Paul Biya - Présidence de la République du Cameroun

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Paul Biya - Présidence de la République du Cameroun
REPUBLIQUEDU CAMEROUN
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BIOGRAPHIE DE FRANÇOIS HOLLANDE
François HOLLANDE est né le 12 août 1954 à
Rouen. Il a quatre enfants.
élu Député de la première circonscription de la
Corrèze.
Premier Secrétaire du Parti socialiste (de 1997
à 2008), Maire de Tulle (de 2001 à 2008), il
a été Député de la Corrèze, (de 1988 à 1993
puis de 1997 à 2012) et Président du Conseil
Général de la Corrèze (de 2008 à 2012).
De 1988 à 1991, il est professeur d’économie à
l’Institut d’études politiques de Paris.
En 1993, il perd son mandat de Député. Il prend
la présidence du club « Témoin » de Jacques
DELORS qu’il conserve jusqu’en 1997.
François HOLLANDE est diplômé d’HEC
Paris et de l’Institut d’études politiques de
Paris. Il est ancien élève de l’École nationale
d’administration (ENA), promotion Voltaire en
1980.
Il devient secrétaire national du Parti socialiste
chargé des questions économiques, en
novembre 1994. Et en 1995, Lionel JOSPIN le
nomme porte-parole du Parti socialiste.
Il adhère au Parti socialiste en 1979. Sorti de
l’ENA, il devient en 1980 auditeur à la Cour
des comptes. Il est également, à cette époque,
maître de conférences à l’IEP de Paris.
En 1997, après la victoire de la gauche plurielle,
François HOLLANDE retrouve son siège
de Député de la Corrèze et devient Premier
Secrétaire du Parti socialiste.
En 1981, à la suite de l’élection de François
MITTERRAND à la Présidence de la
République, François HOLLANDE devient
chargé de mission à l’Élysée. Lors des élections
législatives de juin 1981, François HOLLANDE
est candidat en Corrèze.
7ème Président de la Vème République.
Il se déclare officiellement candidat à la primaire
socialiste, en mars 2011, et la remporte en
octobre 2011.
En mai 2012, François HOLLANDE devient le
7ème Président de la Vème République.
En 1983, il est nommé directeur de cabinet de
deux porte-parole successifs du gouvernement
Pierre MAUROY : Max GALLO et Roland
DUMAS. En 1984, il devient conseiller
référendaire à la Cour des comptes.
Source : http://www.elysee.fr/la-presidence/
francois-hollande-biographie/
Aux élections législatives de 1988, qui font suite
à la réélection de François MITTERRAND, Il est
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BIOGRAPHIE DE PAUL BIYA
Paul BIYA est né le 13 février 1933 à Mvomeka’a
dans l’arrondissement de Meyomessala,
département du Dja- et-Lobo, région du Sud. Il est
marié à Chantal BIYA et est père de trois enfants :
Franck BIYA, Paul BIYA Junior et Brenda BIYA
EYENGA.
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Paul BIYA est le deuxième Chef de l’Etat du
Cameroun. Il a accédé au pouvoir le 6 novembre
1982 après la démission du Président Ahmadou
AHIDJO.
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Etudes primaires et secondaires :
- C.E.P.E. : juin 1948 (Ecole catholique de Nden);
- Pré-séminaire Saint Tharcissius à Edéa (1948 –
1950) ;
- Petit Séminaire d’Akono (1950- 1954) ;
- B.E.P.C. : juin 1953 ;
- Lycée Général Leclerc de Yaoundé (19541956);
- Baccalauréat 1ere partie : juin 1955 ;
- Baccalauréat 2ème partie (série philosophie) :
juin 1956.
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d’Allemagne) ;
Commandeur de l’Ordre National (Turquie) ;
Grand Croix de l’Ordre National du Mérite
Sénégalais ;
Grand Officier de la Légion d’Honneur (France) ;
Great Commander of the Medal of St- George
(Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande
du Nord) ;
Grand Collier de l’Ordre du Ouissam
Mohammadi (Royaume du Maroc) ;
Great Commander of the Order of Nigeria
(République Fédérale du Nigéria) ;
Docteur Honoris Causa de l’Université de
Maryland (USA) ;
Professeur Honoraire de l’Université de Beijing
(République Populaire de Chine) ;
Titulaire de plusieurs décorations de divers
autres pays.
Carrière :
− Octobre 1962 : Paul BIYA est nommé Chargé
de Mission à la Présidence de la République
dès son retour de Paris.
− Janvier 1965 : Paul BIYA est nommé Directeur
de Cabinet du Ministre de l’Education Nationale,
de la Jeunesse et de la Culture.
− Juillet 1965 : Paul BIYA est Secrétaire Général
du Ministère de l’Education Nationale, de la
Jeunesse et de la Culture.
− Décembre 1967 : Paul BIYA est nommé
Directeur du Cabinet Civil du Président de la
République.
− Janvier 1968 : Tout en gardant le poste de
Directeur du Cabinet Civil, M. BIYA se voit
hissé aux fonctions de Secrétaire Général de la
Présidence de la République.
− Août 1968 : Paul BIYA est nommé Ministre,
Secrétaire Général de la Présidence de la
République.
− Juin 1970 : Paul BIYA devient Ministre d’Etat,
Secrétaire Général de la Présidence de la
République.
− Juin 1975 : Paul BIYA est nommé Premier
Ministre de la République du Cameroun.
Etudes supérieures :
− Au Lycée Louis Le Grand de Paris ;
− A l’Université de Paris Sorbonne (Faculté de
Droit) ;
− A l’Institut d’Etudes Politiques de Paris ;
− A l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-mer.
Diplôme obtenus :
− 1960 : Licence en Droit Public
− 1961 : Diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris
− 1962 : Diplôme de l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-mer (IHEOM)
− 1963 : Diplôme d’Etudes Supérieures en Droit Public.
Décorations :
− Grand Maître des Ordres Nationaux ;
− Commandeur de l’Ordre National, de
classe exceptionnelle (République Fédérale
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− Juin 1979 : La Loi N°79/02 du 29 juin 1979 fait du
Premier Ministre le successeur constitutionnel
du Président de la République.
− 06 novembre 1982 : Paul BIYA prête serment
comme Président de la République du
Cameroun, suite à la démission, le 4 novembre
1982, du Président Ahmadou AHIDJO.
En promulguant, le 19 décembre 1990, la loi sur les
associations et les partis politiques, M. Paul BIYA
a restauré le multipartisme au Cameroun (depuis
le 1er septembre 1966, ce pays vivait à l’ère du
monopartisme de fait).
A ce jour, plus de 200 partis politiques ont été
légalisés au Cameroun. Le RDPC a obtenu la
majorité absolue lors des élections législatives
de mars 1997, de juin 2002, de juillet 2007 et de
septembre 2013. Malgré ces victoires, le Président
de la République a toujours choisi de former des
Gouvernements d’ouverture. Quatre partis sont
représentés dans le Gouvernement : le RDPC,
l’UNDP, l’ANDP et le FSNC.
Au moment de son accession à la magistrature
suprême, Paul BIYA est le 1er Vice-Président du
Comité Central de l’Union Nationale Camerounaise
(UNC) et Membre du Bureau Politique de ce parti.
• Il est élu Président de la République le 14
janvier 1984, réélu le 24 avril 1988, le 11 octobre
1992 (première élection au suffrage universel
direct avec multiplicité de candidatures au
Cameroun), le 11 octobre 1997, le 10 octobre
2004 et le 9 octobre 2011.
• Il est élu Président de l’Union Nationale
Camerounaise, le 14 septembre 1984.
• Elu Président du Rassemblement Démocratique
du Peuple Camerounais (RDPC) après la
transformation de l’UNC en RDPC le 24 mars
1985 à Bamenda.
Les dernières élections législatives et municipales
du 30 septembre 2013 ont été organisées par
un organe indépendant, Elections Cameroon
(ELECAM).
Publications :
Paul BIYA est l’auteur d’un essai politique, Pour
le Libéralisme Communautaire, éditions Marcel
Fabre, Lausanne 1987.Cet ouvrage a été traduit
en anglais, en allemand et en hébreu.
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BREVE PRESENTATION DE LA FRANCE
- Taux de fécondité : 1,99 enfant par femme en
La France est un pays d’Europe Occidentale
ou d’Europe Méridionale, limité au Nord-Ouest
par la Mer du Nord et la Manche, à l’Ouest par
l’Atlantique, au Sud-Ouest par l’Espagne, au Sud
par la Méditerranée, au Sud-Est par l’Italie, à
l’Est par la Suisse, au Nord-Est par l’Allemagne,
le Luxembourg et la Belgique. Elle comprend
la France Métropolitaine (France continentale
et Corse), cinq (5) Départements d’Outre-Mer
(Guyane, Martinique, Réunion, Guadeloupe,
Saint Pierre et Miquelon) et quatre (4) Territoires
d’Outre-mer ayant un statut particulier (Mayotte,
Wallis et Futuna, Nouvelle Calédonie, Polynésie
Française).
2013
- Espérance de vie : 78,2 ans (Hommes) 85
ans (Femmes)
- Religion(s) : Catholicisme, Islam,
Protestantisme, Judaïsme, Bouddhisme
- Indice de développement humain : 0,884 (en
2013) - 20e rang sur 187
Économie
- Monnaie : Euro
- PIB total : 2 121 milliards d’euros (2014, 5e
rang mondial)
- PIB/Habitant : 45 384 euros (2014) contre
31 059 euros en 2013
- Croissance du PIB : 0,1% (2014)
- Inflation : 0.5% (2014) contre 2% en 2013
- Dette publique : 95,2% du PIB (2014) contre
91,7% du PIB (2013)
- Taux de chômage : 10,4% (2014) de la
population active
- Déficit public : 4,4% du PIB (2014)
- Principaux importateurs et fournisseurs :
l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, l’Espagne, le
Royaume-Uni et les Etats-Unis.
- En début 2015, la France a perdu son rang de
5ème puissance économique mondiale au profit
du Royaume-Uni. Cependant, son PIB a connu
pour une première fois une augmentation
supérieure à celui de l’Allemagne, première
économie de la zone euro.
- La France exporte des produits agricoles, des
produits manufacturés dont des machines et
du matériel de transport, etc. Les principaux
groupes industriels français sont : ALSTOM,
EDF-GDF,
TOTALFINAELF,
PEUGEOT,
RENAULT et AIRBUS.
- Les échanges commerciaux de la France avec
l’extérieur sont concentrés vers l’Allemagne,
l’Italie, la Belgique, l’Espagne, le Royaume-Uni
et les Etats-Unis, qui sont à la fois importateurs
et fournisseurs de la France.
- La France est le 2ème partenaire commercial du
Cameroun après le Nigeria.
- Devise nationale : « Liberté, Egalité,
Fraternité »
- Hymne national : « La Marseillaise »
Administration
- Forme de l’État : République
- Chef de l’Etat : François HOLLANDE
- Langue officielle : Français
- Capitale : Paris
Géographie
- Superficie totale : 632 834 km2, dont
551 695 km2 en France Métropolitaine
- Principales villes : Paris, Marseille, Lyon,
Bordeaux, Lille, Toulouse, Strasbourg,
Nantes, Nice, Montpellier, Toulon
Histoire
- Fête nationale : 14 juillet
Démographie
- Population : 66 317 994 habitants (janvier
2015)
- Densité : 97 habitants/km2
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BREVE PRESENTATION DU CAMEROUN
Le Cameroun est un pays d’Afrique centrale et
occidentale, délimité à l’Ouest par le Nigéria,
au Sud-Ouest par une façade de l’Océan
Atlantique, au Sud par la Guinée équatoriale,
le Gabon et le Congo, à l’Est par la République
centrafricaine et le Tchad, au Nord par le Lac
Tchad. Au cœur de l’Afrique, le Cameroun
est un pays très représentatif de ce continent
par sa taille et l’extrême variété de ses traits
physiques. On y trouve toutes les nuances du
relief, du climat et de la flore du continent. D’où
son surnom d’« Afrique en miniature ».
Démographie
- Population : 21,7 millions d’habitants (BM)
(classé 56e)
- Densité : 44,8 hab/km2 (BM, 2012)
- Croissance démographique : 2,54% (BM,
2012).
- Espérance de vie : 52,1 ans (PNUD, 2012).
- Taux d’alphabétisation : 70,7% (UNESCO
2012)
- Religion(s) : Christianisme (35-40%), Islam
(15-20%), animisme (45%).
- Indice de développement humain : 0,495 150e rang sur 187 (PNUD, 2012).
- Devise nationale :« Paix, Travail, Patrie »
- Hymne national : « Ô Cameroun, berceau
de nos ancêtres »
Économie
- Monnaie : Franc CFA
- PIB nominal 2013 : 27,88 MdUSD
- PIB par habitant (PPA) 2013 : 1.268 USD
- Taux de croissance du PIB en 2013 : 4,6%
- Taux d’inflation (2013) : 2,1%
- Solde budgétaire 2013 (en pourcentage du
PIB) : -3,3%
- Solde commercial 2013 (en pourcentage du
PIB) : -8,8%).
- Principaux clients 2012 : Chine (15,3%),
Portugal (11,4%), Pays-Bas (11,3%)
Principaux fournisseurs 2012 : Nigeria
(17,8%), France (11,9%), Chine (10,4%)
- Part des principaux secteurs d’activités dans le
PIB : agriculture : 18,4% ; industrie : 23,2% ;
mines : 8,8% ; services : 43,4%.
- Production pétrolière annuelle 2013 : 24,3
M de barils
Administration
- Forme de l’État : République
- Chef de l’État : Paul BIYA
- Langues officielles :
français, anglais
- Capitale : Yaoundé
Géographie
- Superficie totale : 475 442 km2
- Principales villes : Yaoundé, Douala,
Bafoussam, Garoua, Maroua, Bamenda,
Ngaoundéré, Buéa, Ebolowa, Bertoua.
Histoire
- Date d’indépendance : 1er janvier 1960
(Cameroun sous administration française)
1er octobre 1961 (Cameroun sous
administration britannique)
- Fête nationale : 20 mai
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CE QUE LE PRESIDENT PAUL BIYA A DIT…
Sur Boko Haram
fait des exactions à Kolofata et à Hile-Halifa. Alors ce
que je peux dire, c’est que les Camerounais doivent
garder confiance. (…)
1. Déclaration du Président Paul BIYA à l’occasion de la
réception des ex-otages Français (Famille Moulin-Fournier)
au Palais de l’Unité – Yaoundé, le 19 avril 2013.
Permettez-moi d’ailleurs de saisir cette occasion pour
consoler nos frères, nos compatriotes de l’ExtrêmeNord qui ont subi les sévices, les deuils ; les assurer
de la compassion et la solidarité de toute la nation
camerounaise. Nous ne les laisserons pas, au contraire
nous allons continuer à les protéger et à combattre cet
ennemi sans relâche. (…).
« L’heureux dénouement de cette affaire est
incontestablement le fruit d’une coopération
exemplaire entre les gouvernements français, nigérian
et camerounais. Leurs services ont fait preuve d’une
remarquable efficacité et de beaucoup de discrétion.
La principale leçon que m’inspire cette affaire est que
les problèmes de sécurité que connaît notre continent,
ne seront réglés que par une coopération étroite au
niveau international. A l’évidence, cette coopération
doit être renforcée de toute urgence.
Je salue également nos soldats dont certains sont
tombés, qui ont fait montre de patriotisme, de bravoure.
Je les encourage à aller de l’avant.
On a eu à lutter contre ce même Nigeria pour Bakassi
et avant, on a éradiqué les maquis (des mouvements
révolutionnaires), on est venu à bout des « villes
mortes » ; ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser
le Cameroun. Nous continuons le combat et nous les
vaincrons ».
Je tiens, pour ma part, à réaffirmer ma détermination
à ne ménager aucun effort pour que le Cameroun
demeure une terre d’hospitalité, de tolérance, de
stabilité et de paix ».
2. Propos du Président Paul BIYA lors de la conférence de
presse conjointe des Chefs d’Etat à l’issue du Sommet de
Paris pour la sécurité au Nigéria – 17 mai 2014.
4. Intervention du Président Paul BIYA sur le thème « Paix
et stabilité régionales ». Washington, le 06 août 2014.
