football

Transcription

football
1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL
RUGBY
AUTOMOBILE
LES BLEUES ATTAQUENT
LEUR MONDIAL
TOULOUSE
FONCE,
BRIVE
S’ENFONCE
LOEB
ROULE
VERS UN
QUATRIÈME
SACRE
(Pages 10 à 12)
(Pages 21 et 22)
Le XVIIIe Championnat du monde féminin de handball démarre aujourd’hui en France.
Versées dans le groupe A à Pau, les Bleues et leur capitaine, Stéphanie Cano (photo),
devront, ce soir, prendre la mesure d’une sélection argentine a priori très tendre.
(Pages 14 et 15)
(Photo Nicolas Guyonnet/Icon Sport)
*62 ANNÉE - N 19 509 1,00 /
e
o
France métropolitaine
www.lequipe.fr
Dimanche 2 décembre 2007
T 00825 - 1202 - F: 1,00 E
3:HIKKSC=ZUVUUY:?b@c@k@c@k;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
INSUPPORTABLES
Le Paris-SG, plus que jamais
relégable, a offert à Caen
sa première victoire de la saison
à l’extérieur (0-1) sur
une incroyable bévue défensive.
Les ultras parisiens ont manifesté
leur colère, imités par ceux
de Sochaux, battu par Lens (0-2),
et de Metz, assommé
par Auxerre (0-1).
EURO :
QUEL
TIRAGE
POUR LES
BLEUS ?
(Page 9)
MARSEILLE :
NIANG FRAPPE
ENCORE
(Page 5)
LYON PEUT
S’ÉCHAPPER
PARC DES PRINCES. – Effondrés après avoir manqué une occasion, Peguy Luyindula et David Ngog (au second plan) ont vu Grégory Proment et les Caennais s’imposer. Première victoire à l’extérieur
de la saison pour les Normands et cinquième défaite (en neuf rencontres) pour l’équipe de Paul Le Guen.
(Photo N. Le Gouic/FEP/Panoramic)
(Page 8)
Ce soir, 19h30 >> 20h30
« RTL en direct de L’Équipe »
L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 / ; AUTRICHE, 2,3 / ; BELGIQUE, 1,6 / ; ESPAGNE, 2,1 / ; GRÈCE, 2,2 / ; ITALIE, 1,9 / ; LUXEMBOURG, 1,6 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 2 /.
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(Page 4)
Bleu
Rouge
LE MANS
SUR
LE PODIUM
Jaune
Bleu
Jaune
LE MANS. – Marc-Antoine
Fo rt u n é p r e s s é p a r
Cyriaque Louvion, c’est
Nancy qui perd le combat
imposé par les Manceaux.
(Photo Bernard Papon)
Noir
Noir
(Pages 3 à 8,
et notre éditorial, page 2)
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LA PAGE DEUX
,
ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS «
Davydenko a « besoin de savoir »
PROLONGATIONS. Depuis le mois d’août,
Nikolay Davydenko est l’objet de tous les
soupçons. Le bookmaker Betfair avait,
alors, révélé avoir trouvé trace de mises
suspects sur un match du Russe au tournoi
de Sopot. Depuis, Davydenko organise sa
défense. Il vient d’ailleurs de transmettre
ses relevés téléphoniques aux enquêteurs
mandatés par l’ATP, ce qu’il avait jusque-là
refusé de faire. « Je ne suis pas surpris des
mises élevées, parce que les Russes mettent toujours beaucoup d’argent. J’aurais
été surpris si les paris étaient venus d’un
autre pays comme les États-Unis ou
l’Angleterre. De Russie, non. Ils se moquent
de tout tellement ils ont d’argent. Mais j’ai
(Page16)
besoin de savoir », confie-t-il.
Les États-Unis
remportent la Coupe Davis
TENNIS. Les jumeaux Bryan ont apporté hier aux États-Unis le point décisif face aux Russes,
en finale de la Coupe Davis (7-6, 6-4, 6-2). Recordmen de victoires dans la compétition
(32 désormais), les Américains n’avaient plus gagné l’épreuve depuis 1995.
(Page 13)
L’ÉDITO
’EN doutons pas. La
défaite subie par le
Paris-SG hier soir au Parc des
Princes, face à Caen (0-1), ne
constitue pas seulement un
avatar supplémentaire sur le
chemin de croix emprunté par
l’équipe de la capitale depuis
le début de la saison. Sur le
plan purement sportif, elle
installe le club dans une
profonde déprime mais c’est
davantage le divorce annoncé
avec ses supporters qui
9
6
Sedan
Pa
Paris
7
6
Strrasboourg
7
5
Bl i
Blois
7
6
PPoitiers
ers
Bordeaux
uxx
Roddez
Tooulouse
Metzz
Auxerre
7
6
Neeverss
12
100
9
6
Lyon
RUGBY (Top 14)
c.
—
14
9
24
17
13
15
16
16
16
18
13
16
18
22
17
18
15
18
21
25
4e JOURNÉE. – VENDREDI : Stade Français Dax, 22-19. HIER : Bayonne-Biarritz, 10-14 ;
Toulouse-Albi, 33-12 ; Auch-Montauban,
19-13 ; Brive-Montpellier, 6-9 ; Castres-Perpignan, 0-16 ; Bourgoin-Clermont, 14-20.
Classement
Pts J. G. N.
————
1. Toulouse ....... 18 4 4 0
2. Stade Français . 13 4 3 0
3. Clermont . 13 4 3 0
4. Montpellier . 12 4 3 0
5. Montauban. 11 4 2 0
6. Bourgoin.. 11 4 2 1
7. Biarritz..... 10 4 2 1
8. Bayonne.. 10 4 2 0
9. Perpignan. 8 4 1 1
10. Albi .......... 7 4 1 1
11. Dax.......... 6 4 1 0
12. Castres.... 5 4 1 0
13. Auch........ 5 4 1 0
14. Brive........ 3 4 0 0
Diff.
—
+18
+14
-1
+2
+4
+2
+4
+2
+1
0
+2
-1
-2
-6
-2
-3
-3
-5
-9
-17
P.
—
0
1
1
1
2
1
1
2
2
2
3
3
3
4
p.
—
94
100
82
73
79
45
47
65
47
54
45
46
53
47
c.
—
37
70
63
60
54
47
50
81
43
76
70
68
72
86
B.
—
2
1
1
0
3
1
0
2
2
1
2
1
1
3
5e JOURNÉE. – Vendredi 21 décembre,
à 21 heures : Clermont-Toulouse (en
direct su r Can al +). Samedi 22
décembre : Bayonne-Perpignan, DaxBrive, Montpellier-Albi, Castres-Bourgoin,
Montauban - Stade Français, Auch-Biarritz.
MATCH EN RETARD (6e journée). – Mercredi 5 décembre, 19 heures : ToulouseNancy (Foot +).
BASKET (Pro A)
PRO A (10e journée). – VENDREDI : Chalon
- Le Mans, 62-72. HIER : Nancy - Le Havre,
92-77 ; Clermont-Dijon, 83-93 ; Paris-Levallois - Hyères-Toulon, 81-72 ; Strasbourg Pau-Orthez, 90-76 ; Cholet-Gravelines, 82-70 ;
Vichy-Orléans, 53-57. AUJOURD’HUI :
ASVEL-Roanne.
Classement : 1. Nancy, 19 pts ; 2. Le Mans,
17 pts ; 3. Vichy, 17 pts ; 4. ASVEL, 16 pts ; 5.
Cholet, 16 pts ; 6. Roanne, 15 pts ; 7. ParisLevallois, 15 pts ; 8. Hyères-Toulon, 15 pts ; 9.
Le Havre, 15 pts ; 10. Orléans, 15 pts ; 11.
Strasbourg, 14 pts ; 12. Gravelines, 14 pts ;
13. Chalon, 13 pts ; 14. Clermont, 12 pts ; 15.
Dijon, 12 pts ; 16. Pau-Orthez, 12 pts.
Montpellier
16
9
Marseille
BIATHLON
G De 10 heures à 13 heures (rediff. à
13 h 30 et 15 h 30) : C’est déjà dimanche.
Au sommaire : foot, 16e journée ; foot
étranger ; rugby, retour sur BayonneBiarritz, avec J.-P. Élissalde ; BourgoinClermont, avec P. Raschi ; Pro D 2 ; handball, le mondial ; basket, NBA ; tennis,
Coupe Davis ; biathlon, Coupe du
monde ; à midi, le Ballon d’Or, avec S. Bitton (L’Équipe) et X. Barret (France Football), et le lauréat ; Euro 2008.
G À 19 heures : JT Équipe.
G De 15 h 30 à 19 h 30 : Total sport. Au
sommaire : Rallye de G-B ; football, tirage
au sort de l’Euro 2008, avec S. Charley en
direct ; foot espagnol ; Page rugby, avec
G. Navarro (Rugby Hebdo) ; Page basket,
avec A. Jeanneau (ASVEL) ; biathlon,
Coupe du monde ; foot, Bordeaux-Toulouse et Valenciennes-Rennes.
19 h 30 : RTL en direct de L’Équipe.
Championnat d’Espagne. 14e journée.
Valence CF - Athletic Bilbao.
Eurosport 45 min
Ligue 1. 16e journée.
Lyon-Strasbourg.
FOOTBALL
RALLYE
Sport + 165 min
22.50
23.30
Championnat du monde 2007. 16e manche.
Rallye de Grande-Bretagne. 3e journée.
Rediff. demain à 7 h 30
100 % FOOT
TPS Star 128 min
BASKET
À voir.
Rediff. à 1 h
Intéressant.
À ne pas rater
M 6 65 min
Les cases bleues
correspondent aux
retransmissions
en direct.
03.30
NBA.
Los Angeles Lakers - Orlando Magic.
France 2 60 min
Eurosport 30 min
00.10
Invités : Vahid Halilhodzic,
Benjamin Biolay et Bruno Putzulu.
17.45
NBA TV 240 min
BULLETIN D’ABONNEMENT
Photo non contractuelle
par mois
L’ÉQUIPE + L’ÉQUIPE MAGAZINE TOUS LES SAMEDIS + TOUS LES SUPPLÉMENTS RÉDACTIONNELS + LA VESTE EN LAINE POLAIRE
* Le dimanche et les jours fériés sont livrés avant 8h30.
** Par rapport au prix de vente au numéro.
Rediff. à 22 h 55 Canal+ Sport
22.15
France Info. À .8 et à .38 de chaque heure,
chronique sportive. 8.10 et 10.10 RTL.
Sports. 7.42 Europe 1. Journal des sports.
7.54 France Inter. Sportistes du
dimanche. 10. RMC. Larqué Foot. 12.
RMC. Motors. 14. RMC. Intégrale Sport.
18. RMC. Intégrale Foot week-end. 19.13
France Inter. Journal des sports.19.30
RTL. En direct de L’Équipe.20.30 RTL.
RTL - L’Équipe. 22. RMC. After Foot.
Canal + 70 min
Sport + 105 min
TOUS LES JOURS
RECEVEZ
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ET BÉNÉFICIEZ DE PLUS DE 91 € DE RÉDUCTION**
Canal + 115 min
L’ÉQUIPE DU DIMANCHE
16.55
STADE 2
Canal + Sport 120 min
Coupe Davis. Finale.
États-Unis - Russie. Les deux derniers simples.
15.15
Championnat d’Allemagne. 15e journée.
Arminia Bielefeld - Bayern Munich.
LE COIN DES RADIOS
Sport + 90 min
TPS Star 120 min
Pro D 2. 6e journée.
Tarbes-Narbonne. Également sur France 3 Régions.
