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1 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL RUGBY AUTOMOBILE LES BLEUES ATTAQUENT LEUR MONDIAL TOULOUSE FONCE, BRIVE S’ENFONCE LOEB ROULE VERS UN QUATRIÈME SACRE (Pages 10 à 12) (Pages 21 et 22) Le XVIIIe Championnat du monde féminin de handball démarre aujourd’hui en France. Versées dans le groupe A à Pau, les Bleues et leur capitaine, Stéphanie Cano (photo), devront, ce soir, prendre la mesure d’une sélection argentine a priori très tendre. (Pages 14 et 15) (Photo Nicolas Guyonnet/Icon Sport) *62 ANNÉE - N 19 509 1,00 / e o France métropolitaine www.lequipe.fr Dimanche 2 décembre 2007 T 00825 - 1202 - F: 1,00 E 3:HIKKSC=ZUVUUY:?b@c@k@c@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE INSUPPORTABLES Le Paris-SG, plus que jamais relégable, a offert à Caen sa première victoire de la saison à l’extérieur (0-1) sur une incroyable bévue défensive. Les ultras parisiens ont manifesté leur colère, imités par ceux de Sochaux, battu par Lens (0-2), et de Metz, assommé par Auxerre (0-1). EURO : QUEL TIRAGE POUR LES BLEUS ? (Page 9) MARSEILLE : NIANG FRAPPE ENCORE (Page 5) LYON PEUT S’ÉCHAPPER PARC DES PRINCES. – Effondrés après avoir manqué une occasion, Peguy Luyindula et David Ngog (au second plan) ont vu Grégory Proment et les Caennais s’imposer. Première victoire à l’extérieur de la saison pour les Normands et cinquième défaite (en neuf rencontres) pour l’équipe de Paul Le Guen. (Photo N. Le Gouic/FEP/Panoramic) (Page 8) Ce soir, 19h30 >> 20h30 « RTL en direct de L’Équipe » L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 / ; AUTRICHE, 2,3 / ; BELGIQUE, 1,6 / ; ESPAGNE, 2,1 / ; GRÈCE, 2,2 / ; ITALIE, 1,9 / ; LUXEMBOURG, 1,6 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 2 /. Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Page 4) Bleu Rouge LE MANS SUR LE PODIUM Jaune Bleu Jaune LE MANS. – Marc-Antoine Fo rt u n é p r e s s é p a r Cyriaque Louvion, c’est Nancy qui perd le combat imposé par les Manceaux. (Photo Bernard Papon) Noir Noir (Pages 3 à 8, et notre éditorial, page 2) 2 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « Davydenko a « besoin de savoir » PROLONGATIONS. Depuis le mois d’août, Nikolay Davydenko est l’objet de tous les soupçons. Le bookmaker Betfair avait, alors, révélé avoir trouvé trace de mises suspects sur un match du Russe au tournoi de Sopot. Depuis, Davydenko organise sa défense. Il vient d’ailleurs de transmettre ses relevés téléphoniques aux enquêteurs mandatés par l’ATP, ce qu’il avait jusque-là refusé de faire. « Je ne suis pas surpris des mises élevées, parce que les Russes mettent toujours beaucoup d’argent. J’aurais été surpris si les paris étaient venus d’un autre pays comme les États-Unis ou l’Angleterre. De Russie, non. Ils se moquent de tout tellement ils ont d’argent. Mais j’ai (Page16) besoin de savoir », confie-t-il. Les États-Unis remportent la Coupe Davis TENNIS. Les jumeaux Bryan ont apporté hier aux États-Unis le point décisif face aux Russes, en finale de la Coupe Davis (7-6, 6-4, 6-2). Recordmen de victoires dans la compétition (32 désormais), les Américains n’avaient plus gagné l’épreuve depuis 1995. (Page 13) L’ÉDITO ’EN doutons pas. La défaite subie par le Paris-SG hier soir au Parc des Princes, face à Caen (0-1), ne constitue pas seulement un avatar supplémentaire sur le chemin de croix emprunté par l’équipe de la capitale depuis le début de la saison. Sur le plan purement sportif, elle installe le club dans une profonde déprime mais c’est davantage le divorce annoncé avec ses supporters qui 9 6 Sedan Pa Paris 7 6 Strrasboourg 7 5 Bl i Blois 7 6 PPoitiers ers Bordeaux uxx Roddez Tooulouse Metzz Auxerre 7 6 Neeverss 12 100 9 6 Lyon RUGBY (Top 14) c. — 14 9 24 17 13 15 16 16 16 18 13 16 18 22 17 18 15 18 21 25 4e JOURNÉE. – VENDREDI : Stade Français Dax, 22-19. HIER : Bayonne-Biarritz, 10-14 ; Toulouse-Albi, 33-12 ; Auch-Montauban, 19-13 ; Brive-Montpellier, 6-9 ; Castres-Perpignan, 0-16 ; Bourgoin-Clermont, 14-20. Classement Pts J. G. N. ———— 1. Toulouse ....... 18 4 4 0 2. Stade Français . 13 4 3 0 3. Clermont . 13 4 3 0 4. Montpellier . 12 4 3 0 5. Montauban. 11 4 2 0 6. Bourgoin.. 11 4 2 1 7. Biarritz..... 10 4 2 1 8. Bayonne.. 10 4 2 0 9. Perpignan. 8 4 1 1 10. Albi .......... 7 4 1 1 11. Dax.......... 6 4 1 0 12. Castres.... 5 4 1 0 13. Auch........ 5 4 1 0 14. Brive........ 3 4 0 0 Diff. — +18 +14 -1 +2 +4 +2 +4 +2 +1 0 +2 -1 -2 -6 -2 -3 -3 -5 -9 -17 P. — 0 1 1 1 2 1 1 2 2 2 3 3 3 4 p. — 94 100 82 73 79 45 47 65 47 54 45 46 53 47 c. — 37 70 63 60 54 47 50 81 43 76 70 68 72 86 B. — 2 1 1 0 3 1 0 2 2 1 2 1 1 3 5e JOURNÉE. – Vendredi 21 décembre, à 21 heures : Clermont-Toulouse (en direct su r Can al +). Samedi 22 décembre : Bayonne-Perpignan, DaxBrive, Montpellier-Albi, Castres-Bourgoin, Montauban - Stade Français, Auch-Biarritz. MATCH EN RETARD (6e journée). – Mercredi 5 décembre, 19 heures : ToulouseNancy (Foot +). BASKET (Pro A) PRO A (10e journée). – VENDREDI : Chalon - Le Mans, 62-72. HIER : Nancy - Le Havre, 92-77 ; Clermont-Dijon, 83-93 ; Paris-Levallois - Hyères-Toulon, 81-72 ; Strasbourg Pau-Orthez, 90-76 ; Cholet-Gravelines, 82-70 ; Vichy-Orléans, 53-57. AUJOURD’HUI : ASVEL-Roanne. Classement : 1. Nancy, 19 pts ; 2. Le Mans, 17 pts ; 3. Vichy, 17 pts ; 4. ASVEL, 16 pts ; 5. Cholet, 16 pts ; 6. Roanne, 15 pts ; 7. ParisLevallois, 15 pts ; 8. Hyères-Toulon, 15 pts ; 9. Le Havre, 15 pts ; 10. Orléans, 15 pts ; 11. Strasbourg, 14 pts ; 12. Gravelines, 14 pts ; 13. Chalon, 13 pts ; 14. Clermont, 12 pts ; 15. Dijon, 12 pts ; 16. Pau-Orthez, 12 pts. Montpellier 16 9 Marseille BIATHLON G De 10 heures à 13 heures (rediff. à 13 h 30 et 15 h 30) : C’est déjà dimanche. Au sommaire : foot, 16e journée ; foot étranger ; rugby, retour sur BayonneBiarritz, avec J.-P. Élissalde ; BourgoinClermont, avec P. Raschi ; Pro D 2 ; handball, le mondial ; basket, NBA ; tennis, Coupe Davis ; biathlon, Coupe du monde ; à midi, le Ballon d’Or, avec S. Bitton (L’Équipe) et X. Barret (France Football), et le lauréat ; Euro 2008. G À 19 heures : JT Équipe. G De 15 h 30 à 19 h 30 : Total sport. Au sommaire : Rallye de G-B ; football, tirage au sort de l’Euro 2008, avec S. Charley en direct ; foot espagnol ; Page rugby, avec G. Navarro (Rugby Hebdo) ; Page basket, avec A. Jeanneau (ASVEL) ; biathlon, Coupe du monde ; foot, Bordeaux-Toulouse et Valenciennes-Rennes. 19 h 30 : RTL en direct de L’Équipe. Championnat d’Espagne. 14e journée. Valence CF - Athletic Bilbao. Eurosport 45 min Ligue 1. 16e journée. Lyon-Strasbourg. FOOTBALL RALLYE Sport + 165 min 22.50 23.30 Championnat du monde 2007. 16e manche. Rallye de Grande-Bretagne. 3e journée. Rediff. demain à 7 h 30 100 % FOOT TPS Star 128 min BASKET À voir. Rediff. à 1 h Intéressant. À ne pas rater M 6 65 min Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. 03.30 NBA. Los Angeles Lakers - Orlando Magic. France 2 60 min Eurosport 30 min 00.10 Invités : Vahid Halilhodzic, Benjamin Biolay et Bruno Putzulu. 17.45 NBA TV 240 min BULLETIN D’ABONNEMENT Photo non contractuelle par mois L’ÉQUIPE + L’ÉQUIPE MAGAZINE TOUS LES SAMEDIS + TOUS LES SUPPLÉMENTS RÉDACTIONNELS + LA VESTE EN LAINE POLAIRE * Le dimanche et les jours fériés sont livrés avant 8h30. ** Par rapport au prix de vente au numéro. Rediff. à 22 h 55 Canal+ Sport 22.15 France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 8.10 et 10.10 RTL. Sports. 7.42 Europe 1. Journal des sports. 7.54 France Inter. Sportistes du dimanche. 10. RMC. Larqué Foot. 12. RMC. Motors. 14. RMC. Intégrale Sport. 18. RMC. Intégrale Foot week-end. 19.13 France Inter. Journal des sports.19.30 RTL. En direct de L’Équipe.20.30 RTL. RTL - L’Équipe. 22. RMC. After Foot. Canal + 70 min Sport + 105 min TOUS LES JOURS RECEVEZ CHEZ VOUS AVANT 7H30* 26,87 € ET BÉNÉFICIEZ DE PLUS DE 91 € DE RÉDUCTION** Canal + 115 min L’ÉQUIPE DU DIMANCHE 16.55 STADE 2 Canal + Sport 120 min Coupe Davis. Finale. États-Unis - Russie. Les deux derniers simples. 15.15 Championnat d’Allemagne. 15e journée. Arminia Bielefeld - Bayern Munich. LE COIN DES RADIOS Sport + 90 min TPS Star 120 min Pro D 2. 6e journée. Tarbes-Narbonne. Également sur France 3 Régions. 6. Le journal en continu. 20.55 TENNIS Canal + Sport 120 min INFOSPORT 20.55 M 6 45 min 14.55 FOOTBALL Eurosport 105 min 19.00 FOOTBALL 14.55 RUGBY Rediff. demain à 7 h 40 18.45 Mondial F 2007. Tour préliminaire. Groupe A. France-Argentine. À Pau. Rediff. à 17 h 15 Championnat d’Italie. 14 e journée. AS Rome - Udinese. Canal + Sport 120 min HANDBALL 13.45 Championnat d’Italie. 14e journée. Fiorentina - Inter Milan. 18.00 Coupe du monde. Super-G F. À Lake Louise (CAN). 12.25 6.30 La Grande Édition week-end, avec la Page Foot. présentation des prétendants au ballon d’or.12. édition spéciale ballon d’Or, avec un entretien avec le lauréat. 14. Un jour avec… Christophe Revault (rediff. à 16.). 12.30 Édition du week-end, avec la Page Foot. 19. La Grande Édition Weekend, avec Denis Lathoud. Foot + 135 min SKI ALPIN France 2 50 min BIATHLON Eurosport 60 min 17.50 FOOTBALL Rediff. à 22 h Coupe du monde. 12,5 km poursuite H. À Kontiolahti (FIN). 16 11 Ligue 1. 16e journée. Valenciennes-Rennes. 12.05 FOOTBALL Aja jaccio Eurosport 45 min FOOTBALL Eurosport 60 min Euro 2008. Tirage au sort de la phase finale. À Lucerne (SUI). 14 122 Ligue 1. 16e journée. Bordeaux-Toulouse (203). 12.00 FOOTBALL 16 133 TF 1 65 min Rediff. à 16 h 45 1re partie. 2e partie à 13 h 30. N Nice Coupe du monde. Géant H. 1re manche. À Beaver Creek (USA). 2e manche à 20 h 30. 11.00 Coupe du monde. 10 km poursuite F. À Kontiolahti (FIN). 17.45 TF 1 40 min 10.55 FRANCE 2 FOOT Grenoble SKI ALPIN 10.15 Euro 2008. Tirage au sort de la phase finale. À Lucerne (SUI). 10 6 7 6 17 122 G À 9 heures : Journal des sports. SUR 7 * (Photos Didier Fèvre et Stéphane Mantey) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 34 15 11 1 3 32 2. Nancy 31 15 9 4 2 23 3. Le Mans 26 16 8 2 6 23 4. Bordeaux 25 15 7 4 4 19 5. Nice 24 16 6 6 4 17 6. Rennes 24 15 7 3 5 17 7. Monaco 22 16 6 4 6 20 8. Saint-Étienne 22 16 6 4 6 18 9. Valenciennes 22 15 6 4 5 17 10. Caen 22 16 6 4 6 18 11. Strasbourg 20 15 5 5 5 15 12. Lens 20 16 5 5 6 15 13. Lorient 20 16 4 8 4 16 14. Auxerre 20 16 6 2 8 16 15. Lille 18 16 3 9 4 15 16. Marseille 18 16 4 6 6 15 17. Toulouse 17 14 4 5 5 12 18. Paris-SG 16 16 3 7 6 13 19. Sochaux 13 16 2 7 7 12 20. Metz 7 16 1 4 11 8 FOOTBALL 7 JOURS (nombre de votants : 45 251) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. 16e JOURNÉE. – HIER, Le Mans - Nancy : 2-1 ; Lille-Marseille : 1-1 ; Lorient - SaintÉtienne : 1-1 ; Metz-Auxerre : 0-1 ; MonacoNice : 1-1 ; Paris-SG - Caen : 0-1 ; SochauxLens : 0-2 ; AUJOURD’HUI, 18 heures : Valenciennes-Rennes (Canal + Sport) ; Bordeaux-Toulouse (Foot +) ; 20 h 55 : LyonStrasbourg (Canal +). FOOTBALL Besançoon 6 5 Perppignan GRATUIT OUI .................................................. 48 % NON ................................................ 49 % Ne se prononcent pas .................... 3 % FOOTBALL (Ligue 1) Au sommaire : remise du Ballon d’Or France Football 2007. N Nancy Clermontl t Ferrand PORTAGE BASKET. Déjà deux fois victorieuse cette semaine (Dijon et Den Bosch en ULEB), la SIG a signé hier un troisième succès de suite, face à Pau (90-76), et s’offre une sortie de crise. L’Élan Béarnais s’est montré pour sa part encore bien fragile. « On finit à – 14, on aurait pu finir à – 20 » , confie son nouvel entraîneur, Laurent Mopsus. Vainqueur du Havre (92-77), Nancy maintient sa place en tête de la Pro A. La surprise du début de Championnat, Vichy, a, elle, chuté face à Orléans (53-57). (Page 20) TABLEAU DE BORD TÉLÉFOOT 7 5 6 5 La Rochelle Biarritz a arritz Strasbourg se redresse, Pau sombre encore Veste zippée noire, col montant, 100 % polyester. Polaire traitée anti-bouloche, choisissez votre taille ! Offre réservée aux nouveaux abonnés sous réserve d’une zone de portage (liste des communes portées au 01 55 56 70 60). Cette offre est valable jusqu’au 31/01/2008 pour 1 an minimum. 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À compléter pour paiement par CB (en une fois ou en 12 prélèvements) Ajoutez les 3 derniers chiffres au dos de votre CB figurant dans le pavé de signature : Date Signature obligatoire : M. Mme Melle Nom : Prénom : ANEQ1 12 100 14 122 SKI ALPIN. L’Américaine Lindsey Kildow-Vonn a remporté hier à Lake Louise (CAN) la première épreuve de la Coupe du monde de descente. Un beau retour, après sa blessure au genou en février. Ingrid Jacquemod (5e) et Marie Marchand-Arvier (9e) entrent dans le top 10. (Page 19) Les handballeuses françaises seront-elles championnes du monde à domicile ? Valable jusqu’au : Adresse : Code postal : Localité : Bât : Escalier : Digicode : N° de boîte aux lettres : Clé spéciale pour accéder à la boîte aux lettres : OUI NON Je choisi la taille Nom inscrit sur la boîte aux lettres (si différent de celui de l’adresse) : de ma veste : Tél. : E-mail : M L XL RCS Nanterre B332 978 485 10 6 9 7 13 100 SQUASH. Pour la deuxième fois d’affilée, Grégory Gaultier (no 3 mondial) a atteint la finale des Championnats du monde. La nuit dernière, aux Bermudes, le Français était opposé à la star Amr Shabana, numéro 1 planétaire depuis avril 2006. (Page 18) AUTO MOTO avec 10 6 Am m miens Reennes nnes 13 11 La première pour Kildow-Vonn Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par CB) dans une enveloppe non affranchie à : Service abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 75482 Paris cedex 10. Caen 11 100 Finale mondiale pour Gaultier D’HIER DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 11 6 Cherbourg Naantees RUGBY. Pendant une semaine, Biarritz avait observé un parfait mutisme. La victoire d’hier face à Bayonne (14-10) a délié les langues et les chants basques ont résonné de nouveau dans le vestiaire du BO. Mais ce succès est surtout un gage important pour le nouvel organigramme sportif mis en place après la défaite face au Stade Toulousain (6-18). « Je suis là pour mettre les joueurs en confiance, car ils ont besoin de se lâcher », explique Jack Isaac, qui a quitté les Espoirs pour prendre en charge les troisquarts biarrots. (Page 11) Bleu Rouge 11 9 Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). Biarritz chante de nouveau LA TÉLÉVISION Lille Lill Brest La chute du Paris-SG est-elle inexorable ? Jaune Bleu Jaune LA MÉTÉO DU JOUR CYCLISME. Les organisateurs du Tour d’Italie ont dévoilé hier à Milan le parcours de la prochaine édition. Il sera plus doux et seuls les coureurs munis du passeport biologique seront autorisés à prendre le départ. « Si on veut poursuivre cette belle histoire, nous devons maintenant nous regarder droit dans les yeux et opérer un changement devenu nécessaire », explique Angelo Zomegnan, directeur du Giro. (Page 13) Noir Noir affaiblit un peu plus le PSG. Le premier quart d’heure de la rencontre, avec ses virages désertés, aura été prémonitoire de la funeste soirée parisienne. Les quolibets et les sifflets qui ont accompagné le baisser de rideau laissent les joueurs seuls et désemparés face à la crise. Le PSG avait pourtant l’occasion d’interrompre sa série noire à domicile avec la venue du promu normand. Avec un seul but à leur actif en sept rencontres à l’extérieur pour trois résultats nuls et quatre défaites, les Caennais apparaissaient comme les rivaux idéals pour se débarrasser d’une malédiction. Dans quel état psychologique Paul Le Guen va-t-il retrouver ses joueurs la semaine prochaine, pour préparer le 11 9 Le Giro veut changer PROLONGATIONS. Marcus Grönholm pilote aujourd’hui au pays de Galles pour la dernière fois en rallye. En raccrochant, le Finlandais met un point final à l’histoire de son face-à-face avec Sébastien Loeb. Un duel qui restera dans les mémoires de tous les amoureux de la discipline. « Je crois qu’il n’y a jamais eu deux mecs à ce niveau-là au même moment. Bien sûr, il y a déjà eu de beaux duels mais pas aussi répétitifs que celui que se livrent ces deux-là », estime Guy Fréquelin, le directeur de Citroën Sport. (Page 17) déplacement d’Auxerre ? Pour commencer, l’entraîneur du PSG risque de devoir calmer des esprits échauffés entre joueurs. Alors qu’il n’avait pas encore regagné les vestiaires, Sylvain Armand évoquait une explication de texte musclée. Le Brésilien Ceara, dont un fâcheux raté a conduit au but caennais à un quart d’heure de la fin de la partie, devrait être la cible du courroux. Cet épisode incitera-t-il Le Guen ou la direction du club, en tête le président Alain Cayzac, à élever publiquement le ton ? Le PSG n’est pas un moribond de fraîche date. Cette saison, il a campé à une seule reprise dans la première moitié du classement : au terme de la première journée et de son match nul (0-0) devant Sochaux… À la mi-août, il occupait déjà la dixseptième place. La litanie des échecs n’a pas conduit les dirigeants parisiens à s’éloigner de leur mode de communication publique tout en douceur. Et les voilà confrontés à un choix difficile. En face d’eux se trouvent des joueurs minés par le désarroi et dont le plus commun des gestes pour un footballeur professionnel relève désormais de l’exploit. Quand la panne de confiance atteint ce degré de gravité, le remède miracle reste à breveter. Parfois, il arrive que certains présidents choisissent de changer d’entraîneur. CHEMIN DE CROIX 10 9 LES QUESTIONS FOOTBALL N 13 100 150 » 3 FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune PARIS-SG - CAEN : 0-1 La nuit tombe sur Paris Le PSG s’est une nouvelle fois incliné au Parc. Cette fois, contre Caen, qui n’avait encore jamais gagné à l’extérieur. Une boulette de Ceara à un quart d’heure de la fin a offert à Caen sa première victoire de la saison à l’extérieur. Le PSG, lui, a concédé sa cinquième défaite au Parc des Princes, où sa médiocrité et son manque de personnalité ont une nouvelle fois été criants. Dix-huitième, il s’enfonce un peu plus dans la crise. lette de Ceara à l’origine du but caennais. Pressé par Florentin, le latéral droit brésilien a préféré le dribble au dégagement. Il a alors marché sur le ballon et laissé le milieu caennais filer vers le but de Landreau avant de crucifier ce dernier. Les circonstances de cette ouverture du score n’ont alors pas du tout plu à Sylvain Armand qui, à la fin, déplorait au micro de Canal + le non-respect des consignes : « Toute la semaine, on dit qu’on ne prend pas de risques derrière. Alors, quand je vois qu’on fait une relance comme celle qui a été faite… Il faut régler les comptes et se dire les choses en face-à-face. » Le Guen : « Accablez-moi » Les discussions promettent d’être tendues, demain après-midi, dans le vestiaire du Camp des Loges, au moment de la reprise de l’entraînement. Le Guen, lui, préférait, dès hier soir, apaiser le climat et se dresser face aux critiques qui pourraient atteindre ses joueurs. « Je dois les protéger, déclarait l’entraîneur parisien. Dire et répéter que j’ai le sentiment qu’ils font des efforts. On n’a pas été excellents, c’est sûr, mais ce n’est pas faute de vouloir bien faire. Je les soutiens, c’est très clair. Ils ont besoin de tranquillité. Accablez-moi plutôt. » Cette dévotion du coach est aussi louable que la justification de son cha ngem ent de com posit ion d’équipe au dernier moment apparaît bancale. Toute la semaine jusqu’à l’entraînement à huis clos de veille de match, Le Guen avait travaillé avec une attaque Diané - Pauleta - Ngog. Hier soir, juste avant la distribution des maillots, il a remplacé Diané par Luyindula dans l’équipe de départ juste pour tromper les médias. Si l’entraîneur parisien entre dans cette logique de conflit, il se trompe d’objectif. Ce n’est pas ce qui va sortir le PSG du marasme sportif dans lequel il est en train de s’engouffrer. À trois journées de la fin des matches allers, Paris n’a donc jamais semblé aussi friable et exposé à la menace de ses adversaires. Franck Dumas n’avait d’ailleurs pas manqué de souligner à ses joueurs le climat du moment dans la capitale. « Je savais que la situation du PSG était délicate, expliquait l’entraîneur normand à la fin de la rencontre. Main- tenant, s’ils avaient égalisé, il n’y aurait rien eu à dire. » Oui, mais Paris n’a pas égalisé. Ses attaques dans le dernier quart d’heure étaient désordonnées, les centres manquaient de précision et quand les ballons arrivaient, aucun attaquant n’était capable de tromper Planté. « Je suis convaincu que les joueurs n’évoluent pas à leur niveau », n’a eu de cesse d’argumenter Le Guen. Il a probablement raison. Comme il n’a pas tort de dire qu’un bouleversement de l’effectif au mercato d’hiver ne serait pas d’une grande utilité. « De toute façon, on prendrait soit des joueurs très chers, mais on ne peut pas, soit des joueurs en difficulté dans leur club », ajoutait-il. Le Guen va donc devoir composer avec son effectif actuel dont il est persuadé qu’il a potentiellement le niveau pour se tirer de cette impasse. Il lui reste vingt-deux journées pour le prouver. DAMIEN DEGORRE PARIS-SG CAEN PLANTÉ (7,5) : un arrêt décisif sur le tir de Luyindula (32e), un autre sur le coup franc de Pauleta (81e) et des sorties aériennes utiles. HENGBART (5,5) : a bien bloqué son couloir, mais n’a pas apporté de solutions offensivement. THIAM (5,5) : solide dans les duels, maladroit balle au pied. Une relance sur Luyindula aurait pu coûter cher (49e). SORBON (6,5) : battu une fois de la tête par Yepes (11e), il n’a pas ensuite commis d’erreur. SEUBE (6) : un match sobre, solide, sans fioriture. DEROIN (3,5) : a fait trop de mauvais Paris-SG 0 1 Caen 47 % Possession du ballon 53 % 21 Tirs 4 5 Tirs cadrés 3 9 Tirs non cadrés 1 80 % Passes réussies 72 % 54 % Duels gagnés 46 % 59 % Temps chez l’adversaire 41 % 8 Corners 2 avec PARIS-SG - CAEN : 0-1 (0-0) ###$$$ Temps frais et pluvieux. Pelouse en bon état. 37 148 spectateurs. Arbitre : M. Gautier. Armand Arman 55 5,5 Heng t Hengbart Elucchans 5,5 5,5 4 Rothen Roth hen Th am Thia Yeepes ps 4 Deeeroin roin 5,5 5,5 5,5 3 3,5 P omennt Pro Paaauletta Goouffrraan Cléémentt Lannddreaau Plaan anntté 7 cap ca aap., 4 4 4 7,55 7,5 6 Sooorbbbon on N Nivet Z. Caamaara Digaard 6,55 66,5 ,5 5 Luyinndulaa 5 3,5 3,5 Florrentinn Seuuube be Ceara Ceara 6 cap.., 6 3 NNggog 4 Remplacements. – 59e : Ngog par DIANÉ ; 77e : Luyindula par ARNAUD et Digard par CHANTÔME. Non utilisés : Alonzo (g.), M. Sakho, Bourillon, Ngoyi. Entraîneur : P. Le Guen. Remplacements. – 58e : Deroin par GRANDIN ; 75e : Nivet par R. GOMIS. Non utilisés : Costil (g.), Boucansaud, O. N’Diaye, Toudic, Jemaa. Entraîneur : F. Dumas. LE BUT 0-1 : FLORENTIN (76e). – Sur une remise en jeu aux six mètres jouée courte par Landreau, Ceara hérite du ballon à une trentaine de mètres côté droit. Le Brésilien, voulant crocheter Florentin, trébuche en marchant sur le ballon. Le milieu caennais récupère et s’enfonce seul dans la surface avant de fixer le gardien parisien et de marquer de l’intérieur du gauche. LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Paris-SG : Diané (63e, semelle sur Proment), Yepes (87e, contestation), Pauleta (89e, charge sur Thiam) ; Caen : Proment (64e, tacle à retardement sur Armand). Les All Blacks, la feuille de fougère argentée et ALL BLACKS® sont des marques déposées du NZRU * Bâtis à l’identique. LANDREAU (4) : dépassé sur un premier corner. Tranquille ensuite. Abandonné face à Florentin (76e). CEARA (3) : voir ci-dessus. Z. CAMARA (5) : peu inquiété, il a connu quelques moments de relâchement sans conséquences. YEPES (5,5) : il n’a pas été mis en danger. ARMAND (5,5) : Eluchans ne lui a posé aucune difficulté. DIGARD (5) : son placement lui fit récupérer beaucoup de ballons, mais il eut du mal à les exploiter. CLÉMENT (4) : de nombreuses fautes qui ternirent son apport au collectif. ROTHEN (4) : il n’a pas su peser. LUYINDULA (3,5) : en manque de confiance, il se déchira sur deux tirs (48e, 59e) et vit le troisième dévié par Planté (32 e ). Beaucoup d’efforts quand même. PAULETA (4) : discret mais combatif, il manqua le cadre sur sa seule occa- sion dans le jeu (15e). Un coup franc sorti par Planté (81e). NGOG (4) : sorti sous les sifflets malgré son activité, il exaspéra le Parc par ses pertes de balles. Remplacé par DIANÉ, qui n’apporta rien de plus (59e). choix et perdu des ballons importants. Remplacé par GRANDIN (58e). PROMENT (7) : un gros match à la récupération. A essayé de joué juste et simple. NIVET (6,5) : a orienté le jeu et conservé le ballon avec intelligence. Un retour précieux devant Luyindula (59e). ELUCHANS (4) : pas vraiment en vue. FLORENTIN (6) : bien discret jusqu’à son interception devant Ceara et à son but plein de sang froid (76e). GOUFFRAN (6) : esseulé en pointe, il a su conserver le ballon et attendre que le bloc caennais remonte. – D. Fi. et D. D. « Je ne suis pas abattu » « QUE RESSENTEZ-VOUS après cette nouvelle défaite à domicile ? – J’éprouve beaucoup de déception. On se retrouve dans une situation très difficile, mais je ne suis pas abattu. Je suis quelqu’un de combatif. Ce qui me déçoit ce soir, c’est notre approximation technique. On a fait preuve de beaucoup de maladresses. – Le public a exprimé son mécontentement en refusant d’assister au début du match. Qu’en pensez-vous ? – Le public, il faut le comprendre. L’an dernier, il a aidé, il a répondu à l’union sacrée. Maintenant, j’entends dire : “ Mouillez le maillot ! ” Je ne pense pas que ce soit un problème de ce genre. Il y a plutôt un problème de confiance. – Quelle est votre part de responsabilités dans la situation actuelle ? – Je suis l’entraîneur et j’assume pleinement mes responsabilités. Je dirige le 18e du Championnat de France et ce n’est pas satisfaisant. Mais on ne va pas baisser les bras. – Comment jugez-vous l’erreur de Ceara ? – Ceara est un très bon joueur. Il s’est fait secouer à la fin. Mais s’il y a quelqu’un qui fait ce qu’il faut pour s’affirmer, c’est lui. J’aimerais qu’il soit un exemple dans le travail. Je le soutiens, c’est très clair. – Pensez-vous renforcer l’effectif au mercato ? – Au mercato, il ne faut pas promettre la lune. Un nom ne suffira pas. Des noms, dans l’équipe, il y en a déjà. Si c’est juste pour combler une impatience, ça ne suffit pas. Il faut essayer de bien réfléchir à la chose. » – D. Fi., D. D. Caen avance masqué LES NORMANDS ne font pas de bruit. Ce matin, ils pointent pourtant à la dixième place du Championnat avec 22 points. Un total qui fait d’eux le meilleur promu de ce début de saison, loin devant Metz et juste devant Strasbourg, qui joue ce soir contre Lyon. En une semaine, ils viennent de récolter sept points, en atomisant Bordeaux (5-0), en arrachant le nul à Lens (1-1) puis en s’imposant au Parc des Princes (1-0). Et pourtant, ils n’occupent pas le devant de la scène. Car, à chaque fois, la déconvenue de leur adversaire a pris le pas sur leur performance. « C’est comme ça, constatait hier soir, avec un peu de fatalisme, Benjamin Nivet. Depuis neuf matches, on est vraiment très bien, et on ne parle que des premiers du Championnat. C’est un peu frustrant. Mais il faut voir le bon côté des choses. On travaille dans l’ombre et ça nous permet de rester concentrés. » Face au PSG, Caen a donc appliqué une recette qu’il apprécie. Pendant une bonne partie du match, il est resté ordinaire. Avant de profiter d’une erreur adverse pour s’imposer. « Ce soir, tout a été parfait, pouvait savourer l’entraîneur, Franck Dumas. Il y a eu de l’enthousiasme, et surtout le résultat. La semaine qu’on vient de passer est franchement inespérée, mais il est encore beaucoup trop tôt pour dire qu’un pas est fait vers le maintien. » Pour ne pas descendre, là encore, les Normands vont donc faire profil bas toute la saison. Et pour l’instant, la technique leur a plutôt bien réussi… DAVID FIOUX www.iveco.com Built the same way * PERFORMANCE ENGAGEMENT FIABILITÉ ESPRIT D’ÉQUIPE 83 points de vente et 190 points service, où que vous alliez. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Sa glissade devant Florentin, sur une relance courte de Landreau, coûte le match à Paris. Qui sait si, dans quelques mois, elle ne pourrait pas coûter encore plus cher à son équipe ? Pour le Brésilien, le dénouement est cruel car Florentin n’avait jamais tenté de le passer. Auparavant, le défenseur avait juste manqué de précision dans quelques relances. Mais quand Ceara se rate, cela se voit. Contre Lyon (2-3), il s’était déjà fait remarquer en commettant deux mauvaises relances dans l’axe. Bleu Rouge L’HOMME CLÉ : CEARA (Paris-SG), 3 PAUL LE GUEN, le coach parisien, se veut encore combatif malgré la situation. Jaune Bleu Jaune Ceara leur coûte cher PARC DES PRINCES. – Depuis le début de la saison, les supporters parisiens avaient soutenu leur équipe. Hier, ils ont manifesté leur mécontentement alors que le PSG s’inclinait de nouveau au Parc. (Photo Patrick Boutroux) Noir Noir ON A BEAU CHERCHER, se demander comment le PSG en est arrivé à un tel degré de médiocrité et d’inconsistance après cette cinquième défaite de la saison au Parc des Princes, une seule réponse vient à l’esprit : les joueurs parisiens ne sont pas au niveau. Hier soir, contre Caen, un promu qui n’avait jusqu’alors marqué qu’un seul but et pas remporté la moindre victoire en déplacement, Paris s’est incliné et laissé l’image d’une équipe qui, ce matin, est à sa place. Celle d’un relégable sans leader et sans imagination, dont l’avenir à court terme apparaît bien terne. Son public n’a d’ailleurs pas attendu le coup d’envoi de la rencontre pour manifester son mécontentement. L’heure est à la grève et quelques minutes avant le coup d’envoi, certains supporters du virage Auteuil se baladaient devant l’entrée du couloir des joueurs et distribuaient des tracts en annonçant une grève sans préavis pendant le premier quart d’heure. Quelques joueurs parisiens n’ont pas vraiment goûté ce mouvement d’humeur et ont promis de marquer pendant leur absence. Mais à Paris, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Et à part une tête de Yepes non cadrée, il ne s’est pas passé grand-chose. Avec ou sans ses kops dans les virages, le PSG affiche une morosité inquiétante, un fond de jeu déroutant. La suite de la rencontre n’a pas été beaucoup plus alléchante. Et au-delà de cet arrêt de Planté sur une belle frappe de Luyindula ou ce tir complètement dévissé du même attaquant parisien en début de seconde période, on retiendra surtout la bou- 4 FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LE MANS - NANCY : 2-1 Le Mans freine Nancy Les Sarthois, plus combatifs, ont fait tomber des Lorrains un peu trop sûrs d’eux. 0-1 : B. Gavanon (8e, s.p.) 1-1 : Yebda (59e) 2-1 : Gervinho (79e) LE MANS – de notre envoyé spécial C’EST UNE PERF de choix que Le Mans a réussi hier soir à LéonBollée. Battre Nancy, deuxième du Championnat et qui restait sur une impressionnante série de neuf matches sans défaite et cinq matches sans encaisser le moindre but. Les Manceaux sont restés longuement sur la pelouse au coup de sifflet final pour saluer ce petit exploit. Avant leur deuxième défaite d’hier soir, Nancy, meilleure défense du Championnat, n’avait encaissé deux buts qu’une seule fois, au Stade-Vélodrome, où ils avaient concédé le nul (2-2) lors de la quatrième journée. Depuis, les Lorrains de Correa ont fait du chemin et leur bloc défensif, autour de Puygrenier et Berenguer, a pris l’habitude de débiter un football solide, hermétique mais efficace. Et on ne donnait pas cher des chances du Mans, quand les hommes de Rudi Garcia ont concédé un penalty pour une main de Basa, transformé par Gavanon (8e). Nancy se retrouvait alors dans le genre de situation qu’il affectionne : attirer l’adversaire pour mieux le contrer. On sentait les Lorrains sûrs de leur force. Sans presser trop haut, ils dominaient une équipe mancelle empêtrée dans ses maladresses. Une reprise de Fortuné au-dessus (10e), un tir de Kim (18e) et une reprise de Bérenguer (37 e ) en étaient l’illustration. Le Mans, donc, n’y arrivait pas. Fébriles et maladroits, les hommes de Rudi Garcia balançaient des centres sans application. Résultat : personne à la réception ou trop fort derrière le but. Qui aurait alors parier sur un inversement du scénario en seconde période ? Pas Gennaro Bracigliano, encore médusé d’être allé ramasser par deux fois le ballon au fond des filets : « On a peut-être payé un excès de confiance. Quand tu mènes 1-0 à l’extérieur, tu ne dois pas te faire rejoindre. La conclusion qui s’impose aussi est que chaque match est une bataille. » Gervinho : « On ne m’appellera plus “Dagano” » C’est vrai que cette robuste équipe de Nancy où Bérenguer a dû ratisser une centaine de ballons, l’espace de quelques minutes, s’est retrouvée subitement en panne. Privée d’inspiration, de mordant. D’abord, elle s’est mise à reculer. Ensuite, elle s’est fait dominer dans les duels. « Trop de défaillances individuelles, pestait Correa. Si au moins on avait su ressortir le ballon plus vite... » Le Mans en profita pour se relancer. Romaric et ses copains tenaient le ballon et portaient souvent le danger devant le but nancéien. Sur une tête, Hassan Yebda obligeait Bracigliano à relâcher le ballon en corner (59e). Dans les secondes qui sui- Yebda signe sa première L’HOMME CLÉ : YEBDA (Le Mans), 6,5 D’abord un peu fébrile, l’ancien champion du monde des 17 ans, titularisé pour la première fois, a peu à peu trouvé ses marques. Son tempérament offensif a fini par être récompensé. Il a d’abord provoqué un corner d’une tête décroisée puis a inscrit dans la foulée son premier but en Ligue 1 (59e). LE MANS NANCY e GUY ROGER LE MANS. – Gervinho (à droite) vient de placer le ballon dans la lucarne du but nancéien et de marquer son premier but en L 1. Biancalani sent monter le vent de la défaite. (Photo Bernard Papon) Le Mans 2 1 Nancy 43 % 12 Tirs 5 4 Tirs cadrés 4 2 Tirs non cadrés 1 77 % Passes réussies 71 % 63 % Duels gagnés 37 % 55 % Temps chez l’adversaire 45 % 6 Corners 1 Rouge Possession du ballon Bleu 57 % Jaune Jaune Rouge BRACIGLIANO (5) : avant d’encaisser les deux buts, il avait été en difficulté sur plusieurs sorties aériennes courageuses, mais, à chaque fois, il s’est bien rétabli. SAUGET (5) : vigilant, Matsui ne lui a échappé qu’une seule fois, sur le but victorieux. ANDRÉ LUIZ (6) : il a allié avec beaucoup d’aisance, rigueur et sobriété. PUYGRENIER (6) : il a dominé son sujet dans les airs comme au sol. BIANCALANI (5) : du boulot face à Gervinho, mais il s’en est presque toujours bien sorti... jusqu’au deuxième but. BÉRENGUER (6,5) : toujours au charbon, inspiré dans sa relance. B. GAVANON (5,5) : auteur du penalty réussi (8e), bon régulateur. KIM (5) : un coup d’épaule magistral sur Calvé pour offrir une offrande à Bérenguer (37e). Invisible en seconde période. BRISON (6) : un carton jaune pour un accrochage sur Gervinho (27e) mais il était tellement partout à la fois qu’il est difficile de lui en tenir rigueur. I. DIA (5) : de bonnes accélérations, un peu brouillon. FORTUNÉ (5,5) : bon dos au but mais surtout auteur du centre tendu à mihauteur qui provoque la faute de main de Basa (8e). – G. R. Noir Bleu Noir ROCHE (6) : battu sur penalty (8 ), il a remporté un duel à bout portant face à Bérenguer (37e ) et bien anticipé devant Fortuné (70e). CALVÉ (5) : moins de punch qu’à l’accoutumée, il a pourtant beaucoup couru et bien bloqué son couloir droit. BASA (5) : auteur d’une main dans sa surface, il a concédé un penalty qui a longtemps plombé son match avant de réussir deux interventions très propres qui ont sauvé son équipe. LOUVION (4) : il a bégayé son football. Ib. CAMARA (7) : époustouflant dans son couloir gauche. COUTADEUR (5,5) : il a tenté d’orienter et de poser le jeu. Pas facile sous la pression. ROMARIC (6) : moins tonique qu’à l’habitude, la circulation du ballon s’en est ressentie en première période. Ensuite, il est redevenu le patron du jeu manceau. GERVINHO (7) : le Manceau le plus dangereux par ses percussions et ses débordements. Il a exploité à merveille un contre de Matsui pour battre Bracigliano (79e). Son premier but en L 1. YEBDA : (voir ci-dessus). MATSUI (6,5) : il a tenté d’offrir des solutions à ses partenaires. La qualité de son centre sur le deuxième but manceau a été déterminante. DE MELO (5,5) : il a pressé, joué en déviation et pris des ballons de la tête, sans résultat. vaient, il reprenait de la tête, le coup de pied de coin de Romaric pour l’égalisation. Sa joie, l’ancien champion du monde des 17 ans la racontera plus tard : « Je n’avais pas eu beaucoup de temps de jeu depuis le début de la saison. Alors, cette chance-là, je n’allais pas la laisser passer. Ça fait un bien fou... » Et Le Mans allait même parachever le travail... à la Nancéienne, sur un contre, alors que toute l’équipe lorraine s’était jetée à l’attaque. Une récupération de Camara pour Romaric, avec un relais de Matsui et Gervinho à la finition permettaient au Mans de signer sa huitième victoire de la saison. Et au récent international ivoirien de souligner : « Il fallait absolument se racheter de notre mauvais match d’Auxerre. Toute la semaine, on a pensé à ça : bien bosser, avec humilité. Voilà ce que ça donne. Et moi, maintenant, mes copains ne m’appelleront plus “Dagano”. C’est comme ça qu’ils me surnommaient, les vaches. J’ai marqué mon premier but en Ligue 1, je suis vraiment heureux. » avec Correa : « Nous ne disputons pas le titre à Lyon » G Rudy GARCIA (entraîneur du Mans) : « On avait dit avant le match que si nous battions Nancy, ce serait un exploit, je le confirme. La clé de ce succès, c’est que nous avons enfin montré tout ce dont nous sommes capables. J’ai toujours dit que le MUC était une équipe combative, rigoureuse et technique. Ce soir, même si le match était très mal engagé, puisque nous avons concédé un penalty tout de suite, nous avons fait preuve de sang-froid et nous avons su digérer ce coup dur. On ne s’est pas énervés. On savait qu’on n’avait plus le droit à l’erreur en étant menés, surtout devant une équipe comme Nancy. Mais on savait qu’en jouant comme nous savons le faire, on finirait par marquer. Le grand avantage de cette victoire, c’est aussi que les cadres ont su répondre présent. » G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin. Ce n’est pas notre meilleur match et, bien sûr, quand on joue comme ça, les erreurs s’accumulent. On était pourtant dans une situation presque idéale, avec un but d’avance. Sans trop presser, on tenait le match et il faudra revoir en détail tout ce qui n’a pas marché parce que, encaisser deux buts en vingt minutes, il y a longtemps que ça ne nous était pas arrivé. Il y a au moins une bonne chose après notre déconvenue, c’est que nous ne disputons pas le titre à Lyon, mais nous jouons contre les dixhuit autres équipes et nous restons leaders de notre Championnat. » – G. R. LORIENT - SAINT-ÉTIENNE : 1-1 Les Verts font front Après une semaine agitée, les Stéphanois s’estiment satisfaits du nul obtenu à Lorient. 0-1 : B. Gomis (59e) 1-1 : Saïfi (75e) LORIENT – de notre envoyé spécial permanent EN DES TEMPS plus cléments, les Stéphanois auraient sans doute regretté d’avoir perdu deux points à Lorient. Hier, ils ont surtout cherché à positiver le nul obtenu dans le Morbihan. Une fois de plus, pourtant, ils ont mené au score avant de se faire reprendre. C’est la troisième fois d’affilée que pareille mésaventure leur arrive en déplacement. Au Mans et à Lens, les Verts s’étaient même piteusement inclinés (2-3). Face à des Merlus pas très fringants en fin de match, ils n’ont pas su faire pencher la balance. Mais ce point, le cinquième en neuf déplacements, est une éclaircie après une semaine particulièrement agitée en coulisses, qui avait commencé par un black-out des joueurs (1), s’était poursuivie avec l’affaire Sall (2) avant de se conclure par les révélations de L’Équipe Magazine, « formellement démenties », hier matin, par l’ASSE. Roland Romeyer ne s’est pas défilé. Si Bernard Caïazzo, son alter ego, n’avait pas fait le déplacement, le coprésident de l’ASSE était bien présent au Moustoir. Mis en examen le 5 juin pour recel d’abus de biens sociaux et recel de blanchiment d’argent, Romeyer n’a pas souhaité répondre à l’invitation à partir de 10h50 sur TF1 la remise du Ballon d'Or France Football R R se déroulera dans le cadre d'un TELEFOOT exceptionnel, Lorient 1 1 St-Étienne présenté par Thierry Gilardi. 48 % Possession du ballon 52 % 7 Tirs 15 2 Tirs cadrés 6 3 Tirs non cadrés 2 69 % Passes réussies 77 % 54 % Duels gagnés 46 % 56 % Temps chez l’adversaire 44 % 5 Corners 7 avec PAGE 4 des journalistes qui souhaitaient l’entendre sur ses relations avec Adao Carvalho, cet homme d’affaires soupçonné par la justice d’avoir investi dans l’ASSE près d’un millions d’euros provenant d’un détournement de fonds au détriment de l’URSSAF et des ASSEDIC. Toutefois, le coprésident des Verts est sagement resté près de son vestiaire, là où personne ne lui apportera de contradiction. « Le président m’a toujours soutenu, explique Bafé Gomis. Il était là quand je suis arrivé à Saint-Étienne à treize ans. Je sais ce que je lui dois et je suis derrière lui à deux cents pour cent. Je mets ma main à couper qu’il fait tout pour le club. Là, il est avec nous. Il essaye de nous faire comprendre que le club doit avancer, qu’il va pouvoir clamer son innocence. Je suis son employé. Je vais travailler pour lui. Ce soir, je lui dédie mon but. » Entré peu après la pause, l’attaquant stéphanois avait profité d’un service en or d’Ilan, du vent tourbillonnant, et des largesses de l’arrière-garde lorien- taise, pour tromper Audard d’une frappe flottante (59e). Ce but brisa l’élan des Merlus. Et Saint-Étienne eut l’occasion de tuer le suspense à plusieurs reprises. Mais, sur une longue relance de Genton, Saïfi se jouait de la défense centrale forézienne comme un cadet s’amuserait avec des poussins avant d’ajuster Janot (75e). Le gardien stéphanois, qui s’était illustré en première période face à Saïfi (10e), devant Hautcoeur (32e) et Vahirua (42e), ne sera plus mis à contribution jusqu’au coup de sifflet final. Ce qui explique, peut-être, son agacement après le match : « Quand on voit l’article qui paraît ce matin (hier, dans L’Équipe Magazine), il y a sans doute de meilleures conditions pour préparer une rencontre. Maintenant, on parle du match. Je ne peux pas être plus clair. Cette affaire, on s’en fout. » Vraiment ? Laurent Roussey l’a quand même évoquée devant son groupe, hier, lors de la mise au vert afin d’éviter une « déper- dition d’énergie et une communication biaisée ». « On essaye d’être dans notre bulle, de ne penser qu’au jeu, de ne pas se laisser polluer par l’extérieur, explique le coach stéphanois. Il n’y a pas eu de répercussion entre cet article et la production de l’équipe. Après, les présidents savent ce qui s’est passé, ce qui se passe et ce qui se passera. Je n’ai pas de sentiment à livrer. » RAPHAËL RAYMOND (1) Après leur victoire samedi dernier contre Sochaux (1-0), les joueurs ont décidé d’observer une grève médiatique d’une semaine, « par solidarité avec l’ensemble du staff technique, systématiquement mis en cause dans plusieurs médias ». (2) Sall s’est engagé en août 2006 pour trois ans avec Saint-Étienne, mais, en avril, il avait signé un contrat avec IK Start, club norvégien qui a transmis le dossier à la FIFA. Sall pourrait être suspendu quatre mois, à compter du 1er juillet 2008. Et Saïfi surgit L’HOMME CLÉ : SAÏFI (Lorient), 7 Dans une Ligue 1 pas toujours spectaculaire, l’attaquant algérien fait figure d’artiste. Avec ses caprices, parfois. Et ses coups de génie, aussi. Moins athlétique que la paire Tavlaridis-Sall, il a tiré son épingle du jeu grâce à son opportunisme. Toujours à l’affût, il a permis à son équipe de recoller à un quart d’heure de la fin grâce à un enchaînement technique de haute volée conclu par une frappe précise. LORIENT AUDARD (6) : son jeu au pied déficient altère à peine une prestation sérieuse. JALLET (6) : il n’a pas hésité à coulisser vers l’axe pour colmater les brèches. Intelligent. GENTON (5) : pas toujours très bien placé, il a trop souvent laissé les attaquants filer dans son dos mais lance Saïfi pour l’égalisation. Remplacé par BOUTRUCHE (86e). CIANI (4) : pas à l’aise dans ses relances, guère tranchant dans les duels, il a vécu une soirée très délicate. MOREL (5,5) : tonique, il a impulsé quelques contres dangereux. HAUTCŒUR (5) : appliqué, il a aussi manqué de promptitude balle au pied. Remplacé par un autre ex-Stéphanois, MARIN (64e), qu’on n’a pas vu. EWOLO (6) : plus petit joueur sur le terrain mais pas le moins en vue, il a combattu avec énergie. ABRIEL (5,5) : il a eu du mal à clarifier le jeu, comme il le fait si souvent. LE PEN (5) : il a très bien commencé avant de s’éteindre, après la pause. VAHIRUA (5) : malgré sa générosité, il n’a pas toujours fait le poids face à Sall. Remplacé par BOURHANI (67e), jamais dangereux. SAINT-ÉTIENNE JANOT (6) : peu sollicité, il a réalisé l’intervention parfaite face à Hautcœur (32e). Ne peut pas grand-chose sur le but. L. PERRIN (5,5) : après un début de match embué, il s’est bien repris. SALL (5,5) : il a fait parler son physique, sauf sur l’égalisation de Saïfi. TAVLARIDIS (4) : approximatif, il est souvent passé au travers, notamment sur l’égalisation. Mou. DABO (6) : très solide. FEINDOUNO (5,5) : dans une position moins haute que d’habitude, il a initié plusieurs attaques intéressantes. LANDRIN (6) : sa technique et sa vista ont été précieuses dans l’entrejeu. MATUIDI (5) : de l’abattage mais un peu brouillon. DERNIS (5) : utile surtout sur les coups de pied arrêtés. Remplacé par TIÉNÉ (63e). ILAN (5,5) : souvent en soutien de l’attaquant, il n’a pas toujours été dans la lumière, sauf sur le but : il sert Gomis sur un plateau. GIGLIOTTI (6) : ses appels et ses contre-appels ont usé Ciani. Remplacé par B. GOMIS (55 e ), dévoreur d’espaces, qui a ouvert la marque d’une frappe puissante (59e). – R. R. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune 5 FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LILLE - MARSEILLE : 1-1 Marseille va mieux L’OM a obtenu un bon nul à Lille. Un résultat réconfortant pour l’avenir. 