« Le Cameroun doit aujourd’hui faire face aux
incursions de Boko Haram. Nous avons pris des
dispositions pour nous défendre. Mais il s’agit là d’un
phénomène transnational qui appelle aussi une réponse
transnationale. Il s’agit d’un extrémisme qui conteste les
valeurs de la démocratie et de nos sociétés. Il est non
seulement une menace pour l’Afrique mais aussi pour
d’autres régions du monde. Nous devons, ensemble,
faire barrage à son avancée. (…)
«Le problème Boko Haram a donc cessé d’être
uniquement un problème nigérian, il est devenu un
problème régional, sinon continental. Nous sommes
ici pour déclarer la guerre au Boko Haram. On va le
poursuivre et on vaincra cette chose terroriste parce
que les inconvénients sont nombreux ».
3. Interview du Président Paul BIYA à la presse à l’aéroport
international de Yaoundé Nsimalen avant de quitter Yaoundé
pour le Sommet Etats-Unis/Afrique - 02 août 2014.
Ce caractère global de la menace qui pèse sur la paix
et la stabilité régionale appelle une réponse toute
aussi globale. Tous les membres de la communauté
internationale doivent y contribuer ».
« Il y a quelques semaines, nos forces ont marqué des
points importants contre le Boko Haram. Mais c’est une
lutte longue, on a affaire à un ennemi pervers, sans foi ni
loi, qui attaque la nuit, qui égorge, et qui a évidemment
5. Discours du Président Paul BIYA lors de l’ouverture du
1
15ème Sommet de la Francophonie, Dakar le 29 novembre
2014.
du corps diplomatique – Yaoundé, 8 janvier 2015
«Je voudrais insister sur le caractère global de la
menace dont nous sommes l’objet. Ceux qui ont tenté
d’asservir le Mali, ceux qui s’en prennent périodiquement
à notre territoire national, ceux qui probablement ont
influencé certaines factions en Centrafrique et ceux qui
ont créé le chaos en Somalie poursuivent les mêmes
objectifs : établir leur pouvoir sur la bande sahélienne
de l’Atlantique à l’océan Indien et y installer leur régime
obscurantiste impitoyable.
« Face à un ennemi commun qui conteste toutes les
valeurs auxquelles nous sommes attachés, la solidarité
doit jouer à plein. L’Histoire récente nous enseigne
qu’avec ce genre d’adversaire il ne peut y avoir de
compromis ».
6. Message du Président Paul BIYA à la Nation à l’occasion
de la fin d’année 2014 et du nouvel an 2015 – 31 décembre
2014
A menace globale, riposte globale. Telle devrait être la
réponse de la communauté internationale et notamment
de l’Union Africaine et de nos organisations régionales.
« Encouragés par leur emprise sur le nord-est du
Nigeria, ces soi-disant « djihadistes » ont lancé contre la
région de l’Extrême-Nord de notre pays des opérations
de plus grande envergure. (…). Cela ne pouvait pas
être toléré. Nous avons donc mis en place un dispositif
de riposte et de prévention qui a rapidement fait ses
preuves. A chacune de ses tentatives, Boko Haram
essuie désormais de lourdes pertes en vies humaines
et en matériels. On peut espérer qu’ils en tireront des
leçons.
Nous ne devons pas nous bercer d’illusions. Bien
qu’affaibli par les pertes qui lui ont été infligées, notre
adversaire n’en reste pas moins capable de revenir à la
charge. (…). Il faut que l’on sache que la distance qui
peut séparer un pays des zones de combat n’est pas
une assurance tous risques.
Pour ma part, je persiste à croire que la menace que
représentent les djihadistes, Boko Haram et autres
Shebabs, ne pourra être levée que par une mobilisation
au niveau international. Beaucoup l’ont compris. Il reste
à en tirer les conséquences. C’est le lieu pour moi de
me féliciter du soutien multiforme que nous apportent
non seulement l’Organisation des Nations Unies, mais
aussi certaines grandes puissances, notamment les
Etats-Unis, la France, le Royaume Uni, la Chine, la
Russie et l’Allemagne. Nous les remercions de leur
engagement déterminé à nos côtés dans cette lutte ».
Je voudrais à ce point rendre un vibrant hommage à
nos forces armées dont la vaillance s’est illustrée lors
des récents combats.
J’ai eu l’occasion de dire que la Nation, dans son
ensemble, devait se mobiliser derrière son armée.
Les nombreux témoignages qui me parviennent de
toutes nos régions me laissent penser qu’il en est bien
ainsi. J’ai apprécié tout particulièrement les prises de
position de nos compatriotes musulmans. Ils ont bien
compris, comme tous les autres Camerounais, qu’il
ne s’agissait pas du tout d’une guerre dont la religion
était l’enjeu. Ils ont bien compris qu’il s’agissait d’une
réponse à une agression extérieure de la part d’une
organisation terroriste qui n’adhère pas aux valeurs
d’une société fraternelle ».
« Je voudrais également rappeler ici que nous ne
sommes pas seuls confrontés à cette menace qui
transgresse les frontières des Etats. Certains de
nos voisins, le Nigeria, le Tchad, le Niger, le Bénin,
coopèrent avec nous pour opposer un front commun à
Boko Haram.
8. Discours du Président Paul BIYA à l’ouverture de la
session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et
de Gouvernement du COPAX consacrée à la lutte contre le
groupe terroriste Boko Haram – Yaoundé, 16 février 2015.
« Qu’il me soit permis de repréciser qu’il ne s’agit
aucunement d’une « croisade » contre l’Islam ou d’un
épisode d’une quelconque « guerre des civilisations ».
La réalité est simple. Il y a d’un côté, le nôtre, les tenants
d’une société moderne et tolérante, garantissant
l’exercice des droits de l’homme, dont ceux de religion,
ainsi que la démocratie représentative. De l’autre côté,
c’est-à-dire du côté de Boko Haram et des mouvements
qui lui ressemblent, il y a les partisans d’une société
obscurantiste et tyrannique, sans considération aucune
L’Organisation des Nations Unies et plusieurs grandes
puissances, notamment les Etats-Unis, l’Allemagne, la
France, la Russie et la Chine, nous soutiennent aussi ».
7 . Discours du Président Paul BIYA en réponse aux vœux
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de la dignité humaine.
soixante à 1 500 km2 aujourd’hui, requiert à l’évidence
une action collective d’envergure des Etats d’Afrique
Centrale qui doit nécessairement, à notre avis, être
fortement épaulée par la Communauté Internationale.
Vous en conviendrez avec moi, il y a une totale
incompatibilité entre ces deux modèles de société. Et
partant une totale impossibilité de compromis.
Une chose est certaine : les pays africains prennent
individuellement et collectivement toute leur part
dans les actions requises, tant aux plans national et
sous-régional qu’au plan international, pour apporter
des réponses concrètes aux défis du changement
climatique.
Il nous faut donc mettre un terme aux actions et
agissements des mouvements terroristes. Il nous faut
éradiquer Boko Haram. De la sorte, nous pourrons
rassurer nos populations et mieux nous consacrer au
seul combat qui vaille : la lutte contre la pauvreté et pour
la dignité de l’homme africain. »
Cette implication est considérable. Elle s’est traduite au
Cameroun par de nombreuses actions dont la mise en
place d’un plan national de gestion de l’environnement,
et au niveau sous-régional par l’adoption d’un plan
de convergence pour la gestion durable des forêts du
Bassin du Congo dont chacun sait qu’il est le second
massif forestier de la Planète.
Sur la lutte contre les changements
climatiques
1. Discours du Président Paul BIYA devant le Corps
Diplomatique, à l’occasion des vœux du Nouvel An 2008
« Lors de notre séjour à New-York nous avons
également pris part à la réunion de haut niveau sur
les changements climatiques. Le Cameroun est
directement concerné par ce phénomène. Sa partie
septentrionale souffre de la sécheresse qui perturbe
l’agriculture de cette région et son équilibre alimentaire.
La zone forestière de notre territoire qui fait partie du
bassin du Congo, deuxième massif forestier mondial,
fait déjà l’objet d’une attention particulière dans le cadre
d’une politique régionale de développement durable qui
demanderait à être mieux soutenue par la communauté
internationale. Nous allons nous efforcer d’élargir le
champ de nos actions de protection de l’environnement
et pour ce faire nous créerons prochainement un
observatoire des changements climatiques ».
La mise en œuvre de toutes ces mesures a un
coût important, notamment pour l’acquisition des
technologies adaptées, et suppose de lourds sacrifices
à faire accepter par nos peuples.
Aussi, sans nier que le sort et le devenir de la planète
sont notre affaire à tous, il me paraît légitime de
demander que les efforts et sacrifices de nos peuples
d’Afrique soient dûment compensés par la Communauté
Internationale. A cet égard, nous voulons espérer que
la Conférence de Copenhague prévue en décembre
prochain apportera des réponses satisfaisantes aux
cas spécifiques de l’Afrique.
2. Discours du Président Paul BIYA à la 64ème Assemblée
Générale de l’ONU, New York, 25 septembre 2009
3. Déclaration du Président Paul BIYA lors du sommet
mondial sur les changements climatiques, Copenhague, le
17 décembre 2009
« S’agissant notamment des changements climatiques,
l’Afrique, à l’instar des autres continents, en expérimente
durement les effets, quand bien même sa participation
à l’émission des gaz à effet de serre demeure faible».
« Mon pays, le Cameroun, subit de plein fouet l’impact
de ces modifications du climat .
Ainsi, dans la zone soudano-sahélienne, la situation est
de plus en plus critique. Tandis que la température est
en augmentation constante, la pluviométrie continue de
baisser, entraînant une inexorable avancée du désert.
En une vingtaine d’années, la ceinture de production
de certaines cultures comme le coton et le maïs s’est
déplacée de plusieurs centaines de kilomètres vers le
Sud, exposant la partie septentrionale du pays à un
déficit chronique de la production agricole.
Le réchauffement climatique qui en est le fait le plus
marquant a des conséquences dans nombre de
secteurs socio-économiques, dont l’énergie, la santé,
l’agriculture, l’élevage et les écosystèmes, sans parler
de la désertification galopante.
A cet égard, l’assèchement dramatique du lac Tchad qui
a vu sa superficie passer de 26000 km2 dans les années
3
L’assèchement accéléré du lac Tchad est aussi un
phénomène très préoccupant pour le Cameroun et
les autres pays riverains, qui met en jeu la survie des
populations concernées.
mondiale après l’Amazonie, l’une et l’autre étant
les poumons de la planète grâce à leur capacité de
rétention du carbone et de production d’oxygène ».
4. Discours du Président Paul BIYA devant le Corps
Diplomatique à l’occasion de la cérémonie des vœux de
Nouvel An 2010, Yaoundé, le 7 janvier 2010
Sur sa façade atlantique, mon pays est exposé à la
dégradation de ses écosystèmes littoraux en raison de
l’ensablement sédimentaire, des inondations et de la
montée des eaux salées.
« A Copenhague, j’ai pris position sur le réchauffement
climatique qui ne nous est pas non plus imputable mais
qui exige que nous protégions nos forêts, sans que la
compensation qui nous est proposée soit à la mesure
de nos pertes à l’exportation. Cet aspect du problème
devra bien entendu être mieux pris en compte ».
Dans la partie Sud du Cameroun, la conservation et
l’exploitation écologiquement rationnelle de la forêt
tropicale soulèvent de nombreux problèmes en raison
de l’importance de ce secteur pour l’économie nationale.
Face à cette situation, le Gouvernement camerounais
a pris un ensemble de mesures, telles que la mise sur
pied d’un Plan National de l’Environnement et d’un Plan
de Développement des Forêts ainsi que le Lancement
d’une campagne de reboisement baptisée « Opération
Sahel vert » de concert avec les pays sahéliens de la
région.(…)
5. Discours du Président Paul BIYA lors du XIIème Sommet
de l’Organisation Internationale de la Francophonie,
Montreux (Suisse), le 23 octobre 2010
« Il ne faudrait pas perdre de vue que sécurité alimentaire
et changement climatique constituent deux versants
d’une même réalité. Comment en effet fournir une
alimentation suffisante et équilibrée à l’humanité dans
un contexte de changement climatique constant ? De
même, peut-on ignorer qu’une agriculture hautement
productive, mais peu soucieuse de l’environnement,
est l’une des principales causes du réchauffement
de la planète. Pour sortir de ce cercle vicieux, il n’est
d’autre solution qu’une politique responsable, axée sur
le développement durable ».
Nous participons donc au présent Sommet avec la
conviction que le caractère global des changements
climatiques requiert des solutions elles aussi globales.
Il importe:
- que les engagements de réduction des gaz à effet
de serre par les pays industrialisés soient clairement
définis et énoncés,
- que des transferts de technologie soient
envisagés afin de permettre d’atténuer les effets
des changements climatiques dans les pays en
développement,
- que le mécanisme de contrôle proposé tienne
compte des différents niveaux de responsabilité en
ce qui concerne la pollution atmosphérique. On sait
en effet que l’Afrique, bien qu’elle ne participe que
très peu aux émissions de gaz à effet de serre, subit
fortement les effets de la pollution.
6. Discours du Président Paul BIYA lors du XVème Sommet
de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Dakar
(Sénégal), le 29 novembre 2014
« Les pays d’Afrique Centrale ont le sentiment qu’en
préservant la grande forêt du bassin du Congo, ils
contribuent de façon significative à la réduction des gaz
à effet de serre. C’est pourquoi ils se réjouissent que
la Chine et les Etats-Unis paraissent s’engager dans
cette voie. Ceci est de bon augure pour le succès de
la Conférence de Paris sur le climat. (…) La situation
du Lac Tchad est une autre source de préoccupation
pour nous. Nous assistons presque impuissants à sa
tragique disparition progressive. De plus, il pose des
défis sécuritaires et socio-politiques. La Conférence de
Paris pourrait œuvrer à la mise en place d’un plan de
sauvetage du Lac Tchad. C’est une suggestion ».
D’une façon générale, je crois qu’il serait équitable
que, dans les arrangements à venir concernant
les financements et les transferts de technologie,
un traitement particulier soit accordé aux pays en
développement, notamment à ceux du Bassin du
Congo. Ils consentent en effet de lourds sacrifices pour
entretenir et régénérer la deuxième réserve forestière
4
Sur l’immigration clandestine
2. Discours du Président Paul BIYA en réponse aux vœux
du Corps Diplomatique, le 09 janvier 2014
1. Discours du Président Paul BIYA devant le Corps
Diplomatique, à l’occasion des vœux du Nouvel An 2008
« Sa Sainteté [Le Pape François] et moi-même
partageons le sentiment que la communauté
internationale devrait, dans ses tentatives de règlement
des différends et des problèmes de migration, faire une
part plus importante à la solidarité humaine ».
« Les migrations de populations originaires du TiersMonde, notamment d’Afrique, chassées par la guerre
ou la misère, sont devenues un grave sujet de
préoccupation pour les pays de départ et de destination.
Si rien n’est fait à la mesure du problème, il est probable
que les flux ne cesseront d’augmenter. La solution est
pourtant évidente : il faut favoriser le développement
des pays d’origine des migrants, ce qui suppose la mise
en œuvre d’une sorte de Plan Marshall, plus ambitieux
que les mécanismes classiques de l’aide publique au
développement ».
5
REPUBLIQUEDU CAMEROUN
Paix - Travail - Patrie
------CABINET CIVIL
------Cellule de communication
REPUBLIQUE OF CAMEROON
Peace - Work- Fatherland
------CABINET CIVIL
------Communication unit
FRANCE - CAMEROUN :
UNE RELATION FORTE ET ANCIENNE
en juillet 2006. Il a effectué une visite de travail
en France en octobre 2007. Il s’est de nouveau
rendu en visite officielle en France du 21 au 24
juillet 2009, et a participé au sommet de Nice en
mai 2010, ainsi qu’aux festivités du cinquantenaire
des indépendances africaines à Paris les 13 et 14
juillet 2010.
Les relations politico-diplomatiques
Les relations bilatérales entre le Cameroun
et la France sont fort anciennes. En effet,
historiquement, le Cameroun a été sous mandat
(1919-1945), puis sous tutelle (1945-1960) francobritannique. Ces relations sont également étroites,
riches et diversifiées, grâce à un cadre juridique de
coopération particulièrement étoffé et d’importantes
réalisations communes.