6. Le journal en continu.
20.55
TENNIS
Canal + Sport 120 min
INFOSPORT
20.55
M 6 45 min
14.55
FOOTBALL
Eurosport 105 min
19.00
FOOTBALL
14.55
RUGBY
Rediff. demain à 7 h 40
18.45
Mondial F 2007. Tour préliminaire. Groupe A.
France-Argentine. À Pau.
Rediff. à 17 h 15
Championnat d’Italie. 14 e journée.
AS Rome - Udinese.
Canal + Sport 120 min
HANDBALL
13.45
Championnat d’Italie. 14e journée.
Fiorentina - Inter Milan.
18.00
Coupe du monde.
Super-G F. À Lake Louise (CAN).
12.25
6.30 La Grande Édition week-end, avec la
Page Foot. présentation des prétendants
au ballon d’or.12. édition spéciale ballon
d’Or, avec un entretien avec le lauréat. 14.
Un jour avec… Christophe Revault (rediff.
à 16.). 12.30 Édition du week-end, avec
la Page Foot. 19. La Grande Édition Weekend, avec Denis Lathoud.
Foot + 135 min
SKI ALPIN
France 2 50 min
BIATHLON
Eurosport 60 min
17.50
FOOTBALL
Rediff. à 22 h
Coupe du monde.
12,5 km poursuite H. À Kontiolahti (FIN).
16
11
Ligue 1. 16e journée.
Valenciennes-Rennes.
12.05
FOOTBALL
Aja
jaccio
Eurosport 45 min
FOOTBALL
Eurosport 60 min
Euro 2008.
Tirage au sort de la phase finale. À Lucerne (SUI).
14
122
Ligue 1. 16e journée.
Bordeaux-Toulouse (203).
12.00
FOOTBALL
16
133
TF 1 65 min
Rediff. à 16 h 45
1re partie.
2e partie à 13 h 30.
N
Nice
Coupe du monde. Géant H. 1re manche.
À Beaver Creek (USA). 2e manche à 20 h 30.
11.00
Coupe du monde.
10 km poursuite F. À Kontiolahti (FIN).
17.45
TF 1 40 min
10.55
FRANCE 2 FOOT
Grenoble
SKI ALPIN
10.15
Euro 2008.
Tirage au sort de la phase finale. À Lucerne (SUI).
10
6
7
6
17
122
G À 9 heures : Journal des sports.
SUR 7 *
(Photos Didier Fèvre et Stéphane Mantey)
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
34 15 11 1 3 32
2. Nancy
31 15 9 4 2 23
3. Le Mans 26 16 8 2 6 23
4. Bordeaux 25 15 7 4 4 19
5. Nice
24 16 6 6 4 17
6. Rennes 24 15 7 3 5 17
7. Monaco 22 16 6 4 6 20
8. Saint-Étienne 22 16 6 4 6 18
9. Valenciennes 22 15 6 4 5 17
10. Caen
22 16 6 4 6 18
11. Strasbourg 20 15 5 5 5 15
12. Lens
20 16 5 5 6 15
13. Lorient
20 16 4 8 4 16
14. Auxerre
20 16 6 2 8 16
15. Lille
18 16 3 9 4 15
16. Marseille 18 16 4 6 6 15
17. Toulouse 17 14 4 5 5 12
18. Paris-SG 16 16 3 7 6 13
19. Sochaux
13 16 2 7 7 12
20. Metz
7 16 1 4 11 8
FOOTBALL
7 JOURS
(nombre de votants : 45 251)
Selon le résultat de vos votes
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16e JOURNÉE. – HIER, Le Mans - Nancy :
2-1 ; Lille-Marseille : 1-1 ; Lorient - SaintÉtienne : 1-1 ; Metz-Auxerre : 0-1 ; MonacoNice : 1-1 ; Paris-SG - Caen : 0-1 ; SochauxLens : 0-2 ; AUJOURD’HUI, 18 heures :
Valenciennes-Rennes (Canal + Sport) ; Bordeaux-Toulouse (Foot +) ; 20 h 55 : LyonStrasbourg (Canal +).
FOOTBALL
Besançoon
6
5
Perppignan
GRATUIT
OUI .................................................. 48 %
NON ................................................ 49 %
Ne se prononcent pas .................... 3 %
FOOTBALL (Ligue 1)
Au sommaire :
remise du Ballon d’Or France Football 2007.
N
Nancy
Clermontl
t
Ferrand
PORTAGE
BASKET. Déjà deux fois victorieuse cette semaine (Dijon et Den Bosch en ULEB), la SIG
a signé hier un troisième succès de suite, face à Pau (90-76), et s’offre une sortie de
crise. L’Élan Béarnais s’est montré pour sa part encore bien fragile. « On finit à – 14, on
aurait pu finir à – 20 » , confie son nouvel entraîneur, Laurent Mopsus. Vainqueur du
Havre (92-77), Nancy maintient sa place en tête de la Pro A. La surprise du début de
Championnat, Vichy, a, elle, chuté face à Orléans (53-57).
(Page 20)
TABLEAU DE BORD
TÉLÉFOOT
7
5
6
5
La Rochelle
Biarritz
a
arritz
Strasbourg se redresse,
Pau sombre encore
Veste zippée noire, col montant, 100 % polyester.
Polaire traitée anti-bouloche, choisissez votre taille !
Offre réservée aux nouveaux abonnés sous réserve d’une zone de portage (liste des communes portées au 01 55 56 70 60). Cette offre est valable jusqu’au 31/01/2008 pour 1 an minimum. Vous pouvez
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PAGE 2
OUI, je souhaite bénéficier de l’offre spéciale d’abonnement à L’Équipe pour 1 an et me faire livrer gratuitement mon journal
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Date
Signature obligatoire :
M. Mme Melle Nom :
Prénom :
ANEQ1
12
100
14
122
SKI ALPIN. L’Américaine Lindsey
Kildow-Vonn a remporté hier à Lake
Louise (CAN) la première épreuve de
la Coupe du monde de descente. Un
beau retour, après sa blessure au
genou en février. Ingrid Jacquemod
(5e) et Marie Marchand-Arvier (9e)
entrent dans le top 10.
(Page 19)
Les handballeuses
françaises seront-elles
championnes du monde
à domicile ?
Valable jusqu’au :
Adresse :
Code postal :
Localité :
Bât :
Escalier :
Digicode :
N° de boîte aux lettres :
Clé spéciale pour accéder à la boîte aux lettres : OUI NON
Je choisi la taille
Nom inscrit sur la boîte aux lettres (si différent de celui de l’adresse) :
de ma veste :
Tél. :
E-mail :
M
L
XL
RCS Nanterre B332 978 485
10
6
9
7
13
100
SQUASH. Pour la deuxième fois
d’affilée, Grégory Gaultier (no 3
mondial) a atteint la finale des
Championnats du monde. La nuit
dernière, aux Bermudes, le Français
était opposé à la star Amr Shabana,
numéro 1 planétaire depuis avril
2006.
(Page 18)
AUTO MOTO
avec
10
6
Am
m
miens
Reennes
nnes
13
11
La première
pour Kildow-Vonn
Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par
CB) dans une enveloppe non affranchie à : Service
abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 75482 Paris cedex 10.
Caen
11
100
Finale mondiale
pour Gaultier
D’HIER
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
11
6
Cherbourg
Naantees
RUGBY. Pendant une semaine, Biarritz avait observé un parfait mutisme. La victoire
d’hier face à Bayonne (14-10) a délié les langues et les chants basques ont résonné de
nouveau dans le vestiaire du BO. Mais ce succès est surtout un gage important pour le
nouvel organigramme sportif mis en place après la défaite face au Stade Toulousain
(6-18). « Je suis là pour mettre les joueurs en confiance, car ils ont besoin de se
lâcher », explique Jack Isaac, qui a quitté les Espoirs pour prendre en charge les troisquarts biarrots.
(Page 11)
Bleu
Rouge
11
9
Pour voter, connectez-vous sur
www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures
ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008
(0,34 euro + coût de 1 SMS).
Biarritz chante de nouveau
LA TÉLÉVISION
Lille
Lill
Brest
La chute du Paris-SG
est-elle inexorable ?
Jaune
Bleu
Jaune
LA MÉTÉO
DU JOUR
CYCLISME. Les organisateurs du Tour d’Italie ont dévoilé hier à Milan le parcours de
la prochaine édition. Il sera plus doux et seuls les coureurs munis du passeport biologique seront autorisés à prendre le départ. « Si on veut poursuivre cette belle histoire,
nous devons maintenant nous regarder droit dans les yeux et opérer un changement
devenu nécessaire », explique Angelo Zomegnan, directeur du Giro.
(Page 13)
Noir
Noir
affaiblit un peu plus le PSG. Le
premier quart d’heure de la
rencontre, avec ses virages
désertés, aura été prémonitoire
de la funeste soirée parisienne.
Les quolibets et les sifflets qui
ont accompagné le baisser de
rideau laissent les joueurs seuls
et désemparés face à la crise.
Le PSG avait pourtant
l’occasion d’interrompre sa
série noire à domicile avec la
venue du promu normand.
Avec un seul but à leur actif en
sept rencontres à l’extérieur
pour trois résultats nuls et
quatre défaites, les Caennais
apparaissaient comme les
rivaux idéals pour se
débarrasser d’une malédiction.
Dans quel état psychologique
Paul Le Guen va-t-il retrouver
ses joueurs la semaine
prochaine, pour préparer le
11
9
Le Giro veut changer
PROLONGATIONS.
Marcus Grönholm
pilote aujourd’hui au pays de Galles
pour la dernière fois en rallye. En raccrochant, le Finlandais met un point
final à l’histoire de son face-à-face
avec Sébastien Loeb. Un duel qui restera dans les mémoires de tous les
amoureux de la discipline. « Je crois
qu’il n’y a jamais eu deux mecs à ce
niveau-là au même moment. Bien
sûr, il y a déjà eu de beaux duels mais
pas aussi répétitifs que celui que se
livrent ces deux-là », estime Guy Fréquelin, le directeur de Citroën Sport.
(Page 17)
déplacement d’Auxerre ? Pour
commencer, l’entraîneur du
PSG risque de devoir calmer
des esprits échauffés entre
joueurs. Alors qu’il n’avait pas
encore regagné les vestiaires,
Sylvain Armand évoquait une
explication de texte musclée.
Le Brésilien Ceara, dont un
fâcheux raté a conduit au but
caennais à un quart d’heure de
la fin de la partie, devrait être
la cible du courroux. Cet épisode incitera-t-il Le Guen ou la
direction du club, en tête
le président Alain Cayzac,
à élever publiquement le
ton ? Le PSG n’est pas un
moribond de fraîche date.
Cette saison, il a campé à
une seule reprise dans la
première moitié du classement : au terme de la première
journée et de son match nul
(0-0) devant Sochaux… À la
mi-août, il occupait déjà la dixseptième place. La litanie des
échecs n’a pas conduit les dirigeants parisiens à s’éloigner de
leur mode de communication
publique tout en douceur. Et
les voilà confrontés à un choix
difficile. En face d’eux se trouvent des joueurs minés par le
désarroi et dont le plus commun des gestes pour un footballeur professionnel relève
désormais de l’exploit. Quand
la panne de confiance atteint
ce degré de gravité, le remède
miracle reste à breveter. Parfois, il arrive que certains présidents choisissent de changer
d’entraîneur.
CHEMIN
DE CROIX
10
9
LES QUESTIONS
FOOTBALL
N
13
100
150
»
3
FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PARIS-SG - CAEN : 0-1
La nuit tombe sur Paris
Le PSG s’est une nouvelle fois incliné au Parc. Cette fois, contre Caen, qui n’avait encore jamais gagné à l’extérieur.
Une boulette de Ceara
à un quart d’heure
de la fin a offert à Caen
sa première victoire
de la saison à l’extérieur.
