fondateur de la société
A1) Le mythe de la horde sauvage, le meurtre du père.
Le meurtre du père
Dans des temps reculés les Hommes vivaient en horde. Le male dominant avait seule la jouissance des
femelles. Le tyran expulsait du clan les jeunes hommes arrivés à maturité sexuelle.
Cette bande de jeunes frères, vivant peut être sous un régime de célibat forcé, ayant peut être une seule
femelle captive et des relations homosexuelles se sont réunis. Il est possible qu'un nouveau progrès de la
civilisation, l'invention d'une nouvelle arme leur ait donné un sentiment de supériorité.
Ils haïssaient le père qui s'opposait violemment à leur besoin de puissance et à leur exigence sexuelle.
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Ils ont attaqué la horde paternelle dans le but de posséder à leur tour les femelles.
Ils ont tué et mangé le père.
Le repentir du clan fraternel : Naissance du totémisme et de l'exogamie.
La bande fraternelle éprouvait des sentiments ambivalents vis à vis du père. Ils le haïssaient mais
l'aimaient et l'admiraient tout autant.
Après avoir supprimé le père, après avoir assouvi leur haine et réalisé leur identification avec lui (en le
mangeant ils pensaient s'approprier sa force), ils ont du se livrer à des manifestations affectives d'une
tendresse exagérée. Ils se repentaient, ils éprouvèrent un sentiment de culpabilité.
Ils finirent par désavouer leurs actes. Ils choisirent un totem (le plus souvent un animal, représentant le
père) et instituèrent l'interdiction de le tuer totem choisi
Les fils, associés dans le meurtre du père, devinrent rivaux dans la possession des femmes. Aucun des
frères n'avait la force du père. Il s'ensuit de graves discordes mettant à mal leur organisation au point de
risquer de la faire disparaître.
Afin de pouvoir continuer à vivre et à être fort ensemble, après avoir, peut être, surmonter de graves
discordes, ils renoncèrent tous aux femmes et décidèrent de décréter la loi de l'exogamie (interdiction
d'avoir une relation sexuelle avec une femme du même clan)
Le père mort devenait plus puissant que de son vivant ! Ce que le père avait empêchait autrefois les fils se
le défendaient à présent eux mêmes.
Cet événement constitue l'événement fondateur de la société le tabou de l'exogamie, (qui deviendra plus
tard tabou de l'inceste) qui est la première loi de l'humanité.
Le comportement du clan vis a vis du Totem choisi préfigure l'attitude religieuse.
Quels sont les éléments qui permettent à Freud de nous proposer cette origine de l'organisation et de ces
règles sociales?
A2) Les données anthropologiques sur le Totémisme et les tabous
La démonstration du fait fondateur de la civilisation s'appuie sur l'étude des primitifs (aborigènes
d'Australie entres autres). Pour cette étude Freud exploite, compare et fait une analyse critique des
résultats des travaux de nombreux savants (Darwin, Frazer, Aktinson, Reinach, Roberston Smith etc.).
Hypothèses de Freud :
 L'organisation sociale des peuples étudiés est proche de l'organisation sociale de nos plus anciens
ancêtres d'autant plus que les conditions de vie sont semblables (ni roi, ni reine, ni maison, ni
animal domestique, ils se nourrissent de la chair des animaux et de racines).
 La vie psychique des primitifs est une phase antérieure bien conservée de notre développement
psychique.
Le système totémique
Chez les peuples primitifs existe un système qui remplace nos institutions sociales et religieuses : le
système totémique. Les Hommes vivent en clan. Ils se reconnaissent car ils ont même totem.
Le totem est le plus souvent un animal. Il est vécu comme l'ancêtre du groupe. Ils éprouvent pour le totem
un mélange de grand respect et d'extrême frayeur.
Le totem se transmet par la mère.
Les tabous
Des règles régissent les rapports entre les membres du clan ainsi qu'entre les membres entre eux.
Ces règles sont dites des tabous. C'est le code le plus ancien de l'humanité bien avant les religions et les
notions de dieux.
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Le tabou se manifeste par des interdictions et des restrictions.
Celles ci ne sont pas expliquées, ne se fondent pas sur la raison, leur origine est inconnue, sont
incompréhensibles pour nous, s'imposent d'elles mêmes, sont naturelles pour ceux qui les subissent. Ils
n'essayent pas d'en rechercher l'explication. Ils sont convaincus qu'une violation entraînerait une sanction
des plus rigoureuses.
Les tabous les plus importants et les plus anciens sont : "on ne doit pas tuer l'animal totem" et "on doit
éviter les relations sexuelles avec des membres du sexe opposés ayant le même totem".
Le repas totémique
Une cérémonie particulière dit "repas totémique" faisait partie intégrale du système totémique.