A l’occasion d’une visite de travail en France,
le Président Paul BIYA a rencontré le Président
François Hollande à l’Elysée le 30 janvier 2013. Il a
également participé au Sommet de l’Elysée pour la
paix et la sécurité en Afrique, les 6 et 7 décembre
2013, ainsi qu’au sommet de Paris sur la sécurité
au Nigéria, le 17 mai 2014.
Au plan diplomatique, le Cameroun et la France
ont établi les relations diplomatiques en 1960,
au niveau des Ambassadeurs. Actuellement,
l’Ambassadeur de France au Cameroun est Son
Excellence Madame Christine ROBICHON. Elle
a présenté ses lettres de créances au Président
Paul BIYA, le 08 novembre 2013, remplaçant à ce
poste Monsieur Bruno GAIN, qui y a passé quatre
ans (2009-2013). L’Ambassadeur du Cameroun
en France est Son Excellence Monsieur Lejeune
MBELLA MBELLA, qui a présenté ses lettres de
créance le 28 mars 2007.
En sens inverse, Jacques Chirac, Président de la
République française, s’est rendu en 1999 en visite
d’Etat à Yaoundé. Il est revenu au Cameroun du
17 au 19 janvier 2001 dans le cadre du Sommet
France-Afrique.
Au total, pour les cinq dernières années, il y a eu
dix (10) rencontres entre les Chefs d’Etat des deux
pays, y compris celle du 30 novembre 2014 à Dakar,
en marge du 15e sommet de la Francophonie, celle
du 15 août 2014 à Toulon (France), dans le cadre
de la commémoration du 70ème anniversaire du
débarquement de Provence et celle du 13 octobre
2012 à Kinshasa, en marge du 14e sommet de
la Francophonie. Dans la même période, on a
recensé pas moins de vingt et trois (23) rencontres
bilatérales, dont deux (02) au niveau parlementaire,
sept (07) au niveau ministériel et huit (08) au niveau
d’envoyés (Conseillers, Chefs de formations
politiques, Leaders syndicaux, etc.)
Dans le cadre de la transformation du réseau
consulaire français au Cameroun, le Consulat de
France à Garoua a été fermé en décembre 2009.
Une Agence consulaire dirigée par un Consul
Honoraire a été ouverte en 2011 dans cette ville. Le
Consul Honoraire de France à Garoua et Directeur
de l’Alliance Française de Garoua est Monsieur
Pierre BARBIER.
Les échanges de visites de haut niveau entre
le Cameroun et la France sont nombreux et
connaissent un dynamisme certain. Le Président
Paul BIYA a effectué une visite officielle à Paris
1
REPUBLIQUEDU CAMEROUN
Paix - Travail - Patrie
------CABINET CIVIL
------Cellule de communication
REPUBLIQUE OF CAMEROON
Peace - Work- Fatherland
------CABINET CIVIL
------Communication unit
LES CONCERTATIONS ENTRE LES PRESIDENTS
PAUL BIYA ET FRANÇOIS HOLLANDE
1. Première rencontre : Sommet de la Francophonie de
Kinshasa - 13 octobre 2012.
HOLLANDE, au Palais de l’Elysée, le 30 janvier 2013,
une convergence de vues entre les deux Chefs d’Etat
et les deux pays. La correspondance du Président
Paul BIYA adressée à son homologue français à la fin
de cette visite indique qu’ils ont eu des « échanges
amicaux et efficaces, concernant des sujets généraux
et d’intérêt commun ». Le Chef de l’Etat camerounais
affirme que : « J’ai pu constater avec satisfaction Notre
volonté commune de favoriser le développement d’un
partenariat multiforme, notamment dans le domaine
économique par une implication plus importante des
entreprises françaises qui voudront, aux côtés des
entreprises camerounaises, bénéficier de la stabilité de
nos institutions et de la paix dans notre pays, ainsi que
de l’amélioration de nos performances et du climat des
affaires. Le partage des valeurs républicaines les plus
essentielles, la permanence de nos liens traditionnels
amicaux, la convergence de nos intérêts, sont autant
de facteurs favorables à un tel partenariat ».
En marge du 14ème Sommet de l’Organisation
Internationale de la Francophonie, le Président Paul
BIYA s’est entretenu, le samedi 13 octobre 2012 avec
son homologue français, François HOLLANDE.
Au sortir de leur entretien, le Président Paul BIYA
a déclaré à la presse que : « On a eu des entretiens
cordiaux, francs, et j’en ai profité non seulement pour le
féliciter à nouveau pour son élection, mais aussi pour
réaffirmer la force de la coopération qui existe entre la
France et le Cameroun. Nous avons aussi fait le tour
d’horizon des problèmes de sécurité dans le Golfe de
Guinée et au Mali. Nous sommes arrivés aux mêmes
conclusions qu’il faut renforcer la coopération et lutter
contre le fléau de l’insécurité».
Au cours de cette rencontre, le Président Paul BIYA
a formulé le vœu d’accueillir le Président François
HOLLANDE à l’occasion d’une visite officielle au
Cameroun.
Au terme de la séance de travail avec le Chef de l’Etat
français, le Président Paul BIYA a répondu avec brio et
panache, et sans langue de bois, à toutes les questions
de la presse internationale dans la cour de l’Elysée .
2. Visite de Travail du Président Paul BIYA à Paris – 28
janvier au 7 février 2013
L’accent étant mis sur les relations économiques
bilatérales lors de cette première visite officielle du
Président Paul BIYA sous la présidence de François
Hollande, un forum économique sur le « partenariat
durable » entre le Cameroun et la France, a été
organisé le 31 janvier 2013. Ces assises ont rassemblé
des membres de la suite présidentielle et représentants
du secteur privé camerounais et plus d’une centaines
d’entrepreneurs français, sous la conduite de M.
Michel ROUSSIN, vice-Président du Mouvement des
Entreprises de France (MEDEF) International. Le
Président Paul BIYA a saisi cette occasion pour présenter
le nouveau visage de l’économie camerounaise en
Le Président Paul BIYA a séjourné en France du 28
janvier au 7 février 2013, en compagnie de son épouse,
Mme Chantal BIYA, dans le cadre d’une visite de travail
marquée par quatre temps forts : l’entretien avec le
Chef de l’Etat français, François Hollande; l’interview
du Président Paul BIYA à la presse internationale ;
la rencontre avec le patronat français ; et la série
d’audiences, notamment celle avec les représentants
de la communauté camerounaise de France.
Il est ressorti de l’entretien entre les Présidents BIYA et
1
pleine croissance. Il a invité le patronat français à venir
investir au Cameroun et à accompagner notre pays
vers l’émergence (voire fiche « Discours de clôture du
Président Paul BIYA lors du Forum Cameroun-France,
Paris, 31 janvier 2013).
assurer la prévisibilité. La France en tant que membre
du Conseil de sécurité des Nations Unies continuera à
jouer un rôle actif en ce domaine.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont souligné
que l’implantation de réseaux terroristes et criminels...
constitue une menace pour la paix et la sécurité
en Afrique et dans le monde. Ils ont réaffirmé leur
engagement à prévenir et lutter ensemble contre ces
menaces... Ils se sont prononcés en faveur d’une
implication accrue des organisations internationales,
sous-régionales et régionales dans la lutte contre ces
fléaux. Ils ont estimé que les partenariats dans la lutte
contre le terrorisme et le crime transnational organisé
doivent mettre l’accent sur la formation et l’échange de
renseignements.
Durant son séjour en France, le Président de la
République a accordé au total dix-sept (17) audiences
en trois journées (les 1er, 4 et 6 février 2013), dont
quinze (15) aux personnalités issues des milieux
politique (Valery Giscard D’ESTAING, Irina BOKOVA,
Claude GUEANT, ), économique (DOV ZERAH, Olivier
STIRN, Alexandre VILGRAIN, Bruno LAFONT, Yannick
MORILLON, Guillaume Giscard D’ESTAING, Clara
GAYMARD, Gimmy RICCI, Vincent BOLLORE) et de la
communication (Hervé BOURGES, Stéphane FOUKS,
Patricia BALME),
et deux (02) à la délégation des
représentants de la communauté camerounaise
en France et à l’athlète de haut niveau francocamerounaise Gévrise ENAME, championne de judo.
4. Sommet de Paris pour la Sécurité au Nigeria, Paris,
le 17 mai 2014
Le Président Paul BIYA et ses homologues du Bénin,
de la France, du Nigéria, du Niger et du Tchad, ainsi
que les représentants des Etats-Unis, du Royaume-Uni
et de l’Union Européenne se sont engagés, le 17 mai
2014 à Paris, à intensifier la mobilisation régionale et
internationale pour lutter contre le terrorisme du groupe
Boko Haram.
Lors de la conférence de presse conjointe des Chefs
d’Etat à l’issue du sommet, le Président Paul BIYA a
remercié le Président François HOLLANDE d’avoir pris
l’initiative de les réunir et a affirmé que « le problème
Boko Haram a cessé d’être uniquement un problème
nigérian, il est devenu un problème régional, sinon
continental. Nous sommes ici pour déclarer la guerre
au Boko Haram ». (voire fiche sur « les conclusions du
sommet de Paris pour la sécurité au Nigeria, 17 mai
2014)
La rencontre du 4 février 2013 avec les représentants
de la communauté camerounaise était inédite.
C’était en effet, la première fois que le Chef de l’Etat
rencontrait un échantillon aussi large et riche de cette
importante colonie. Cette rencontre traduisait l’intérêt et
la confiance que le Chef de l’Etat accorde à la diaspora
camerounaise. Lors des échanges, le Président Paul
BIYA a abordé avec ses compatriotes tous les sujets
qui les préoccupent (double nationalité, création d’une
structure administrative chargée des Camerounais de
l’étranger, etc.). Cette diaspora patriotique a promis tout
son soutien à la politique des Grandes Réalisations.
3. Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en
Afrique - Paris, les 6 et 7 décembre 2013.
Lors de ce Sommet, les Chefs d’Etat et de
Gouvernement des pays africains et de la France ont
réaffirmé leur attachement à la sécurité collective sur le
continent africain et leur engagement à favoriser la paix
et promouvoir les droits de l’Homme, en conformité
avec les buts et principes de la Charte des Nations
Unies et de l’Acte constitutif de l’Union africaine.
Lors de la conférence de presse conjointe des Chefs d’Etat
à l’issue du sommet, le Président Paul BIYA a remercié
le Président François HOLLANDE d’avoir pris l’initiative
de les réunir et a affirmé que « le problème Boko Haram
a cessé d’être uniquement un problème nigérian, il est
devenu un problème régional, sinon continental. Nous
sommes ici pour déclarer la guerre au Boko Haram ».
(voire fiche sur « les conclusions du sommet de Paris
pour la sécurité au Nigeria, 17 mai 2014)
Ils ont appelé de leurs vœux le renforcement du
dialogue stratégique entre l’Afrique et la France pour
une vision commune des menaces.
5. 4ème Sommet Union Européenne-Afrique, Bruxelles,
les 2 et 3 avril 2014
Le Président Paul BIYA, a pris part, les 2 et 3 avril
2014 à Bruxelles, aux côtés des Chefs d’Etat et de
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont appelé à
une large mobilisation internationale pour accroître le
financement des opérations africaines de paix et en
2
Gouvernement de l’Afrique et de l’Union européenne
(UE), parmi lesquels le Président François Hollande,
au 4ème sommet UE-Afrique. L’objectif de ce sommet,
qui avait pour thème « Investir dans les populations,
la prospérité et la paix », était de relever les défis
communs et d’apporter des avantages concrets aux
citoyens, conformément à la stratégie conjointe AfriqueUnion européenne.
8 au 10 février 1979–, Mitterrand – en juin 1983–,
Chirac – du 23 au 24 juillet 1999 et du 17 au 19 janvier
2001) se sont rendus en visite d’amitié au Cameroun, à
l’exception du Président Nicolas SARKOZY. Toutefois,
ce dernier a reçu à l’Elysée le Président Paul BIYA en
visite officielle en France, du 21 au 24 juillet 2009. Le
Président Nicolas SARKOZY a également invité le
Président Paul BIYA au 25ème sommet Afrique-France
à Nice, du 31 mai au 1er juin 2010 ; et aux festivités du
cinquantenaire des indépendances africaines à Paris,
les 13 et 14 juillet 2010.
Paul BIYA est intervenu lors de la réunion sur la
situation en République Centrafricaine et au cours de
la séance de travail n°1 sur « la paix et la sécurité ». Il
a de nouveau soutenu une action au niveau de l’ONU
en RCA et souhaité que les promesses faites en ce qui
concerne l’aide financière, humanitaire et l’envoi des
troupes à ce pays voisin soient tenues. Il a également
plaidé pour « des actions solidaires et concertées pour
faire reculer la pauvreté ».
Les visites les plus importantes effectuées
récemment au Cameroun par les personnalités
françaises
→ Au niveau ministériel
6. Les cérémonies commémoratives du 70ème
Anniversaire du Débarquement – Toulon, 15 août 2014
-
15 mai 2015 : Bernard CAZENEUVE, Ministre de
-
21 au 22 février 2015 : visite officielle au Cameroun
de M. Laurent FABIUS, Ministre français des Affaires
Etrangères et du Développement International. Il a
été reçu en audience au Palais de l’Unité par le
Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA ; et au MINREX
par le Ministre des Relations Extérieures, Pierre
MOUKOKO MBONJO. Lors de sa conférence
de presse, il a réitéré le soutien de la France au
Cameroun dans la guerre contre Boko Haram,
notamment à travers des renseignements sur les
mouvements des troupes ennemies et un appui
logistique. Laurent FABIUS a également indiqué
qu’en tant que membre permanent du Conseil de
Sécurité, la France se propose de porter au sein
de cette instance des Nations Unies le projet de
mise sur pied d’une Force Multinationale Mixte
pour lutter contre Boko Haram.
31 décembre 2013 : déplacement à Yaoundé de
M. Laurent Fabius, Ministre français des Affaires
A l’invitation de François HOLLANDE, Président de
la République Française, le Président Paul BIYA a
pris part, le vendredi 15 août 2014 à Toulon, aux
cérémonies commémoratives du 70ème Anniversaire du
Débarquement en Provence, aux côtés d’autres Chefs
d’Etat africains.
Cette cérémonie rendait hommage aux combattants,
parmi lesquels des africains et notamment des soldats
camerounais, qui se sont battus pour libérer la France.
En marge de cette commémoration, le Chef de l’Etat
camerounais a accordé des audiences à de hautes
personnalités françaises, dont le Ministre de la Défense
Jean-Yves Le DRIAN.
7. La rencontre de Dakar, en marge du 15ème sommet
de la Francophonie, le 30 novembre 2014
Le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, et le Président de
la République Française, François HOLLANDE, se
sont entretenus, pendant une trentaine de minutes, le
30 novembre 2014 à Dakar, en marge des travaux du
15ème Sommet de l’Organisation Internationale de la
Francophonie (OIF).
Il convient de signaler que depuis l’accession du
Cameroun à l’indépendance, le 1er janvier 1960, tous
les Chefs d’Etat français (De Gaulle – en 1953 –,
Pompidou – en février 1971– Giscard d’Estaing – du
-
3
l’Intérieur français, reçu en audience au Palais de
l’Unité par le Président Paul BIYA avec qui il s’est
entretenu des questions de sécurité. A sa sortie
de l’audience, Bernard CAZENEUVE a déclaré à la
presse que « Paris et Yaoundé entretiennent un
très haut niveau de confiance que rien ne peut
altérer ». Il a réaffirmé la « grande détermination
de la France » à soutenir le Cameroun dans sa lutte
contre la secte terroriste Boko Haram. M. Bernard
CAZENEUVE s’est aussi rendu, en compagnie du
Ministre camerounais délégué à la Présidence
chargé de la Défense, Edgard Alain MEBE NGO’O,
à l’Ecole Internationale des Forces de Sécurité
(EIFORCES) à Awaé, financée à hauteur de 140
millions de FCFA par la France.
Etrangères, lors de la libération du Père Georges
VANDENBEUSCH, enlevé dans le Nord du -
Cameroun par le groupe terroriste nigérian Boko
Haram.