Le PSG, lui, a concédé
sa cinquième défaite
au Parc des Princes,
où sa médiocrité
et son manque
de personnalité ont
une nouvelle fois été
criants. Dix-huitième,
il s’enfonce un peu plus
dans la crise.
lette de Ceara à l’origine du but
caennais.
Pressé par Florentin, le latéral droit
brésilien a préféré le dribble au dégagement. Il a alors marché sur le ballon et laissé le milieu caennais filer
vers le but de Landreau avant de crucifier ce dernier. Les circonstances de
cette ouverture du score n’ont alors
pas du tout plu à Sylvain Armand qui,
à la fin, déplorait au micro de Canal +
le non-respect des consignes :
« Toute la semaine, on dit qu’on ne
prend pas de risques derrière. Alors,
quand je vois qu’on fait une relance
comme celle qui a été faite… Il faut
régler les comptes et se dire les
choses en face-à-face. »
Le Guen :
« Accablez-moi »
Les discussions promettent d’être
tendues, demain après-midi, dans le
vestiaire du Camp des Loges, au
moment de la reprise de l’entraînement. Le Guen, lui, préférait, dès hier
soir, apaiser le climat et se dresser
face aux critiques qui pourraient
atteindre ses joueurs. « Je dois les
protéger, déclarait l’entraîneur parisien. Dire et répéter que j’ai le sentiment qu’ils font des efforts. On n’a
pas été excellents, c’est sûr, mais ce
n’est pas faute de vouloir bien faire.
Je les soutiens, c’est très clair. Ils ont
besoin de tranquillité. Accablez-moi
plutôt. »
Cette dévotion du coach est aussi
louable que la justification de son
cha ngem ent de com posit ion
d’équipe au dernier moment apparaît bancale. Toute la semaine jusqu’à l’entraînement à huis clos de
veille de match, Le Guen avait travaillé avec une attaque Diané - Pauleta - Ngog. Hier soir, juste avant la
distribution des maillots, il a remplacé Diané par Luyindula dans l’équipe
de départ juste pour tromper les
médias. Si l’entraîneur parisien entre
dans cette logique de conflit, il se
trompe d’objectif. Ce n’est pas ce qui
va sortir le PSG du marasme sportif
dans lequel il est en train de
s’engouffrer.
À trois journées de la fin des matches
allers, Paris n’a donc jamais semblé
aussi friable et exposé à la menace
de ses adversaires. Franck Dumas
n’avait d’ailleurs pas manqué de
souligner à ses joueurs le climat du
moment dans la capitale. « Je savais
que la situation du PSG était délicate, expliquait l’entraîneur normand à la fin de la rencontre. Main-
tenant, s’ils avaient égalisé, il n’y
aurait rien eu à dire. » Oui, mais Paris
n’a pas égalisé. Ses attaques dans le
dernier quart d’heure étaient désordonnées, les centres manquaient de
précision et quand les ballons arrivaient, aucun attaquant n’était
capable de tromper Planté. « Je suis
convaincu que les joueurs n’évoluent pas à leur niveau », n’a eu de
cesse d’argumenter Le Guen. Il a probablement raison. Comme il n’a pas
tort de dire qu’un bouleversement de
l’effectif au mercato d’hiver ne serait
pas d’une grande utilité. « De toute
façon, on prendrait soit des joueurs
très chers, mais on ne peut pas, soit
des joueurs en difficulté dans leur
club », ajoutait-il. Le Guen va donc
devoir composer avec son effectif
actuel dont il est persuadé qu’il a
potentiellement le niveau pour se
tirer de cette impasse. Il lui reste
vingt-deux journées pour le prouver.
DAMIEN DEGORRE
PARIS-SG
CAEN
PLANTÉ (7,5) : un arrêt décisif sur le
tir de Luyindula (32e), un autre sur le
coup franc de Pauleta (81e) et des sorties aériennes utiles.
HENGBART (5,5) : a bien bloqué son
couloir, mais n’a pas apporté de solutions offensivement.
THIAM (5,5) : solide dans les duels,
maladroit balle au pied. Une relance
sur Luyindula aurait pu coûter cher
(49e).
SORBON (6,5) : battu une fois de la
tête par Yepes (11e), il n’a pas ensuite
commis d’erreur.
SEUBE (6) : un match sobre, solide,
sans fioriture.
DEROIN (3,5) : a fait trop de mauvais
Paris-SG 0 1 Caen
47 %
Possession du ballon
53 %
21
Tirs
4
5
Tirs cadrés
3
9
Tirs non cadrés
1
80 %
Passes réussies
72 %
54 %
Duels gagnés
46 %
59 %
Temps chez l’adversaire
41 %
8
Corners
2
avec
PARIS-SG - CAEN : 0-1 (0-0)
###$$$
Temps frais et pluvieux. Pelouse en bon état. 37 148 spectateurs. Arbitre : M. Gautier.
Armand
Arman
55
5,5
Heng t
Hengbart
Elucchans
5,5
5,5
4
Rothen
Roth
hen
Th am
Thia
Yeepes
ps
4
Deeeroin
roin
5,5
5,5
5,5
3
3,5
P omennt
Pro
Paaauletta Goouffrraan
Cléémentt
Lannddreaau
Plaan
anntté
7
cap
ca
aap., 4
4
4
7,55
7,5
6
Sooorbbbon
on
N
Nivet
Z. Caamaara Digaard
6,55
66,5
,5
5
Luyinndulaa
5
3,5
3,5
Florrentinn
Seuuube
be
Ceara
Ceara
6
cap.., 6
3
NNggog
4
Remplacements. – 59e : Ngog par DIANÉ ;
77e : Luyindula par ARNAUD et Digard par
CHANTÔME.
Non utilisés : Alonzo (g.), M. Sakho,
Bourillon, Ngoyi.
Entraîneur : P. Le Guen.
Remplacements. – 58e : Deroin par
GRANDIN ; 75e : Nivet par R. GOMIS.
Non utilisés : Costil (g.), Boucansaud,
O. N’Diaye, Toudic, Jemaa.
Entraîneur : F. Dumas.
LE BUT
0-1 : FLORENTIN (76e). – Sur une remise en jeu aux six mètres jouée courte par Landreau,
Ceara hérite du ballon à une trentaine de mètres côté droit. Le Brésilien, voulant crocheter
Florentin, trébuche en marchant sur le ballon. Le milieu caennais récupère et s’enfonce seul dans
la surface avant de fixer le gardien parisien et de marquer de l’intérieur du gauche.
LES CARTONS
4 AVERTISSEMENTS. – Paris-SG : Diané (63e, semelle sur Proment), Yepes (87e, contestation),
Pauleta (89e, charge sur Thiam) ; Caen : Proment (64e, tacle à retardement sur Armand).
Les All Blacks, la feuille de fougère argentée et ALL BLACKS® sont des marques déposées du NZRU * Bâtis à l’identique.
LANDREAU (4) : dépassé sur un premier corner. Tranquille ensuite. Abandonné face à Florentin (76e).
CEARA (3) : voir ci-dessus.
Z. CAMARA (5) : peu inquiété, il a
connu quelques moments de relâchement sans conséquences.
YEPES (5,5) : il n’a pas été mis en danger.
ARMAND (5,5) : Eluchans ne lui a
posé aucune difficulté.
DIGARD (5) : son placement lui fit
récupérer beaucoup de ballons, mais il
eut du mal à les exploiter.
CLÉMENT (4) : de nombreuses fautes
qui ternirent son apport au collectif.
ROTHEN (4) : il n’a pas su peser.
LUYINDULA (3,5) : en manque de
confiance, il se déchira sur deux tirs
(48e, 59e) et vit le troisième dévié par
Planté (32 e ). Beaucoup d’efforts
quand même.
PAULETA (4) : discret mais combatif,
il manqua le cadre sur sa seule occa-
sion dans le jeu (15e). Un coup franc
sorti par Planté (81e).
NGOG (4) : sorti sous les sifflets malgré son activité, il exaspéra le Parc par
ses pertes de balles. Remplacé par
DIANÉ, qui n’apporta rien de plus
(59e).
choix et perdu des ballons importants.
Remplacé par GRANDIN (58e).
PROMENT (7) : un gros match à la
récupération. A essayé de joué juste et
simple.
NIVET (6,5) : a orienté le jeu et conservé le ballon avec intelligence. Un
retour précieux devant Luyindula
(59e).
ELUCHANS (4) : pas vraiment en vue.
FLORENTIN (6) : bien discret jusqu’à
son interception devant Ceara et à son
but plein de sang froid (76e).
GOUFFRAN (6) : esseulé en pointe, il
a su conserver le ballon et attendre que
le bloc caennais remonte. – D. Fi. et
D. D.
« Je ne suis pas abattu »
« QUE RESSENTEZ-VOUS après
cette nouvelle défaite à domicile ?
– J’éprouve beaucoup de déception.
On se retrouve dans une situation très
difficile, mais je ne suis pas abattu. Je
suis quelqu’un de combatif. Ce qui me
déçoit ce soir, c’est notre approximation technique. On a fait preuve de
beaucoup de maladresses.
– Le public a exprimé son
mécontentement en refusant
d’assister au début du match.
Qu’en pensez-vous ?
– Le public, il faut le comprendre. L’an
dernier, il a aidé, il a répondu à l’union
sacrée. Maintenant, j’entends dire :
“ Mouillez le maillot ! ” Je ne pense
pas que ce soit un problème de ce
genre. Il y a plutôt un problème de
confiance.
– Quelle est votre part de responsabilités dans la situation
actuelle ?
– Je suis l’entraîneur et j’assume pleinement mes responsabilités. Je dirige
le 18e du Championnat de France et ce
n’est pas satisfaisant. Mais on ne va
pas baisser les bras.
– Comment jugez-vous l’erreur
de Ceara ?
– Ceara est un très bon joueur. Il s’est
fait secouer à la fin. Mais s’il y a quelqu’un qui fait ce qu’il faut pour s’affirmer, c’est lui. J’aimerais qu’il soit un
exemple dans le travail. Je le soutiens,
c’est très clair.
– Pensez-vous renforcer l’effectif au mercato ?
– Au mercato, il ne faut pas promettre
la lune. Un nom ne suffira pas. Des
noms, dans l’équipe, il y en a déjà. Si
c’est juste pour combler une impatience, ça ne suffit pas. Il faut essayer
de bien réfléchir à la chose. » – D. Fi.,
D. D.
Caen avance masqué
LES NORMANDS ne font pas de bruit. Ce matin, ils pointent pourtant à la dixième place du Championnat avec
22 points. Un total qui fait d’eux le meilleur promu de ce
début de saison, loin devant Metz et juste devant Strasbourg, qui joue ce soir contre Lyon. En une semaine, ils viennent de récolter sept points, en atomisant Bordeaux (5-0), en
arrachant le nul à Lens (1-1) puis en s’imposant au Parc des
Princes (1-0).
Et pourtant, ils n’occupent pas le devant de la scène. Car, à
chaque fois, la déconvenue de leur adversaire a pris le pas
sur leur performance. « C’est comme ça, constatait hier soir,
avec un peu de fatalisme, Benjamin Nivet. Depuis neuf
matches, on est vraiment très bien, et on ne parle que des
premiers du Championnat. C’est un peu frustrant. Mais il
faut voir le bon côté des choses. On travaille dans l’ombre et
ça nous permet de rester concentrés. »
Face au PSG, Caen a donc appliqué une recette qu’il apprécie. Pendant une bonne partie du match, il est resté ordinaire. Avant de profiter d’une erreur adverse pour s’imposer.