S'appuyant sur les travaux de Roberston Smith, Freud se représente la scène du repas totémique :
Dans une occasion solennelle, les membres se réunissent. Ils tuent cruellement l'animal Totem.
Bien que cette action soit interdite à chacun individuellement, elle est justifiée dés l'instant où tous y
prennent part. Personne n'a d'ailleurs le droit de s'y soustraire.
L'animal est pleuré et regretté. Le deuil est suivi d'une fête bruyante et joyeuse
Mais quelle sont donc les l'origines du totémisme et de des tabous ?
B) La démonstration. Le sens donné par la psychanalyse.
B1) Ce qu’apporte l’étude des névroses
Parallèle entre tabou et névrose obsessionnelle*.
De l'étude de tabous et de ses clients atteints de névrose obsessionnelle Freud note quatre analogies:
 Absence de motivations des prohibitions
 Leur fixation en vertu d'une nécessité interne
 Facilité de déplacement et contagion des objets prohibés (par exemple :le membre du clan ayant
enfreint le tabou devient lui même tabou)
 Existence d'actes et de cérémoniaux découlant des prohibitions
La psychanalyse a montré que la névrose obsessionnelle peut s'expliquer par le conflit entre la prohibition
et une tendance à satisfaire un désir.
La prohibition a été acceptée, (car, par exemple, émanent des parents : conflit entre l'obéissance et le
retrait d'amour), elle est consciente. La tendance n'a été que refoulée (non supprimée) et reléguée dans
l'inconscient mais elle subsiste toujours, elle découle d'une nécessité intérieure.
Fort de ce parallèle , Freud en déduit que les tendances cachées derrière les deux tabous représentent les
tentations les plus anciennes et les plus fortes de l'Homme, soit le meurtre du père et la réalisation de
l'inceste. Ce sont les deux composantes du complexe D'Œdipe.
Il rappelle sa découverte : La crainte de l'inceste est un trait essentiellement infantile. Le premier choix
sexuel du garçon se porte sur la mère ou la sœur. Le névrosé porte en lui des traits infantiles soit parce
qu'il ne s'est pas soustrait à son désir incestueux, soit parce qu'il y est retourné. Les fixations incestueuses
de sa libido jouent le rôle principal de sa vie et constitue le complexe central de sa névrose. A ses
détracteurs (nous sommes en 1913) il demande au moins de reconnaître que les primitifs éprouvent, eux,
des besoins incestueux tels qu'il leur semble nécessaire de s'en défendre avec énergie.
Parallèle entre phobie des enfants et totémisme.
L'attitude du comportement de l'enfant présente de nombreuses analogies avec celui des primitifs :
 Il n'existe pas, pour un enfant, de ligne de démarcation entre lui et l'animal. Il n'éprouve pas
d'orgueil propre à l'adulte face à l'animal.
 Il se sent l'égal de l'animal et proche de lui.
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Cependant, on constate parfois apparition d'un trouble : l'enfant commence à avoir peur de l'animal, à fuir
le contact avec toute une espèce. Freud se pose la question Pourquoi cette zoophobie ?
La phobie porte sur les animaux adorés. Dans quelques cas seulement, on arrive à remonter à l'origine de
la phobie. (Voir en annexe un résumé de l'analyse du petit Hans)
Il y a identité étroite de comportement envers l'animal entre les enfants phobiques et le comportement des
primitifs
Lorsqu'on peut remonter à l'origine de la phobie, on a constaté que dans tous les cas, pour des garçons, il
s'agissait d'une angoisse inspirée par le père déplacée sur l'animal.
Freud postule donc que l'animal Totémique remplace le père.
Les deux tabous fondamentaux accompagnant le totémisme (l'interdiction de tuer le totem (le père) et
l'interdiction d'épouser une femme du clan.) coïncident avec les deux crimes d'Œdipe. Qui sont aussi les
deux désirs primitifs des enfants dont le refoulement insuffisant où le réveil forme le noyau de la névrose.
Freud conclut que le système totémique est né des conditions du complexe d'Œdipe, tout comme le
zoophobie.
Interprétation psychanalytique du repas totémique :
L'animal est le substitut du père. On retrouve donc lors du repas totémique l'ambivalence affective vis à
vis du père constatée chez les enfants par la psychanalyse : adoration et envie de meurtre.
B2) La naissance de la religion. La théorie de la construction psychique.
Naissance de la religion
Au fil du temps, le ressentiment qui avait poussé au meurtre s'est estompé. Il a cédé la place à l'amour et a
donné naissance à un idéal de soumission envers le père. Le père idéalisé a pu s'élever au rang d'un dieu,
donnant naissance à la religion.