1-0 : Kluivert (28e) 1-1 : Niang (32e) Lille 1 1 Marseille VILLENEUVE-D’ASCQ – 45 % Possession du ballon 55 % de notre envoyé spécial 12 Tirs 14 IL SE DÉGAGE petit à petit de cet OM version Ligue 1 de nouvelles certitudes. Le nul obtenu en terre lilloise, sur une pelouse « fusante », semble dessiner une équipe plus conquérante, plus solide. Plus sûre d’elle-même. Elle enchaîne par un quatrième match sans défaite en Championnat, ce qui n’est pas qu’anecdotique pour une formation en quête de confiance. Bien sûr, Marseille s’amuse souvent des paradoxes cette saison et rien n’est jamais gagné mais il apparaît que la crise traversée ces derniers temps pourrait s’éloigner dans les semaines à venir. En tout cas, plus vite qu’au Paris-SG, l’ennemi préféré. L’esprit affiché contre une bonne équipe de Lille démontre que personne ne lâchera et que la dépendance à Nasri, absent pour cause de blessure, n’est pas de mise. Bien sûr, l’OM a encore perdu 2 points dans sa quête d’Europe mais la recherche de sérénité passe d’abord par ce type de résultat. Lille n’a pas démérité. Les deux équipes se tiennent toujours au classement (18 points chacune) et leur duel a confirmé qu’elles avaient certainement les moyens de viser plus haut. Bien plus haut. Sans deux gardiens aux réflexes salvateurs, l’OM et Lille auraient même pu trouver d’autres ouvertures. Après une frappe de Makoun sur la transversale (5e), Kluivert inscrivit son premier but de la saison au terme d’une action de jeu en grillant Rodriguez à la course et surtout un Mandanda parti bien trop loin de ses bases. En d’autres temps, Marseille aurait eu du mal à s’en remettre. Là, sous l’impulsion de ce drôle de Val- 5 Tirs cadrés 5 5 Tirs non cadrés 5 60 % Passes réussies 71 % 62 % Duels gagnés 38 % 47 % Temps chez l’adversaire 53 % 6 Corners 1 VILLENEUVE-D’ASCQ. – Patrick Kluivert, qui échappe ici au défenseur central de l’OM Julien Rodriguez, a inscrit hier sa deuxième réalisation en Ligue 1. (Photo Pierre Lablatinière) Valbuena a brillé L’HOMME CLÉ : VALBUENA (Marseille), 7,5 Sa passe pour Ziani, avant le but marseillais, fut magnifique. Sa qualité technique a encore explosé et son duel avec Makoun ne manqua pas d’engagement. Sa vision du jeu fut souvent juste, comme son sens du décalage. En l’absence de Nasri, il a encore prouvé qu’il possédait le registre du parfait meneur. LILLE avec buena, les Olympiens reprirent leur marche en avant et, dans la foulée, Niang glissa la balle hors de portée de Sylva (1-1, 32e). Gerets : « Certaines choses doivent changer » Ensuite, l’OM reprit la possession du ballon, domina la deuxième mitemps mais ne sut pas utiliser pleinement les côtés pour déstabiliser des Lillois bien regroupés autour de Rami. Arrache eut toutefois une occasion énorme de donner l’avantage aux siens, à la réception d’un centre de Ziani, souvent dans les bons coups. Mais l’ancien Strasbourgeois, peut-être en manque de compétition, manqua totalement sa reprise (63e). Sur la fin, Lille retrouva un peu plus de couleurs et Mandanda repoussa, de la main gauche, une frappe de Makoun à bout portant (89e). Ce but aurait été injuste vu la physionomie de la rencontre. Il aurait surtout rappelé de mauvais souvenirs aux Marseillais, souvent victimes en Ligue des champions de dernières minutes délicates. Mais la Ligue 1 n’est pas la C 1. « On commence à avoir une équipe valable mais ce n’est pas assez, prévenait Éric Gerets. Certaines choses doivent changer et vont changer d’ici fin décembre. Sur les côtés, les joueurs ont fait ce qu’ils ont pu mais ce n’était pas assez. » Au fait, on n’a pas évoqué le cas de Cissé, entré à quelques minutes de la fin et sifflé par le public nordiste. Son avenir s’écrit plus que jamais en pointillés. Contrairement à celui de Kluivert, la star d’en face. « J’espère que c’est le début d’une longue série, je me sens de mieux en mieux, appréciait le Néerlandais. Être capable de marquer contre l’OM, qui n’est pas une petite équipe, ça veut dire quelque chose. » Voilà des propos qui rassureront les Marseillais. Pour Kluivert, l’OM est une grande équipe. Pour la Ligue 1, elle n’est que seizième. La France possède assurément un Championnat formidable. HERVÉ PENOT I ZUBAR MANQUERA MONACO. – Ronald Zubar sera absent contre Monaco le week-end prochain. Il doit effectuer un voyage aux Antilles, pour des raisons personnelles, en milieu de semaine. – H. P. SYLVA (5) : il a relâché la frappe de Ziani qui amène le but de Niang mais s’est racheté face à une reprise d’Arrache (63e) puis une frappe de Niang (77e). BÉRIA (5,5) : tranchant, il s’est laissé aspirer par Valbuena dans l’action du but marseillais. RAMI (6,5) : après une rentrée difficile à Nancy (0-2), il a gagné presque tous ses duels face à Niang, sauf en fin de match. PLESTAN (5,5) : solide, il a bien dirigé sa défense en deuxième période. EMERSON (5) : des erreurs qui trahissent son inexpérience. LICHTSTEINER (6,5) : sa tonicité est une bénédiction. Il a énormément pesé. CHEDJOU (5) : pour sa première titularisation, le Camerounais a failli marquer en fin de première mi-temps. Ensuite, il a souffert. MAKOUN (6) : deux énormes occasions, une sur la barre, l’autre sur la main gauche de Mandanda. Quelques ballons perdus, aussi. OBRANIAK (5,5) : une passe décisive à Kluivert mais ses bonnes inspirations sont plombées par un important déchet dans les contrôles et les centres. KLUIVERT (6) : son deuxième but pour Lille, le premier suite à une action de jeu. Intéressant par sa justesse technique. Moins en vue après le repos. YOULA (4) : il a essayé de bien faire mais n’y est pas parvenu. MARSEILLE MANDANDA (5,5) : une sortie trop juste dans l’action du but lillois. Hasardeux par ailleurs. Il eut le mérite de sauver deux fois son équipe grâce à des réflexes. BONNART (6,5) : un retour formidable sur Bastos. Intéressant en couvrant bien son couloir et en offrant des solutions devant. J. RODRIGUEZ (5,5) : il a compensé une première mi-temps très délicate par une deuxième plus solide. Pris de vitesse dans l’action du but de Kluivert. GIVET (6,5) : très fort en première période dans ses duels. TAIWO (5) : solide mais souvent imprécis dans ses passes. Peu d’apport offensif. CANA (5) : du bon et du moins bon. Be. CHEYROU (5) : de bonnes récupérations, gâchées par des transmissions moyennes ou trop lentes. ZIANI (6) : à l’origine du but marseillais. Beaucoup d’activité. VALBUENA (7,5) : voir ci-dessus. AYEW (4,5) : intéressant par son travail défensif, moins en vue offensivement. Remplacé par ARRACHE (note : 4,5), qui rata une occasion en or. NIANG (6) : un huitième but. Mais, peut-être en raison de la fatigue, il fut moins tranchant dans ses courses ou ses duels. – R. D. et H. P. De nouveau battus à Bonal, par des Lensois en progrès, les Francs-Comtois s’enfoncent. SOCHAUX – de notre envoyé spécial C’EST UN MATCH que les Sochaliens devaient gagner. Ils l’ont perdu. Ils ont eu pléthore d’occasions. Ils n’ont pas marqué. Bref, les semaines se suivent et se ressemblent. Inéluctablement, terriblement. Cette fois, ce sont les Lensois qui ont profité de l’inefficacité et des largesses franc-comtoises pour venir s’imposer au stade Bonal. Le Racing efface ainsi ses deux précédents nuls à domicile et, prolongeant maintenant une série de cinq matches sans défaite (onze points sur quinze), s’éloignent tranquillement – mais sûrement – de la zone de relégation. « C’était un moindre mal de l’emporter ici, même si ça ne peut pas faire oublier nos contre-performances à la maison », estimait ainsi Jonathan Lacourt. Un moindre mal mais pas la moindre des logiques, même si Lens eut surtout le mérite de construire quelques contres et... de les concrétiser. Pour cela faut-il encore posséder quelques joueurs de talents, à l’image, par exemple, d’Aruna et de Monterrubio, tour à tour buteur et passeur. Ils ne laissèrent aucune chance à Richert, scellant le succès artésien en deux temps (21e et 59e). Son homologue Runje, lui, n’eut finalement pas tant à s’employer, bénéficiant surtout de la terrible maladresse adverse, à laquelle le passage au 4-4-2 n’aura rien changé. Il revint sur un lob de Quercia (14e) puis fut aidé par son capitaine, Demont, sortant un ballon sur la ligne de but (46e). Sinon, il assista sans trembler aux tentatives non cadrées, du pied ou de la tête, de Quercia (16e, 49e), Pitau (22e), Dagano (29e, 32e, 54e), Isabey (41e), Birsa (58e), Sène (85e)… À l’issue de la rencontre, qui laisse Sochaux à une très inquiétante 19e place, avec une seule victoire à Bonal, le président Jean-Claude Plessis ne voulait précipiter aucune décision. « Je n’ai pas l’impression qu’un changement d’entraîneur peut être la solution, expliqua-t-il. On ne peut pas rester sans rien faire mais ce n’est pas la peine de tout casser maintenant. On devait prendre sept points avant la trêve, c’est encore possible. On verra ensuite. » À moins que, visiblement très marqué, Frédéric Hantz provoque lui-même une séparation prématurée. FRANCK LE DORZE LE JOUEUR CLÉ : MONTERRUBIO (Lens), 7 Le milieu offensif lensois dégagea longtemps une impression mitigée tant il apparut timoré sur son flanc gauche, en manque de rythme. Jusqu’à son ballon en profondeur millimétré pour Aruna, qui ouvrit le score (21e). Et, comme il fut à l’origine et à la conclusion du second but artésien (59e), il fut donc, avec l’attaquant ivoirien évidemment, l’homme décisif de cette rencontre. Celui que n’a décidément pas Sochaux. Remplacé par KHITER (88e). SOCHAUX RICHERT (4,5) : pas décisif face aux frappes d’Aruna et de Monterrubio, il ne peut que subir, en ce moment. PICHOT (5) : appliqué défensivement, il a tenté d’apporter des choses devant, quand il a pu. AFOLABI (3,5) : d’énormes difficultés à juguler la vivacité d’Aruna, à l’image des deux buts. BRÉCHET (5,5) : quelques bonnes interventions, même s’il manque encore de rythme. DAF (4,5) : a commencé par souffrir dans son couloir, avant de se reprendre légèrement. ISABEY (5,5) : de nouveau désaxé, il eut tendance à se recentrer. Toujours cette générosité… malheureuse. Remplacé par ERDING (77e). SÈNE (3,5) : n’a quasiment rien apporté dans l’entrejeu, lui qui possède pourtant un tel potentiel... PITAU (5,5) : davantage de consistance et de bons ballons vers l’avant. En vain. DALMAT (4) : en perte de vitesse. Ses percussions sont de plus en plus rares. Remplacé à la pause, par BIRSA (note : 4,5), davantage entreprenant, mais sans davantage de réussite. QUERCIA (4) : si sa mobilité a parfois laissé espérer, il n’existe pas dans les duels et face au but. Remplacé par VARGAS (62e). DAGANO (3,5) : se démener ne suffit pas quand une telle maladresse l’emporte à ce point. LENS RUNJE (6,5) : sobre et efficace, il dégage une belle assurance. DEMONT (6) : ne fut que très rarement bousculé, à 0-1 : Kahlenberg (54e) nari, le président, a quitté la tribune officielle, où il siégeait. Auxerre, lui, verra davantage dans ce déplacement réussi (première victoire à l’extérieur de la saison) l’aboutissement d’une très bonne période. Jean Fernandez n’a perdu que deux de ses neuf derniers matches et ce succès dans son ancien stade (2002-2005) lui permet une petite remontée au classement, de la dix-septième à la quatorzième place. Il lui donne aussi quatre points d’avance sur le premier reléguable, le Paris-SG, qu’il doit accueillir dimanche. « Heureusement qu’on a pris les trois points sinon on aurait pu se retrouver dans une situation difficile », appréciait-il. La victoire auxerroise aurait même METZ – de notre correspondant permanent Sochaux 0 2 Lens 56 % Possession du ballon 44 % 16 Tirs 13 2 Tirs cadrés 4 12 Tirs non cadrés 5 79 % Passes réussies 69 % 45 % Duels gagnés 55 % 54 % Temps chez l’adversaire 46 % 4 Corners 7 avec Monterrubio à son rythme DANS QUELQUES MOIS, la soirée d’hier restera peut-être pour Metz celle de la fin des illusions. En perdant encore à domicile contre un rival, l’équipe de Francis De Taddeo a sans doute hypothéqué ses dernières chances de rester en Ligue 1 à la fin de la saison. Et, si le résultat ne suffisait pas, il faudra se rappeler de l’ambiance. Une tribune de SaintSymphorien est restée vide durant tout le match et des slogans hostiles à la direction sont partis de celle d’en face. Directement visé, Carlo Moli- pu être plus large, avec un peu plus de précision de la part du trio JelenNiculae-Oliech, qui négocia mal quelques contres en deuxième période. Mais le tir de Kahlenberg, servi par Jelen à la suite d’un corner de Pedretti (54e), fut suffisant pour dominer un adversaire bien incapable d’inquiéter Sorin. Après cette nouvelle défaite, qui les condamne quasiment à la descente, les Messins semblent d’ailleurs avoir perdu tout espoir. « C’est dur de vous dire aujourd’hui, le 1 er décembre, qu’on est en L 2, soufflait Julien François. Les six mois qui viennent vont être difficiles mais il faut les faire. » De Taddeo, lui, n’est pas prêt à jeter l’éponge : « Je serai à la prochaine séance d’entraînement (mardi seulement), à part si les diri- geants me demandent de faire autre chose. » LIONEL DANGOUMAU Metz 0 1 Auxerre 50 % Possession du ballon 50 % 13 Tirs 14 5 Tirs cadrés 5 5 Tirs non cadrés 8 78 % Passes réussies 76 % 48 % Duels gagnés 52 % 50 % Temps chez l’adversaire 50 % 5 Corners 5 avec Kahlenberg a pris son temps défaut d’avoir vraiment participé au jeu. Sauve son équipe sur sa ligne de but (46e). BISEVAC (4,5) : parfois un peu loin du marquage. La maladresse adverse l’a aussi sauvé. MANGANE (6) : le remplaçant de dernière minute de Coulibaly a impressionné par sa puissance dans les duels. AUBEY (4,5) : longtemps embêté par un Isabey fuyant, il eut des difficultés à se placer. KOVACEVIC (non noté) : précocement relevé (18e), sur blessure, par SABLÉ (note : 5), qui courut beaucoup, mais sans vraiment d’impact. Si. KEITA (6) : lui, en revanche, a beaucoup pesé à la récupération du ballon. Très précieux. DIANE (5,5) : pour ses premiers pas de la saison en Ligue 1, il est parti fort, avant de baisser le pied. Remplacé par CARRIÈRE (66e). LACOURT (5,5) : s’est toujours efforcé de faire tourner le ballon simplement et donc précieusement. MONTERRUBIO (7) : voir ci-dessus. ARUNA (7) : un danger permanent ; vif, malin et efficace, il fut logiquement récompensé par un but et une passe décisive. – F. L. D. L’HOMME CLÉ : KAHLENBERG (Auxerre), 6,5 En première période, les Messins ont commis beaucoup de fautes sur lui et il a eu du mal à s’exprimer. Après la pause, la pression de François et Delhommeau a été moins féroce et le Danois a pu délivrer plusieurs bons ballons à ses attaquants, qui ne les ont pas toujours bien exploités. Il s’est donc chargé de marquer, tranquillement, d’une frappe nette à l’entrée de la surface de réparation, servi par une passe en retrait de Jelen (54e). METZ MARICHEZ (5) : un arrêt réflexe important devant Oliech (25e) avant de laisser passer le tir de Kahlenberg entre ses jambes (54e). CUBILIER (4) : prudent. M. DIOP (3,5) : plusieurs fois dépassé, malgré quelques bonnes interventions. STRASSER (4,5) : combatif mais, avec Diop, il a souvent laissé trop d’espaces aux attaquants auxerrois. BONG (4,5) : entreprenant. Mais un gros déchet dans ses centres. DELHOMMEAU (5) : il s’est employé pour combler les espaces. Remplacé par GESTEDE (65e), qui s’est signalé par deux beaux tirs (70e, 88e). FRANÇOIS (5) : il a beaucoup couru et on l’a entendu aboyer depuis les tribunes. AGUIRRE (3) : positionné sur un côté, il a semblé un peu perdu. Une bonne accélération pour inquiéter Sorin (41e). PJANIC (6) : recherché en priorité par ses équipiers, il a été le seul à apporter un peu de lumière au jeu messin, avec une aisance incroyable pour son âge (17 ans). Du déchet dans la dernière passe. C. GUEYE (3,5) : il a mal fini la plupart de ses débordements. Mom. N’DIAYE (4) : un peu esseulé pour combiner lorsqu’il réussit à surprendre les défenseurs auxerrois. AUXERRE SORIN (5,5) : il s’est signalé par une claquette pour parer au tir de Gestede (70e). Un jeu au pied inégal. GRICHTING (6) : vigilant, malgré quelques hésitations. S. TRAORÉ (6,5) : toujours bien placé, il a remporté la plupart de ses duels. MIGNOT (5,5) : un match sobre, dans lequel il n’a pas été pris en défaut. CHAFNI (5) : Bong l’a obligé à beaucoup défendre et il a eu un peu de mal à rester maître de son couloir. PEDRETTI (5,5) : il a plutôt bien orienté le jeu mais sans changement de rythme. LEJEUNE (5,5) : il a bien contenu Cheikh Gueye, sans trop s’aventurer dans le camp messin. KAHLENBERG : voir ci-dessus. JELEN (5,5) : il a eu plusieurs situations dangereuses à jouer, alternant le très bon (service pour Niculae, 19e) et les ballons mal négociés. NICULAE (6) : il a plusieurs fois déboussolé l’axe messin par des appels judicieux mais a raté deux ballons de but (19e, 46e). OLIECH (6) : très mobile, il a toujours proposé des solutions mais a manqué d’efficacité (25e, 38e). – L. D. TIRAGE AU SORT UEFA EURO 2008 TM Eurosport France (SAS) RCS TVA FR 27 342 965 712 © 2004 UEFA TM Rouge Jaune 0-1 : Aruna (21e) 0-2 : Monterrubio (59e) En s’inclinant pour la sixième fois à domicile cette saison, les Messins semblent déjà condamnés. Le public de Saint-Symphorien n’en finit plus de gronder. AUJOURD’HUI DÈS 12H PRÉSENTÉ PAR CHRISTOPHE JAMMOT LUIS FERNANDEZ & JEAN-LUC ARRIBART SUR EUROSPORT & EN LIVE VIDÉO SUR EUROSPORT.FR DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 EUROSPORT EST DISPONIBLE SUR LE CÂBLE, CANALSAT, TNT & TELEPHONES MOBILES PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Metz touche le fond Bleu Sochaux au plus mal Jaune METZ - AUXERRE : 0-1 Noir Bleu Noir SOCHAUX - LENS : 0-2 6 Bleu Rouge Noir Jaune Suivez tous les matches en direct FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée) e HIER LE MANS e 2-1 LILLE 1-1 NANCY B. Gavanon (8e s.p.) Yebda (59 ) Gervinho (79e) Kluivert (28e) Nancy lâche prise TOTAL MARSEILLEe Niang (32 ) LORIENT e SAINT-ÉTIENNEe 1-1 Saïfi (75 ) METZ 0-1 MONACO e 1-1 PARIS-SG 0-1 0-2 N. P. p. c. MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. MATCHES c. J. G. 9. Vahirua (Lorient) ; Juninho (Lyon) ; Piquionne (Monaco) ; B. Gomis (+ 1) (SaintÉtienne) ; Renteria (Strasbourg) ; Audel (Valenciennes), 5 buts ; etc. BUTS N. P. p. c. 15 11 1 3 32 14 +18 8 6 1 1 16 6 7 5 0 2 16 8 PASSEURS AUXERREe 2. Nancy 31 15 9 4 2 23 9 +14 8 7 1 0 15 3 7 2 3 2 8 6 Kahlenberg (54 ) 3. Le Mans 26 16 8 2 6 23 24 -1 8 5 2 1 12 7 8 3 0 5 11 17 1. Juninho (Lyon), 6 passes. 2. Rothen (Paris-SG) ; J. Leroy (Rennes) ; Mouloungui (Strasbourg), 5 passes. 5. Kahlenberg (Auxerre) ; Gervinho, Romaric (+ 1) (Le Mans), 4 passes ; etc. NICE 4. Bordeaux 25 15 7 4 4 19 17 +2 7 4 1 2 12 9 8 3 3 2 7 8 5. Nice 24 16 6 6 4 17 13 +4 8 5 3 0 12 4 8 1 3 4 5 9 PROCHAINES JOURNÉES CAENe 6. Rennes 24 15 7 3 5 17 15 +2 8 3 1 4 8 9 7 4 2 1 9 6 7. Monaco 22 16 6 4 6 20 16 +4 8 3 3 2 12 8 8 3 1 4 8 8 MATCH EN RETARD (6e journée). – Mercredi 5 décembre, 19 heures : ToulouseNancy (Foot +). LENSe 8. Saint-Étienne 22 16 6 4 6 18 16 +2 7 5 2 0 10 1 9 1 2 6 8 15 9. Valenciennes 22 15 6 4 5 17 16 +1 7 5 2 0 12 3 8 1 2 5 5 13 10. Caen 22 16 6 4 6 18 18 0 8 5 1 2 16 9 8 1 3 4 2 9 11. Strasbourg 20 15 5 5 5 15 13 +2 8 2 4 2 7 5 7 3 1 3 8 8 12. Lens 20 16 5 5 6 15 16 -1 8 3 4 1 9 6 8 2 1 5 6 10 13. Lorient 20 16 4 8 4 16 18 -2 8 3 3 2 7 7 8 1 5 2 9 11 14. Auxerre 20 16 6 2 8 16 22 -6 8 5 0 3 13 8 8 1 2 5 3 14 15. Lille 18 16 3 9 4 15 17 -2 8 1 5 2 7 8 8 2 4 2 8 9 16. Marseille 18 16 4 6 6 15 18 -3 7 2 3 2 7 7 9 2 3 4 8 11 17. Toulouse 17 14 4 5 5 12 15 -3 7 2 3 2 5 6 7 2 2 3 7 9 18. Paris-SG 16 16 3 7 6 13 18 -5 9 0 4 5 6 14 7 3 3 1 7 4 19. Sochaux 13 16 2 7 7 12 21 -9 8 1 2 5 5 13 8 1 5 2 7 8 20. Metz 7 16 1 4 11 8 25 -17 8 0 2 6 4 13 8 1 2 5 4 12 AUJOURD'HUI 18 HEURES TOULOUSE RENNES 20 H 55 LYON G. EXTERIEUR 34 Aruna (21 ) Monterrubio (59e) BORDEAUX VALENCIENNES J. BUTS 1. Benzema (Lyon), 11 buts. 2. Bellion (Bordeaux), 10 buts. 3. De Melo (Le Mans), 9 buts. 4. Niang (+ 1) (Marseille), 8 buts ; 5. Saïfi (+ 1) (Lorient) ; B. Koné (Nice), 7 buts. 7. Niculae (Auxerre) ; Kim (Nancy), 6 buts. 1. Lyon Florentin (76 ) SOCHAUX MATCHES Pts BUTEURS B. Gomis (59 ) Laslandes (90e+1) Koller (86 ) CLASSEMENT DOMICILE STRASBOURG EN DIRECT DES VESTIAIRES SOCHAUX - LENS (0-2) Hantz : « Des décisions à prendre » G Frédéric HANTZ (entraîneur de Sochaux) : « Je suis extrêmement déçu pour l’équipe, les supporters… C’est une grande frustration. Il y a eu encore beaucoup de choses de tentées. Il fallait gagner, on ne l’a pas fait. La situation est grave, mais il faut mesurer ses propos à chaud. Demain, il fera jour et il faudra envisager de nouvelles choses. Je vais rencontrer le président, car il y a des décisions à prendre. » G Jean-Pierre PAPIN (entraîneur de Lens) : « Nous avions à cœur de gagner pour le président, qui n’était pas là ce soir, en raison d’un deuil dans sa famille (le père de Gervais Martel est décédé dans la semaine). J’espère que le Racing est lancé. Il nous fallait un match référence à l’extérieur, c’est fait. Et je crois que c’est mérité. On a eu une grande maîtrise sur le jeu, contrairement à nos dernières sorties. On a été appliqués, concentrés et on a fait preuve de solidarité. Ce fut le match parfait, en contre. On effectue notre retour et on prend de l’oxygène. » – F.L.D. LILLE - MARSEILLE (1-1) G Francis DE TADDEO (entraîneur de Metz) : « On a beaucoup essayé, pas toujours avec pertinence dans le dernier geste, la dernière frappe et à partir du 1-0 on n’a pas eu beaucoup de situations dangereuses. Il y aura encore un club de foot à Metz la saison prochaine, en L 1 ou en L 2. Nos chances sont très minces mais elles existent encore. Le public est un peu injuste, on ne peut pas reprocher aux joueurs de ne pas mouiller le maillot. » G Jean FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre) : « C’est une victoire qui fait du bien, en plus c’est mérité vu la physionomie du match. Avec les résultats de nos adversaires directs, Paris et Sochaux, cette victoire à l’extérieur est un bonus pour la suite de la saison. On savait que Metz prenait des buts sur corner et qu’on pourrait marquer comme ça. Mais je n’oublie pas les trois saisons que j’ai passées ici et je trouve méchante la façon dont les supporters ont réagi. Carlo Molinari a beaucoup fait pour ce club. » – L. D. LORIENT - SAINT-ÉTIENNE (1-1) G Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « Notre satisfaction est d’être revenus à la marque. Le nul n’est toutefois pas le résultat qu’on espérait. Par rapport à Lens (1-1), nous avons fourni une prestation en retrait. Nous avons trouvé les ressources pour égaliser. On a eu le mérite de s’accrocher, mais après, on a manqué d’essence et, vu la fin de match, le nul est un bon résultat. Notre première mi-temps était approximative. En deuxième période, nous sommes revenus avec de meilleures intentions. » G Laurent ROUSSEY (entraîneur de Saint-Étienne) : « On est frustrés, car on a le sentiment d’avoir laissé deux points. A l’extérieur, on produit des matches de bonne facture, mais les points ne suivent pas. On paie cash chaque situation défavorable. La roue tarde à tourner. Ce soir, en ne marquant pas de second but, on a laissé la porte ouverte à notre adversaire. En seconde période pourtant, le groupe a élevé son niveau de jeu. Concernant l’attitude des joueurs (qui ont refusé de parler à la presse toute la semaine), voyez avec eux, cette situation est leur initiative. » – R. R. I lé) 20 H 30 Montpellier (8) - Nantes (2) MARDI 4 DÉCEMBRE I LIGUE 1 (6e journée, match en retard) Voir ci-dessus. JEUDI 6 DÉCEMBRE I COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 4e journée) 20 H 45 Bordeaux - Helsingborg (SUE) VENDREDI 7 DÉCEMBRE I LIGUE 2 (18e journée) 20 HEURES Bastia (5) - Angers (7) Brest (10) - Châteauroux (14) Clermont (6) - Reims (12) Dijon (16) - Niort (15) Gueugnon (19) - Guingamp (17) Mattsui 6,,5 I LIGUE 1 (17e journée) Voir ci-dessus. I NATIONAL (18e journée, suite) Voir page 8. DIMANCHE 9 DÉCEMBRE I LIGUE 1 (17e journée, matches décalés) Voir ci-dessus. LUNDI 10 DÉCEMBRE I LIGUE 2 (18e journée, match décalé) 20 H 30 Le Havre (1) - Montpellier (8) (Eurosport) Muratori urato 55 5,5 Sauget Sauge 5 Bérengguer 6 5 AAnndr 6,5 dréé Luiz L i De M De Meeloo 6 Fo Fortun t uné n é Rooccche Braacigliiiaaanno no Yeebda 5,5 55 5,5 6 cap cap., ap , 5 ap., 6,5 Br B r ison Bas Ba asa sa Coutadeur Puuygggreeenier nier tadeu 6 5 6 5,,5 B. Gavanon Gava 5,5 G inho Gervi I. Dia CCallvéé Biianca Biancalani i l i 7 5 5 5 ####$$ M i Meriem Monnso sooreeeau au 55,55 6 Remplacements. – 65e : Brison par NGUEMO ; 79e : Kim par CURBELO ; 80e : Bérenguer par MALONGA. Non utilisés : Grégorini (g.), Guerriero, Sarkisian. Entraîneur : P. Correa. Roma Ro m cap ap., 5 Moode dest des estto BBernardi ernardi 6 6 Adriano driano riano 5,5 , Temps frais. Pelouse en bon état. 11 833 spectateurs. Arbitre : M. Lannoy. Jeunecham eune mp 5 Balmont lmon 5,5 H gnon Hog Laaslanndes Piquuionn onne nnne ne 6 66,5 ,5 5,5 5,5 Échhouaaaffnii Lloor orriiss EEderson ders Kolleer caap ap., 55,5 5,,55 7,55 7,5 55 5,5 6 B.. Kon Koné Kanté Ka Kant 4,5 6 Hellebuyck lebuy Lekko nonn noté noté 5 Rooool ol 6 Morel 5,55 Nenê Nenê 55 5,5 Remplacements. – 61e : Nenê par MÉNEZ ; 75e : Leko par PINO ; 86e : Adriano par CUFRÉ. Non utilisés : Ruffier (g.), Berthod, Bolivar, D. Pérez. Entraîneur : Ricardo. Remplacements. – 16e : Hellebuyck par BAMOGO (note : 4,5) ; 90e + 3 : B. Koné par DIAKITÉ. Non utilisés : Letizi (g.), Barul, Gace, Job, Modeste. Entraîneur : F. Antonetti. Ciaaani 4 Auudddardd 6 L. Pe Perrin L Peen Le PP. Feindoun Fein no cap., 55,55 c 5 cap., 5,5 ,5 Landr Landrin Abbriel SSaaallll 6 5,55 Vahiru Vahirua hiruua Ilan 55 5,5 5 55 5,5 Saaï aïfïfi aïfi Geenttonn Ewolo 7 5 6 Haautcœur Jallet 5 6 Remplacements. – 64e : Hautcœur par MARIN ; 67e : Vahirua par BOURHANI, 86e : Genton par BOUTRUCHE. Non utilisés : Cappone (g.), Benatia, F. Robert, B. Robert. Entraîneur : C. Gourcuff. Gigl GGiglio igliotti 6 Matuidi atuid 5 Derrnis 5 Jannot ot 6 Tavvvlaridis laaridis 4 Mou Dabo Mou. 6 Remplacements. – 55e : Gigliotti par B. GOMIS ; 64e : Dernis par TIÉNÉ. Non utilisés : Viviani (g.), Nivaldo, Douala, Fo. Diawara, Payet. Entraîneur : L. Roussey. LES BUTS LES BUTS LES BUTS 0-1 : B. GAVANON (8e s.p.). – À la lutte avec Louvion sur le côté droit, Fortuné parvient à centrer au premier poteau. En voulant dégager le ballon en corner, Basa met son bras gauche en opposition. Le penalty est transformé par Gavanon de l’intérieur du droit, à ras de terre, dans l’axe. 1-1 : YEBDA (59e, passe de Romaric). – Sur un corner enroulé du gauche par Romaric, Yebda devance Fortuné et place une tête décroisée qui trompe Bracigliano, sorti. 2-1 : GERVINHO (79e, passe de Matsui). – Parti en contre-attaque, Matsui accélère puis effectue un centre enroulé du pied gauche vers Gervinho qui, après un contrôle, frappe en force du pied droit et trouve la lucarne gauche de Bracigliano. 1-0 : KOLLER (86e, passe de Cufré). – Suite à une touche de Bernardi sur la droite, Cufré centre. Koller reprend d’une tête décroisée. Le ballon fuyant termine dans le petit filet droit de Hugo Lloris. 1-1 : LASLANDES (90e + 1, passe de Hognon). – Cyril Rool déborde sur le côté gauche et centre. Suite à un mauvais dégagement de Koller, Hognon remet de la tête à Laslandes, dont la volée du droit trompe Roma sur la gauche. 0-1 : B. GOMIS (59e, passe d’Ilan). – Dans l’axe, Ilan passe en profondeur à Gomis. L’attaquant résiste à Genton avant de marquer, aux 25 mètres, d’une frappe puissante du droit qui lobe Audard et finit dans le petit filet gauche. 1-1 : SAÏFI (75e). – À la réception d’un long ballon de Genton, Saïfi gagne son duel aérien avec Tavlaridis, se lève le ballon du droit devant Sall et marque d’une reprise de volée, dans le petit filet opposé. LES CARTONS LES CARTONS 6 AVERTISSEMENTS. – Monaco : Adriano (15e, provocation), Leko (19e, tacle irrégulier sur Bamogo), Modesto (90e + 4, contestation) ; Nice : Échouafni (31e, tacle irrégulier sur Piquionne), Bamogo (39e, main volontaire), Rool (41e, charge sur Leko). 2 AVERTISSEMENTS. – Lorient : Ciani (77e, tacle irrégulier sur Ilan) ; Saint-Étienne : Gigliotti (43e, charge sur Genton). LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Ib. Camara (88e, gain de temps) ; Nancy : Brison (27e, tacle dangereux sur Gervinho) ; Curbelo (83e, antijeu) ; Puygrenier (90e + 2, tacle dangereux sur Ib. Camara). SOCHAUX - LENS : 0-2 (0-1) METZ - AUXERRE : 0-1 (0-0) ###$$$ Dalm mat 4 Remplacements. – 46e : Dalmat par BIRSA (note : 4,5) ; 77e : Quercia par VARGAS ; 77e : Isabey par ERDING. Non utilisés : J. Gavanon (g.), Dramé, Perquis, Mathis. Entraîneur : F. Hantz. ###$$$ Temps frais. Pelouse en bon état. 10 281 spectateurs. Arbitre : M. Ledentu. Dem mont Diaaane ne cappp., 6 5,55 Pit u Pitau Kovace i Kovacevic Brrécheeett 5,5 55 non on not no é Biise seevac vac DDaagano gano anoo 5,5 4,,5 4,5 3,5 3,5 RRiiicher cherrt Ruun unnjje Arruna Laacourrt caap., p., p 44,55 6,5 6,5 7 55 5,5 Quuuerc erci ercia ia Maangggane ane Affolabbbii Afo 4 Si. Ke Keita 6 3 3,5 Sènee 6 3,5 Isabbeyy Monterrubi onter o Picho Pichot Aubbey Aubey 5,,5 7 5 4,,5 Daf 45 4,5 LILLE - MARSEILLE : 1-1 (1-1) ##$$$$ Temps frais. Pelouse abîmée. 13 950 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo. Remplacements. – 18e : Kovacevic par SABLÉ (note : 5) ; 66e : Diane par CARRIÈRE ; 88e : Monterrubio par KHITER. Non utilisés : Le Crom (g.), Ramos, Pieroni, Monnet-Paquet. Entraîneur : J.-P. Papin. Temps froid et pluvieux. Pelouse en très bon état. 17 618 spectateurs. Arbitre : M. Kalt. Bong 45 4,5 Chafn Chafni 5 C. Gueye Jeelen Grichting Grich ichhtingg 3,55 5,5 6 Frranççois o Kaahlenberg nberg Sttraaasse sser 5 6,55 45 Maarri richeez 4,5 ori rn Mom m. Niiculaae P c M Pjanic Pedretti edret S. TTrraoré So5,5 caap ap., pp.,., 5 5,,55 5, N’Diaye Diayye 6 6 65 6,5 cap., ap., 5,5 5, M. Dio Dioop 4 35 3,5 Delhommeau homm Olieech M gnot Mignot Mig ot 5 6 5,55 Lejeune ejeun j Aguirre guuuirree Cubilier ubilie 5,5 3 4 Remplacements. – 65e : Delhommeau par GESTEDE ; 74e : Mom. N’Diaye par POUYE ; 86e : C. Gueye par P. CISSÉ. Non utilisés : Ebédé (g.), Bassong, Léoni, Agouazi. Entraîneur : F. De Taddeo. Remplacements. – 68e : Jelen par MAOULIDA ; 86e : Oliech par LESAGE ; 89e : Niculae par MARCOS ANTONIO. Non utilisés : Ré. Riou (g.), Jaurès, Jasse. Entraîneur : J. Fernandez. B nartt Bonn Ziaaani ni 66,55 Obraniak aniak 6 J J. Rodrigue Rodr Ro o driguez drrigueez 5 ,5 5 Pllesstan Ples Canaa 55 5,5 Makou 5,5 5, 5,5 ,5 Makoun cap., 5 cap., p , 6 Kluivvvert vee Valbue VValbuena albue Sylva Sylva Sy y Manndand dannda ddaa 6 ,55 NNiaaang ng 7,5 caap ca ap., p., 5 5 Youlaa 6 Yo Chedjo Chedjou j Bee. Be. e Che Cheyrouu 4 Ram mi 5 G vet Giv 5 6, 6,5 6,55 6, Ayeew Lichtsteiner tstein Bériaa T iwo Taiw 4,55 6,5 5 ,5 5,5 5 Emerson merso 5 Remplacements. – 69e : Youla par MIRALLAS ; 75e : Kluivert par CABAYE ; 83e : Lichtsteiner par BASTOS. Non utilisés : Malicki (g.), Debuchy, Fauvergue, Yanes. Entraîneur : C. Puel. Remplacements. – 46e : Ayew par ARRACHE (note : 4,5) ; 79e : Be. Cheyrou par MBAMI ; 89e : Ziani par CISSÉ. Non utilisés : Maté (g.), Faty, R. Zubar, Zenden. Entraîneur : E. Gerets. LES BUTS LE BUT LES BUTS 0-1 : ARUNA (21e, passe de Monterrubio). – Sur un contre lensois, Monterrubio sert Aruna côté droit. Celui-ci prend de vitesse Afolabi et adresse une puissante frappe croisée du droit. Le ballon passe entre les jambes de Richert avant de franchir la ligne. 0-2 : MONTERRUBIO (59e, passe d’Aruna). – Diane lance Aruna côté droit. Celui-ci centre en retrait pour Monterrubio, qui frappe. Afolabi contre le ballon mais Aruna, en taclant, le remet dans l’axe à Monterrubio qui marque du gauche. 0-1 : KAHLENBERG (54e, passe de Jelen). – À la suite d’un corner de Pedretti, côté droit, Jelen effectue une remise du pied droit pour Kahlenberg, placé dans l’axe à l’entrée de la surface. Sa reprise de demi-volée du gauche passe entre les jambes de Marichez. 1-0 : KLUIVERT (28e, passe d’Obraniak). – Depuis son camp, côté gauche, Obraniak adresse une passe lobée à Kluivert qui va plus vite que Rodriguez et marque de l’intérieur du pied gauche, à l’extérieur des 16 mètres, malgré Mandanda, sorti à sa rencontre. 1-1 : NIANG (32e). – Valbuena combine avec Ziani sur l’aile gauche. L’Algérien entre dans la surface et arme une lourde frappe du droit. Sylva relâche le ballon mais Niang, à bout portant et en déséquilibre, égalise du pied droit. AUCUN CARTON LES CARTONS Spectacle sans intérêt. Spectacle médiocre. Spectacle moyen. 3 AVERTISSEMENTS. – Sochaux : Afolabi (66e, charge sur Lacourt) ; Lens : Lacourt (56e, tacle irrégulier sur Isabey), Si. Keita (60e, antijeu). Spectacle agréable. Spectacle très agréable. Spectacle exceptionnel. Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté. Stade Jacques-Chaban-Delmas En direct sur Canal + Sport 18 : 00 Bordeaux 28 So. Dia SSo D aawaaara ra W el Wende B n Bellion Be 4 16 A. DDiarrra 7 Miccoud RRam amé c cap. 5 Fernando Fern Ferna nnando andoo 25 11 9 9 Dieuz Dieuze Émaaana na cap.. EElm mand andeer and Cavvenag aghi ghhii ghi Fernando en défense Préféré à Henrique et à Brégerie, Fernando, qui a travaillé toute la semaine à ce poste, descend d’un cran en défense centrale où il remplace Planus, suspendu. Toujours derrière, Jurietti devrait retrouver le côté droit et Trémoulinas le couloir gauche. Devant, si Chamakh et Cavenaghi semblent en balance, l’Argentin possède un peu d’avance. Obertan devrait apporter sa vitesse à droite. – L. L. 4 Cheellle oouu SSomm meeilil ((4)) me Arrribbaggé Ar 22 16 1 Douchhheezz Douch Pen ennnete neteeeau au 2 7 En direct sur Foot + Arbitre : M. Lamarre Rennes 7 BBezzaz az ou Roudet Roudet et (18) (18 23 28 Saeeezz Puuujol ujjo jol 6 9 26 19 S. M Marveaux arveau 24 13 10 11 Ilunga Ilun ngga Mo.. Trao Traoré Belm madi Thom Thomert Les cinq derniers matches : P. N. N. P. N. Remplaçants : Ru. Riou (g.) (1), É. Capoue (31), Constant (23), Bergougnoux (10), Gignac (21), Santos (11). Entraîneur : É. Baup. Absents : Cetto (adducteurs), Sirieix (ischiojambiers), Congré, Paulo Cesar, Jönsson et Dao (cheville), Mathieu (pied), Fabinho, Mermillod (g.), Dupuis (choix de l’entraîneur). Suspendu : Mbengue. Ilunga est là Revenu de Zurich (0-2) légèrement blessé à une cuisse, Ilunga a suivi une séance en marge du groupe hier. Le latéral gauche tiendra malgré tout sa place dans un secteur défensif sinistré. Aucun arrière de métier ne sera sur le banc, garni de seulement six joueurs dont les jeunes Constant (20 ans) et Capoue (19 ans). – N. S. Les cinq derniers matches : N. P. P. G. N. Remplaçants : Grondin (g.) (16), Sommeil (4) ou Chelle (12), Ducourtioux (2), Doumeng (8), Roudet (18) ou Bezzaz (19), Sebo (29). Entraîneur : A. Kombouaré. Absents : Jeovânio (rééducation), Audel, Rippert (cuisse), Kharroubi (cheville), Coque (g.), D. Traoré, T. Dia (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Chelle ou Sommeil ? Chelle, remis de sa blessure au mollet, peut prétendre à retrouver sa place, mais Sommeil n’a pas déçu à Strasbourg (0-0). Sur le flanc gauche, au milieu, Bezzaz et Roudet sont en concurrence. En attaque, Savidan et Pujol devraient être associés en pointe, d’autant qu’Audel s’est blessé à une cuisse hier et est donc forfait. – M. Bo. PAGE 6 30 Pouuuppl plilin pli 5 Mennsah Mensah 24 Sorrlin Les cinq derniers matches : G. G. P. P. P. Remplaçants : Catherine (g.) (1), Borne (4), Echiejile (33), Lemoine (18), Pagis (9), Emerson (25), Moreira (10). Entraîneur : P. Dréossi. Absents : Edman, É. Didot (mollet), Mbia, Danzé (reprise), Esteban (cuisse), Luzi (g.) (convalescence), Oniangue, Kembo-Ekoko, L. Badiane, Bru (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Echiejile, première L’absence d’Edman permet au jeune Nigérian Uwa Echiejile de faire sa première apparition dans le groupe pro. Mais Sorlin, très bon en seconde période à Hambourg (0-3), devrait poursuivre l’intérim au poste de latéral gauche. Première apparition dans le groupe de Moreira. L’équipe de départ devrait ressembler à celle alignée en Allemagne jeudi. – R. R. Prix des places : 9,50 ; 14,50 et 19,50 Prix des places : 11, 13, 18, 24, 30, 38, 48 13 Br. Chey Cheyrou HHans a ssonn cap. 6 Stade de Gerland En direct sur Canal + 20 : 55 Lyon Strasbourg Arbitre : M. Fautrel 22 14 Wiltttoordd 4 AVERTISSEMENTS. – Lille : Plestan (30e, tacle irrégulier sur Niang), Makoun (41e, tacle irrégulier sur Valbuena), Chedjou (64e, antijeu) ; Marseille : Be. Cheyrou (42e, tacle en retard sur Makoun). 18 Groosso Fannnni ni J. Leroy LES CARTONS 11 12 19 17 Ouuaddddoou Saviidan Brriand Sanchez Sanch cap. ca Mou. u. Sis Sissokoo Fofa Fofa ofana ana Manssaré Les cinq derniers matches : N. G. P. G. P. Remplacants : Valverde (g.) (30), Brégerie (18) ou Henrique (3), Marange (23), Ducasse (19), Chamakh (29), Jussiê (15), Alonso (8). Entraîneur : L. Blanc. Absents : Jemmali (reprise), Francia (absence non justifiée), Saivet, Lavie, Olimpa (g.), Perea (choix de l’entraîneur). Suspendus : Chalmé, Planus. 12 20 26 Obertaan Mater Eboondo Batlles Batlles 17 14 25 13 8 TTrrémoulinas oulin 18 : 00 Stade Nungesser Toulouse Valenciennes Arbitre : M. Layec Jurietti urietti Libourne - Saint-Seurin (20) - Sedan (11) Nantes (2) - Amiens (18) (Ma Chaîne Sport) Troyes (3) - AC Ajaccio (9) 20 H 30 Grenoble (4) - Boulogne-sur-Mer (13) (Ma Chaîne Sport) I NATIONAL (18e journée) Voir page 8. SAMEDI 8 DÉCEMBRE 18 HEURES Strasbourg - Nancy (Canal + Sport) 20 H 55 Bordeaux - Marseille (Canal +) ###$$$ Kim 5 Remplacements. – 74e : Yebda par LORIOT ; 80e : Matsui par DOUILLARD ; 86e : Gervinho par PINAULT. Non utilisés : Ferrand (g.), Al. Keita, Le Tallec, Maïga. Entraîneur : R. Garcia. 18 HEURES Nice - Bordeaux (Canal + Sport) 20 H 55 Auxerre - Paris-SG (Canal +) LORIENT - SAINT-ÉTIENNE : 1-1 (0-0) Temps beau. Pelouse moyenne. 15 394 spectateurs. Arbitre : M. Bré. Louvviooon Romaric maric 4 cap., ap., 6 6 AGENDA DEMAIN Ibbb. CCamara mara 7 17 H 10 Lyon - Nice (Canal +) 20 HEURES Le Mans - Lorient Lille - Saint-Étienne Metz - Sochaux Monaco - Lens Paris SG - Toulouse Rennes - Caen Valenciennes - Auxerre (Ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 16 DÉCEMBRE Ben AArfa 6 17 Fancchonne Cohade hade 4 D Ducro Ducrocq 5 Cleebeeerr Källst llström 8 Bella Be e aïd aïd ï 11 Andeersonn 10 30 16 6 28 Moulouuungui Mo Bennnz nzema zzemaa ou Verrcout Ver Ve rcccoutttre re C sa Cass sar ard rd Roodrig odrigo goo TToulaalan o Mul Muulenga lenga enga 10 22 ((7)) 29 8 Abbdessadki sadki Paaisl aisley sleyy Squillaci Squ Squill uuillac illacci Junninhoo capp. c cap. 18 14 3 2 Johaansenn Govoou Dos Santos Sa s Clerc lerc Les cinq derniers matches : G. G. G. G. G. Remplaçants : Roux (g.) (35), Réveillère (20), Belhadj (21), Bodmer (5), Ab. Keita (23), Baros (7), L. Rémy (12). Entraîneur : A. Perrin. Absents : Cris (rééducation), Coupet (reprise), Fabio Santos (tendon d’Achille), Müller (genou), Fred (adducteurs), Mounier, Paillot, Beynié, Hartock (g.) (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Retour de Benzema Le test passé hier après-midi à huis clos par Benzema s’étant révélé positif, le jeune international devrait reprendre place à la pointe de l’attaque, d’autant que Fred, en délicatesse avec ses adducteurs, est forfait. En milieu de terrain, la place de Fabio Santos (tendon d’Achille) est à prendre : Källström et Bodmer se la disputent. – C. C. Les cinq derniers matches : N. G. P. P. N. Remplaçants : Puydebois (g.) (1), Szelesi (15), Othon (27) ou Schneiderlin (13), Renteria (21), Mulenga (7) ou Mouloungui (11), Gameiro (9), Alvaro Santos (26). Entraîneur : J.-M. Furlan. Absents : Lacour (cuisse), Gargorov, Gasmi, Kantari, Gmamdia, Camadini, Abou, Loué (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Bellaïd revient Les Strasbourgeois s’appuieront sur un milieu technique pour envisager l’exploit à Lyon. Abdessadki revient en meneur de jeu, Johansen glisse sur la gauche. En attaque, Mouloungui est en balance avec Mulenga. Derrière, Ducrocq devrait être préféré à Szelesi sur le flanc droit, alors que, dans l’axe, Bellaïd retrouve sa place au côté de Paisley. – Fr. N. Prix des places : 15, 26, 40, 45 et 60 DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge METZ - AUXERRE (0-1) ####$$ Temps Frais. Pelouse en bon état. 9 938 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel. SAMEDI 15 DÉCEMBRE 17 H 10 Marseille - Monaco (Canal +) 20 HEURES Caen - Lyon Lens - Le Mans Lorient - Sochaux Nancy - Valenciennes Saint-Étienne - Metz Strasbourg - Rennes Toulouse - Lille (Ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 9 DÉCEMBRE Bleu G RICARDO (entraîneur de Monaco) : « On a cru avec le but de Koller peutêtre un peu trop vite aux trois points et on se fait égaliser au dernier moment consécutivement à une faute sur Cufré qui en fait était en notre faveur. Mais au-delà de la déception de ce nul, je souligne tout de même que nous avons fait une partie dans laquelle on a mis beaucoup de qualité. On a su notamment se créer beaucoup d’occasions et maîtriser en grande partie le jeu. Malheureusement, on n’a pas toujours su traduire notre domination en buts. Nous sommes en progression mais il va falloir encore travailler pour améliorer nos performances. On est vraiment passé très près des trois points. » G Frédéric ANTONETTI (entraîneur de Nice) : « Une fois de plus, le résultat prouve qu’un match n’est jamais terminé jusqu’au coup de sifflet. Mes joueurs y ont cru jusqu’à la fin. Nous avons vécu une première mi-temps difficile. Monaco a développé une agressivité inhabituelle chez eux. Ils étaient très motivés et on a souffert. Ils avaient un point d’appui en Koller que nous avons su assez bien gérer. Si on a réussi à bien sortir le ballon et à travailler sur la largeur en première période, on a mieux réalisé en seconde et le courage, l’abnégation et la volonté ont forcé le résultat. On a réussi à être dangereux jusqu’au bout. Je souligne ce soir la valeur du groupe entier. » – E. B. MONACO - NICE : 1-1 (0-0) 18e JOURNÉE SAMEDI 8 DÉCEMBRE Jaune Rouge Jaune MONACO - NICE (1-1) LE MANS - NANCY : 2-1 (0-1) 17e JOURNÉE Noir Bleu Noir G Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « Ce fut un beau match, même d’un très bon niveau par moments. J’ai été satisfait de notre première mi-temps. Je suis seulement déçu que Marseille ait égalisé sur la seule occasion de cette période. Cela dit, nous avons réussi un match plein. C’est dommage de ne pas avoir pris les trois points, surtout que nous étions à domicile. Il nous faudra lutter et rééditer ce genre de match. » G Éric GERETS (entraîneur de Marseille) : « C’est un bon point et je crois que nous ne l’avons pas volé. En fin de rencontre, nous avons manqué de fraîcheur, ce qui est normal après notre déplacement en Turquie (1-2 à Besiktas). Nous avons bien résisté au forcing des Lillois dans les dernières minutes. Je suis satisfait de ce nul, qui me paraît logique. Tous mes joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes, Niang et Valbuena en particulier. À mon avis, il n’était pas possible de faire mieux. » – M. Bo. LIGUE 2 (17e journée, match déca- SUR www. lequipe.fr 7 FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MONACO - NICE : 1-1 Monaco, encore raté Menant au score, les Monégasques se sont fait rejoindre dans le temps additionnel. Ils sont maudits dans le derby. 1-0 : Koller (86e) 1-1 : Laslandes (90e + 1) MONACO – de notre envoyé spécial LES MONÉGASQUES vont finir par se croire maudits. Une fois de plus, la sixième depuis le début du millénaire, ils ont été incapables de remporter le derby contre Nice dans leur stade Louis-II. Une fois de plus, les Aiglons sont venus faire un résultat en Principauté. Cette saison pourtant, les Monégasques étaient tout près d’arriver à leurs fins. On venait de rentrer dans le temps additionnel et ils menaient au score à la suite d’un but tardif de Jan Koller (86e). « On se disait qu’on avait fait le plus dur et qu’on avait déjà les trois points dans la poche », dit honnêtement Ricardo. Et puis sur un coup franc, Rool s’échappait sur la gauche et centrait. Le ballon repoussé par Koller était remis par Hognon vers Laslandes qui, en demi-volée, égalisait. « C’est dur comme scénario mais je félicite Lilian que j’ai connu à Bordeaux, dit encore Ricardo. Cela ne pouvait être que lui pour marquer de cette façon là. » Une égalisation que Frédéric Antonetti apprécie à se juste mesure : « C’est la preuve qu’avec nous un match n’est jamais terminé. Les joueurs ont le grand mérite d’y avoir cru jusqu’au but et il en ont été récompensés. » Pourtant les Aiglons, poussés du début à la fin par leurs supporters, n’ont pas toujours été à la fête dans cette rencontre. Leur première période a été très compliquée et il a fallu une fois de plus un super Hugo Lloris pour les tirer d’affaire. Le gardien des Espoirs s’est ainsi interposé devant chacun des joueurs offensifs de l’ASM. une agressivité que je leur avais rarement connue. » « À ce moment-là, on est tombés sur une grand gardien, reconnaît Ricardo. Mais il faut absolument qu’on progresse dans les vingt derniers mètres si on veut franchir un échelon. » La suite allait être un peu plus équilibrée avec toujours une mainmise plutôt monégasque sur la rencontre mais avec des Niçois nettement plus à leur affaire qu’avant la pause. Lloris brillait encore sur quelques coups mais le Gym réussissait alors à répondre du tac au tac à son adver- saire dans un derby sans grandes envolées mais fidèle à la tradition. C’est-à-dire truffé de duels et ressemblant de plus en plus à un combat sans que les limites ne soient jamais dépassées. On était parti pour un 0-0. On eu droit finalement à un 1-1 après les deux buts intervenus en toute fin de rencontre. Un résultat qui, finalement, fait le bonheur de Bien sûr, il a été battu sur une tête de Koller. Mais si Nice est finalement resté une nouvelle fois invaincu dans le derby, c’est à leur gardien que les Aiglons le doivent. Pendant quatre-vingt-dix minutes, il a multiplié les parades face à Nenê, Piquionne, Meriem, Koller ou Pino. Une nouvelle performance de haute volée pour le gardien des Espoirs qui se rapproche inexorablement du très haut niveau. 23 Tirs 5 10 Tirs cadrés 2 7 Tirs non cadrés 3 75 % Passes réussies 77 % 47 % Duels gagnés 53 % 57% Temps chez l’adversaire 43 % 6 Corners 1 avec « RACONTEZ-NOUS CETTE FIN DE MATCH et cette égalisation niçoise qui survient dans le temps additionnel alors que le succès vous tendait les bras. – Avant le but, nous, on pense tous qu’il y a faute de Rool sur Leandro (Cufré). Leandro avait pris le ballon, ça paraissait clair pour tout le monde, donc on pensait que la faute était pour nous. Finalement, on l’a fait tirer pour eux, on s’est replacés mais on était un de moins sur le terrain car Leandro était sorti. Il croyait que la faute était en notre faveur, donc il a voulu se faire soigner pendant ce temps-là. – Mais au moment du choc entre Cufré et Rool qui amène ce coup franc qui entraîne le but, l’arbitre avait bien indiqué que la faute était monégasque, non ? – Oui, on a vu qu’il sifflait contre nous, mais, sur cette faute, il n’a pas à siffler contre nous. Et derrière, on prend donc ce but au plus mauvais moment, et à dix, avec un centre venu de la gauche, où manque Cufré… – Depuis 2002, Monaco n’a toujours pas réussi à battre Nice au stade Louis-II… – On n’était pas loin. Mais je pense qu’on méritait de les battre sur le jeu, sur les occasions. On savait qu’ils allaient venir avec beaucoup d’agressivité, avec leur nouveau maillot. (Sourire.) On a su répondre présent, on a été costauds défensivement, et puis en première période, on les a dominés, mais on est tombés sur un gardien était en état de grâce. On a manqué un peu de réalisme et on l’a payé en fin de match sur cette action litigieuse. C’est dommage, c’était l’occasion de faire un bond au classement. Mais avec un état d’esprit comme ça, on gagnera pas mal de matches. » – J. Ri. BORDEAUX - TOULOUSE « Bordeaux manque de leaders » ULRICH RAMÉ n’élude pas la période laborieuse que traverse son équipe et reconnaît un déficit mental. Battu à Nancy (0-1), puis largement à Caen (0-5) où Chalmé et Planus ont été expulsés, Bordeaux connaît actuellement des difficultés dans le jeu. À l’heure où le club va célébrer son 2 000e match dans l’élite, le capitaine Ulrich Ramé, inamovible depuisseptembre1997(347 matchesau compteuren L 1), lesa bien analysées.Comme son entraîneur, il regrette l’absence de meneurs dans la gestion des moments délicats d’un match. BORDEAUX – de notre correspondante permanente « CETTE LOURDE défaite à Caen (0-5) est-elle digérée ? – La semaine a été longue, c’est vrai. Quand on fait un tel match, avec le score que l’on connaît, on n’a qu’une envie : retourner très vite sur le terrain ! Il faut surtout travailler, se concentrer sur la suite. Plus que des paroles, il y a plutôt eu de l’application au travail dans la semaine. – On ne sent pas, vu de l’exté- rieur, une quelconque pression. Avez-vous classé ce match dans la catégorie “accident” ? – Tout le monde le prend comme tel. Perdre est une chose, le score fleuve en est une autre. Là est l’accident selon moi. Mon sentiment est que cette défaite montre qu’il y a un cap qu’on n’arrive pas à franchir. Si on observe notre parcours, Bordeaux a montré deux visages, un bon et un mauvais. – Avez-vous régressé dans le jeu ? – Disons qu’on joue par bribes. À chaque match, depuis un mois et demi, il manque un ingrédient. Tout le monde n’est pas prêt au même moment, dans les meilleures dispositions physiques, techniques, mentales. – Sans parler de crise, cette troisiè me place masq ue-t-elle quelque chose à vos yeux ? – Crise entre guillemets, bien sûr que non. Mais oui, cette idée, je l’ai depuis un petit moment. Depuis l’élimination en Coupe de la Ligue (par Metz, à Libourne, 1-2), je dirais. Nous sommes moins bien. Mais dans une saison complète, il existe toujours des périodes comme cela, où il ne faut pas baisser les bras mais savoir faire le dos rond. Et c’est dans ces moments qu’on voit aussi la qualité d’une équipe, si elle réagit, si elle sait négocier ces passages et être à l’arrivée. – Partagez-vous l’analyse de Laurent Blanc qui répète que l’équipe manque de caractère ? – Ça dépend le sens du mot caractère. Moi, je comprends qu’il manque de la maturité, de l’envie, de la cohérence. Il faut que certains joueurs soient un relais pour l’entraîneur, qu’ils prennent plus de responsabilités sur le terrain. Il manque des leaders, voilà, et là il n’y a pas à viser les anciens ou les jeunes. Plusieurs joueurs doivent être concernés. – Bordeaux va fêter ce soir son 2 000e match en L 1. C’est une motivation supplémentaire ? – C’est important pour le club, pour les supporters mais en ce qui nous concerne, le plus important, ce sont les trois points. Il y a bien d’autres facteurs de motivation, comme le derby, la troisième place en jeu, la volonté de réparer des faillites individuelles. En face, Toulouse aura lui aussi des raisons d’être motivé pour ce derby, avec son élimination européenne, son besoin de points et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. » MARDI 4 DÉCEMBRE ECLIPSE TOTALE LAWRENCE LEENHARDT Toulouse n’est pas d’attaque Malgré ses individualités, le TFC ne sait plus marquer. SI LA LIGUE 1 MANQUE DE BUTS et de spectacle, elle ne doit pas compter sur le TFC pour relever le niveau. Avec douze réalisations en quatorze matches (1), la formation d’Élie Baup pointait avant cette seizième journée à l’avant-dernière place du classement des attaques, à égalité avec Sochaux. Seul Metz faisait pire (huit). Et les choses ne vont pas en s’arrangeant. Toulouse n’a plus marqué en Championnat depuis le 28 octobre, par Nicolas Dieuze au Mans (1-1). Seuls deux petits buts contre le Sparta Prague (2-3) ont égayé les cinq rencontres d’un mois de novembre ponctué jeudi par une défaite à Zurich (0-2) et une élimination de la Coupe de l’UEFA… Pas étonnant avec de telles statistiques que le surprenant troisième de l’exercice 2006-07 reste sur huit matches sans succès, toutes compétitions confondues, malgré une bonne assise défensive (2). « Il y a des occasions, estime Baup. Maintenant, il faut les traduire en buts. Deux éléments entrent en compte. D’abord la confiance dans le geste technique de la dernière passe : on tarde à donner le ballon. Ensuite, la confiance de l’attaquant. » En L 1, le TFC ne comptabilise que quatre passes décisives. Une misère. Et Johan Elmander, son fer de lance, n’a frappé que trois fois (plus un but en UEFA) entre deux passages à l’infirmerie. « Dès qu’un joueur qui revient de blessure comme Elmander va re-marquer, ça va aller, veut croire Baup. Les autres doivent faire preuve de simplicité et ne pas vouloir être les sauveurs. » Une remarque surtout destinée à André-Pierre Gignac (trois buts, dont deux en L 1). La très faible performance de l’onéreuse recrue estivale (5 millions d’euros) à Zurich a fini de persuader Baup que l’exLorientais ne pouvait pas évoluer au côté de la vedette suédoise dans un schéma en 4-4-2. Les premiers échos d’un départ cet hiver commencent d’ailleurs à se faire entendre… Aujourd’hui, Elmander ferraillera de nouveau seul en pointe. Il sera peut-être relayé en cours de jeu par Santos, ex-grand blessé que Baup tente – par défaut – de relancer. Plus que jamais, l’ancien technicien stéphanois et bordelais met la pression sur ses dirigeants afin d’obtenir au mercato au moins un renfort dans un secteur offensif où même Achille Émana (trois buts, longtemps le seul à tenir son rang) a fini par piquer du nez. C’est cependant avec l’effectif actuel, qui plus est décimé par les blessures, que le TFC devra négocier au mieux ses quatre derniers rendez-vous (Bordeaux, Nancy, Lille et Paris) de 2007. NICOLAS STIVAL (1) Toulouse dispute un match en retard (6e journée) ce mercredi (19 heures) contre Nancy. (2) Quinze buts encaissés, soit la cinquième défense de L 1 avant cette 16e journée, à égalité avec Rennes, Monaco et Saint-Étienne. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 ® COULISSES, PORTRAITS, INTERVIEWS, RÉACTIONS… POUR TOUT SAVOIR SUR L’ÉLECTION DU BALLON D’OR® FRANCE FOOTBALL® RENDEZ-VOUS MARDI 4 DANS ® PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 50 % Bleu Rouge Jaune Possession du ballon MONACO. – La confiance niçoise et l’opportunisme de Lilian Laslandes (no 9) ont eu raison de Monaco hier à Louis-II. L’avant-centre a égalisé dans les arrêts de jeu sur une reprise magnifique à l’entrée de la surface, avant d’exulter en direction de son banc tandis que les Monégasques se prenaient la tête. (Photo Sébastien Boué/L’Équipe) NICE LLORIS (7,5) : voir ci-dessus. JEUNECHAMP (5) : appelé de dernière heure, il a eu du mal et aurait pu être sanctionné d’un penalty sur Nenê. HOGNON (6) : une performance sans faute et sans éclat avant sa passe décisive pour Laslandes. KANTÉ (6) : solide. Malgré la présence de Koller en face, il s’est souvent imposé dans les airs. ROOL (6) : sérieux et attentif sur son côté où il s’est aventuré quelque fois. ÉCHOUAFNI (5,5) : il a davantage été amené à reculer qu’appelé à orienter le jeu. BALMONT (5,5) : il a utilisé son habituelle et inlassable activité pour colmater les brèches. HELLEBUYCK (non noté) : une frappe à côté avant de céder sa place à BAMOGO (note 4,5), velléitaire mais peu décisif. EDERSON (5,5) : quelques gestes techniques de haute volée mais peu d’influence sur le jeu. KONÉ (4,5) : secoué d’entrée, il n’a jamais été en mesure de faire parler sa vitesse et sa technique. LASLANDES (6,5) : il a cherché à faire le meilleur usage du peu de ballons qu’il a eu. Témoin son but, le deuxième en deux semaines. – J. Ri. et J.-P. Riv. Jaune SYLVAIN MONSOREAU, le défenseur monégasque, a eu du mal à digérer l’égalisation niçoise. MONACO ROMA (5) : aura été invaincu durant 491 minutes, jusqu’au but de Laslandes, qu’il n’a pu qu’effleurer. ADRIANO (5,5) : a maîtrisé Koné. Suppléé par CUFRÉ (86e), passeur décisif sur son premier ballon. MODESTO (6) : décisif en un contre un devant Koné (9e). Sérieux. MONSOREAU (6) : assez à l’aise, même si Laslandes aura égalisé dans l’axe. MURATORI (5,5) : s’en est assez bien sorti. Un bon débordement (30e) et une main assez flagrante dans la surface (47e). LEKO (5) : endurant côté droit, sans plus. Remplacé par PINO (75e). BERNARDI (6) : mission plutôt bien remplie. MERIEM (5,5) : pas toujours assez précis. Une frappe extérieure du gauche bien lunée (51e). NEN (5,5) : une jolie demi-volée du gauche (13e). De l’audace dans le premier acte. Aurait pu bénéficier d’un penalty (18e). Remplacé par MÉNEZ (62e), bien en jambes. KOLLER (6) : plus déstabilisant avant la pause. Buteur d’une tête décroisée (86e, 1-0). PIQUIONNE (5,5) : vif, a provoqué beaucoup de fautes et pas loin de conclure (8e, 17e) avant la mi-temps. Noir Bleu Noir 50 % JEAN-PIERRE RIVAIS L’HOMME CLÉ : LLORIS (Nice, 7,5) « On pensait que la faute était pour nous » Monaco 1 1 Nice croyaient bien tenir enfin une victoire. Roma a également perdu in extremis son invincibilité après 491 minutes sans prendre de but. Mais l’entraîneur brésilien est persuadé que son équipe tient le bon bout. « Depuis quelques rencontres, il y a eu une vraie prise de conscience, lâche-t-il. Ce n’est plus tout à fait la même équipe qu’en septembre ou octobre. Notre progression me semble réelle et linéaire. Ne reste plus qu’à la concrétiser. » Y parvenir lors du prochain déplacement qui mènera l’ASM au Vélodrome de Marseille fait déjà saliver tout un club. Lloris, l’ange gardien Nice invaincu depuis six matches « Ce n’est pas tant les défections d’Apam avant le match (adducteurs) et de Hellebuyck après un quart d’heure (béquille à la cuisse) qui nous ont handicapés car leurs remplaçants ont été bons, dit Antonetti. Mais les Monégasques ont montré tout le monde. Des Niçois c’est une évidence. Les voilà désormais invaincus depuis six rencontres (dernière défaite au Mans 0-2 lors de la 10e journée), toujours très bien classés, et prêts à en découdre la semaine prochaine avec les Girondins dans un nouveau match de gala au stade du Ray. Ce qui ne change rien à leur approche de la compétition. « On prend ce qui vient, on est content de ce qui nous arrive mais on ne s’enflamme pas, répète Antonetti. On vise toujours le maintien et il faudra sans doute plus de 42 points pour y parvenir. » Les Monégasques eux ont le droit d’être déçus par la tournure des événements car ils 8 FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LYON - STRASBOURG Lyon, un milieu à clarifier L’entrejeu de l’OL n’est plus le secteur le plus sûr de l’équipe. Pour de multiples raisons. Explications. LYON – de notre envoyé spécial permanent IL Y A UN AN et demi, Gérard Houllier avait clairement dit son sentiment à propos du trio Diarra-Juninho-Tiago : « Je ne l’échangerai contre aucun autre en Europe. » Un an auparavant, Paul Le Guen aurait pu dire la même chose à propos du trio Diarra-Essien-Juninho. Cette saison, le problème se présente différemment. Le flanc gauche olympien (Abidal-Malouda) n’est plus là, ni Diarra (parti en août 2006), ni Tiago (parti pour la Juventus), ni Wiltord (retourné à Rennes). Et si Govou est probablement plus performant que jamais, ou si Ben Arfa est souvent épatant, il est clair que Lyon demeure en quête d’un nouvel équilibre. Juninho, seul rescapé des deux triangles magiques évoqués plus haut, assure pourtant que les constats de carence établis l’été dernier ne sont plus d’actualité. Mercredi dernier, le capitaine lyonnais a cependant reconnu « qu’il reste des réglages à effectuer, notamment quand on décide de presser l’adversaire ». Autre « détail » perfectible : le replacement défensif, secteur où il y a pourtant du mieux chez des joueurs parfois emportés par leur envie d’aller vers l’avant. Delgado supervisé On n’a pas oublié que, en arrivant à Lyon, Alain Perrin avait projeté de jouer en 4-4-2, avant de revenir à un 4-5-1 (avec deux milieux offensifs excentrés) sur lequel les champions de France s’appuient depuis cinq ans. Bref, il y a eu des tâtonnements dans ce secteur de jeu qui n’ont pas aidé la transition déjà rendue difficile par les transferts de joueurs clés et les blessures. Le tableau des joueurs utilisés aux cinq postes de l’entrejeu prouve (voir l’infographie ci-contre) que trois d’entre eux sont indiscutables : Toulalan devant la défense centrale, Juninho et Govou. Jérémy Toulalan, ici contre Lens (3-0 et Sidi Keita, à gauche), est toujours un des piliers du milieu de terrain lyonnais, lequel cherche malgré tout la formule idéale. (Photo Bruno Fablet) STRASBOURG VALENCIENNES - RENNES « Je prends tout ce qu’on me donne » On a retrouvé Moreira PIERRE DUCROCQ savoure, à trente ans, son retour parmi l’élite. S’IL AVAIT SU, il ne serait sans doute pas venu. Depuis son arrivée à Rennes, en juillet 2006, Daniel Moreira traverse la période la plus noire de sa carrière. Lui qui avait pris l’habitude d’inscrire une dizaine de buts par saison, a rendu une copie blanche en mai dernier. Cette disette a commencé par un malentendu avec Pierre Dréossi qui l’utilisa essentiellement sur l’aile droite pendant un trimestre. Le doute fit le reste. Dréossi trouve un onze gagnant, dont Moreira ne fait pas partie. Depuis février, il ne quitte le banc de touche que pour quelques entrées en fin de match. On l’imagine alors boucler ses valises. S’il a bien déménagé, il n’a pas changé de club. « J’habitais une maison que j’aimais bien, raconte-t-il, où vivait l’ancien entraîneur, Laszlo Bölöni. Comme il n’avait pas laissé un très bon souvenir à mes coéquipiers, tout le monde me disait de changer de maison car elle était hantée, elle portait malheur. Je n’y croyais pas trop mais j’ai fini par aller habiter ailleurs. » Bien décidé à tirer un trait sur un exercice pourri, Moreira est vite stoppé dans son élan. Le 9 juillet, lors du stage de préparation à Carnac, un tacle de Mensah ravage ses espoirs. Une entorse et une fracture du péroné de la jambe droite le stoppent quatre mois. L’effectif rennais compte huit attaquants (*). C’est beaucoup pour une équipe qui n’a plus que le Championnat et la Coupe de France pour objectifs. « Si mon patron me dit de m’en aller, explique Moreira, il faudra bien que je trouve autre chose mais, pour le moment, je suis très motivé pour terminer la saison ici. » Moreira semble partir de loin. En revanche, Emerson et Pagis se retrouvent quasiment dans la même impasse que lui il y a un an. Le public rennais a fait courir une rumeur somme toute amusante, pour expliquer le début de saison en demiteinte de l’ancien Marseillais : Moreira lui aurait refourgué la maison de Bölö- VALENCIENNES – de notre correspondant MINE DE RIEN, l’équipe d’Antoine Kombouaré fait désormais partie des candidates au podium de la L 1. Toujours invaincue à domicile, elle pourrait en cas de victoire ce soir et de mauvaises performances de ses rivaux directs, Bordeaux et Le Mans, se retrouver juste derrière Lyon et Nancy. « Nous ne pensons pas à cette troisième place, tempère Rudy Mater, l’homme à tout faire valenciennois. Il faut battre Rennes, un point c’est tout. Le coach nous avait fixés un objectif avant la trêve : gagner trois matches sur les six à venir. Nous avons battu Caen (3-0) et fait nul à Strasbourg (0-0), c’est bien parti. Ce que je souhaite, avant tout, c’est de rester accroché à ce wagon de tête tout en sachant qu’il peut y avoir une baisse de régime. » Kombouaré reste dans le positif : « Les garçons ont la volon- Vannes creuse l’écart GROUPE A HIER Paris FC - Beauvais ................. 2-2 Martigues - Vannes ................ 1-2 Entente SSG - Nîmes ............... 2-0 Louhans-Cuiseaux - Istres ...... 1-1 Pau - Arles .............................. 2-2 Cannes - Cherbourg ............... 4-0 Sète - Laval ............................. 0-0 Retrouvez toute l’actualité automobile des constructeurs dans L’Équipe Auto : les derniers modèles, les dernières nouveautés, des essais exclusifs... Mardi 4 décembre, 12 pages gratuites chez votre marchand de journaux. RAPHAËL RAYMOND (*) Wiltord, Thomert, Emerson, Briand, Esteban, Badiane, Kembo-Ekoko et Moreira. té que la bonne série continue. Même s’ils ont un peu peur et savent qu’il est possible qu’on se fasse accrocher un jour prochain, aujourd’hui la pression est positive, profitons-en ! » Kombouaré avoue « ne pas connaître les limites de son équipe » et n’hésite pas à affirmer : « Ce groupe est capable de tout. Dans l’immédiat nous voulons, bien sûr, aller le plus haut possible, mais nous savons que nous sommes encore en phase d’apprentissage. » Son équipe, il la perçoit surtout comme une entité collective. « Nos résultats sont dus aux efforts de tous. Attaquants, défenseurs, tout le monde va dans le même sens et se déplace sur le terrain en fonction des besoins et de la pression de l’adversaire. Je ne pense pas que tel ou tel joueur individuellement, depuis le début de saison, soit passé au travers. C’est, je crois, une de nos forces. Personne n’est mis à l’écart. » CFA (13e journée) VENDREDI ni ! Cette rumeur n’est pas fondée. Comme d’autres, d’ailleurs. Il se dit que Moreira penserait davantage à jouer au golf qu’au foot. « Tout ça, c’est des conneries, répond-il. J’ai entendu que je passais mon temps avec Sorlin au casino ou qu’on me voyait souvent autour de tables de poker à Paris. Je ne vais jamais à Paris. C’est vrai, j’aime jouer au golf. Mais le foot reste ma grande passion et ma priorité. » Ça tombe bien. On avait presque oublié qu’il jouait. Valenciennes sans limites ? NATIONAL (17e journée) Romorantin - Créteil ............... 1-0 Calais - Rodez ........................ 2-1 Tours - Villemomble ............... 3-0 L’Équipe Auto. Le journal qui ne parle que d’automobile. Avant Lyon (0-2), il se déclare bon pour le service mais Dréossi ne le convoque pas. Resté à Rennes pendant que ses équipiers ruinaient leurs derniers espoirs européens à Hambourg (0-3), Moreira s’est entraîné hier matin avec le groupe qu’il intègre pour la première fois pour un match de L 1 cette saison. Avec appétit. « Ma blessure m’a laissé le temps de bien réfléchir, confie-t-il. J’ai trente ans, il me reste cinq ans devant moi. Je reviens avec l’envie de prouver à l’entraîneur qu’il doit compter sur moi. » Justement, Dréossi croit-il encore vraiment en lui ? Ne va-t-il pas plutôt l’inciter à aller voir ailleurs, en janvier ? de notre envoyé spécial permanent Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Vannes ............. 33 17 10 3 4 2. Tours................. 29 17 8 5 4 3. Sète ................... 28 17 7 7 3 4. Istres ................. 28 17 7 7 3 5. Cherbourg ....... 28 17 8 4 5 6. Laval.................. 28 17 7 7 3 7. Paris FC ........... 25 17 6 7 4 8. Créteil .............. 24 17 6 6 5 9. Beauvais .......... 24 17 6 6 5 10. Arles .................. 22 17 4 10 3 11. Nîmes................ 21 17 5 6 6 12. Cannes ............. 21 17 5 6 6 13. Entente SSG ... 20 17 6 2 9 14. Romorantin ..... 20 17 5 5 7 15. Calais ................ 19 17 4 7 6 16. Rodez ................ 19 17 5 4 8 17. Villemomble .... 17 17 3 8 6 18. Martigues ........ 17 17 3 8 6 19. Louhans-Cuiseaux . 17 17 4 5 8 20. Pau ................ 12 17 3 3 11 p. — 25 20 16 21 16 26 26 17 21 14 16 20 18 18 24 19 16 15 20 18 c. Diff. — — 15 +10 12 +8 9 +7 15 +6 15 +1 13 +13 25 +1 12 +5 19 +2 17 -3 20 -4 21 -1 25 -7 22 -4 23 +1 22 -3 20 -4 19 -4 31 -11 31 -13 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 décembre, 20 heures : LavalTours, Cherbourg-Calais, Créteil-Martigues, Entente SSG - Pau, Istres-Sète ; samedi 8 décembre, 19 h 30 : Vannes - Louhans-Cuiseaux ; 20 heures : Beauvais-Romorantin, Arles-Cannes, Nîmes-Villemomble, Rodez - Paris FC. D 1 FEMMES (9e journée) HIER Toulouse- Saint-Étienne ..................... 0-1 La Roche-sur-Yon- Paris-SG .............. 1-2 AUJOURD’HUI Évreux-Vendenheim (14 heures) Juvisy-Montpellier (14 h 30) Hénin-Beaumont - Lyon (15 heures) Soyaux - Saint-Brieuc (15 heures) Classement : 1. Lyon, 32 pts ; 2. Juvisy, 26 ; 3. Saint-Étienne, 26 ; 4. Montpellier, 25 ; 5. Vendenheim, 21 ; 6. Paris-SG, 20 ; 7. Soyaux, 18 ; 8. Toulouse, 16 ; 9. La Roche-sur-Yon, 16 ; 10. Évreux, 15 ; 11. Hénin-Beaumont, 14 ; 12. Saint-Brieuc, 13. I COUPE DE FRANCE (7e tour, match en retard). – HIER : Villefranche-surSaône (CFA 2) - FEURS (DH), 0-1. Feurs (DH) se rendra au huitième tour (samedi 15 et dimanche 16 décembre) sur le terrain du Paris FC (N). PAGE 8 MICHEL BOREL GROUPE C HIER HIER Le Havre B - Plabennec .................. 1-2 Pacy-sur-Eure - Rennes B .............. 1-1 Quevilly - Lille B ............................ 0-0 AS Vitré - Lesquin ......................... 2-0 Dunkerque - Valenciennes B ......... 2-0 Compiègne - La Vitréenne ............ 1-1 AUJOURD’HUI Wasquehal - Racing CF 92 (14 h 30) Lens B - Guingamp B (14 h 30) Caen B - Rouen (15 heures) Classement : 1. Dunkerque, 40 pts ; 2. AS Vitré, 36 ; 3. Rouen, 35 ; 4. Plabennec, 34 ; 5. Compiègne, 33 ; 6. Le Havre, 33 ; 7. Racing CF 92, 32 ; 8. Rennes B, 32 ; 9. Quevilly, 30 ; 10. La Vitréenne, 30 ; 11. Pacy-sur-Eure, 29 ; 12. Caen B, 28 ; 13. Lille B, 27 ; 14. Lens B, 25 ; 15. Lesquin, 23 ; 16. Guingamp B, 22 ; 17. Valenciennes B, 20 ; 18. Wasquehal, 18. Marignane - Hyères ...................... 1-0 Manosque - GFCO Ajaccio ............ 0-1 Andrézieux - Albi .......................... 2-0 Fréjus - Luzenac ............................ 4-3 Balma - Nice B .............................. 2-0 Toulon - Cassis-Carnoux ............... 1-0 CA Bastia - Gap ............................ 2-1 AUJOURD’HUI GROUPE B GROUPE D Monaco B - Saint-Étienne B (15 heures) Montpellier B - Toulouse B (15 heures) Classement : 1. Gap, 39 pts ; 2. GFCO Ajaccio, 38 ; 3. Toulon, 35 ; 4. CassisCarnoux, 35 ; 5. Marignane, 34 ; 6. Fréjus, 33 ; 7. Saint-Étienne B, 33 ; 8. Albi, 33 ; 9. Hyères, 31 ; 10. CA Bastia, 31 ; 11. Montpellier B, 29 ; 12. Andrézieux, 28 ; 13. Luzenac, 27 ; 14. Monaco B, 27 ; 15. Balma, 27 ; 16. Manosque, 26 ; 17. Nice B, 23 ; 18. Toulouse B, 20. HIER HIER Lyon B - Besançon ......................... 0-0 Montceau-les-Mines - Nancy B ..... 1-1 Saint-Priest - Metz B ..................... 2-2 Red Star - Strasbourg B ................. 2-2 Jura Sud - Sochaux B ..................... 3-2 Croix-de-Savoie - Épinal ............... 1-0 Épernay - Vesoul .......................... 1-0 Raon-l’Étape - Belfort ................... 0-1 AUJOURD’HUI Auxerre B - Mulhouse (15 heures) Classement : 1. Besançon, 41 pts ; 2. Saint-Priest, 38 ; 3. Vesoul, 36 ; 4. Croixde-Savoie, 35 ; 5. Sochaux B, 34 ; 6. Red Star, 33 ; 7. Montceau-les-Mines, 31 ; 8. Jura Sud, 31 ; 9. Lyon B, 30 ; 10. Strasbourg B, 27 ; 11. Metz B, 27 ; 12. Belfort, 27 ; 13. Auxerre B, 26 ; 14. Nancy B, 25 ; 15. Epernay, 25 ; 16. Mulhouse, 23 ; 17. Epinal, 22 ; 18. Raon-L'Etape, 21. Poissy - Orléans ............................ 2-1 Ste-Geneviève-des-Bois - Anglet .. 1-3 Montluçon - Sénart-Moissy .......... 1-0 Les Sables-d’Olonne - Paris-SG B .. 0-2 Fontenay-le-Comte - Bordeaux B .. 1-4 Moulins - Stade Bordelais ............. 3-1 Aurillac - Yzeure ........................... 3-2 Châtellerault - Bayonne ................ 1-1 AUJOURD’HUI Nantes B - Le Mans B (15 heures) Classement : 1. Anglet, 38 pts ; 2. Paris SG B, 37 ; 3. Ste-Geneviève-des-B., 36 ; 4. Bordeaux B, 35 ; 5. Fontenay-leComte, 35 ; 6. Orléans, 34 ; 7. Le Mans B, 32 ; 8. Bayonne, 32 ; 9. Aurillac, 31 ; 10. Montluçon, 30 ; 11. Moulins, 29 ; 12. Poissy, 29 ; 13. Châtellerault, 29 ; 14. St. Bordelais, 28 ; 15. Yzeure, 25 ; 16. Sénart-Moissy, 23 ; 17. Nantes B, 21 ; 18. Les Sables d'Olonnes, 16. Ben Arfa Ab. Keita Fabio Santos Bodmer Benzema Belhadj Baros Clerc Rémy 3 7 1 3 6 3 4 2 Sur un total de 22 matches (15 en Ligue 1, 5 en Ligue des champions, 1 en Trophée des champions et 1 en Coupe de la Ligue). PARIS TRUQUÉS 26 matches européens suspectés Après le tennis, touché par des matches truqués en relation avec des paris sur Internet, le football est aussi affecté par une affaire semblable. Selon le journal allemand Der Spiegel, l’UEFA a demandé à Europol, l’office de police européen, d’enquêter sur de possibles trucages de matches au profit de mafias asiatiques. Des clubs sont mis en cause, notamment en Bulgarie, Géorgie, Serbie, Croatie, et dans les États baltes. Les soupçons portent sur 26 matches, dont trois du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, deux de la Coupe de l’UEFA et un comptant pour les qualifications à l’Euro 2008 : ils auraient donné lieu à des paris suspects. Quinze de ces matches se sont déroulés cette saison et onze de juillet 2005 à novembre 2006. Selon l’hebdomadaire, cinq responsables de l’UEFA se sont rendus au centre Europol à La Haye pour y remettre un dossier détaillant les soupçons de trucage de matches, qui auraient permis à des mafias asiatiques d’empocher des millions d’euros en paris. Une vaste opération contre les paris clandestins, lancée simultanément dans sept pays d’Asie, avait abouti en octobre à l’arrestation de 187 personnes. Michel Platini, le président de l’UEFA, a par ailleurs mis sur pied avec le commissaire européen à la Justice Franco Frattini, une réunion portant sur les matches truqués, la corruption et le blanchiment d’argent. Elle aura lieu l’année prochaine à Bruxelles. I RIQUELME À BOCA JUNIORS. – Juan Roman Riquelme rejoint pour 12 M/ Boca Juniors, à qui il avait déjà été prêté en cours de saison dernière par Villarreal. C’est le plus gros transfert de l’histoire du football argentin. Il ne pourra pas être aligné lors du Mondial des clubs (6-17 décembre). – A. Ju. I LIVERPOOL : BENITEZ CALME LE JEU. – Rafael Benitez souhaite aplanir les tensions apparues depuis quelques jours avec ses patrons, George Gillett et Tom Hicks. « Il est clair que nous devons parler du malentendu, a affirmé le technicien espagnol devant la presse. Il est clair également que je veux rester ici. Je pense qu’ils (les propriétaires) veulent le même succès que moi. » – B. C. I LAURENT ROBERT QUITTE LEVANTE. – L’ancien attaquant du Paris-SG Laurent Robert a résilié son contrat avec le club espagnol de Levante, actuel lanterne rouge de la Liga. En conflit avec son club depuis plusieurs semaines, le Réunionnais n’avait pris part à aucun match cette saison. I COLLEAU À GUINGAMP. – Le milieu de terrain de Gueugnon, Fabrice Colleau, qui souhaitait depuis le début de la saison quitter le club bourguignon, a trouvé un terrain d’entente et sera guingampais dès la semaine prochaine. – G. B. I STRASBOURG : SCHNEIDERLIN PROLONGE. – Après Kevin Gameiro, Morgan Schneiderlin, dix-sept ans, a prolongé son contrat à Strasbourg. Il est désormais lié au club jusqu’en 2011. – Fr. N. I CHEDJOU LILLOIS JUSQU’EN 2011. – L’international Espoirs camerounais Aurélien Chedjou, vingt-deux ans, a prolongé son contrat avec le LOSC jusqu’en 2011. I GHISOLFI, DEUX ANS DE PLUS À BASTIA. – Le milieu défensif bastiais Florent Ghisolfi, vingt-deux ans, dont le contrat arrive à expiration en juin 2008, s’est engagé pour deux saisons supplémentaires avec le club corse. Il est désormais lié avec Bastia jusqu’en juin 2010. – M. D. G. I ILS QUITTENT LE TERRAIN EN PLEIN MATCH. – La rencontre du Championnat de Serbie entre Mladost Lucani et le Bezanija Belgrade a été interrompue après le départ du terrain des joueurs de la capitale à la 53e minute, pour protester contre l’arbitrage alors qu’ils étaient menés 2-1. I FINLANDE : HODGSON DÉMISSIONNE. – À la tête de la sélection finlandaise depuis 2005, l’Anglais Roy Hogdson a démissionné de ses fonctions vendredi. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JÉRÔME LE FAUCONNIER RENNES – 10 10 9 4 2 1 1 0 0 Bleu pliqué. Je devais signer en Turquie, à Bursaspor. J’ai passé dix jours sur place. Les dirigeants en sont venus aux mains à mon sujet et je ne pouvais plus attendre... Ensuite, le Maccabi Tel-Aviv m’a fait une offre intéressante sur le plan financier. Mais le jour où je devais m’engager, le coach s’est fait virer... Juste avant, Strasbourg s’était manifesté et m’a fait une proposition. L’attrait de retrouver la Ligue 1 m’a fait réfléchir. Voilà… – Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous aujourd’hui ? – Comme j’ai signé le 31 août, je n’avais rien à revendiquer. Cela dit, je ne suis pas venu à Strasbourg en dilettante. Je prends tout ce que l’on me donne, mais j’espère aussi semer le doute dans l’esprit de mon entraîneur. – Avec quel objectif ? – J’ai signé pour un an. C’est ce que me proposait le club, je ne regarde pas à long terme. Que ce soit à Paris ou au Havre, j’ai toujours évolué dans un cer- L’attaquant revient dans le groupe rennais. Il espère y rester jusqu’à la fin de la saison. T Jaune Rouge Jaune « AVEZ-VOUS ÉTÉ SURPRIS d’être contacté par Strasbourg ? – Oui et non. Dans la mesure où je passais mes vacances avec Greg Paisley, je savais que Strasbourg avait déjà sa défense. Mais lorsqu’on m’a dit que l’on faisait appel à moi pour pallier d’éventuelles défaillances, dans l’axe ou au milieu de terrain, je n’étais plus surpris. – A-t-on tendance à enterrer trop vite les joueurs relégués en Ligue 2 ? – C’est vrai que les gens ont tendance à vite vous oublier. Moi, avant d’y jouer, j’étais le premier à ne pas m’intéresser à la Ligue 2. Pour l’avoir côtoyée, je peux vous dire que ce n’est pas le même monde. Chaque week-end, on affronte des guerriers ; mais sur le plan tactique ou technique, le niveau est moindre. Il est difficile d’avoir une réelle opportunité de se relancer. – À part Strasbourg, aviez-vous d’autres pistes ? – Pour être franc, j’ai passé un été com- tain confort, avec deux ou trois années de contrat derrière. Me trouver au pied du mur est peut-être un moyen de me bouger un peu plus. Lorsque tu es sûr d’être titulaire, tu peux te permettre de gérer tes efforts sur certaines séances d’entraînement. Ce n’est pas mon cas et c’est sans doute un mal pour un bien. – À Lyon, qu’est-ce que peut espérer Strasbourg, visiblement meilleur à l’extérieur ? – J’ai l’impression que nous préférons ce type de match, où nous sommes outsiders. On a l’équipe pour. Mais nous ne sommes pas dupes. Lyon est très costaud, avec de grandes individualités. Notre tâche sera compliquée, mais je pense possible de réaliser un coup làbas. – Paris relégable, cela vous inspire quoi ? – Franchement : de la tristesse. Je préférerais voir le PSG dans les trois premiers, ne serait-ce que pour l’intérêt du Championnat. Mais c’est aussi mon cœur de Parisien qui parle. Si Paris en est là aujourd’hui, ce n’est pas sans raison. Je ne suis qu’à moitié surpris. On n’a pas l’impression que les choses peuvent changer dans ce club. Pourtant, Alain Cayzac et Paul Le Guen font le maximum. C’est inquiétant pour eux. » CLAUDE CHEVALLY our un milieu J ci in ai et Noir Bleu Noir Si Habib Bellaïd devrait tenir sa place à Lyon, Pierre Ducrocq, convaincant dans l’axe face à Valenciennes, menace Zoltan Szelesi pour le poste de latéral droit. « Sa forme et ses dernières productions lui permettent de postuler », indiquait vendredi Jean-Marc Furlan. L’ancien Parisien est de toute façon bien décidé à filer des maux de tête à l’entraîneur alsacien. Cependant, ils sont treize à avoir été concernés par ces cinq postes, parfois pour quelques minutes en fin de match (Clerc ou Belhadj). Les difficultés éprouvées par Kader Keita pour s’intégrer dans le dispositif lyonnais n’ont pas clarifié les choses. Elles ont même obscurci la hiérarchie, au profit de Ben Arfa notamment, qui a su joliment saisir sa chance. Mais puisqu’il est question d’équilibre général, c’est peu dire que le flanc gauche de l’OL 2007-08 (Grosso-Ben Arfa) est sûrement plus talentueux que son devancier (AbidalMalouda), mais tellement moins sécurisant sur le plan défensif. « On sait qu’il reste des réglages à affiner, du travail de replacement à peaufiner pour limiter les effets des contres adverses. On y travaille », reconnaît l’entraîneur, Alain Perrin. Il doit aussi faire avec les affres de la concurrence. Il avoue n’avoir pas vu le geste d’humeur de Mathieu Bodmer, furieux de ne pas être entré en jeu contre Barcelone. Mais le jour où Bodmer postule pour de bon à une place au milieu, est-il si sûr de pouvoir s’y faire une place, quand Fabio Santos et Källström peuvent aussi réclamer une place ? Pour la première fois depuis longtemps, la hiérarchie reste en partie à établir dans ce secteur du jeu lyonnais. Et rien ne dit que, le mercato passé, les choses vont être plus simples à ce niveau. Lyon semble s’être mis en quête d’un milieu offensif supplémentaire. Rémi Garde confirme être allé superviser à deux reprises l’Argentin de Cruz Azul Cesar Delgado, défini comme « un passeur pouvant évoluer sur les côtés ». Avec le retour de Cris après la trêve, l’effectif de Lyon aura certes alors retrouvé son quota de joueurs extra-communautaires. Mais le simple fait de s’intéresser à l’Argentin suffit à laisser penser que les champions en titre ne sont pas totalement satisfaits de leur dernier mercato estival. 9 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL EURO 2008 (tirage au sort) Les Bleus vont savoir Après ceux des qualifications pour la Coupe du monde 2010, l’équipe de France découvre ce midi ses adversaires au prochain Euro. LUCERNE. – Les quatre chapeaux CHAPEAU 2 CHAPEAU 1 de notre envoyé spécial CHAPEAU I DÉPISTAGE CARDIAQUE. – Le comité exécutif de l’UEFA a décidé l’obligation pour les joueurs participant à l’Euro de se soumettre à un dépistage cardiaque. – R. Po. I ÉCRANS GÉANTS DANS LES STADES. – Des écrans géants seront installés dans les stades de l’Euro pour montrer des scènes de match, mais aucune séquence de jeu qui pourrait prêter à controverse ne sera diffusée. Lors du dernier Euro 2004 disputé au Portugal, Thierry Henry (au centre) et l’équipe de France étaient tombés en quarts de finale (0-1) dans le piège dressé par la Grèce de Giorgio Seitaridis (à gauche) et de Theodoros Zagorakis (no 7), futurs champions d’Europe. (Photo Richard Martin) natoires de la Coupe du monde 2006 et de l’Euro 2008 (voir « L’Équipe » du 21 novembre). Michel Platini, interrogé sur les chances de l’équipe de France, a joué sur l’humour : « Vous voyez qu’il n’y a pas de favoritisme de l’UEFA puisque la France est dans le quatrième chapeau. C’est dû à son onzième rang au classement. On a privilégié les résultats sur le terrain plutôt que la nationalité du président de l’UEFA. Maintenant, si la France veut gagner il faudra qu’elle batte tout le monde. Alors… » Alors, la France veut toujours rêver Meazza. La loi limitait la vente des billets aux seuls résidents de Milan ou de sa province. Elle n’a donc pas empêché les Juvintini de Lombardie d’en acquérir en masse. Résultat : au lieu de prendre place dans le troisième anneau vert, habituellement réservé aux supporters adverses et dans lequel très peu de familles les avaient remplacés, ils se sont retrouvés mélangés avec ceux des Rossoneri. Quant au cœur de la curva sud, les ultras la désertèrent en hommage à Gabriele Sandri, le supporter de la Lazio tué par un policier, ce 11 novembre. Leur absence n’émut guère les autres supporters. À l’arrivée, heureusement, aucun incident ne fut à déplorer. Il est vrai que la première période de ce grand classique de Serie A, disputé à guichets fermés, n’eut pas de quoi exciter les fans. Malgré la présence de ALLEMAGNE (15e journée) VENDREDI HANSA ROSTOCK HANOVRE 0-3 Fahrenhorst (84e) Hanke (86e) Stajner (87e) HIER VfB STUTTGART 1-2 Fernando Meira (35e) WERDER BRÊME BOR. DORTMUND Nelson Valdez (11e) Petric (79e) HAMBOURG 2-1 e e Sanogo (15 ) Pasanen (64e) Van der Vaart (61 ) SCHALKE 04 BOCHUM 1-0 Bordon (32e) HERTHA BERLIN LEVERKUSEN 0-3 Ramelow (31e) Barnetta (50e) Barbarez (90e) COTTBUS KARLSRUHE 2-0 S. Angelov (62e) Rangelov (75e) neuf champions du monde italiens sur la pelouse, plus un Ballon d’Or France Football (Nedved) et un autre, en puissance (Kaka), ce sommet a déçu. L’état de la pelouse n’excusa pas le déchet technique produits par de tels joueurs. 2-1 EINTR. FRANCFORT Chris (35e) M. Fink (52e) Gentner (6e) Dzeko (48e) AUJOURD'HUI DUISBOURG BIELEFELD (17 heures, TPS Star) NUREMBERG BAYERN MUNICH HIER SAMPDORIA REGGINA 3-0 C. Bellucci (5e, 75e) Sammarco (55e) AC MILAN Buffon, impérial 0-0 JUVENTUS TURIN AUJOURD’HUI Trezeguet, servi par Iaquinta, rata ainsi étonnamment le cadre (5e). Puis, le Français, en jambes et au service du collectif comme jamais, vit le poteau gauche repousser son tir à bout portant (12e). La Juve continua à se créer les meilleures occasions par Zanetti (28e), Iaquinta (30e) et Nedved (33e). Il fallut attendre la 37e minute pour voir Pirlo cadrer, enfin, un tir milanais. La seconde période fut bien meilleure. Salihamidzic obligea d’entrée Dida à une superbe parade horizontale (48e). Puis Kaka buta sur Buffon. Gilardino reprit. Mais son but fut refusé pour hors-jeu (50e). Pirlo répondit au coup franc de Iaquinta (57e) en obligeant Buffon à stopper le sien en deux temps (60e). Le portier turinois détourna encore le missile d’Inzaghi (71e), avant de voir Maldini rater de peu la lucarne (89e). Et c’est tout. Au regard de l’affiche proposée, ça ne fait finalement pas beaucoup. BERNARD LIONS Atalanta Bergame - Naples (15 heures, Ma Chaîne Sport) Fiorentina - Inter Milan (15 heures, Canal + Sport) AS Rome - Udinese (15 heures, TPS Star) Catane - Palerme (15 heures, TPS Foot) Cagliari - Livourne Parme - Empoli Sienne - Lazio Rome Torino - Genoa MATCHES EN RETARD (12e journée). – Mercredi 5 décembre : Inter Milan - Lazio Rome, AS Rome - Cagliari. Reste à fixer : Atalanta Bergame - AC Milan. PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi 8 décembre : Lazio Rome - Catane, PalermeFiorentina ; dimanche 9 décembre : EmpoliCagliari, Genoa-Sienne, Inter Milan - Torino, Juventus Turin - Atalanta Bergame, LivourneAS Rome, Naples-Parme, Reggina - AC Milan, Udinese - Sampdoria Gênes. CHELSEA WEST HAM 1-0 J. Cole (76e) PORTSMOUTH EVERTON 0-0 ASTON VILLA ARSENAL 1-2 e e C. Gardner (14 ) Flamini (23 ) Adebayor (36e) BLACKBURN NEWCASTLE 3-1 Bentley (54e, 67e) Tugay (90e + 3) Martins (47e) READING 1-1 MIDDLESBROUGH Kitson (54e) Tuncay (83e) SUNDERLAND 1-0 DERBY COUNTY 1-1 MANCHESTER C. Stokes (90e) WIGAN Scharner (25e) Geovanni (1re) AUJOURD'HUI LIVERPOOL BOLTON BUTEURS. – 1. Klose, Toni (Bayern Munich) ; Van der Vaart (Hambourg), 9 buts ; 4. Petric (Bor. Dortmund) ; Pantelic (Hertha Berlin) ; Gekas (Leverkusen) ; M. Gomez (VfB Stuttgart) ; Diego, Hugo Almeida, Sanogo (Werder Brême), 7 buts ; 11. Wichniarek (Bielefeld) ; Sestak (Bochum) ; Olic (Hambourg) ; Huszti (Hanovre) ; Kuranyi (Schalke 04), 6 buts ; 16. Bechmann (Bochum) ; Ishiaku (Duisbourg) ; Hanke (Hanovre) ; Kern (Hansa Rostock) ; Dejagah (Wolfsburg), 5 buts, etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 décembre : Borussia Dortmund - Bielefeld ; samedi 8 décembre : VfB Stuttgart - Wolfsburg, Bayern Munich - Duisbourg, Hambourg-Cottbus, Bochum-Karlsruhe, Hanovre - Werder Brême, Eintracht Francfort - Schalke 04 ; dimanche 9 décembre : Leverkusen - Hansa Rostock, Nuremberg - Hertha Berlin. TOTTENHAM 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Arsenal ............... 36 14 11 3 0 31 11 +20 Chelsea ............... 31 15 9 4 2 22 9 +13 Manchester U. ... 30 14 9 3 2 23 7 +16 Manchester C. ... 30 15 9 3 3 19 15 +4 Liverpool ........ 27 13 7 6 0 22 6 +16 Portsmouth ... 27 15 7 6 2 25 13 +12 Aston Villa ..... 27 15 8 3 4 26 16 +10 Blackburn ...... 26 15 7 5 3 20 18 +2 Everton ........... 24 15 7 3 5 26 16 +10 West Ham ..... 19 14 5 4 5 19 12 +7 Newcastle ...... 18 14 5 3 6 20 24 -4 Reading .......... 14 15 4 2 9 18 32 -14 Fulham ........... 13 14 2 7 5 18 22 -4 Sunderland .... 13 15 3 4 8 15 29 -14 Tottenham ..... 12 14 2 6 6 24 25 -1 Bolton ............. 11 14 2 5 7 12 18 -6 Birmingham .. 11 14 3 2 9 13 22 -9 Middlesbrough ... 11 15 2 5 8 13 27 -14 Wigan ............. 9 15 2 3 10 11 26 -15 Derby County .... 6 15 1 3 11 5 34 -29 BIRMINGHAM DEMAIN MANCHESTER U. FULHAM BUTEURS. – 1. Adebayor (Arsenal) ; Benjani (Portsmouth), 8 buts ; 3. Anelka (Bolton), 7 buts, etc. e MATCHES EN RETARD (2 journée). – Mercredi 5 décembre : Newcastle-Arsenal ; date à déterminer : Liverpool - West Ham. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 décembre : Aston Villa - Portsmouth, Chelsea-Sunderland, Everton-Fulham, Manchester United - Derby County, Newcastle-Birmingham, Reading-Liverpool ; dimanche 9 décembre : Blackburn - West Ham, Bolton-Wigan, Tottenham - Manchester City, Middlesbrough-Arsenal. SUISSE (17e journée) HIER Neuchâtel Xamax - Grasshopper Zurich . 4-1 FC Sion - Lucerne ................................ 0-0 Saint-Gall- YoungBoys Berne ............ 2-7 AUJOURD’HUI Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Inter Milan ......... 28 12 8 4 0 24 8 +16 2. Juventus Turin ....... 26 14 7 5 2 29 14 +15 3. AS Rome ........ 25 12 7 4 1 26 16 +10 4. Udinese ........... 25 13 7 4 2 16 13 +3 5. Fiorentina ....... 24 13 6 6 1 19 9 +10 6. Sampdoria ...... 20 14 6 2 6 18 17 +1 7. Palerme .......... 18 13 4 6 3 17 21 -4 8. Atalanta Bergame .... 18 12 4 6 2 16 15 +1 9. AC Milan ......... 18 13 4 6 3 20 10 +10 10. Naples ............. 18 13 5 3 5 21 15 +6 11. Catane ............ 15 13 3 6 4 11 13 -2 12. Torino .............. 14 13 2 8 3 13 14 -1 13. Genoa .............. 14 13 3 5 5 12 18 -6 14. Lazio Rome .... 13 12 3 4 5 12 16 -4 15. Parme ............. 12 13 2 6 5 15 22 -7 16. Livourne .......... 12 13 3 3 7 17 25 -8 17. Reggina .......... 10 14 1 7 6 10 21 -11 18. Empoli ............. 10 13 2 4 7 7 19 -12 19. Cagliari ........... 9 12 2 3 7 11 20 -9 20. Sienne ............. 9 13 1 6 6 12 20 -8 BUTEURS. – 1. Trezeguet (Juventus Turin), 11 buts. 2. Ibrahimovic (Inter Milan) ; Kaka (AC Milan) ; Totti (AS Rome), 7 buts. 5. C. Doni (Atalanta Bergame) ; Mutu (Fiorentina) ; Iaquinta (Juventus Turin) ; Tavano (Livourne) ; Zalayeta (Naples) ; Bellucci (Sampdoria Gênes), 6 buts. 11. Borriello (Genoa) ; Cruz (Inter Milan) ; Del Piero (Juventus Turin) ; Gilardino (AC Milan) ; Amoruso (Reggina) ; Di Natale (Udinese), 5 buts, etc. Le Brésilien semble le mieux placé pour se voir remettre le Ballon d’Or « France Football », ce matin, sur le plateau de « Téléfoot ». MILAN – de notre envoyé spécial L’ITALIE S’EN RÉJOUIT à l’avance. Au moment où son football traverse à nouveau une des plus graves crises de son histoire, la rumeur annonçant avec insistance Kaka comme étant le lauréat du 52e Ballon d’Or France Football lui redonne un peu de baume au cœur. D’autant que le trophée annuel le plus recherché prend un relief tout particulier, cette année, avec sa mondialisation affirmée. Décerné depuis 1956 par un jury composé de journalistes européens, il récompense désormais l’élu de 96 journalistes du monde entier, qui n’est plus obligatoirement membre d’un club du Vieux Continent. Si le nom de l’international brésilien de l’AC Milan ressort dans la liste des cinquante nominés publiée en octobre, il n’est toutefois pas le seul. Deux autres joueurs se détachent également : le Portugais de Manchester United Cristiano Ronaldo et l’Argentin de Barcelone Messi. Le Portugais a notamment éclaboussé de toute sa classe les quarts de finale de la Ligue des champions, Manchester United Roma (1-2, 7-1). Ses dribbles et ses buts lui ont également permis de se voir sacré champion d’Angleterre avec les Red Devils. Quant au prodige ESPAGNE (14e journée) HIER (17 heures, Sport +) WOLFSBURG I LE TIRAGE EN MONDOVISION. – 138 chaînes de 138 pays différents retransmettent le tirage au sort, ce midi, dont 37 en direct (28 chaînes européennes, y compris l’Allemagne, les PaysBas, le Royaume-Uni, la France et l’Italie, et de nombreuses chaînes non européennes : Inde, Indonésie, Afrique du Sud, Hongkong, Vietnam, etc.). Kaka, sinon qui ? ANGLETERRE (15e journée) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Werder Brême ... 33 15 10 3 2 34 18 +16 2. Bayern Munich ... 31 14 9 4 1 30 8 +22 3. Hambourg ............ 30 15 9 3 3 23 12 +11 4. Leverkusen .......... 27 15 8 3 4 27 11 +16 5. Karlsruhe ............... 26 15 8 2 5 16 18 -2 6. Schalke 04 .......... 25 15 6 7 2 22 14 +8 7. Hanovre ................. 24 15 7 3 5 22 20 +2 8. VfB Stuttgart ....... 22 15 7 1 7 21 22 -1 9. Hertha Berlin ..... 19 15 6 1 8 18 22 -4 10. Eintr. Francfort ..... 19 15 4 7 4 16 21 -5 11. Bochum ......... 18 15 5 3 7 23 23 0 12. Bor. Dortmund ...... 18 15 5 3 7 20 25 -5 13. Wolfsburg ...... 17 15 4 5 6 25 27 -2 14. Bielefeld ......... 15 14 4 3 7 16 31 -15 15. Hansa Rostock ... 14 15 4 2 9 14 23 -9 16. Nuremberg .... 12 14 3 3 8 18 24 -6 17. Cottbus .......... 11 15 2 5 8 12 26 -14 18. Duisbourg ...... 9 14 3 0 11 13 25 -12 I SÉMINAIRES POUR SÉLECTIONNEURS ET ARBITRES. – Les sélectionneurs des seize équipes qualifiées pour l’Euro, ainsi que les arbitres du tournoi, participeront à deux séminaires de préparation et d’information. Les entraîneurs se retrouveront du 12 au 14 mars 2008 à Vienne, alors que les arbitres se réuniront le 15 avril à Zurich. HIER ALMERIA FC SÉVILLE 1-0 Acasiete (87e) ESPANYOL BARCELONE 1-1 FC BARCELONE e e Coro (69 ) Iniesta (6 ) REAL MADRID 3-1 Raul (4e, 70e) Sergio Sanchez (10e c.s.c.) SANTANDER Munitis (73e) AUJOURD’HUI Valladolid - Villarreal (17 heures, TPS Foot) Getafe - Levante Rec. Huelva - Saragosse La Corogne - Osasuna Majorque - Murcie Betis Séville - Atletico Madrid Valence CF - Athletic Bilbao (21 heures, Canal + Sport) PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi 8 décembre : Osasuna - Valence CF, Athletic Bilb ao - Re al M ad ri d. D im an c h e 9 décembre : Almeria-Valladolid, Villarreal Betis Séville, Levante - Recreato Huelva, Saragosse - Espanyol Barcelone, SantanderMajorque, FC Séville - Murcie, Atletico Madrid - Getafe, FC Barcelone - La Corogne. Thoune - FC Bâle FC Zurich - FC Aarau DundeeUtd - Inverness ....................... 0-1 Heart of Midlothian- Celtic Glasgow .. 1-1 Motherwell- Gretna ........................... 3-0 GlasgowRangers- Kilmarnock .......... 2-0 SaintMirren - Falkirk .......................... 1-5 AUJOURD’HUI Aberdeen - Hibernian DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 BUTEURS. – 1. Messi (FC Barcelone) ; Raul (Real Madrid) ; Luis Fabiano (FC Séville), 8 buts ; 4. Agüero (Atletico Madrid) ; Güiza (Majorque) ; Kanouté (FC Séville) ; Gi. Rossi (Villarreal), 7 buts ; 8. Tamudo (Espanyol Barcelone) ; Van Nistelrooy (Real Madrid) ; Ricardo Oliveira (Saragosse) ; Morientes (Valence CF), 6 buts… ÉCOSSE (15e journée) HIER Classement : 1. FC Bâle, 36 pts ; 2. FC Zurich, 33 ; 3. Young Boys Berne, 30 ; 4. Sion, 22 ; 5. Aarau, 20 ; 6. Neuchâtel Xamax, 19 ; 7. Grasshopper, 17 ; 8. Lucerne, 17 ; 9. Thoune, 14 ; 10. Saint-Gall, 12. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Real Madrid ..... 32 14 10 2 2 33 14 +19 2. Villarreal ............ 28 13 9 1 3 26 19 +7 3. FC Barcelone ... 28 14 8 4 2 27 11 +16 4. Espanyol Barcelone 26 14 7 5 2 20 15 +5 5. Atletico Madrid ... 24 13 7 3 3 27 17 +10 6. Valence CF ..... 24 13 8 0 5 20 20 0 7. Santander ....... 23 14 6 5 3 12 12 0 8. Majorque ........ 19 13 5 4 4 23 20 +3 9. Saragosse ....... 18 13 5 3 5 20 20 0 10. Almeria ........... 16 14 4 4 6 12 15 -3 11. FC Séville ....... 15 13 5 0 8 24 20 +4 12. Getafe ............. 15 13 4 3 6 14 16 -2 13. Athletic Bilbao 14 13 3 5 5 12 16 -4 14. Murcie ............. 14 13 3 5 5 9 14 -5 15. Valladolid ........ 13 13 3 4 6 19 26 -7 16. La Corogne .... 13 13 3 4 6 12 19 -7 17. Rec. Huelva ... 12 13 3 3 7 8 18 -10 18. Osasuna .......... 12 12 3 3 6 14 16 -2 19. Betis Séville ... 11 13 2 5 6 13 20 -7 20. Levante ........... 7 13 2 1 10 10 27 -17 Classement : 1. Celtic Glasgow, 32 pts ; 2. Glasgow Rangers, 31 ; 3. Hibernian, 26 ; 4. Dundee U., 26 ; 5. Motherwell, 26 ; 6. Heart of Midlothian, 20 ; 7. Aberdeen, 18 ; 8. Kilmarnock, 16 ; 9. Inverness, 16 ; 10. Falkirk, 15 ; 11. Saint Mirren, 14 ; 12. Gretna, 5. argentin, ses performances, tant avec la sélection, notamment lors de la Copa America, qu’avec le Barça, où sa cote de popularité dépasse désormais celle de Ronaldinho, Ballon d’Or en 2004, en font un sérieux prétendant. Ses deux buts “ maradonesques ” inscrits avec le Barça en disent long sur l’étendue de son talent. Mais Messi a contre lui de n’avoir gagné ni le titre espagnol ni la Ligue des champions. À l’inverse de Kaka. Or, dans les années impaires, privées de phases finales de Coupe du monde ou de Championnat d’Europe, la Ligue des champions s’impose désormais comme la principale vitrine du football international. Et s’il n’a pas réussi une saison pleine en Italie et refusé de participer à la Copa America avec le Brésil cet été, les prestations du Brésilien sur la scène européenne ont marqué les esprits. En plus d’être sacré meilleur buteur de cette compétition avec dix buts, le Milaniste l’a remportée pour la première fois de sa carrière, le 23 mai. Il s’est également révélé décisif lors de la finale d’Athènes. Après avoir provoqué le coup franc à l’origine de l’ouverture du score, il a adressé la passe décisive sur le second but d’Inzaghi, devant Liverpool (2-1). Malgré les difficultés rencontrées par le Milan en Serie A en ce début de saison, il y a déjà inscrit sept buts. Robinho, sacré champion d’Espagne avec le Real en juin, réussit également un début de saison 2007-2008 époustouflant. Mais il n’a guère joué lors de la précédente, avec Capello. Il risque de l’avoir payé au moment des votes. Didier Drogba constitue aussi un rival sérieux pour Kaka. Mais Chelsea n’a été champion ni d’Angleterre ni d’Europe. Quant au Camerounais Samuel Eto’o et au Français Thierry Henry, ils ont été trop handicapés par les blessures pour être élus. Le suspense sera levé ce matin, à partir de 10 h 55, sur TF 1. Le nom du successeur de Fabio Cannavaro sera officialisé au cours de l’émission spéciale Ballon d’Or France Football de Téléfoot. PORTUGAL (12e journée) PAYS-BAS (13e journée) BERNARD LIONS LES DIX DERNIERS BALLONS D’OR 2006 : 2005 : 2004 : 2003 : 2002 : 2001 : 2000 : 1999 : 1998 : 1997 : Cannavaro (ITA) Ronaldinho (BRE) Chevtchenko (UKR) Nedved (RTC) Ronaldo (BRE) Owen (ANG) Figo (POR) Rivaldo (BRE) Zidane Ronaldo (BRE) VENDREDI VENDREDI V. Setubal - Belenenses ....................... 1-1 Utrecht - Sparta Rotterdam ................ 7-1 HIER Benfica - FC Porto ............................... 0-1 AUJOURD’HUI Sporting Portugal - U. Leiria Braga - Maritimo Funchal Naval - Paços Ferreira Nacional Madère - Boavista E. Amadora - Leixoes DEMAIN V. Guimaraes - Acad. Coimbra Classement : 1. FC Porto, 32 pts ; 2. Benfica, 25 ; 3. Sporting Portugal, 19 ; 4. V. Setubal, 19 ; 5. Guimaraes, 19 ; 6. Maritimo Funchal, 17 ; 7. Braga, 15 ; 8. Belenenses, 15 ; 9. Naval, 12 ; 10. Leixoes, 11 ; 11. E. Amadora, 10 ; 12. Nacional Madère, 10 ; 13. Paços Ferreira, 9 ; 14. Boavista, 9 ; 15. Acad. Coimbra, 8 ; 16. U. Leiria, 4. HIER Willem II - Excelsior Rotterdam .......... De Graafschap - PSV Eindhoven ......... RodaJC - Vitesse Arnhem .................. Groningue- Venlo .............................. 6-0 0-1 3-2 1-0 AUJOURD’HUI Feyenoord - Heracles Almelo Twente - AZ Alkmaar Ajax Amsterdam - NAC Breda NEC Nimègue - Heerenveen Classement : 1. PSV Eindhoven, 30 pts ; 2. Ajax Amsterdam, 28 ; 3. Feyenoord, 25 ; 4. Roda JC, 22 ; 5. Utrecht, 21 ; 6. Groningue, 21 ; 7. Heerenveen, 20 ; 8. Twente, 20 ; 9. NAC Breda, 19 ; 10. AZ Alkmaar, 18 ; 11. De Graafschap, 18 ; 12. Vitesse Arnhen, 17 ; 13. NEC Nimègue, 11 ; 14. Venlo, 10 ; 15. Willem II, 9 ; 16. Exc. Rotterdam, 9 ; 17. Heracles Almelo, 7 ; 18. Sparta Rotterdam, 6. BELGIQUE (14e journée) VENDREDI Anderlecht - Standard de Liège .......... 0-0 HIER Mons - Westerlo ................................. 1-3 Charleroi- Zulte-Waregem ................ 2-3 Lokeren- Cercle Bruges ...................... 1-1 FC Malines- Roulers ........................... 4-3 Mouscron- FC Brussels ....................... 1-1 Saint-Trond- GB Anvers ..................... 0-3 AUJOURD’HUI Classement : 1. Standard de Liège, 30 pts ; 2. FC Bruges, 30 ; 3. Cercle Bruges, 25 ; 4. GB Anvers, 24 ; 5. Anderlecht, 24 ; 6. Genk, 23 ; 7. Mouscron, 22 ; 8. Zulte-Waregem, 21 ; 9. La Gantoise, 20 ; 10. Charleroi, 20 ; 11. Lokeren, 20 ; 12. Westerlo, 18 ; 13. Roulers, 17 ; 14. FC Malines, 11 ; 15. FC Brussels, 11 ; 16. Mons, 9 ; 17. Saint-Trond, 7 ; 18. Dender, 6. Dender - Genk FC Bruges - La Gantoise PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Temps frais. Pelouse médiocre. 