« Ce soir, tout a été parfait, pouvait savourer l’entraîneur,
Franck Dumas. Il y a eu de l’enthousiasme, et surtout le résultat. La semaine qu’on vient de passer est franchement inespérée, mais il est encore beaucoup trop tôt pour dire qu’un
pas est fait vers le maintien. » Pour ne pas descendre, là
encore, les Normands vont donc faire profil bas toute la saison. Et pour l’instant, la technique leur a plutôt bien réussi…
DAVID FIOUX
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DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Sa glissade devant Florentin, sur une relance courte de Landreau, coûte le match à
Paris. Qui sait si, dans quelques mois, elle ne pourrait pas coûter encore plus cher à
son équipe ? Pour le Brésilien, le dénouement est cruel car Florentin n’avait jamais
tenté de le passer. Auparavant, le défenseur avait juste manqué de précision dans
quelques relances. Mais quand Ceara se rate, cela se voit. Contre Lyon (2-3), il
s’était déjà fait remarquer en commettant deux mauvaises relances dans l’axe.
Bleu
Rouge
L’HOMME CLÉ : CEARA (Paris-SG), 3
PAUL LE GUEN, le coach parisien, se veut encore combatif malgré la situation.
Jaune
Bleu
Jaune
Ceara leur coûte cher
PARC DES PRINCES. – Depuis le début de la saison,
les supporters parisiens avaient soutenu leur équipe.
Hier, ils ont manifesté leur mécontentement alors que
le PSG s’inclinait de nouveau au Parc. (Photo Patrick Boutroux)
Noir
Noir
ON A BEAU CHERCHER, se
demander comment le PSG en est
arrivé à un tel degré de médiocrité et
d’inconsistance après cette cinquième défaite de la saison au Parc
des Princes, une seule réponse vient
à l’esprit : les joueurs parisiens ne
sont pas au niveau. Hier soir, contre
Caen, un promu qui n’avait jusqu’alors marqué qu’un seul but et
pas remporté la moindre victoire en
déplacement, Paris s’est incliné et
laissé l’image d’une équipe qui, ce
matin, est à sa place. Celle d’un relégable sans leader et sans imagination, dont l’avenir à court terme
apparaît bien terne.
Son public n’a d’ailleurs pas attendu
le coup d’envoi de la rencontre pour
manifester son mécontentement.
L’heure est à la grève et quelques
minutes avant le coup d’envoi, certains supporters du virage Auteuil se
baladaient devant l’entrée du couloir
des joueurs et distribuaient des
tracts en annonçant une grève sans
préavis pendant le premier quart
d’heure. Quelques joueurs parisiens
n’ont pas vraiment goûté ce mouvement d’humeur et ont promis de
marquer pendant leur absence.
Mais à Paris, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Et à
part une tête de Yepes non cadrée, il
ne s’est pas passé grand-chose. Avec
ou sans ses kops dans les virages, le
PSG affiche une morosité inquiétante, un fond de jeu déroutant. La
suite de la rencontre n’a pas été
beaucoup plus alléchante. Et au-delà
de cet arrêt de Planté sur une belle
frappe de Luyindula ou ce tir complètement dévissé du même attaquant
parisien en début de seconde
période, on retiendra surtout la bou-
4
FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LE MANS - NANCY : 2-1
Le Mans freine Nancy
Les Sarthois, plus combatifs, ont fait tomber des Lorrains un peu trop sûrs d’eux.
0-1 : B. Gavanon (8e, s.p.)
1-1 : Yebda (59e)
2-1 : Gervinho (79e)
LE MANS –
de notre envoyé spécial
C’EST UNE PERF de choix que
Le Mans a réussi hier soir à LéonBollée. Battre Nancy, deuxième du
Championnat et qui restait sur une
impressionnante série de neuf
matches sans défaite et cinq
matches sans encaisser le moindre
but. Les Manceaux sont restés longuement sur la pelouse au coup de
sifflet final pour saluer ce petit
exploit. Avant leur deuxième défaite
d’hier soir, Nancy, meilleure défense
du Championnat, n’avait encaissé
deux buts qu’une seule fois, au
Stade-Vélodrome, où ils avaient
concédé le nul (2-2) lors de la quatrième journée.
Depuis, les Lorrains de Correa ont
fait du chemin et leur bloc défensif,
autour de Puygrenier et Berenguer,
a pris l’habitude de débiter un football solide, hermétique mais efficace. Et on ne donnait pas cher des
chances du Mans, quand les
hommes de Rudi Garcia ont concédé
un penalty pour une main de Basa,
transformé par Gavanon (8e).
Nancy se retrouvait alors dans le
genre de situation qu’il affectionne :
attirer l’adversaire pour mieux le
contrer. On sentait les Lorrains sûrs
de leur force. Sans presser trop haut,
ils dominaient une équipe mancelle
empêtrée dans ses maladresses.
Une reprise de Fortuné au-dessus
(10e), un tir de Kim (18e) et une
reprise de Bérenguer (37 e ) en
étaient l’illustration.
Le Mans, donc, n’y arrivait pas.
Fébriles et maladroits, les hommes
de Rudi Garcia balançaient des
centres sans application. Résultat :
personne à la réception ou trop fort
derrière le but. Qui aurait alors
parier sur un inversement du scénario en seconde période ? Pas Gennaro Bracigliano, encore médusé
d’être allé ramasser par deux fois le
ballon au fond des filets : « On a
peut-être payé un excès de
confiance. Quand tu mènes 1-0 à
l’extérieur, tu ne dois pas te faire
rejoindre. La conclusion qui
s’impose aussi est que chaque
match est une bataille. »
Gervinho :
« On ne m’appellera
plus “Dagano” »
C’est vrai que cette robuste équipe
de Nancy où Bérenguer a dû ratisser
une centaine de ballons, l’espace de
quelques minutes, s’est retrouvée
subitement en panne. Privée d’inspiration, de mordant. D’abord, elle
s’est mise à reculer. Ensuite, elle
s’est fait dominer dans les duels.
« Trop de défaillances individuelles,
pestait Correa. Si au moins on avait
su ressortir le ballon plus vite... »
Le Mans en profita pour se relancer.
Romaric et ses copains tenaient le
ballon et portaient souvent le danger devant le but nancéien. Sur une
tête, Hassan Yebda obligeait Bracigliano à relâcher le ballon en corner
(59e). Dans les secondes qui sui-
Yebda signe
sa première
L’HOMME CLÉ : YEBDA (Le Mans), 6,5
D’abord un peu fébrile, l’ancien champion du monde des 17 ans, titularisé pour la
première fois, a peu à peu trouvé ses marques. Son tempérament offensif a fini par
être récompensé. Il a d’abord provoqué un corner d’une tête décroisée puis a inscrit dans la foulée son premier but en Ligue 1 (59e).
LE MANS
NANCY
e
GUY ROGER
LE MANS. – Gervinho
(à droite) vient de placer
le ballon dans la lucarne
du but nancéien et de
marquer son premier but
en L 1. Biancalani sent
monter le vent de
la défaite.
(Photo Bernard Papon)
Le Mans 2 1 Nancy
43 %
12
Tirs
5
4
Tirs cadrés
4
2
Tirs non cadrés
1
77 %
Passes réussies
71 %
63 %
Duels gagnés
37 %
55 %
Temps chez l’adversaire
45 %
6
Corners
1
Rouge
Possession du ballon
Bleu
57 %
Jaune
Jaune
Rouge
BRACIGLIANO (5) : avant d’encaisser les deux buts, il avait été en difficulté sur plusieurs sorties aériennes courageuses, mais, à chaque fois, il s’est
bien rétabli.
SAUGET (5) : vigilant, Matsui ne lui a
échappé qu’une seule fois, sur le but
victorieux.
ANDRÉ LUIZ (6) : il a allié avec beaucoup d’aisance, rigueur et sobriété.
PUYGRENIER (6) : il a dominé son
sujet dans les airs comme au sol.
BIANCALANI (5) : du boulot face à
Gervinho, mais il s’en est presque toujours bien sorti... jusqu’au deuxième
but.
BÉRENGUER (6,5) : toujours au charbon, inspiré dans sa relance.
B. GAVANON (5,5) : auteur du penalty réussi (8e), bon régulateur.
KIM (5) : un coup d’épaule magistral
sur Calvé pour offrir une offrande à
Bérenguer (37e). Invisible en seconde
période.
BRISON (6) : un carton jaune pour un
accrochage sur Gervinho (27e) mais il
était tellement partout à la fois qu’il est
difficile de lui en tenir rigueur.
I. DIA (5) : de bonnes accélérations,
un peu brouillon.
FORTUNÉ (5,5) : bon dos au but mais
surtout auteur du centre tendu à mihauteur qui provoque la faute de main
de Basa (8e). – G. R.
Noir
Bleu
Noir
ROCHE (6) : battu sur penalty (8 ), il a
remporté un duel à bout portant face à
Bérenguer (37e ) et bien anticipé
devant Fortuné (70e).
CALVÉ (5) : moins de punch qu’à
l’accoutumée, il a pourtant beaucoup
couru et bien bloqué son couloir droit.
BASA (5) : auteur d’une main dans sa
surface, il a concédé un penalty qui a
longtemps plombé son match avant de
réussir deux interventions très propres
qui ont sauvé son équipe.
LOUVION (4) : il a bégayé son football.
Ib. CAMARA (7) : époustouflant dans
son couloir gauche.
COUTADEUR (5,5) : il a tenté d’orienter et de poser le jeu. Pas facile sous la
pression.
ROMARIC (6) : moins tonique qu’à
l’habitude, la circulation du ballon s’en
est ressentie en première période.
Ensuite, il est redevenu le patron du jeu
manceau.
GERVINHO (7) : le Manceau le plus
dangereux par ses percussions et ses
débordements. Il a exploité à merveille
un contre de Matsui pour battre Bracigliano (79e). Son premier but en L 1.
YEBDA : (voir ci-dessus).
MATSUI (6,5) : il a tenté d’offrir des
solutions à ses partenaires. La qualité
de son centre sur le deuxième but manceau a été déterminante.
DE MELO (5,5) : il a pressé, joué en
déviation et pris des ballons de la tête,
sans résultat.
vaient, il reprenait de la tête, le coup
de pied de coin de Romaric pour
l’égalisation. Sa joie, l’ancien champion du monde des 17 ans la racontera plus tard : « Je n’avais pas eu
beaucoup de temps de jeu depuis le
début de la saison. Alors, cette
chance-là, je n’allais pas la laisser
passer. Ça fait un bien fou... »
Et Le Mans allait même parachever
le travail... à la Nancéienne, sur un
contre, alors que toute l’équipe lorraine s’était jetée à l’attaque. Une
récupération de Camara pour
Romaric, avec un relais de Matsui et
Gervinho à la finition permettaient
au Mans de signer sa huitième victoire de la saison. Et au récent international ivoirien de souligner : « Il
fallait absolument se racheter de
notre mauvais match d’Auxerre.
Toute la semaine, on a pensé à ça :
bien bosser, avec humilité. Voilà ce
que ça donne. Et moi, maintenant,
mes copains ne m’appelleront plus
“Dagano”. C’est comme ça qu’ils
me surnommaient, les vaches. J’ai
marqué mon premier but en Ligue 1,
je suis vraiment heureux. »
avec
Correa : « Nous ne disputons pas le titre à Lyon »
G Rudy GARCIA (entraîneur du Mans) : « On avait
dit avant le match que si nous battions Nancy, ce
serait un exploit, je le confirme. La clé de ce succès,
c’est que nous avons enfin montré tout ce dont nous
sommes capables. J’ai toujours dit que le MUC était
une équipe combative, rigoureuse et technique. Ce
soir, même si le match était très mal engagé, puisque
nous avons concédé un penalty tout de suite, nous
avons fait preuve de sang-froid et nous avons su digérer ce coup dur. On ne s’est pas énervés. On savait
qu’on n’avait plus le droit à l’erreur en étant menés,
surtout devant une équipe comme Nancy. Mais on
savait qu’en jouant comme nous savons le faire, on
finirait par marquer. Le grand avantage de cette victoire, c’est aussi que les cadres ont su répondre présent. »
G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « Je n’ai
pas besoin de vous faire un dessin. Ce n’est pas notre
meilleur match et, bien sûr, quand on joue comme ça,
les erreurs s’accumulent. On était pourtant dans une
situation presque idéale, avec un but d’avance. Sans
trop presser, on tenait le match et il faudra revoir en
détail tout ce qui n’a pas marché parce que, encaisser
deux buts en vingt minutes, il y a longtemps que ça ne
nous était pas arrivé. Il y a au moins une bonne chose
après notre déconvenue, c’est que nous ne disputons
pas le titre à Lyon, mais nous jouons contre les dixhuit autres équipes et nous restons leaders de notre
Championnat. » – G. R.