Dans le mythe chrétien si le fils s'est sacrifié en mourant, c'est que le péché originel, d'après la loi du
talion, ne peut être que le meurtre du père. Mais en se sacrifiant le fils devient dieu lui même, réalisant
son désir, devenir l'égal du père. On retrouve alors l'ambivalence psychologique des sentiments du fils
face au père (culpabilité du meurtre et désir d'égalité). Freud voit dans l'eucharistie une survivance du
repas totémique. A cette occasion les frères goûtent la chair et le sang d'un des leurs devenu dieu afin de
s'identifier à lui.
Théorie Freudienne de la construction psychique. Lien avec Psycore
Nous comprenons inconsciemment la nécessité de l'interdit du parricide et de l'inceste. Nos lointains
ancêtres nous ont transmis, à travers les générations, ce sentiment de responsabilité face à une faute
anciennement commise dont nous n'avons pas conservé le moindre souvenir.
Comment s'est faite cette transmission psychique? Freud réfute l'hypothèse de la tradition et avance celle
de l'hérédité. Nous savons que Psycore postule que cette transmission se fait par les gènes.
Chacun, dans son enfance, a éprouvé des pulsions de même nature que celles ressenties par les
primitifs…sans passer systématiquement à l'acte. Les névrosés (nous !) réagissons à l'idée des
conséquences de la mise en action de ces pulsions par la mise en place d'une moralité inhibant l'action.
Les primitifs, eux, ont mis en acte, et seulement après, se sont dotés de ce qu'on pourrait appeler un sens
moral.
Freud postule donc qu'à l'origine de la vie psychique les idées étaient mises en acte immédiatement
(comme peuvent le faire des enfants) et conclut son livre par la proposition suivante "au début était
l'action".
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En référence à la théorie de Psycore, je risque le parallèle suivant "au début la strate négative était faible.
La puissance du noyau énergétique n'étant pas contenu, les Hommes ont pu vivre et réaliser leurs
pulsions"
Conclusion
La conscience morale naît, du sentiment de culpabilité et de sentiments ambivalents que sont la
conservation aimante et la destruction aimante de l'objet (du père ici).
Le refoulement des pulsions oedipiennes (parricide et inceste) a été à l'origine de l'organisation sociale,
des religions mais aussi du progrès ainsi que de l'art (par sublimation de l'énergie sexuelle).
Autrement dit : la maîtrise des pulsions primaires fut le prix à payer pour que naisse la civilisation.
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Dictionnaire
Anthropologie : étude des caractéristiques anatomiques, biologiques, culturelles et sociales des êtres
humains. Cette science est divisée en deux branches principales : l’anthropologie physique, qui
étudie l’évolution biologique et l’évolution physiologique de l’Homme (Homo sapiens), et
l’anthropologie sociale et culturelle, qui étudie la vie des sociétés humaines, présentes et passées,
les évolutions de leurs langues, des croyances et des pratiques sociales.
Totémisme : système d'idées, de symboles et de pratiques fondé sur une relation supposée entre un
individu ou un groupe social et un objet naturel (animaaux, plantes …)
Totem : animal comestible inoffensif ou non, une plante quelquefois, une force naturelle ou un objet: le
Totem est vécu par le clan comme l'ancêtre de groupe, un esprit protecteur et bienfaiteur et
dangereux pour les autres
Tabou : interdiction rituellement sanctionnée. L'interdiction concerne le contact avec un objet, une
personne, un animal ou un type de comportement. Le mot est d'origine polynésienne. Il contient
le sens de sacré, consacré, impur inquiétant, dangereux. Freud propose en synonyme l'expression
"terreur sacrée".
Exogamie : Presque partout au système totémique vient se rajouter la loi (rigoureusement observée)
d'interdiction d'avoir des rapports sexuels entre membres d'un même Totem donc ne pas se marier
entre eux. L'exogamie est plus restrictive que l'interdit de l'inceste qui ne concerne que la famille
et non le clan.
La culture : est l’ensemble de la production, de la diffusion et de la consommation des produits de
l’esprit créateur humain dans le domaine des arts et des connaissances, à l'intérieur d'un groupe
social.
Morale : ensemble des règles qui doivent diriger l'activité libre de l'homme.
Névrose obsessionnelle : Le conflit psychique s'exprime par des symptômes compulsionnels caractérisés
par des idées et des actes indésirables que le sujet se sent poussé à accomplir par une contrainte
interne. Il lutte contre ses idées et ses tendances. Son mode de pensée est dominée par la
rumination mentale, le doute, les scrupules, inhibition de la pensée et de l'action.