-
19 avril 2013 : arrivée à Yaoundé de M. Laurent
Fabius, Ministre français des Affaires Etrangères,
suite à la libération de la famille MOULINFOURNIER. A cette occasion, Laurent Fabius
a chaleureusement remercié le Président Paul
BIYA pour son implication déterminante dans le
dénouement heureux de cette affaire.
-
15 au 16 mars 2013 : séjour au Cameroun de
M. Laurent Fabius, Ministre français des Affaires
Etrangères, dans le cadre des discussions relatives
à la prise d’otages français, le 19 février 2013, dans -
la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun par les
membres de la secte terroriste Boko Haram.
-
1er au 3 février 2012 : séjour au Cameroun de M.
Edouard COURTIAL, Secrétaire d’Etat français
chargé des Français de l’étranger, lors d’un
déplacement au profit de la communauté française.
-
29 juin au 1er juillet 2011 : visite au Cameroun
de M. Henri DE RAINCOURT, Ministre français
de la Coopération, à l’occasion de la signature
entre le Cameroun et la France du Contrat de
désendettement et de développement (C2D) de -
deuxième génération d’un montant de 326 millions
d’euros (environ 213 milliards de francs CFA). Il
a été reçu en audience au Palais de l’Unité par le
Président Paul BIYA.
-
18 au 19 mai 2010 : plusieurs personnalités
françaises participent aux travaux de la Conférence
« Africa 21 » et au reste des manifestations
relatives à la célébration du Cinquantenaire de
l’Indépendance du Cameroun. A cette occasion, le
Chef de l’Etat a reçu en audience : MM. Jean-Louis
BOORLO, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du
Développement durable et de la Mer, en charge -
des Technologies vertes et des négociations sur
le climat, Représentant personnel du Président
Nicolas SARKOZY ; Alain JOYANDET, Secrétaire
d’Etat chargé de la Coopération et de la
Francophonie ; Michel ROCARD, ancien Premier
Ministre ; Michel CHARASSE, membre du Conseil
Constitutionnel en France ; Michel ROUSSIN,
ancien Ministre, Président du Comité Afrique du →
MEDEF, et vice-Président du groupe Bolloré pour -
l’Afrique ; Patricia BALME, Présidente du cabinet
de conseil en communication politique PB Com
International.
-
4
20 au 22 mai 2009 : visite officielle au Cameroun
de M. François FILLON, Premier Ministre français,
à la tête d’une importante délégation ministérielle.
Au cours de l’audience que lui a accordée le Chef
de l’Etat camerounais, trois accords sont signés.
Le premier porte sur la gestion concertée des
flux migratoires et le développement solidaire. Le
second institue un partenariat de défense et de
sécurité. Le troisième est relatif à la convention
AFD-C2D de santé deuxième tranche. M. FILLON
a également visité le chantier d’aménagement du
carrefour de la Préfecture en giratoire avec passage
souterrain de Yaoundé.
7 au 8 octobre 2008 : séjour au Cameroun de M.
Alain JOYANDET, Secrétaire d’Etat chargé de
la Coopération et de la Francophonie, et Mme
Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat chargée du
Commerce Extérieur, à l’occasion d’une réunion
des Ministres des Finances de la Zone Franc. En
marge de ces assises, M. JOYANDET a visité un
projet d’insertion professionnelle au quartier BiyemAssi, ainsi que la Fondation MUNA ; tandis que
Mme IDRAC a rencontré le Premier Ministre, Chef
du Gouvernement et visité les chantiers du C2D à
Douala.
18 au 20 mai 2008 : visite au Cameroun de M. Brice
HORTEFEUX, Ministre français de l’Immigration,
de l’Intégration, de l’Identité nationale et du
Développement solidaire.
1er au 3 octobre 2007 : visite au Cameroun de M.
Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d’Etat français
au Développement et à la Francophonie. Au cours
de cette visite, il a signé deux conventions de
financement dans le cadre du Fonds de Solidarité
Prioritaire concernant des projets dans le domaine
de la décentralisation et de la sécurité.
26 Juin 2006 : visite au Cameroun de Mme
Brigitte GIRARDIN, Ministre français délégué
à la Coopération, à la Francophonie et au
Développement, dans le cadre de la remise de
la dette à travers la signature de programmes de
«contrat de désendettement-développement »
connus sous leur appellation de « C2D ». Au niveau parlementaire
26 au 30 janvier 2015 : visite au Cameroun d’une
délégation de Parlementaires français conduite
par Philippe BAUMEL (Député PS), membre de
la Commission des Affaires étrangères, et Pierre
LELLOUCHE (Député UMP). Elle a été reçue en
audience par le Président de l’Assemblée nationale
du Cameroun, CAVAYE YEGUIE Djibril, et par le
MINEPAT, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI.
-
-
26 au 27 octobre 2014 : visite au Cameroun de M.
Claude BARTOLONE, Président de l’Assemblée
nationale française, accompagné du Député
Patricia ADAM (PS), Président de la Commission
de la Défense et Alain MARSAUD (UMP), Député
des Français de l’étranger. A cette occasion, il
s’est entretenu avec le Président Paul BIYA, et son
homologue CAVAYE YEGUIE Djibril, Président
de l’Assemblée nationale du Cameroun. Il a
également visité l’Ecole Internationale Supérieure
de Guerre de Yaoundé et a rencontré les étudiants
et anciens boursiers du Gouvernement français.
5 juin 2014 : visite au Cameroun d’une délégation
de Parlementaire français, membres du Groupe
d’Amitié interparlementaire Cameroun-France,
sous la conduite d’André SCHNEIDER, Président
dudit Groupe d’Amitié. Cette délégation a été
reçue en audience par le Président Paul BIYA. Au
cours de cette audience, les échanges ont porté
sur le fonctionnement des institutions, la sécurité,
le financement des projets d’infrastructures et
l’amélioration des conditions de vie des populations
au Cameroun.
-
23 au 26 juin 2014 : visite au Cameroun de Mme
Anne PAUGAM, Directrice Générale de l’Agence
Française de Développement. Elle a été reçue au
nom du Chef de l’Etat, par le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement, Philémon YANG. Objet de
sa visite : faire le pint de la riche coopération entre
l4AFD et le Cameroun dans des secteurs aussi
variés que le développement urbain, l’agriculture,
l’éducation, la santé.
-
18 juillet 2013 : visite au Cameroun de M. Yves
BOUDOT, Directeur Afrique Subsaharienne de
l’Agence française de coopération (AFD), pour
l’évaluation des activités de l’AFD au Cameroun.
Il a été reçu en audience par le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement Philemon YANG.
-
12 au 16 juin 2013 : séjour au Cameroun de M.
Nicolas HULOT, Envoyé Spécial du Président
de la République française pour la protection
de la planète. Il a discuté avec les autorités
camerounaises les mesures à prendre pour la
protection de certaines espèces menacées et
sur la gestion durable des forêts. Il a été reçu en
audience par le Premier Ministre Philemon YANG,
le Ministre des Forêts et de la Faune et le Ministre
de l’Environnement, de la Protection de la Nature
et du Développement Durable.
-
22 au 24 octobre 2012 : visite au Cameroun du
Général de Brigade TOUTOUS Jean Jacques,
Commandant des Forces Françaises au Gabon.
-
21 au 22 mars 2011 : visite au Cameroun de M.
DOV ZERAH, Directeur de l’Agence française de
développement (AFD). Il a été reçu en audience par
le Président Paul BIYA. Ils ont évoqué les projets
de développement du Cameroun ainsi que l’appui
de la France à leur mise en œuvre, notamment à
travers un C2D de deuxième génération.
-
9 au 13 février 2009 : séjour au Cameroun de M.
Jean Michel SEVERINO, Directeur Général de
l’AFD. Il a été reçu en audience par le Président
Paul BIYA. L’autre temps fort de cette visite a été
la signature, avec le MINEPAT, d’une convention
d’affectation de 50 millions d’euros, correspondant
à la deuxième tranche du C2D Education.
→ Autres
-
27 mai 2015 : Jean Louis BOORLO, ancien
Ministre d’Etat français, Ministre de l’Ecologie,
de l’Energie, du Développement Durable et de la
Mer, et actuellement Président de la Fondation
« Energie pour l’Afrique », reçu en audience au
Palais de l’Unité de Yaoundé par le Président de
la République, S.E. Paul BIYA. Au menu de leurs
échanges, l’appui de cette fondation au projet de
l’électrification de l’Afrique parrainé par les Chefs
d’Etat du continent. Il a également visité le site
hydraulique de Nachtigal.
-
26 mai 2015 : En visite au Cameroun, l’investisseur
français Benjamin de Rothschild a été reçu à dîner
par le Président de la République et Mme Chantal
BIYA à la résidence principale du Palais de l’Unité.
-
18 septembre 2014 : le Général Franscisco
SORIANA, Commandant des Forces françaises
basées au Gabon, a été reçu en audience au
Palais de l’Unité par le Président Paul BIYA.
-
5
REPUBLIQUEDU CAMEROUN
Paix - Travail - Patrie
------CABINET CIVIL
------Cellule de communication
REPUBLIQUE OF CAMEROON
Peace - Work- Fatherland
------CABINET CIVIL
------Communication unit
LA COOPERATION ECONOMIQUE,
TECHNIQUE ET FINANCIERE
La coopération économique, technique et financière
entre le Cameroun et la France s’effectue à trois
niveaux: l’assistance technique, le financement des
projets de développement et l’appui à l’ajustement
structurel.
productifs et de services, publics comme privés, les
infrastructures, l’éducation et la santé.
L’AFD propose des financements de long terme, sous
la forme des prêts aux entreprises (sur ressources
collectées sur le marché) et de dons à l’Etat (sur les
ressources budgétaires), dans tous les secteurs
touchant à la réalisation des Objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD), secteurs sociaux et
productifs, et les services publics marchands.
Il convient de relever que les relations économiques et
financières France-Cameroun, et plus généralement
France-Afrique, sont marquées, depuis le 1er janvier
2002, par l’entrée en vigueur de la monnaie unique
européenne, l’Euro. Elles se déploient de plus en plus
dans le cadre de l’union Européenne.
L’AFD développe des partenariats avec d’autres
bailleurs de fonds et contribue, grâce à ses tutelles, à
l’élaboration des politiques publiques et à l’influence
française dans la sphère du développement.
Sous l’autorité de l’Ambassadeur de France, la
coopération économique et financière entre la France
et le Cameroun s’articule essentiellement autour du
Groupe de l’Agence Française de Développement
(AFD) qui en est le dispositif pivot, et qui est composé
de l’Agence Française de Développement (AFD) en
charge de la gestion de l’aide au développement, et
de PROPARCO spécialement dédié à la promotion du
secteur privé.
L’AFD contribue à mettre en œuvre les Documents
Cadre de Partenariat (DCP) conclus entre la France et
les pays partenaires. Ses engagements financiers sont
décidés par un Conseil d’Administration où siègent ses
tutelles (Ministères français des Affaires Etrangères
et de l’Economie et des Finances pour les opérations
de l’AFD à l’étranger), des parlementaires et des
personnalités qualifiées.
Le Cameroun est l’un des principaux bénéficiaires
de l’aide bilatérale de la France dans le monde avec
713 millions d’euros sur la période 2006-2011 et 40
assistants techniques. La France quant à elle est le
premier partenaire au développement du Cameroun.
I.
L’AFD assure le secrétariat du Fonds Français pour
l’Environnement Mondial (FFEM), qui intervient
notamment au Cameroun et en Afrique Centrale.
Présentation du Groupe de l’Agence
Française de Développement
L’Agence AFD de Yaoundé est compétente pour le
Cameroun, la Guinée Equatoriale et la République
Centrafricaine. Le bureau permanent installé à Bangui
lui est rattaché.
1. AFD : Etablissement financier au
service du Développement
L’Agence Française de Développement (AFD) est un
établissement public français qui contribue, depuis plus
de 60 ans, au développement économique et social
des pays dans lesquels la France intervient.
L’AFD dispose d’un réseau de quarante-cinq agences
et bureaux répartis dans le monde.
2. PROPARCO : Filiale dédiée à la
promotion du secteur privé
L’AFD, opérateur pivot du dispositif français d’Aide
Publique au Développement, concourt au financement
de projets économiques et sociaux grâce à une gamme
d’instruments financiers allant de la subvention aux
prêts, en passant par des mécanismes de garantie.
Ses domaines d’intervention couvrent les secteurs
Créée en 1977, PROPARCO est une Institution
Financière de Développement, dont le capital de 420
Milliards d’euros est détenu par l’Agence Française de
Développement (AFD) à 57,5% et par les actionnaires
privés du Nord et du Sud.
1
La mission de PROPARCO est de favoriser les
investissements privés dans les pays émergents
et en développement (en Afrique notamment) en
faveur de la croissance, du développement durable
et de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD). PROPARCO finance des
opérations économiquement viables, socialement
équitables, soutenables sur le plan environnemental et
financièrement rentables.
établissement de microfinance. L’AFD est
actionnaire à 14% de la holding la Fayette
Investissement. ADVANS Cameroun a ouvert
sa première agence à Douala en mai 1997.
Une agence a été ouverte à Yaoundé début
2008.
• ARIZ (Assurance pour le Risque des
Investissements en ZSP) est un fonds de
garantie qui couvre 50% du risque économique
attaché aux prêts de banques locales à des
PME-PMI camerounaises. Dans le cadre du
dispositif ARIZ, l’AFD travaille avec trois des
quatre premières banques commerciales
camerounaises. Depuis fin 2001, 67 PME ont
bénéficié de ce mécanisme pour un encours
garanti de 8,5 milliards de FCFA.
PROPARCO intervient sur les secteurs productifs, les
systèmes financiers, les infrastructures et le capital
investissement.
PROPARCO propose une palette complète
d’instruments financiers permettant de répondre aux
besoins spécifiques des investisseurs privés dans
les pays en développement (prêts, fonds propres,
garanties et ingénierie financière).
• PROPARCO octroie des prêts à moyen et long
terme aux investisseurs privés, à l’instar de sa
participation de 30 millions d’euros au tour de
table du programme d’investissement d’AES
Sonel. PROPARCO peut également octroyer
des lignes de crédit en euros à des banques
camerounaises, afin de leur permettre de
financer les programmes d’investissement de
leur clientèle qui nécessitent des ressources
longues. PROPARCO étudie actuellement
la possibilité d’octroyer des prêts libellés en
FCFA.
L’AFD et PROPARCO interviennent dans plus de
soixante pays d’Afrique, du Pacifique, d’Asie, des
Caraïbes, de l’Océan Indien, de la Méditerranée, ainsi
que dans l’Outre-mer français.
II.
Contribution du Groupe de l’AFD à la
promotion de l’appui au secteur privé
Le Groupe AFD dispose de plusieurs instruments
de financement en faveur des entreprises. Les
interventions dépendent du type d’entreprises
concernées : Très Petites Entreprises (microfinance),
PME locales (mésofinance) et Grandes Entreprises.
• Partenariat Public-Privé : la concession
ferroviaire est un exemple de partenariat
public-privé soutenu simultanément par des
financements de l’AFD et de PROPARCO.
• ACEP Cameroun (Agence pour le Crédit
à l’Entreprise Privée) est une institution
de microfinance prêtant aux Très Petites
Entreprises (TPE) camerounaises en milieu
urbain. Créée en 1999 avec l’appui financier
de l’AFD, ACEP Cameroun a été privatisée
en octobre 2005. A fin 2008, ACEP Cameroun
comptait 7 300 clients actifs, pour un encours
de prêts de 7,6 milliards de FCFA. Dans le
cadre de sa facilité microfinance, l’AFD a
octroyé à ACEP Cameroun un prêt de 1,5
millions d’euros libellé en FCFA. Ce concours,
décaissé en 2007, a permis d’accompagner la
croissance des activités d’ACEP Cameroun,
notamment en ouvrant des agences dans
des villes secondaires. Actuellement, ACEP
Cameroun compte 24 agences réparties
dans les villes de Douala, Yaoundé, Edéa,
Mbalmayo, Dschang et Bafoussam.
S’agissant particulièrement de l’appui au secteur privé
et à l’amélioration de la compétitivité de l’économie
camerounaise, l’AFD s’est engagée à tout mettre
en œuvre pour que les entreprises camerounaises
bénéficient largement de l’initiative en faveur du secteur
privé, mise en place par le Chef de l’Etat français et qui
sera mise en œuvre par le Groupe AFD à travers trois
composantes : les Prises de Participations, les Prêts et
les Garanties.