LORIENT - SAINT-ÉTIENNE : 1-1
Les Verts font front
Après une semaine agitée, les Stéphanois s’estiment satisfaits du nul obtenu
à Lorient.
0-1 : B. Gomis (59e)
1-1 : Saïfi (75e)
LORIENT –
de notre envoyé spécial
permanent
EN DES TEMPS plus cléments, les
Stéphanois auraient sans doute
regretté d’avoir perdu deux points à
Lorient. Hier, ils ont surtout cherché à
positiver le nul obtenu dans le Morbihan. Une fois de plus, pourtant, ils ont
mené au score avant de se faire
reprendre. C’est la troisième fois d’affilée que pareille mésaventure leur
arrive en déplacement. Au Mans et à
Lens, les Verts s’étaient même piteusement inclinés (2-3).
Face à des Merlus pas très fringants en
fin de match, ils n’ont pas su faire pencher la balance. Mais ce point, le cinquième en neuf déplacements, est une
éclaircie après une semaine particulièrement agitée en coulisses, qui avait
commencé par un black-out des
joueurs (1), s’était poursuivie avec
l’affaire Sall (2) avant de se conclure
par les révélations de L’Équipe Magazine, « formellement démenties »,
hier matin, par l’ASSE.
Roland Romeyer ne s’est pas défilé. Si
Bernard Caïazzo, son alter ego, n’avait
pas fait le déplacement, le coprésident
de l’ASSE était bien présent au Moustoir.
Mis en examen le 5 juin pour recel
d’abus de biens sociaux et recel de
blanchiment d’argent, Romeyer n’a
pas souhaité répondre à l’invitation
à partir de 10h50 sur TF1
la remise du Ballon d'Or France Football
R
R
se déroulera dans le cadre d'un
TELEFOOT exceptionnel,
Lorient 1 1 St-Étienne
présenté par Thierry Gilardi.
48 %
Possession du ballon
52 %
7
Tirs
15
2
Tirs cadrés
6
3
Tirs non cadrés
2
69 %
Passes réussies
77 %
54 %
Duels gagnés
46 %
56 %
Temps chez l’adversaire
44 %
5
Corners
7
avec
PAGE 4
des journalistes qui souhaitaient
l’entendre sur ses relations avec Adao
Carvalho, cet homme d’affaires soupçonné par la justice d’avoir investi
dans l’ASSE près d’un millions d’euros
provenant d’un détournement de
fonds au détriment de l’URSSAF et des
ASSEDIC. Toutefois, le coprésident des
Verts est sagement resté près de son
vestiaire, là où personne ne lui apportera de contradiction. « Le président
m’a toujours soutenu, explique Bafé
Gomis. Il était là quand je suis arrivé à
Saint-Étienne à treize ans. Je sais ce
que je lui dois et je suis derrière lui à
deux cents pour cent. Je mets ma main
à couper qu’il fait tout pour le club. Là,
il est avec nous. Il essaye de nous faire
comprendre que le club doit avancer,
qu’il va pouvoir clamer son innocence.
Je suis son employé. Je vais travailler
pour lui. Ce soir, je lui dédie mon but. »
Entré peu après la pause, l’attaquant
stéphanois avait profité d’un service
en or d’Ilan, du vent tourbillonnant, et
des largesses de l’arrière-garde lorien-
taise, pour tromper Audard d’une
frappe flottante (59e). Ce but brisa
l’élan des Merlus. Et Saint-Étienne eut
l’occasion de tuer le suspense à plusieurs reprises. Mais, sur une longue
relance de Genton, Saïfi se jouait de la
défense centrale forézienne comme un
cadet s’amuserait avec des poussins
avant d’ajuster Janot (75e).
Le gardien stéphanois, qui s’était illustré en première période face à Saïfi
(10e), devant Hautcoeur (32e) et Vahirua (42e), ne sera plus mis à contribution jusqu’au coup de sifflet final. Ce
qui explique, peut-être, son agacement après le match : « Quand on voit
l’article qui paraît ce matin (hier, dans
L’Équipe Magazine), il y a sans doute
de meilleures conditions pour préparer
une rencontre. Maintenant, on parle
du match. Je ne peux pas être plus
clair. Cette affaire, on s’en fout. » Vraiment ?
Laurent Roussey l’a quand même évoquée devant son groupe, hier, lors de la
mise au vert afin d’éviter une « déper-
dition d’énergie et une communication
biaisée ». « On essaye d’être dans
notre bulle, de ne penser qu’au jeu, de
ne pas se laisser polluer par l’extérieur,
explique le coach stéphanois. Il n’y a
pas eu de répercussion entre cet article
et la production de l’équipe. Après, les
présidents savent ce qui s’est passé, ce
qui se passe et ce qui se passera. Je n’ai
pas de sentiment à livrer. »
RAPHAËL RAYMOND
(1) Après leur victoire samedi dernier
contre Sochaux (1-0), les joueurs ont
décidé d’observer une grève médiatique
d’une semaine, « par solidarité avec
l’ensemble du staff technique, systématiquement mis en cause dans plusieurs
médias ».
(2) Sall s’est engagé en août 2006 pour
trois ans avec Saint-Étienne, mais, en
avril, il avait signé un contrat avec
IK Start, club norvégien qui a transmis le
dossier à la FIFA. Sall pourrait être suspendu quatre mois, à compter du 1er juillet 2008.
Et Saïfi surgit
L’HOMME CLÉ : SAÏFI (Lorient), 7
Dans une Ligue 1 pas toujours spectaculaire, l’attaquant algérien fait figure
d’artiste. Avec ses caprices, parfois. Et ses coups de génie, aussi. Moins athlétique
que la paire Tavlaridis-Sall, il a tiré son épingle du jeu grâce à son opportunisme.
Toujours à l’affût, il a permis à son équipe de recoller à un quart d’heure de la fin
grâce à un enchaînement technique de haute volée conclu par une frappe précise.
LORIENT
AUDARD (6) : son jeu au pied déficient altère à peine une prestation
sérieuse.
JALLET (6) : il n’a pas hésité à coulisser vers l’axe pour colmater les
brèches. Intelligent.
GENTON (5) : pas toujours très bien
placé, il a trop souvent laissé les attaquants filer dans son dos mais lance
Saïfi pour l’égalisation. Remplacé par
BOUTRUCHE (86e).
CIANI (4) : pas à l’aise dans ses
relances, guère tranchant dans les
duels, il a vécu une soirée très délicate.
MOREL (5,5) : tonique, il a impulsé
quelques contres dangereux.
HAUTCŒUR (5) : appliqué, il a aussi
manqué de promptitude balle au pied.
Remplacé par un autre ex-Stéphanois,
MARIN (64e), qu’on n’a pas vu.
EWOLO (6) : plus petit joueur sur le
terrain mais pas le moins en vue, il a
combattu avec énergie.
ABRIEL (5,5) : il a eu du mal à clarifier
le jeu, comme il le fait si souvent.
LE PEN (5) : il a très bien commencé
avant de s’éteindre, après la pause.
VAHIRUA (5) : malgré sa générosité,
il n’a pas toujours fait le poids face à
Sall. Remplacé par BOURHANI (67e),
jamais dangereux.
SAINT-ÉTIENNE
JANOT (6) : peu sollicité, il a réalisé
l’intervention parfaite face à Hautcœur (32e). Ne peut pas grand-chose
sur le but.
L. PERRIN (5,5) : après un début de
match embué, il s’est bien repris.
SALL (5,5) : il a fait parler son physique, sauf sur l’égalisation de Saïfi.
TAVLARIDIS (4) : approximatif, il est
souvent passé au travers, notamment
sur l’égalisation.
Mou. DABO (6) : très solide.
FEINDOUNO (5,5) : dans une position moins haute que d’habitude, il a
initié plusieurs attaques intéressantes.
LANDRIN (6) : sa technique et sa vista
ont été précieuses dans l’entrejeu.
MATUIDI (5) : de l’abattage mais un
peu brouillon.
DERNIS (5) : utile surtout sur les
coups de pied arrêtés. Remplacé par
TIÉNÉ (63e).
ILAN (5,5) : souvent en soutien de
l’attaquant, il n’a pas toujours été dans
la lumière, sauf sur le but : il sert Gomis
sur un plateau.
GIGLIOTTI (6) : ses appels et ses
contre-appels ont usé Ciani. Remplacé
par B. GOMIS (55 e ), dévoreur
d’espaces, qui a ouvert la marque
d’une frappe puissante (59e). – R. R.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
5
FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LILLE - MARSEILLE : 1-1
Marseille va mieux
L’OM a obtenu un bon nul à Lille. Un résultat réconfortant pour l’avenir.
1-0 : Kluivert (28e)
1-1 : Niang (32e)
Lille 1 1 Marseille
VILLENEUVE-D’ASCQ –
45 %
Possession du ballon
55 %
de notre envoyé spécial
12
Tirs
14
IL SE DÉGAGE petit à petit de cet
OM version Ligue 1 de nouvelles certitudes. Le nul obtenu en terre lilloise, sur une pelouse « fusante »,
semble dessiner une équipe plus
conquérante, plus solide. Plus sûre
d’elle-même. Elle enchaîne par un
quatrième match sans défaite en
Championnat, ce qui n’est pas
qu’anecdotique pour une formation
en quête de confiance.
Bien sûr, Marseille s’amuse souvent
des paradoxes cette saison et rien
n’est jamais gagné mais il apparaît
que la crise traversée ces derniers
temps pourrait s’éloigner dans les
semaines à venir. En tout cas, plus
vite qu’au Paris-SG, l’ennemi préféré. L’esprit affiché contre une bonne
équipe de Lille démontre que personne ne lâchera et que la dépendance à Nasri, absent pour cause de
blessure, n’est pas de mise. Bien sûr,
l’OM a encore perdu 2 points dans sa
quête d’Europe mais la recherche de
sérénité passe d’abord par ce type de
résultat. Lille n’a pas démérité. Les
deux équipes se tiennent toujours au
classement (18 points chacune) et
leur duel a confirmé qu’elles avaient
certainement les moyens de viser
plus haut. Bien plus haut.
Sans deux gardiens aux réflexes salvateurs, l’OM et Lille auraient même
pu trouver d’autres ouvertures.
Après une frappe de Makoun sur la
transversale (5e), Kluivert inscrivit
son premier but de la saison au terme
d’une action de jeu en grillant Rodriguez à la course et surtout un Mandanda parti bien trop loin de ses
bases. En d’autres temps, Marseille
aurait eu du mal à s’en remettre. Là,
sous l’impulsion de ce drôle de Val-
5
Tirs cadrés
5
5
Tirs non cadrés
5
60 %
Passes réussies
71 %
62 %
Duels gagnés
38 %
47 %
Temps chez l’adversaire
53 %
6
Corners
1
VILLENEUVE-D’ASCQ. – Patrick Kluivert, qui échappe ici au
défenseur central de l’OM Julien Rodriguez, a inscrit hier sa
deuxième réalisation en Ligue 1.
