Septembre est souvent comme un second et court printemps.
Transcription
Septembre est souvent comme un second et court printemps.
LA BOTTE BOVINE : L’ACTUALITÉ DE VOS ÉLEVAGES RÉDIGÉE EXCLUSIVEMENT PAR VOS VÉTÉRINAIRES Septembre 2015 GIE DU BOCAGE Proverbe du mois : « Septembre est souvent comme un second et court printemps.» ACTUALITE : LA VACCINATION L’automne arrive et il est souvent accompagné de nombreux facteurs de risques d’apparition de pathologies en élevage : allotement, concentration des animaux, conditions climatiques défavorables… Pour bon nombre de ces pathologies, votre vétérinaire peut vous préconiser des mesures vaccinales adaptées aux besoins de votre élevage. Mais vacciner ne suffit pas, encore faut–il BIEN VACCINER ! De l’achat à l’administration : attention à la chaine du froid Les vaccins sont des produits fragiles, leur bonne conservation est indispensable à leur efficacité : Choix du vaccin : une pres- - Munissez-vous d’un sac isotherme quand vous cription adaptée venez les chercher à la clinique afin de ne pas Votre vétérinaire connait votre élevage et dispose d’outils de diagnostic fiables permettant de prescrire le vaccin adapté au contexte de votre élevage. Mais sachez également que nous ne disposons pas de vaccins pour toutes les pathologies que nous connaissons (ex : la cryptosporidiose). rompre la chaine du froid - Conservez-les au réfrigérateur, et assurez-vous que celui-ci fonctionne correctement en plaçant un thermomètre à l’intérieur (la température doit être comprise entre +2°C et +8°C) - Les vaccins ne doivent être ni congelés ni laissés à température ambiante - Ils doivent également être conservés à l’abri de la lumière - Enfin, un vaccin reconstitué (poudre+ solvant) doit être utilisé dans les 4 heures suivant le mélange. www.giedubocage.fr La force d’un réseau de compétences LES CONDITIONS DE VACCINATION Respecter les protocoles d’utilisation : Vacciner des animaux réceptifs Opter pour un vaccin adapté au microbisme de votre élevage ne suffit pas. Les animaux vaccinés doivent être réceptifs, c’est-à-dire apte à être vaccinés : - Les animaux à vacciner doivent être en bonne santé. Il est fréquent qu’un passage grippal survienne au moment de faire l’injection de rappel de vaccins respiratoires. Dans ce cas, il convient d’attendre quelques jours avant la mise en place du rappel pour éviter tout affaiblissement supplémentaire. Il est également utile de repenser le calendrier de vaccination afin de terminer le protocole vaccinal avant la période à risque - Des animaux carencés en cuivre et en sélénium risquent fort de mal répondre au protocole vaccinal - De la même façon, des animaux parasités (par la douve ou d’autres parasites) risquent de développer une réponse vaccinale insuffisante et de produire un colostrum de mauvaise qualité quand il s’agit de vacciner les mères pour les diarrhées néonatales. - II faut 2 à 3 semaines après le protocole vaccinal pour que la protection soit optimale. L’efficacité de la vaccination est étroitement liée au respect des protocoles : - Age des animaux au moment de l’administration - Voie d’administration (sous la peau ou en intramusculaire) - La quantité à injecter - Le nombre d’injections et le délai entre les injections. Si cela peut vous aider, il existe des calendriers vaccinaux pour vous aider à suivre les lots d’animaux. - Enfin, l’administration doit être effectuée avec du matériel adapté (pour s’assurer de la dose administrée) et du matériel propre ou à usage unique. Attention à ne pas désinfecter votre pistolet automatique juste avant l’usage au risque de détruire le vaccin. LES VACCINS : CONTRE QUOI ? Les principaux vaccins dont nous disposons protègent contre : - Le stress, la malnutrition, les carences vont altérer l’efficacité de la vaccination. - Les gastro-entérites néonatales à colibacilles (K99, CS31A), à rotavirus, à coronavirus, - Le vaccin ne peut pas tout résoudre, - Les pathologies respiratoires à RS, Pi3, pasd’autres mesures sont indispensables : teurelles, - Gestion de l’ambiance du bâti- - La maladie des muqueuses, ment, - L’entérotoxémie, - Désinfection et vide sanitaire, - La teigne, - Gestion de la prise colostrale. La force d’un - La mammite coli - staph. réseau www.giedubocage.fr de compétences