En effet, lors de la Conférence Internationale sur le
Financement du Développement tenue en décembre
2008, le Président français Nicolas SARKOZY avait
annoncé que la France a mis en place 2,5 milliards
d’euros pour financer 2000 entreprises africaines.
L’AFD est prête à appuyer le Cameroun dans
l’élaboration d’une stratégie d’amélioration durable
de la compétitivité de l’économie, en insistant
particulièrement sur l’élaboration des programmes de
• ADVANS Cameroun est également un
2
mise à niveau des entreprises, à l’instar de l’expertise
développée en la matière en Tunisie, au Sénégal et au
Vietnam.
2. Les Prêts Souverains
A propos des financements sous forme de Prêts
Souverains mis en place entre le Cameroun et l’AFD,
ce partenaire finance les projets structurants dans
les secteurs de concentration de la coopération au
développement entre nos deux parties. Les prêts sont
de types souverains et certains prêts sont combinés
aux subventions du C2D.
L’implantation des entreprises françaises dans nos
zones économiques récemment créées, serait une des
réponses.
III.
Instruments
coopération
et
déploiement
de
la
Le tableau 1 en annexe donne un aperçu du portefeuille
des projets qui ont fait l’objet d’une convention de
financement de 2011 à 2014.
La coopération entre le Cameroun et l’AFD, qui porte
actuellement sur un total de 1,534 milliards d’euros,
se déploie au Cameroun à travers trois modes de
financements des investissements publics, que sont :
le Contrat de Désendettement et de Développement
(C2D), les Prêts Souverains et les Prêts NonSouverains.
3. Prêts Non-Souverains
L’AFD envisage de structurer les prêts non-souverains
en faveur des entreprises publiques viables.
1. Le Contrat de Désendettement et de
Développement (C2D)
IV.
Perspectives de renforcement de la
coopération
Le C2D est consigné par les autorités françaises
et camerounaises. Le mécanisme consiste en un
retour, sous forme de subvention par la France, des
remboursements de dette du Cameroun. Dans le
cadre du suivi et de la mise en œuvre du C2D, l’AFD
se présente comme l’Organe d’exécution de la Partie
française.
Les missions courantes de supervision des projets et
l’exercice régulier de revue de portefeuille permettent des
échanges fréquents non seulement sur l’amélioration
des performances d’exécution des financements des
projets, mais également sur la densification de ce
portefeuille à travers le renforcement des interventions,
et la programmation de nouveaux financements.
Le premier C2D (2006-2011) d’une enveloppe globale
de 352,7 milliards de FCFA, s’est inscrit globalement
dans la stratégie gouvernementale de réduction de la
pauvreté (DSRP) et le cadre de la coopération francocamerounaise décliné dans le Document Cadre de
Partenariat (DCP) signé également en 2006 entre les
deux pays.
Il est envisagé la mobilisation par l’AFD pour l’aide au
développement du Cameroun entre 2015 et 2020, d’un
montant estimé à 600 millions d’euros (environ 393,6
milliards de FCFA), prêts souverains et troisième C2D
confondus.
Le tableau 2 en annexe présente les différents projets
en cours de négociation entre l’AFD et le Gouvernement
camerounais et qui pourront faire l’objet de signature
de Convention soit au cours de l’année 2015, soit au
cours de l’année 2016.
Le deuxième C2D d’un montant de 214 milliards de
FCFA conclu le 1er juillet 2011 pour la période 2011-2016
dans le cadre de la stratégie gouvernementale pour la
croissance et l’emploi (DSCE), cible particulièrement le
développement rural et l’agriculture, le développement
urbain dans les villes secondaires du Cameroun, et la
formation professionnelle.
Les zones économiques du Cameroun et les mesures
incitatives à l’investissement privé sont autant d’atouts
à exploiter par le secteur privé français, dans un marché
de plus de trois cent millions de consommateurs
(Cameroun, pays de la CEEAC et le Nigeria).
Quant au troisième CD2 prévu démarrer en 2017,
son montant n’a pas encore été décidé parce qu’il
est encore attendu de la partie française l’échéancier
des remboursements des fonds y relatifs. En outre,
les deux parties sont actuellement en concertation
pour la détermination des secteurs et domaines de
concentration y afférentes.
3
Liste des projets objet d’une convention de financement de 2011 à 2014
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
INTITULE CONVENTION
Aménagement de l’accès Est ville de Douala
Second Contrat de Désendettement Développement (C2D)
Deuxième pont sur le Wouri à Douala
Convention d’affectation C2D pour la phase II du Programme
National de Développement Participatif
Convention d’affectation C2D pour le volet transversal du second C2D
Convention du Fonds d’Etudes et de Renforcement des Capacités n°11
Projet Hydroélectrique de Lom Pangar
Aménagement de l’Accès Ouest de la ville de Douala
Drainage pluvial de la ville de Douala
Programme de Rénovation et de Développement de la Formation
Professionnelle dans les Secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage et de
la Pêche
Centres de Formation Professionnelle aux Métiers non Agricoles en
Milieu Rural
Programme Sectoriel Forêt et Environnement
Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations
Familiales Agropastorales
Programme d’Appui à la Maîtrise d’Ouvrage (AMO II)
MONTANT (EN MILLIONS
D’EUROS)
Prêt Subv.
C2D
Total
60
60
214
214
100
100
OBSERVATIONS
Signée le 10 février 2011
Signée le 1er juillet 2011
Signée le 13 juillet 2011
-
-
57,77
57,77
Signée le 07 mai 2012
-
-
5
5
Signée le 07 mai 2012
60
75
112
0,5
-
18
0,5
60
75
130
Signée le 07 mai 2012
Signée le 31 juillet 2012
Signée le 1er août 2012
Signée le 1er août 2012
5
-
30
35
Signée le 1er août 2012
-
-
10
10
Signée le 28 juin 2012
-
-
10,70
10,70
Signée le 28 juin 2012
27
-
58
85
Signée le 1er août 2012
-
-
7,8
7,8
Signée le 22 févier 2013
15
Approvisionnement de l’eau en zone urbaine (Yaoundé, Bertoua,
Edéa et Ngaoundéré) et Acte de substitution de débiteur AFD-ETATCAMWATER
90
-
-
90
Signée le 24 janvier 2014
16
Fonds de Développement de la ville de Kribi dans la Région du Sud
20
-
-
20
Signée le 07 février 2014
-
-
10
10
Signée le 17 février 2014
80
-
-
80
Signée le 24 juin 2014
-
-
18
18
Signée le 31 octobre 2014
-
-
60
60
Signée le 24 novembre 2014
629
214,5
15
289,57
15
1113,07
Signée le 19 décembre 2014
17
18
19
20
21
Programme d’appui à la sécurisation et à la gestion intégrée des
Ressources Agropastorales (ASGIRAP) au Nord Cameroun
Programme d’Assainissement Pluvial de la ville de Yaoundé (PADY)
Aide budgétaire sectorielle ciblée destinée au secteur agricole, santé
et éducation
Programme C2D « Capitales Régionales » (Bafoussam, Bertoua et
Garoua)
Projet de construction des centres de formation
TOTAL
Liste des projets en négociation, susceptibles de faire l’objet d’une
convention de financement avant la fin de l’année 2015
N°
INTITULE PROJET
MONTANT (EN MILLIONS D’EUROS)
Prêt
Perc. C2D II
Total
ETAT D’INSTRUCTION
DES DOSSIERS
1
Construction de la voie de contournement Est de la ville de Yaoundé
180
-
-
180
Requête de financement
formulée à l’AFD
2
Programme d’appui aux petites et moyennes entreprises agricoles et
agroalimentaires
-
-
10
10
Requête de financement
formulée à l’AFD
3
Financement des études d’optimisation relatives au projet de construction
de la voie de contournement Est de la ville de Yaoundé
-
0,6
-
0,6
TDRs toujours attendu au
MINHDU
4
Fonds d’Etudes pour la construction et le Développement du port en eau
profonde de Limbe
20
-
-
20
5
Projet « Capitales Régionales » (Bafoussam, Bertoua et Garoua)
65
-
-
65
6
Construction de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré
100
-
-
100
En négociation
7
Aménagements complémentaires du deuxième pont sur le Wouri
60
-
-
60
Signature de la convention
prévue les prochains jours
410
0,6
10
420,6
TOTAL
Requête de financement
formulée à l’AFD
Signature du décret
d’habilitation attendue
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LES RELATIONS CONSULAIRES, CULTURELLES
ET DANS LE SECTEUR DE LA SANTE
Au plan consulaire, environ 30 000 Camerounais
vivent officiellement en France, bien qu’étant
confrontés à de nombreuses difficultés entravant
l’obtention de leurs titres de séjour. Près de 20 000
sont actuellement titulaires d’un titre de séjour.
Plus de 7 000 Camerounais étudient en France. Le
Gouvernement français accorde régulièrement des
bourses aux Camerounais, aussi bien pour étudier
en France que pour une formation au Cameroun.
Cette année, 65 étudiants camerounais boursiers
du Gouvernement français iront étudier en France.
Entre 2005 et 2015, 1 297 étudiants camerounais
ont obtenu une bourse de la France. Ce qui
représente un coût d’un peu plus de 10 millions
d’euros (soit plus de 6,5 milliards de FCFA).
Plus de 12 000 Français résident au Cameroun.
La Convention sur la gestion concertée des flux
migratoires et le développement solidaire, signée
le 21 mai 2009 à Yaoundé est le texte de référence
dans ce domaine.
La coopération dans le domaine de la recherche
bénéficie depuis 2012 d’un financement C2D de
8,2 millions d’euros et vise les domaines de la
recherche agronomique et médicale. Les filières
professionnelles de coopération bénéficient de
l’assistance technique française au sein du pôle
d’appui à la professionnalisation de l’enseignement
supérieur en Afrique centrale (PAPESAC).
En outre, la signature des contrats de baux
emphytéotiques en décembre 2006 sous la
supervision du Ministère des Domaines et des
Affaires Foncières, a consacré le prolongement
des loyers des bâtiments et terrains diplomatiques
et consulaires français au Cameroun.
La tenue en novembre 2006 à Paris de la
Commission mixte de sécurité sociale entre les
deux pays a permis de résoudre certains dossiers
de pensionnés français et camerounais en
souffrance.
Dans le secteur de la santé, l’action française
au Cameroun est très ancienne. Grâce à l’aide
française, les premières écoles et centre de soins
de santé ont été construits au cours de la décennie
1930 comme l’actuel Hôpital Central de Yaoundé,
celui d’Ayos, l’Hôpital Jamot, les réseaux des
Hôpitaux de la Fondation Médicale Ad Lucem. Par
la suite, la France a entrepris la mise en place d’un
système national de santé publique relayé par les
confessionnels.
Au plan culturel, en octobre 1998, une Convention
de financement de 900 millions de F CFA a été
signée à Yaoundé. Elle est destinée à développer
les activités des associations culturelles noninstitutionnelles à partir des pôles régionaux que
sont les alliances franco-camerounaises.
La France est l’un des partenaires les plus
importants du Cameroun avec 25 millions d’euros
d’aide bilatérale et multilatérale par an (16,4 milliards
de FCFA). Les secteurs prioritaires de l’aide sont :
- la santé maternelle et infantile ; - la lutte contre
le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, l’extension de la couverture vaccinale. La France
Depuis le 1 janvier 2012, les Centres Culturels
François Villon de Yaoundé et Blaise Cendrars
de Douala ont fusionné en un seul établissement
dénommé l’Institut français du Cameroun. Ledit
Institut a le statut de services de l’Ambassade de
France au Cameroun.
er
1
participe ainsi à hauteur de 100 millions d’euros
par an au financement de l’Alliance mondiale pour
les vaccins et l’immunisation (GAVI) et à hauteur
de 2 millions d’euros par an au GIP Ensemble
pour une Solidarité Thérapeutique Hospitalière En
Réseau (ESTHER Cameroun) devenu « Expertise
France ».
La coopération française est également très active
au Cameroun dans le secteur de la recherche, à
travers : l’Agence Nationale de Recherche sur le
Sida (ANRS), le Centre National de Recherche
Scientifique (CNRS), le Centre Pasteur du
Cameroun à Yaoundé et à Garoua, et l’Institut de
Recherche pour le Développement (IRD).
Le volet santé du C2D-1 (2006-2011) bénéficiait
d’un financement de 90 millions d’euros. A partir
de 2011, la deuxième phase du projet santé
adopte une approche sectorielle et multilatérale
en cofinancement avec la KFW, la GIZ et la
Banque Mondiale, sur le thème prioritaire de la
santé maternelle et infantile. Les objectifs sont
d’améliorer l’accès des femmes enceintes et des
nourrissons aux services de santé et de mettre à
niveau les plateaux obstétricaux des formations
sanitaires des zones d’intervention.
Sur le plan sportif, des binationaux (francocamerounais) évoluent dans les équipes nationales
du Cameroun et de France.
2
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LA COOPERATION EN MATIERE
DE DEFENSE ET DE SECURITE
La France intervient traditionnellement dans trois
domaines : assistance en personnel, aide à la
formation et aide matérielle.
Mme Michèle ALLIOT-MARIE, alors Ministre
français de la Défense.
Le Général de Corps d’Armée français Bruno
Clément-BOLLÉE, Directeur de la Coopération
de Sécurité et de Défens au Ministère français
des Affaires Etrangères et Européennes, a
effectué une visite au Cameroun, du 28
novembre au 1er décembre 2011, dans le
cadre d’une mission d’évaluation des projets
de coopération au Cameroun. Son séjour a été
ponctué d’entretiens avec les autorités civiles
et militaires camerounais, portant sur la mise
en œuvre du partenariat de défense et sécurité
entre le Cameroun et la France.
Le Cameroun tient une place particulière au
sein de l’architecture de paix et de sécurité en
Afrique centrale et dans le golfe de Guinée.
Notre pays est le premier partenaire de la
France en matière de coopération de sécurité
et de défense. Au cours de la visite du Premier
Ministre français, François FILLON, à Yaoundé
en mai 2009, il a été procédé à la signature
de l’accord rénové de partenariat de défense
entre la France et le Cameroun, qui est entré en
vigueur le 1er août 2012 (les précédents accords
de défense avaient été conclus en 1974).
Le 25 avril 2014, s’est tenue à Yaoundé, la
première session des travaux du Comité de Suivi
de l’Accord rénové de partenariat de défense
signé le 21 mai 2009 entre le Gouvernement
camerounais et le Gouvernement français.
Depuis sa ratification en 2012 par le Cameroun,
ledit accord a permis à de nombreux officiers
et militaires camerounais d’acquérir des
expertises pointues et variées. Il a également
permis la mise à disposition de coopérants
permanents, l’attribution d’une aide logistique
directe, le soutien aux écoles de formation
au Cameroun telles que l’Ecole Supérieure
Internationale de Guerre de Yaoundé (ESIG),
l’Ecole internationale des forces de sécurité
(EIFORCES), l’Ecole d’Etat-Major (EEM).
Ce partenariat vise à soutenir les mécanismes
africains de sécurité collective au niveau
régional et continental. Il porte principalement
sur la formation à travers des écoles nationales à
vocation régionale (ENVR), le pôle aéronautique
national à vocation régionale de Garoua
(PANVR), le Cours supérieur interarmées de
défense (CSID), l’Ecole internationale des
forces de sécurité (EIFORCES) et le Centre de
perfectionnement aux techniques de maintien
de l’ordre (CPTMO).
Le Cameroun a abrité les exercices 2006
du cycle de Renforcement des Capacités
de Maintien de la Paix (RECAMP) à Douala.
En plus des officiers supérieurs de l’armée
française présents, on a pu relever la visite de
M. Pierre-André WILTZER, venu représenter
1
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L’APPEL DU CHEF DE L’ETAT A LA RIPOSTE
GLOBALE CONTRE BOKO HARAM ET LA REPONSE
DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Le 8 janvier 2015, dans son discours en réponse
aux vœux du Corps diplomatique accrédité au
Cameroun, le Président Paul BIYA a appelé à
une mobilisation au niveau international face
aux actes barbares perpétrés par le groupe
terroriste Boko Haram contre le Nigeria et le
Cameroun.
et au Bénin, conformément aux principes de
solidarité africaine et d’indivisibilité de la paix et
de la sécurité sur le continent.