(Photo Pierre Lablatinière)
Valbuena a brillé
L’HOMME CLÉ : VALBUENA (Marseille), 7,5
Sa passe pour Ziani, avant le but marseillais, fut magnifique. Sa qualité technique
a encore explosé et son duel avec Makoun ne manqua pas d’engagement. Sa
vision du jeu fut souvent juste, comme son sens du décalage. En l’absence de
Nasri, il a encore prouvé qu’il possédait le registre du parfait meneur.
LILLE
avec
buena, les Olympiens reprirent leur
marche en avant et, dans la foulée,
Niang glissa la balle hors de portée
de Sylva (1-1, 32e).
Gerets :
« Certaines choses
doivent changer »
Ensuite, l’OM reprit la possession du
ballon, domina la deuxième mitemps mais ne sut pas utiliser pleinement les côtés pour déstabiliser des
Lillois bien regroupés autour de
Rami. Arrache eut toutefois une
occasion énorme de donner l’avantage aux siens, à la réception d’un
centre de Ziani, souvent dans les
bons coups. Mais l’ancien Strasbourgeois, peut-être en manque de compétition, manqua totalement sa
reprise (63e). Sur la fin, Lille retrouva
un peu plus de couleurs et Mandanda repoussa, de la main gauche, une
frappe de Makoun à bout portant
(89e). Ce but aurait été injuste vu la
physionomie de la rencontre. Il
aurait surtout rappelé de mauvais
souvenirs aux Marseillais, souvent
victimes en Ligue des champions de
dernières minutes délicates. Mais la
Ligue 1 n’est pas la C 1. « On commence à avoir une équipe valable
mais ce n’est pas assez, prévenait
Éric Gerets. Certaines choses doivent
changer et vont changer d’ici fin
décembre. Sur les côtés, les joueurs
ont fait ce qu’ils ont pu mais ce
n’était pas assez. »
Au fait, on n’a pas évoqué le cas de
Cissé, entré à quelques minutes de la
fin et sifflé par le public nordiste. Son
avenir s’écrit plus que jamais en
pointillés. Contrairement à celui de
Kluivert, la star d’en face. « J’espère
que c’est le début d’une longue série,
je me sens de mieux en mieux, appréciait le Néerlandais. Être capable de
marquer contre l’OM, qui n’est pas
une petite équipe, ça veut dire
quelque chose. » Voilà des propos
qui rassureront les Marseillais. Pour
Kluivert, l’OM est une grande
équipe. Pour la Ligue 1, elle n’est que
seizième. La France possède assurément un Championnat formidable.
HERVÉ PENOT
I ZUBAR MANQUERA MONACO. – Ronald Zubar sera absent contre Monaco
le week-end prochain. Il doit effectuer un voyage aux Antilles, pour des raisons
personnelles, en milieu de semaine. – H. P.
SYLVA (5) : il a relâché la frappe de
Ziani qui amène le but de Niang mais
s’est racheté face à une reprise
d’Arrache (63e) puis une frappe de
Niang (77e).
BÉRIA (5,5) : tranchant, il s’est laissé
aspirer par Valbuena dans l’action du
but marseillais.
RAMI (6,5) : après une rentrée difficile à Nancy (0-2), il a gagné presque
tous ses duels face à Niang, sauf en fin
de match.
PLESTAN (5,5) : solide, il a bien dirigé
sa défense en deuxième période.
EMERSON (5) : des erreurs qui trahissent son inexpérience.
LICHTSTEINER (6,5) : sa tonicité est
une bénédiction. Il a énormément
pesé.
CHEDJOU (5) : pour sa première titularisation, le Camerounais a failli marquer en fin de première mi-temps.
Ensuite, il a souffert.
MAKOUN (6) : deux énormes occasions, une sur la barre, l’autre sur la
main gauche de Mandanda. Quelques
ballons perdus, aussi.
OBRANIAK (5,5) : une passe décisive
à Kluivert mais ses bonnes inspirations
sont plombées par un important
déchet dans les contrôles et les
centres.
KLUIVERT (6) : son deuxième but
pour Lille, le premier suite à une action
de jeu. Intéressant par sa justesse technique. Moins en vue après le repos.
YOULA (4) : il a essayé de bien faire
mais n’y est pas parvenu.
MARSEILLE
MANDANDA (5,5) : une sortie trop
juste dans l’action du but lillois. Hasardeux par ailleurs. Il eut le mérite de
sauver deux fois son équipe grâce à
des réflexes.
BONNART (6,5) : un retour formidable sur Bastos. Intéressant en couvrant bien son couloir et en offrant des
solutions devant.
J. RODRIGUEZ (5,5) : il a compensé
une première mi-temps très délicate
par une deuxième plus solide. Pris de
vitesse dans l’action du but de Kluivert.
GIVET (6,5) : très fort en première
période dans ses duels.
TAIWO (5) : solide mais souvent
imprécis dans ses passes. Peu d’apport
offensif.
CANA (5) : du bon et du moins bon.
Be. CHEYROU (5) : de bonnes récupérations, gâchées par des transmissions moyennes ou trop lentes.
ZIANI (6) : à l’origine du but marseillais. Beaucoup d’activité.
VALBUENA (7,5) : voir ci-dessus.
AYEW (4,5) : intéressant par son travail défensif, moins en vue offensivement. Remplacé par ARRACHE (note :
4,5), qui rata une occasion en or.
NIANG (6) : un huitième but. Mais,
peut-être en raison de la fatigue, il fut
moins tranchant dans ses courses ou
ses duels. – R. D. et H. P.
De nouveau battus à Bonal, par des Lensois en progrès, les Francs-Comtois s’enfoncent.
SOCHAUX –
de notre envoyé spécial
C’EST UN MATCH que les Sochaliens
devaient gagner. Ils l’ont perdu. Ils ont
eu pléthore d’occasions. Ils n’ont pas
marqué. Bref, les semaines se suivent
et se ressemblent. Inéluctablement,
terriblement. Cette fois, ce sont les
Lensois qui ont profité de l’inefficacité
et des largesses franc-comtoises pour
venir s’imposer au stade Bonal.
Le Racing efface ainsi ses deux précédents nuls à domicile et, prolongeant
maintenant une série de cinq matches
sans défaite (onze points sur quinze),
s’éloignent tranquillement – mais
sûrement – de la zone de relégation.
« C’était un moindre mal de l’emporter
ici, même si ça ne peut pas faire oublier
nos contre-performances à la maison », estimait ainsi Jonathan Lacourt.
Un moindre mal mais pas la moindre
des logiques, même si Lens eut surtout
le mérite de construire quelques
contres et... de les concrétiser. Pour
cela faut-il encore posséder quelques
joueurs de talents, à l’image, par
exemple, d’Aruna et de Monterrubio,
tour à tour buteur et passeur. Ils ne
laissèrent aucune chance à Richert,
scellant le succès artésien en deux
temps (21e et 59e).
Son homologue Runje, lui, n’eut finalement pas tant à s’employer, bénéficiant surtout de la terrible maladresse
adverse, à laquelle le passage au 4-4-2
n’aura rien changé. Il revint sur un lob
de Quercia (14e) puis fut aidé par son
capitaine, Demont, sortant un ballon
sur la ligne de but (46e). Sinon, il assista sans trembler aux tentatives non
cadrées, du pied ou de la tête, de Quercia (16e, 49e), Pitau (22e), Dagano (29e,
32e, 54e), Isabey (41e), Birsa (58e), Sène
(85e)…
À l’issue de la rencontre, qui laisse
Sochaux à une très inquiétante
19e place, avec une seule victoire à
Bonal, le président Jean-Claude Plessis
ne voulait précipiter aucune décision.
« Je n’ai pas l’impression qu’un changement d’entraîneur peut être la solution, expliqua-t-il. On ne peut pas rester sans rien faire mais ce n’est pas la
peine de tout casser maintenant. On
devait prendre sept points avant la
trêve, c’est encore possible. On verra
ensuite. » À moins que, visiblement
très marqué, Frédéric Hantz provoque
lui-même une séparation prématurée.
FRANCK LE DORZE
LE JOUEUR CLÉ : MONTERRUBIO (Lens), 7
Le milieu offensif lensois dégagea longtemps une
impression mitigée tant il apparut timoré sur son
flanc gauche, en manque de rythme. Jusqu’à son ballon en profondeur millimétré pour Aruna, qui ouvrit le
score (21e). Et, comme il fut à l’origine et à la conclusion du second but artésien (59e), il fut donc, avec
l’attaquant ivoirien évidemment, l’homme décisif de
cette rencontre. Celui que n’a décidément pas
Sochaux. Remplacé par KHITER (88e).
SOCHAUX
RICHERT (4,5) : pas décisif face aux frappes d’Aruna
et de Monterrubio, il ne peut que subir, en ce
moment.
PICHOT (5) : appliqué défensivement, il a tenté
d’apporter des choses devant, quand il a pu.
AFOLABI (3,5) : d’énormes difficultés à juguler la
vivacité d’Aruna, à l’image des deux buts.
BRÉCHET (5,5) : quelques bonnes interventions,
même s’il manque encore de rythme.
DAF (4,5) : a commencé par souffrir dans son couloir, avant de se reprendre légèrement.
ISABEY (5,5) : de nouveau désaxé, il eut tendance à
se recentrer. Toujours cette générosité… malheureuse. Remplacé par ERDING (77e).
SÈNE (3,5) : n’a quasiment rien apporté dans l’entrejeu, lui qui possède pourtant un tel potentiel...
PITAU (5,5) : davantage de consistance et de bons
ballons vers l’avant. En vain.
DALMAT (4) : en perte de vitesse. Ses percussions
sont de plus en plus rares. Remplacé à la pause, par
BIRSA (note : 4,5), davantage entreprenant, mais
sans davantage de réussite.
QUERCIA (4) : si sa mobilité a parfois laissé espérer,
il n’existe pas dans les duels et face au but. Remplacé
par VARGAS (62e).
DAGANO (3,5) : se démener ne suffit pas quand une
telle maladresse l’emporte à ce point.
LENS
RUNJE (6,5) : sobre et efficace, il dégage une belle
assurance.
DEMONT (6) : ne fut que très rarement bousculé, à
0-1 : Kahlenberg (54e)
nari, le président, a quitté la tribune
officielle, où il siégeait.
Auxerre, lui, verra davantage dans
ce déplacement réussi (première victoire à l’extérieur de la saison)
l’aboutissement d’une très bonne
période. Jean Fernandez n’a perdu
que deux de ses neuf derniers
matches et ce succès dans son
ancien stade (2002-2005) lui permet
une petite remontée au classement,
de la dix-septième à la quatorzième
place. Il lui donne aussi quatre points
d’avance sur le premier reléguable,
le Paris-SG, qu’il doit accueillir
dimanche. « Heureusement qu’on a
pris les trois points sinon on aurait pu
se retrouver dans une situation difficile », appréciait-il.
La victoire auxerroise aurait même
METZ –
de notre correspondant
permanent
Sochaux 0 2 Lens
56 %
Possession du ballon
44 %
16
Tirs
13
2
Tirs cadrés
4
12
Tirs non cadrés
5
79 %
Passes réussies
69 %
45 %
Duels gagnés
55 %
54 %
Temps chez l’adversaire
46 %
4
Corners
7
avec
Monterrubio à son rythme
DANS QUELQUES MOIS, la soirée
d’hier restera peut-être pour Metz
celle de la fin des illusions. En perdant encore à domicile contre un
rival, l’équipe de Francis De Taddeo a
sans doute hypothéqué ses dernières
chances de rester en Ligue 1 à la fin
de la saison. Et, si le résultat ne suffisait pas, il faudra se rappeler de
l’ambiance. Une tribune de SaintSymphorien est restée vide durant
tout le match et des slogans hostiles
à la direction sont partis de celle d’en
face. Directement visé, Carlo Moli-
pu être plus large, avec un peu plus
de précision de la part du trio JelenNiculae-Oliech, qui négocia mal
quelques contres en deuxième
période. Mais le tir de Kahlenberg,
servi par Jelen à la suite d’un corner
de Pedretti (54e), fut suffisant pour
dominer un adversaire bien incapable d’inquiéter Sorin.