76 145 spectateurs. Arbitre : M. Morganti. Avertissements. – Juventus : Legrottaglie (36e, obstruction sur Kaka), Chiellini (58e, croc-enjambes sur Kaka), Zebina (89e, jeu dur sur Kaka). MILAN : Dida – Oddo (Bonera, 79e), Nesta, Kaladze,Serginho (Maldini, 64e) – Gattuso, Pirlo, Ambrosini (cap.) – Seedorf, Kaka – Gilardino (Inzaghi, 63e). Entraîneur : C. Ancelotti. JUVENTUS: Buffon(cap.) –Zebina,Legrottaglie,Chiellini,Molinaro –Salihamidzic (Marchionni,71e), Nocerino,C. Zanetti,Nedved (Palladino,82e) – Iaquinta(Del Piero, 71e), Trezeguet. Entraîneur : C. Ranieri. RICHARD PORRET I TÊTES DE SÉRIE. – Le comité exécutif de l’UEFA a confirmé que le système des têtes de série pour la phase finale de l’Euro pourrait être revu pour 2012. « Nous avons hérité, le président et moi-même, de ce système, a expliqué David Taylor, le secrétaire général de l’UEFA. Pour 2012, I TRAINS GRATUITS. – Les transports ferroviaires publics seront gratuits lors de l’Euro pour les détenteurs de billets et la presse. Les jours de rencontre et jusqu’au lendemain après-midi, le ticket du match permettra d’utiliser gratuitement les trains. Bleu Rouge Jaune AC MILAN - JUVENTUS TURIN : 0-0 de ne pas avoir à se plaindre si le sort plaçait sur sa route l’Autriche, la Suède et la Roumanie. I 16 OU 24 ? – Le prochain congrès de l’UEFA, qui aura lieu à Zagreb au début 2008, recevra le rapport d’un groupe de travail sur le passage de 16 à 24 équipes lors de la phase finale de l’Euro. Michel Platini n’y est pas très favorable. Ce changement n’entrerait pas en vigueur en 2012. – R. Po. ce sera différent. Nous chercherons une formule plus équitable. » – R. Po. BALLON D’OR « FRANCE FOOTBALL » Les Rossoneri ont concédé un neuvième match sans succès chez eux, hier soir, à l’issue d’un sommet tristounet. LE STADE DE SAN SIRO reste décidément un gazon maudit pour le Milan. En concédant un nouveau nul devant un promu turinois dominateur, hier soir, il n’y a désormais plus gagné, en Championnat, depuis le 21 avril (3-1, devant Cagliari), soit neuf rencontres (six nuls et trois revers). Cela fait beaucoup, trop, pour un champion d’Europe. Même le public n’était pas entièrement acquis à sa cause. Le déplacement des supporters de la Juve avait pourtant été interdit pour cette partie. Il en va de même pour cinq autres clubs, ce week-end (Empoli, Inter, Gênes, Naples et Palerme). Cela n’a pourtant pas empêché plusieurs milliers de Turinois de garnir les travées de 4 Pologne France Turquie Russie LE COMITÉ d’organisation de l’Euro a enregistré 8,7 millions de demandes pour 1,05 million de billets disponibles. Ces demandes ont toutes été formulées via Internet, seul moyen d’acheter des tickets. Elles proviennent de 142 pays différents, l’Allemagne en concentrant 27 % . L’UEFA a aussi enregistré 10 800 candidatures pour les 5 000 postes de « volontaires » à pourvoir. Le Milan piétine encore de notre envoyé spécial CHAPEAU 8,7 millions de demandes de billets AC MILAN - JUVENTUS TURIN : 0-0 MILAN – 3 Roumanie Allemagne Portugal Espagne Jaune ITALIE (14e journée) Croatie Italie République tchèque Suède Grèce Suisse (Groupe A) Autriche (Groupe B) Pays-Bas Noir Bleu Noir DE DURBAN, Afrique du Sud, à Lucerne, Suisse, il n’y aura eu que l’espace d’une semaine. Sept jours pour digérer le changement de climat et les fastes d’un tirage au sort de la Coupe du monde 2010 et se plonger dans celui de l’Euro 2008 qui promet son lot de sensations (en direct sur Eurosport, à partir de 12 heures). Évidemment, entre des éliminatoires, fussent-elles mondiales, et une phase finale, même européenne, il n’y a guère de comparaisons possibles. Cette fois, il n’y aura pas, sauf surprise, de groupes vraiment déséquilibrés, de destins bâtis à l’avance. Même si les têtes de série (Suisse, Autriche, Grèce, Pays-Bas) ont pu apparaître comme un pied de nez à la hiérarchie supposée, aucune de ces sélections, dont les deux pays organisateurs et le tenant du titre, ne se présentera en victime résignée. La procédure du tirage au sort sera simple. On commencera par le pot 1. La place de la Suisse (groupe A) et de l’Autriche (groupe B) étant connue, il faudra déterminer les groupes (C ou D) de la Grèce et des Pays-Bas. Viendra ensuite le pot 4, celui de la France. La sélection tirée au sort se verra aussitôt affecter sa place dans le groupe (A 2, A 3 ou A 4 par exemple pour la première) par un autre tirage avec des boules marquées 2, 3 et 4. On épuisera alors le pot 4 selon la même procédure, avant de passer à la même opération aux pots 3, puis 2. Ce sont les capitaines des anciens vainqueurs qui devraient procéder à ce tirage au sort. Michel Platini, capitaine de l’équipe de France victorieuse en 1984, sera sur scène avec ses collègues, mais ne participera pas au tirage au sort. On l’a déjà dit, les Bleus peuvent tomber dans un groupe terrible, par exemple avec les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne ou l’Espagne. Leur place dans le dernier chapeau est le résultat d’un classement bâti sur les élimi- 10 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 (4 journée) e LE POINT VENDREDI 22-19 STADE FRANÇAIS DAX bonus défensif BAYONNE HIER 10-14 BIARRITZ 33-12 ALBI 0-16 19-13 PERPIGNAN MONTAUBAN bonus défensif TOULOUSE bonus offensif CASTRES AUCH bonus défensif 6-9 BRIVE MONTPELLIER bonus défensif 14-20 BOURGOIN Les gros déboulent G TOULOUSE FONCE. – Sa large victoire hier face à Albi (33-12), indiscipliné (3 cartons), permet à Toulouse de rester la seule équipe invaincue du Top 14 et de prendre le large sur Paris. Les hommes de Novès semblent ne craindre personne avant leur déplacement à Leicester, samedi prochain. G CLERMONT ET BOURGOIN ONT FAIT LE SPECTACLE. – Les Clermontois sont allés s’imposer pour la deuxième fois de suite à l’extérieur après leur succès à Albi. Hier, dans un match très ouvert et riche en essai (4 sur les 15 de la 4e jour- née), les Auvergnats ont pris le dessus dans les dernières minutes et grimpent à la troisième place du général. G BIARRITZ DOMINE LE DERBY BASQUE. – En s’imposant hier à l’occasion du 36e derby basque d’après-guerre face à Bayonne (10-14), les hommes de Lagisquet se sont rassurés et recollent à la tête du peloton. Biarritz retrouvera la Coupe d’Europe, la semaine prochaine et Glasgow, avec un capital confiance en hausse. G BRIVE TOUCHE LE FOND. – L’effet Magne se fait toujours attendre à Brive, qui s’est incliné hier à domicile face à Montpellier. Après trois défaites dans sans antre, l’équipe corrézienne, en mal de confiance, propose un jeu faible qui a fait hurler de colère le président Sébastien. La crise semble pointer son nez… G UNE JOURNÉE BONIFIÉE. – À l’exception de Castres-Perpignan, l’ensemble des rencontres a engendré des bonus. Prime à l’attaque pour Toulouse alors que Dax, Bayonne, Montauban, Brive, Bourgoin ont décroché le bonus défensif. CLERMONT bonus défensif TOTAL CLASSEMENT PROCHAINES JOURNÉES 5e JOURNÉE. – Vendredi 21 décembre, à 21 heures : Clermont-Toulouse (en direct sur Canal +). Samedi 22 décembre : Bayonne-Perpignan, Dax-Brive, Montpellier-Albi, Castres-Bourgoin, Montauban - Stade Français, Auch-Biarritz. 6e JOURNÉE. – Vendredi 4 et samedi 5 janvier : Bourgoin-Bayonne, AlbiDax, Stade Français - Montpellier, Biarritz-Montauban, Clermont-Auch, Perpignan-Brive. Dimanche 6 janvier, à 21 heures : Toulouse-Castres (sur Canal +). 10 - 14 BIARRITZ (0-3) 15 Peyras 14 Gerger 13 R. Dourthe (cap.) 12 Vermis 11 Garbajosa 10 Edmonds 9 Tilloles 8 Massabeau 7 Haare 6 Deen 5 Bergez 4 Springgay 3 Lopresti 2 Roumieu 1 Fiorini ####$$ Stade Jean-Dauger. Temps frais et humide. Pluie en seconde période. Pelouse grasse. 14 083 spectateurs. Arbitre : M. Maciello (Côte d'Azur). BAYONNE : 1 E, Héguy (74e) ; 1 B, (64e), 1 T, R. Dourthe. BIARRITZ : 1 E, Masi (56e) ; 1 D, Brusque (69e), 2 B, J. Dupuy (15e, 51e). Remplacements. – Bayonne. – 16e : Haare par Bernad (x) ; 37e : Peyras par Hegarty ; 41e : Lopresti par Iguiniz ; 58e : Garbajosa par Lhande, Bergez par Lafitte, Roumieu par Héguy. Biarritz. – 41e : Moala par Coetzee ; 67e : Vahafolau par Creevy ; 74e : August par Noirot. Évolution du score : 0-3 (mi-temps) ; 0-6, 0-11, 3-11, 3-14. Entraîneurs : X. Péméja, J.-F. Beltran. 15 Brusque 14 Willemse 13 Fa'afili 12 Masi 11 Thiéry 10 Bosch 9 J. Dupuy 8 Vahafolau 7 Harinordoquy 6 Cronje 5 Hall 4 Thion (cap.) 3 Lecouls 2 B. August 1 Moala Entraîneurs : P. Lagisquet, J. Delmas. Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match. 33 - 12 TOULOUSE N. P. p. c. diff. B.o. B.d. p. c. p. c. 94 37 +57 2 0 2 2 0 0 61 21 2 0 2 2 0 0 33 16 0 0 1 100 70 +30 1 0 3 3 0 0 91 42 1 0 1 0 0 1 9 28 0 0 3 0 1 82 63 +19 0 1 1 1 0 0 33 20 0 0 3 2 0 1 49 43 0 1 4 3 0 1 73 60 +13 0 0 2 2 0 0 44 21 0 0 2 1 0 1 29 39 0 0 11 4 2 0 2 79 54 +25 1 2 2 2 0 0 58 25 1 0 2 0 0 2 21 29 0 2 11 4 2 1 1 45 47 -2 0 1 2 1 0 1 24 28 0 1 2 1 1 0 21 19 0 0 10 4 2 1 1 47 50 -3 0 0 2 0 1 1 21 33 0 0 2 2 0 0 26 17 0 0 10 4 2 0 2 65 81 -16 1 1 2 1 0 1 37 14 1 1 2 1 0 1 28 67 0 0 18 4 4 0 0 2 À Stade Français 13 4 3 3 À Clermont 13 4 4 À Montpellier 12 5 Ä Montauban 6 Ä Bourgoin 7 À Biarritz 8 Ä Bayonne J. G. N. P. B.o. B.d. J. G. N. P. B.o. B.d. 0 8 4 1 1 2 47 43 +4 0 2 1 0 1 0 3 3 0 0 3 1 0 2 44 40 0 2 10 Ä Albi 7 4 1 1 2 54 76 -22 0 1 2 1 0 1 27 28 0 1 2 0 1 1 27 48 0 0 11 ¥ Dax 6 4 1 0 3 45 70 -25 0 2 2 1 0 1 26 21 0 1 2 0 0 2 19 49 0 1 12 Ä Castres 5 4 1 0 3 46 68 -22 0 1 2 1 0 1 25 28 0 0 2 0 0 2 21 40 0 1 13 À Auch 5 4 1 0 3 53 72 -19 0 1 2 1 0 1 35 31 0 1 2 0 0 2 18 41 0 0 14 Ä Brive 3 4 0 0 4 47 86 -39 0 3 3 0 0 3 34 43 0 3 1 0 0 1 13 43 0 0 RÉALISATEURS BUTEURS James (Clermont (notre photo), + 10), 47 points Couzier (Auch, + 14), 41 points Dourthe (Bayonne, + 5), 38 points Fortassin (Montauban, + 8), 34 points McHugh (Montpellier), 31 points Yachvili (Biarritz), Élissalde (Toulouse, + 12), 27 points. (10 tentatives au moins) 1. Teulet (Castres, notre photo), 9/9 (100 %) 2. Dourthe (Bayonne), 14/15 (93,3 %) 3. Élissalde (Toulouse), 9/11 (81,8 %) 4. Maillard (Albi), Boyet (Bourgoin), 8/10 (80 %) MARQUEURS Trinh-Duc (Montpellier), Saubade (Stade Français), 3 essais. Ledesma (Clermont), Hiriart (+ 1), Th. Lièvremont (+ 1) Dax, Cassin (Montauban, + 1), Arias (+ 1), Mirko Bergamasco (Stade Français), Clerc, Poitrenaud (Toulouse), 2 essais. 6-9 BRIVE Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach, Ph. Laurent. Entraîneurs : O. Magne, J.-M. Soubira. 14 - 20 BOURGOIN CLERMONT (0-7) 15 Denos 14 A. Forest 13 R. Coetzee 12 Laloo 11 Coux 10 Boyet 9 M. Forest 8 Labrit 7 S. Nicolas 6 Frier 5 B. Williams 4 Pierre (cap.) 3 Cardinali 2 Cabello 1 Wihongi #####$ Stade Pierre-Rajon. Temps froid. Pelouse correcte. 8 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Matheu (Armagnac-Bigorre). BOURGOIN : 2 E Janin (54e), Coux (59e) ; 2 T Boyet. CLERMONT : 2 E Mignoni (9e), Shvelidze (74e) ; 2 B (42e, 52e), 2 T James. Remplacements. – Bourgoin. – 17e : Frier par JOOSTE ; 35e : Denos par JANIN ; Wihongi par TCHOUGONG ; 53e : Cardinali par SOURGENS ; 72e : Boyet par PARRA. Clermont. – 21e : Broomhall par AUDEBERT ; 56e : Emmanuelli par SMIT ; 60e : Privat par SAMSON ; 67e : Zirakashvili par SHVELIDZE ; 72e : Delasau par ESTERHUIZEN. Remplacement temporaire. – Clermont : 27e-37e : Privat par Samson. Evolution du score : 0-7 (mi-temps) 0-10, 0-13, 7-13, 14-13, 14-20. 15 Floch 14 Rougerie (cap.) 13 Joubert 12 Canale 11 Delasau 10 B. James 9 Mignoni 8 Vermeulen 7 Broomhall 6 Bonnaire 5 Privat 4 Cudmore 3 Zirakashvili 2 M. Ledesma 1 Emmanuelli Entraîneurs : V. Cotter, J. Schmidt. Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match. 15 Bortolussi 14 Welsh 13 Lubbe 12 Taele 11 Kuzbik 10 Trinh-Duc 9 Tomas 8 Chouchan 7 Wasserman 6 Ouedraogo 5 Gorgodze 4 Macurdy 3 Toleafoa 2 Diomandé (cap.) 1 Petit 15 Lagardère 14 Milford 13 Christophers 12 Kefu 11 Carballo 10 McIntyre 9 Senio 8 Tekori 7 Barker 6 Vosloo 5 Nallet (cap.) 4 Capo Ortega 3 Saayman 2 Giorgadze 1 Hoeft Entraîneurs : D. Nourault, A. Hyardet. Entraîneurs : J. Davidson, U. Mola. Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match. 0-16 CASTRES (0-7) PERPIGNAN #$$$$$ Stade Pierre-Antoine. Temps frais et pluvieux. Pelouse bonne mais glissante. 7 300 spectateurs. Arbitre : Hadj-Bachir (Auvergne). PERPIGNAN : 1 E Manas (23e), 2 B, Porical (65e, 69e, 78e), 1 T Porical (23e). Remplacements. Castres. – 50e : Giorgadze par Terrain, Saayman par Meeuws ; 52e : Senio par Canavosio ; 62e : Capo Ortega par Tomiki ; 67e : Tekori par Faure ; 73e : Kefu par Mazars. Perpignan. – 23e : Cusiter par Durand ; 57e : Tincu par Ladhuie, Bozzi par Plu ; 63e : Vaki par Olibeau ; 73e : Tuilagui par Britz. Évolution du score : 0-7 (mi-temps) ; 0-10, 0-13, 0-16. 19-13 AUCH (16-10) 15 Porical 14 Manas 13 Marty 12 Grandclaude 11 Candelon 10 Hume 9 Cusiter 8 Tuilagi 7 Chouly 6 Vaki 5 Hines 4 Alvarez Kairelis 3 Bozzi 2 Tincu 1 Freshwater (cap.) 15 Couzier 14 Bosque 13 Tidjini 12 Pagotto 11 Bastide (cap.) 10 Albert 9 Salobert 8 Bontinck 7 Battut 6 Saint-Lary 5 Tchale-Watchou 4 Tapasu 3 Idieder 2 Bortolucci 1 Magrakvelidze Entraîneurs : J. Brunel, B. Goutta, F. Azema. Entraîneurs : P.-H. Broncan, P. Miquel. Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match. Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match. MONTAUBAN ####$$ Stade Jacques-Fouroux. Temps pluvieux. Pelouse grasse. 5 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Darrière (Côte BasqueLandes). AUCH : 1 E, Albert (10e) ; 4 B (9e, 21e, 33e, 74e), 1 T, Couzier. MONTAUBAN : 1 E, Cassin (23e) ; 2 B (3e, 45e), 1 T, Fortassin. Remplacements. – Auch. – 49 e : Magrakvelidze par Barcella ; 65e : Bortolucci par Sentous ; 74e : Bastide par Aguillon, Idieder par Mololo. Montauban. – 53e : Sa par Blanco ; 64e : Clarkin par Soldan ; 68e : Frost par Ghezal ; 73e : Henn par Balan ; 76e : Caballero par Diarra. Remplacements temporaires. – Auch : Bontinck par Barcella (34e-44e), Bontinck par Mololo (54e-64e). Montauban : Clarkin par Balan (26e-30e), Clarkin par Blanco (34e-44e), Raynaud par Balan (54e-64e). Cartons jaunes. – Auch : Magrakvelidze (34e, faute technique). Montauban : Henn (20e, brutalité), Sa (34e, faute technique), Blanco (54e, faute technique). Évolution du score : 0-3, 3-3, 10-3, 13-3, 13-10, 16-10 (mi-temps), 16-13, 19-13. 15 Avramovic 14 Audrin 13 Jahouer 12 R. Smith 11 Cassin 10 Fortassin 9 C. Garcia 8 Clarkin 7 Raynaud (cap.) 6 Caballero 5 Frost 4 Rolland 3 Sa 2 Traversa 1 Henn Entraîneurs : L. Labit, L. Travers. Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match. PRO D 2 (6e journée) Tout bon pour Toulon G TOULON DISPOSE DE PAU. – Toujours en tête au classement général, Toulon creuse l’écart avec ses poursuivants journée après journée. En bonifiant sa large victoire face à Pau, le club varois distancie de 10 points Mont-de-Marsan. Les Varois alignent une série de six victoires, soit autant que Béziers la saison dernière en début de Championnat. G MONT-DE-MARSAN RIT, AGEN ET LE RACING PLEURENT. – En pleine forme, les Montois ont dominé hier un adversaire direct pour la montée, Agen (19-9), et lui ont ravi du même coup la deuxième place au classement général. Mont-de-Marsan profite également de la défaite du Racing-Métro, bien pâle hier en déplacement chez le surprenant promu aurillacois (15-9) (voir page 12). G TARBES VEUT DÉCOLLER. – Tarbes s’est-il remis du festival face à Toulon lors de la 4e journée ? Face à Pau la semaine dernière, l’équipe de Carbonneau semblait ramollie. Aujourd’hui, sera-t-elle en mesure de dominer Narbonne, qui montre des signes de faiblesse, et par-là même s’extirper de la zone rouge ? HIER Béziers - Limoges ........................ 17-10 Mont-de-Marsan- Agen ............... 19-9 Oyonnax- Blagnac ........................ 45-6 Lyon OU - La Rochelle ................. 11-15 Grenoble- Bordeaux-Bègles ......... 42-6 Aurillac - Racing-Métro92 ............ 15-9 Toulon- Pau ................................ 35-10 Bonus : Toulon (1), Racing-Métro 92 (1), Grenoble (1), Lyon (1), Limoges (1), Oyonnax (1). AUJOURD’HUI 15 H 15 Tarbes - Narbonne (en direct sur Sport + et France 3 Sud, Aquitaine, Limousin Poitou-Charentes) PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1. Toulon ......... 2. Mt-de-Marsan . 3. Grenoble...... 4. Aurillac......... 5. Agen ............ 6. La Rochelle. 7. Racing-M. 92.. 8. Pau .............. 9. Oyonnax ...... 10. Béziers ........ 11. Narbonne..... 12. Lyon............. 13. Limoges....... 14. Bord. Bègles .. 15. Tarbes ......... 16. Blagnac ....... Pts — 28 18 18 17 17 17 17 15 14 14 12 11 8 6 3 3 J. G. —— 6 6 6 4 6 4 6 4 6 4 6 4 6 4 6 3 6 3 6 3 5 3 6 2 6 1 6 1 5 0 6 0 N. — 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 P. — 0 2 2 2 2 2 2 3 3 3 2 4 4 5 5 5 p. — 198 116 116 147 138 105 104 107 136 112 92 103 58 75 77 52 c. — 78 80 85 93 84 84 99 122 104 119 81 94 167 159 150 137 B. — 4 2 2 1 1 1 1 3 2 2 0 3 2 2 3 1 9 décembre (à 18 h 30) : Narbonne-Béziers, Blagnac - Mont-de-Marsan, LimogesTarbes, Agen-Oyonnax, Pau - Racing-Métro 92, Bordeaux-Bègles - Lyon, La Rochelle - Aurillac. Dimanche 9 décembre (à 17 h 15, sur Sport +) : GrenobleToulon. OFFRE DÉCOUVERTE TOULON - PAU : 35-10 (13-10) Stade Mayol. Temps froid. Bonne pelouse. 13 000 spectateurs. Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre). TOULON : 4 E, Tamanisau (5e), Rossouw (51e), Ai'i (53e, 79e) ; 3 B (19e, 24e, 45e), 3 T (5e, 51e, 53e), Rossouw. PAU : 1 E, Drouard (10e) ; 1 B, Dumora (27e) ; 1 T (10e), Rouet.Remplacements temporaires. – Pau : Kouider par Garcia (39-66e) ; Miro par Jacquot (39e-66e). Carton jaune. – Pau : Burak (24e, faute technique). Évolutionduscore:7-0,7-7, 10-7,13-7, 13-10(mi-temps), 16-10, 23-10, 30-10, 35-10. TOULON : Ai'i – Tamanisau (Grimaud, 67e), Luger, Pisi (Mehrtens, 59e), Andreu – (o) Rossouw, (m) Gregan (Chambon, 73e) – Sourice, Auelua (Toevalu, 64e), Labadze (cap.) – Van Schouwemburg, Maestri (Vervoort, 64e) – Sephaka (Galasso, 54e), Oliver, Roux (Tomeopeau, 41e). Entraîneurs : T. Umaga, J.-J. Crenca, M. Cottin. PAU : Dumitras – M. Dourthe, Drouard, Puyo (Darbo, 59e), Diarra (Aucagne, 25e) – (o) Dumora, (m) Rouet – Gratchev, Bedes (Costanzo, 57e), Dearlove – Burak, Delavallée (Socol, 48e)–Kouider, Cazalot (cap.) (Mavrodin, 73e), Miro. Entraîneurs : B. Duplantier, Y. Vignette. BÉZIERS - LIMOGES : 17-10 (10-3) Stade de la Méditerranée.Tempsfrais et humide. Pelouse correcte. 4 700 spectateurs environ. Arbitre : M. Gonthier (Poitou-Charentes). BÉZIERS : 2 E, Martin (19e), Culinat (71e) ; 1 B (32e), 2 T, Vidal. LIMOGES : 1 E (72e), 1 B (3e), 1 T, Clark. Cartons jaunes. – Limoges : Seux (19e, faute technique) ; Béthéry (68e, faute technique). Évolutionduscore:0-3,7-3, 10-3(mi-temps),17-3,17-10. BÉZIERS : Giannantonio – Julien, A. Bousquet (Sika, 55e), Tuipulotu, Cermeno – (o) Vidal, (m) J. Bousquet (Culinat, 55e) –Sverzut(cap.),Koffi,Labat –Petre,Martin–Gamboa(Florea, 55e), Miguel, Pédesseau. Entraîneurs : O. Saïsset, R. Castel. LIMOGES : Bourcet – Hans, Subra, Bonetti (Duffès, 50e), J. Taofifenua – (o) Clark, (m) Bouhraoua – Maleyrie (cap.) (Charrier, 50e), Pélissier, Redon – Sarazy – Minisini, Rawlings (Becker, 59e) – Martinez (Cossia, 43e), Kerdrain, Seux (Béthéry, 62e). Entraîneurs : R. Steyer, W. Taofifenua. E 32%CTDION + AURILLAC - RACING-MÉTRO 92 : 15-9 (12-3) GRENOBLE - BORDEAUX-BÈGLES : 42-6 (13-6) LYON OU - LA ROCHELLE : 11-15 (8-3) Stade Jean-Alric. Temps humide. Pelouse souple. 6 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dubès (Côte d'Argent). AURILLAC : 4 B, De Beer (22e, 29e, 40e, 64e) ; 1 D, Staniforth (17e). RACING-METRO92 : 3 B, Goosen (13e, 47e), Ward (69e). Carton jaune. – Racing-Métro 92 : Qovu (71e, antijeu). Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 9-3, 12-3 (mi-temps) ; 12-6, 15-6, 15-9. AURILLAC : Staniforth – Lasagavibau, Kemp, Gontinéac, M. Joubert – (o) De Beer, (m) Borel – U. Fono (Burger, 59e), F. Boukanoucha (cap.), Lescure – Karélé (S. Boukanoucha, 77e), Goze – Membrado (Gainer, 41e), Manukula, Caldayroux (Dyman, 59e). Entraîneurs : Th. Peuchlestrade, L. Viallard. RACING-MÉTRO 92 : Goosen (Lombard, 55e) – Gaugau, Vulakoro,Valbon,Bobo (Ward,41e) – (o)Wisniewski(Dubois, 46e), (m) Lorée – Leo'o, Carroll (Qovu, 41e), Russell – Raiwalui (cap.), Hehea – Laussucq (Tournaire, 64e), Festuccia, Tuugahala (Lo Cicero, 41e). Entraîneurs : Ph. Bénetton, S. Mannix. Stade Lesdiguières. Temps maussade. Bonne pelouse. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreuilh (Midi-Pyrénées). GRENOBLE : 5 E, Daunivucu (12e), Dut (54e), Priscott (61e), Cambres (66e, 75e) ; 1 B (60e), 2 D (3e, 31e), Dut ; 4 T, Dut (12e, 54e,61e), Garnier(67e). BORDEAUX-BÈGLES: 2 B, Duvallet (15e, 18e). Évolutionduscore:3-0,10-0,10-3, 10-6,13-6 (mi-temps), 20-6, 23-6, 30-6, 37-6, 42-6. GRENOBLE : Cambre – Daunivucu, Bruncher, Priscott, Oulouma–(o)Dut (Garnier,64e), (m)Rochette (Authier,72e)– Ollivier (cap.) (Lakafia, 64e), Best, Sève – Dry, Afeaki (Koïta, 50e) – Hendricks (Choirat, 64e), Meynard (Campo, 58e), Rasch (David, 58e). Entraîneurs : F. Corrihons, S. Begon. BORDEAUX-BÈGLES: Ferrères (cap.) – Froustey, Bastelica, Ancelin, Fall – (o) Duvallet (Lavie, 69e), (m) Tamou (Machenaud, 74e) – Ceti, Salabogi (Ledan, 62e), Lloyd (Voves, 55e) – Tisseau (Labbé, 55e), Jackson – Benali (Cartier, 68e), Gaona (Mallet, 76e), Naulleau. Entraîneurs : F. Garcia, P. Laporte. Stade Vuillermet. Temps frais et humide. Pelouse grasse. 2 580 spectateurs. Arbitre : M. Marchat (Midi-Pyrénées). LYON OU : 1 E, Mallier(39e) ; 2 B, Péclier (2e, 67e). LA ROCHELLE: 2 E, Leupolu (43e), Ninard (52e) ; 1 B Jeuvrey (13e) ; 1 T, Jeuvrey (52e). Remplacement temporaire.- Lyon ou : Portier par Friard (36e -43e). Carton jaune. - Lyon ou : Rodriguez (32e, rucking). Evolution du score : 3-0, 3-3, 8-3 (mi-temps) ; 8-8, 8-15, 11-15. LYON OU : Péclier–Gautherie, Latianara, Leite (Galopin, 70e), Raffault–(o) X. Sadourny, (m) Loustau–Gambetta (cap.) (Portier, 8e), Laurent, Mallier–N'Gauamo, Fakate (Nauroy, 61e : castellinapar pakihivatau.65e)–Pakihivatau(Castellina, 49e), Montagnat, Rodriguez (Fiard, 60e). Entraîneurs : G. Coquard, M. Lazergues, R. Saint-André. LA ROCHELLE : Jeuvrey–Morel, Fior, Devade (Figueiredo, 60e), Ninard–(o) Tales (Merceron, 49e), (m) Ferrou – Carmignani, Jacob, Djebaïli–Mc Gowan (Levast, 49e), Mohr (cap.)–Leupolu(J. garcia,53e), Falières(Humbert, 71e), Gouagout. Entraîneurs : S. Milhas, D. Daricarrère. MONT-DE-MARSAN - AGEN : 19-9 (13-9) OYONNAX - BLAGNAC : 45-6 (16-6) TARBES - NARBONNE Stade Guy-Boniface. Temps pluvieux. Pelouse humide. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Bonhoure (Languedoc). MONT-DE-MARSAN : 1 E, de pénalité (31e) ; 4 B (23e, 40e, 43e, 72e), 1 T, Arrayet. AGEN : 3 B, Gelez (12e, 29e, 38e). Remplacement temporaire. – Agen : Ostiglia par Yukes (37e-41e). Évolution du score : 0-3, 3-3, 3-6, 10-6, 10-9, 13-9 (mitemps), 16-9, 19-9. MONT-DE-MARSAN : Cazaux – Mazzonetto, Chedal, Genthieu (Y. lafforgue, 77e), Cler – (o) Arrayet, (m) Lopez – Dhien (cap.), Giraud (Carré, 68e), Tastet – Suta, Mynhardt (Travini, 71e) – Ormaechea (Leleu, 53e), Lauga, Etcheverry. Entraîneurs : M. Dal Maso, S. Prosper. AGEN: Guitoune–Vainqueur,L. Lafforgue,Ahotaeiloa,Caucaunibuca (Mignardi,40e) – (o) Gelez (cap.) (Miquel, 64e), (m) Carabignac (Dupuy, 64e) – Culine, Soucaze, Ostiglia–Koulemine (Yukes, 74e), W. Stoltz (Badenhorst, 55e) – Vigna (Tiatia, 40e), Guinazu, Debaty (Cabarry, 51e). Entraîneurs : H. Broncan, M. Stoltz, G. Bouic. Stade Charles-Mathon. Temps pluvieux. Pelouse souple. 3 200 spectateurs environ. Arbitre : M. Bessot (Limousin). OYONNAX:5 E, N'Goma(2e, 43e), collectif(46e,55e), Guilloux (60e) ; 4 B, Audy (6e, 25e), Bouillot (15e, 80e) ; 4 T, Audy (2e, 46e, 55e, 60e). BLAGNAC: 2 B, Pinto (30e, 39e). Remplacement temporaire. – Oyonnax : Ménotti par Rapant (41e-59e). Évolution du score : 7-0, 10-0, 13-0, 16-0, 16-3, 16-6 (mitemps), 21-6, 28-6, 35-6, 42-6, 45-6. OYONNAX : Ashevetia, Bouillot – Giroud (Martin, 62e), Charrier (cap.), N'Goma (Angulo, 65e), Saunier – (o) Guilloux, (m) Audy (Campeggia, 53e) – Brignoni, Baradat (Stoltz, 60e), Volle – Fakaongo (Beukes, 53e), Bado – Ollivier (Tébani, 67e), Ménotti. Entraîneurs : Ch. Urios, O. Nier. BLAGNAC : Duffau (Suderie, 62e) – Patey, Majesté, Hakalo, Durand – (o) Pinto, (m) Duffard (cap.) (Moles, 75e) – Marth, Mandement(Bassaber, 62e),Pradel–Jeannard,Allam (Boutaty, 40e) – Lacrouts (McKenzie, 48e), Rodriguez (Cidre, 48e), Cettolo (Nnomo, 68e). Entraîneurs: J.-L. Sadourny, Ch. Guiter. AUJOURD'HUI, 15 H 15, STADE MAURICE-TRÉLUT (endirectsurSport+,France3 SudAquitaine,Limousin, Poitou-Charentes) TARBES : 15 Naves – 14 T. Loftus, 13 Dulin, 12 Labarthe, 11 Caujolle – 10 Apanui, 9 Lacrampe – 7 André, 8 Fourcade ou Tu'amoheloa, 6 Bernad – 5 Domolaïlaï, 4 Furet – 3 Toetu, 2 Sisombath, 1 Campourcy. Entraîneurs : F. Torossian, Ph. Carbonneau.Remplaçants: 16 Hurou,17 Maumus, 18 Santoni, 19 W. Loftus, 20 Tu'amoheloa ou Fourcade, 21 Bourjois, 22 Kopetzki. NARBONNE : 15 Regy – 14 Nègre-Gauthier, 13 Arniaud, 12 Grammatico, 11 Sanchez – 10 De Waal, 9 Seron – 7 Bisaro, 8 Stark, 6 Borwin – 5 Uys, 4 Michaux – 3 Sione, 2 Kutarashvili, 1 A. Martinez. Entraîneurs : L. Balue, R. Sonnes. Remplaçants : 16 Algisi, 17 Palomera, 18 Gonzales, 19 Genevois, 20 Madaule, 21 Chevtchenko, 22 Nadau. Arbitre : M. Dal Maso (Midi-Pyrénées). BULLETIN D’ABONNEMENT le livre de Serge Simon RÉDU Le dictionnaire absurde du rugby de Serge Simon. Ancien international du XV de France, célèbre pilier de Bordeaux-Begles et du Stade Français-Paris, Serge Simon propose une centaines de définitions droles et décalées sur le milieu rugbystique, son univers, ses techniques, ses règles, ses acteurs. 26 numéros 39 € au lieu de 58,80 € À retourner sous enveloppe non affranchie accompagné de votre règlement à : RUGBY HEBDO - Service abonnements - Libre réponse 59402 - 75482 PARIS CEDEX 10 - [email protected] Oui, je m’abonne à RUGBY HEBDO pour 26 numéros au tarif de 39 €. J’ai bien noté que je recevrai mon livre en plus*. Nom Prénom Adresse Code Postal Tél. Ville E-mail Ci-joint mon règlement par chèque à l’ordre de Presse Sports Investissement PAGE 10 RCS 485 167 647 Nanterre ANEQ *Offre valable en France métropolitaine uniquement jusqu’au 31/03/2008. Vous pouvez acquérir séparément les exemplaires de Rugby Hebdo dans les kiosques au prix de 1,80 € et le livre pour 11 €. Expédition sous 3 semaines après enregistrement du règlement. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 15 Le Roux 14 Sid 13 Cooke 12 Johnston 11 Bory 10 Dambielle 9 Péjoine (cap.) 8 Manta 7 Forgues 6 Van der Merwe 5 Mika 4 Van Zyl 3 Bordoy 2 Djoudi 1 Harbut Quatre points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui marque trois essais de plus que son adversaire et/ou perd par 7 points ou moins d’écart. En Top 14, les quatre premiers disputent les demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. En Pro D 2, le club classé 1er à l’issue de la phase qualificative accède au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale d’accession est promu en Top 14. Les 15e et 16e relégués en Fédérale 1. Bleu Rouge 15 Maillard 14 Bianco 13 Lacroix 12 Sanchou 11 Serre 10 Hough 9 Pagès 8 Farani 7 Misse 6 Ducos 5 Méla 4 Guicherd (cap.) 3 Gady 2 Saby 1 Correia #$$$$$ Stadium de Brive. Temps doux. Bonne pelouse. 8 052 spectateurs. Arbitre : M. Garces (Béarn). BRIVE : 2 D, Dambielle (17e, 34e). MONTPELLIER : 1 D, Trinh-Duc (65e) ; 2 B, Bortolussi (37e, 70e). Remplacements. – Brive. – 54e : Van der Merwe par Azoulai ; 61e : Cooke par Fanolua ; 66e : Djoudi par Thompson ; 66e : Bory par Petitjean ; 72e : Bordoy par Buys ; 79e : Manta par Van Rensburg. Montpellier. – 50e : Toleafoa par Van Staden ; 54e : Gorgodze par Hancke ; 61e : Chouchan par Picamoles ; 70e : Petit par Taleafoa ; 74e : Diomandé par Caudullo. Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3 (mi-temps) ; 6-6, 6-9. RÈGLEMENT Entraîneurs : E. Catinot, P. Raschi. MONTPELLIER (6-3) Castres alignait hier dans son équipe de départ 13 joueurs étrangers, seuls les Français Lagardère et Nallet ayant trouvé une place. « Mais, précise Pierre-Yves Revol, le président du Castres Olympique, on a simplement 13 joueurs étrangers sur 33 dans l’effectif ». Jaune Bleu Jaune Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas, Y. Bru. ####$$ Stade Ernest-Wallon. Temps doux, pluie int ermi tten te. Pelou se glissan te . 16 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Gaüzere (Côte basque). TOULOUSE : 3 E, Heymans (13e), Nyanga (38e), de pénalisation (49e) ; 2 B, Elissalde (3e, 18e) ; 2 D, Du Toit (25e, 58e) ; 3 T, Élissalde. ALBI : 4 B, Hough (6e), Maillard (40e, 51e, 73e). Remplacements. – Toulouse. – 52e : Hasan par Montes, Lacombe par VernetBasualdo ; 73e : Médard par Donguy, Kunavore par Mermoz, Pelous par Montauriol. Albi. – 25e : Farani par Krzesinski ; 36e : Krzesinski par Guffroy ; 45e : Hough par Stewart ; 57e : Gady par Filitoga ; 58e : Saby par Ribes. Remplacement temporaire. – Albi : Guicherd par Lafoy (47e-57e). Cartons jaunes. – Albi : Guicherd (34e, brutalité), Correia (47e, faute technique), Guffroy (69e, antijeu). Évolution du score : 3-0, 3-3, 10-3, 13-3, 16-3, 23-3, 23-6 (mi-temps), 30-6, 30-9, 33-9, 33-12. G. EXTERIEUR Noir Noir 15 Heymans 14 Médard 13 Kunavore 12 Fritz 11 Clerc 10 Du Toit 9 Élissalde 8 Ledevedec 7 Lamboley 6 Nyanga 5 Millo-Chluski 4 Pelous (cap.) 3 Hasan 2 Lacombe 1 Perugini ALBI (23-6) J. 1 ¥ Toulouse 9 À Perpignan BAYONNE Pts DOMICILE 11 RUGBY TOP 14 (4 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BAYONNE - BIARRITZ : 10-14 Un tout petit derby Biarritz s’est logiquement imposé au terme d’un match joué dans des conditions climatiques difficiles et qui n’a jamais décollé. BAYONNE – de notre envoyé spécial COMME SI C’ÉTAIT ÉCRIT. Pratiquement un an jour pour jour après sa victoire à Jean-Dauger, le 2 décembre 2006 (15-11), Biarritz s’est de nouveau imposé hier en terre bayonnaise et sur la même différence de points. Quatre points d’écart encore, mais surtout, quatre unités précieuses et supplémentaires pour des Biarrots qui ont scellé leur succès au terme d’un match qu’ils ont globalement mieux maîtrisé que leurs voisins et adversaires du jour, lesquels n’avaient plus perdu devant leur public depuis le derby basque précédent. Sur un terrain trempé en raison de la pluie fine tombée jusqu’à une heure du coup d’envoi, le BO a davantage joué avec sa tête que son adversaire quand il fallait utiliser les pieds, et ce fut sans doute la clé du match, comme l’admettait Jean-François Beltran, coentraîneur de l’Aviron : « La différence s’est faite sur le jeu au pied de renoncement. En première période, on avait l’impression que l’on avait mis sur le terrain des types qui jouaient ensemble pour la première fois. Personne ne n’est proposé, il y a eu des diagonales au pied qui ne s’imposaient pas, des choix au pied pas toujours cohérents. » Pourtant, au repos, rien n’était fait, le BO ne menant que 3-0, grâce à un but inscrit par Julien Dupuy (16e). C’était peu et cet avantage se révé- lait aussi faible que le niveau de jeu produit sur le terrain par deux équipes visiblement tendues, obnubilées par l’occupation de terrain et incapables de conserver durablement le ballon. Heguy relance l’Aviron Côté jeu, il fallait donc être aussi zen que Patrice Lagisquet, assis en tribune de presse au côté de son néocoentraîneur, Jack Isaac, pour ne pas cacher sa désolation. Même si, à deux reprises, Biarritz laissa filer d’énormes occasions d’essais. Ce fut d’abord Thiery, à quarante mètres de la ligne bayonnaise, sans aucune couverture défensive adverse, qui tapa dans le vide, à côté du ballon traînant au sol après une transmission imprécise de Vermis pour Peyras (19e). Surtout, il y eut Cronje, judicieusement intervenu au relais de Dupuy, auteur d’une belle valise le long de la ligne de touche, qui perdit seul l’équilibre à un mètre de la ligne d’essai avant de laisser échapper le ballon en avant sous l’effet d’un plaquage conjugué de Gerber et Roumieu (28e). « Si on avait concrétisé au moins l’une de ces deux occasions, cela aurait forcé l’Aviron à se découvrir plus et le match s’en serait trouvé plus débridé », regrettait Benoît August, le talonneur du BO. Mais il n’en fut rien, et Bayonne, de son côté jamais dangereux, s’en sortait bien. « On a manqué de maîtrise et d’intelligence, ça se résume à ça », soupirait Richard Dourthe. En début de seconde période, on crut un très court instant que l’Aviron avait retrouvé de l’allant. Mais les deux drops de Dourthe (41e) et Vermis (43e) n’atteignaient pas la cible. Alors, déjà privé de la puissance de Haare, rapidement blessé et remplacé (17e), puis de la vitesse de Peyras, également blessé (36e), Bayonne entra dans une longue zone de turbulences face à un adversaire dont le pack fit preuve d’un beau savoirfaire pour progresser dans l’axe. « Ils ont été meilleurs que nous sur leurs avancées, leur progressions », admettait Beltran, tandis qu’August se satisfaisait du rendement des avants biarrots : « On s’est adaptés aux conditions et on a montré plus de maîtrise, de puissance aussi. Et derrière, nos trois-quarts ont bien fini le boulot avec une partition très propre. » Cette inspiration supérieure fut illustrée à l’heure de jeu par un essai signé Masi, venu parachever la prise d’intervalle de Thiery entre Edmonds et Gerber. Dupuy, qui avait déjà passé un second but (0-6, 52e), manquait la transformation, mais le BO menait 11-0 (56e). Et, comme s’il sentait que l’affaire était pliée, le ciel bayonnais se mit alors à pleurer à grosses larmes. Un but de Dourthe (3-11, 65e) puis un drop lointain de Brusque (3-14, 70e) ne changeaient rien au déroulement de la rencontre. Jus- qu’à ces dix dernières minutes bayonnaises si prometteuses pour l’avenir, avec un pack revigoré en mêlée, des avants efficaces dans le jeu au près et les ballons portés, ce qui leur permit d’inscrire un essai en force signé Heguy, transformé par Dourthe, ramenant le score à 10-14, synonyme de point de bonus défensif. « Le score est malheureusement logique, concluait Jean-Pierre Élissalde, le manager de l’Aviron. Le BO s’est montré meilleur que nous, parfois plus précis, plus réfléchi, plus organisé. » Comme quoi, même un jour de derby, il est des sujets où Biarrots et Bayonnais peuvent être d’accord. HAMID IMAKHOUKHENE Bayonne Biarritz 10 - 14 Temps de jeu effectif total : 35’36’’ 23 Touches gagnées 9 15 dont 4* dont 2* Mêlées gagnées 9 dont 2* 6 Pénalités concédées 12 dont 3** dont 4** * sur lancers ou introductions adverses ** dans leur moitié iéé de terrain BAYONNE. – Le troisième-ligne Imanol Harinordoquy, très efficace en touche, que ce soit en fond ou en milieu d’alignement, a été l’une des satisfactions biarrotes lors de ce derby basque. (Photo Nicolas Luttiau) Le BO chante à Bayonne Biarritz est sorti dans la joie d’une semaine de silence où son staff s’est réorganisé. BAYONNE – de notre envoyé spécial 14 - 20 Clermont a arraché la victoire dans les dernières minutes face à un bon Bourgoin. BOURGOIN – de notre envoyé spécial LES AUVERGNATS ONT PRIS de bonnes habitudes contre Bourgoin, qu’ils ont maintenant battus quatre fois de rang en Top 14. Les Auvergnats ont aussi pris de bonnes habitudes en cette nouvelle saison, en s’imposant très opportunément à l’extérieur pour la seconde fois consécutive, une semaine après leur succès à Albi (12-6). Et les voilà déjà troisièmes au classement, avec un seul match disputé à domicile pour trois joués hors de leurs bases. « On craignait cette partie de la saison, ça pouvait être un piège, réagissait Jean-Marc Lhermet, le manager clermontois. On aurait pu se retrouver dans une position délicate. » La position délicate, ses joueurs l’ont expérimentée hier soir. Après un début de match solide, surtout marqué par les maladresses de leurs adversaires, les finalistes du dernier Top 14 inscrivaient pourtant un essai opportuniste sur une chandelle mal évaluée par Anthony Forest et récupérée par Pierre Mignoni, qui filait aplatir (9e, 7-0). Le match s’équilibrait jusqu’à ce que les Berjalliens sortent enfin de leur torpeur en seconde période. « On a connu un grand trou d’air de dix minutes. On a fait des erreurs à ne pas commettre à ce niveau », convenait Lhermet. Les ailiers Janin (54e) et Coux (59e) marquaient coup sur coup les deux premiers essais dans le jeu de Bourgoin cette saison, où ils avaient dû se contenter d’un essai de pénalité contre Montauban (10-8). Cotter : « La confiance est en train de venir » Repassés devant (14-13), les Berjalliens offraient pourtant la victoire à leurs visiteurs sur une touche mal négociée dans leurs cinq mètres, dont le lancer de Cabello était contrôlé en bout d’alignement par le pilier Shvelidze (74e, 13-20). « Je suis satisfait du comportement des joueurs, se félicitait Vern Cotter, l’entraîneur, après ce retournement de situation. Arracher la victoire alors que Bourgoin semblait prendre le dessus, ça prouve qu’il y avait une envie collective de réagir. La confiance est en train de venir. » Le contraste avec la détresse des Berjalliens était palpable. « Qu’est-ce que je peux dire ? », s’interrogeait Morgan Parra, entré à l’ouverture en fin de match. Benjamin Boyet, finalement aligné malgré sa blessure et très maladroit en première mi-temps avant de se ressaisir en seconde, n’était pas beaucoup plus bavard. « On paie notre mauvaise entame de match, où on rend trop de ballons. On avait fait le plus dur en revenant. C’est dommage. » Dans son rôle d’entraîneur, Pierre Raschi trouvait des éléments de satisfaction, malgré la défaite. « Les Clermontois ne marquent pas d’essai construit. Mais où ont-ils été meilleurs que nous ? Tout le monde nous annonçait qu’on allait se faire tuer cette saison, mais on a fait mieux que rivaliser avec une grosse équipe », assurait-il, Clermont Temps de jeu effectif total : 37’48’’ regrettant que ses joueurs aient « attaqué le match avec un peu de crainte ». L’essai de Shvelidze restait également en travers de la gorge des locaux. « 90 % des gens ont un doute sur sa validité. L’arbitre ne demande pas la vidéo, et ça flingue le match », expliquait Raschi. Clermont avait connu pareille mésaventure contre Paris (17-23) et Montpellier (33-20) lors des deux premières journées, et n’a pas fait la fine bouche. « Venir ici et repartir avec les quatre points, c’est du travail bien effectué, rappelait Cotter. On avait envie d’être dans le haut du tableau, c’est fait. On va encore chercher des moyens d’aller de l’avant. » Ce ne sera pas de trop avant la double confrontation qui attend maintenant les Auvergnats contre les Wasps, champions d’Europe en titre, puis face à Toulouse à Marcel-Michelin, le 21 décembre. AURÉLIEN BOUISSET 12 Touches gagnées dont 3* 11 Mêlées gagnées dont 2* 5 10 dont 3* 12 dont 3* Pénalités concédées 8 dont 3** dont 1** * sur lancers ou introductions adverses ** dans leur moitié iéé de terrain I MILLOUD ESPÈRE REVENIR DANS QUATRE MOIS. – Présent hier soir dans les tribunes de Pierre-Rajon, le pilier international Olivier Milloud, opéré il y a deux semaines des cervicales, espère reprendre la compétition dans quatre mois. « L’opération s’est bien passée, tout va bien. Peut-être que je pourrai reprendre la course dans quinze jours et attaquer le rugby dans trois mois, mais sans contact », a précisé le Berjallien. – A. Bo. Aujourd’hui, à 12h00... Édition spéciale Entretien exclusif avec le Ballon d’Or® France Football® 2007. Les experts de l’info sportive sont sur Disponible sur DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 , le câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Clermont a de la ressource Bourgoin g Bleu Rouge BOURGOIN - CLERMONT : 14-20 Jaune Bleu Jaune CHRISTIAN JAURENA Noir Noir « CAMPEONES ! » À l’initiative de leur ouvreur argentin Marcelo Bosch, les Biarrots chantent sous la douche et frappent du plat de leurs mains sur le mur qui les sépare du vestiaire bayonnais. Au score, leur victoire est étriquée mais elle suffit à leur grand soulagement. Le Biarritz Olympique vient en effet de boucler de la plus heureuse des façons – une victoire à Bayonne – une semaine particulière où, à huis clos et dans le plus grand mutisme, son staff technique a été réorganisé. Ils ne sont plus deux entraîneurs – Patrice Lagisquet pour les arrières et Jacques Delmas pour les avants – mais trois avec l’adjonction de Jack Isaac, l’ancien trois-quarts centre du club qui entraînait les Espoirs jusqu’à lundi dernier. C’est la défaite face à Toulouse, le week-end dernier (6-18), qui a déclenché la réorganisation du staff et la préparation du derby sans la moindre communication du club. La victoire a le don de modifier la donne. Derrière la porte du vestiaire du BO, on entend monter des chants basques et elle s’ouvre rapidement. Premier objectif : Lagisquet. Il sourit, dans son nouveau costume (jean, chemise, blazer) : « Je ne porte plus le survêtement et je suis bien, serein… » On lui demande si ce sont les seuls changements, s’il occupe désormais une nouvelle fonction : manager, directeur sportif ? Il rétorque : « Il y a un autre changement, je suis devenu muet ! » Il y a une autre nouveauté au BO puisque Benoît August n’est plus le capitaine et que Jérôme Thion l’a remplacé. Le deuxième-ligne veut bien parler du nouveau staff, mais pas de sa nouvelle fonction : « Ça, il faut le demander aux entraîneurs… » Benoît August est plus bavard : « On m’a demandé de me reconcentrer sur mon jeu mais il n’y a aucun problème. Ça ne change rien à ma motivation et à mon engagement pour le Biarritz Olympique. » Jacques Delmas confirme : « Le capitanat, ça bouffe un joueur. Benoît l’a fait un an, il reste notre leader, celui qui analyse les situations sur le terrain, mais c’est Jérôme qui a désormais le discours du capitaine. Il n’y a pas de lézard ! » Pas plus que dans le staff élargi. « Chacun va trouver sa place dans notre organisation à trois, poursuit Delmas. Il fallait retirer à Patrice la pression qui le bouffait. Il culpabilisait du mauvais jeu des trois-quarts mais c’est toute l’équipe qui ne joue pas bien, qui ne se libère pas. Devant, nous n’offrons pas de solutions aux trois-quarts. » Alors Isaac est arrivé. « Je suis là pour mettre les joueurs en confiance car ils ont besoin de se lâcher. Patrice est le meilleur entraîneur que je connaisse mais j’ai une autre façon de transmettre le message. En plus, je parle anglais et ça facilite la compréhension avec les étrangers… » Bien français, Jérôme Thion, Imanol Harinordoquy ou Philippe Bidabé confirment : « L’arrivée d’Isaac est positive et tout est clair pour nous comme pour les coaches. Chacun va trouver sa place… » Pour l’instant, l’état-major du BO tarde à trouver un mot pour qualifier la nouvelle fonction en costume, le jour des matches, de Patrice Lagisquet. Mais ça n’a pas l’air de soucier grand monde, un soir de victoire à Bayonne. 12 RUGBY TOP 14 (4 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BRIVE - MONTPELLIER : 6-9 Brive pique sa crise Les Corréziens, battus hier pour la quatrième fois d’affilée, sont derniers. Pas du tout du goût de Patrick Sébastien, leur président. BRIVE-LA-GAILLARDE – de notre envoyé spécial RIEN NE VA PLUS à Brive. Hier, les Corréziens ont concédé leur quatrième défaite en quatre matches de Championnat, et les voilà derniers du classement. Plus inquiétant, trois de ces revers ont eu lieu à domicile et leur calendrier a priori facile se transforme inexorablement en chemin de croix. Les plus optimistes retiendront que les Bayonnais se sont sauvés l’an passé après cinq défaites lors des cinq premières journées. Certes. Mais hier il était bien difficile de trouver un motif d’espérance après un match de piètre qualité, qui a de nouveau montré le Top 14 sous son plus mauvais jour. Dans les vestiaires, la voix de Patrick Sébastien était couverte par les cris de joie des Montpelliérains, qui ont gagné pour la première fois à l’extérieur depuis le 16 avril 2005 à Bayonne et qui confirment leur montée en puissance. Les propos du président du CAB étaient particulièrement virulents : « Après quatre journées, on va droit vers la Seconde Division. S’il faut y aller, on ira. Franchem ent, je préfère prendre 40 points avec des gamins plutôt que voir ce que j’ai vu. On est au fond du seau. Les fondations sont foirées. Et moi, je suis le premier responsable. » Les joueurs ont eu droit à une sévère remontée de bretelles dans les vestiaires. « J’étais vraiment en colère, chose qui ne m’était jamais arrivée au rugby. Tant pis si ça casse quelque chose… On a essayé la confiance, on a essayé la douceur, on va peut-être essayer quelque chose d’autre… » teur général), Laurent (Seigne, le manager), Charly (Magne), on est solidaires. » Ce qui est également certain, c’est que les Brivistes sont habités par la peur sur le terrain. « Bien sûr qu’on joue avec la trouille au ventre, explique le capitaine Péjoine, un des meilleurs Brivistes hier. On a peur de mal faire. » Au coup d’envoi, les Brivistes avaient pourtant fait appel à un atout de poids, ou plutôt de charme, en la personne d’Adriana Karembeu, marraine du club. Insuffisant, semble-t-il, pour perturber les Montpelliérains qui attaquaient mieux la rencontre, grâce à un paquet d’avants conquérant notam- ment sur les groupés pénétrants. Mais les arrières héraultais n’étaient pas au diapason, accumulant les maladresses, à l’image d’un François Trinh-Duc hors du coup en première mi-temps. « On fait trois en-avant sur nos trois premières “combi”, glisse le jeune ouvreur. Le ballon était extrêmement glissant en raison de la rosée. On s’est donc dit qu’on allait gagner sur la rigueur et l’occupation. » Les Brivistes, solides en touche et tenant le coup en mêlée, parvenaient à marquer grâce à deux drops de Dambielle, bien mis en position par ses avants. Bortolussi répliquait à la 37e (6-3). L’arbitre sifflait la pause sans qu’on ait eu une seule occasion d’essai à se mettre sous la dent. « Dans les vestiaires, j’ai dit à mes joueurs de ne pas écarter car le ballon était trop glissant, rappelle Didier Nourault. Il fallait faire du jeu à une passe, c’était la seule solution. » La deuxième mi-temps se poursuivait comme une partie de ping-pong entre les deux camps. « À vingt minutes de la fin, on tenait encore le match, se lamente Péjoine. Puis on tombe dans notre travers, l’indiscipline. » Un drop de TrinhDuc et une pénalité de Bortolussi permettaient aux Montpelliérains de passer devant (9-6, 70e). La fin de match devenait stressante et Olivier Magne s’arrachait les cheveux sur le bord du terrain. À la 79e, Petitjean avait une pénalité à taper des 55 mètres, mais il préférait trouver la touche – « Je ne la sentais pas », expliquera-t-il plus tard. Mais le lancer du talonneur Thompson, était contré par le bloc de sauteurs montpelliérains. « J’avais dit à mes joueurs de marquer Azoulai, qui venait de rentrer », confie Nourault. La balle de match ravie, il ne restait plus à Julien Tomas qu’à l’expédier dans les gradins. « Désolé pour les spectateurs, ce n’était pas un grand match, reconnaît le demi de mêlée. Il nous fallait un match référence à l’extérieur et une victoire. On l’a. » BENJAMIN MASSOT Brive Montpellier 6 - 9 Sébastien : « On ne fera pas de révolution » Temps de jeu effectif total : 37’48’’ 13 Touches gagnées dont 3* 10 Mêlées gagnées BRIVE-LA-GAILLARDE. – Tandis que les Montpelliérains, en arrière-plan, laissaient éclater leur joie au coup de sifflet final, les Brivistes Van Rensburg, Azoulai et Thompson, battus hier pour la quatrième fois de la saison, cédaient à l’abattement. (Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe) Pénalités concédées Première victoire de la saison pour des Catalans qui plongent Castres dans le profond trouble. Malgré la pluie et un large turnover, les Toulousains ont maté Albi et creusé l’écart en tête du Top 14. CASTRES – TOULOUSE – DES TÉMOINS nous assuraient hier soir que ce Castres-Perpignan avait été nettement supérieur au PerpignanBourgoin (3-3) de la semaine précédente. Difficile à croire ou alors le fameux match d’Aimé-Giral est un collector pour masochistes. Bon, hier, il faisait frais, le crachin était vilain, le ballon glissait, mais on était le 1er décembre ; donc rien d’extravagant. Mais quel ennui… David Marty, le centre des Bleus et de l’USAP, explique : « Ce n’était même pas la peine d’essayer de s’exprimer derrière avec un temps pareil, ou alors dans leur camp avec un cette victoire, plus l’arrivée de Montgomery, c’est une bonne journée. Peut-être que ce sera le match fondateur de cette saison. » Jacques Brunel souligne : « On a été disciplinés, avec peu de pénalités à taper offertes aux Castrais. On a été présents et on a aussi eu plus de réussite – le rebond favorable sur l’essai ou le but de McIntyre sur le poteau – que Castres. » Soulagé, Brunel ? « Oui. Car ça conforte les garçons dans l’envie collective que je ressens à l’entraînement. » LE ZÉRO CASTRAIS. – Jamais, depuis que le rugby est passé professionnel en 1995, Castres n’était sorti de PierreAntoine sans inscrire le moindre point. « C’est un triste record », admet Ugo Mola, l’entraîneur castrais. On lui demande si son équipe ne peut viser que le maintien, il rétorque : « Depuis trois ans, Paris, Toulouse, Biarritz gagnent ici. Pour l’USAP, c’est la deuxième fois (après le 23-18 du 18 septembre 2005). Un fossé s’est creusé, il va falloir combattre avec nos moyens. Mais là, le premier gros qui vient, on loupe la marche… » Même question à Lionel Nallet, le capitaine : « On a une équipe pour jouer je ne sais pas quoi… » DE L’USAGE DU JEU AU PIED. – Gavin Hume, habituel centre et ouvreur pour la première fois en match officiel, a surpris par la qualité de son jeu au pied, qui a contraint les Tarnais à sans cesse reculer. En face, Cameron McIntyre, catastrophique de bout en bout, l’a été encore plus au pied. « Il nous manque la pertinence dans le jeu au pied », recon- naît Mola. McIntyre, comme d’autres, fait partie de ces joueurs pour qui « la gamberge sera évidente, mais c’est à nous, l’encadrement, de les protéger » (Mola). NALLET : « J’AI APPRIS À FERMER MA GUEULE. » – Souvent, Lionel Nallet s’est fâché après des débâcles du CO. On s’attendait donc à ce que le deuxième-ligne, au discours toujours précis, gronde. « Je ne m’adapte pas à la défaite. Je préfère ne rien dire. J’ai appris à fermer ma gueule quand je suis en colère. Car je suis en colère. » Il ajoute cet aveu d’impuissance : « J’ai trouvé l’USAP peu agressive dans le jeu… et nous encore moins. » ARNAUD REQUENNA AUCH - MONTAUBAN : 19-13 Première auscitaine 4e Cross du Stade Français Compétition labellisée par la Fédération Française d’Athlétisme Dimanche 9 décembre 2007 À partir de 10 h Bois de Boulogne Porte de Boulogne Ouvert à tous Jeunes de 6 à 16 ans : 4 courses de 1 à 4 km à partir de 10 h 00. Adultes plus de 16 ans et vétérans : 2 courses de 4,3 km et 8,9 km à partir de 11 h 25. Renseignements : 01 40 71 33 48/49 [email protected] Engagements : Stade Français 2, rue du Commandant Guilbaud 75016 Paris www.stade francais.com AUCH – de notre correspondant LE FC AUCH A OBTENU sa première victoire de la saison, hier, au stade Jacques-Fouroux, en faisant plier une équipe montalbanaise très fébrile, surtout en début de rencontre. Sous la pluie, à l’aide d’un jeu simple, articulé autour des chan- PRO D 2 (6e journée) delles de Benoît Albert et d’une défense pugnace, les Auscitains ont fait tomber un Montauban – quatrième au général au coup d’envoi – bien pâle. À la dernière minute, l’arbitre, M. Darrière, a invalidé un essai d’Ibrahim Diarra, inscrit après un en-avant initial. Les Auscitains quittent ainsi la dernière place sans s’extirper de la zone rouge. LOUIS-LAURENT DUSSEL AURILLAC - RACING-MÉTRO : 15-9 Le Racing chute encore Après ce deuxième revers, les hommes de Berbizier glissent à la 7e place. AURILLAC – de notre correspondant ILS CRAIGNAIENT ce déplacement. À juste titre. Les Parisiens, prétendants à la montée, et auteurs d’un faux pas à Mont-de-Marsan, le 17 novembre (22-11), ont été battus par Aurillac qui confirme son excellent début de saison. Le succès d’hier, après ceux à Narbonne et contre Lyon, ne souffre d’aucune contestation. La marée rouge et bleue va faire cavalier seul même si l’arrière Goosen donne l’avantage aux siens (13e). Performants en conquête, les Aurillacois ne concrétisent leur domination que par la botte de De Beer et un drop de Staniforth. À 12-3 à la mi-temps, les Parisiens s’en sortent plutôt bien. Et après la pause, seul le pied de Goosen permet aux Racingmen d’accrocher le bonus défensif. Un déficit offensif parfaitement analysé par Pierre Berbizier : « On a oublié d’avancer et nous avons été incapables de mettre la pression. Nous avons rencontré une équipe très bien organisée. Aurillac est très bien entré dans cette compétition et je ne suis pas surpris de les retrouver à cette position. » Côté aurillacois, les sourires sont larges et sincères : « Avoir tapé un prétendant à la montée, et avec la manière en plus, c’est grand », se félicite Lionel Viallard, le coentraîneur du Stade, nous avons été sérieux et propres. » JEAN-MARC AUTHIÉ Voir aussi page 11 I PERPIGNAN : MONTGOMERY EST ARRIVÉ. – Le champion du monde Percy Montgomery (33 ans, 1,83 m, 88 kg, 94 sélections) a enfin atterri à Perpignan, hier à 18 heures, via un trajet Le Cap-Johannesburg-Paris. Initialement prévue à 9 h 45, son arrivée a été retardée après que le joueur, accompagné de son épouse et de ses deux enfants, a raté sa correspondance à Johannesburg. Montgomery sera officiellement présenté à la presse demain à 11 h 30, au stade Aimé-Giral. – V. C. I STADE FRANÇAIS : INQUIÉTUDE POUR DROZDZ. – Entré à la 52e minute et sorti deux minutes plus tard contre Dax (22-19) vendredi, le deuxième ligne parisien Denys Drozdz (22 ans, 2,03 m, 105 kg) ne souffre pas d’un K.