Mme Dlamini-Zuma a appelé à une «réponse
collective» contre Boko Haram.
Pour sa part, Le Secrétaire Général de l’ONU,
Ban Ki-moon, a salué la volonté de l’UA de créer
une force régionale de lutte contre le groupe
islamiste nigérian Boko Haram.
Le Chef de l’Etat a indiqué que la réponse de
la communauté internationale et notamment de
l’Union Africaine et des organisations régionales
face à la menace que fait peser Boko Haram
sur la paix, la sécurité et la stabilité du contient
devait être collective, car, a-t-il souligné, « A
menace globale, riposte globale ».
Dénonçant «la brutalité sans nom» des
miliciens de Boko Haram, M. Ban Ki-moon a
estimé qu’il fallait une «coopération régionale
et internationale» pour lutter contre le groupe.
Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de
l’UA a appelé à la création d’une force militaire
régionale de 7.500 hommes pour contrer le
groupe islamiste.
L’appel du Président Paul BIYA a été entendu
car, lors du 24ème Sommet des Chefs d’Etat
et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA)
tenu les 30 et 31 janvier 2015 à Addis-Abeba en
Ethiopie, les Chefs d’Etat et de Gouvernement
ont condamné les attaques terroristes horribles
commises par Boko Haram.
Une réunion d’experts militaires africains s’est
tenue du 5 au 7 février 2015 à Yaoundé pour
élaborer le concept d’opération et les règles
d’engagements de la Force Multinationale
Mixte (FMM) de7 5000 personnels militaires et
autres chargée de lutter contre Boko Haram.
Pour la Présidente de la Commission de
l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, les activités
du groupe terroriste Boko Haram constituent
une grave menace pour la sécurité et le
développement non seulement pour le Nigeria
et la région, mais également pour l’ensemble
du continent.
En conséquence, l’Afrique dans son ensemble
a le devoir et l’obligation d’apporter tout le
soutien nécessaire aux États membres de la
Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)
Au terme de cette réunion, les pays membres de
la CBLT et le Bénin ont arrêté le principe d’une
force de 8 700 hommes (plus 1 200 hommes
par rapport à ce qui avait été initialement prévu).
Les experts ont convenu de l’établissement du
Quartier général de la Force à N’Djamena,
conformément aux conclusions de la 5e
réunion des Ministres des Affaires étrangères
1
et de la Défense de la CBLT du 20 janvier 2015
à Niamey au Niger. Reste à résoudre l’équation
du financement.
pour le soutien fraternel que lui-même et son
peuple apportent à la République du Cameroun
en envoyant un contingent important pour la
lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.
Lors de la concertation entre les Chefs d’Etat
et de Gouvernement de la CEEAC, tenue le 31
janvier 2015 à Addis-Abeba, en marge du 24e
Sommet de l’Union Africaine, les Chefs d’Etat
et de Gouvernement ont condamné, avec la
plus grande fermeté, les actes barbares et
inacceptables perpétrés par le groupe terroriste
Boko Haram contre les Etats du Bassin du Lac
Tchad. Ils se sont félicités des décisions de l’UA
d’autoriser le déploiement de la FMM.
Les Chefs d’État et de Gouvernement ont
décidé d’activer les mécanismes appropriés
de la Communauté, notamment le Pacte
d’Assistance Mutuelle entre les Etats membres
de la CEEAC et les dispositions pertinentes
du Protocole relatif au Conseil de Paix et de
Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX) en vue
de mettre en place une stratégie sous-régionale
pour soutenir le Cameroun et le Tchad dans la
lutte contre le groupe terroriste Boko Haram qui
menace de déstabiliser la sous-région.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la
CEEAC ont exprimé toute leur solidarité à
l’endroit du Président Paul BIYA, pour la lutte
que le Cameroun mène contre l’agression à
laquelle il fait face. Ils ont félicité les Forces
de Défense et de Sécurité du Cameroun
pour leur bravoure et leur patriotisme et les
ont encouragées à poursuivre leurs efforts,
sans relâche, jusqu’à l’éradication du groupe
terroriste Boko Haram.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la
CEEAC ont décidé de tenir de toute urgence
une session extraordinaire de la Conférence des
Chefs d’Etat et de Gouvernement du COPAX à
Yaoundé, le 16 février 2015. Ce Sommet a été
précédé d’une réunion du Conseil des Ministres
du COPAX (14 février) et d’une réunion de la
Commission de Défense et de Sécurité (11 et
12 février).
Les Chefs d’État et de Gouvernement ont
exprimé toute leur gratitude au Président de la
République du Tchad, S.E. Idriss DEBY ITNO,
2
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LA FRANCE AUX CÔTÉS DU CAMEROUN
DANS LA LUTTE CONTRE BOKO HARAM
Depuis le sommet qui s’est tenu à Paris le 17 mai 2014
et au cours duquel les pays du bassin du lac Tchad et
le Bénin ont affirmé leur détermination à coordonner la
riposte à Boko Haram, la France appuie les pays de la
région dans leur combat contre le terrorisme. Au Cameroun, cet appui se concrétise à travers le partenariat
de défense, l’assistance humanitaire et l’aide au développement.
camerounais. Des stages de perfectionnement opérationnels ont également été organisés par les EFG
dans des domaines tels que : le tir avancé de combat; l’aguerrissement ; le parachutisme ; le combat en
zone urbaine ou encore la topographie. Des formations
adaptées ont également été organisées au profit des
forces de police et de gendarmerie camerounaises engagées dans la lutte contre le terrorisme.
1/ Dans le cadre de son partenariat de défense, la
France répond aux besoins exprimés par les autorités
camerounaises en matière de renseignement, de formations spécifiques et de coopération structurelle.
c)
La coopération structurelle entre la France et le
Cameroun dans le domaine de la défense et de la sécurité se matérialise dans le soutien apporté à des établissements camerounais réputés pour leur excellence:
l’Ecole supérieure internationale de guerre (ESIG) de
Simbock, qui forme chaque année une cinquantaine d’officiers du continent africain au commandement militaire
supérieur ; l’Ecole internationale des forces de sécurité
(EIFORCES) d’Awae, qui forme chaque année une cinquantaine de militaires, gendarmes et policiers africains
aux missions de maintien de la paix ; l’Ecole d’Etat-major.
Une douzaine de coopérants français travaillent auprès
des forces de défense et de sécurité camerounaises. En
2014, la France a consacré à cette coopération structurelle un budget de plus de 2,5 milliards FCFA.
a)
L’échange de renseignements entre la France
et le Cameroun au niveau stratégique, opératif et tactique est crucial pour lutter efficacement contre Boko
Haram. Il s’est traduit notamment par un séminaire organisé en novembre 2014 à Garoua puis par la mise en
place en mars 2015 d’un détachement de liaison français à Maroua. Les officiers français et camerounais
collaborent sous la responsabilité du commandant de la
4e région militaire interarmées (RMIA4) pour l'échange
et la coordination du renseignement d'ordre tactique et
opératif entre les forces armées camerounaises et la
cellule de coordination et de liaison (CCL) installée à
Ndjamena. La coopération dans le domaine du renseignement est également intense au niveau central entre
la mission de défense de l’ambassade de France et le
chef du centre de renseignement militaire de l'Etat-major des armées.
d)
Sur le plan de la lutte contre le trafic d’armes,
la France a ratifié le Traité sur le commerce des armes
et exerce un des contrôles les plus stricts au monde
sur ses ventes d’armements, pour empêcher que ceuxci soient cédés à des tiers. Il est établi qu’une grande
partie des armes de Boko Haram a été prélevée à l’armée nigériane et qu’une autre provient de trafics illégaux dans la région. La France, à travers l’opération
Barkhane menée aux côtés des forces du Tchad, du Niger, du mali, de Mauritanie et du Burkina Faso, combat
les trafics d’armes dans la bande sahélo-saharienne.
b)
De nombreuses formations spécifiques ont été
organisées à titre gracieux par les experts français des
Eléments français au Gabon (EFG) pour répondre aux
besoins exprimés par les forces de défense et de sécurité camerounaises engagées dans la lutte contre Boko
Haram. Ainsi, l’utilisation croissante d’engins explosifs
improvisés (IED) par les terroristes de Boko Haram a
conduit la France à dispenser une formation complète
en matière de déminage au bénéfice du génie militaire
2/ Par son assistance humanitaire, la France soutient le
Gouvernement Camerounais pour accueillir et prendre
en charge les populations (réfugiées, déplacées et
hôtes) victimes des exactions de Boko Haram.
1
a)
La France a apporté au premier semestre
2015 une contribution de 262 millions de FCFA à la
Croix-Rouge pour contribuer à améliorer la santé des
femmes et des enfants pris en charge dans les hôpitaux des districts de santé. quel que soit leur statut
réfugiées, déplacées et hôtes dans l’Extrême-Nord du
Cameroun. Le 4 juin dernier, l’Ambassadrice de France
au Cameroun a rencontré au centre de santé de Gazawa (Extrême-Nord) des mères, souvent veuves, originaires des villages les plus exposés à la violence de
Boko Haram (Ashigashia, Amchidé, etc.) et dont les enfants souffrant de malnutrition aigüe sévère ont été pris
en charge par la Croix-Rouge camerounaise, soutenue
par la Croix Rouge Française.
3/ Dans le cadre de son aide au développement,
conformément aux conclusions du sommet de Paris
de mai 2014, la France est mobilisée aux côtés du
Cameroun «en faveur des zones marginalisées et de
leurs populations fragiles, notamment les femmes,
exposées aux violences». La France contribue au
développement des régions septentrionales du
Cameroun dans des secteurs très variés, via les projets
soutenus par l’Agence française de développement
(AFD), les travaux de ses instituts de recherche
(IRD, CIRAD) et des programmes de coopération de
l’ambassade.
a)
Dans le secteur de l’éducation, la France
soutient la construction et réhabilitation de nombreuses
salles de classe dans tout le Septentrion. Une
quarantaine d’établissements scolaires sont concernés
dans les trois départements les plus touchés par les
violences de Boko Haram (Mayo Sava, Mayo Tsanaga,
Logone & Chari). La France appuie également la
scolarisation des enfants des servants émancipés dans
les lamidats de Demsa-Gaschiga, Dargala et Meiganga,
à travers son soutien à l’Association des Femmes et
des Filles de l’Adamaoua.
b)
Depuis le début de 2015, la France a accordé
une contribution de 262 millions de FCFA au Programme
Alimentaire Mondial (PAM) pour des activités de
traitement de la malnutrition en faveur des populations
vulnérables dans les régions du Nord et de l’Extrême
Nord (déplacées, réfugiées, et hôtes) affectées par les
violences de Boko Haram. La France soutient l’action
du PAM pour traiter la malnutrition aigüe modérée des
enfants de 6 à 59 mois dans 25 districts de santé du
Nord et de l’Extrême Nord sur 6 mois. (une demande
est en cours d’instruction pour reconduire ce soutien)
b) Dans le secteur de la santé, la France soutient
la construction et la réfection de nombreux centres de
santé dans tout le Septentrion, dont une vingtaine dans
les trois départements les plus touchés par les violences
de Boko Haram (Mayo Sava, Mayo Tsanaga, Logone &
Chari). Par ailleurs, elle appuie la stratégie du Ministère
de la Santé publique pour lutter contre la surmortalité
maternelle et infantile dans les régions septentrionales
du Cameroun par le financement (23 Mds FCFA) du
système de « chèques-santé » pour améliorer le suivi
médical de la grossesse, de l’accouchement et du
nouveau-né. En complément, la France a financé (200
MFCFA) la construction d’un internat d’une capacité
de 50 lits à l’Ecole Privée d’Infirmiers et de sages
femmes de Garoua permettant d’améliorer l’accueil
des étudiants venant principalement de l’Extrême Nord.
Elle appuie également les actions de l’Organisation
des Femmes pour la Santé, la Sécurité Alimentaire,
et le Développement (OFSAD) en faveur de la santé
communautaire à Garoua.
c)
La France a également accordé au premier
semestre 2015 une contribution de 293,5 millions de
FCFA au Haut-Commissariat des Nations unies pour
les Réfugiés (HCR) pour l’assistance aux réfugiés et la
protection des déplacés fuyant les exactions de Boko
Haram. L’Ambassadrice de France au Cameroun a visité le 5 juin dernier le camp de réfugiés de Minawao
(Extrême-Nord) où plus de 40 000 réfugiés nigérians
sont pris en charge par le agences de Nations Unies
et des ONG nationales et internationales en soutien au
gouvernement camerounais qui accueille et assure la
sécurité des réfugiées .
d)
La France soutient l’action du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la région du Lac
Tchad. La contribution de la France s’élève actuellement à 393 millions d’euros pour porter assistance aux
populations déplacées, réfugiés (hors camp) et hôtes
dans le Grand Nord Cameroun. Les activités humanitaires du CICR se concentrent notamment sur des actions de protection des familles séparées par le conflit
et la distribution de rations alimentaires, semences et
engrais ainsi que des produits de premières nécessité .
c)
Dans le secteur de l’agriculture, la France
finance sur tout le territoire du Cameroun et donc
également dans l’ensemble des départements du
Septentrion, un programme d’Amélioration de la
Compétitivité des Exploitations familiales Agropastorale
(ACEFA) via l’appui conseil aux Groupements de
2
producteurs, et un programme de formation de jeunes
exploitants agricoles (AFOP) avec 12 centres de
formation dans le Septentrion. Un programme d’Appui à
la Sécurisation et à la Gestion Intégrée des Ressources
Agro-Pastorales (AGSIRAP) dédié spécifiquement au
Septentrion est en phase de démarrage. Le Centre de
coopération internationale en recherche agronomique
pour le développement (CIRAD) est un acteur majeur
de la coopération scientifique française dans le
Septentrion et travaille plus particulièrement sur les
systèmes agricoles et agro-alimentaires, en partenariat
avec la recherche agronomique camerounaise et les
universités La France appuie également la Ligue du
Nord pour la Promotion et la Défense de la Démocratie,
des Droits de l’Homme et des Libertés en faveur de
l’accès à la terre des femmes rurales, et l’ONG Horizon
Info pour la production de bio-charbon de cuisine à
Garoua.
à travers le financement de travaux à haute intensité
de main d’œuvre dans l’Extrême Nord. Ces travaux qui
démarreront d’ici la fin de l’année visent à la réalisation
des projets d’infrastructures locales prévus dans les
plans communaux de développement et retenus dans
le Programme d’aménagement du territoire pour le
Septentrion, et intègrent des actions d’accompagnement
des jeunes. La construction d’un Centre de Formations
aux métiers ruraux (CFM) est programmée à Maroua.
Le soutien au développement urbain se traduira par
ailleurs par d’importants chantiers de réhabilitation des
infrastructures urbaines à Garoua et de traitement et
distribution d’eau potable à N’Gaoundéré./.
Source : Ambassade de France à Yaoundé
d)
Dans le secteur de l’emploi, la France a
réorienté fin 2014 une partie des fonds du C2D (3,5 Mds
FCFA) pour soutenir l’emploi des jeunes camerounais
3
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CONCLUSIONS DU SOMMET DE PARIS
POUR LA SECURITE AU NIGERIA
(17 mai 2014)
Les Chefs d’État du Bénin, du Cameroun, de la France,
du Nigéria, du Niger et du Tchad, ainsi que les représentants des Etats-Unis, du Royaume Uni et de l'Union
Européenne ont participé le 17 mai 2014 à Paris à un
sommet consacré à la Sécurité du Nigéria. Ce sommet a permis d'intensifier la mobilisation régionale et
internationale pour lutter contre le terrorisme du groupe
Boko Haram.
- Mettre en place des mécanismes de surveillance
des frontières.
2. Sur une base multilatérale
- Mettre en place une cellule de fusion du renseignement
- Instituer une équipe dédiée qui identifiera les
moyens à mettre en œuvre et élaborera dans un second temps une stratégie régionale de lutte contre
le terrorisme, dans le cadre de la Commission du
Bassin du Lac Tchad.