L'eucharistie. Instituée par Jésus à la veille de mourir, le soir du dernier repas avec ses disciples,
l'eucharistie est un sacrement "vital" pour l'Église. Elle est la source et le sommet de la vie
chrétienne. Tous les baptisés y sont convoqués chaque dimanche, lors de la messe. En participant
à l'eucharistie, ils se réunissent pour "faire mémoire" du Christ. En mangeant le pain (le corps du
Christ) et en buvant le vin (la sang du Christ), les catholiques communient, à la mort et à la
résurrection du Sauveur
Freud et Jung : pour la petite histoire : Il semblerait qu'une des motivations de Freud à écrire le livre de
Totem et Tabou fut de renforcer les positions psychanalytiques de base dont Jung (qui était
jusqu'alors un de ses plus fidèles disciples) s'écartait rapidement. Jung écrivant dans le même
temps un livre de religion comparée. L'hypothèse de l'inconscient collectif, défendu par Jung,
étant jugé par Freud extrêmement fragile.
Exemple d'analyse de la phobie des chevaux d'un jeune garçon de 5 ans, Hans (réalisée en 1910) :
Le garçon a une phobie des chevaux telle qu'il hésite à se montrer dans la rue. Il craint que le cheval
n'entre dans sa chambre et le morde. L'analyse montre que le garçon lutte contre son désir de l'absence du
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père (le départ, la mort). Le père étant vu contre un concurrent lui disputant les faveurs de la mère.
(Complexe d'Œdipe). L'enfant a transféré sur l'animal une partie des sentiments qu'il éprouvait pour le
père.
Pourquoi le cheval : le cheval était un sujet particulier d'intérêt pour le père et l'enfant.
La haine (née de la rivalité avec le père) n'a pu se développer librement dans la vie psychique neutralisée
par la tendresse, l'admiration mais également par la peur de la castration.
Il y a ambivalence à l'égard du père, lutte intérieure résolue en déplaçant les sentiments d'hostilité et de
crainte sur un objet de substitution, le cheval.
Dés que la phobie fut apaisée, grâce à l'analyse, le garçon s'est identifié à l'animal redouté, a sauté et a
mordu son père !
Critiques diverses faites à Freud :
 les affirmations de Darwin - Atkinson sont hypothétiques. Il n'est pas démontré que nos ancêtres
vivaient en horde avec un mâle dominant imposant ses volontés.
 l'affirmation de Robertson Smith sur le sacrifice de l'animal totem et de son incorporation comme
rituel religieux ancien pourrait éventuellement concerner les cultures méditerranéennes mais ne
serait pas universel.
 le sacrifice animal n'est pas nécessairement lié au totémisme.
 l'idée freudienne que les fils tuèrent et mangèrent le père n'est qu'une hypothèse
 Freud misogyne ? : les femmes sont peu présentes dans le livre où l’on ne parle essentiellement
que du père et des fils
Extrait du code du totémisme selon Reinach
Certains animaux ne doivent être ni mangés ni tués; les hommes élèvent des individus de ces espèces animales et les entourent
de soins.
Un animal mort accidentellement est un objet de deuil et est enterré avec les mêmes honneurs qu'un membre de la tribu.
Lorsqu'on se trouve dans la nécessité de tuer un animal habituellement épargné, on s'excuse auprès de lui et on cherche à
atténuer par toutes sortes d'artifices et d'expédients la violation du tabou, c'est-à-dire le meurtre.
Lorsque l'animal est sacrifié rituellement, il est solennellement pleuré.
Dans certaines occasions solennelles, dans des cérémonies religieuses, on revêt la peau de certains animaux. Chez les peuples
vivant encore sous le régime du totémisme, on se sert à cet effet de la peau du totem.
Beaucoup de tribus se servent d'images d'animaux en guise d'armoiries dont elles ornent leurs armes; des hommes dessinent
sur leurs corps des images d'animaux et les fixent par le tatouage.
Lorsque le totem est un animal dangereux et redouté, il est admis qu'il épargne les membres du clan portant son nom.
L'animal totem défend et protège les membres du clan.
L'animal totem annonce l'avenir à ses fidèles et leur sert de guide.
Les membres d'une tribu totémisme croient souvent qu'ils sont rattachés à l'animal totem par les liens d'une origine commune.
Bibliographie :
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Freud : Totem et Tabou petite bibliothèque Payot
On peut télécharger ce livre de Freud (comme d’autres) gratuitement sur le site :
http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm
Clémence Garcia : Totem et Tabou, un résumé critique (de 42 pages !) du livre de Freud :
www.cnam.fr/lipsor/dso/ articles/fiche/totem_et_tabou.doc
Maryvonne Versaveau (Somatothérapeute) : Exposé du livre du 2 juin 2002
Benjamin Grassineau (Voir uniquement le chapitre concernant le livre) "Étude sur le rôle des
métaphores et des oppositions dans les solidarités communautaires" :
www.librecours.org/documents/6/682.doc
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Freud, biologiste de l'esprit : Frank J. Sulloway
Un article très intéressant sur l’inceste à la date d'aujourd'hui (la loi, les statistiques, le
comportement des filles incestées).
http://www.aihus.org/pages/communication/main_publication41.html#05
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