-O.. « Ce n’est pas un K.-O., c’est un souci médical. Je ne peux pas en dire plus, c’est le secret médical », a déclaré le président du Stade Français, Max Guazzini. En début de saison, au cours d’un entraînement, Drozdz avait été victime d’une crise d’épilepsie. I RECTIFICATIF. – Vendredi, contre Dax (22-19), le demi d’ouverture parisien Juan Martin Hernandez a marqué 17 points (4 P, 1 D, 1 T) et non 14 comme indiqué hier par erreur. I COUPE ANGLO-GALLOISE (3e journée). – VENDREDI : Newport-Gloucester, 11-13 ; Bath-Cardiff, 6-14 ; LeicesterSale, 32-8. HIER : Llanelli - Saracens, 36-32 ; Wasps-Newcastle, 24-6. AUJOURD’HUI : Bristol-Leeds. PAGE 12 de notre correspondant ET DE QUATRE. Après avoir dominé Dax, Paris et Biarritz, Toulouse a poursuivi sa série victorieuse en Top 14 face à Albi, hier, et porté à six sur six son bilan général (succès à Édimbourg et devant le Leinster en coupe d’Europe) depuis l’ouverture de la saison. Ce nouveau succès bonifié sur son terrain, le troisième en trois matches, Toulouse l’a construit patiemment et en sortant le bleu de chauffe. Deux vertus on ne peut plus recommandées compte tenu du large turnover (neuf changements dans le quinze de départ) décidé par le staff après la victoire à Biarritz (18-6), de conditions de jeu pour le moins délicates (pluie intermittente, pelouse glissante) et de l’adversité d’un SC Albi toujours aussi rugueux et « pénible » dans les phases de combat. Mais le net regain toulousain cette saison s’est encore affirmé via un pack ardent et parfois même féroce, au point de contraindre les « maîtres » albigeois à courber l’échine. Depuis leur retour en Top 14, on les avait rarement vus subir comme hier. Ça promet pour Leicester Indisciplinés et sanctionnés trois fois par un carton jaune (Guicherd, 34e , Correia, 47e, et Guffroy, 69e), les Tarnais l’ont avant tout été à cause de l’agressivité de leurs hôtes. Emmenés par un Pelous et un Nyanga multipliant les charges et les plaquages, les Toulousains n’ont mis que dix minutes à trouver la bonne carburation avant d’inscrire leur premier essai (13-3) par Heymans (13e). Deux minutes avant la pause, sur leur première supériorité numérique, ils ont fait le break (23-3) sur une réalisation en force de Nyanga. La première au crédit d’un avant, tout un symbole, depuis le début de la saison. Albi, scotché sur sa ligne quasiment de bout en bout, n’a existé que grâce à sa paire de buteurs pour atteindre la mi-temps avec un retard (23-6) déjà conséquent. Neuf minutes après la reprise, les Toulousains ont inscrit leur troisième et dernier essai à l’issue d’une demi-douzaine de mêlées à cinq mètres conclues par un coup de sifflet « pénalisateur ». Efficace et pragmatique à défaut d’être génial, témoin la réussite au pied d’Élissalde (cinq sur six) et les deux drops de Du Toit, ce Toulouse-là a rempli son contrat avant de retrouver l’Europe, à Leicester, samedi. « Ce sera une autre paire de manches…», souriait Jean-Baptiste Élissalde, hier, dans le vestiaire. Et le demi de mêlée toulousain de se satisfaire d’« une soirée pas terrible côté jeu, mais bénéfique au plan comptable et sans blessures ». Côté Albi, l’entraîneur Daniel Blach la jouait fair-play et lucide avec un brin d’humour : « Trente minutes à quatorze contre Toulouse chez lui, il n’y avait rien à faire. Mais au moins, on y est passés… Aux autres de s’y coller maintenant ! » JÉRÔME LECLERC MATCH AMICAL BARBARIANS BRITANNIQUES - AFRIQUE DU SUD : 22-5 Les « Baa-Baas » illuminent Twickenham BARBARIANS BRITANNIQUES - AFRIQUE DU SUD : 22-5 (15-5) Twickenham. Temps frais et pluvieux. Pelouse glissante. 50 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Berdos (FRA). BARBARIANS BRITANNIQUES: 3 E, Giteau (18e), Ma. Williams (40e), Elsom (42e) ; 1 B (3e), 2 T, Giteau. AFRIQUE DU SUD : 1 E Pieterse (34e). Évolution du score : 3-0, 8-0, 8-5, 15-5, mi-temps, 22-5. BARBARIANS : J. Robinson – Rokocoko, Smith, Nonu, Neivua – (o) Giteau, (m) Marshall – Elsom, Ma. Williams, Collins – Harrison, B. Cockbain– Ma’afu, Regan(cap.), Pucciariello.Carton jaune : Flavell (71e, cravate sur Habana). Entraîneur : E. O’Sullivan. Sont entrés en jeu : S. Brits, J. D. Moller, Flavell, Shanklin, M. Owen, Cohen, Grant. AFRIQUE DU SUD : Pienaar – Ndungane, Fourie, Steyn, Habana – (o) Pretorius, (m) Januarie – Smith, Kankowski, Pieterse – Ackerman, Muller (cap.) – J. Du Plessis, B. Du Plessis, C. J. Van der Linde. Entraîneur : J. White. Sont entrés en jeu : Olivier, Jantjes, Van den Berg, Van der Merwe, Lobberts, T. Liebenberg, Julies. À LA FIN de la première mi-temps, on s’est demandé ce que les « Baa-Baas » avaient avalé ce matin au petit déjeuner. Tellement leur jeu audacieux était incroyablement bien en place, comme si le All Black Rokocoko passait tous ses étés avec l’Australien Giteau et le Fidjien Neivua à s’entraîner sur une plage retirée du Pacifique. Là, sous la pluie et sur un terrain glissant, c’était pareil. Les Barbarians ont dominé les champions du monde, visiblement pas au mieux de leur forme sans Schalk Burger, qui s’est fracturé le nez la semaine dernière contre les Gallois (34-12). Trois essais pleins de pep, dont le deuxième initié par un Jason Robinson de folie qui a régalé Twickenham une dernière fois de ses célèbres crochets. Du côté sudaf, c’était tout le contraire, ils rataient presque tout ce qu’ils entreprenaient. Comme lorsque le tout jeune Kankowski, repris par Rokocoko, manqua un essai presque tout fait (14e). En seconde mi-temps, les Boks ont longtemps campé dans le camp adverse, mais rien n’y a fait, et c’est surtout la défense des Barbarians qui a fait le boulot. Du boulot ? Sorti à la 68e minute sous un tonnerre d’applaudissements, Jason Robinson n’en a plus. Et à la fin du match, il avait visiblement pris sa décision de ne pas rempiler : « J’ai encore un match à disputer : mon jubilé en juin. Mes crampons vont définitivement être rangés au placard.» Ah. – J. F. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Eux et les autres Bleu Transmission de soucis Jaune Rouge Jaune TOULOUSE - ALBI : 33-12 risque minime. » Là, on a frôlé le risque zéro cher aux assureurs. « NE PARLEZ PLUS DE CRISE. » – C’est le cri du cœur poussé par Christophe Manas, l’ailier de l’USAP, auteur du seul essai (23e) du match. « On a 8 points après quatre matches, dont trois dehors. On a montré qu’on ne manque pas d’envie, mais comprenez qu’on a eu un mois (Jacques Brunel, le nouvel entraîneur, était retenu chez les Bleus) pour préparer un projet de jeu très ambitieux avec des changements de position pour tous les joueurs. » GOZE PEU DISERT, BRUNEL SOULAGÉ. – « C’est dans les moments difficiles qu’il faut parler, comme la semaine dernière, confie Paul Goze, le président perpignanais. Là, c’est plus facile. Avec 4 dont 3** dont 2** * sur lancers ou introductions adverses ** dans leur moitié iéé de terrain CASTRES - PERPIGNAN : 0-16 de notre envoyé spécial 14 dont 1* dont 1* 9 19 dont 3* Noir Bleu Noir Doit-on s’attendre à un grand chambardement dans le staff technique, moins d’un mois après le remplacement de Crespy par Magne ? « On ne fera pas de révolution : on ne changera pas d’entraîneur, on va tourner avec l’effectif qu’on a. S’il faut plonger, on plongera ensemble. Que ce soit Derichebourg, le patron du club, moi, François (Duboisset, le direc- 13 TENNIS COUPE DAVIS (Finale) Bleu Rouge Noir Jaune ÉTATS-UNIS - RUSSIE : 3-0 Magique Amérique Les États-Unis, nation la plus titrée de l’histoire en Coupe Davis, ont décroché leur trente-deuxième succès dans l’épreuve. de notre envoyée spéciale LES JUMEAUX BRYAN, Bob le gaucher (1,93 m) qui joue à droite et Mike (1,90 m) le droitier qui joue à gauche, no1 mondiaux en fin de saison pour la troisième année d’affilée, ont fait chavirer le Memorial Coliseum de Portland hier. Face à la paire russe Andreev-Davydenko, les twins n’ont pas manqué l’occasion de porter l’estocade et de mettre un point final à une rencontre largement dominée par les Etats-Unis en s’imposant 7-6 (7-4) 6-4, 6-2. Face à ces diables de frangins, remontés comme des pendules du petit dej’ au coucher, sur une surface rapide qui convient autant au meilleur serveur (Bob) qu’au meilleur relanceur (Mike), les Russes, tenants du titre, n’ont pas fait le poids. Entre Andreev qui joue mieux sur terre battue et Davydenko que l’on dit dépressif à cause de sa supposée implication dans le dossier sulfureux des paris, le courant ne passait visiblement pas aussi bien qu’entre les Bryan. Et ce fut le nirvana pour les Américains qui n’avaient plus brandi le saladier d’argent à domicile depuis 1992 (face aux Suisses)… Vendredi, Andy Roddick avait donné le ton en remportant sa sixième victoire de l’année en Coupe Davis, face à Dmitry Tursunov. Sa dernière défaite remontait à l’année dernière, sur terre battue moscovite, face au même Tursunov qui l’avait emporté, en demi-finale, au terme d’un match historique 6-3, 6-4, 5-7, 3-6, 17-15 : record du plus long match décisif en termes de jeux depuis la création du groupe Mondial en 1981. Après une cérémonie à l’Américaine, où les Russes furent salués de façon très fair-play, Roddick et Tursunov se lancèrent dans un combat qui aurait pu prendre la forme d’un échange d’aces et services gagnants. Il n’en fut rien. À 1-1, le Russe se laissa distancer 0-40. Un sursaut d’orgueil lui permit de remonter à 40A, mais il se décomposa aussitôt après. En trois sets (6-4, 6-4, 6-2) et 1 h 53, le premier Russe mettait genou à terre. Dmitry Tursunov, dont le physique évoque un héros de la mythologie grecque, eut le courage de reconnaître : « J’ai joué comme si j’avais peur. » Certes, il évoqua « l’avantage de la surface et la qualité du service d’Andy » , mais poursuivit son mea culpa : « C’est moi qui ai perdu le match, à cause de mon approche mentale. » Roddick : « Le moment le plus cool de ma carrière » De son côté, Roddick n’hésita pas à désigner ses dernières sensations comme « le moment le plus cool de (sa) carrière. » Bien qu’il ait servi pas moins de 25 aces et 9 services gagnants, il évoqua lui aussi l’importance du mental dû au soutien de son public : « Quelque chose d’absolument incroyable ! » Faisant allusion à l’épisode qui lui avait permis d’assister à la dernière finale US disputée sur sol américain en 1992 (victoire de la grande équipe Agassi, Sampras, Courier, McEnroe), le protégé de Connors, qui a toujours été anti-Coupe Davis, déclara : « Vous êtes le gamin qui était dans les tribunes, et vous vous retrouvez celui que 12 000 personnes acclament : vous ne pouviez pas imaginer que cela devienne réalité. » Avec cette victoire, Roddick avait ouvert une large brèche dans la très friable carapace russe, tandis que Tursunov remuait le couteau dans ses propres plaies : « Nous ne pouvons pas rivaliser avec une équipe de double no1 mondiale (sic). Si l’on perd cette rencontre, cela n’étonnera personne. » En entrant sur le court face à ce guerrier de Mikhaïl Youzhny en Coupe Davis, James Blake n’inspirait pas du tout la même confiance que son pote Roddick, avec son bilan de quatre victoires contre sept défaites dans des matches à enjeux. Très critiqué, surtout pour ses quatre dernières défaites (sur cinq matches), notamment par son propre capitaine Patrick McEnroe, à la télévision, il semblait ne devoir sa place qu’à son esprit de camaraderie et à la relative faiblesse du réservoir américain. James Blake avait donc à cœur de se montrer à la hauteur de la confiance que lui ont toujours accordée ses coéquipiers. Sans être inoubliable, ce fut un gros match de Coupe Davis, capable de basculer pour un gramme d’hésitation d’un côté, une once de chance de l’autre. « En Suède, j’avais été trop attentiste, déclara Blake. J’ai retenu la leçon. Je n’avais jamais Le tableau de la Coupe Davis 2007 Premier tour Demi-ffinales du 6 au 8 avril du 21 auu 23 septembre RUSSIE* 3 Allemagne 2 Russie 0 ÉTATS-UNIS* 3 LES DIX DERNIERS VAINQUEURS 1998 2000 2002 2004 2006 : Suède ; 1999 : Australie : Espagne ; 2001 : France : Russie ; 2003 : Australie : Espagne ; 2005 : Croatie : Russie ; 2007 : États-Unis. ; ; ; , CYCLISME BIATHLON COUPE DU MONDE (sprint) Soixante-quinze ! En finir avec le passé 91e Le Tour d’Italie, présenté hier à Milan, sera plus ouvert et voudrait témoigner d’un « changement d’époque ». MILAN – de notre envoyé spécial LE CYCLISME n’avait pas vraiment besoin de ça. Pris dans les rets du dopage, il est écartelé depuis trois ans par la guerre politico-financière qui oppose l’Union cycliste internationale aux organisateurs des grands Tours (et des grandes classiques, Milan-San Remo, Paris-Roubaix, etc.), autant d’épreuves prestigieuses bannies du calendrier international pour la saison 2008. Les observateurs italiens parlent d’aberration ; d’une mesure arrogante, qui offense la mémoire d’un sport heureusement très populaire. « L’UCI envisage-t-elle sérieusement de bazarder les grandes épreuves de notre patrimoine ? », interroge un expert. « Le Pro Tour est une boite vide, une escroquerie », renchérit, très amer, Giuseppe Saronni, le manager de Lampre, attaché aux traditions et surpris comme tant d’autres par les déclarations pour le moins inattendues de Vittorio Adorni. Réputé grâce à son sens aigu de la diplomatie, le président du conseil de l’UCI-Pro Tour a désavoué l’autre jour à brûle-pourpoint un système qu’il incarne pourtant dans sa plus haute expression. « Sans les grandes courses, notre calendrier manque de qualité », a déclaré Adorni, pris d’une étrange repentance avant de reconnaître que sans le Tour et le Giro « on ne serait pas là à parler de cyclisme ». Il n’empêche : entre les deux parties la rupture est prononcée, et c’est en l’absence de Pat McQuaid, le président de l’UCI, et du même Adorni qu’Angelo Zomegnan, le patron du Giro, a dévoilé hier à Milan les contours du 91e Tour d’Italie, qui continue en dépit de ses dérèglements de passionner nos voisins, parce qu’il « raconte aussi notre pays », a martelé l’organisateur. Un parcours plus doux En mai, la RAI avait enregistré des pics d’audience : plus de 5 millions de téléspectateurs avaient suivi l’ascension des Trois Cimes de Lavaredo. Et la course, dans son ensemble, avait rassemblé plus de 31 millions d’Italiens, statistique impressionnante sur laquelle s’est appuyé Zomegnan pour lancer une supplique : « Si on veut poursuivre cette belle histoire, nous devons nous regarder droit dans les yeux et opérer un changement devenu nécessaire », a-t-il déclaré après avoir souligné qu’il n’invitera au départ de sa course (en accord avec l’Agence mondiale antidopage) que des coureurs munis du fameux passeport biologique, initié par le ministère des Sports français. Quant au parcours, il sera plus doux (« Pour le mettre à la portée des coureurs propres »). La course au maillot rose prendra son essor le 10 mai, lors d’un chrono par équipes de 28 kilomètres à Palerme, où la course s’offrira deux autres étapes ensoleillées. Puis ce sera la remontée par les Abruzzes, les principales difficultés étant concentrées selon l’usage dans la dernière semaine, avec une première arrivée en altitude (le 24 mai) à l’Alpe di Pampeago, prélude à trois étapes dolomitiques qui s’annoncent éruptives : la première au Passo Fedaia (à 2 057 m d’altitude), suivie d’un contrela-montre en montagne de 13,8 km sur les pentes du Plan de Corones (avec des dénivelés à 24 %), sans oublier en guise d’apothéose la double ascension du Passo Gavia (2 618 m) et du Mortirolo (1 854 m), à la veille de l’arrivée à Milan. Ainsi tracé, le Tour d’Italie 2008 s’annonce plus court (3 423 km) et plus ouvert que par le passé. Interrogé par la Gazzetta dello Sport, le président du conseil, Romano Prodi, cycliste de lointaine extraction, y est allé de son analyse. « J’espère que ce Giro marquera un certain renouveau car le cyclisme a plus que jamais besoin de jeunes coureurs, capables d’embraser l’imagination du public. » Une opinion partagée par le très prometteur Riccardo Ricco, leader de Saunier Duval et révélation du dernier Tour d’Italie où il avait dynamité l’étape des Trois Cimes de Lavaredo. « Il y aura quatre chronos, ce qui n’est pas fait pour m’avantager, on verra bien. Le Giro sera mon objectif. J’irai pour gagner, puis je serai libre de mes mouvements…. », a commenté le grimpeur italien, déjà très imprégné de son rôle. PHILIPPE BRUNEL PISTE – COUPE DU MONDE Des Français bien discrets APRÈS DEUX JOURS de compétition, la France ne compte qu’une seule victoire à Sydney, où se dispute ce week-end la 1re manche de Coupe du monde. Qui plus est, dans une discipline qui n’est plus olympique, le kilomètre. Hier, Michael D’Almeida a donc remporté, à vingt ans, une épreuve délaissée par les cadors de la discipline, où il est toutefois le seul à s’être placé sous la barre des 1’3’’. « C’est une bonne performance, un bon temps, tout cela est porteur d’espoir », insistait, hier soir, l’entraîneur national, Florian Rousseau. Pour le reste, les Français sont apparus bien pâles dans une compétition qualificative pour les Jeux où s’est retrouvé tout le gratin mondial de la piste. Ainsi, en keirin, où il y avait foule au départ (38 concurrents), Michael Bourgain n’a pas pu faire mieux que huitième. « Il avait bien entamé son tournoi, gagné sa série, il était physiquement très bien mais n’est pas passé en finale du fait d’erreurs tactiques », expliquait Florian Rousseau. Quant à Gré- gory Baugé, il a été éliminé lors des repêchages, en raison notamment d’« erreurs de placement ». En scratch, Jérôme Neuville s’est adjugé la 4e place. Enfin, en poursuite par équipes, l’équipe de France, en pleine reconstruction, a confirmé ses limites du moment, se classant dixième. En revanche, les Britanniques étaient à la fête. L’équipe de poursuite a montré sa supériorité, d’autant que le champion olympique et du monde de poursuite individuelle, Bradley Wiggins, et ses compatriotes Clancy, Cummings et Newton n’avaient jamais couru ensemble. « C’est bien pour une première, nous ne pouvons que mieux faire », a commenté Wiggins. En keirin, le champion du monde, Chris Hoy, et Ross Edgar ont devancé le prodige Néerlandais Théo Bos. Voila qui leur laisse entrevoir de belles perspectives pour Pékin ! Chez les femmes, les jeunes Françaises Virginie Cueff et Sandie Clair ont obtenu un accessit en se classant 3es en vitesse par équipes derrière les Néer- landaises et les Australiennes. Enfin, au 500 m, discipline olympique, Pascale Jeuland s’est classée 6e, tandis que l’Australienne Anna Meares (recordwoman du 500 m en 33’588’’ aux Mondiaux 2007) confirme qu’elle est bien l’une des grandes du sprint féminin. Elle est la seule femme à être passée sous la barre des 34’. – Gh. M. Le Norvégien Björndalen a décroché hier sa 75e victoire en Coupe du monde. Le parcours km Sondrio Van Vigilio di Marebbe - Plan de Corones Kronplatz Tirano Locarno Mendrisio Varèse Legnano Milan A Arrivée 3 423, 80 km Araba Alpe di Pampaego Val di Fiemme Vérone Cittadella Rovetta Carpi Modène Forli Cesena Pesaro Urbania Urbino San Vincenzo Civitavecchia Tivoli Pescocostanzo Vasto Peschici « TOUT BIATHLÈTE, aussi grand soit-il par le palmarès, peut se louper. » C’est par ces mots que, jeudi, Vincent Defrasne indiquait qu’il ne fallait pas enterrer Ole Einar Björndalen après la 29e place du Norvégien sur 20 km. Ce dernier a hier largement donné raison au Français : il a survolé l’épreuve du sprint de Kontiolahti (Finlande), décrochant ainsi à trentetrois ans le 75e succès de sa carrière en Coupe du monde. Il faut dire que, jeudi, le quintuple champion olympique était par trop passé à côté de son sujet au tir (6 échecs) pour que son résultat soit significatif. Sa réaction sur 10 km a été exemplaire : un départ (relativement) prudent pour prendre nettement la tête à l’issue du deuxième tir, conclu par un sans-faute. Le Norvégien n’a eu ensuite qu’à gérer malgré le retour du Russe Yaroshenko, deuxième à 12’’7 en dépit d’une faute au couché. Encore, à court de forme, Vincent Defrasne s’est classé treizième seulement, à 55’’2 du vainqueur. Le Français a cependant deux motifs de satisfaction : d’abord, un nouveau sans-faute au tir, soit 30 sur 30 depuis le début de la saison : « Je pense que ça ne m’était jamais arrivé. » . Ensuite, il conserve la tête au classement de la Coupe du monde avant la poursuite d’aujourd’hui. – M. V. COUPE DU MONDE (Kontiolahti [FIN], 1er décembre). – HOMMES. Sprint (10 km) : 1. Björndalen (NOR), 23’13’’4 (0 tour de pénalité) ; 2. Yaroshenko (RUS), à 12’’7 (1) ; 3. Pump (ALL), à 23’’3 (0) ; 4. Os (NOR), à 24’’7 (1) ; 5. Ferry (SUE), à 26’’9 (0) ; …13. Defrasne, à 55’’2 (0) ; 30. Robert, à 1’30’’4 (0) ; 46. Fourcade, à 1’47’’2 (2) ; 57. Habert, à 2’3’’8 (2) ; 60. Cannard, à 2’8’’1 (2) ; 89. Jay, à 2’52’’0 (4) ; 108. Jean, à 4’3’’6 (4) Coupe du monde 2008 (après 2 épreuves sur 26) : 1. Defrasne, 70 pts ; 2. Pinter (AUT), 64 ; 3. Björndalen (NOR), 52 ; 4. Tcherezov (RUS), 52 ; 5. Zhang Chengye (CHN), 50 ; …23. Fourcade, 18 ; 45. Robert, 1. AUJOURD’HUI : poursuite HOMMES et FEMMES à partir de 11 heures (12 heures, heure locale). Français engagés. HOMMES : Defrasne, Robert, Fourcade, Habert, Cannard. FEMMES : Bailly, Becaert, Peretto, Carraz, Brunet, Dorin. Rivisondoli Potenza Contursi Terme Belvédère Maritime D Départ Palerme Catanzaro Lungomare Catane Agrigente 100 km 1re étape 2e étape 3e étape 4e étape 5e étape 6e étape 7e étape 8e étape 9e étape Repos 10e étape 11e étape 12e étape 13e étape 14e étape 15e étape 16e étape Repos 17e étape 18e étape 19e étape 20e étape 21e étape Pizzo Calabre Milazzo Cefalu Samedi 10 mai Dimanche 11 mai Lundi 12 mai Mardi 13 mai Mercredi 14 mai Jeudi 15 mai Vendredi 16 mai Samedi 17 mai Dimanche 18 mai Lundi 19 mai Mardi 20 mai Mercredi 21 mai Jeudi 22 mai Vendredi 23 mai Samedi 24 mai Dimanche 25 mai Lundi 26 mai Mardi 27 mai Mercredi 28 mai Jeudi 29 mai Vendredi 30 mai Samedi 31 mai Dimanche 1er juin CLASSEMENTS P I S T E – C O U P E D U M O N D E ( 1re m a n c h e , S y d n e y [ A U S ] , 30 novembre-2 décembre). – HOMMES. Poursuite par équipes. Finale : GrandeBretagne (Clancy, Cummings, Newton, Wiggins), 4’1’’196, bat Nouvelle-Zélande, 4’5’’301. Places 3-4 : Team Toshiba (AUS), 4’3’’248, b. Pays-Bas, 4’7’’188. France (Gaudin, Riblon, N. Rousseau, F. Sanchez), 10e temps des qualifications en 4’9’’629. Keirin : 1. Hoy (GBR) ; 2. Edgar (GBR) ; 3. Bos (HOL) ; 4. Vynokurov (UKR), 5. Chiappa (ITA) ;… 8. Bourgain. Kilomètre : 1. D’Almeida, 1’2’’588 ; 2. Wen Hao (CHN), 1’3’’575 ; 3. Bolibrukh (UKR), 1’3’’629 ;… 5. Henriette (Cofidis), en 1’3’’747. Scratch : 1. Kluge (ALL) ; 2. Bell (CAN) ; 3. Kadlec (RTC) ; 4. Neuville. FEMMES. 500 m : 1. Meares (AUS), 33’’869 ; 2. Guerra (CUB), 34’’058 ; 3. Kanis (HOL), 34’’141’’ ;… 11. Cueff, 35’’574. Course aux points : 1. Bronzini (ITA), 11 points ; 2. Yan (CHN), 10 ; 3. Machacova (RTC), 9 ;... 6. Jeuland, 6 ; 9. Moncassin, 5. Vitesse par équipes. Finales : Pays-Bas (Hijgenaar-Kanis), 33’’958, bat Australie (McCulloch-Meares), 34’’635 ; places 3-4 : France (Clair-Cueff), 34’’648, b. Allemagne (Glöss-Welte), 34’’690. AUJOURD’HUI. – Finales. HOMMES : vitesse individuelle, américaine. FEMMES : poursuite par équipes, keirin. Palerme (Chrono par équipes) Cefalu - Agrigente Catane - Milazzo Pizzo Calabre - Catanzaro Belvédère - Contursi Terme Potenza - Peschici Vasto - Pescocostanzo Rivisondoli - Tivoli Civitavecchia - San Vincenzo 28,5 km 207 km 208 km 187 km 170 km 247 km 179 km 200 km 194 km Pesaro - Urbino (C.l.m. ind.) Urbania - Cesena Forli - Carpi Modène - Citadella Vérone - Alpe di Pampeago Arabba - Passo Fedaia San Vigilio - Plan de Corones (C.l.m.) 36 km 193 km 171 km 192 km 195 km 153 km 13,8 km Sondrio - Locarno (SUI) 192 km Mendrisio (SUI) - Varèse 182 km Legnano - Presolana Monte Pora 228 km Rovetta - Tirano 224 km Cesano Maderno - Milan (C.l.m. ind.) 23,5 km I CYCLO-CROSS : MOUREY SANS PRESSION À IGORRE. – Large vainqueur dimanche dernier de la 2e manche du Challenge national à Quelneuc, Francis Mourey conduit aujourd’hui l’équipe de France à Igorre pour la manche espagnole de Coupe du monde. Pour l’heure, le champion de France s’applique à rester au contact des meilleurs (3e à Kalmthout, 6e à Tabor mais 17e à Pijnacker sur chute), histoire de montrer qu’il est là, mais sans trop chercher à se découvrir non plus. « Il faut que je cache un peu mon jeu », explique-t-il. Mourey sera accompagné de Julien Belgy, son dauphin à Quelneuc, Steve Chainel, Romain Villa et des deux Espoirs Aurélien Duval et Jonathan Lopez. – Ph. Bo. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Ecoutez aussi Rire & Chansons sur : www.rireetchansons.fr Liste des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34€ la minute) PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge du 30 novembre au 2 ddécembre cembre Finale *L’équipe suivie d’un astérisque reçoit. En gras, les têtes de série. ÉTATS-UNIS b. RUSSIE : 3-0 VENDREDI : Roddick (USA) b. Tursunov (RUS) 6-4, 6-4, 6-2 ; Blake (USA) b. Youzhny (RUS) 6-3, 7-6 (7-4), 6-7 (3-7), 7-6 (7-3). HIER : B. Bryan-M. Bryan (USA) b. AndreevDavydenko (RUS) 7-6 (7-4), 6-4, 6-2. Bleu Rouge ÉTATS-UNIS 4 Suède* 1 Cela faisait neuf ans qu’une finale de Coupe Davis n’avait plus été pliée en trois matches secs. En 1998, la Suède de Norman et Gustafsson avait surclassé l’Italie à Milan. Depuis la création du Groupe mondial (1981), cela fait désormais neuf fois que le double désigne le vainqueur et c’est la troisième fois que les États-Unis réussissent le 3-0 en finale (1982, à Grenoble, 1990, contre l’Australie en Floride, et 2007). PORTLAND. – Les jumeaux Bryan, Bob (à gauche) et Mike, numéros 1 mondiaux en double, n’avaient perdu qu’une seule fois en douze rencontres de Coupe Davis. Hier, ils n’ont pas raté leur rendez-vous avec l’histoire. (Photo Robert Galbrath/Reuters) Jaune Bleu Jaune RUSSIE* 3 France 2 ALLEMAGNE 3 Belgique* 2 ÉTATS-UNIS* 4 Espagne 1 4 SUÈDE* Argentine 1 DOMINIQUE BONNOT Noir Noir Chili* - RUSSIE (1), 2-3 FRANCE (7)* - Roumanie, 4-1 ALLEMAGNE* - Croatie (3), 3-2 BELGIQUE* - Australie (5), 3-2 Rép. tchèque* - ÉTATS-UNIS (6), 1-4 Suisse* - ESPAGNE (4), 2-3 Belarus (8)* - SUÈDE, 2-3 Autriche* - ARGENTINE (2), 1-4 Quarts de finale disputé de finale de Coupe Davis, mais ces matches (défaites) m’y ont préparé. C’est grâce à ça que j’ai joué sans arrêt un tennis agressif, ç’a été la clé. Je viens de disputer le meilleur match de ma carrière. » D’entrée de jeu en effet, Blake prit l’avantage 6-3 et au deuxième set, à 4-4, se créa cinq occasions de faire le break mais dut y renoncer, avant de rattraper l’affaire au tie-break (7-4). Menant deux sets à zéro, et s’approchant à deux points de la victoire (6-5, 30-30 sur service Youzhny), Blake ne put contenir l’adrénaline bouillonnante de son adversaire qui l’entraîna une nouvelle fois au tiebreak, mais cette fois pour le dominer (7-3). À 5-4 en sa faveur au quatrième, Blake servit – piteusement il est vrai – pour le match et se retrouva embarqué dans une troisième séance de roulette russe, un tiebreak qu’il remporta 7-3, au bout de 3 h 28 de jeu au total. Il ne restait plus aux frères Bryan, vaincus une seule fois en douze rencontres (contre Ancic et Ljubicic en 2005), qu’à apporter le point libérateur devant une salle en liesse. *0,34 - Licence 2-1002074 PORTLAND – (USA) 14 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (1 er tour, 1re journée) FRANCE - ARGENTINE Impatientes d’en découdre Quatre ans après le sacre de Zagreb, les Françaises entament face à l’Argentine un Mondial où tout semble possible. Elle attend cela depuis près de dix ans. S’afficher à domicile, forte déjà de deux médailles mondiales (2e en 1999, 1re en 2003). L’équipe de France féminine, qui a hérité d’un premier tour abordable (Argentine, Kazakhstan, Croatie), parle de quarts de finale, mais rêve forcément de podium. Un challenge à la mesure d’une sélection souvent déroutante. PAU – de notre envoyé spécial GROUPE A (À PAU) AUJOURD’HUI Croatie - Kazakhstan (17 heures) France - Argentine (19 heures, Sport +) DEMAIN Argentine - Croatie (18 h 30, Sport +) Kazakhstan - France (20 h 30, Sport +) MARDI Argentine - Kazakhstan (18 h 30) France - Croatie (20 h 30, Sport +) GROUPE B (À SAINT-BRIEUC) AUJOURD’HUI « L’équipe est prête à assumer ses responsabilités » Macédoine - Australie (18 h 30) Russie - Brésil (20 h 30) GROUPE C (À LYON) AUJOURD’HUI Autriche - Rép. dominicaine (14 h 30) Norvège - Angola (16 h 30) DEMAIN Rép. dominicaine - Norvège (19 h 15) Angola - Autriche (21 h 15) MARDI Norvège - Autriche (19 h 15) Angola - Rép. dominicaine (21 h 15) GROUPE D (À TOULON) AUJOURD’HUI Pologne - Tunisie (15 heures) Roumanie - Chine (17 heures) DEMAIN Tunisie - Roumanie (18 h 30) Chine - Pologne (20 h 30) MARDI Chine - Tunisie (18 h 30) Roumanie - Pologne (20 h 30) GROUPE E (À NÎMES) AUJOURD’HUI Espagne - Congo (16 heures) Hongrie - Japon (18 heures) DEMAIN Congo - Hongrie (18 h 30) Japon - Espagne (20 h 30) MARDI Japon - Congo (18 h 30) Hongrie - Espagne (20 h 30) GROUPE F (À NANTES) Paraguay - Allemagne (18 h 30) Ukraine - Corée du Sud (20 h 30) MARDI Allemagne - Corée du Sud (18 heures, Sport +) Ukraine - Paraguay (20 heures) Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour le tour principal. TOUR PRINCIPAL (6 au 11 décembre) L’impact offensif de Sophie Herbrecht (n°10), ici au tir devant la Tunisie lors du dernier tournoi de préparation des Bleues, à Dunkerque, devra être à la hauteur de l’événement si la France veut voyager loin dans « son » Championnat du monde. (Photo Pierre Lablatinière) La Mulhousienne doit s’affirmer pendant ce Mondial comme la leader des lignes arrière françaises. de notre envoyé spécial ELLE EST à l’évidence, aujourd’hui, l’atout offensif numéro 1 de l’équipe de France. Un talent polymorphe de calibre international au physique ciselé (1,74 m, 70 kilos) et aux fondamentaux parfaits travaillés depuis l’âge de cinq ans. Atavisme familial oblige, Sophie Herbrecht respire le handball. « Ce sport m’a appris la vie », disait-elle, hier, à l’heure de commenter l’entrée dans une compétition qui doit marquer son avènement parmi les étoiles mondiales. Championne du monde à vingt et un ans en 2003, l’arrière gauche d’Issy-les-Moulineaux concentre déjà en elle une carrière sportive riche de mille sourires et promesses. Alors, elle mesure à quel point ce Mondial doit être le sien, celui de la maturité. D’ailleurs, Olivier Krumbholz n’imagine pas une grande équipe de France sans une grande Herbrecht. Elle s’y prépare. « Même si mon physique est un peu mon point fort, je sais que je vais devoir tenir un protocole de récupération individuelle. Je vais être sollicitée sur chaque match jusqu’au bout. » Arrière gauche, son poste naturel, celui qui met en valeur son bras, mais aussi demi-centre, poste clé pour fluidifier une attaque placée souvent brouillonne. Elle sait créer, ouvrir les espaces, dégager des solutions. Le coach français envisage de l’associer à Mariama Signate, la longue liane au bras dévastateur. Les premiers matches, ce soir contre l’Argentine, et demain face au Kazakhstan, pourraient donner un aperçu des capacités du duo à surprendre les défenses et à rôder leur couple. Mais, dans l’immédiat, la Mulhousienne observe et savoure cette ascension vers l’inconnu, ce Mondial miroir d’une décennie française où un tapis rouge, une fois n’est pas coutume, est déroulé jusqu’à l’écrin. Le palais des sports de Pau (6 500 places) se prépare ce soir à rugir au spectacle de ces demoiselles de France si attendues après une L’ADVERSAIRE Kogan, cœur de volcan AUJOURD’HUI, 19 HEURES, PALAIS DES SPORTS DE PAU (Sport +) Diabétique, la gardienne argentine n’en promène pas moins une « grinta » contagieuse. Et respecte beaucoup les Bleues. VIETRI SUL MARE – (ITA) de notre envoyé spécial « MES PARENTS M’ONT OFFERT comme prénom le même que la première femme de l’histoire à être allée dans l’espace : Valentina Terechkova, une cosmonaute russe. Ils voulaient ainsi lui rendre hommage. Depuis toute petite, je regarde souvent les étoiles… » Elle est si attachante, Valentina Kogan, gardienne de la sélection d’Argentine, vingt-sept ans, la plus âgée d’un groupe qui compte huit filles sur seize ayant vingt et un ans ou moins. La native de Buenos Aires va participer à son troisième Championnat du monde d’affilée. Son pays ne disputa, sans elle, qu’un seul autre Mondial, en 1999. « Mon rêve no 1, c’est de prendre part un jour aux Jeux Olympiques, lâche-t-elle. Jamais le hand féminin argentin n’est allé aux JO. » Le rêve d’une sportive pas tout à fait comme les autres : « Je suis diabétique insulinodépendante, explique-t-elle, spontanément. Depuis que j’ai dix ans. Quand je l’ai appris, j’étais en colère. Ce fut difficile à admettre. Et puis j’ai appris à vivre avec cette maladie. Je ne suis pas en guerre avec elle. Le diabète m’a rendu plus forte. Il ne m’a causé aucun PHASE FINALE Tapis rouge pour Herbrecht PAU – problème avec le hand ou avec mes coéquipières. Je n’ai jamais été mise à l’écart dans un groupe et tous les entraîneurs m’ont traitée comme les autres filles. Je suis normale ! Récemment, j’ai rencontré une maman et sa fille, Daniela, elle aussi atteinte de diabète. Nous avons discuté ensemble, et puis la bambine a dit à sa mère : " Moi aussi, je veux jouer au hand. " Je dois être exemplaire. J’ai des responsabilités. Si je peux montrer à des enfants que l’on peut réussir et être heureux tout en étant diabétique… » Quinzièmes, un rêve… Sa vie est rythmée par les contrôles de glycémie, les injections d’insuline, « trois-quatre fois par jour… Parfois à la mi-temps d’un match… Mais ça ne me perturbe pas », assure Valentina. Diplômée en relations internationales et en marketing après plusieurs années d’université, bien plus que handballeuse professionnelle, elle joue à Sedalo, un club de Buenos Aires. Et travaille pour l’organisation d’événements à destination de sportifs de confession juive. Elle a été vraiment pro pendant les trois saisons où elle joua en Espagne, à Gijon, à Malaga et à Almeria. « À Almeria, le club me payait mille euros par mois. Et comme je travaillais quelques heures dans une crèche, ça me faisait deux cents ou trois cents euros en plus. Aujourd’hui, étant une joueuse de la sélection argentine, le ministère des Sports me verse environ cent euros par mois. » Elle attend, comme toutes ses coéquipières, le match contre la France avec une impatience folle. « Nous ne partirons pas battues même si on sait que la France est une très grande équipe. Rien n’est impossible dans la vie. Vous savez, à Buenos Aires, il n’y a qu’un seul vrai terrain de hand, avec le parquet et tout et tout… Mais nous avons le cœur et un état d’esprit du tonnerre. En 1999, l’Argentine a fini dernière du Mondial, 24e sur 24. En 2003, on a fini 22es et en 2005 20es. Le but est de continuer à avancer. Et ce serait bien qu’on prenne moins de buts par rapport aux éditions précédentes. » À ses côtés, Carlos Melillo, le vice-président de la confédération argentine, s’enflamme : « Le hand, c’est l’attaque ! Le rêve possible, c’est finir 15e ou 16e. Je ne vois pas comment on pourrait être au-delà de la 20e place. » Valentina le rassure : « Nous serons toutes des volcans en éruption. » YOANN RIOU FRANCE. – Gardiennes : 1 Leynaud (1,78 m, 21 ans) ; 16 Nicolas (1,78 m, 32 ans). Joueuses de champ : 3 Lambert (1,59 m, 28 ans) ; 4 Kanto (1,78 m, 24 ans) ; 5 Ayglon (1,80 m, 22 ans) ; 6 Signate (1,89 m, 22 ans) ; 7 Pineau (1,85 m, 18 ans) ;8 Pecqueux-Rolland(1,72m, 35 ans) ;10 Herbrecht(1,74m, 25 ans) ;11Cano (cap.,33 ans, 1,60 m) ; 13 Wendling (1,75 m, 36 ans) ; 14 Borg (1,80 m, 29 ans) ; 17 Dembele (1,70 m, 21 ans) ; 18 Guehl (1,72 m, 29 ans) ; 21 Tounkara (1,65 m, 24 ans). Entraîneur : O. Krumbholz. ARGENTINE. – Gardiennes : 1 Schlesinger (1,77 m, 22 ans) ; 12 Kogan (1,73 m, 27 ans). Joueuses de champ : 2 Carratu (1,78 m, 21 ans) ; 3 Basile (1,73 m, 21 ans) ; 4 Costantino (1,71 m, 21 ans) ; 5 Ferrea (cap., 1,63 m, 26 ans) ; 6 Mena (1,82 m, 19 ans) ; 7 Decilio (1,73 m, 24 ans) ; 8 Haro (1,79 m, 21 ans) ; 9 Acosta (1,73 m, 21 ans) ; 10 Meyer (1,66 m, 20 ans) ; 11 Totolo (1,64 m, 21 ans) ; 13 Fernandez (1,74 m, 22 ans) ; 14 Bianchi (1,70 m, 22 ans) ; 15 Sanguinetti (1,72 m, 26 ans) ; 17 Romero (1,67 m, 25 ans). Entraîneur : D. Zeballos. PALMARÈS. – 2e des Championnats panaméricains en 2003, 2005 et 2007. 2e des Jeux Panaméricains en 2003 ; 3e en 2007. TROIS DERNIÈRES COMPÉTITIONS. – CM 2005 : 20e ; JO 2004 : non qualifié ; CM 2003 : 22e. MODE DE QUALIFICATION. – Vice-champion de la zone panaméricaine. FACE À FACE. – Une rencontre, le 6 décembre 2005 àSaint-Pétersbourg,dansle cadredu Championnat du monde. France - Argentine, 33-11. PAGE 14 longue préparation commencée lorsque les jours étaient longs et bleus, l’été dernier. « Tout le monde nous voit en finale alors qu’il y a pleins d’obstacles devant nous, prévient-elle. Mais on a hâte d’y être, car on ne se sent pas encore impliquées. Contrairement aux autres Championnats, nous sommes isolées des autres équipes et protégées. Demain matin (ce matin), il y aura plus de pression, ce sera la dernière ligne droite. Mais on y va comme d’habitude, en outsiders, car on n’est pas les meilleures du monde techniquement. L’âme sera notre petit plus », dit-elle joliment. Le grand talent naturel de Sophie Herbrecht aussi. – Ar. L. Le podium, ma conviction DE PAU – OPTIMISME ? Naïveté ? Utopie… de penser que l’équipe de France puisse atteindre le podium ? Moi, j’ai l’intime conviction que la France va y parvenir. J’irai plus loin : ne pas l’atteindre serait presque une contre-performance. Le handball français a le savoir faire de la victoire depuis 1999. Ce qu’on appelle aussi l’expérience. Aujourd’hui, son entraîneur est entouré d’un très bon staff où il s’est notamment délesté de la préparation physique pour la laisser à un professionnel. Les joueuses ont acquis l’expérience des grands moments. La renversante finale contre la Hongrie en 2003 en atteste, la récente médaille de bronze à l’Euro 2006 aussi. L’équipe a retrouvé l’an passé son âme et ses valeurs. Après le départ de certaines joueuses et le passage à vide de 2004-2005, les filles ont récréé un groupe solide. Les valeurs qui avaient fait la force de l’équipe de France s’étaient dissipées. Les anciennes se sont pleinement investies pour les restaurer et les jeunes ont suivi. Ce nouveau groupe est ainsi composé d’un savant mélange d’anciennes expérimentées et de jeunes talents voulant montrer qu’elles méritent leur place. J GROUPE 1 à Metz (qualifiés des groupes A, B et C) J GROUPE 2 à Dijon (qualifiés des groupes D, E et F) Les quatre premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale. Ce Mondial est aussi le début d’une transition. Après les Jeux, trois de nos monuments (Wendling, Pecqueux-Rolland et Cano) mettront un terme à leur carrière. Je suis sûre que ce trio nous fera son meilleur Championnat du monde. Quant à Valérie Nicolas, meilleure joueuse du Mondial 2003, son charisme est capable de dérouter les meilleures joueuses internationales. Son envie de triomphe et de plaire la met en transe. De plus, la France a élargi sa palette défensive. Olivier Krumbholz alterne intelligemment ses consignes selon les points forts adverses, même si la plus déroutante reste la 1-5 avec « Véro » Pecqueux devant. Enfin, hier, Daniel Costanti* ni a passé la soirée avec les filles pour leur faire partager son expérience de 2001, leur confier les clés de la réussite qui permit aux hommes d’aller chercher l’or. Précieux soutien, comme celui de notre « joueuse en plus », ce public à qui je fais confiance pour les pousser jusqu’au podium. (*) Nodjialem Myaro a notamment connu l’argent de Lillehammer et le sacre mondial de 2003. Actuellement joueuse au HBC Saint-Pierre de la Réunion, elle partage son expertise dans ce Mondial entre L’Équipe et le micro de Sport +. QUARTS DE FINALE (13 décembre), DEMI-FINALES (15 décembre) et FINALE (16 décembre) à Paris-Bercy I À LA TÉLÉ. – Tous les matches de l’équipe de France sont retransmis en direct sur Sport +, qui diffuse également en direct quelques rencontres des autres groupes (voir programme). LES AUTRES GROUPES Énorme match à trois C’EST LE « GROUPE de la mort » du premier tour. L’Allemagne, la Corée du Sud, médaillée d’argent olympique à Athènes, et l’Ukraine, trois sélections candidates au podium final, s’affrontent d’entrée dans le groupe F. Le Paraguay devrait être réduit à un rôle de simple spectateur de cet énorme match à trois. Le tenant du titre russe, même privé de son pivot fétiche Bodnieva, devrait survoler le groupe B, où le Brésil, récent vainqueur du Tournoi de France, s’annonce comme son dauphin. On voit mal la tendre Macédoine, dont l’ossature est celle de Skopje, venir perturber le duo. La Norvège, championne d’Europe, est la grande favorite du groupe C, où la deuxième place pourrait donner lieu à une belle bataille entre l’Angola, roi d’Afrique, et une Autriche rajeunie. Orpheline d’Ardean (sans doute la meilleure ailière gauche du monde), de Gogirla et de Varzaru, qui l’avaient porté en finale mondiale il y a deux ans, la Roumanie devrait sortir sans souci du groupe D, accompagnée de la Pologne. La Hongrie, bronzée au Mondial 2005, est favorite d’un groupe E, devant l’Espagne. Si l’équipe de France ne sème pas d’atouts en route, elle devrait croiser en quarts de finale la Hongrie, la Roumanie, la Corée, l’Allemagne ou l’Ukraine, bref éviter les cadors norvégien et russe que les Bleues auront le « privilège » d’avoir dans leur propre groupe dans le tour principal. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AUJOURD’HUI Allemagne - Ukraine (16 heures) Corée du Sud - Paraguay (18 heures) DEMAIN Bleu PHILIPPE PAILHORIÈS Australie - Russie (18 h 30) Macédoine - Brésil (20 h 30) MARDI Jaune Rouge Jaune Le projet reste tout de même alambiqué. Les adversaires commencent à s’adapter, s’immiscent dans la moindre faille, profitent du plus petit manque d’attention. Les Françaises sont donc condamnées à la perfection, à trouver de nouveaux artifices et à afficher une parfaite maîtrise de leur ouvrage. Autrement dit, leur défense 1-5 doit retrouver son meilleur rendement, Valérie Nicolas s’afficher avec sa verve habituelle derrière l’axe PecqueuxRolland - Wendling, indissociable des grandes réussites, et le jeu grand terrain, se révéler d’une redoutable efficacité. « L’équipe est prête à assumer ses responsabilités, assure Olivier Krumbholz. Mais il faudra imposer notre rythme à chaque rencontre. Et l’enthousiasme sera aussi l’un des éléments les plus importants. » Dès ce premier tour sans réel relief. Les Bleues n’ont rien à craindre des tendres Argentines. Mais il ne serait pas inutile d’associer la manière. Elles ignorent presque tout du Kazakhstan, mais n’ont pas plus de raisons d’être effrayées. « Ensuite, insiste le sélectionneur, il y a le match contre la Croatie, le plus important avec le quart de finale. » Important parce qu’il conditionnera la suite du tournoi. Un succès sur ces Croates versatiles autoriserait un tour principal sans tension puisque les deux points de la victoire seraient conservés à Metz, sésame précieux vers les quatre premières places qualificatives pour les quarts de finale ; un revers obscurcirait par contre le dessein et obligerait la France à la plus grande vigilance. Les partenaires de Stéphanie Cano savent ça aussi. Et elles n’ont aucunement l’intention de fauter. On les imagine prêtes à se lancer, à déjouer les pièges pour se présenter à l’audition lorraine avec des certitudes. L’équipe inventée par Olivier Krumbholz mise sur les équilibres. Aux six ex-championnes du monde, il a associé des gamines douées, façonnées pour la relève mais prêtes à agir dès maintenant. Il a aussi convié des valeurs sûres, déjà rodées. Et tenté le pari Mariama Signate, au bagage déroutant. La grande arrière doit pouvoir surprendre et offrir les solutions en attaque placée qui ont si souvent manqué. Et si son association avec Sophie Herbrecht venait à fonctionner… On a sincèrement envie de croire en cette équipe de France. Le temps des fourvoiements est révolu, elle affiche une maturité sécurisante. À Metz, elle aura le privilège de croiser le fer avec la Russie et la Norvège, les deux favorites, et ne baissera jamais les yeux. En quarts de finale, elle sera contrainte de s’afficher avec son vrai visage. Ensuite, s’il y a une suite, elle fera comme d’habitude. Elle déroutera… Brésil - Australie (15 heures) Russie - Macédoine (17 heures) DEMAIN Noir Bleu Noir LES GRANDS YEUX sombres d’Allison Pineau. L’insouciance de Myriam Borg. Les taquineries de Stéphanie Lambert. La décontraction de Sophie Herbrecht. L’humour d’Olivier Krumbholz. Le sourire d’Isabelle Wendling. Toutes ces attitudes épiées, hier, dans le manoir dévolu aux rencontres avec la presse, trahissent la hâte. À une trentaine d’heures de la générale, les comparses aux airs légers brûlent en effet d’un désir ardent. « Il y a de l’impatience, c’est vrai, consent Stéphanie Lambert. Mais pas forcément encore beaucoup de pression. » « Plus le jour approche, ajoute néanmoins Allison Pineau, plus l’envie est grande. » L’envie de s’engager, enfin. De mettre un point final à 835 jours de douce excitation, 175 jours de stricte préparation. Ce soir, à 19 heures pétantes, l’hymne de l’Argentine, Oid, mortales ! cette ode à la liberté, aussi grave que sa mélodie est enjouée, marquera le coup d’envoi pour la France de la dix-huitième édition du Championnat du monde féminin, moment privilégié offert aux filles de l’équipe de France, aux passionnés de handball, aux adeptes des jolies épopées. L’instant s’annonce festif, ici à Pau et un peu partout en France, où les vingt-quatre équipes sont accueillies dans la liesse. Il s’annonce grandiose tant les organisateurs se sont attachés à placer la joueuse au centre de ce merveilleux projet. Les Françaises attendent l’aubaine depuis bientôt huit ans, depuis qu’elles ont banni le médiocre de leur quotidien. Et elles n’ont évidemment aucune intention de gâcher leur plaisir. Bien sûr, il ne s’en trouve aucune pour parler d’objectif haut, envisager la phase finale à Bercy sous un angle optimiste. Mais aucune, non plus, ne considère les chances de médailles comme nulles. Parce qu’elles savent tout le potentiel, les tares comme les filons. La valeur des adversaires et aussi la difficulté du chemin. Elles savent, par exemple, que quelques nations maîtrisent mieux qu’elles les fondamentaux classiques. La Russie, tenante du titre, la Norvège, championne d’Europe, et sans doute aussi la Hongrie ou la Roumanie. Elles n’ignorent rien des pièges disséminés çà et là, n’ont pas oublié combien il était périlleux de miser gros sur un affrontement crucial avec la Corée du Sud. Mais elles sont d’abord et par-dessus tout conscientes de leurs forces. Celles qui les ont déjà guidées vers l’excellence, à Lillehammer en 1999 (deixièmes) mais surtout à Zagreb en 2003. L’enthousiasme, l’engage- TOUR PRÉLIMINAIRE ment permanent, la pertinence tactique surtout, la foi aussi, tout ce qui avait conduit la troupe sur la plus haute marche de ce Mondial croate. « Notre handball n’est pas toujours très académique, reconnaît volontiers Véronique Pecqueux-Rolland, mais il demeure déroutant et efficace. Et je crois que si nous sommes aussi respectées aujourd’hui, c’est parce que nous avons su imposer nos différences. » 15 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (1 er tour, 1re journée) – FRANCE - ARGENTINE « Dans les cinq premiers » OLIVIER KRUMBHOLZ, l’entraîneur des Bleues, souhaite que le Mondial perpétue la constance installée par son équipe depuis une décennie. Neufansd’exercice,dixcompétitionset quatremédaillesinternationales. Olivier Krumbholz est le sélectionneur d’un sport collectif majeur le plus médaillé, mais aussi le plus durablement installé à la tête d’une équipe nationale. Les Bleues du handball sont à son image, méthodiques et imprévisibles. Le Messin anguleux, au sourire rare mais au verbe franc, dit ses vérités haut et fort. PAU – de notre envoyé spécial « JOUER L’ARGENTINE constitue-t-il l’entrée idéale ? – On est prêts mais il va falloir monter en charge. On va " rentrer solides ", avec de l’humilité, parce que ce n’est pas toujours facile de réussir le premier match. Si on est campés sur nos bases, qu’on défend bien, qu’on contre-attaque, c’est une équipe qu’on doit faire fléchir et pourquoi pas faire plier. Dans ce genre de match, il faut se montrer patient. – La défense est votre identité. Mais avez-vous avancé en attaque ? – Ce qu’on a vu à la World Cup (en octobre au Danemark, finaliste [24-30] contre la Russie) nous a renforcés dans l’idée qu’on était dans le bon sens sur le projet de jeu. Mais le groupe se structure toujours sur la défense. Le jour où la meilleure joueuse de l’équipe met dix buts, on est content parce qu’elle a fait gagner l’équipe mais à un moment donné, si les deux filles exemplaires qui se sont arrachées pendant des années pour être là font gagner grâce à leur boulot en défense, alors ça c’est le sport co ! Cela donne une force extraordinaire. Si une équipe se structure autour du talent, elle est morte. Le talent est un mal obligé dans le sport, il ne faut pas l’oublier. Le talent ronge la tête de tous les entraîneurs. Le gérer te bouffe et te fait arrêter un jour. – Êtes-vous allé chercher des informations sur les spécificités d’un Mondial à domicile chez des collègues en ayant l’expérience ? – Non ! Ce n’est pas mon genre. Les expériences ne sont pas les mêmes. J’ai demandé à Daniel (Costantini, champion du monde en 2001 en France à la tête de la sélection masculine) de nous accompagner, régulièrement mais de loin, pour apporter un regard. Mais on fait notre propre truc. On ne peut pas copier. Je ne m’inspire pas beaucoup des autres. – Mais de beaucoup de vos expériences passées ? – Oui. Parce que, quand on a des résultats comme ceux qu’on a eus, on se dit que ce qu’on fait ça marche. Ce n’est pas parce que j’ai un mauvais résultat une année que ma méthode ne fonctionne plus. J’ai cette force en moi de penser que je fais avancer les projets dans lesquels je suis investi. J’ai confiance dans ma méthode. Être tout le temps ou presque dans les cinq premiers, c’est fort car la concurrence est difficile avec des pays émergents, d’anciennes forces qui remontent, etc. – Un résultat à ce Mondial est-il obligatoire pour offrir un avenir au hand féminin ? – Il n’y a aucune obligation de résultat. Pour deux raisons : d’abord, parce qu’eu égard au potentiel de l’équipe il n’y a pas de honte à ne pas faire un grand résultat cette fois-ci ; ensuite, parce que dans le hand français les grands résultats n’ont pas généré de transformations radicales. Il ne faut pas me vendre qu’il faut gagner une fois de plus pour qu’enfin le hand Olivier KRUMBHOLZ 49 ans, né le 12 septembre 1958 à Longeville-lès-Metz. Marié à Corinne, deux enfants (Lucas et Quentin). Ex-international (9 sélections). Sélectionneur de l’équipe de France fémmes depuis 1998. Palmarès comme sélectionneur. – CM : 1er en 2003, 2e en 1999 ; CE : 3e en 2002 et en 2006. rais bien que définitivement le système se positionne. Si je ne suis pas assez souple pour accepter toutes les incohérences, qu’on me le dise et le système continuera sans moi. Ou alors, fort de ma compétence qui est reconnue, on met en place ce que je souhaite. Avec la Fédération, on est à la croisée des chemins. Ou, définitivement, on me reconnaît la compétence et on me donne le titre de chef de projet du hand féminin, ou bien… Pour résumer, on fait ou on ne fait pas... » ARNAUD LECOMTE DIVISION 1 HOMMES (11e journée) Montpellier en démonstration TOULOUSE - MONTPELLIER : 26-34 (12-21) 2 400 spectateurs. Arbitres : MM. Mons et Weber. TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin ; Lorenzelli (11 arrêts, dont 0/4 pen.). Buteurs : J. Roby (cap., 3/6, dont 0/1 pen.), Angelovski (2/4), Belhadj (3/5), Soudani (1/1), Meunier (2/4, dont 0/1 pen.), Célestin (0/2), Merz (2/4), Calvel (4/10), Ayed (4/5, dont 2/2 pen.), Sauzée (4/5, dont 2/3 pen.), Béliandjou (1/3). Entraîneur : L. Bezeau. MONTPELLIER. – Gardiens : Maggaiez (1 arrêt, dont 0/1 pen.) ; Karaboué (15 arrêts, dont 2/6 pen.). Buteurs : Salou (1/1), Thomas, Burdet (4/7), Junillon (2/3), François-Marie (0/1), Honrubia (4/5), Juricek (6/7), Di Panda (1/1), Pongerard, Bojinovic (cap., 9/15, dont 4/4 pen.), Hmam (7/11). Entraîneur : P. Canayer. VENDREDI Istres - Nîmes .............................. 