Après cette nouvelle défaite, qui les
condamne quasiment à la descente,
les Messins semblent d’ailleurs avoir
perdu tout espoir. « C’est dur de
vous dire aujourd’hui, le 1 er
décembre, qu’on est en L 2, soufflait
Julien François. Les six mois qui viennent vont être difficiles mais il faut
les faire. » De Taddeo, lui, n’est pas
prêt à jeter l’éponge : « Je serai à la
prochaine séance d’entraînement
(mardi seulement), à part si les diri-
geants me demandent de faire autre
chose. »
LIONEL DANGOUMAU
Metz 0 1 Auxerre
50 %
Possession du ballon
50 %
13
Tirs
14
5
Tirs cadrés
5
5
Tirs non cadrés
8
78 %
Passes réussies
76 %
48 %
Duels gagnés
52 %
50 %
Temps chez l’adversaire
50 %
5
Corners
5
avec
Kahlenberg a pris son temps
défaut d’avoir vraiment participé au jeu. Sauve son
équipe sur sa ligne de but (46e).
BISEVAC (4,5) : parfois un peu loin du marquage. La
maladresse adverse l’a aussi sauvé.
MANGANE (6) : le remplaçant de dernière minute
de Coulibaly a impressionné par sa puissance dans
les duels.
AUBEY (4,5) : longtemps embêté par un Isabey
fuyant, il eut des difficultés à se placer.
KOVACEVIC (non noté) : précocement relevé
(18e), sur blessure, par SABLÉ (note : 5), qui courut
beaucoup, mais sans vraiment d’impact.
Si. KEITA (6) : lui, en revanche, a beaucoup pesé à la
récupération du ballon. Très précieux.
DIANE (5,5) : pour ses premiers pas de la saison en
Ligue 1, il est parti fort, avant de baisser le pied. Remplacé par CARRIÈRE (66e).
LACOURT (5,5) : s’est toujours efforcé de faire tourner le ballon simplement et donc précieusement.
MONTERRUBIO (7) : voir ci-dessus.
ARUNA (7) : un danger permanent ; vif, malin et efficace, il fut logiquement récompensé par un but et une
passe décisive. – F. L. D.
L’HOMME CLÉ :
KAHLENBERG (Auxerre), 6,5
En première période, les Messins ont commis beaucoup de fautes sur lui et il a eu du mal à s’exprimer.
Après la pause, la pression de François et Delhommeau a été moins féroce et le Danois a pu délivrer
plusieurs bons ballons à ses attaquants, qui ne les ont
pas toujours bien exploités. Il s’est donc chargé de
marquer, tranquillement, d’une frappe nette à
l’entrée de la surface de réparation, servi par une
passe en retrait de Jelen (54e).
METZ
MARICHEZ (5) : un arrêt réflexe important devant
Oliech (25e) avant de laisser passer le tir de Kahlenberg entre ses jambes (54e).
CUBILIER (4) : prudent.
M. DIOP (3,5) : plusieurs fois dépassé, malgré
quelques bonnes interventions.
STRASSER (4,5) : combatif mais, avec Diop, il a souvent laissé trop d’espaces aux attaquants auxerrois.
BONG (4,5) : entreprenant. Mais un gros déchet
dans ses centres.
DELHOMMEAU (5) : il s’est employé pour combler
les espaces. Remplacé par GESTEDE (65e), qui s’est
signalé par deux beaux tirs (70e, 88e).
FRANÇOIS (5) : il a beaucoup couru et on l’a entendu aboyer depuis les tribunes.
AGUIRRE (3) : positionné sur un côté, il a semblé un
peu perdu. Une bonne accélération pour inquiéter
Sorin (41e).
PJANIC (6) : recherché en priorité par ses équipiers,
il a été le seul à apporter un peu de lumière au jeu
messin, avec une aisance incroyable pour son âge
(17 ans). Du déchet dans la dernière passe.
C. GUEYE (3,5) : il a mal fini la plupart de ses débordements.
Mom. N’DIAYE (4) : un peu esseulé pour combiner
lorsqu’il réussit à surprendre les défenseurs auxerrois.
AUXERRE
SORIN (5,5) : il s’est signalé par une claquette pour
parer au tir de Gestede (70e). Un jeu au pied inégal.
GRICHTING (6) : vigilant, malgré quelques hésitations.
S. TRAORÉ (6,5) : toujours bien placé, il a remporté
la plupart de ses duels.
MIGNOT (5,5) : un match sobre, dans lequel il n’a
pas été pris en défaut.
CHAFNI (5) : Bong l’a obligé à beaucoup défendre et
il a eu un peu de mal à rester maître de son couloir.
PEDRETTI (5,5) : il a plutôt bien orienté le jeu mais
sans changement de rythme.
LEJEUNE (5,5) : il a bien contenu Cheikh Gueye,
sans trop s’aventurer dans le camp messin.
KAHLENBERG : voir ci-dessus.
JELEN (5,5) : il a eu plusieurs situations dangereuses
à jouer, alternant le très bon (service pour Niculae,
19e) et les ballons mal négociés.
NICULAE (6) : il a plusieurs fois déboussolé l’axe
messin par des appels judicieux mais a raté deux ballons de but (19e, 46e).
OLIECH (6) : très mobile, il a toujours proposé des
solutions mais a manqué d’efficacité (25e, 38e). – L. D.
TIRAGE AU SORT
UEFA EURO 2008
TM
Eurosport France (SAS) RCS TVA FR 27 342 965 712
© 2004 UEFA TM
Rouge
Jaune
0-1 : Aruna (21e)
0-2 : Monterrubio (59e)
En s’inclinant pour la sixième fois à domicile cette saison, les Messins semblent déjà
condamnés. Le public de Saint-Symphorien n’en finit plus de gronder.
AUJOURD’HUI
DÈS 12H
PRÉSENTÉ PAR CHRISTOPHE JAMMOT
LUIS FERNANDEZ & JEAN-LUC ARRIBART
SUR EUROSPORT
& EN LIVE VIDÉO SUR EUROSPORT.FR
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
EUROSPORT EST DISPONIBLE SUR LE CÂBLE,
CANALSAT, TNT & TELEPHONES MOBILES
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Metz touche le fond
Bleu
Sochaux au plus mal
Jaune
METZ - AUXERRE : 0-1
Noir
Bleu
Noir
SOCHAUX - LENS : 0-2
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Suivez tous
les matches en direct
FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée)
e
HIER
LE MANS
e
2-1
LILLE
1-1
NANCY
B. Gavanon (8e s.p.)
Yebda (59 )
Gervinho (79e)
Kluivert (28e)
Nancy lâche prise
TOTAL
MARSEILLEe
Niang (32 )
LORIENT
e
SAINT-ÉTIENNEe
1-1
Saïfi (75 )
METZ
0-1
MONACO
e
1-1
PARIS-SG
0-1
0-2
N.
P.
p.
c.
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
9. Vahirua (Lorient) ; Juninho (Lyon) ; Piquionne (Monaco) ; B. Gomis (+ 1) (SaintÉtienne) ; Renteria (Strasbourg) ; Audel (Valenciennes), 5 buts ; etc.
BUTS
N.
P.
p.
c.
15
11
1
3
32
14
+18
8
6
1
1
16
6
7
5
0
2
16
8
PASSEURS
AUXERREe
2. Nancy
31
15
9
4
2
23
9
+14
8
7
1
0
15
3
7
2
3
2
8
6
Kahlenberg (54 )
3. Le Mans
26
16
8
2
6
23
24
-1
8
5
2
1
12
7
8
3
0
5
11
17
1. Juninho (Lyon), 6 passes.
2. Rothen (Paris-SG) ; J. Leroy (Rennes) ; Mouloungui (Strasbourg), 5 passes.
5. Kahlenberg (Auxerre) ; Gervinho, Romaric (+ 1) (Le Mans), 4 passes ; etc.
NICE
4. Bordeaux
25
15
7
4
4
19
17
+2
7
4
1
2
12
9
8
3
3
2
7
8
5. Nice
24
16
6
6
4
17
13
+4
8
5
3
0
12
4
8
1
3
4
5
9
PROCHAINES JOURNÉES
CAENe
6. Rennes
24
15
7
3
5
17
15
+2
8
3
1
4
8
9
7
4
2
1
9
6
7. Monaco
22
16
6
4
6
20
16
+4
8
3
3
2
12
8
8
3
1
4
8
8
MATCH EN RETARD (6e journée). – Mercredi 5 décembre, 19 heures : ToulouseNancy (Foot +).
LENSe
8. Saint-Étienne
22
16
6
4
6
18
16
+2
7
5
2
0
10
1
9
1
2
6
8
15
9. Valenciennes
22
15
6
4
5
17
16
+1
7
5
2
0
12
3
8
1
2
5
5
13
10. Caen
22
16
6
4
6
18
18
0
8
5
1
2
16
9
8
1
3
4
2
9
11. Strasbourg
20
15
5
5
5
15
13
+2
8
2
4
2
7
5
7
3
1
3
8
8
12. Lens
20
16
5
5
6
15
16
-1
8
3
4
1
9
6
8
2
1
5
6
10
13. Lorient
20
16
4
8
4
16
18
-2
8
3
3
2
7
7
8
1
5
2
9
11
14. Auxerre
20
16
6
2
8
16
22
-6
8
5
0
3
13
8
8
1
2
5
3
14
15. Lille
18
16
3
9
4
15
17
-2
8
1
5
2
7
8
8
2
4
2
8
9
16. Marseille
18
16
4
6
6
15
18
-3
7
2
3
2
7
7
9
2
3
4
8
11
17. Toulouse
17
14
4
5
5
12
15
-3
7
2
3
2
5
6
7
2
2
3
7
9
18. Paris-SG
16
16
3
7
6
13
18
-5
9
0
4
5
6
14
7
3
3
1
7
4
19. Sochaux
13
16
2
7
7
12
21
-9
8
1
2
5
5
13
8
1
5
2
7
8
20. Metz
7
16
1
4
11
8
25
-17
8
0
2
6
4
13
8
1
2
5
4
12
AUJOURD'HUI
18 HEURES
TOULOUSE
RENNES
20 H 55
LYON
G.
EXTERIEUR
34
Aruna (21 )
Monterrubio (59e)
BORDEAUX
VALENCIENNES
J.
BUTS
1. Benzema (Lyon), 11 buts.
2. Bellion (Bordeaux), 10 buts.
3. De Melo (Le Mans), 9 buts.
4. Niang (+ 1) (Marseille), 8 buts ;
5. Saïfi (+ 1) (Lorient) ; B. Koné (Nice), 7 buts.
7. Niculae (Auxerre) ; Kim (Nancy), 6 buts.
1. Lyon
Florentin (76 )
SOCHAUX
MATCHES
Pts
BUTEURS
B. Gomis (59 )
Laslandes (90e+1)
Koller (86 )
CLASSEMENT
DOMICILE
STRASBOURG
EN DIRECT DES VESTIAIRES
SOCHAUX - LENS (0-2)
Hantz : « Des décisions
à prendre »
G Frédéric HANTZ (entraîneur de Sochaux) : « Je suis extrêmement déçu
pour l’équipe, les supporters… C’est une grande frustration. Il y a eu encore
beaucoup de choses de tentées. Il fallait gagner, on ne l’a pas fait. La situation
est grave, mais il faut mesurer ses propos à chaud. Demain, il fera jour et il
faudra envisager de nouvelles choses. Je vais rencontrer le président, car il y a
des décisions à prendre. »
G Jean-Pierre PAPIN (entraîneur de Lens) : « Nous avions à cœur de
gagner pour le président, qui n’était pas là ce soir, en raison d’un deuil dans sa
famille (le père de Gervais Martel est décédé dans la semaine). J’espère que le
Racing est lancé. Il nous fallait un match référence à l’extérieur, c’est fait. Et je
crois que c’est mérité. On a eu une grande maîtrise sur le jeu, contrairement à
nos dernières sorties. On a été appliqués, concentrés et on a fait preuve de
solidarité. Ce fut le match parfait, en contre. On effectue notre retour et on
prend de l’oxygène. » – F.L.D.