La réunion s'est conclue sur plusieurs décisions qui
permettront de renforcer la coopération entre les Etats
de la région, à la fois pour permettre la libération des
jeunes filles enlevées et plus largement pour lutter
contre Boko Haram. Les partenaires présents (France,
Etats-Unis, Royaume-Uni, Union européenne) s'engageront à soutenir cette coopération régionale et à
renforcer le dispositif international de lutte contre Boko
Haram et de protection des victimes. Tous les Etats
réaffirment leur engagement en faveur des droits de
l'Homme, et en particulier la protection des droits des
jeunes filles victimes de violences, de mariages forcées
ou menacés d'esclavage.
Cette approche s'inscrit dans la logique du sommet de
la Commission du Bassin du Lac Tchad de 2012. Les
Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'UE coordonneront leur soutien à cette coopération régionale :
expertise technique, programmes de formation, soutien
à des programmes de gestion des espaces frontaliers.
- Action au niveau international
Les participants s'engagent à accélérer la mise en
place de sanctions internationales, en priorité dans le
cadre des Nations Unies, à l'encontre de Boko Haram,
d'Ansaru et de leurs principaux responsables.
- Coopération régionale
Le Nigéria et ses voisins développeront des capacités
d'analyse et de réaction qui contribueront à renforcer
la sécurité de toutes les populations et l'Etat de droit
dans les zones affectées par l'action terroriste de Boko
Haram.
- Mobilisation en faveur des zones marginalisées et de
leurs populations fragiles, notamment les femmes exposées aux violences.
Le P3 et l'UE s'engagent à mobiliser les bailleurs de fonds
en faveur de programmes favorisant le développement
socio-économique des régions concernées, avec un
accent particulier sur l'égalité femme-homme, les
droits des femmes et des filles et notamment leur droit
à l'éducation, le renforcement de la participation des
femmes à tous les processus de décision ainsi que le
soutien aux victimes de violences sexuelles (assistance
juridique, aide médicale et soutien psycho-social).
Pour lutter contre la menace créée par Boko Haram, qui
s'est dernièrement manifestée par plusieurs attentats
meurtriers et par l'enlèvement de plus de 270 lycéennes,
le Nigéria et ses voisins décident d'immédiatement de :
1. Sur une base bilatérale
- Procéder à des patrouilles coordonnées dans un
objectif de lutte contre Boko Haram et de recherche
des disparues.
- Mettre en place un système de partage du
renseignement afin de soutenir cette action
opérationnelle.
- Mettre en place des mécanismes d'échanges
d'information sur les trafics d'armes et renforcer les
mesures de sécurisation des stocks des armées.
L'UE dédiera un certain nombre de ces programmes
en ce sens et renforcera son action de lutte contre la
radicalisation.
Les participants ont convenu que le Royaume Uni
accueillerait une réunion de suivi le mois prochain au
niveau ministériel pour faire un point des progrès de ce
plan d'action.
1
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DECLARATION DE YAOUNDE
Des Etats membres du Conseil de Paix et de Sécurité
de l’Afrique Centrale sur la Lutte contre
le Groupe Terroriste Boko Haram
(16 février 2015)
Nous, Chefs d’Etats des Etats membres du Conseil de
Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX), réunis
à Yaoundé, République du Cameroun, à l’occasion de
la Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs
d’Etat du COPAX consacrée à la lutte contre le groupe
terroriste Boko Haram,
Nous référant aux différentes Résolutions des Nations
Unies sur le terrorisme et l’extrémisme violent,
notamment la Résolution 2178 du 24 septembre 2014,
adoptée lors de la réunion du Conseil de Sécurité
des Nations Unies consacrée aux menaces contre la
paix et la sécurité internationales résultant d’actes de
terrorisme,
Considérant le Traité instituant la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique Centrale signé à
Libreville (République Gabonaise) le 18 octobre 1983,
Nous référant aux Résolutions 2195 du 19 décembre
2014 et 2199 du 12 février 2015 du Conseil de Sécurité
des Nations Unies, consacrées respectivement au
terrorisme et criminalité transnationale organisée et à
la condamnation de toute forme de financement du
terrorisme,
Nous référant aux dispositions pertinentes du Protocole
relatif au COPAX et du Pacte d’Assistance Mutuelle des
Etats membres de la CEEAC signés à Malabo le 24
février 2000,
Nous référant au Communiqué de la 455ème réunion
du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine
au niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur le
phénomène du terrorisme et de l’extrémisme violent en
Afrique, tenue le 02 septembre 2014 à Nairobi,
Préoccupés par les attaques répétées et croissantes
du groupe terroriste Boko Haram contre la République
du Cameroun et la République du Tchad,
Tenant compte des conséquences sécuritaires,
économiques, sociales et humanitaires négatives que
les actions de ce groupe terroriste font peser sur la
République du Cameroun et la République du Tchad,
Nous référant également à la Déclaration des Ministres
des Affaires Etrangères du Comité Consultatif
Permanent des Nations Unies sur les Questions de
Sécurité en Afrique Centrale, à l’occasion de leur
39ème session du 05 décembre 2014 à Bujumbura,
en soutien au Cameroun et au Tchad contre le groupe
terroriste Boko Haram,
Prenant en compte les Conclusions de la Réunion des
Ministre des Affaires Etrangères et de la Défense des
Etats membres de la Commission du Bassin du Lac
Tchad (CBLT) et du Bénin du 20 janvier 2015 à Niamey,
Tenant compte également du fait que les pays
concernés sont contraints d’affecter des ressources
importantes initialement destinées à leur développement
économique et social à la lutte contre ce groupe
terroriste,
Considérant le risque de déstabilisation de l’ensemble
de la sous-région de l’Afrique Centrale par le groupe
terroriste Boko Haram,
Considérant le Communiqué de la 484ème Réunion du
Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine du
29 janvier 2015 à Addis-Abeba sur le groupe terroriste
Boko Haram,
Conscients de la nécessité de débarrasser l’Afrique
du fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent,
qu’aucune circonstance ne saurait justifier,
Notant que le terrorisme ne peut ni ne doit être associé
à une religion, ni à une nationalité, une civilisation ou un
groupe particulier,
Nous appuyant sur les conclusions de la Concertation
des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC sur
le groupe terroriste Boko Haram, tenue le 31 janvier
1
2015 à Addis-Abeba, en marge de la 24ème Session
Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de
Gouvernement de l’Union Africaine,
Tchad, et de lui éviter de servir de zone de repli ou de
ravitaillement du groupe terroriste Boko Haram,
Demandons aux Nations Unies de procéder à
l’évaluation de la menace terroriste dans le dit triangle
et de prendre les dispositions appropriées pour sa
sécurisation par la MINUSCA et
Condamnons avec la plus grande fermeté les actions
terroristes de Boko Haram au Nigeria, au Cameroun,
au Tchad et au Niger,
Condamnons également les financements et toute autre
forme de soutien au groupe terroriste Boko Haram,
Chargeons le Secrétaire Général de la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique Centrale :
De développer, d’ici fin mars 2015, en collaboration avec
les Etats concernés, un programme d’actions politicodiplomatiques, de soutien logistique, de communication
et d’action humanitaire à soumettre aux Etats membres
de la CEEAC,
Condamnons en outre les prétentions injustifiables de
ce groupe terroriste de créer un « califat islamique »dans
la zone du Lac Tchad, tendant de ce fait à remettre en
cause les frontières nationales dans la zone,
Soutenons toutes les initiatives prises par la
Commission du Bassin de Lac Tchad, l’Union Africaine
et la Communauté Internationale dans la recherche des
solutions à ce problème, notamment la mise en place
de la Force Multinationale Mixte (FMM),
De mettre en place, à cet effet, au sein du Secrétariat
Général, un fonds spécial en vue de mener des activités
dans les Etats membres concernés,
D’optimiser les synergies avec les partenaires
institutionnels existants et d’entreprendre sans délai
l’identification des opportunités de partenariat avec
les acteurs internationaux et locaux qui pourront venir
appuyer, sur le plan technique et financier, l’action des
Etats membres de la CEEAC,
Nous nous engageons à coopérer pleinement et à
tous les niveaux avec la Communauté Economique
des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue
d’une coordination des actions de lutte contre le groupe
terroriste Boko Haram,
De maintenir le lien avec l’Union Africaine afin de
s’assurer de son appui multiforme et de la pleine
cohérence avec la Force Multinationale Mixte (FMM),
Encourageons particulièrement la République Fédérale
du Nigéria à accroître les synergies avec les autres
pays du Bassin du Lac Tchad dans la lutte contre le
groupe terroriste Boko Haram,
D’assurer le suivi de la mise en œuvre de la présente
Déclaration et de nous faire périodiquement un rapport
sur l’évolution de la situation sécuritaire dans le bassin
du Lac Tchad, ainsi que de toutes les mesures prises
en vue de mettre en œuvre la présente Déclaration.
Félicitons la République du Cameroun et la République
du Tchad dans leur coopération exemplaire en vue
d’éradiquer le groupe terroriste Boko Haram,
Nous engageons à apporter dans l’immédiat un soutien
actif et multiforme au Cameroun, au Tchad et à tout
Etat membre de la Communauté qui serait affecté
par les actions du groupe terroriste Boko Haram,
notamment l’assistance militaire, financière, logistique
et humanitaire,
Fait à Yaoundé, le 16 Février 2015.
Exhortons la Communauté internationale à maintenir et
à accroître son soutien multiforme à la lutte contre le
groupe terroriste Boko Haram,
Lançons un appel aux Nations Unies et à tous les
acteurs impliqués dans la résolution de la crise
centrafricaine, pour l’accélération du processus politique
et de reconstruction nationale en vue de permettre à
la République Centrafricaine de disposer de forces de
défenses et de sécurité pour Contrôler l’intégralité de
son territoire, notamment le triangle Cameroun-RCA-
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Extraits du discours de clôture du Chef de l’Etat lors du Forum
économique Cameroun-France, « Pour un partenariat durable »,
Paris, 31 janvier 2013
→
Le Président Paul BIYA a assuré les
personnalités françaises du monde des affaires sur
l’amélioration de l’environnement des affaires au
Cameroun :
ses partenaires extérieurs, Etats ou sociétés privées.
Il comprend aussi que chacun doit y trouver son
avantage, dans un partenariat gagnant-gagnant, pour
utiliser une expression consacrée ».
« Je dois vous dire, en ce qui concerne le Cameroun,
que cet environnement s’est considérablement amélioré
grâce aux réformes entreprises pour promouvoir la
bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
Nous nous préparons à aller encore plus loin.
« (…) Le Cameroun est-il un bon risque ? Nous le
pensons et nous le disons. Le Cameroun a-t-il de
l’avenir ? Nous le pensons aussi et nous le disons. C’est
pourquoi je vous invite à saisir les opportunités qui se
présentent aujourd’hui de participer au développement
du Cameroun de demain ».
Au regard de la demande récurrente des investisseurs,
le Gouvernement de mon pays a engagé une réflexion,
de concert avec le secteur privé camerounais, afin de
mettre en place un système d’incitation plus attractif ».
→
Le Président Paul BIYA s’est félicité du
partenariat entre la France et le Cameroun :
« Je saisis cette occasion pour marquer mon
appréciation des initiatives prises par le Gouvernement
français pour soutenir nos projets de développement
dans différents domaines.
→
Il a énuméré les opportunités d’investissements
aujourd’hui au Cameroun :
« Les secteurs de notre économie où existent des
opportunités d’investissement ne manquent pas. Notre
Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi
a défini cinq secteurs prioritaires de concentration
de l’investissement qui sont les infrastructures, la
production, l’éducation, la santé et la gouvernance.
De même, notre nouvelle politique agricole, qui vise à
faire du Cameroun « le grenier de l’Afrique », appelle
la modernisation de notre agriculture, de notre élevage
et de notre pêche. Autant de chantiers ouverts pour la
création des joint-ventures entre les PME françaises et
les PME camerounaises ».
( …). Je me dois dans ce sens, de me féliciter du
partenariat particulier que mon pays entretient avec la
France et les hommes d’affaires français. Les résultats
auxquels nous sommes parvenus jusque-là, nous les
devons en grande partie à nos partenaires français.
L’Agence Française de Développement, occupe
à cet égard une place de choix. Elle a su mener
à bien le premier Contrat de Désendettement,
Développement(C2D), et suscité l’élaboration d’un
deuxième (C2D) et son adoption par d’autres pays.
Je voudrais également relever la contribution de
nombreux groupes français dont j’ai parlé au début
de mon propos. Par leurs technologies, leur expertise
et leur savoir-faire, ils continuent d’œuvrer pour le
décollage économique de mon pays. Je voudrais les
rassurer que mon Gouvernement et moi –même restons
à leur écoute pour créer les conditions les meilleures à
leur plein épanouissement ».
→
Paul BIYA a présenté le nouveau visage de
l’économie camerounaise en pleine croissance :
« En septembre 2011, j’avais dis à mes compatriotes
que l’année suivante le Cameroun serait un « immense
chantier ». Je ne m’étais pas beaucoup trompé.
Barrages, routes, ports, infrastructures diverses sont
sortis de terre. De toute évidence, cela n’a été possible
que grâce à la stabilité politique dont nous jouissons ».
→
Le Président Paul BIYA s’est montré optimiste
pour l’avenir du Cameroun :
« Contre vents et marées, le Cameroun avance. Il
sait que pour atteindre ses objectifs, il aura besoin de
1
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LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
AU CAMEROUN
La lutte contre la corruption est un combat sans
relâche au Cameroun, même si l’attention de
l’opinion est plus focalisée sur les dossiers dits
« retentissants » que la justice a examinés ces
dernières années, parce que concernant des
personnalités célèbres. Beaucoup de choses
inexactes sont dites sur la lutte contre la corruption
au Cameroun. Au-delà de la polémique, toute
personne de bonne foi ne peut manquer de relever
que la corruption a fait beaucoup de mal en privant
l’Etat des ressources nécessaires à l’amélioration
du bien-être des populations et en portant atteinte
à l’image du Cameroun.
et de résoudre le problème de célérité dans
le traitement du contentieux relatif à la grande
criminalité économique et financière. Le TCS est
une juridiction de droit commun et non d’exception.
Il a pour mission essentielle, la répression des
atteintes à la fortune publique lorsque le préjudice
subi par l’Etat est égal ou supérieur à 50 millions
FCFA. Les tribunaux d’instance sont compétents
lorsque les montants des sommes détournées sont
inférieurs à 50 millions FCFA. Les modalités de
restitution du corps du délit au TCS ont été fixées.
Elles permettent au procureur général d’arrêter
les poursuites contre un accusé, sur autorisation
du Ministre de la justice, lorsque le corps du délit
a été restitué (pour plus de détails sur tous ces
points, confère Loi du 16 juillet 2012 modifiant et
complétant certaines dispositions de la Loi du 14
décembre 2011).
Le mal s’étant enraciné dans le tissu social, l’Etat
ne pouvait plus laisser impunies les atteintes à
la fortune publique au risque de compromettre
durablement les efforts de développement du pays.
Après une campagne de sensibilisation qui a duré
plusieurs années et des mises en garde répétées
du Chef de l’Etat, on est passé à la phase de la
répression. Et personne n’est épargné. Tous les
présumés coupables, qu’ils soient ou non hauts
commis de l’Etat, doivent répondre des faits qui
leur sont reprochés devant la justice, qui agit en
toute indépendance. La lutte contre la corruption
n’est donc pas une chasse aux sorcières, ni une
volonté d’épuration politique. Les principaux
opposants camerounais, candidats aux élections
présidentielles, n’ont jamais été inquiétés.
Depuis lors, 169 affaires ont été enrôlées au
TCS. Les détournements de deniers publics sont
le principal motif d’inculpation. Les sommes en
question sont souvent affolantes. Les affaires
font l’objet de débats publics. A la date du 12 juin
2015, le TCS avait rendu des décisions sur 87
affaires. 126 personnes ont été condamnées et 55
personnes ont finalement été acquittées.
En ce qui concerne la restitution du corps du délit,
19 personnes ayant sollicité l’arrêt des poursuites
ont reversé à l’Etat, au 09 juin dernier, la somme
de 2 milliards, 757 millions 844 729 FCFA. Le TCS
a déjà prononcé des condamnations pécuniaires
d’un montant de 28 milliards 598 millions 643 239
FCFA à titre de dommages et intérêts.