25-27 HIER Dunkerque- Saint-Raphaël ........ 40-28 Pontault-Combault- Chambéry.. 28-36 Villefranche- Sélestat ................. 24-35 Toulouse- Montpellier ............... 26-34 Ivry - Tremblay ............................ 30-29 Créteil- Paris ............................... 30-23 PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 4 décembre : 20 h 30, Montpellier - Istres ; Paris - Toulouse. Mercredi 5 décembre : 20 heures, Pontault-Combault - Dunkerque ; Nîmes - Saint-Raphaël ; Chambéry - Villefranche ; Sélestat - Ivry ; 20 h 30, Tremblay - Créteil. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Montpellier .. 201110 0 1 364 282 +82 2. Chambéry .... 201110 0 1 329 289 +40 3. Ivry ................ 1411 7 0 4 336 310 +26 4. Dunkerque ... 1211 6 0 5 316 290 +26 5. Nîmes ........... 1211 6 0 5 323 309 +14 6. Créteil .......... 1211 5 2 4 311 304 +7 Saint-Raphaël . 1211 6 0 5 307 300 +7 8. Paris ........... 1211 6 0 5 286 294 -8 9. Tremblay-en-Fr. . 1111 5 1 5 335 323 +12 10. Toulouse .... 1011 4 2 5 309 316 -7 11. Sélestat ........ 811 3 2 6 311 326 -15 12. Istres ............ 611 2 2 7 294 307 -13 13. Pontault-Combault 411 2 0 9 279 349 -70 14. Villefranche-s.-S. . 111 0 110 288 389 -101 PONTAULT-COMBAULT - CHAMBÉRY : 28-36 (15-18) 1 000 spectateurs. Arbitres : MM. Pichon et Thobie. PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (11 arrêts dt 0/3 pen.) ; S. Fernandez (5 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Davignon, Valent (0/5), Allard (2/8), Ighirri (2/4), Holder (cap., 0/1 pen.), Jean-Zéphirin (3/4), Waeghe (9/16 dt 1/2 pen.), Versol (1/2), Vially (3/6), Champion (0/1), Diallo (6/11), Guillaume (2/4 dt 0/1 pen.). Entraîneur : D. Peneau. CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic (0/1 pen.) ; Dumoulin (21 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : Busselier (9/12 dt 3/3 pen.), Barachet (2/5), Nocar (5/5), Roiné (5/11), Clémençon, Narcisse (cap., 4/6), N’Diaye, Paty (4/5), Cherblanc (1/1), Vuckovic (3/5), Joli (2/3), Jeauneau (1/3). Entraîneur : P. Gardent. CRÉTEIL - PARIS : 30-23 (13-12) 1 000 spectateurs. Arbitres : MM. Dentz et Reibel CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (3 arrêts dt 2/5 pen.) ; Lemonne (10 arrêts). Buteurs : Kervadec, Nikolic (1/1), Atajevas (9/14), Bakekolo (4/5), Desgrolard (3/8), Limer (2/2), Arive (7/9, dt 3/3 pen.), Rigault (0/3), Piriianu (3/3), Henry (cap., 0/1), Le Padellec, Jallamion (1/1). Entraîneur : M. Isakovic. PARIS. – Gardiens : Annonay (6 arrêts dt 0/2 pen.) ; Tabarand (3 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : A.-K. Nyokas, Sorhaindo (2/3), Claire (2/5 dt 0/1 pen.), Diaw (1/3), Mongin (cap., 2/3), Di Salvo, Lis (2/2), Ouksir, Ortéga (5/8 dt 2/3 pen.), Filah (3/7), Stanojevic (1/5), Girault (5/8 dt 2/2 pen.). Entraîneur : T. Anti. IVRY - TREMBLAY-EN-FRANCE : 30-29 (13-17) 900 spectateurs. Arbitres : MM.Moreno et Serrano. IVRY. – Gardiens : Pocuca (14 arrêts dt 1/3 pen.) ; Chapon (1 arrêt dt 1/1 pen.). Buteurs : Guillard (0/1), Poulin (2/4), Sarni, Martinovic (1/1), Crépain, Mokrani (2/3), Abalo (12/19), Tuzolana (3/8), Hadjali (2/2), Guilbert (cap., 5/7), Smajlagic (2/2), Petro (1/1). Entraîneur : S. Imbratta. TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (3 arrêts dt 0/1 pen.) ; Angelov (10 arrêts dt 1/3 pen.). Buteurs : Ugolin (1/2), Orjas (1/1), Zuzo (5/8), Ostertag (3/7), Sall (0/1), Prat (cap., 3/6), Manojlovic (2/5 dt 1/1 pen.), Bousnina (7/9 dt 2/3 pen.), Peyrabout (1/1), Bingo (1/2), Bouakaz (2/6 dt 0/1 pen.), Loutoufi (3/6). Entraîneur : T. Perreux. VILLEFRANCHE - SÉLESTAT : 24-35 (11-19) 300 spectateurs. Arbitres : MM. C et J. Rolland VILLEFRANCHE. – Gardiens : Brestovac (2 arrêts dt 0/2 pen.) ; Bengrine (11 arrêts dt 0/3 pen.) ; O. Benkhala (1 arrêt). Buteurs : Kolev (2/6 dt 0/1 pen.), Lorgeré (4/7), A. Benkhala (2/3), Bouchkara (3/8 dt 0/1 pen.), Carrique, Savkovic (0/1), Mocanu (cap., 4/6), Kiangebeni (6/10), Marroux (1/3 dt 0/1 pen.), Chabert (2/4), Kitsadi-Zorrino (0/1). Entraîneur : A. Merlaud. SÉLESTAT. – Gardiens : M. Robin (6 arrêts dt 3/3 pen.) ; Motlik (9 arrêts dt 1/1 pen.). Buteurs : G. Martin (1/3), Jung, Huljina (1/1), C. Omeyer (2/4), Galotte (2/3), Salami (2/2), Haraketi (3/5), Boillaud (2/6), Tschirret (2/3), Biloum (6/10), Butto (11/11 dt 5/5 pen.), Baran (cap., 3/8). Entraîneur : F. Berthier. DUNKERQUE - SAINT-RAPHAËL : 40-28 (19-11) 1 200 spectateurs. Arbitres : MM. C. et J. Bonaventura. DUNKERQUE. – Gardiens : Siffert (20 arrêts) ; Carette (3 arrêts) Buteurs : J. Richard (0/2), Lamon (5/7), Petrenko (3/5), Martilly (2/3), Touati (7/9), Vermersch (cap., 2/2), C. Bonin (5/6, dont 5/5 pen.), Soudry (2/3), Demaret, Ben Aziza (7/12), Grocaut (1/2), Gheysen (6/7). Entraîneur : Y. Sylla. SAINT-RAPHAËL. – Gardiens : Djukanovic (6 arrêts) ; Kucerka (7 arrêts, dont 0/5 pen.). Buteurs : Zemanek (3/6), Boisedu (2/7), Zvet (6/9), Foubert (0/1), Vojinovic (cap., 1/6), Moretti, Sanssouci (1/2), Caucheteux (4/6), Chapuis (4/5), Viudes (1/2), Paillasson (4/8), Fritzson (2/3). Entraîneur : C. Gaudin. DIAGNOSTIC RESERVÉ POUR OSKARSSON. – Ragnar Oskarsson, touché au genou droit vendredi à Istres, subira mardi une IRM. Le meneur de jeu islandais de Nîmes ayant été déjà opéré du ligament de ce même genou en 2002, le club nîmois craint le pire pour son joueur. – L. Gu. TUZOLANA IRA À GUMMERSBACH. – Cela fait quelques mois maintenant que Gummersbach, l’un des cadors de la Bundesliga, s’intéresse à l’ailier d’Ivry, Audray Tuzolana. Le forcing a payé puisque l’ancien joueur de Plaisir a finalement donné son accord aux dirigeants allemands sur la base d’un contrat de trois ans à partir du 1er juillet 2008. Il est le deuxième départ officiel de l’US Ivry puisque Luc Abalo, lui aussi, s’en ira l’été prochain pour Ciudad Real, en Espagne. – L. M. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Daniel Giorgetti, soixante-dix ans dont quarante-deux de « militance » dans le handball, fut à la création de l’ASPTT Metz en 1962, et il appela Olivier Krumbholz, alors CTR de Lorraine, à la tête des seniors féminines du club en 1986. Il se souvient : « LES VALEURS D’OLIVIER, actuellement, sont celles de ses débuts d’entraîneur, un peu de pragmatisme en plus. Il venait du SMEC Metz, où s’exprimait une tradition de jeu posé avec peu de moyens. Son travail défensif a donc toujours été présent. Il avait chez nous au départ une équipe pour se maintenir, il l’a portée à la quatrième place, une performance en soi. Il a récidivé la saison suivante et a été champion de France la troisième. Devant des formations comme Gagny, Dijon ou Lyon, qui avaient plus de moyens humains, cela démontrait une certaine qualité de gestion. On avait un potentiel intéressant qu’Olivier a développé avec la même intransigeance qu’il montre aujourd’hui face à de vraies pros. Une année où nous ne disposions pas de créneaux suffisants d’entraînement alors que nous étions montés au rythme d’une séance quotidienne – le must pour l’époque, tout comme le préparateur physique que nous avions –, je me souviens d’entraînements effectués le mardi soir dans les couloirs du palais des sports ! Il a fait de petits miracles… comme après avec l’équipe de France. Il est resté assez proche du club, vient aux matches. À l’époque de Bertrand François, je pense qu’ils échangeaient pas mal car Olivier utilisait beaucoup de Messines. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, à cause de sa rigueur, il n’a rien de sectaire. Au contraire, c’est quelqu’un qui s’ouvre aux autres. Et puis, quand il présentait les choses, on avait l’impression qu’il ne doutait jamais. Pourtant, le doute, il est permanent dans la compétition, mais il ne le montrait pas. » – J.-L. T. PAU. – À la descente du bus à Pau, qui accueille les Françaises au premier tour, Olivier Krumbholz se lance dans une nouvelle épopée avec ses Bleues, qu’il a déjà menées deux fois en finale mondiale (argent en 1999 et or en 2003). (Photo Nicolas Luttiau) Bleu « La même intransigeance » – Comment allez-vous gérer le tournoi ? – Il faut être extrêmement précautionneux sur la gestion humaine et physique pour arriver en très bon état en quarts et pousser plus loin derrière. Cela passe par la protection de joueuses majeures, la mise en confiance de joueuses moins majeures mais qui vont tenir des rôles essentiels, faire un turnover intelligent. C’est d’une grande complexité mais le but est d’arriver dans un meilleur état que les autres à partir du match 8, c’est-à-dire le quart. – La France est-elle crainte ? – Oui, pour trois raisons. On est presque tout le temps au rendez-vous et il n’y a aucune raison qu’on ne le soit pas cette année. On va être fidèles à notre image, c’est-à-dire tactiquement très pénible à jouer avec beaucoup d’audace, de savoir-faire, de plasticité, d’adaptabilité défensivement. Et enfin parce qu’on est chez nous, dans des salles blindées. Le Mondial va être très bien organisé et cela va mettre plein de pression sur les adversaires. Il y aura une dynamique " Mondial ", le sport français va être derrière. – Les JO de Pékin sont-ils un objectif personnel ? – Pas particulièrement pour moi. Il manque une médaille olympique au handball féminin français. Et des personnalités vont nous quitter après Pékin, si on y va. C’est forcément un bout de cycle. – Comment vous y inscrivezvous ? – On est en discussion à l’intérieur de la maison. Cela m’intéresse de continuer, mais pour avancer. On voudrait trois choses : 1. Qu’elles exploitent leur potentiel au paroxysme ; 2. Que le système œuvre pour qu’elles soient sur une dynamique personnelle, notamment au niveau socioprofessionnel ; 3. Qu’on prenne en compte le plus possible ce problème catastrophique de blessures. – Neuf ans de longévité à la tête d’une sélection, c’est énorme et rare en France. Êtes-vous le dernier dinosaure ? – Ma force est de n’être inféodé à personne dans le système, ne serait-ce qu’au travers des résultats. Les entraîneurs de garçons, qui gagnent deux fois mon salaire, ne vont pas déposer de CV pour entraîner France A chez les filles ! C’est une plaisanterie mais… J’apporte quelque chose dans le dispositif mais par moments je suis aussi un petit peu dérangeant. Alors j’aime- Jaune Rouge Jaune Le monde vu de sa fenêtre Daniel GIORGETTI (créateur de l’ASPTT en 1962 « Ma force est de n’être inféodé à personne dans le système » Noir Bleu Noir Metz change d’échelle. Ce discours-là, cela fait dix ans que je le mange, mais aujourd’hui il me glisse dessus. Avec trois titres mondiaux (garçons et filles), des finales extraordinaires, que faut-il de plus ? Tous les Français sont, je crois, hyper respectueux par rapport aux résultats de notre sport et l’admirent. – Quel est l’objectif minimal ? – Être dans les cinq premiers. Le cinquième devrait organiser un tournoi de qualification olympique. Si on perd le quart de finale, on ne s’écroulera pas. Le travail du staff est de porter l’équipe en quarts. On a la méthode pour cela mais les filles doivent se mettre au service de notre stratégie. Après, ce sera l’inverse ; c’est nous qui allons les aider à aller plus loin. Bleu Rouge Noir Jaune « POURQUOI, POURQUOI MOI ? » NIKOLAY DAVYDENKO, 4e joueur mondial de tennis, mis en cause dans une histoire de paris truqués, revient sur l’affaire. Date : jeudi 15 novembre 2007. Lieu : le lobby de l’hôtel Hilton de Shanghai, en présence de l’agent de Davydenko, Ronnie Leitgeb, ancien coach et agent de Thomas Muster. Durée : cinquante minutes. Consommation : café et cappuccino pour Davydenko, qui le laissera refroidir, sans le boire. '' Il n’y a plus de mafia en Russie. Ça existait peut- être dans les années 90. Mais c’est fini. Maintenant, les gens font des affaires '' '' Pourquoi ils ne me suspendent pas ? Parce que l’ATP n’a rien contre moi. ser comme ça… Mais c’est l’essence du tennis.”) – Et quelle est la réaction de votre sponsor Airness ? – J’ai un contrat pour trois ans avec Airness. – Vous n’avez pas de problèmes de sponsors ? – Si, il y a des sponsors qui attendent. Comme Gazprom (société russe spécialisée dans le gaz naturel). Qui ne savent pas ce qui va se passer. (L’agent : “Nous avons cinq sponsors qu i a tt e n d en t l e r é s u lt a t d e l’enquête.”) – Pour revenir à l’affaire de Sopot, une des rumeurs est que beaucoup de joueurs russes ont été aidés dans leur jeunesse par des mécènes pas toujours désintéressés et que, une fois professionnels, ils doivent aider ces derniers à gagner de l’argent…… – Je n’ai jamais eu de sponsors russes. '' Je n’ai jamais eu aucun sponsor. Ça serait une histoire fantastique. Une fois que j’en aurai fini avec l’ATP, j’écrirai un livre. Quand j’ai commencé à jouer, je trouvais que l’ATP dirigée par Mark Miles était une très bonne organisation. Je ne sais pas ce qui se passe avec le nouveau président qui arrive de Disneyland et qui commence à tout changer. Qui nous dit qu’il y a plus d’argent dans le tennis, mais qu’on ne voit pas. Poussant l’Amérique, alors que l’Europe et l’euro sont plus forts. Nous avons toujours des taxes, en Amérique, 35 %, et ensuite quand on change les dollars en euros, il ne reste pas grand-chose. C’est mieux en France, on est payé en euros et on ne paye que 15 % de taxes. En Russie, nous n’avons pas de taxes… C’est ce qui est génial. » PHILIPPE BOUIN et FRANCK RAMELLA (1) Davydenko avait reçu une amende de 2 000 dollars pour non-combativité dans son match contre Cilic. Elle lui a été retirée quelques jours plus tard après qu’il l’eut contestée. (2) Cette semaine, l’avocat de Davydenko a fait savoir que son client acceptait de ne fournir que ses propres relevés téléphoniques. (3) Le joueur italien, 129e mondial, reconnu coupable d’avoir parié sur des matches de tennis, a été suspendu par l’ATP jusqu’en août 2008. Nikolay DAVYDENKO (RUS) 26 ans, né le 2 juin 1981 à Severodonetsk (UKR). 1,77 m ; 70 kg. Droitier, revers à deux mains. Entraîneur : Eduard Davydenko (son frère). Classement ATP : 4e. Meilleur classement : 3e (novembre 2006). Palmarès : 11 titres dont 1 Masters Series (Paris-Bercy 2006). Le flou se précise IL FAUT BIEN ÊTRE CONSCIENT que l’entretien réalisé à Shanghai avec Nikolay Davydenko et son agent, Ronnie Leitgeb, prend place dans une campagne organisée par ce dernier pour combattre les effets de la rumeur sur son joueur. Coupable ? Non coupable ? L’affaire est loin d’être tranchée. Depuis vendredi, elle a toutefois pris un tour nouveau. Réticent à confier ses relevés téléphoniques lors de notre entretien, il y a deux semaines, le Russe a finalement décidé de les transmettre aux enquêteurs mandatés par l’ATP. « J’espère que ça va leur montrer qu’il est innocent, qu’ils vont le blanchir aussitôt et déclarer que tout est fini, affirme son avocat allemand, Frank Immenga, cité sur le site Internet de ESPN. Tout ce qu’ils ont à faire, c’est de les examiner et de constater qu’il n’a parlé à aucun des parieurs dont ils ont les noms depuis des mois. » Rien n’est cependant moins sûr, même au cas où l’avocat aurait raison quand il assure que l’ATP a pu localiser neuf détenteurs d’un compte chez Betfair résidant en Russie qui auraient misé 1,5 million de dollars sur l’abandon suspect de Davydenko contre l’Argentin Vassallo Argüello, le 2 août dernier, au deuxième tour du tournoi de Sopot, en Pologne. Il resterait encore à déterminer la provenance de 6 autres millions de dollars de paris et à vérifier les relevés téléphoniques des proches du joueur (son épouse, son frère et coach), ce que l’ATP n’a aucun pouvoir légal d’exiger. Ce jour-là, bien qu’il ait remporté le premier set, 7,5 millions de dollars de mises avaient afflué brutalement sur la victoire de son adversaire, deux fois la somme habituelle pour un match de ce niveau sur le site de paris en ligne Betfair. L’opérateur anglais avait aussitôt suspendu ses paiements, publié un communiqué et averti l’ATP. « Les explications possibles sont nombreuses, affirmait à Shanghai Étienne De Villiers, le président de l’ATP. Davydenko peut être soit complètement innocent, soit complètement coupable. Comme Vassallo Argüello, ou quiconque a pu donner l’information (sur la blessure du Russe à un pied). Ce n’est pas une enquête sur Davydenko, c’est une enquête fondée sur une distribution de paris si étrange que Betfair a interrompu le processus. Nous n’avons jamais pointé le doigt sur un joueur, et nous ne le ferons jamais. » Voilà qui pourrait faire plaisir à Davydenko, si le président de l’ATP n’ajoutait: « Quand nous avons contacté des experts de Scotland Yard, ils nous ont dit : “Ne vous attendez pas à des résultats rapides car nous devons examiner une très vaste population : joueurs, entourage, parents, arbitres, coaches, staff, reporters, n’importe qui passant par là… pour connecter les divers éléments.” Donc, je suis désolé de ne pas pouvoir vous donner de résultat mais ce n’est pas Hollywood ; nous n’écrivons pas le scénario. C’est la réalité ; c’est compliqué et ça prend du temps. » Et de citer comme exemple le cas du jockey irlandais Kieren Fallon qui aura attendu près de quatre ans avant de passer en jugement en Angleterre. Il n’est pas sûr que Nikolay Davydenko ait les nerfs pour supporter pareil délai. – Ph. B. (Photos Corinne Dubreuil/ L’Équipe , Jean-Marc Pochat et Didier Fèvre) PAGE 16 DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge aurait été plus logique pour lui de perdre d’entrée à Sopot. J’ai engagé un expert qui a tiré la conclusion que celui qui est impliqué dans l’importante mise de fonds est quelqu’un qui avait des informations, qui voyait le match en direct à la télé ou au bord du court, réagissant au fait que le physio était demandé. Et qu’il avait joint quelqu’un qui pariait sur un ordinateur quelque part dans le monde.”) – Mais si, par exemple, je veux faire exprès de perdre contre Monfils à Gstaad, je perds en deux sets, point. Je vous rappelle que contre lui, la partie a été interrompue à 5-5 dans le troisième set, et qu’on a rejoué le lendemain. Je perds ma mise en jeu, il me plante deux, trois aces et je perds le match. Et je suis déçu… Globalement, si on analyse bien mes saisons, je perds souvent rapidement quand il y a changement de surface et qu’il faut s’adapter. – Vous gagnez tellement d’argent sur le court qu’on a le sentiment que vous n’avez pas besoin de vous laisser corrompre pour 50 000 ou 100 000 dollars en arrangeant vos matches. Mais peut-être que vous êtes tenu par la mafia russe pour d’obscures raisons ? – Non. Premièrement, je n’habite pas à Moscou. C’est là que tout se passe, c’est là qu’est l’argent. Je n’y reste que trois semaines dans l’année pour la Kremlin Cup et la Coupe Davis. Je m’entraîne en Allemagne ou en Espagne. Mes parents habitent Volgograd. Et puis, il n’y a plus de mafia en Russie. Ça existait peut-être dans les années 90. Mais c’est fini. Maintenant, les gens font des affaires. – Vous n’avez jamais été approché par des personnes louches ? – Non. Sinon, je ne jouerais plus au tennis. Je serais caché quelque part en Australie ! On ne peut pas jouer si quelqu’un vous met la pression. – Pour vous défendre, vous avez dit que vous n’étiez pas susceptible de recevoir des coups de fil avant le match puisque vous n’aviez pas de téléphone (2). Pas très crédible, non ? – Je n’en ai effectivement pas à mon nom, pour être plus tranquille. Même ma fédération n’a pas mon numéro. Tout le monde appelle mon frère, c’est comme ça. – Vous avez l’impression que le fait de ne pas être “politiquement correct” au sein de l’ATP rend la situation plus difficile pour vous ? – Oui. Parce que je n’ai aucun soutien d’aucune organisation. Il est bon pour moi maintenant d’avoir Ronnie à mes côtés pour m’aider parce que l’ATP me met tellement la pression depuis le tournoi de New Haven (disputé la (L’agent : “Nous avons l’impression que, d’une certaine manière, l’ATP est très contente du cas Davydenko, qui constitue une sorte de menace pour tout le monde.”) – Vous pensez que la peine pour Di Mauro est trop sévère ? – Les règles interdisent d’avoir un compte de pari. –Vous ont-ils dit combien de t e m p s l ’ e n q u êt e p o u r r a i t prendre ? – Non. (L’agent : “Nous avons demandé plusieurs fois un calendrier prévisionnel. Lors de la réunion des directeurs de tournois, ils ont posé la même question à Étienne De Villiers (patron de l’ATP), parce que beaucoup d’entre eux voudraient avoir Nikolay. La réponse a été : Il y a eu un cas concernant un jockey en Angleterre qui a duré trois ans. Nous prendrons le temps qu’il faut. Mais, à ce jour, nous n’avons reçu aucun document de l’ATP ou de leurs avocats disant : M. Davydenko, vous êtes suspect. La suspicion ne provient que de la presse. Mon sentiment est que l’ATP aime cette situation : ils ne disent pas le suspecter, mais la presse le dit, de sorte que l’ATP peut proclamer qu’elle fait quelque chose pour lutter…”) – Mais l’ATP n’a rien. Et nous, de notre côté, nous ne pouvons pas poursuivre l’ATP parce qu’ils ne m’accusent pas. En fait, on a l’impression qu’il s’agit d’une affaire entre moi et la presse qui m’accuse. La presse attend une histoire, mais rien ne sort. Les histoires sortent au sujet d’autres joueurs. (L’agent : “À force, on va finir par se demander comment quelqu’un co mme F ede rer pe ut perdre deux fois contre Na lbandian ? Si on commence à pen- Bleu Rouge Mais quand on commence à ressentir une douleur, on commence à penser. On perd de sa concentration, on essaie de ne plus trop courir, on perd un point, on commence à changer son jeu, on ressent de la pression, on voit l’autre qui revient dans le match. Ça s’est passé comme ça. Après avoir gagné le premier set, j’ai appelé le physio pour lui demander de me soigner. Dans mon esprit, c’était : est-ce que je dois continuer ? J’ai demandé au physio : “Je m’arrête ou pas ? Ça va empirer ou pas ?” Il n’a pas su me dire. Je devais décider par moi-même. – Mais comment expliquer que, sur Internet, la cote montait énormément pour votre adversaire ? – Mais ça arrive sur de nombreux matches de voir des montants de 1 million d’euros ou plus. Je l’ai appris en tout cas après, quand la presse est revenue sur toutes ces affaires de paris. Pourquoi se focaliser sur mon match ? – Mais les paris se sont portés sur votre adversaire alors qu’il avait perdu le premier set… – À Sopot, je n’étais accompagné que par ma femme. Mais il y avait beaucoup de Russes là-bas. Quelques centaines de personnes regardaient mes matches. Pendant la rencontre, j’ai appelé le physio trois ou quatre fois, après la fin du premier set et pendant le second. Les règles stipulent normalement qu’on a le droit de les appeler deux fois. Mais j’ai demandé : “S’il vous plaît, une troisième fois…” – Vous semblez penser que certains, vous sachant diminué, ont pris alors le risque de parier contre vous ? – Je ne suis pas surpris des mises élevées parce que les Russes mettent toujours beaucoup d’argent. J’aurais été surpris si les paris étaient venus d’un autre pays, comme les États-Unis ou l’Angleterre. De Russie, non. Ils se moquent de tout, tellement ils ont d’argent. Mais j’ai besoin de savoir. Personne ne sait rien sur les mises en jeu quand j’ai perdu contre Monfils, Serra, Simon en trois sets lors des tournois précédents. Et là, à Sopot, je me retire, et l’affaire commence. Pourquoi, pourquoi moi ? – Le fait que vous jouiez beaucoup et qu’il vous arrive de perdre dans des petits tournois laisse penser aux gens que vous ne jouez pas vraiment à fond toutes vos rencontres. Cela met plus de suspicion sur vous qu’un autre… (C’est l’agent qui répond : “Il perd au 1er tour à Gstaad, puis encore au 1er tour après, mais il gagne le 1er tour à Sopot et tout le monde sait qu’il y a Montréal la semaine suivante. Si son intention avait été de laisser filer, il semaine précédant l’US Open) ! Je ne voulais même plus jouer à l’US Open. Je me demande comment j’ai pu être si fort mentalement à Flushing Meadows (il a atteint les demi-finales sans perdre un set). J’étais complètement détruit. – Vous n’avez pas peur de critiquer… – J’ai une personnalité. L’an prochain, je vais essayer de ne parler que russe et d’avoir un traducteur. Ça sera peutêtre mieux pour l’ATP, pour tout le monde. Et je vais demander qu’il y ait une règle de l’ATP imposant une traduction. Parce qu’il y a un tas de mots que je ne comprends pas. L’ATP ne doit pas se contenter de l’anglais. Il faut des traductions de l’espagnol, du français et du russe… (Son agent intervient : “On voit bien qu’il a des problèmes en anglais. À la première conférence de presse de l’US Open, on lui a posé une question sur la mafia. Et je le connais assez bien pour voir qu’il n’a pas totalement compris…”) – Pour revenir à l’enquête, combien de fois avez-vous parlé avec les gens de l’ATP ? – Avec les gens de l’ATP, jamais. Avec les enquêteurs, une fois, à Francfort, après la Coupe Davis (la demi-finale). – Puis votre frère et votre sœur leur ont parlé aussi… – Oui, à Francfort, juste avant le départ pour Shanghai. – Quel type de questions vous ont-ils posées ? – Nous ne sommes pas autorisés à en parler, j’ai signé un papier. – Avez-vous été surpris d’apprendre que beaucoup de joueurs disaient avoir été contactés pour tricher ? – Je suis très surpris d’apprendre qu’ils commencent seulement à faire des enquêtes sur d’autres joueurs. C’est stupide. Pourquoi ne l’ont ils pas fait plus tôt ? Pourquoi ça sort maintenant ? Ça datait de l’an dernier, de juillet. Pourquoi n’ont-ils pas commencé tout de suite ? On dit maintenant dans la presse qu’il y a eu cent cinquante matches douteux à cause des paris et trente joueurs impliqués… – Peut-être que l’explication tient au fait que vous êtes le premier top 10 concerné ? (Son agent : “Ce que Nikolay veut dire, c’est par exemple que quand Eschauer dit qu’il a été contacté il y a six mois, pourquoi n’est-il pas allé prévenir l’ATP ?”) – Il y a cinq ans, il y avait déjà eu un problème avec Kafelnikov… – Et ça a duré combien de temps cette histoire ? Deux mois pour que ça stoppe dans la presse ? – Dans l’esprit de beaucoup de gens, l’amalgame entre Russie, argent et mafia est vite fait… – J’ai été très surpris de la vitesse avec laquelle ils avaient suspendu Di Mauro (3) : dès qu’ils ont trouvé son compte, ils l’ont disqualifié. Alors pourquoi ils ne me suspendent pas, moi ? Pourquoi ont-ils attendu déjà trois mois et pourquoi Di Mauro a-t-il été suspendu en une semaine ? Parce que l’ATP n’a rien du tout contre moi. C’est pourquoi ils peuvent attendre aussi longtemps qu’ils veulent. Quand vont-ils arrêter d’enquêter sur moi ? Jaune Bleu Jaune « POUR CONTRE-ATTAQUER à la suite des soupçons sur des paris litigieux entourant un de vos matches l’été dernier, vous avez choisi de parler en présence de votre agent. Pourquoi en avoir choisi un ? – Je n’en avais pas et j’en ressentais le besoin. Avant, je ne faisais que jouer. Je ne connaissais rien à ce qui se passait autour du court, ce qu’il fallait faire, comment il fallait parler. Officiellement, on s’est mis d’accord à l’US Open. On était O.K. pour démarrer ensemble la saison prochaine, mais avec ce qui s’est passé, c’était mieux de commencer dès cette année ! Pour moi, c’est devenu important. ( L’agent intervient : “Quand l’affaire a démarré à Sopot (voir par ailleurs), j’avais été très surpris que Betfair, dès le lendemain matin, parle dans la presse sans même avoir discuté avec l’ATP, Nikolay ou les organisateurs du tournoi. Immédiatement, Nikolay a été en position défensive, 10 mètres derrière sa ligne. Il n’a pas eu le choix. Après s’être rencontré plusieurs fois, on a décidé de rester tranquille. Mais Betfair a fait son communiqué. Ce n’était pas l’affaire Sopot, mais l’affaire Davydenko. Mais depuis son amende à Saint-Pétersbourg (1), nous avons décidé que Nikolay ne devait plus se taire et devait rendre son opinion publique. J’ai voulu qu’il parle individuellement pour que chacun se fasse son opinion et se rende compte de la vraie personnalité de Nikolay. Parce que, dans les conférences de presse, il n’arrivait pas à se faire entendre vraiment.”) – Vous avez décidé de réagir depuis ce qui s’est passé à SaintPétersbourg. Avez-vous eu làbas le sentiment d’être persécuté ? – Là-bas, j’étais nerveux parce que j’avais déjà gagné trois fois à Moscou et que je voulais aussi gagner à SaintPétersbourg. Je me sentais bien, j’avais gagné contre Cilic le premier set très facilement. Mais après, il a fallu commencer à se battre plus. J’étais très déçu d’avoir perdu le deuxième set, mentalement un peu touché. Et l’arbitre m’a mis un avertissement parce que j’ai fait quatre double faute de suite. Mais ce n’était pas ma faute… – Vous aurait-on donné cet avertissement s’il n’y avait pas eu l’affaire de Sopot avant ? – Je ne sais pas. Ça ne m’était jamais arrivé avant de faire autant de double faute de suite… C’était un nouvel arbitre qui a peut-être voulu se faire remarquer en appliquant sévèrement les règles de l’ATP. – Est-il facile de jouer quand tous vos gestes sont scrutés ou décryptés ? – C’est mentalement dur. On fait une double faute, on se dit : “Qu’est-ce que les autres vont penser ?” Oui, c’est dur. – Selon vous, que s’est-il passé à Sopot ? – Quand j’ai lu la presse le lendemain du match, j’ai été très surpris. Je ne comprenais pas. Même si je me moquais de ce qui était écrit au début. Le plus important, c’était de soigner ma blessure (à un pied) avant de partir pour la tournée américaine car il me manquait encore des points pour aller au Masters. Aussitôt rentré en Allemagne, j’ai reçu une infiltration et le docteur m’a dit qu’après trois jours, je n’aurais plus mal. Le samedi, je me suis envolé pour Montréal et la presse m’attendait… L’ATP est venu me voir pour me dire : “S’il te plaît, ne dis rien à la presse.” Il y a eu une conférence de presse après mon premier match, avec beaucoup de questions. Mais je ne savais pas vraiment quoi répondre. Quand on ne sait pas, que dire ? C’est le problème. – Aviez-vous remarqué sur le court quelque chose de spécial pendant ce match contre Vassallo Arguello ? – Non, j’ai essayé de jouer mon jeu. Noir Noir PROLONGATIONS ENTRETIEN 16 17 Bleu Rouge Noir Jaune Magnifique adversaire de Sébastien Loeb ces deux dernières années, Marcus Grönholm met fin à sa carrière aujourd’hui. À presque quarante ans, Marcus Grönholm dispute ce week-end en Grande-Bretagne son cent cinquantième et dernier rallye de Championnat du monde. S’il n’a plus guère d’espoir de décrocher aujourd’hui un troisième titre mondial, après ceux conquis avec Peugeot en 2000 et 2002, le Finlandais fut, depuis son arrivée chez Ford il y a deux ans, le seul à rivaliser avec Sébastien Loeb. Leur duel, qui restera comme l’un des plus beaux de l’histoire du rallye, connaîtra son épilogue ce soir. CARDIFF – de notre envoyé spécial IL VOULAIT RÉUSSIR sa sortie. Il a finalement réussi à se sortir ! Bien installé en tête du Mondial des pilotes il y a encore deux semaines, Marcus Grönholm a gâché une belle occasion de conclure sa carrière en beauté en sortant de la route au Japon et en Irlande. Deux boulettes monumentales dont ce grand Finlandais à l’allure dégingandée a le secret et qui lui valent de ne compter que sur un éventuel abandon de Sébastien Loeb, aujourd’hui, au pays de Galles, pour achever son parcours sur un troisième titre mondial. À condition encore de terminer le Rallye de GrandeBretagne parmi les deux premiers. « Bien sûr, je serais déçu de terminer deuxième du Championnat mais ce ne serait pas non plus la fin du monde, assurait-il avant ses deux bévues, alors qu’il comptait encore quatre points d’avance sur Loeb. Je garderai, quoi qu’il arrive, d’excellents souvenirs de cette dernière saison car je vais partir au top niveau, en m’étant battu pour la victoire et pour le titre jusqu’au bout. Et pas contre n’importe qui ! » PORTRAIT FIN DE ROUTE Marcus GRÖNHOLM (FIN) 39 ans, né le 5 février 1968, à Espoo (Finlande). Copilote : Timo Rautiainen (FIN). Nombre de rallyes (en Championnat du monde) disputés : 150. Nombre de victoires (en Championnat du monde) : 30. Première saison complète en Championnat du monde : 2000 (1er titre). Ses équipes : Peugeot (2000 à 2005), Ford (2006 à 2007). Palmarès 2007 : 2e (avant l’issue de son dernier rallye). 2006 : 2e (Ford Focus). 2005 : 3e (Peugeot 307 WRC). 2004 : 5e (Peugeot 307 WRC). 2003 : 6e (Peugeot 206 WRC). 2002 : Champion du monde (Peugeot 206 WRC). 2001 : 5e (Peugeot 206 WRC). 2000 : champion du monde (Peugeot 206 WRC). eu deux mecs à ce niveau-là au même moment, avance Guy Fréquelin, le directeur de Citroën Sport. Bien sûr, il y a déjà eu de beaux duels mais pas aussi répétitifs que celui que se livrent ces deux-là. Ils sont au top niveau sur toutes les surfaces, c’est du jamais-vu. » « Ce sont deux types qui ont quelque chose de spécial, sans doute les deux meilleurs (Sébastien Loeb) pilotes de tous les temps, confirme Malcolm Wilson, le Tommi Mäkinen, Juha Kankkunen, patron de Ford Rallye Team. Marcus est Didier Auriol, Carlos Sainz, Colin le pilote le plus doué naturellement que McRae, Richard Burns : des génies du j’ai eu dans mon équipe, avec Juha volant, le Finlandais en a connu. Il les a Kankkunen. Jamais je n’avais connu un même tous battus, en 2000, et à la surpilote capable de se battre de manière prise générale, dès sa première saison aussi régulière pour la victoire. C’est complète en Championnat du monde. incroyable d’être tout le temps au top Mais pour Grönholm, Sébastien Loeb, comme ça ! » qu’il domine pourtant de plus de vingt centimètres, est tout simplement le Le dernier Rallye de Nouvelle Zélande plus grand. « De tous les adversaires restera comme le sommet de la rivalité que j’ai eus, Seb est le plus coriace, et de Loeb-Grönholm. Les deux hommes s’y loin ! assure-t-il. Quel que soit le terlivrèrent un duel d’anthologie, sancrain, il est toujours très difficile à battre. tionné par le plus petit écart jamais C’est le plus polyvalent et le plus réguenregistré : trois dixièmes de seconde, à lier de tous, il ne fait jamais d’erreur. » l’avantage du pilote Ford. « J’ai décidé de prendre ma retraite deux jours après L’admiration est réciproque. Le joyau ce rallye et je pense que ce qui s’était de Citroën, qui domina ses équipiers passé là-bas a beaucoup pesé dans la Sainz et McRae, en 2003, avant de se balance, confie le Finlandais. C’était le frotter les deux saisons suivantes à Petrallye le plus fou auquel j’aie participé. ter Solberg, alors emblème de la généJe me suis dit que, peut-être, je ne reviration montante, considère lui aussi le vrais pas de moment aussi fort que Grönholm 2007 comme un grand millécelui-là. » sime. « Jamais dans ma carrière je n’avais eu à me battre du début à la fin « Ça a été dur à avaler mais avec le d’une saison comme c’est le cas cette recul j’en garde un grand souvenir, dit année. Pour battre Marcus, j’ai dû Loeb. C’est sympa de partager un truc « dégoupiller » à chaque fois, être à la comme ça, d’être une seconde au kilolimite tout le temps, raconte le Français. mètre plus vite que tout le monde. Ça Nous avons les mêmes pneus, des voicrée des tensions mais aussi des liens tures aux performances très proches, car on ne peut que respecter la perfordeux bonnes équipes et nous avons la mance de l’autre. » Ces deux génies du même pointe de vitesse sur tous les terrallye n’avaient eu, jusque-là, que peu rains. J’ai encore un tout petit avantage d’occasions de s’affronter à armes sur lui sur asphalte. Et encore ! Pour lui égales. Question de timing. Fin 2002, mettre trois secondes sur une spéciale, alors que Grönholm remporte son deuil faut y aller ! Cette année, tous les ralxième titre mondial et affiche déjà dixlyes ont été très excitants et difficiles. huit succès au compteur, Sébastien On s’est livré un sacré duel. » Loeb, de six ans son cadet, vient tout juste de signer sa première victoire Peut-être même le plus beau bras de fer mondiale, en Allemagne. L’année suide l’histoire de la discipline, par son vante, comme Grönholm trois ans plus intensité, sa durée, et par l’esprit sportif tôt, le Français joue le titre dès sa prequi l’anima. « Je crois qu’il n’y a jamais '' Pour battre Marcus, j’ai dû « dégoupiller » à chaque fois, être à la limite tout le temps '' CARDIFF. – Dès demain, Marcus Grönholm (ici au volant de sa Ford, vendredi au pays de Galles) en aura fini avec sa carrière de pilote de rallye. Probable que Sébastien Loeb, son « meilleur ennemi », se sente un peu orphelin. (Photo Richard Martin) '' JÉRÔME BOURRET ILS ONT DIT Mehdi BAALA (champion d’Europe du 1 500 m) : « Les minima olympiques sont trop élevés. La Fédération aurait pu faire valoir, comme argument à la Commission nationale du sport de haut niveau, que les Mondiaux 2003, qui ont été les meilleurs en termes de médailles, étaient ceux qui avaient les minima les plus accessibles. Les minima, cette année, incitent au dopage. » Fabien GILOT (grand espoir du 100 m nage libre) : « Si on pouvait être champion olympique en sortant tous les weekends, ça se saurait… J’ai pris conscience de ça la saison dernière. Alors, je me botte le cul tous les jours à l’entraînement car c’est là que se gagnent les centièmes. » Andre AGASSI (ancien numéro 1 du tennis mondial) : « Rafael Nadal tire des chèques sur sa santé, mais je ne suis pas sûr que son corps puisse les payer. » Anthony RÉVEILLÈRE (défenseur latéral lyonnais) : « J’avoue que c’est parfois difficile à vivre de se retrouver au repos quand on ne se sent absolument pas fatigué. Si on peut en vouloir à quelqu’un, c’est au coach. » Steven GERRARD (capitaine de Liverpool) : « En gardant notre cage inviolée à Marseille, on se qualifiera. Parce qu’on mettra au moins un but là-bas. » Michel PLATINI (président de l’UEFA) : « Pour la France, se qualifier pour la Coupe du monde 2010 ne sera pas aussi facile qu’on le dit. La Roumanie a une belle équipe, la Serbie a de bons jeunes et l’Autriche progresse. » Jason LAMY-CHAPPUIS (numéro 1 français du combiné nordique) : « J’aime bien avoir une bonne hygiène de vie. L’entraînement devient presque une drogue. On se sent tellement bien après… » Serge LAÏRLE (ancien coentraîneur du Stade Toulousain) : « On observe actuellement dans le Top 14 un nivellement par le bas. (…) Le rugby qui y est proposé est le reflet de la dernière Coupe du monde de rugby, où j’avais été déçu sur les lancements de jeu offensif. Il n’y avait pas eu de production de jeu extraordinaire. » Jérôme LEROY (milieu de Rennes) : « Le foot, c’est la jungle. C’est chacun pour soi. Un sport collectif ? Une illusion, oui ! Alors oui, je suis sur le qui-vive. » Frank RIJKAARD (entraîneur du FC Barcelone) : « Le match entre les Glasgow Rangers et Lyon promet d’être intéressant. Ce sera sûrement difficile pour Lyon. Mais cette équipe a de solides arguments. » Claude SPANGHERO (ancien international de rugby, parlant au nom de ses frères) : « Il n’aurait jamais été question que nous posions torse nu, comme le font les rugbymen aujourd’hui. » PROLONGATIONS Carl LEWIS (ancien numéro 1 de l’athlétisme mondial) : « Si un athlète est contrôlé positif, son coach va dire qu’il n’était pas au courant. Il faut arrêter ça ! (…) Aux États-Unis, il y a des entraîneurs dont les athlètes ont été testés positifs, encore et encore. Mais ils entraînent toujours… Pourquoi ? » Lu ou entendu dans L’Équipe, L’Équipe Magazine ou L’Équipe TV, du 26 novembre au 1er décembre DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Il faut tout le temps qu’il soit sous pression. (… ) Sébastien absent, il était perdu, il n’avait plus de repères de la saison, Grönholm est un modèle d’application. Il la joue placé, sait se contenter d’une place sur le podium lorsque sa voiture ne lui permet pas de viser mieux. Pour la première fois de sa carrière, il ronge son frein sans commettre de gros écarts de conduite. Onze podiums dont cinq victoires en treize courses : jamais il n’avait été aussi fiable et régulier. Avec quatre points d’avance à trois rallyes de la fin de sa carrière, il a toutes les cartes en main pour partir sur un exploit. Mais ses vieux démons ressurgissent au Japon et en Irlande. « Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête ; il avait promis de ne pas trop en faire, regrette Christophe Trier, son préparateur physique et mental. C’est moche qu’il finisse sa carrière là-dessus. » Sûr, en effet, que si le titre lui échappe cet après-midi, Grönholm ruminera longtemps, du côté de sa ferme d’Inkoo, cet ultime acte manqué. Surtout si, en 2008, Loeb enfile de nouveau les victoires comme des perles. « S’il veut revenir se frotter à moi l’an prochain, il sera le bienvenu ! », avance le pilote Citroën, qui aime trop la compétition pour se réjouir de la perte de cet adversaire de taille. Bleu Rouge VOUS AUSSI, VOUS L’ATTENDIEZ avec une impa- Au lieu de passer une semaine à faire mine de ne pas se tience folle, la sueur au front, les doigts griffés dans rendre compte qu’il était assis sur son portable bloqué l’accoudoir de votre fauteuil, les oreilles dressées, les en position vibreur, il aurait décroché, pour lâcher au premier journaliste à l’écoute que « un, il n’y avait pas nerfs sciés par cet assourdissant silence. que le pognon dans la vie, mais que quand même ça Comment ça, « quoi donc ? » Mais le coup de sifflet final de Lorient - Saint-Étienne, le pouvait compter ; et deux, pour une fois que c’était le terme de l’insoutenable black-out imposé par les coach qui laissait choir un joueur sans ménagement et joueurs stéphanois aux médias en punition de leurs cri- pas le contraire », il n’y avait pas de quoi en faire un tiques intempestives, le premier mot de Tavlaridis, une fromage et il se serait ouvert les portes d’un destin de analyse de Roussey, un bref « il y avait la place pour grande gueule à la Lucas. Tout va si vite désormais qu’il gagner » de Gomis, un définitif « on a donné tout ce ne faut plus laisser une occasion de se faire remarquer. qu’on avait » de Dernis, n’importe quoi plutôt que cet Ainsi, dans le cas du jeune Nadal, on peut se demander quelle mouche majorquine a piqué son oncle au oppressant mutisme. Pauvres agneaux… On se moque, ça n’est pas très aimable, mais il faut être moment de se confier au magnétophone à enregistrer les déclarations de travers particulièrement innocent doté du fameux filtre à « sorpour croire impressionner tir les phrases de leur durablement le monde en se CONTRE-PIED contexte », dont sont équipés privant délibérément du don tous les journalistes de la plade la parole. nète. Plus intéressant est ce D’abord, parce que ça ne marche jamais et qu’il finit toujours par se trouver un nouveau concept de « choix de carrière éphémère », bavard en maillot pour croiser un de nos confrères des dont parlait le bio-mécanicien David Martin dans ces radios contraints par profession à faire l’âne pour avoir colonnes. du son. Ensuite, parce que la profession, qui n’a jamais L’avenir des champions serait donc à l’autodestruction eu le temps d’attendre que l’actualité ait du talent, peut accélérée et à des espérances de vie de « Star Académiciennes » à mi-chemin de celles de la paramécie et de la compter sur le rythme effréné avec lequel s’enchaînent les événements sportifs pour échapper à l’humiliante tortue des Galápagos. En somme, le Poulidor des Baléares (ben si, quand panne de micro. Enfin, parce que, à l’exception de l’envoyé spécial per- même, 123 semaines no 2 derrière Federer) en serait au manent du Clairon du Forez, qui a d’ailleurs dû en profi- même point à vingt et un ans que Poupou à trente-huit ter pour aller faire ses courses de Noël, une telle punition ans dans le Pla d’Adet 1974. dérange d’autant moins que Saint-Étienne n’est pas Pourquoi pas ? C’est son corps. franchement en position de décrocher le titre, cas dans Mais alors, raison de plus pour ne pas perdre son temps lequel, d’ailleurs, il échapperait tout naturellement à la en vains silences et affûtage de langues de bois et, plutôt que de déclarer que tout allait bien en sautillant gaiecritique. Non, non, croyez-nous, l’important, c’est de l’ouvrir. ment, Rafa aurait été davantage dans l’air du temps en Pour ne rien dire et mieux encore pour lâcher, dans un reconnaissant que ses tendons étaient plus effilochés océan de formules plates pour matches creux, la décla- qu’un vieux cordage en boyaux de chat et qu’à vingt et un ans, fortune faite, il allait bientôt pouvoir reprendre ration qui en impose. Prenez Thierry Champion, l’ex-futur entraîneur de Gaël ses études où il les avait laissées, à la table de multiplicaMonfils, qui a laissé tomber Paul-Henri Mathieu comme tion par 7. une vieille chaussette couverte de terre battue. PIERRE MICHEL BONNOT '' plus rien gagné depuis le titre d’Ari Vatanen, en 1981, lance une nouvelle Focus. Grönholm va donc devoir la développer et essuyer les plâtres des inévitables défauts de jeunesse. Ce qui ne manque d’ailleurs pas d’arriver durant la première moitié de la saison 2006. Au soir du Rallye de Chypre, le Finlandais compte 35 points de retard sur Loeb. La saison paraît pliée. Mais le Français lui offre une chance unique en se fracturant le bras dans une chute à VTT. Son rival blessé et probablement forfait pour la fin de la saison, Grönholm peut réaliser le hold-up parfait. Il s’impose en Turquie mais fait une boulette monumentale en sortant de la route en Australie. « Il ne sait pas gérer un résultat, explique Jean-Pierre Nicolas. Lorsqu’il ne roule pas à cent pour cent, il devient dangereux, inattentif. Il faut tout le temps qu’il soit sous pression, pour donner le meilleur de luimême. Sébastien absent, il était perdu, il n’avait plus de repères. » Loeb est titré. Encore raté pour le grand Marcus. « Sans cette bêtise, j’aurais pu gagner le Championnat mais “Seb” méritait ce titre plus que moi, donc, je n’ai pas trop de regrets », assure-t-il. Restait une ultime chance, cette année. Pendant les treize premières épreuves Jaune Bleu Jaune Le silence des agneaux ture, mais j’ai toujours été quelqu’un de franc et direct. Les ingénieurs n’ont pas apprécié, et ils ont répondu que j’étais trop vieux, plus aussi rapide qu’avant. Ça a été une période difficile pour moi car, même si j’ai fait quelques erreurs, je savais qu’ils se trompaient, que j’avais encore le niveau. » Pour le prouver, Grönholm décide de poursuivre sa carrière lorsque Peugeot se retire du WRC, fin 2005. Avec une obsession en tête : battre enfin Loeb. Deux équipes sont prêtes à l’accueillir : Ford et… Citroën. Affronter le double champion du monde en titre à voiture égale, voilà un défi tentant pour Grönholm, histoire de savoir qui (Jean-Pierre Nicolas, est le meilleur. « J’ai eu une ancien responsable du programme rallye chez Peugeot) proposition de contrat de Citroën et j’ai même été à deux doigts de le signer, confie-t-il. « Marcus était détruit moralement, Mais je me suis dit que ça serait complitémoigne un ancien membre de qué d’affronter Loeb au sein de son l’équipe, mais il n’a jamais lâché le moréquipe de toujours. Ça aurait été un ceau en spéciale. » « Je ne garde pas un désastre. Guy Fréquelin me promettait grand souvenir de cette dernière année que ça se passerait bien, mais moi je avec Peugeot, admet le Finlandais. suis sûr que cela aurait été compliqué, J’étais frustré car je n’avais pas les que ça aurait mal tourné. Alors, finalemoyens de me battre avec les autres. ment, j’ai décidé de rejoindre Ford pour deux ans. » Pari risqué car Ford, qui n’a J’ai peut-être eu tort de critiquer la voiLoeb. Et ça, il ne le supportait pas. » Les relations entre le Finlandais et l’état-major de son équipe de toujours, sa deuxième famille, s’enveniment. Blessé dans son orgueil, Grönholm se lâche : « Cette voiture est une merde ! » Les responsables techniques de Peugeot, eux, pensent que Grönholm est fini. Trop aigri. Trop vieux. Noir Noir mière saison complète mais échoue d’un point face à Petter Solberg, alors que le Finlandais se fait surtout remarquer par quelques cabrioles mémorables. Il compense le fait que Peugeot ait stoppé le développement de la 206 WRC pour s’activer sur l’arrivée de la 307 par une attaque de tous les instants. « Sa force, c’est qu’il exploite toujours à cent pour cent le matériel qu’on lui donne, explique FrançoisXavier Demaison, son ingénieur de l’époque. Son souci, c’est que lorsque la voiture ne va pas assez vite à son goût, il roule à 105 ou 110 %. Et là, forcément, il s’expose à quelques risques. » Ses deux dernières saisons avec Peugeot tournent presque au cauchemar. Alors que Loeb enchaîne les titres et les victoires, Grönholm ne remporte que trois rallyes. La faute à une 307 WRC mal née et à un mauvais manufacturier de pneus en 2005. « Marcus voulait rester le maître. Il n’a pas accepté de se faire dominer par Loeb et a été piqué au vif dans son orgueil, estime Jean-Pierre Nicolas, alors responsable des rallyes chez Peugeot. Il a aussi très mal accepté notre décision de changer de fournisseur de pneumatiques, car il savait qu’avant même le départ du rallye il avait quelques dixièmes de seconde au kilomètre de handicap par rapport à 18 SQUASH CHAMPIONNATS DU MONDE Gaultier en finale VAINQUEUR en trois jeux de l’Anglais Nick Matthew en demi-finales, Grégory Gaultier (no 3 mondial) disputait sa deuxième finale mondiale d’affilée la nuit dernière aux Bermudes. À l’occasion de l’ultime écueil de son parcours, le Français était opposé à l’Égyptien Amr Shabana, double champion du monde (2003, 2005) et numéro 1 planétaire depuis avril 2006. Un monument de la discipline qui s’était déjà offert les scalps des Français Renan Lavigne (au premier tour) et Thierry Lincou (en quarts) au cours d’une semaine où il sera néanmoins resté sur le court soixante-neuf minutes de plus que Gaultier. Avant la finale, le Français menait 7-5 dans leurs confrontations. CHAMPIONNATS DU MONDE INDIVIDUELS H O M M E S ( B e r m u d e s , 25 novembre-1er décembre). – VENDREDI (demi-finales) : Shabana (EGY, no 1 mondial)Palmer (AUS, no 4), 11-6, 3-11, 11-5, 11-5 ; Gaultier (no 3)-Matthew (ANG, no 6), 11-6, 11-4, 11-8. LA NUIT DERNIÈRE (finale) : Shabana-Gaultier. En raison du décalage horaire, vous trouverez les résultats de la finale dans notre édition de demain. JUDO I CHAMPIONNAT D’EUROPE TOUTESCATÉGORIES.– Battueau deuxième tour par la RusseElena Ivashchenko (future lauréate de l’épreuve), hier à Varsovie, la jeune Ketty Mathé est parvenue ensuite à se reprendre totalement pour monter sur la troisième marche du podium continental des toutes catégories. Du côté des hommes, si le triple champion du monde (+ 100 kg et toutes catégories) russe Alexandre Mikhaylin s’est logiquement imposé, Pierre Robin n’est pas parvenu à passer l’écueil du premier combat contre le Polonais Kamil Panek. Une contre-performance qui s’explique en majeure partie par le fait que le sociétaire de l’ACBB renouait avec la compétition, après une année 2007 largement gâchée par une sévère blessure aux ischio-jambiers. ÉQUITATION Noir Jaune NATATION TENNIS Première victoire pour Phelps DE TABLE SAUT D’OBSTACLES – CSI***** DE PARIS À bientôt cinquante-neuf ans, Michel Robert, vingt et unième mondial, est le Français le mieux placé pour offrir à la France une présence individuelle aux Jeux Olympiques. LE « MIRACLE » aura-t-il lieu ? Non qualifiée par le concours par équipes des prochains Jeux Olympiques, la France guette chaque mois la publication du classement olympique en espérant y voir un de ses cavaliers à l’une des deux premières places de la zone Europe de l’Ouest, conditions indispensables pour l’obtention d’un sésame. Pour la première fois, le classement publié jeudi avait de quoi réjouir le clan tricolore. Meilleur Français du ranking mondial (21e), Michel Robert s’est en effet hissé au deuxième rang des cavaliers appartenant à des nations exclues des épreuves par équipes olympiques (*). Si le cut s’arrêtait aujourd’hui, Robert offrirait donc à la France une place dans le concours individuel (quota non nominatif). Il s’agit désormais de tenir ce rang jusqu’au 1er mai, date butoir où seront distribués les sésames. « Je ne m’en soucie pas trop car c’est encore loin, confie Robert, qui participera aujourd’hui au Grand Prix avec Val Thorens, cheval de neuf ans, novice à ce niveau. On verra ça en début d’année. Mais on sait que ça existe… Le plus important, pour l’instant, c’est d’être dans le top 30 mondial pour accéder aux plus gros concours, qui sont tous surbookés. Il faut être bon tout le temps car ça se bagarre de partout. J’ai la chance de disposer de plusieurs chevaux compétitifs. À l’étranger c’est normal, mais en France c’est presque un luxe. Je construis une écurie et ça se passe plutôt bien. » À bientôt cinquante-neuf ans, Robert, toujours aussi passionné, a conscience de sa possibilité de « sauver » la France. Il n’exclut pas non plus de pouvoir s’envoler l’été prochain vers Hongkong, trente-six ans après ses premiers Jeux Olympiques en 1972, à Munich en concours complet. « On a eu le temps de s’habituer à vivre avec l’idée de l’absence française aux Jeux, commente le Grenoblois. C’est tristounet, mais il y avait peut-être besoin de cet électrochoc pour faire bouger les choses. Cela faisait un moment que l’on se disait qu’il fallait faire quelque chose, mais rien ne se faisait. Cette fois, il y a des prises de conscience de tout le monde, des cavaliers, de la fédération, etc. Après, tant mieux si sportivement je peux apporter ma pierre à l’édifice en amenant un quota individuel. Si c’est le cas, il faudra ensuite sélectionner un couple. Et si j’ai un cheval au niveau, pourquoi pas ?… » I CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (8ejournée). – VENDREDI : Carcassonne-Albi, 50-30. HIER : Villeneuve-sur-Lot - Lyon-Villeurbanne, 30-14 ; Saint-Gaudens - Carpentras, 54-18. AUJOURD’HUI : Union treiziste catalane - Lézignan, Limoux-Pia (15 heures). Exempt : Toulouse. Classement : 1. SaintGaudens, 20 ; 2. Carcassonne, 18 ; 3. Pia, 16 (+ 152) ; 4. Lézignan, 16 (+ 94) ; 5. Union treiziste catalane, 14 ; 6. Toulouse, 13 ; 7. Limoux, 12 ; 8. Villeneuve-sur-Lot, 11 (- 49) ; 9. Albi, 11 (– 74) ; 10. Carpentras, 11 (– 176) ; 11. Lyon-Villeurbanne, 10. I HALMICH ARRÊTE. – Véritable vedette du sport allemand, Regina Hallmich (31 ans, 1,60 m, 50 kg, 54 victoires dont 16 avant la limite, 1 nul, 1 défaite) a conservé son titre WIBF des mouche en battant l’Israëlienne Hagar Shmoulefeld Finer aux points, vendredi dans une salle comble (plus de 7 500 spectateurs) à Karlsruhe. 8,8 millions de téléspectateurs ont suivi le combat à 22 h 30 sur ZDF. Halmich, qui disputait son… quarante-septième Championnat mondial, a confirmé son retrait des rings. PROGRAMME ment rendu au Wonderland Center, à Los Angeles, où il a séjourné plusieurs fois l’an dernier en vue de soigner sa dépendance à la drogue. HOCKEY SUR GLACE I BRIANÇON FLAMBE, GRENOBLE SOMBRE. – Les Briançonnais ont empoché leur septième victoire d’affilée en Championnat en allant s’imposer chez le leader angevin (4-5 t.a.b.) grâce au tir au but décisif de Ruid John. Angers, qui compte un match de plus et fait la course en tête depuis le début de la saison, voit son hôte du soir revenir à un petit point. Rouen, facile vainqueur de Morzine (5-1), pointeà deux longueurs.Autre fait marquantde cette 14e journée, le naufrage du champion en titre, Grenoble, lourdement défait à Chamonix (9-4). (14e LIGUE MAGNUS journée). – HIER : Angers-Briançon, 4-5 t.a.b. (2-2, 1-1, 1-1, 0-1) ; Rouen - Morzine-Avoriaz, 5-1 (2-1, 3-0, 0-0) ; Caen-Dijon, 2-0 (0-0, 0-0, 2-0) ; Chamonix-Grenoble, 9-4 (3-1, 3-1, 3-2) ; Villard-Épinal, 0-1 (0-0, 0-1, 0-0) ; Mont-Blanc - Amiens, 2-3 a.p. (0-1, 1-1, 1-0, 0-1). DÉJÀ JOUÉ : Tours-Strasbourg, 5-1. Classement : 1. Angers (+ 1 m), 25 pts ; 2. Briançon, 24 ; 3. Rouen (– 1 m), 23 ; 4. Grenoble (– 2 m), 18 ; 5. Amiens et Tours (– 1 m), 16 ; 7. Mont-Blanc, 15 ; 8. Morzine-Avoriaz (– 1 m), 13 ; 9. Dijon (– 3 m), Chamonix et Épinal, 10 ; 12. Strasbourg 8 ; 13. Villard, 7 ; 14. Caen (– 1 m), 4. I NHL : MONTRÉAL SÉVÈREMENT BATTU. – Le Canadien de Montréal a été sévèrement battu à New-Jersey vendredi (0-4). Le jeune Carey Price était dans la cage et il a réalisé 25 arrêts sur 29 lancers. Avec 29 points en 25 matches, Montréal est 5e de la Conférence Est, un point devant leur vainqueur du jour. Résultats de vendredi : New Jersey - Montréal 4-0 ; Carolina-Washington 4-3 ; Minnesota St Louis 3-2 (t.a.b.) ; Pittsburgh-Dallas 4-1 ; Chicago-Phoenix 6-1 ; Edmonton-Anaheim 5-1 ; San Jose - Colorado 3-2. I DA SILVA SIXIÈME. – À vouloir trop bien faire pour briguer un podium, hier en finale au sol des préolympiques à Pékin, Gaël Da Silva a fauté et n’a récolté qu’une sixième place. « Il a voulu ajouter une vrille et demie sur la deuxième diagonale, mais a mis les mains par terre », explique Michel Boutard, le DTN adjoint. « C’est tout à son honneur mais, en cette période de reprise, il n’avait pas le fond. » Dommage car le Français avait la plus haute note de départ (6,6) des huit finalistes. Aujourd’hui, Danny Rodrigues dispute la finale des anneaux. RÉSULTATS. Finales. HOMMES. Sol : 1. Okiguchi (JAP), 15,80 pts (9,50 en exécution) ; 2. O’Neill (CAN), 15,80 (9,30) ; 3. Hambüchen (ALL), 15,75 ; … 6. Da Silva, 15,025. Arçons : Lu Bin (CHN), 15,575 ; 2. Kim Soo-myun (CDS), 15,10 ; 3. Popescu (ROU), 15,050. FEMMES. Saut : 1. Cheng Fei (CHN), 15,150 pts ; 2. Hong Su-jong (CDN), 14,450 ; 3. King (GBR), 14,187. Sol : 1. Cheng Fei (CHN), 15,275 ; 2. Sloan (USA), 14,925 ; 3. Memmel (USA), 14,725. AUJOURD’HUI. – Finales : anneaux (Rodrigues), saut HOMMES ; barres asymétriques FEMMES. TROPHÉE NHK (Grand Prix, Sendai [JAP], 29 novembre-2 décembre). HOMMES. Après le programme court : 1. Verner (RTC), 78,15 pts ; 2. Takahashi (JAP), 77,89 ; 3. Carriere (USA), 67,85. FEMMES. Classement final : 1. Kostner (ITA), 164,69 pts (61,24 [court] + 103,45 [libre]) ; 2. Meier (SUI), 163,17 (59,16 + 104,01) ; 3. Takeda (JAP), 154,83 (55,06 + 99,77). Grand Prix 2007. – 1. Kim Yu-na (CDS) et Mao Asada (JAP), 30 pts ; 3. Meissner (USA), 28 ; 4. Kostner (ITA) et Nakano (JAP), 26 ; 6. Zhang (USA), 24 (toutes qualifiées pour la finale). DANSE. Classement final : 1. Delobel-Schoenfelder, 197,54 pts (38,96 [imposée] + 61,67 [originale] + 96,91 [libre]) ; 2. Virtue-Moir (CAN), 196,89 (34,67 + 62,04 + 100,18) ; 3. KhokhlovaNovitski (RUS), 186,96 (34,23 + 57,84 + 94,89). Grand Prix 2007. – DANSE : 1. Delobel-Schoenfelder et BelbinAgosto (USA), 30 pts ; 3. Virtue-Moir (CAN) et Domnina-Shabaline (RUS), 28 ; 5. PéchalatBourzat, 26 ; 6. Khokhlova-Novitski (RUS), 24 (tous qualifiés pour la finale). WATER-POLO I ÉLITE HOMMES (6e journée). – HIER : Noisy-le-Sec - Marseille, 6-19 (2-4, 2-5, 1-4, 1-6) ; Strasbourg - Aix-les-Bains, 6-6 (0-0, 2-2, 0-3, 4-1) ; Tourcoing-Nice, 8-13 (1-2, 3-3, 1-3, 3-5) ; Sète-Montpellier, 8-11 (4-3, 1-4, 0-1, 3-3) ; Reims-Douai, 5-8, (1-3, 1-4, 3-0, 0-1). Classement : 1. Nice, 15 points (+ 33) ; 2. Sète, 15 points (+ 30) ; 3. Montpellier, 14 ; 4. Marseille, 12 ; 5. Douai, 9 ; 6. Aix-les-Bains, 8 ; 7. Strasbourg, 5 ; 8. Noisy-le-Sec, 4 ; 9. Tourcoing, 1 ; 10. Reims, 0. TRIATHLON I COUPE DU MONDE (Eilat [ISR], 1er décembre). – HIER. HOMMES : 1. Tayama (JAP), 1 h 49’47’’ ; 2. Polikarpenko (UKR), à 46’’ ; 3. Brukhankov (RUS), à 50’’ ;… 12. Poulat, à 1’49’’ ; 15. Moulai, à 2’6’’ ; 22. Fleureton, à 2’41’’. FEMMES : 1. Spirig (SUI), 2 h 2’42’’ ; 2. Ide (JAP), à 28’’ ; 3. Luxford (AUS), à 39’’ ;… 10. Harrison, à 1’53’’ ; 26. Lorblanchet, à 4’12’’. COUPE DU MONDE (classement final). HOMMES : 1. Gomez (ESP), 415 pts ; 2. Whitfield (CAN), 338 ; 3. Kahlefeldt (NZL), 298 ;… 17. Belaubre, 101 ; 19. Fleureton, 99 ; 30. Pierreclaud, 66 ; 35. Vidal, 60 ; 44. Moulai, 39 ; 61. Poulat, 24. FEMMES : 1. Fernandes (POR), 439 pts ; 2. Moffatt (AUS), 259 ; 3. Warriner (NZL), 254 ;… 23. Harrison, 108 ; 24. Péon, 105 ; 36. Lorblanchet, 47. GLACE I BOBSLEIGH : LANGE ET KUSKE DÉMARRENT FORT. – Les champions olympiques allemands Lange et Kuske ont remporté au Canada, dans la nuit de vendredi à samedi, la première étape de la Coupe du monde de bob à deux. La paire française Serisé-Jolivet s’est classée dixneuvième de l’épreuve. COUPE DU MONDE DE BOBSLEIGH ET DE SKELETON (Calgary [CAN], du 29 novembre au 1er décembre). – Bob à deux. HOMMES : 1. Lange-Kuske (ALL), 1’50’’68 (55’’10 + 55’’68) ; 2. Holcomb-Tomasevicz (USA), 1’50’’76 (55’’15 + 55’’61) ; 3. Stampfer-Lachkovics (AUT), 1’51’’10 (55’’23 + 55’’87) ;… 19. Serisé-Jolivet, 1’52’’46 (56’’23 + 56’’23). LA NUIT DERNIÈRE : bob à quatre (les Français engagés : Serisé-Rolet-Jolivet-Arnaud). LA CARTE DÉTACHABLE DES PARCOURS DES ALPES-DE- HAUTEPROVENCE. Avec Vélo Magazine et InterCarto, découvrez chaque mois une nouvelle région. VÉLO D’OR 2007 ABSALON, PUISSANCE 4 Le quadruple lauréat du Vélo d’Or Français domine le cyclisme français et martyrise ses adversaires. Retour sur une saison en or. Alberto Contador, Vélo d’Or Mondial, divise les opinions comme jamais. L’élection est finie, mais le débat ne fait que commencer. PRATIQUANT Découvrez les reliefs du cœur de la Sardaigne /// Hubert Dupont nous explique les bienfaits de la musculation /// Comment se faire « la caisse » grâce au ski de fond. LE MAGAZINE DE TOUS LES CYCLISMES. 4 € PAGE 18 DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge + PARIS. – Michel Robert pourrait participer aux Jeux Olympiques, 36 ans après ses premiers en 1972, à Munich, en concours complet. (Photo Christophe Bricot/Icon Sport) OLIVIER SCHOENFELDER et Isabelle Delobel se sont offerts au Trophée NHK leur seconde victoire en Grand Prix. Deux semaines après celle du Trophée Éric Bompard et en améliorant leur score, les champions d’Europe se qualifient pour la finale du Grand Prix à Turin (13-16 décembre). Mais en danse originale et en libre, ils ont été devancés par les jeunes Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, sixièmes des Mondiaux en mars, deux rangs derrière les Français. « On a très bien patiné, juge Delobel, mais une de nos pirouettes pèche. On perd trois points dessus, il faut la changer. » Chez les femmes, la Japonaise Miki Ando, championne du monde et victime de trois chutes a terminé septième du libre et ne participera pas à la finale. Bleu I RÉUNION DE POUGUES-LES-EAUX (29 novembre). – Quarts de finale du Tournoi de France des superwelters (6 × 3) : Kone b. Guimard, arrêt 1er round. Quarts de finale du Critérium des super-plume (4 × 3) : Chapelle b. Khouna, aux points. Super-moyens (6 x 3) : Khaidouri b. Sovijus (SLQ), aux points. I RÉUNION DE TOULON (30 novembre). – Huitièmes de finale du Championnat de France des moyens (8 x 3) : Karagoz b. S. Gomis, aux points (78-76, jugearbitre unique). Super-coq (6 × 3) : Parodi b. Messaoudene, aux points. Super-légers (4 × 3) : M. Cherif b. Salle, aux points. I RÉUNION DE CLERMONT-FERRAND (30 novembre). – Super-légers (6 × 3) : El Massoudi b. Hodorog (ROU), aux points. Légers (6 x 3) : Bouiksain b. Paun (ROU), aux points. Super-moyens (4 x 3) : Kasperski b. Boumejjane, arrêt au 1er round. I RÉUNION DE DAX (30 novembre). – Moyens (6 x 3) : Touzet b. Otava (ROU), aux points. Super-légers (6 x 3) : Prestot b. Bugheata (ROU), arrêt au 2e round. GYMNASTIQUE DelobelSchoenfelder vainqueurs contestés LIGUE DES CHAMPIONS. Tour préliminaire (5e journée). – HOMMES. VENDREDI. Groupe A : Saint-Sébastien (ESP) - Levallois, 1-3. Classement : 1. Charleroi (BEL), 10 pts ; 2. Würzburger (ALL), 7 ; 3. Levallois, 7 ; 4. SaintSébastien (ESP), 6. Groupe B : Budapest (HON) - Pontoise-Cergy, 3-1. Classement : 1. Düsseldorf (ALL), 9 pts ; 2. Zagreb (CRO), 7 ; 3. Pontoise-Cergy, 7 ; 4. Budapest (HON), 7. Groupe D : Hennebont - Niederösterreich (AUT), 1-3. Classement : 1. Niederösterreich (AUT), 7 pts ; 2. Frickenhausen (ALL), 7 ; 3. Hennebont, 6 ; 4. Pieve Emanuele (ITA), 4. HIER. Groupe C : Cestas-Grenade, n.p. FEMMES. VENDREDI. Groupe A : Montpellier-Kroppach (ALL), 0-3. Classement : 1. Kroppach, 10 pts ; 2. Heerlen (HOL), 7 ; 3. Sandonatese (ITA), 5 ; 4. Montpellier, 5. Prochaine journée : le 4 janvier. Jaune Jaune Rouge I TYSON SE SOIGNE. – Après avoir purgé un jour de prison en Arizona pour détention de stupéfiant, l’Américain Mike Tyson (41 ans) s’est volontaire- AUJOURD’HUI : Minnesota-Detroit ; Philadelphie-Seattle ; Kansas City - San Diego ; Miami New York Jets ; Indianapolis-Jacksonville ; Carolina - San Francisco ; Tennessee-Houston ; Saint Louis - Atlanta ; Washington-Buffalo ; Arizona-Cleveland ; Oakland-Denver ; Chicago New York Giants ; Nouvelle-Orléans - Tampa Bay ; Pittsburgh-Cincinnati. LUNDI : Baltimore - New England. DÉJÀ JOUÉ : Dallas Green Bay. PATINAGE ARTISTIQUE I LIGUE DES CHAMPIONS : HENNEBONT ET PONTOISE AU TAPIS. – Sans Kreanga, qui s’est de nouveaublessé jeudi à l’entraînement, Hennebont a été battu 3-1 par Niederösterreich et son champion olympique Ryu Seung Min. Même problème pour Pontoise-Cergy, privé de Chiang Peng-Lung, et battu 3-1 à Budapest. Les deux clubs n’iront donc pas en quarts de finale. Levallois, vainqueur à Saint-Sébastien, jouera son va-tout le 4 janvier, à Charleroi, tout comme Cestas face à Eslövs. Noir Bleu Noir I DÉCÈS DE DUCROCQ. – Décédé vendredi, André Ducrocq (76 ans) sera inhumé demain à Boves (Somme). Après avoir disputé une douzaine de combats amateurs, il était devenu arbitre à trente-deux ans dans son Comité des Flandres, avant de passer dans celui de Picardie. Il a jugé ou arbitré 102 Championnats de France, 29 d’Europe et 8 IBF. Il avait arbitré la dernière fois en 2004, un combat du lourds Johann Duhaupas. À son épouse, à leur fille, L’Équipe présente ses condoléances les plus émues. I NFL (12e journée) : WASHINGTON EN DEUIL. – Les Washington Redskins reçoivent cet après-midi les Buffalo Bills dans une drôle d’ambiance. Depuis mercredi, la franchise de la capitale est en deuil après le meurtre de son défenseur, Sean Taylor (24 ans). Taylor a été assassiné sous les yeux de sa femme et de sa fille de dix-huit mois dans sa résidence de Miami, où il séjournait pour se remettre d’une blessure au genou. Cet après-midi, une minute de silence sera observée et tous les supporters recevront un T-shirt en hommage au joueur. Lundi, toute l’équipe se rendra à Miami pour les obsèques. (*) Classement olympique au 1er décembre. – 1. Kürten (IRL), 2 050 pts ; 2. Robert, 1 550 ; 3. Lansink (BEL), 1 545 ; 4. Cleeren (BEL), 1 405 ; 5. Bost, 1 390 ; 6. Hécart et Frühmann (AUT), 1 315. AUJOURD’HUI. – CSI***** de Paris, porte de Versailles. Grand Prix (13 h 30). Principaux engagés : Lansink (BEL) ; Kürten (IRL) ; Fuchs, Mändli (SUI) ; Deusser, Becker (ALL) ; Alexander (AUS) ; M. Whitaker (GBR) ; Zoer (HOL) ; Madden, Kraut (USA). Principaux Français engagés : E. Angot, Bost, Robert, Épaillard, Staut, Hécart, Breul, Rozier, Delaveau, Hurel, Leprévost. IL AURA FALLU ATTENDRE LA DEUXIÈME JOURNÉE des Championnats des ÉtatsUnis en bassin de 25 yards à Atlanta pour assister à la première victoire de Michael Phelps après sa blessure au poignet droit. Un succès probant sur 200 y en 1’32’’13 (équivalant à 1’42’’26 sur 200 m en bassin de 25 m selon la table de conversion de l’Université du Colorado) devant son partenaire Peter Vanderkaay (1’32’’26) et à cinq centièmes de son record national. De son côté, Ryan Lochtea remportéle 400 y 4 nages (3’37’’88, à 1’’62 du record national de Phelps). Chez les femmes, Natalie Coughlin, vainqueur sur 100 y dos (50’’64),s’est inclinée sur 100 y papillon (50’’23) où Rachel Komisarz(50’’23) a failli, pour neuf centièmes, lui ravir son record national. Dans le même temps, à Georgia, où Phelps participera à un meeting ce dimanche, le vice-champion d’Europe du 1 500 m, Sébastien Rouault, a réalisé 4’22’’09 sur 500 y en bassin de 25 yards. FOOT US PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU I FLORIAN ANGOT À L’ARRÊT. – Vainqueur des deux dernières éditions du Grand Prix du CSI de Paris, Florian Angot a dû renoncer à la passe de trois. Victorieux du Grand Prix de Rennes dimanche dernier, son étalon, First de Launay HN, affichait pourtant une grande forme. « Il a un problème à un tendon de la jambe avant gauche et le vétérinaire m’a fortement déconseillé de le faire sauter sous peine qu’il casse, confie le cavalier. Il va donc être arrêté trois mois. C’est frustrant car il sautait vraiment bien. » BOXE I OPEN DE NOUVELLE-ZÉLANDE (Queenstown, The Hills Golf Club, circuit européen 20 08, 765 000 /, 29 n ovembre 2 décembre). – Troisième tour (par 216) : 1. Finch (ANG) 202 (73 + 65 + 64) ; 2. Bowditch (AUS) 205 (69 + 65 + 71) ; 3. Fowler (AUS) 206 (69 + 75 + 62). Rouge Robert en mission RUGBY À XIII GOLF Bleu 19 Bleu Rouge Noir Jaune SKI ALPIN COUPE DU MONDE – DESCENTE FEMMES Elle est Vonn, Kildow ! « Le feeling était parfait » Le mariage donne des ailes à l’Américaine, qui revient fort après sa blessure. Jacquemod et Marchand-Arvier dans le top 10. INGRID JACQUEMOD obtient sa meilleure place à Lake Louise (5e). Elle s’est engagée et a conforté son ambition. LAKE LOUISE – (CAN) LAKE LOUISE – de notre envoyé spécial de notre envoyé spécial THOMAS VONN est un solide et avenant trentenaire, ancien slalomeur de l’équipe US, qui fait souvent groupe autour de lui… Par on ne sait quel miracle, il est le seul, dans ces contrées reculées des Rocheuses canadiennes, à capter sur son ordinateur portable, les images des courses disputées à travers le monde. Il était ainsi installé, avant-hier, dans un petit coin de bistrot, au pied des pistes de Lake Louise, au milieu d’un grand cercle de curieux. Et quand sa toute récente épouse, Lindsey ex-Kildow, est venue l’embrasser avant son entraînement, celle-ci a lancé à la cantonade un sonore et frais « Hello ! ». Auquel Hans Pum, le big boss des équipes d’Autriche, a répondu par un remarqué « Grüss Gott ! ». « Jamais. Je ne dirai jamais bonjour ainsi ! » a répondu en riant la belle Américaine. Sourire et silence gênés de Pum et de son clan. Lindsey avait cloué le bec à ceux dont les tabloïds avaient osé suggérer qu’avec son mariage et les origines autrichiennes de Thomas, Mme Vonn pourrait bien, désormais, courir pour la Mannschaft. « AU PIED DU PODIUM pour treize centièmes, quel est votre sentiment ? – Il y a toujours un peu de déception, de frustration à le rater. Mais le résultat ne dépend pas que de moi, et je ne vais pas me prendre la tête avec ça. Les sensations étaient excellentes, c’est une très bonne mise en place, notamment au niveau du matériel et surtout à Lake Louise, où le profil est particulier, pas difficile mais rapide, avec des moments tactiques importants. À Aspen et Val-d’Isère, la pente, plus technique, me conviendra mieux. – Vous refusez de parler en termes de classement ? – Chaque chose en son temps. Le résultat va venir. Depuis la saison dernière, je suis très régulière, cinquième mondiale dans la discipline en finissant souvent au pied du podium. Maintenant, c’est objectif podium ! Plus une bonne place au général de la spéciali- Aristocrate prussienne LAKE LOUISE. – L’Américaine Lindsey Kildow-Vonn s’est largement imposée, hier, dans la descente de Lake Louise. C’est sa huitième victoire dans une étape de Coupe du monde. (Photo Alexis Boichard/Zoom) AUJOURD’HUI. – Super-G FEMMES à 11 h 30 (19 h 30, heure française). Piste : Olympic. Départ : 2 218 m. Arrivée : 1 663 m. Dénivelée : 555 m. Longueur : 1 970 m. Françaises engagées : Jacquemod, Marchand-Arvier + une troisième désignée hier soir (dansla nuit en France) par les entraîneurs. Coupe du monde de super-G 2007 : 1. Götschl (AUT), 540 points ; 2. Hosp(AUT),352 ; 3. Kildow (USA), 310 ; 4 Mancuso (USA), 273 ; 5. Meissnitzer (AUT), 207 ; … 16. Jacquemod, 124. Super-G reporté, géant aujourd’hui BEAVER CREEK S’EST RÉVEILLÉ hier dans un épais brouillard et sous quarante centimètres de neige fraîche tombée dans la nuit. Les organisateurs n’ont eu d’autre alternative que de reporter le super-G, prévu le matin même, à lundi. Aujourd’hui, cependant, le géant devrait normalement avoir lieu. Un géant où des garçons comme Cuche, Raich et Miller, notamment, joueront déjà beaucoup, dans la perspective du classement général, l’absence du grand favori, Svindal, cloué sur son lit de douleur à Vail (Colorado), ayant largement ouvert la course au globe. Un géant où on attendra les performances des Français, les chefs de file Fanara et Chenal, notamment, plutôt fringants en ce début d’hiver, et, surtout, le grand retour dans la discipline de Jean-Baptiste Grange, auteur d’un exploit dans le super-combiné de jeudi, et ainsi boosté dans ses ambitions. – P. Laf. ATHLÉTISME COMBINÉ – SPRINT Du bleu délavé de notre envoyée spéciale LE SPECTALE était sublime en haut du tremplin finlandais à Kuusamo. Pour une fois, le soleil s’était levé hier matin sur le minuscule mont Ruka (490 m) et laissait apparaître un horizon infini de lacs et de sapins enneigés. Même concentré sur son saut, Jason Lamy-Chappuis prit quelques instants pour régaler ses yeux. Cela lui réussit et il réalisa quelques secondes plus tard la 3e performance de la matinée (137 m). Cet envol prometteur ne lui permit pas pour autant de retomber sur le podium après les 7,5 km en ski de fond. Dixième la veille du « 15 bornes », le jeune homme de Bois d’Amont terminait 9e du sprint. Tentant d’accrocher les meilleurs en ski dans la première boucle, il explosa dans la seconde, pour finir à 54’’5 de Björn Kircheisen, deuxième vainqueur allemand en deux jours après Ackermann (4e hier). « Les très bons skieurs ont bien sauté et, du coup, je savais que cela allait être dur car l’écart n’était pas énorme, confia la Français à l’arrivée. Je suis déçu de mes résultats dans cette première étape mais j’ai encore de la marge. » termina 2e du général), Lamy-Chappuis, âgé de vingt et un ans seulement, n’a pu assumer ses ambitions nouvelles à Kuusamo : « Ce sera un nouveau départ le week-end prochain à Trondheim, estime-t-il. J’aurai toujours mes ambitions mais il y aura la pression de la première course en moins. » Après son fulgurant hiver 2007 (il Les autres « combinés » français ont Sprint : 1. (parti 8e à 24’’) Kircheisen (ALL), 19’5’’8 ; 2. (17e à 54’’) Manninen (FIN), à 3’’1 ; 3. (10e à 29’’) Demong (USA), à 13’’8 ; 4. (6e à 18’’) Ackermann (ALL), à 17’’9 ; 5. (4e à 12’’) Koivuranta (FIN), à 31’’4 ; … 9. (3e à 12’’) Lamy-Chappuis, à 54’’5 ; 18. (16e à 54’’) Braud, à 1’26’’2 ; 36. (38e à 2’26’’) Lacroix, à 3’18’’2 ; 37. (42e à 2’52’’) Martinez, à 3’22’’5 ; 39. (40e à 2’39’’) Felisaz, à 3’47’’6 ; 42. (35e à 2’8’’) Laheurte, à 4’26’’2. Saut : 1. Gruber (AUT), 138,3 pts (139 m) ; 2. Takahashi (JAP), 135,9 (137) ; 3. Lamy-Chappuis, 135,9 (137) ; … 8. Kircheisen (ALL), 132,3 (136,5) ; 17. Manninen (FIN), 124,7 (128,5). Fond (7,5 km) : 1. Manninen (FIN), 18’14’’9 ; 2. Kircheisen (ALL), 18’41’’8 ; 3. Haseney (ALL), 18’46’’3 ; … 18. Braud, 19’38’’ ; 26. Lamy-Chappuis, 19’48’’3. Coupe du monde 2008 (après 2 épreuves) : 1. Ackermann (ALL), 150 pts ; 2. Spillane (USA), 120 ; 3. Kircheisen (ALL), 118 ; … 5. Manninen (FIN), 93 ; 10. Lamy-Chappuis, 55 ; 23. Braud, 13. Prochaine étape : Trondheim (NOR), 8 et 9 décembre. FOND – 15 KM CLASSIQUE HOMMES « Encore des interrogations » VINCENT VITTOZ, enrhumé en début de semaine, est ce matin dans l’inconnu. KUUSAMO – de notre envoyée spéciale « COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS avant cette course, que vous aviez finie à la 2e place l’an passé ? – Le week-end dernier, dans le relais, à Beitostolen (12e), je n’étais déjà pas top. J’avais la gorge et le nez pris. Mardi et mercredi matin, je n’ai rien fait. Même si j’ai déjà couru (11e du 15 km libre en Norvège), j’ai encore des interrogations de début de saison. Le niveau s’est tellement resserré qu’il faut être à cent pour cent pour claquer un podium. Là, j’ai été un peu malade. – Qu’attendez-vous de cet hiver ? – Comme il n’y a pas de grands Championnats, c’est une saison où j’ai envie de co u r i r p a r t o u t sa n s f a i r e d’impasses. Il faudra espérer que la forme suive ! Le petit globe de distance est un objectif car j’ai terminé trois fois deuxième et qu’aujourd’hui j’ai progressé en classique. Mais le Tour de ski (du 28 décembre au 6 janvier 2008) sera forcément l’événement majeur et j’aimerais y finir dans le top 5 ou le top 3. – Quel bilan tirez-vous de l’hiver, au cours duquel vous avez loupé les deux grands rendez-vous, les Mondiaux (10e en poursuite, abandon dans le 15 km libre) et le Tour de ski (19e), à cause du fartage ? – On a mis de nouvelles choses en place. Je crois que, d’une part, nous manquions d’anticipation et, d’autre part, on avait eu un peu tendance à s’endormir. Aujourd’hui, par exemple, quand on a le moindre doute par rapport à la météo, on prépare plusieurs paires de skis. » – A. La. PROGRAMME AUJOURD’HUI : à Kuusamo, 15 km classique HOMMES à 10 h 15 (9 h 15, heure française) et 10 km classique FEMMES à 13 h 45 (12 h 45). Français engagés. – HOMMES : Vittoz, Gaillard, Jonnier, Perrillat, Manificat. FEMMES : Philippot, Bourgeois-Pin, Weilbel. Coupe du monde 2008 : voir par ailleurs. I SPRINT : DARRAGON PASSE À CÔTÉ. – Après sa 8e place obtenue fin octobre dans le sprint de Düsseldorf, disputé dans sa spécialité, le « skating », le vice-champion olympique Roddy Darragon s’attaquait hier à Kuusamo au style classique, son point faible. Sans succès, avec une 68e place à l’arrivée. « En bas de la bosse, j’ai essayé de skier vite mais je n’avais pas beaucoup d’amplitude. Courir en classique dans une neige de merde (fine et qui roule sous le ski), ce n’était vraiment pas pour moi, riait-il. Mais cela ne remet pas en cause tout ce que j’ai fait. » « Soit Roddy était dans un jour sans, soit il n’arrive pas à passer le cap en classique, ajoutait son coach, Christophe Deloche. Il ne faut pas tirer un bilan trop tôt car on n’a disputé que deux courses. » Prochain rendez-vous le 15 décembre à Rybinsk, en Russie, où Darragon, retrouvera son cher « skating ». – A. La. RÉSULTATS Sprint (1,2 km). – HOMMES : 1. Kjoelstad (NOR) ; 2. Jönsson (SUE) ; 3. Larsson (SUE) ; 4. Newell (USA) ; 5. Kriukov (RUS). Non qualifiés : 34. Miranda ; 68. Darragon. Coupe du monde 2008 (après 3 épreuves) : 1. Kjoelstad (NOR), 124 pts ; 2. Lind (SUE), 109 ; 3. Teichmann (ALL), 100 ;… 25. Darragon, 32 ; 32. Vittoz, 24 ; 41. Gaillard, 16 ; 48. Jonnier, 13. FEMMES : 1. Majdic (SLV) ; 2. Jacobsen (NOR) ; 3. Prochazkova (SLQ) ; 4. Matveeva (RUS) ; 5. Natsumi (JAP) ;… 8. Björgen (NOR). Non qualifiées : 37. Weibel ; 38. Bourgeois-Pin. Coupe du monde 2008 (après 3 épreuves) : 1. Björgen (NOR), 212 pts ; 2. Matveeva (RUS), 150 ; 3. Majdic (SLV), 124 ;… 28. Weibel, 22. AUJOURD’HUI. – Géant HOMMES à Beaver Creek (USA) : 1re manche à 9 h 45 (17 h 45 heure française), 2e manche à 12 h 45 (20 h 45 heure française). Favoris : Ligety (USA), Miller (USA), Cuche (SUI), Raich (AUT), Palander (FIN). Principaux engagés : Blardone, Mölgg, Fill (ITA) ; Bourque (CAN) ; Défago, Albrecht (SUI) ; Reichelt, Maier, Gruber, Schönfelder (AUT) ; Grange, Chenal, Fanara, Missillier, Covili, Burtin, Frey, Richard. Absents: Svindal(NOR), fracturesmultipleset gravedéchirure ; Berthod(SUI),étirement ligaments cheville. Coupe du monde de géant (après 1 épreuve sur 8) : 1. Svindal (USA), 100 points ; 2. Ligety (USA), 80 ; 3. Palander (FIN), 60 ; 4. Raich (AUT), 50 ; 5. Miller (USA), 45 ; … 7. Fanara, 36 ; 23. Chenal, 8. Coupedumonde2008(après 6 épreuvessur 40) : 1. Svindal(NOR), 234points ; 2. Raich (AUT), 178 ; 3. Cuche (SUI), 175 ; 4. Miller (USA), 157 ; 5. Hudec (CAN), 146 ; … 7. Grange, 130 ; 34. Théaux, 50 ; 39.Fanara, 36 ; 42. Lizeroux, 32 ; 50. Clarey et Dalcin, 25. Demain. – Super-G H à 10 heures (18 heures, heure française). CROSS DE LA CITÉ Maazouzi tourne en boucles À trente-huit ans, le Stéphanois laboure encore le terrain hexagonal. Avec l’espoir d’une ultime pige olympique. e En Finlande, les Français, Jason Lamy-Chappuis en tête (9 hier), ont été décevants. KUUSAMO – (FIN) PROGRAMME été encore plus à la peine. À l’exception de Braud (18e), ils ont brillé hier par leur présence en queue de peleton, avec le pompon pour Maxime Laheurte, 15e mondial cet hiver et dernier de ce sprint. « Il doit retrouver la confiance de l’hiver et de l’été passés, insiste Étienne Gouy, l’entraîneur national. C’est normal de redescendre d’une marche quand on a fait de bons résultats mais, là, les gars sont tombés bien bas. Avant le week-end prochain, à Trondheim (en Norvège), on va faire de petits bilans individualisés. » Les athlètes diront peut-être aussi comment ils ont encaissé les effets d’un stage en altitude effectué... dans les chambres hypoxiques du pôle « nordique » de Prémanon, entre la mi-octobre et début novembre. « Pour préparer les deux saisons à venir et les Jeux (en 2010), on devait profiter de cette année sans grands Championnats pour faire des tests », souriait Gouy, constatant que l’effet recherché n’était pas encore atteint. ANNE LADOUCE I SAUT : MORGENSTERN, ÉTOILE DU SOIR. – Double champion olympique (individuel et par équipes) et triple champion du monde avec l’Autriche, Thomas Morgenstern ne comptait pourtant jusque-là que deux succès en Coupe du monde. Il en a rajouté un supplémentaire hier soir grâce à son magnifique concours à Kuusamo, où il retomba à 146,5 mètres à son premier essai. À la pause, les organisateurs durent même descendre la barre d’élan et raboter le nez du tremplin de 50 centimètres tant ces hommes-oiseaux atterrissaient loin. Alors que trois sauteurs français avaient passé le « cut » des qualifications, aucun ne réussit à concrétiser ses promesses et à s’inviter en finale, dans laquelle le tenant du globe de cristal, le Polonais Adam Malysz, fut fidèle à ses habitudes : démarrer la saison en diesel (16e) et la finir sur les chapeaux de roue ! – A. La. RÉSULTATS. – HS 142 : Morgenstern (AUT), 308,8 pts (146,5 pts + 137) ; 2. Romören (NOR), 306,6 (143 + 139) ; 3. Hilde (NOR), 298,9 (142 + 139) ; 4 . S c h l i er e n z au e r ( A U T ) , 2 9 8, 1 (147 + 135) ; 5. Hautamäki (FIN), 290,1 (141,5 + 130,5) ; … 16. Malysz (POL), 268,6 (134 + 128). Non qualifiés pour la finale : 32. Lazzaroni, 125,4 (128 m) ; 33. Descombes-Sevoie, 124,6 (127) ; 48. Mayer, 87,4 (108). Prochaine étape : Trondheim (NOR), les 8 et 9 décembre. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 DIS, DRISS, pourquoi tu cours ? Pourquoi tu as relancé tes trente-huit ans à l’assaut des labours, au milieu de petits jeunes qui remportaient des cross au collège quand, toi, tu découvrais les Jeux Olympiques (10e sur 1 500 m en 1996) ? Pourquoi tu n’arrêtes pas ta course, toi qui as connu les médailles – le bronze (2001) et le titre indoor (2003) mondiaux sur 1 500 m, le bronze européen du cross en 2004 et 2005 – et leur revers de blessures qui ont abîmé ton mollet gauche et écourté ta saison passée dès l’hiver venu ? Au téléphone, on entend le sourire de Maazouzi. Oui, ça le fait marrer ces questions, ce mot « fin » qu’on voudrait lui coller au palmarès : « On peut dire que j’entame ma dernière olympiade, ça, c’est sûr, mais ma dernière année, non. Pourquoi je m’arrêterais ? Je cours parce que j’aime ça. Et puis il y a les Jeux au bout. Je rêve de m’y qualifier et de les disputer sur 1 500 m pour la troisième fois. Je ne lâche pas l’affaire. » Le Stéphanois n’est pourtant plus trop à son affaire. Il avait certes surgi de nulle part pour cueillir un podium bleu lors de la Coupe du monde athénienne l’an passé (3e du 3 000 m). Mais, ensuite, il s’est surtout arraché pour assurer l’or continental par équipes des crossmen français… en tant que quatrième homme (classé 12e en individuels). Sa dernière sélection dans de grands Championnats estivaux remonte à 2001. En salle, il était des Mondiaux 2006. Il en sortit dès les séries. Les 3’34’’50, visa pour Pékin sur 1 500 m, il ne les a plus réalisés depuis 2002. De quoi décourager le plus fervent des croisés du Graal olympique. Pas lui. Maazouzi y croit. Un peu seul. Non qu’il ferme les yeux sur l’usure du temps. Il pense juste pouvoir la dompter encore une fois. « Bien sûr que je vieillis ! avoue-t-il. Depuis deux saisons que j’essaie d’enchaîner cross et salle, je me pète. Alors, j’ai décidé d’être plus prudent pour cette année olympique. J’ai réduit la durée de mes sorties, le nombre de mes entraînements, que j’axe davantage sur la qualité. » À Carcassonne plutôt qu’aux Championnats d’Europe Il ne s’estime encore qu’à 75, 80 %. Ce qui lui a valu un abandon à Allonnes (point de côté) et une cinquième place aux Myriades (Saint-Priest), la semaine passée. « J’ai fait le con, je suis celui qui lance l’attaque à micourse et je le paie sur la fin, analyset-il. Ça n’est pas grave. Je prends le cross comme avant, sans me prendre la tête, sans me mettre de pression, juste pour travailler. » Comme aujourd’hui, au cross de la Cité, à Carcassonne, une petite épreuve nationale corsée à 600 euros la prime de vic- PROGRAMME AUJOURD’HUI : au pied de la cité médiévale, à Carcassonne (Aude). As FEMMES, 14 h 35 (3,9 km) ; as HOMMES, 15 heures (8,420 km). Principaux engagés. – HOMMES : Maazouzi, F. Denis ; E. Tesfaye (ERY) ; Sipe (TAN). FEMMES : Maury, Yvelain ; Boucif (MAR). I CROSS DES MUREAUX. – AUJOURD’HUI. Parc de Bècheville, aux Mureaux (Yvelines). As FEMMES, 14 h 20 (4,730 km) ; as HOMMES, 15 h 10 (8,970 km). Principaux engagés. HOMMES : Berioui, M. El-Ahmadi, Bouzid ; Kiflemarian, Woldeselassie (ERY) ; Marofit (MAR) ; Aggoune, Bessou (ALG) ; Lukinga (TAN) ; M. Macharia, D. Ndiso (KEN). FEMMES : Gadi ; Zegergish (ERY) ; Jazynska (POL) ; Abera, Belanish (ETH) ; M. Komu, M. Wangari, J. Wanjiku (KEN). I AMSALEM PRÊT POUR UN NOUVEAU MANDAT. – L’assemblée générale de la Fédération s’est tenue hier à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). Elle s’est conclue par l’annonce officielle de Bernard Amsalem de solliciter un troisième mandat de président en décembre 2008. Pour le reste, de l’avis général des participants rien de très palpitant à se mettre sous la dent à quelques mois des Jeux Olympiques de Pékin. Franck Chevallier, le directeur technique national, a dressé le bilan mitigé des Championnats du monde d’Osaka. Stéphane Diagana est revenu sur la mise en route de la Ligue nationale, qu’il préside. Du côté des finances, la Fédération intégrera au 1er janvier sa filiale FFA-Marketing dans ses comptes. – H. G. I POGNON À MUNICH DEMAIN. – Après une semaine de semi-repos, Ronald Pognon ira pendant trois jours rendre visite au professeur Müller-Wohlfahrt, à Munich, à partir de demain. Le chirurgien allemand avait déjà vu le sprinteur français en août et lui avait conseillé de consolider son bassin afin d’éviter la récurrence des blessures à la cuisse droite qui lui a pourri l’été. « Le but est de le réaligner, car il a tendance à se mettre de travers », explique Pierre-Jean Vazel, l’entraîneur du Français. La rentrée de Pognon, qui partira en stage en Martinique en janvier 2008, n’est toujours pas fixée. – J.-D. C. toire, dont il est l’inespérée tête d’affiche seize ans après sa première apparition. Il a même décliné la sélection pour les Championnats d’Europe, la semaine prochaine à Toro, Espagne. Il en parle sans orgueil déplacé : « Je n’ai aucun regret, car je n’avais pas les moyens de viser la médaille. Ici, l’organisateur m’invite et chacun y trouve son compte : moi, je suis en fin de carrière et j’ai besoin de courir ; en même temps, j’offre un nom, avec un palmarès (l’un des plus cossus du demi-fond bleu), et je parle de ce que je fais avec des jeunes comme aujourd’hui (hier). » Serein, Maazouzi. Et ce d’autant plus que, après s’être pas mal inquiété, son avenir sans pointes s’est trouvé un point d’horizon. Le miler bosse pour la mairie de Saint-Étienne. Il doit encore passer le concours d’opérateur territorial, avant celui d’éducateur. Mais il peaufine déjà son projet : chargé de la préparation physique du personnel municipal. Il imagine déjà les groupes de niveau, les encouragements, les conseils. « Je veux mettre en place un truc pro, se projette-t-il. Avec un suivi médical, des tests d’efforts… Je m’occuperai de personnes qui préparent des raids, des marathons avec l’équipe de la mairie, mais aussi de personnes qui veulent juste s’entretenir, perdre un peu de bide. Ça me convient bien. J’ai des compétences, un vécu qui font que je peux donner des tuyaux à celui qui veut faire moins de quatre heures au marathon par exemple. » Avec, dans un coin de la tête, l’idée de partager sa riche expérience avec celui qui veut faire moins de 3’33’’ sur 1 500 m, un de ces jours. « J’aurais envie de prendre un gamin, de le repérer à dix-sept, dix-huit ans et de l’amener au très haut niveau, d’avoir le rôle de père et d’entraîneur », confie-t-il. Bientôt ? Minute, minute. L’athlète n’a pas bouclé son histoire. Comme le cross, la salle ne servira que d’amusebouche avant le grand défi estival, celui qui doit le mener à Pékin. Ça semble bien rude, mais Maazouzi n’a pas pour habitude de reculer devant la côte. JEAN-DENIS COQUARD BATEAUX RECORD AUTOUR DU MONDE EN SOLO Les rencontres de Joyon L’Atlantique Sud est très fréquenté ces jours-ci par les bateaux à voile. Poursuivant sa cavalcade à bord de son maxi trimaran IDEC, Francis Joyon, qui avait porté hier soir son avance sur le « chrono » d’Ellen MacArthur à 666 milles et se trouvait au-delà de la latitude de la ville brésilienne de Recife, avait dépassé dans la matinée le dernier bateau de la Barcelona World Race, Educacion-sin-Fronteras, (voir ci-dessous) et croisé en sens inverse le leader de l’heure de la Transat B to B, Marc Guillemot, sur Safran (idem). De quoi échanger quelques amitiés par radio. I BARCELONA WORLD RACE : LE CHASSÉ-CROISÉ CONTINUE. – Le chassé-croisé en tête de course se poursuivait hier entre PRB et Paprec-Virbac 2. À bord de ce dernier, redescendu en deuxième position pour 8 milles, Jean-Pierre Dick disait : « Le rythme est soutenu comme dans une Transat Jacques-Vabre. C’est assez éprouvant, d’autant qu’on mène une bonne bagarre contre PRB. On se passe et on se repasse. C’est fatigant, ça met de la tension mais c’est sympa. » BARCELONA WORLD RACE (départ de Barcelone le 11 novembre). – Tour du monde sans escale en double. Positions (hier, à 19 heures) : 1. Riou-Josse (PRB), à 20 063 milles de l’arrivée ; 2. Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac 2), à 8 m. des leaders ; 3. Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement), à 192 m. ; 4. Thomson-Cape (GBR-AUS, Hugo-Boss), à 313 m. ; 5. Beyou-Gavignet (DeltaDore), à 334 m. ; 6. Wavre-Paret (SUI, Temenos 2), à 422 m. ; 7. Sanso-Rivero (ESP, Mutua-Madrileña), à 475 m. ; 8. Altadill-McKee (ESP-USA, Estrella-Damm), à 642 m. ; 9. S. Escoffier-Bargués (ESP, Educacion-sin-Fronteras), à 909 m. I TRANSAT B TO B (départ de Bahia le 29 novembre). – Positions (hier, à 18 heures) : 1. Éliès (Generali), à 3 657 milles de l’arrivée ; 2. Desjoyeaux (Foncia), à 1,6 mille du leader ; 3. L. Peyron (Gitana 80), à 2,1 m. ; 4. Golding (Ecover), à 3 m. ; 5. Guillemot (Safran), à 5,2 m. ; 6. Le Cléac’h (Brit-Air), à 5,5 m ; 7. Stamm (SUI, Cheminées-Poujoulat), à 12,8 m. ; 8. De Pavant (Groupe-Bel), à 16,7 m., etc. Tous français sauf mention. PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PATRICK LAFAYETTE HOMMES PROGRAMME Bleu Rouge SKI NORDIQUE début de saison, c’était drôle ! plaisante-t-elle. Certains me prenaient pour une débutante sur le circuit ! Mes copines m’appellent Von Kildow, comme une aristocrate prussi e n n e d u g r a n d s iè c le . Ç a m’amuse ! » Mais elle refuse d’accorder toute consonance autrichienne. Renate Götschl le sait bien, qui est venue hier buter sur Sa Majesté Lindsey : sa bannière étoilée autour des épaules, elle restera jusqu’au bout l’un des plus performants porte-drapeaux du ski US. Appelez-la Vonn Kildow, reine de Lake Louise et princesse de la descente ! Jaune Bleu Jaune l’avait contrainte à quitter prématurément les Championnats du monde où elle venait de s’offrir deux médailles d’argent en descente et super-G. Sa saison s’était ainsi terminée dans les larmes pour cette fille dont la polyvalence, même si sa dominante demeure la vitesse, peut lui faire à court terme ambitionner le gros globe. « Le gros globe, c’est mon rêve de gamine ! lance-t-elle. Alors, vous imaginez ! Mais déjà un petit, de descente ou super-G, pour commencer, me comblerait ! » Son mariage a transformé la blonde de Vail, qui tient d’ailleurs désormais à porter le nom de son mari. « Les commentateurs s’y perdaient en RÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (Lake Louise [CAN], 1er décembre). – Temps ensoleillé, neige compacte. DESCENTE : 1. Kildow-Vonn (USA), 1’48’’69 ; 2. Götschl (AUT), à 0’’78 ; 3. Janyk (CAN), à 1’’27 ; 4. Riesch (ALL), à 1’’36 ; 5. Jacquemod, à 1’’40 ; 6. Holaus (AUT), à 1’’44 ; 7. Paerson (SUE), à 1’’68 ; 8. Meissnitzer (AUT), à 1’’71 ; 9. Marchand-Arvier, à 2’’08 ; 10. Merighetti (ITA), à 2’’10 ; 11. Hosp (AUT), 2’’14 ; 12. Görgl (AUT), à 2’’21 ; 13. Mancuso (USA), à 2’’26 ; 14. Ruiz Castillo (ESP), à 2’’28 ; 15. Rumpfhuber (AUT), à 2’’34 ; … 25. Revillet, à 3’’16 ; 38. Barthet, à 3’’80 ; 40. Weyrich, à 3’’92 ; 47. Schild (AUT), à 4’’32 ; 51. Mattel, à 4’’98. – 57 classées. Abandon : Poleschuk (CAN). Disqualifiée : Aufdenblatten (SUI). Coupe du monde de descente (après 1 épreuve sur 10) : voir ci-dessus. Coupe du monde 2008 (après 5 épreuves sur 39) : 1. Schild (AUT), 262 pts ; 2. Karbon (ITA), 209 ; 3. Hosp (AUT), 186 ; 4. Zahrobska (RTC), 151 ; 5. Poutiainen (FIN), 143 ; … 10. KildowVonn (USA), 122 ; 13. Jacquemod, 97 ; 22. Worley, 61 ; 35. Marchand-Arvier, 29 ; 39. De Leymarie, 18 ; 48. Aubert, 11 ; 62. Revillet, 6 ; 65. Barthet, 5. Prochaine descente : vendredi à Aspen (USA). Noir Noir Mais la Wunderteam a suffisamment de ressources en son sein, en sa jeune génération aussi, pour ne pas envisager de débaucher celle qui, à vingttrois ans, est la seconde flèche US, avec une Mancuso (treizième seulement) qui préfère décidément la visibilité incertaine et les conditions de neige difficiles pour exprimer son talent. Hier, le ciel bleu et le froid terrible qui régnaient (entre – 25 et – 30 °C à l’arrivée, rien à voir avec les – 9 °C qu’annonce la FIS, frileuse (!), sur ses feuilles de résultats…) sur l’Alberta ont encore beaucoup plu à la fonceuse du Colorado. Quatrième victoire en descente ici, Lindsey est la nouvelle maîtresse des lieux : « Dès le premier jour, je me sens à l’aise ici. Et, malgré mes erreurs aux entraînements, cette année, je savais que je saurais encore trouver la bonne combinaison entre les parties plates et pentues. » Pourtant, elle revient de loin, d’une déchirure au ligament d’un genou à Are (Suède), en février dernier, qui té. Le petit globe, si les choses se passent bien, peut devenir un but accessible. – Vous n’avez pas de regret ici ? – Non, pas vraiment. J’ai peut-être commis deux petites fautes de placement à vouloir trop bien faire, j’oublie parfois de mettre les choses dans l’ordre… La vidéo me le dira. Mais le feeling était parfait, j’ai tout le temps eu envie d’attaquer, n’ai eu aucune appréhension. Je me suis donnée. – Le super-G demain (aujourd’hui) ? – L’année dernière, c’est tout le groupe qui avait un peu “plongé” en super-G. Nous avons beaucoup travaillé pour y remédier. Nous y avons porté une attention particulière à l’entra în eme nt, no tam men t à apprendre à avoir un bon jugement dès la reconnaissance. Avec mes progrès en géant, mes meilleures attitudes de géantiste, ça va m’aider. Si j’ai les mêmes sensations qu’en descente, le super-G se passera très bien. » – P. Laf. 20 BASKET PRO A (10 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL STRASBOURG - PAU-ORTHEZ : 90-76 PRÉQUALIFICATIONS OLYMPIQUES HOMMES (demi-finales) Strasbourg enfonce Pau FRANCE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 0-3 Les Bleus hors Jeux ? Balayée par les Tchèques, la France a compromis sa qualification olympique. Il lui reste un infime espoir d’intégrer un tournoi mondial, en mai prochain. En laminant Pau-Orthez, la SIG a amorcé un redressement intéressant. STRASBOURG – de notre envoyée spéciale ET DE TROIS. C’était bien une troisième victoire dans la semaine (après Dijon et Den Bosch en ULEB) pour cette équipe strasbourgeoise qui, longtemps en détresse, avait fréquenté les mêmes eaux profondes du classement que son adversaire du soir. Les doutes, les tensions, la confiance envolée, Strasbourg avait connu. En précipitant Pau vers un destin encore plus sombre, la SIG, qui s’est offert une sortie de crise en se séparant de Bernard King, s’est redonné de l’air hier. Elle a livré un match sérieux, collectivement intéressant avec six joueurs entre 9 et 16 points. Elle a vu renaître la confiance de ses shooteurs, même si certains (Nissim, Obasohan) sont encore en deçà de leur capacité. Ce qui lui valut de tâtonner sur la zone paloise. Elle a eu aussi confirmation de son choix de vouloir conserver son intérieur Aaron Pettway (2,11 m), à l’issue d’une période d’essai pas emballante. « Attendez, laissez-moi du temps, vous allez voir », rigolait-il le matin du match avant l’entraînement. Et le « Grand Totem » – comme VENDREDI Chalon - Le Mans ..................... 