L’arsenal juridique a été renforcé. En décembre
2011, l’Assemblée Nationale a voté la loi portant
création du Tribunal Criminel Spécial (TCS). La
création du TCS marque la volonté de conférer à
la lutte contre la corruption un caractère spécifique
1
Données sur le TCS de 2012 à 2015
Affaires
Affaires enrôlées
Affaires jugées
Personnes condamnées
Personnes acquittées
Montants remboursées
Arrêts des poursuites
Condamnations pécuniaires
Année 2012
Année 2013
Année 2014
14
02
51
41
62
33
Année 2015
(12 juin)
42
11
01
00
213 571 Francs
(Dépens)
00
51
22
53
14
21
19
00
00
00
13
02
00
75 166 080
8 420 644 266
9 897 748 438
10 205 084 455
48
19
Pourvois Cour Suprême
00
41
Montants remboursés au 9 juin 2015 : 2 757 844 729 FCFA
Source : TCS
Parmi les autres structures institutionnelles
chargées de la lutte contre la corruption, on
note, entre autres : la Commission Nationale
Anti-corruption (CONAC) créée en 2006 ;
l’Agence d’Investigation Financière (ANIF),
créée en 2005, et chargée de la lutte contre
le blanchiment et les mouvements des fonds
frauduleux ; la Chambre des Comptes de
la Cour Suprême, le Contrôle Supérieur de
l’Etat dont le rôle a été renforcé, l’Agence de
Régulation des Marchés Publics (ARMP), le
Ministère des Marchés Publics.
Dans un élan d’humanisme, le Chef de l’Etat a,
à l’occasion de la célébration du cinquantenaire
de la Réunification du Cameroun en février
2014, exercé le droit de grâce que lui confère
la Constitution en faveur de nombreux détenus
parmi lesquels des personnes condamnées
pour détournement de deniers publics. Au total,
24 000 condamnés répartis dans 77 prisons du
pays étaient susceptibles d’être éligibles à la
mesure présidentielle.
En somme, la lutte contre est un enjeu
important de développement du Cameroun.
Elle se poursuit sans relâche. Le Cameroun
sait pouvoir compter sur le soutien habituel de
ses partenaires parmi lesquels la France.
La réforme de l’administration, qui se traduit
par le processus de décentralisation, la
simplification des procédures administratives et
l’assainissement des finances publiques (qualité
de la dépense, assainissement du fichier solde
des personnels de l’Etat, etc.), le processus
de numérisation des administrations, la
systématisation du dialogue entre les pouvoirs
publics et le secteur privé, témoigne de la
détermination de l’Etat à combattre la corruption
dans les secteurs ou elle a tendance à s’installer
durablement.
2
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Paix - Travail - Patrie
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GRANDS PROJETS EN ATTENTE DE
FINANCEMENT
Dans la poursuite des objectifs fixés dans la
vision de développement d’un pays émergent à
l’horizon2035, le Cameroun ne ménage aucun
effort pour moderniser son tissu productif à
travers le développement des infrastructures
portuaires, routières, énergétiques, etc.
- Projet de construction du barrage
hydroélectrique de Birni à Warrack ;
- Projet de construction du barrage
hydroélectrique de Menchum.
- Projet
d’interconnexion
électrique
Cameroun-Nigeria (Garoua-Yola) ;
- Projet de réhabilitation, de renforcement
des infrastructures électriques et
d’électrification rurale ;
- Projet de construction des mini-centrales
hydroélectriques pour l’électrification
rurale ;
- Projet de développement de l’énergie
solaire pour l’électrification de 150
localités ;
 Infrastructures routières :
- Construction de l’autoroute YaoundéDouala ;
- Construction de l’autoroute YaoundéNsimalen ;
- Construction du pont sur la Sanaga à
Natchigal ;
- Construction de la route Bertoua-BatouriKenzou-Frontières RCA
- Bitumage de la route Maltam-Fotokol et de
la bretelle Bodo-Makary-Hilé Alifa-KarenaKatekime ;
- Construction de la route Olama-Kribi ;
- Construction de la route Maroua-Bogo ;
- Construction de la Ring Road dans la
région du Nord-Ouest;
- Construction de la route Ebolowa-LolodorfKribi ;
- Construction de la route Ebolowa-Akom IIKribi ;
La mise en œuvre de ces grands projets requiert
notamment d’importants financements. Pour
répondre à cette contrainte, le Gouvernement
entend, relever progressivement dans le budget
de l’Etat, la part consacrée aux dépenses
d’investissement et mener une politique
d’endettement prudente. C’est dans ce sens
que le Cameroun envisage le renforcement de
sa coopération avec des partenaires techniques
et financiers nationaux et étrangers.
Quelques projets prioritaires en attente de
financement
 Infrastructures portuaires :
- Projet de port en eau profonde Limbe
- Dragage du chenal du port autonome de
Douala
- 2ème phase du projet de construction du
Complexe industrialo-portuaire de Kribi.
 Infrastructures aéroportuaires :
- Rénovation de l’aéroport international de
Douala.
- Construction de nouveaux aéroports
 Infrastructures énergétiques :
- Projet de construction du barrage
hydroélectrique de Natchigal
- Projets d’aménagements hydroélectriques
de Njock et Song-Dong ;
1
- Construction de la route Olama-Lolodorf ;
- Construction de la route Kribi-Campo ;
- Réhabilitation de l’axe Yaoundé-BafiaBafoussam
- Bitumage de la route Kumba-Mamfe.
 Infrastructures ferroviaires :
- Plan directeur ferroviaire national ;
- Construction de la ligne de chemin de fer
Ngaoundéré-N’Djamena.
-
 Infrastructures socio-économiques :
- Projet de construction des logements
sociaux
- Projet de construction et d’équipement de
l’Hôpital régional de Mbalmayo spécialisé
dans le traitement des grands brûlés ;
- Projet de protection des berges du Logone
et du Chari.
- Projet SAWA Beach à Douala.
-
 Mines et industries :
- Projet d’exploitation du fer de Mbalam y
compris la construction de 500 km de voie
ferrée jusqu’au port en eau profonde de
Kribi ;
- Projet d’exploitation du fer de Djoum ;
- Projet d’exploitation de la bauxite de
Minimartap et de Fongo-Tongo ;
- Projet d’exploitation du cobalt et du nickel
de Lomié.
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REPUBLIQUE OF CAMEROON
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LES PERSPECTIVES DE LA COOPÉRATION
FRANÇAISE AU CAMEROUN
Depuis 1999, les axes prioritaires de la coopération
française au Cameroun sont :
déjà dense, pourrait se poursuivre sur le moyen terme
par l’appui à la nouvelle politique agricole, la maîtrise
de l’analyse des projets, la professionnalisation de
l’agriculture, la relance des grandes filières (cacaocafé, huile de palme, banane, etc.), la restructuration
des organisations interprofessionnelles (notamment
la Chambre d’Agriculture). La France est disposée
à appuyer le Cameroun en matière d’hydraulique
villageoise et de sécurité alimentaire.
a) le renforcement de l’Etat de droit et des institutions:
par le renforcement de la sécurité générale et
civile, la protection des droits de l’homme et la
consolidation de la démocratie, l’amélioration de
l’efficience de l’Etat.
b) l’amélioration de la compétitivité de l’économie
et la relance des secteurs productifs.
Dans les transports et les infrastructures, le Programme
Sectoriel des Transports (PST) est un outil fiable et
le concours de l’AFD y est déterminant. La France
est disposée, principalement par le biais de l’AFD, à
soutenir les actions du Cameroun dans le transport
maritime, le chemin de fer, le transport aérien et les
infrastructures routières. Elle compte aussi soutenir
l’opération de privatisation de l’entretien routier en
aidant à accroître les capacités des PME à travers une
assistance financière multiforme (caution, fonds de
garantie).
c) la participation de la société civile au
développement et à la lutte contre la pauvreté.
L’assistance française à ce secteur porte sur le
financement direct des projets, l’achat des services
et la sous-traitance dans un canevas d’ensemble
arrêté par le Gouvernement.
Quant à la lutte contre la pauvreté, elle s’articule autour
des secteurs social, urbain, rural, de l’éducation de
base, de la santé et de la coopération décentralisée.
Dans le développement du tourisme, le potentiel du
Cameroun étant énorme mais non valorisé, l’expérience
française en la matière serait bénéfique.
En plus, dans le domaine de la recherche, la France
va poursuivre de façon prioritaire l’appui institutionnel
aux systèmes nationaux de recherche, la dimension
développement de la recherche et favoriser la
complémentarité et la cohérence avec les actions
engagées par les autres bailleurs de fonds.
L’assistance française en matière de santé devrait se
poursuivre d’accord-parties, principalement sous forme
d’appui aux zones périphériques (districts de santé) à
la lutte contre les grandes endémies et les maladies
émergentes. L’accélération de la réforme hospitalière
et l’appui à la formation à la Faculté de Médecine et
à la spécialisation de médecins camerounais dans les
universités françaises sont des défis à relever.
Dans le cadre du programme REPARAC (Renforcement
du Partenariat en Recherche Agronomique au
Cameroun), l’Ambassadeur de France a, lors de son
passage à l’Institut de Recherche Agricole pour le
Développement (IRAD) le 19 janvier 2007, annoncé
une importante aide financière de la part de son pays.
Dans le domaine de l’encadrement de la jeunesse et la
promotion du sport, la France compte poursuivre son
assistance en facilitant une meilleure articulation entre
les milieux associatifs et les structures étatiques.
En ce qui concerne l’appui au secteur rural, agro-pastoral,
piscicole et forestier, la coopération France-Cameroun,
1
En matières d’éducation, d’enseignement et de
formation, la France souhaite maintenir une assistance
aussi bien à l’enseignement primaire et secondaire
qu’à l’enseignement supérieur.
(numerus clausus) aux étrangers, à l’instar de la
médecine et de la pharmacie;
- une caution bancaire très élevée (4.560.000 F CFA
par an, soit 380.000 F CFA par mois).
Cependant, le volet de la formation des Camerounais
en France pose plusieurs problèmes qu’il faudrait
résoudre:
Au vu de tout ceci, le nombre des étudiants camerounais
en France baisse chaque année, contrairement à
l’Allemagne et les U.S.A. où l’effectif est en nette
croissance, et dépasse de 50 celui de la France qui, il
y a 5 ans, était en tête.
- conditions d’entrée particulièrement difficiles sur les
trois plans de l’inscription, du financement et de
l’accueil dans les Consulats de France;
- problème
d’harmonisation
des
diplômes
universitaires et de renouvellement des cartes de
séjour pour les étudiants;
- accès impossible à certaines filières dites» fermées»
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LA DEMOCRATIE AU CAMEROUN:
UNE BASE SOLIDE
Sous le règne du Président Paul Biya, le Cameroun
a mis en œuvre un certain nombre de réformes
démocratiques, qui ont amélioré considérablement son
système électoral, le respect des droits de l’homme
et des libertés, la liberté de la presse, et le système
judiciaire.
ELECTIONS
Depuis l’accession à la magistrature suprême du
Président Paul BIYA en 1982, les Camerounais
ont les gouvernements de leur choix et non des
impositions d’un individu. En ce qui concerne les
élections présidentielles, des consultations populaires
ont été organisées en janvier 1984 et en avril 1988,
sous la démocratie uni-partite de l’UNC et du RDPC.
Avec l’avènement du multipartisme en 1990, d’autres
élections présidentielles ont été régulièrement
organisées au mois d’octobre 1992, 1997, 2004 et
2011.
Dans le même ordre d’idées, des élections législatives
à candidature multiple ont été organisées sous le
Renouveau en 1988, et depuis 1990, des élections
législatives multipartites ont eu lieu au Cameroun
en 1992, 1997, 2004, 2007, et 2012. D’autre part,
des élections municipales à listes multiples ont été
organisées au Cameroun sous le régime du RDPC en
1987, suivies des élections multipartites en 1996, 2002,
2007 et 2012.
L’expérience électorale du Cameroun a franchi une
étape déterminante avec la mise en place d’un Sénat à
100 sièges le 27 février 2013. Les élections sénatoriales
ont été organisées le 14 avril 2014 pour pourvoir 70
sièges à travers le vote d’un collège électoral de 10.636
membres repartis dans 360 conseils municipaux.
ORGANISMES DE GESTION DES ELECTIONS
Avant l’avènement du multipartisme, la gestion
des élections était assurée par le Ministère de
l’Administration territoriale qui a fait l’objet de
nombreuses critiques lors des élections législatives et
présidentielle multipartites de 1992. Ces vives critiques
ont abouti à la création de l’Observatoire national des
élections (ONEL), le 19 décembre 2000. Le test décisif
de l’ONEL était la gestion des élections de 2002, dont
les failles ont servi de base aux amendements du 22
décembre 2003. Le souci du gouvernement de doter
le Cameroun d’un véritable organisme indépendant
de gestion des élections a conduit à la mise en place
de Elections Cameroun (ELECAM), le 29 décembre
2006, dont le baptême du feu a été l’organisation des
élections de 2007 et 2011.
Pour veiller à ce que tous les acteurs soient sur un pied
d’égalité, le Parlement a adopté une loi le 15 décembre
2000, portant financement des partis politiques lors
des élections. Dans le même ordre d’idées, le vote
des Camerounais de l’étranger est entré en vigueur à
travers l’adoption de la loi de juillet 2011 et son décret
d’application d’août 2011. Par conséquent, lors de
l’élection présidentielle d’octobre 2011, environ 26.000
des 7,5 millions d’électeurs étaient des Camerounais de
la diaspora. Soit 3,1% de l’ensemble du corps électoral.
DROITS DE L’HOMME ET LIBERTES
Les droits de l’homme sont généralement conçus
comme des «droits fondamentaux inaliénables dont
une personne doit intrinsèquement jouir simplement du
fait qu’elle est un être humain ». Les droits de l’homme
sont ainsi conçus comme universels (applicables
partout) et égalitaires (les mêmes pour tout le monde).
Ces droits peuvent exister en tant que droits naturels
ou droits légaux, dans le cadre des droits nationaux
et internationaux. Au Cameroun, la Constitution de la
République consacre les droits et libertés de chaque
citoyen. La Commission nationale des droits de l’homme
et des libertés du Cameroun a été mise en place pour
assurer la protection et la régularité des droits des
Camerounais, quelles que soient leurs tendances
sociales, culturelles et politiques. La liberté dont
jouissent les Camerounais aujourd’hui s’explique par
l’accomplissement des missions de cette Commission
et la volonté du gouvernement de garantir les droits des
citoyens. Au Cameroun, les harcèlements policiers, les
emprisonnements politiques, les arrestations arbitraires
et autres violations des droits de l’homme, relèvent
d’une histoire ancienne.
LIBERTES DE PRESSE
Le Cameroun est l’un des rares pays d’Afrique disposant
d’une presse dynamique et multiforme, qui ne connaisse
pas de sujets tabous. Le Cameroun compte aujourd’hui
plus de 600 titres de journaux privés et de cyber titres
dont 6 quotidiens, 98 chaînes de radiodiffusion privées
et 19 chaînes de télédiffusion privées, fonctionnant
parallèlement aux médias officiels comme le quotidien
Cameroon Tribune et la Cameroon Radio Television
(CRTV). Les aspects éthiques de cette liberté de la
presse sont gérés par un organisme de réglementation,
le Conseil National de la Communication.
Partage du pouvoir et démocratie apaisée
L’une des importantes caractéristiques de la démocratie
camerounaise d’aujourd’hui est le principe du partage
du pouvoir. Le pays compte 254 partis politiques. Sept
d’entre eux sont représentés à l’Assemblée nationale
ou gèrent des municipalités. Le RDPC, parti du Chef de
l’Etat, est largement majoritaire à l’Assemblée nationale.
Toutefois, pour les besoins d’une responsabilité
partagée et du partage du pouvoir, le Président Paul
BIYA a opté pour une gouvernance collective à travers
des coalitions avec l’opposition parlementaire et non
parlementaire. Actuellement, quatre partis politiques
sont représentés dans le Gouvernement : le RDPC,
l’UNDP, l’ANDP et le FSNC.
Depuis décembre 2010, le Cameroun est entré dans
une phase de démocratie apaisée avec un dialogue
permanent entre les dirigeants du parti au pouvoir et
ceux du principal parti d’opposition, le SDF.