62-72 HIER Nancy - Le Havre ...................... 92-77 Clermont - Dijon ...................... 83-93 Paris-Levallois - Hyères-Toulon. 81-72 Strasbourg- Pau-Orthez ......... 90-76 Cholet- Gravelines ................. 82-70 Vichy- Orléans......................... 53-57 AUJOURD’HUI, 15 HEURES ASVEL - Roanne PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 décembre (20 heures) : ASVEL-Cholet. (20 h 30) : Gravelines-Strasbourg (Sport +). Samedi 8 (20 heures) : Orléans - Paris-Levallois ; Le Havre Clermont ; Le Mans - Nancy ; RoanneVichy ; Hyères-Toulon - Dijon. (20 h 30) : Pau-Orthez - Chalon. le surnomme son coach –, qui galérait après le match avec les modalités d’un contrôle antidopage, a montré qu’il avait les épaules pour faire le job. « C’est un garçon très efficace sur de courtes séquences, mais il a tendance à se disperser. Il met son équipe sur les rails, mais ensuite il la sanctionne, tempérait son coach, eu égard effectivement au tempérament agité et dilettante du « Grand Totem ». Là ça va, parce qu’on était quinze points devant... » « On aurait pu finir à – 20… » Et en partie grâce à lui. Pau n’a même pas eu le temps de faire connaissance... Sitôt la balle en jeu, l’Élan Béarnais, apathique et médusé, voyait se déployer ses tentacules. Tyrannique, l’intérieur de la SIG alignait comme qui rigole 10 points à suivre pour un total de 14 en 7 minutes (21-11, 7e). Avec l’aide du petit Eddie Shannon à la mène, la SIG mettait vite Pau à la rue (31-17, 12e). Mais tout ça survivait mal aux premières rotations et à la zone. La SIG ne présentait plus la même efficacité offensive, et comme elle était un peu légère défensivement, Classement Pts J. G. — — — 1. Nancy ..................... 19 10 9 2. Le Mans ................ 17 10 7 Vichy ....................... 17 10 7 4. ASVEL ..................... 16 9 7 5. Cholet ..................... 16 10 6 6. Roanne ................... 15 9 6 7. Paris-Levallois .......... 15 10 5 Hyères-Toulon .... 15 10 5 Le Havre ........... 15 10 5 Orléans ............. 15 10 5 11. Strasbourg ....... 14 10 4 Gravelines ........ 14 10 4 13. Chalon ............... 13 10 3 14. Clermont .......... 12 10 2 Dijon .................. 12 10 2 Pau-Orthez ............. 12 10 2 P. — 1 3 3 2 4 3 5 5 5 5 6 6 7 8 8 8 p. — 840 745 662 775 759 755 720 819 811 686 741 740 755 676 749 714 EVORA – (POR) de notre envoyé spécial elle provoquait même le « revival » de Shaun Fein dont les trois tirs primés redonnaient du souffle aux Béarnais. Strasbourg prêtait le flanc à un retour palois, qui se faisait sans Dials, victime d’un grand écart douloureux (sorti à la 13e, revenu en jeu à la 26e). Et après la pause, l’Élan était revenu dans son match (45-41, 21e). Mais le relâchement alsacien n’allait pas durer, et malgré la troisième faute de Pettway, la SIG s’appliquait à faire vivre sa balle. Ses efforts étaient récompensés quand l’adresse revint aux shooteurs. Pau, dépassé, encaissait alors cinq paniers primés – sans déchet – dans les deux dernières minutes du troisième quart (75-53, 30e) ! Le match était plié, même si la SIG concédait un 9-0 (79-62, 32e), et terminait avec ses minots. « On prend de gros éclats, d’entrée de match surtout », considérait Laurent Mopsus. On se met dans une situation difficile. Mais on a lutté, face à une équipe qui a des qualités athlétiques qu’on n’a pas. On finit à – 14, on aurait pu finir à – 20 »... LILIANE TRÉVISAN STRASBOURG PAU-ORTHEZ 90 76 c. — 740 686 611 686 733 712 703 804 817 712 742 806 778 760 843 814 VICHY - ORLÉANS : 53-57. – Orléans a poursuivi sa marche en avant. Après avoir vaincu Nancy la semaine passée, il a éteint Vichy dans sa salle et brisé une série de quatre victoires de rang de la JAV. De quoi laisser le coach vichyssois Jean-Louis Borg un peu amer : « C’est un sentiment de frustration qui prédomine. Avec un aussi faible taux de réussite (34%, 15 % à 3 pts), on peut difficilement espérer l’emporter. On était en manque offensif sur le poste trois et puis, je constate que c’est la première fois que Jimmal Ball n’a pas à se présenter sur la ligne des lancers… » Son collègue Philippe Hervé voulait bien se satisfaire d’une réussite il est vrai moins douteuse (39%) car selon lui, on avait « assisté à un match défensif de très haut niveau ». Un mano a mano totalement fermé (9-7 dans le 3e quart) où, avant la pause, Fred Adjiwanou et Zeb Cope avaient pour l’essentiel NANCY LE HAVRE 92 77 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 25 7 3/7 0/1 1/2 0-4 3 15 5 1/1 1/1 2/2 1-3 30 18 7/11 - 4/9 2-6 1 35 20 7/14 4/9 2/4 1-4 5 11 3 1/2 1/2 - 0-1 1 5 0 0/2 0/1 - 0-1 4 - - - - 0-1 9 2 1/3 0/1 - 1-2 1 31 6 3/7 0/1 - 1-3 9 35 31 8/13 4/8 11/13 3-8 1 200 92 31/60 10/24 20/30 10-34 21 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Edwards 22 4 2/7 - 0/2 3-5 Causeur 31 7 3/4 1/2 - 1-0 2 Mukubu 21 8 3/10 2/3 0/1 2-2 2 T.J. Thompson 31 11 3/11 1/7 4/7 3-1 10 Sommerville 24 11 3/14 1/8 4/11 4-3 2 A. Traoré 22 24 9/16 - 6/10 4-4 Duport 12 0 0/3 0/3 - 0-1 Cox 37 12 5/11 2/6 - 1-4 3 TOTAL 200 77 28/76 7/29 14/31 18-22 19 92-77 (24-27, 18-10, 12-16, 38-24) Écarts.- NAN : + 15 (38e et score final) ; HAV : + 5 (4e). Spect. : 4 962. Arb. : Mateus, Koog et Machabert. Dowdell Amagou Julian J. Greer T.J. Parker D.J. Harrison Zaki Samnick R. Greer Bauer TOTAL répondu au duo Melody-Moss, alors que Dounia Issa, comme à l’accoutumée, contrôlait le trafic. L’affaire bascula peu après une « technique » à Borg, lorsqu’un tir primé de Zeb Cope offrit l’oxygène suffisant (48-54, 38e). NANCY - LE HAVRE : 92-77. – Nancy a dû attendre le dernier quart pour se défaire d’une équipe du Havre difficile à battre. Derrière un très bon Traoré (16 pts à la mi-temps), le STB était encore dans le coup à la 30e (54-53 pour Nancy). Mais Bauer et Jeff Greer enchaînaient chacun trois tirs primés qui plombaient une équipe du Havre en difficulté aux lancers francs (14/31). CLERMONT - DIJON : 83-93. – Pour son premier match à la Maison des Sports, LaVell Blanchard a surnagé (18 pts, 10 rbds) dans un collectif clermontois à la dérive. « Aujourd’hui, il n’y a pas d’équipe, soulignait un Jean-Aimé Toupane VICHY ORLÉANS 53 57 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 31 8 4/17 0/4 - 1-2 31 19 7/13 - 5/6 5-4 26 0 0/6 0/4 - 0-2 3 37 13 5/12 3/7 0/2 0-4 4 8 5 2/2 - 1/2 - 9 2 1/3 - - 0-2 5 0 0/1 0/1 - 0-2 32 4 2/5 - 0/1 9-5 21 2 1/5 0/3 - 1-0 3 200 53 22/64 3/19 6/11 16-21 10 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Fellah 27 0 0/2 0/1 - 3-0 4 Anagonye 23 5 1/3 - 3/6 2-4 Adjiwanou 21 15 6/10 1/3 2/4 2-2 1 Heath 14 5 1/7 1/2 2/2 0-1 1 Salisbery 29 9 4/8 0/4 1/2 2-3 1 Curti 20 4 2/2 - - - 1 Cope 24 13 5/12 3/5 - 1-4 Dewar 30 2 0/5 0/5 2/2 0-6 1 T. Smith 12 4 2/4 0/2 - 0-2 TOTAL 200 57 21/53 5/22 10/16 10-22 9 53-57 (19-17, 16-16, 9-7, 9-17) Écarts.- VIC : + 7 (26e) ; ORL : + 6 (38e). Spect. : 3 000. Arb. : Castano, Bardera et Beton. Ball Moss R. Wright Melody Rambur Viviès Pekovic Issa Karangwa TOTAL PRO B (12e journée) DÉJÀ JOUÉ Nantes - Limoges......................... 99-67 VENDREDI Aix-Maurienne- Poitiers ............. 68-66 Saint-Étienne- Évreux ................ 91-76 HIER Châlons - Nanterre ...................... 88-74 Saint-Vallier- Reims.................... 96-94 Boulazac- Le Portel ..................... 64-69 Quimper - Brest ........................... 73-76 Bourg- Saint-Quentin ................. 80-60 Rouen - Besançon........................ 80-76 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 décembre (20 heures) : BesançonBourg ; Reims - St-Étienne ; Le Portel - Nanterre. Samedi 8 (20 heures) : Poitiers - StVallier ; Évreux-Quimper ; St-Quentin Châlons ; Boulazac-Nantes ; Limoges - AixMaur. ; Brest-Rouen. amer, on n’a pas compris qu’on était en danger. » À Dijon, l’efficacité de l’axe meneur-pivot entre Laurent Sciarra et un solide David Simon (19 pts, 5 rbds) permet à l’équipe de remporter sa première victoire à l’extérieur de la saison. PARIS-LEVALLOIS - HYÈRES-TOULON : 81-72. – Aussi gourmand à domicile qu’indigent hors de ses bases, le Paris-Levallois a confirmé la tendance hier soir en signant face à Hyères-Toulon son cinquième succès en autant de matches en Ile-de-France. Contre un HTV aux grosses lacunes sur jeu placé, le P-L a assuré l’essentiel en limitant au maximum les courses d’une équipe loin hier de ses standards offensifs (83,1 pts par match avant la rencontre). Les Franciliens ont bâti leur succès sur un premier quart de rêve (28 pts marqués à 71 % de réussite) et une terrible accélération dans le 3e quart (17-5 en 5 min, de CHOLET GRAVELINES 82 70 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 29 9 3/9 1/6 2/2 0-6 6 18 4 1/7 1/2 1/2 1-1 1 13 0 0/1 - - - 31 17 7/9 - 3/4 3-4 1 18 12 2/4 2/4 6/6 - 1 38 22 6/9 3/3 7/8 0-4 6 28 9 4/12 0/1 1/1 3-5 2 9 2 1/2 - - 2-0 16 7 3/5 - 1/2 0-2 1 200 82 27/58 7/16 21/25 9-22 18 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Ostojic 9 3 1/3 - 1/1 0-2 P. Morlende 14 1 0/3 0/2 1/2 0-1 2 Dubiez 15 4 2/3 0/1 - 0-2 Essart 26 4 2/4 0/1 - 0-3 5 Joldersma 17 4 2/3 0/1 - 0-3 2 Bunn 30 28 11/17 0/1 6/9 5-7 1 Stanley 30 12 4/15 2/9 2/2 2-2 2 Brun 19 5 2/5 1/2 - 1-2 Schmitt 22 6 3/4 - - 1-1 1 Grier 18 3 1/5 - 1/2 1-0 TOTAL 200 70 28/62 3/17 11/16 13-24 13 82-70 (24-8, 17-26, 18-22, 23-14) Écart.- CHO : + 17 (9e). Spect. : 4 000. Arb. : Bissang, Perrier et Dubois. Basden Muirhead Dondon Marquis De Colo Tchicamboud Dobbins Rhalimi Wiggins TOTAL PARIS-LEVALLOIS HYÈRES-TOULON 46-50 à 63-55, 30e). « C’est un de nos plus mauvais matches de la saison, soupirait Alain Weisz. On a joué sans rigueur. » CHOLET - GRAVELINES : 82-70. – Cholet croyait avoir fait le plus dur derrière un démarrage en trombe (16-0, 5e). Mais au courage et grâce à un Joe Bunn pas spectaculaire mais très efficace (28 pts ; 12 rbds), les Nordistes sont revenus (59-56, 30e). Un coup d’accélérateur de De Colo et Tchicamboud dans le dernier quart a permis aux Choletais d’emporter le morceau et de repousser Gravelines à deux victoires au classement général. – N. R. (avec nos correspondants) I AJINCA BLESSÉ. – Lors d’une bataille au rebond dans le quatrième quart temps de ParisLevallois - Hyères-Toulon, le jeune intérieur varois Alexis Ajinca a été contraint de sortir, victime d’une grosse entorse de la cheville droite. 81 72 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd 19 3 1/5 1/5 - 36 6 3/7 0/1 - 2-6 18 12 4/6 2/3 2/2 0-3 34 7 2/6 1/4 2/3 1-3 5 0 0/3 0/1 - 1-0 24 20 6/10 3/5 5/6 3-5 34 17 7/11 - 3/5 1-4 1 - - - - 29 16 5/13 0/3 6/6 0-2 200 81 28/61 7/22 18/22 8/23 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Colson 35 15 5/13 1/5 4/4 0-1 Perincic 35 14 6/10 2/4 - 1-4 Ajinca 8 8 3/4 - 2/3 1-1 Milling 7 1 0/1 0/1 1/2 1-0 T. Williams 32 12 3/10 1/5 5/6 0-10 Masingue 32 8 3/6 - 2/4 2-5 Nichols 27 6 2/7 0/4 2/2 0-2 Mills 9 2 1/2 - - 1-0 I. Sy 15 6 1/5 1/3 3/4 2-2 TOTAL 200 72 24/58 5/22 19/25 8-25 81-72 (28-21, 14-18, 21-18, 18-15) Écarts.- PAR : + 11 (34e) ; HYÈ : + 4 (25e). Spect. : 1 800. Arb. : Bichon, Guedin et Delaune. Mouillard Golemac Torbert Foster Aka Akpomedah Gray J.B. Adolphe Milisavljevic TOTAL Pd 5 1 1 1 4 9 21 Pd 8 1 2 1 1 13 LIGUE FÉMININE (7e journée) Classement Pts J. G. P. — — — — 1. Rouen ...................... 22 12 10 2 2. Bourg ....................... 20 12 8 4 Poitiers .................... 20 12 8 4 Saint-Étienne .............. 20 12 8 4 5. Nantes ................. 19 12 7 5 Brest .................... 19 12 7 5 Évreux ................. 19 12 7 5 8. Nanterre .............. 18 12 6 6 Limoges .............. 18 12 6 6 Aix-Maurienne ........ 18 12 6 6 Boulazac ............. 18 12 6 6 12. Besançon ............ 17 12 5 7 Châlons-en-Ch. ............ 17 12 5 7 Quimper .............. 17 12 5 7 Le Portel ................ 17 12 5 7 16. Saint-Vallier ............ 16 12 4 8 17. Saint-Quentin ......... 15 12 3 9 18. Reims .................. 14 12 2 10 HIER p. — 998 942 954 904 1030 936 913 942 944 857 869 899 887 832 855 895 884 898 c. — 923 879 908 879 985 903 886 925 936 890 909 869 894 839 930 966 944 974 I ESPAGNE : MOÏSO ET GOMIS BRILLENT. – Badalone est leader (9 victoires - 1 défaite) du Championnat d’Espagne après sa victoire sur Murcie (97-77) et un match impressionnant de Jérôme Moïso, meilleur marqueur de la rencontre avec 15 pts (3/3 à 2 pts, 9/11 aux lancers francs) et 6 rbds en seulement 15 minutes. De son côté, Joseph Gomis (14 pts, 3 p.d.) a offert la victoire à son équipe hier en marquant dans les dernières secondes du match qui opposait Valladolid à Séville (76-74) lors de cette 10e journée de Championnat, ce qui permet au club castillan de s’éloigner de la zone de relégation. Mourenx- Arras ............................................. 81-88 Mondeville- Reims ......................................... 80-65 Bourges- Montpellier .................................... 74-49 AUJOURD’HUI, 15 H 30 CLERMONT DIJON 83 93 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 32 18 7/14 1/4 3/4 6-4 6 - - - - - 33 2 1/7 0/3 - 1-3 2 28 14 5/14 4/10 0/2 0-3 9 30 16 5/10 1/6 5/7 0-1 25 20 8/14 4/7 - 0-1 1 22 8 4/5 - - 2-4 24 5 1/2 - 3/4 5-4 200 83 31/66 10/30 11/17 14-21 12 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Bouziane 6 2 - - 2/2 1-1 M. N’Doye 35 14 5/7 2/2 2/2 0-3 1 M’Baye 17 4 2/5 0/1 - - 1 Kolb 4 3 1/1 - 1/1 1-0 Krupalija 40 14 4/7 2/5 4/4 1-10 3 T. Everett 33 25 9/18 0/1 7/10 1-1 1 Simon 36 19 7/12 - 5/8 3-2 2 Sciarra 29 12 3/6 3/5 3/4 1-3 6 TOTAL 200 93 31/56 7/14 24/31 8-21 14 83-93 (21-22, 13-18, 21-30, 28-23) Écarts.- CLE : + 7 (4e) ; DIJ : + 16 (27e). Spect. : 1 500. Arb. : Conderanne, Julien et Hamzaoui. Blanchard Gillet Haynes J. Johnson Bengaber Skinn Joseph Radinovic TOTAL ASVEL - ROANNE L’ASVEL retrouve Sangaré AUJOURD’HUI, 15 HEURES, À L’ASTROBALLE Arbitres : Viator, Greva et Laplace. ENCORE UN MATCH d’« Euroligue » pour l’ASVEL, qui accueille Roanne à l’Astroballe après avoir chuté au Mans le week-end dernier (69-83). Pour la circonstance, les Villeurbannais s’aligneront au grand complet puisque Sangaré a repris l’entraînement collectif jeudi, tandis que Jeff Varem, ménagé mardi à Wroclaw, est également de nouveau opérationnel. Quant à Robert Conley, resté sur le banc lors des trente dernières minutes du match à Wroclaw (65-78), Yves Baratet assure qu’« il n’y a aucun problème avec lui ». Restant sur deux défaites à l’extérieur, l’ASVEL entend profiter de la visite des champions de France pour renouer avec la victoire devant son public. Pas de pépin particulier pour les Roannais, qui sont rentrés vendredi en fin d’aprèsmidi de Madrid. La journée de travail a été consacrée à l’intégration du nouvel ailier américain, Ron Hale. En revanche, la Chorale n’a rien annoncé sur son éventuel nouveau pivot. – C. C. NBA Classement : 1. Bourges, 14 pts ; 2. Valenciennes (- 1 m), 12 ; 3. Arras et Mondeville, 11 ; 5. Montpellier, Clermont (- 1 m), Villeneuve-d’Ascq (- 1 m), Challes (- 1 m), 10 ; 9. Reims, 9 ; 10. Mourenx, Saint-Amand (- 1 m), Calais (- 1 m), 8 ; 13. Tarbes (- 1 m) ; Aix (- 1 m), 7. Seattle, première à domicile Gros soupir de soulagement à Seattle avec la première victoire des Sonics dans leur MONDEVILLE - REIMS : 80-65 (19-14 ; 24-21 ; 19-14 ; 18-16) MONDEVILLE : Salagnac (20) ; C. Aubert (15) ; Tanqueray (2) ; J. Digbeu (11) ; Williams (9) ; El Gargati (9) ; Jannault (14) ; Micaletto. REIMS : Fresnais ; Pagnier (4) ; M. Sy (2) ; Parau (18) ; Blanquart ; Ayissi (4) ; Sinico (3) ; Klimesova (14) ; Fleury-Kindoki (14) ; Fischer (6). salle cette saison, vendredi devant Indiana. Un succès décroché nerveusement (95-93) derrière les 35 points record du rookie Kevin Durant et les 18 rebonds du vétéran Kurt Thomas. Malgré quelques criantes erreurs de rotation, Johan PETRO a joué un rôle avec 6 points (à 3/6, 5 rbds et 3 ctres en 15 min). Mickaël GELABALE a enregistré son 10e DNP (did not play) de la saison. Seattle (3-14) met ainsi fin à une série de six défaites de rang, évite le plus mauvais démarrage de son histoire et devient la dernière équipe NBA à s’imposer à domicile cette saison. I AK 47 FLINGUE LES LAKERS. – Andreï Kirilenko a fait très mal aux Lakers, vendredi, et rappelé pourquoi il avait réclamé son transfert durant l’été en raison de son utilisation dans le système du Jazz. En l’absence de Carlos Boozer, touché à la cheville, le Russe à tout faire a profité de l’espace offert sous le cercle pour empiler 20 points, 11 rebonds, 11 passes, 6 interceptions et 4 contres, son premier triple-double depuis mars 2006. Relancé dans le cinq des Lakers, Ronny TURIAF (12 pts à 4/7, 3 rbds, 3 p.d., 2 ctres) a été l’un des rares survivants du naufrage. I LES AUTRES FRANÇAIS. – Phoenix a refroidi les ardeurs d’Orlando et d’un Dwight Howard (30 pts, 23 rbds, mais 8 balles perdues) de plus en plus envahissant. Boris DIAW (5 pts à 2/6, 3 p.d., 2 rbds en 21 min) n’a pas forcé. San Antonio s’est imposé à Minneapolis après avoir été mené 80-66 en fin de troisième période. Un solide 40-11 pour terminer la rencontre a changé le cours du match. Manu Ginobili (31 pts) s’est occupé de la marque, Tony PARKER (17 pts à 6/13, 9 p.d., 4 rbds en 35 min) de la distribution. Dégagé du cinq des Nuggets pour faire de la place à un créateur de plus, Anthony Carter, Yakhouba DIAWARA (4 pts, 2/2 à 3 pts en 6 min) n’a joué que les dernières minutes contre les Clippers. À noter cependant son beau 45,2 % de réussite à 3 pts (14/31) depuis le début de saison. BOURGES - MONTPELLIER : 74-49 (29-6 ; 19-8 ; 11-18 ; 15-17) BOURGES : Petrovic (2) ; Snell (15) ; Melain (4) ; Miyem (17) ; Dumerc (4) ; Paul (5) ; Kireta (7) ; Lepron (6) ; Ndongue (10) ; Bujdoso (4). MONTPELLIER : Manic (4) ; Daley (8) ; Jouandon (4) ; Podkovalnikova (6) ; Bonnan (15) ; Dijon (6) ; Moises Pinto (6). RÉSULTATS Toronto-Cleveland, 91-82 ; Philadelphie-Washington, 85-84 ; New York-Milwaukee, 91-88 ; Atlanta-New Orleans, 86-92 ; Miami-Boston, 85-95 ; Minnesota-San Antonio, 91-106 ; Dallas - Portland, 91-80 ; Phoenix-Orlando, 110-106 ; Seattle-Indiana, 95-93 ; Utah-LA Lakers, 120-96 ; Denver-LA Clippers, 123-107. Aix - Calais Challes-les-Eaux - Tarbes 16 HEURES Villeneuve-d’Ascq - St-Amand Clermont - Valenciennes PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 décembre (20 heures) : Arras-Bourges ; Montpellier-Mondeville ; Reims - Villeneuve-d’Ascq ; Calais-Mourenx ; Saint-Amand - Clermont. Dimanche 9 : Tarbes-Aix ; (15 h 30) : Valenciennes-Challes (16 heures). MOURENX - ARRAS : 81-88 (21-11 ; 24-26 ; 17-26 ; 19-25) MOURENX : Kevorkian (15) ; Arrondo (5) ; Agbatan (2) ; P. Sy (13) ; A. Lelas (24) ; Castets ; Chones (11) ; Tzekova (11). ARRAS : Bertin ; Thomas (10) ; Vescan (4) ; Mosch (26) ; Ivancevic (10) ; Gruszczynski (7) ; Arnaud (2) ; Amant (23) ; Deas (6). PAGE 20 GUILLAUME DEGOULET Trois tournois mondiaux LE MINCE ESPOIR auquel doivent désormais s’accrocher les Bleus est un tournoi mondial de qualification olympique (TQO). La Fédération internationale organise trois TQO au printemps 2008, qui délivreront les trois derniers billets (aux vainqueurs de chaque tournoi) pour Pékin : en Allemagne (23-25 mai), au Portugal (30 mai-1er juin) et au Japon (31 mai-8 juin). Participent à ces TQO les trois organisateurs et les meilleures nations au ranking FIVB non encore qualifiées via la Coupe du monde ou les qualifications continentales. Reste à savoir combien d’Européens seront autorisés à intégrer ces TQO, sachant qu’aucune règle écrite n’existe sur le sujet... FRANCE 0 REP. TCHÈQUE Pts Pujol (p) 1 Vadeleux 7 Rouzier 16 Antiga (c) 4 Samica 3 Kieffer 5 Henno (l) Le Marrec (p) V. Montméat L. Geiler E. Ragondet 1 Maréchal 0 TOTAL 37 Fautes : 21 dont 7 au service. Entraîneur : P. Blain 19-25 (25’) ; 20-25 (24’) ; 14-25 (21’) Att. Aces. Ctr. 1 Tichacek (p) 5/9 2 Kral 15/32 1 D. Konecny 4/15 Hudecek 3/13 Popelka 4/8 1 Lebl Krystof (l) Skach (p) Rak (c) J. Novotny 1/1 Mare. Novotny 0/1 Novak 32/79 0 5 TOTAL 3 Pts 1 9 18 6 12 8 54 Att. Aces 1 7/11 14/21 2 5/11 1 11/17 6/10 43/70 4 Ctr. 2 2 1 2 7 Fautes : 16 dont 12 au service. Entraîneur : Z. Hanik. Arbitres : MM. Bartolini (ITA) et Godoy (ESP). Spectateurs : 300 En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c). RÉSULTATS PRÉQUALIFICATIONS OLYMPIQUES (Arène d’Evora, 28 novembre - 2 décembre) Demi-finales. – HIER : France - Rép. tchèque, 0-3 (19-25, 20-25, 14-25) ; Allemagne-Suède, 3-0 (25-19, 25-11, 25-21). Finale. – AUJOURD’HUI, 17 h 05 : Rép. tchèque - Allemagne. Les horaires sont en heure française. Pour l’heure locale, retrancher une heure. PRO FÉMININE (11e journée) HIER Istres - Terville ......................... (25-12, 25-21, 25-21) Mulhouse - Villebon ................ (25-17, 25-20, 25-23) Calais - Cannes ........................ (18-25, 16-25, 20-25) Vandœuvre - Hainaut .............. (11-25, 25-23, 14-25, 8-25) Venelles - Stade Français ......... (18-25, 16-25, 25-22, 18-25) 3-0 3-0 0-3 1-3 1-3 MERCREDI 5 DÉCEMBRE 20 H 30 Albi - MVS La Rochette Béziers - Le Cannet. Classement : 1. Cannes, 24 ; 2. Le Cannet, 22 ; 3. Mulhouse, 16 ; 4. Albi, 15 ; 5. Hainaut, 15 ; 6. Istres, 15 ; 7. MVS La Rochette, 13 ; 8. Stade Français, 13 ; 9. Vandœuvre, 11 ; 10. Calais, 9 ; 11. Terville, 9 ; 12. Villebon, 8 ; 13. Venelles, 1 ; 14. Béziers, 0. PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI 8 DÉCEMBRE : 17 HEURES, CannesLe Cannet ; 20 HEURES, Terville- Vandœuvre ; Hainaut-Mulhouse ; Villebon-Albi ; Stade Français - Calais ; Istres-Béziers ; 20 H 30, MVS La Rochette - Venelles. COUPES D’EUROPE FEMMES I COUPE DE LA CEV (16es de finale retour). – HIER : Albi - Le Cannet, 1-3 (aller : 1-3). Le Cannet qualifié pour les 8es. Albi reversé en Challenge Cup (3e tour). I CHALLENGE CUP (2e tour retour). – HIER : Béziers - Grodno (BLR), 3-0 (aller : 3-0). Béziers qualifié pour le 3e tour. I COUPE DU MONDE HOMMES : LE BRÉSIL AUX JO. – Grâce à sa nette victoire (3-0) hier à Tokyo face à la Russie, le Brésil, champion du monde et olympique en titre, s’est qualifié pour les Jeux de Pékin. Les deux autres billets délivrés via la Coupe du monde reviendront aujourd’hui, au terme de la dernière journée, à deux des trois équipes suivantes : Russie, États-Unis ou Bulgarie. À Tokyo : États-Unis - Argentine, 3-0 ; Brésil-Russie, 3-0 ; Bulgarie-Japon, 3-1 ; Égypte-Tunisie, 3-1 ; Espagne-Corée du Sud, 3-0 ; Australie-Porto Rico, 3-1. Classement : 1. Brésil (754/590), 19 pts ; 2. Russie (792/644), 18 ; 3. États-Unis (849/736), 18 ; 4. Bulgarie (915/819), 18 ; 5. Espagne, 16 ; 6. Porto Rico, Argentine, 15 ; 8. Australie, 14 ; 9. Japon, 13 ; 10. Égypte, 12 ; 11. Tunisie et Corée du Sud, 11. Les trois premiers sont qualifiés pour les JO 2008. En cas d’égalité, le ratio points marqués/points encaissés permet de départager deux équipes. DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Les Vichyssois ont subi leur première défaite à domicile face à Orléans qui monte en puissance. Bleu Rouge Jaune Vichy tombe de haut STRASBOURG. – Stanic sur les fesses, Dials survolé par Pettway, Pau a subi hier soir sa huitième défaite de la saison et se retrouve dernier ex aequo de la Pro A alors que Strasbourg retrouve des couleurs. (Photo Mao) « Il n’y a pas grand-chose à dire, note Hubert Henno. Encore une fois, dès qu’on est en difficulté en réception, on a du mal sur balle haute. Maintenant, j’espère que si on a une petite chance de faire un tournoi mondial, la Fédération pourra la saisir. » L’espoir auquel fait allusion le libero de Rome est aussi mince qu’une feuille de papier, mais il existe néanmoins. En mai 2004, l’équipe de France avait ainsi obtenu sa qualification aux Jeux d’Athènes après avoir remporté une ultime compétition au Japon. En principe, la Fédération internationale (FIVB) décide de la composition des trois derniers tournois mondiaux (Japon, Portugal et Allemagne), en s’appuyant sur son ranking. Une règle, non écrite, veut que seules les trois premières nations européennes non encore qualifiées soient invitées. Classée à la huitième place mondiale (6e Européen), la France va, dans les semaines à venir, reculer de plusieurs places du fait de ses performances médiocres et de la Coupe du monde japonaise, prolifique en points. Mais la FIVB peut-elle décemment ignorer l’incroyable densité actuelle du volley européen ? Il est vrai que la politique électoraliste de son président, Ruben Acosta, ne caresse pas forcément le poil du Vieux Continent dans le bon sens… « Je ne sais pas, coupe le contreur Oliver Kieffer. Pour moi, c’est mort. Je suis super triste pour le volley français. Il ne mérite pas ça. » Présent à Athènes (9e) après avoir manqué les deux rendez-vous précédents (Atlanta 1996 et Sydney 2000), le volley de salle risque fort de ne pas être présent en Chine puisque les filles de l’équipe de France ont, elle aussi, chuté en préqualifications. « C’est un scénario catastrophe, résume le président de la Fédération, Gil Pellan. Maintenant, nous devons attendre les dernières décisions de la FIVB, qui devraient intervenir en février à l’issue des tournois de qualification olympique. » Une attente bien longue pour un espoir bien mince. Jaune LES AUTRES MATCHES Réponse de la FIVB en février ? Noir Bleu Noir Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 20 16 7/9 - 2/4 2-4 1 21 14 4/8 3/5 3/3 0-3 2 5 3 - - 3/5 2-1 2 0 0/1 0/1 - - 27 9 3/8 3/5 - 1-2 2 26 9 3/9 1/6 2/3 1-2 7 21 6 2/3 - 2/2 1-5 2 25 12 4/10 1/4 3/4 - 4 32 15 6/10 2/5 1/1 0-2 4 21 6 1/3 - 4/8 4-4 1 200 90 30/61 10/26 20/30 11-23 23 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Heurtel 4 4 - - 4/4 - 1 D’Almeida 11 4 2/2 - - - 3 Fein 23 14 4/8 4/6 2/2 0-1 A. Mendy 13 3 1/2 0/1 1/2 1-1 1 Ferchaud 19 8 2/7 2/6 2/2 1-3 Stanic 27 3 0/3 0/1 3/4 1-2 7 Rupert 32 12 5/9 - 2/4 3-2 Young 23 9 4/11 1/5 0/1 0-2 Vaty 29 11 4/8 - 3/5 2-10 Dials 14 6 3/4 - 0/1 0-1 1 Raposo 5 2 1/2 - - 1-0 TOTAL 200 76 26/56 7/19 17/25 9-22 13 90-76 (27-13, 16-23, 32-17, 15-23) Écarts.- STR : + 26 (31e) ; PAU : + 2 (1re). Spect. : 4 100. Arb. : Chambon, Boué et Blanc. Pettway Darrigand E. Mendy Soumahoro Giffa Nissim McCord Obasohan Shannon Lewin TOTAL HIER AU PETIT MATIN, l’équipe de France avait découvert un ciel gris sur Evora. Quelques heures plus tard, en repartant de l’antique arène, les Bleus n’ont sans doute pas fait attention aux nuages noirs qui s’étaient amoncelés au dessus de leurs têtes basses. Battus par la République tchèque en demifinales du tournoi de préqualification olympique (3-0), les Français ont très lourdement hypothéqué leur avenir olympique. Ce revers les empêche d’ores et déjà de participer au tournoi continental de qualification proprement dit (TQO), qui rassemblera huit sélections en Turquie (7-13 janvier 2008). Il sonne surtout comme un immense coup d’arrêt pour un groupe qui peine décidément à exprimer tout son potentiel en cette année 2007. Après une Ligue mondiale en demi-teinte (6e) et un Championnat d’Europe décevant (9e), l’équipe de France a vécu au Portugal une frustration supplémentaire. Et si la vérité d’un match, surtout face à la fantasque République tchèque, est rarement celle du suivant, cette élimination pose question. Où était donc l’envie française et cette capacité à se transcender et à refuser la défaite même à deux manches zéro ? Où est passé ce jeu pétillant et alerte, qui avait propulsé la bande à Blain et Lecat en finale de la World League 2006 ? La multiplicité des rendez-vous internationaux, la surcharge des calendriers est la même pour tous mais parce que son vivier de joueurs de niveau international est limité et physiquement un ton en dessous de ses concurrents, la France vit plus mal la méforme ou l’absence d’un de ses talents. L’ombre de Frantz Granvorka (blessé au fessier) a, comme lors de l’Euro russe, plané sur cette équipe hier. Bien sûr, rien ne dit qu’avec l’attaquant de Piacenza, les Bleus n’auraient fait qu’une bouchée des Tchèques, absolument étourdissants au service. Jamais vraiment inquiétés en réception, dominateurs en bouts de filet avec David Konecny et le Toulousain Jiri Popelka, les Slaves ont fait passé les Français pour de vagues plaisantins… « Je craignais cette équipe, reconnaît Philippe Blain, car je sais qu’elle est capable de jouer ainsi, avec une prise de risque maximale. Toutes nos lacunes sont ressorties. La petite lumière que constituait le TQO d’Izmir vient de s’éteindre. On a tellement bossé pour ces Jeux, que là, j’ai une grosse boule à l’estomac… » Le sélectionneur savait, comme ses joueurs, la difficulté de l’exercice. Même vainqueur à Evora, il aurait fallu gagner l’épreuve en Turquie pour voir Pékin. 21 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE Vivement la fin ! Dans la perspective de la délivrance tant espérée, Sébastien Loeb et Citroën trouvent interminables les chemins du pays de Galles. SWANSEA – RÉSULTATS de notre envoyé spécial I RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE (Cardiff et Swansea, 30 novembre-2 décembre). – Seizième et dernière manche du Championnat du monde des rallyes 2007. Classement (après la 2e étape) : 1. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), les 245,28 km en 2 h 16’27’’3 ; 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), à 35’’6 ; 3. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4 WRC), à 1’15’’0 ; 4. P. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2007), à 2’26’’3 ; 5. Sordo-Marti (ESP, Citroën C4 WRC), à 2’56’’9 ; 6. Atkinson-Prévot (AUS-BEL, Subaru Impreza WRC 2007), à 5’49’’9 ; 7. Wilson-Orr (GBR, StobartFord Focus RS WRC 06), à 5’59’’9 ; 8. StohlMinor (AUT, OMV Kronos-Citroën Xsara WRC), à 6’55’’4… 12. Latvala-Anttila (FIN, StobartFord Focus RS WRC 06), à 10’19’’5 ; 13. Perez Companc-Volta (ARG, Ford Focus RS WRC 06), à 13’20’’9 ; 14. Wilks-Pugh (GBR, Mitsubishi Lancer Evo IX), à 15’24’’1 (1er Production)… 18. H. Solberg-Menkerud (NOR, Stobart-Ford Focus RS WRC 06), à 20’48’’1 ; … 22. Villagra-Perez Companc (ARG, Munchi’sFord Focus RS WRC 06), à 21’43’’5 ; 37. Lindholm-Tuominen (FIN, Suzuki SX 4 WRC), à 33’58’’8, etc. Leader : Hirvonen, ES 1 à ES 13. Vainqueurs de spéciale : Latvala, 6 ; Hirvonen, 5 ; Grönholm, 2 (dont 1 ex aequo) ; Loeb, 1 ex aequo. UN CAFÉ ET L’ADDITION. Le café, c’est le petit noir que lui fit passer Marc Germain, l’ostéopathe, quand Sébastien Loeb arrêta sa C4 WRC dans la zone de regroupement précédant, hier midi, l’assistance de Swansea. L’addition, ce sont les 1’06’’5 que la Ford de tête, pilotée par Hirvonen, lui avaient alors déjà collés en neuf spéciales depuis le départ du rallye. Le cap de la mi-distance venait d’être franchi au retour de la première des deux boucles de ce samedi, tracées au nord de la Black Mountain et des Brecon Beacons, à proximité de ce petit village de Llandovery dont le nom, en gallois s’écrit Llanymddyfri. « On s’approche de la fin petit à petit, racontait, d’un ton calme, le candidat à un quatrième titre mondial. C’est ce qu’on attend : que ça passe, en essayant de ne pas faire de faute, en restant concentrés. Ce n’est pas évident, en plus les spéciales sont sympas. L’adhérence est plus constante que vendredi parce que la boue est uniformément répartie. Il n’y a pas de brouillard, la visibilité est bonne. Ça donnerait bien envie d’attaquer un peu, mais on est obligés de se retenir. » PROGRAMME AUJOURD’HUI. – 3e étape et dernière étape (Swansea-Cardiff, 460,64 km) : 4 ES totalisant 114,26 km. Départ ES 14 à 8 h 46, ES 17 à 13 h 56. (Programme donné en heure française. Pour obtenir l’heure locale, retrancher une heure.) Fréquelin : « En plein dans la feuille de route » I HIRVONEN NE MOLLIT PAS. – Tranquille leader hier soir, Mikko Hirvonen pourrait décrocher aujourd’hui sa troisième victoire de la saison. « Marcus dit qu’il roule tranquille, mais, moi, je vois ses trajectoires et je peux vous certifier qu’il est loin de se promener ! témoignait-il.Il roule bien et je dois m’y employer pour maintenir l’écart. Si je gagne, je ne l’aurai pas volé ! » SWANSEA. – Au volant de sa Citroën C4 WRC, Sébastien Loeb a surtout fait attention, hier, à ne pas commettre de faute en réfrénant ses réflexes d’attaquant. (Photo Richard Martin) DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007 c’est à Seb de jouer. S’il fallait se battre pour remporter ce rallye, on affinerait encore, on envisagerait des solutions, mais, là, on n’a aucune raison d’apporter des modifications fondamentales. » Dans le clan d’en face, Grönholm affrontait la même problématique. « Il est lui aussi en plein dans ce qu’il faut faire, analysait Guy Fréquelin. Il a laissé partir Hirvonen et n’a aucune raison d’attaquer. Il aurait été idiot de prendre le risque de s’en coller une. Le seul pilote qu’il doit gérer, c’est Seb, donc il agit intelligemment. Et Marcus sait que si Seb a un souci, lui, premier, il peut l’être quand il veut. » La version décodée dit que, au cas où Loeb chuterait à la sixième place, Hirvonen offrirait à Grönholm cette victoire qui l’amènerait au titre mondial. Plutôt que de la livrer, Guy Fréquelin croise bien fort les doigts. DIDIER BRAILLON I SUBARU AU POINT MORT. – Avec les quatrième et sixième places de Petter Solberg et Chris Atkinson, Subaru est sur le point de réaliser l’un de ses meilleurs résultats de la saison, ce qui lui permettrait de reprendre la troisième place du Championnat constructeurs.Mais ce bon bilan comptable provisoire n’efface pas les problèmes récurrentsaffectant les Impreza. « Nous avions fait une bonne séance d’essais la semaine dernière et, si nous savions que nous n’avions pas une voiture pour gagner, on visait quand même le podium, détaillait, hier soir, Stéphane Prévot, le copilote d’Atkinson. Mais la voiture est devenue inconduisible dès la deuxième spéciale du rallye. C’est déprimant. » I ARAI CHAMPION PRODUCTION. – Toshihiro Arai a vécu le même sacre à distance que Sébastien Loeb l’an dernier. Le Japonais, qui a fait l’impasse sur ce Rallye de GrandeBretagne, est assuré de conquérir son deuxième titre Production après l’abandon, hier matin, de Gabriel Pozzo. PAGE 21 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge rer un sort qui tenterait de transformer l’hypothèse de l’abandon en réalité. Tendue, aux aguets, son équipe technique trouvait que le compte à rebours était d’autant plus lent qu’elle n’avait guère de travail. Ailleurs, elle analyse, phosphore, s’attache à toujours améliorer la voiture. « Là, avouait Guy Fréquelin, moins on la touche, mieux on se porte. On a mis les réglages au début, on monte les pneus, et, après, Bleu Dans l’antre de l’armée rouge, Guy Fréquelin, qui a – pour la dernière fois ce week-end – la charge de mener son équipe au sommet de la planète rallye après qu’elle a déjà amassé trois titres des pilotes et trois titres des constructeurs depuis 2003, touchait encore plus de bois qu’à son habitude. « On est en plein dans la feuille de route, pourvu que ça dure… Cette attente, pourvu qu’elle soit longue, on ne demande que ça ! », lançait-il comme pour conju- Jaune Jaune Rouge Citroën Sport, confirmait que, comme il l’avait lui aussi pronostiqué avant le départ, l’attente se faisait interminable. « Ça roule, mais il n’y a pas de rythme. On est plus dans le défensif que dans l’offensif, mais la fin paraît encore loin. Les précédents rallyes ont rappelé, au cas où on l’aurait oublié, que tout peut changer en très peu de temps. En tout cas, j’ai le sentiment que “Seb” n’est pas plus tendu que d’habitude mais, avec lui, il est difficile de savoir. » I LATVALA ENGRANGE. – Reparti hier matin avec dix minutes de pénalité après son abandon en fin de première étape, le pilote Stobart a remporté toutes les spéciales de la journée, hormis celle disputée dans le Millenium Stadium de Cardiff. « J’ai eu un super bon feeling, racontait-il. Disons que j’ai roulé à 98 % de mes facultés, vite mais sans prendre de risques démesurés.Je tenais à revenir dans les points constructeurspour profiter d’éventuels soucis des Subaru. Mais ça semble mal barré pour conserver notre troisième place au Championnat constructeurs. » Noir Bleu Noir Crychan, Epynt, Halfway, des noms de spéciales claquant comme des éternuements, et c’est dans la dernière des trois, vers 11 h 20, que Loeb songea qu’il serait bon de réfréner ses ardeurs. « Au premier intermédiaire, quand j’ai vu que j’étais en avance sur Grönholm et Hirvonen, je me suis dit “ bon, on va ralentir un peu ”. Ce n’est pas drôle mais c’est comme ça. L’objectif est de gagner le Championnat et, dans ma position, il n’y a rien d’autre à faire que de rouler sans prendre de risques. Les écarts sont creusés, devant comme derrière. Il faut juste être dans le top 5 et continuer de décompter les spéciales. » Après avoir fait le tour de sa C4 WRC pour vérifier qu’elle n’était marquée d’aucun choc, Xavier MestelanPinon, directeur technique de LE FILM DES SPÉCIALES J ES 7 – Crychan 1 (19,56 km) : 1. Latvala, 10’31’’2 (moy. : 111,56 km/h) ; 2. Grönholm, à 4’’4 ; 3. Loeb, à 10’’5 ; 4. Hirvonen, à 12’’8 ; 5. Sordo, à 15’’6, etc. Scratch de Latvala, reparti après son abandon de la veille, comme Lindholm et Henning Solberg. Atkinson déloge Wilson de la 6e place. Tête-à-queue de Petter Solberg. J ES 8 – Epynt 1 (13,76 km) : 1. Latvala, 7’33’’2 (moy. : 109,3 km/h) ; 2. Grönholm et Hirvonen, à 3’’ ; 4. Sordo, à 4’’ ; 5. Loeb, à 8’’3, etc. J ES 9 – Halfway 1 (18,37 km) : 1. Latvala, 10’28’’3 (moy. : 105,26 km/h) ; 2. Hirvonen, à 2’’6 ; 3. Grönholm, à 4’’ ; 4. Sordo, à 6’’1 ; 5. Loeb, à 8’’2, etc. J ES 10 – Crychan 2 (19,56 km) : 1. Latvala, 10’39’’8 (moy. : 110,06 km/h) ; 2. Grönholm, à 1’’3 ; 3. Hirvonen, à 1’’7 ; 4. Loeb, à 3’’6 ; 5. Sordo, à 4’’3, etc. J ES 11 – Epynt 2 (13,76 km) : 1. Latvala, 7’40’’1 (moy. : 107,66 km/h) ; 2. Grönholm, à 0’’9 ; 3. Hirvonen, à 2’’8 ; 4. H. Solberg, à 5’’3 ; 5. Sordo, à 5’’9… 10. Loeb, à 9’’, etc. J ES 12 – Halfway 2 (18,37 km) : 1. Latvala, 10’39’’6 (moy. : 103,4 km/h) ; 2. Hirvonen, à 6’’9 ; 3. Loeb, à 7’’ ; 4. Atkinson, à 10’’ ; 5. P. Solberg, à 11’’2 ; 6. Sordo, à 12’’2, etc. J ES 13 – Cardiff (1,1 km) : 1. Grönholm, 1’3’’8 (moy. : 62,07 km/h) ; 2. Hirvonen, à 0’’2 ; 3. P. Solberg, à 0’’4 ; 4. Loeb, à 0’’5, etc. 22 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE Dimanche 2 décembre 2007 Dans l’antichambre du sacre L’étape d’hier n’a pas modifié l’ordre établi. Derrière les Ford de Hirvonen et de Grönholm, Loeb attend son quatrième titre mondial. Courue dans des conditions nettement moins épouvantables que celles rencontrées vendredi, la deuxième journée, animée par le « one man show » de Latvala (Ford Stobart) et ses six scratches sur sept, s’est résumée à une monotone course d’attente entre les trois hommes de tête. (ES 6), vendredi soir, s’était mis en tête de se payer du bon temps. Au volant de la Focus-Stobart, il offrit un festival en s’appropriant l’intégralité des temps scratch, à l’exception du show chronométré étriqué et sans intérêt organisé dans l’enceinte du stade du Millennium de Cardiff. Sa razzia lui valut de remonter de trois rangs au classement provisoire. Hier soir, il occupait la douzième place. Comme anesthésiés, les ténors s’accrochaient à leurs positions. Le leader, qui n’avait aucune raison de mettre en péril sa place, maintenait sans forcer son avance de une demi-minute sur son équipier, lequel avait choisi… d’attendre sans rien faire ! « Tant qu’il me restera la moindre petite lueur d’espoir de décrocher le titre, je ne prendrai aucun risque, justifiait Marcus Grönholm, échaudé par ses deux dernières sorties de route et résolu à attendre un hypothétique abandon de Sébastien Loeb. Pour l’instant, je ne cherche donc pas à hausser le rythme. On verra plus tard si c’est nécessaire. Bien sûr que j’aurais aimé partir sur une victoire, mais je tiens encore plus à un éventuel troisième titre. Je ne veux donc pas gâcher les maigres chances qui me restent. » Le tempo adopté par ses deux adver- saires collait parfaitement au tableau de marche du Français de Citroën, décidé à ne prendre aucun risque tout en évitant de solliciter sa mécanique en la ménageant du moindre effort inutile (lire page 21). Au beau milieu de l’après-midi – à l’heure de la sieste, précisaient certains esprit s moqueurs –, ce contexte fut à l’origine d’un événement sinon historique, tout au moins inédit. Lancé aux trousses de Chris Atkinson (Subaru Impreza) pour le gain de la sixième place, Matthew Wilson (Focus RS Stobart), devança en effet pour la première fois de sa carrière Sébastien Loeb, lors du deuxième passage dans Epynt ! L’écart était certes minuscule (deux dixièmes de seconde après 13,7 kilomètres), mais le fils du patron de M-Sport pourra encadrer la feuille des temps de cette ES 11, car il est fort peu pro- SWANSEA – de notre envoyé spécial CLASSEMENT (après la 2e étape) 1. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus), en 2 h 16’27’’3 ; 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus), à 35’’6 ; 3. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4), à 1’15’’ ; etc. « Dans la position que j’occupe, il m’est évidemment interdit de prendre le moindre risque, alors j’y vais peinard, vraiment très peinard, commentait Sébastien Loeb à l’arrivée d’un parcours qui lui avait semblé encore plus monotone du fait des interminables secteurs de liaison générés par le crochet imposé par l’organisation de la superspéciale à Cardiff en fin d’étape. Nous avons bien négocié le cap des deux tiers du rallye, mais qu’est-ce que ça paraît long ! En tout cas, ce qui est sûr, c’est que les conditions de route aident à rester concentré. » SUR www. lequipe.fr Les résultats des spéciales en direct LOEB CHAMPION SI… Leader du Mondial pilotes avec 6 points d’avance (110 contre 104 pour Grönholm), le pilote Citroën était virtuellement champion à l’issue de la 2e étape du Rallye de Grande-Bretagne. Cet après-midi, il coiffera définitivement une quatrième couronne dans les cas de figure suivants : – si Grönholm ne finit pas 1er ou 2e ; – s’il termine au pire 7e en cas de 2e place de Grönholm ; – s’il termine au pire 5e en cas de succès de Grönholm. Il reste aujourd’hui quatre épreuves spéciales pour connaître le dénouement de cette saison qui aura décidément maintenu son suspense jusqu’au bout. Ces 114 derniers kilomètres contre le chronomètre vont certainement sembler très longs à certains. COMME LE BROUILLARD venu envelopper la veille les hauteurs de la vallée de la Neath, une espèce de léthargie s’était installée hier dans le déroulement de cette dernière manche du Championnat du monde des rallyes 2007. Rythmée par les seules averses à répétition, la deuxième étape s’était mollement nimbée d’une inexorable monotonie. Tandis que le trio de tête, composé des deux Ford de Mikko Hirvonen et de Marcus Grönholm et de la Citroën de Sébastien Loeb, progressait sur un petit braquet bien qu’à une cadence suffisamment soutenue JEAN-PAUL RENVOIZÉ Chaque jour découvrez un aspect de l’emploi em du temps du pilote Citroën surr le Rallye de Grande-Bretagne. '' Bien sûr que j’aurais aimé partir sur une victoire bable qu’à la régulière, cela se reproduise de si tôt. « Papa p pilote p » '' (Marcus Grönholm) À CANET PLAGE LA RUBRIQUE AUTOMOBILE CONTINUE EN PAGE 21 (66) R é s i d e n c e Appartements du T2 au T4 À 12 km de Perpignan, en plein cœur de Canet-Plage, à quelques mètres des plages de sable fin, de la mer et des commerces, cet ensemble immobilier haut de gamme de 62 logements propose des appartements du T2 au T4 et quelques triplex selena communication 04 68 66 81 17 - perspective : 60° design - Document non contractuel d’exception. Chacun d’eux bénéficie de grandes terrasses avec vue imprenable soit sur la Mer, soit sur l’étang et le mont Canigou. L’architecture, aux lignes résolument contemporaines, est empreinte d’une élégance sobre et naturelle avec ses parements de verre pour les gardes corps. Les prestations intérieures ont fait l’objet d’une attention toute particulière afin de proposer des lieux de vie raffinés, gage d’un investissement pérenne. R É A L I S A T I O N 06 19 92 29 13 ou 04 68 66 00 66 Mail : [email protected] - Site : www.agir-promotion.com 53, avenue Giraudoux 66100 Perpignan Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune PROCHAINEMENT Bleu SWANSEA. – Troisième du Rallye de Grande-Bretagne, Sébastien Loeb n’était plus hier soir qu’à quatre spéciales d’un quatrième sacre mondial. (Photo Richard Martin) Jaune Bleu Noir pour distancer toujours un peu plus le reste du peloton, emmené par Petter Solberg (Subaru), seul Jari-Matti Latvala s’amusait comme un fou dans la boue des forêts et des landes situées les plus au nord du parcours. Dans la double boucle de trois spéciales figurant au menu du jour, le jeune Finlandais, reparti dans le cadre du Superally en quinzième position, à 10’46’’3 du leader, après sa sortie de route consécutive à une pa n n e d ’ e s s u i e - g l a ce s d a n s l’épreuve nocturne de Rheola 2 du jour, Crychan. D’ordinaire, les deux hommes tuent le temps en passant quelques coups de fil aux copains, leur C4 étant équipée d’un kit mains libres. Cette fois le pilote Citroën en profitait pour appeler sa femme, Séverine, et ainsi prendre des nouvelles de sa fille, Valentine, née au lendemain de sa victoire en Irlande. Durant cette deuxième étape, qui comportait quatre cents kilomètres de liaison pour seulement cent quatre d’épreuves chronométrées, le jeune papa eut tout le loisir de suivre les siestes et les tétées à distance ! Son épouse sera aujourd’hui à Cardiff, sans le bébé, avec l’espoir de fêter un deuxième heureux événement pour la famille Loeb : le quatrième titre mondial du papa pilote. Noir TOUJOURS IMPATIENTS d’en découdre en course, les pilotes de rallye détestent les liaisons, ces parcours routiers qui leur permettent de rejoindre les épreuves spéciales. Sur ces secteurs, les équipages doivent respecter le code de la route et sont soumis aux aléas de la circulation et aux humeurs de la police locale, particulièrement présente au pays de Galles. Hier, par exemple, le premier radar mobile attendait les concurrents à peine plus de un kilomètre après la sortie du parc d’assistance ! Partis de Swansea à 8 h 34, Sébastien Loeb et Daniel Elena disposaient d’une heure et vingt-cinq minutes pour parcourir les soixante-treize kilomètres les séparant du départ de la première spéciale C O N S T R U C T I O N