LILLE - MARSEILLE (1-1)
G Francis DE TADDEO (entraîneur de Metz) : « On a beaucoup essayé, pas
toujours avec pertinence dans le dernier geste, la dernière frappe et à partir du
1-0 on n’a pas eu beaucoup de situations dangereuses. Il y aura encore un club
de foot à Metz la saison prochaine, en L 1 ou en L 2. Nos chances sont très
minces mais elles existent encore. Le public est un peu injuste, on ne peut pas
reprocher aux joueurs de ne pas mouiller le maillot. »
G Jean FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre) : « C’est une victoire qui fait du
bien, en plus c’est mérité vu la physionomie du match. Avec les résultats de
nos adversaires directs, Paris et Sochaux, cette victoire à l’extérieur est un
bonus pour la suite de la saison. On savait que Metz prenait des buts sur corner
et qu’on pourrait marquer comme ça. Mais je n’oublie pas les trois saisons que
j’ai passées ici et je trouve méchante la façon dont les supporters ont réagi.
Carlo Molinari a beaucoup fait pour ce club. » – L. D.
LORIENT - SAINT-ÉTIENNE (1-1)
G Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « Notre satisfaction est
d’être revenus à la marque. Le nul n’est toutefois pas le résultat qu’on espérait.
Par rapport à Lens (1-1), nous avons fourni une prestation en retrait. Nous
avons trouvé les ressources pour égaliser. On a eu le mérite de s’accrocher,
mais après, on a manqué d’essence et, vu la fin de match, le nul est un bon
résultat. Notre première mi-temps était approximative. En deuxième période,
nous sommes revenus avec de meilleures intentions. »
G Laurent ROUSSEY (entraîneur de Saint-Étienne) : « On est frustrés, car
on a le sentiment d’avoir laissé deux points. A l’extérieur, on produit des
matches de bonne facture, mais les points ne suivent pas. On paie cash chaque
situation défavorable. La roue tarde à tourner. Ce soir, en ne marquant pas de
second but, on a laissé la porte ouverte à notre adversaire. En seconde période
pourtant, le groupe a élevé son niveau de jeu. Concernant l’attitude des
joueurs (qui ont refusé de parler à la presse toute la semaine), voyez avec eux,
cette situation est leur initiative. » – R. R.
I
lé)
20 H 30
Montpellier (8) - Nantes (2)
MARDI 4 DÉCEMBRE
I LIGUE 1 (6e journée, match en
retard)
Voir ci-dessus.
JEUDI 6 DÉCEMBRE
I COUPE DE L’UEFA (phase de
poules, 4e journée)
20 H 45
Bordeaux - Helsingborg (SUE)
VENDREDI 7 DÉCEMBRE
I LIGUE 2 (18e journée)
20 HEURES
Bastia (5) - Angers (7)
Brest (10) - Châteauroux (14)
Clermont (6) - Reims (12)
Dijon (16) - Niort (15)
Gueugnon (19) - Guingamp (17)
Mattsui
6,,5
I LIGUE 1 (17e journée)
Voir ci-dessus.
I NATIONAL (18e journée, suite)
Voir page 8.
DIMANCHE 9 DÉCEMBRE
I LIGUE 1 (17e journée, matches
décalés)
Voir ci-dessus.
LUNDI 10 DÉCEMBRE
I LIGUE 2 (18e journée, match décalé)
20 H 30
Le Havre (1) - Montpellier (8) (Eurosport)
Muratori
urato
55
5,5
Sauget
Sauge
5
Bérengguer
6 5 AAnndr
6,5
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6
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5
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M i
Meriem
Monnso
sooreeeau
au 55,55
6
Remplacements. – 65e : Brison par
NGUEMO ; 79e : Kim par CURBELO ; 80e :
Bérenguer par MALONGA.
Non utilisés : Grégorini (g.), Guerriero,
Sarkisian.
Entraîneur : P. Correa.
Roma
Ro
m
cap
ap., 5
Moode
dest
des
estto
BBernardi
ernardi
6
6
Adriano
driano
riano
5,5
,
Temps frais. Pelouse en bon état. 11 833 spectateurs. Arbitre : M. Lannoy.
Jeunecham
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5
Balmont
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5,5
H gnon
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66,5
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5,5
5,5
Échhouaaaffnii
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ap., 55,5
5,,55
7,55
7,5
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5,5
6 B.. Kon
Koné
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Kant
4,5
6
Hellebuyck
lebuy
Lekko
nonn noté
noté
5
Rooool
ol
6
Morel
5,55
Nenê
Nenê
55
5,5
Remplacements. – 61e : Nenê par MÉNEZ ;
75e : Leko par PINO ; 86e : Adriano par CUFRÉ.
Non utilisés : Ruffier (g.), Berthod, Bolivar,
D. Pérez.
Entraîneur : Ricardo.
Remplacements. – 16e : Hellebuyck par
BAMOGO (note : 4,5) ; 90e + 3 : B. Koné par
DIAKITÉ.
Non utilisés : Letizi (g.), Barul, Gace, Job,
Modeste.
Entraîneur : F. Antonetti.
Ciaaani
4
Auudddardd
6
L. Pe
Perrin
L Peen
Le
PP. Feindoun
Fein no
cap., 55,55
c 5
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5,5
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Landr
Landrin
Abbriel
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6
5,55
Vahiru
Vahirua
hiruua Ilan
55
5,5
5
55
5,5
Saaï
aïfïfi
aïfi
Geenttonn Ewolo
7
5
6
Haautcœur
Jallet
5
6
Remplacements. – 64e : Hautcœur par
MARIN ; 67e : Vahirua par BOURHANI, 86e :
Genton par BOUTRUCHE.
Non utilisés : Cappone (g.), Benatia,
F. Robert, B. Robert.
Entraîneur : C. Gourcuff.
Gigl
GGiglio
igliotti
6
Matuidi
atuid
5
Derrnis
5
Jannot
ot
6
Tavvvlaridis
laaridis
4
Mou Dabo
Mou.
6
Remplacements. – 55e : Gigliotti par
B. GOMIS ; 64e : Dernis par TIÉNÉ.
Non utilisés : Viviani (g.), Nivaldo, Douala,
Fo. Diawara, Payet.
Entraîneur : L. Roussey.
LES BUTS
LES BUTS
LES BUTS
0-1 : B. GAVANON (8e s.p.). – À la lutte avec Louvion sur le côté droit, Fortuné parvient à centrer
au premier poteau. En voulant dégager le ballon en corner, Basa met son bras gauche en opposition. Le penalty est transformé par Gavanon de l’intérieur du droit, à ras de terre, dans l’axe.
1-1 : YEBDA (59e, passe de Romaric). – Sur un corner enroulé du gauche par Romaric, Yebda
devance Fortuné et place une tête décroisée qui trompe Bracigliano, sorti.
2-1 : GERVINHO (79e, passe de Matsui). – Parti en contre-attaque, Matsui accélère puis effectue un centre enroulé du pied gauche vers Gervinho qui, après un contrôle, frappe en force du
pied droit et trouve la lucarne gauche de Bracigliano.
1-0 : KOLLER (86e, passe de Cufré). – Suite à une touche de Bernardi sur la droite, Cufré
centre. Koller reprend d’une tête décroisée. Le ballon fuyant termine dans le petit filet droit de
Hugo Lloris.
1-1 : LASLANDES (90e + 1, passe de Hognon). – Cyril Rool déborde sur le côté gauche et
centre. Suite à un mauvais dégagement de Koller, Hognon remet de la tête à Laslandes, dont la
volée du droit trompe Roma sur la gauche.
0-1 : B. GOMIS (59e, passe d’Ilan). – Dans l’axe, Ilan passe en profondeur à Gomis. L’attaquant
résiste à Genton avant de marquer, aux 25 mètres, d’une frappe puissante du droit qui lobe
Audard et finit dans le petit filet gauche.
1-1 : SAÏFI (75e). – À la réception d’un long ballon de Genton, Saïfi gagne son duel aérien avec
Tavlaridis, se lève le ballon du droit devant Sall et marque d’une reprise de volée, dans le petit filet
opposé.
LES CARTONS
LES CARTONS
6 AVERTISSEMENTS. – Monaco : Adriano (15e, provocation), Leko (19e, tacle irrégulier sur
Bamogo), Modesto (90e + 4, contestation) ; Nice : Échouafni (31e, tacle irrégulier sur Piquionne),
Bamogo (39e, main volontaire), Rool (41e, charge sur Leko).
2 AVERTISSEMENTS. – Lorient : Ciani (77e, tacle irrégulier sur Ilan) ; Saint-Étienne : Gigliotti
(43e, charge sur Genton).
LES CARTONS
4 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Ib. Camara (88e, gain de temps) ; Nancy : Brison (27e, tacle
dangereux sur Gervinho) ; Curbelo (83e, antijeu) ; Puygrenier (90e + 2, tacle dangereux sur
Ib. Camara).
SOCHAUX - LENS : 0-2 (0-1)
METZ - AUXERRE : 0-1 (0-0)
###$$$
Dalm
mat
4
Remplacements. – 46e : Dalmat par BIRSA
(note : 4,5) ; 77e : Quercia par VARGAS ; 77e :
Isabey par ERDING.
Non utilisés : J. Gavanon (g.), Dramé,
Perquis, Mathis.
Entraîneur : F. Hantz.
###$$$
Temps frais. Pelouse en bon état. 10 281 spectateurs. Arbitre : M. Ledentu.
Dem
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Arruna Laacourrt
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6,5
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4
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6
3,5 Isabbeyy
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Aubey
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7
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Daf
45
4,5
LILLE - MARSEILLE : 1-1 (1-1)
##$$$$
Temps frais. Pelouse abîmée. 13 950 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo.
Remplacements. – 18e : Kovacevic par
SABLÉ (note : 5) ; 66e : Diane par CARRIÈRE ;
88e : Monterrubio par KHITER.
Non utilisés : Le Crom (g.), Ramos, Pieroni,
Monnet-Paquet.
Entraîneur : J.-P. Papin.
Temps froid et pluvieux. Pelouse en très bon état. 17 618 spectateurs. Arbitre : M. Kalt.
Bong
45
4,5
Chafn
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5
C. Gueye
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Lejeune
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Cubilier
ubilie
5,5
3
4
Remplacements. – 65e : Delhommeau par
GESTEDE ; 74e : Mom. N’Diaye par POUYE ;
86e : C. Gueye par P. CISSÉ.
Non utilisés : Ebédé (g.), Bassong, Léoni,
Agouazi.
Entraîneur : F. De Taddeo.
Remplacements. – 68e : Jelen par MAOULIDA ; 86e : Oliech par LESAGE ; 89e : Niculae
par MARCOS ANTONIO.
Non utilisés : Ré. Riou (g.), Jaurès, Jasse.
Entraîneur : J. Fernandez.
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4,55
6,5
5 ,5
5,5
5
Emerson
merso
5
Remplacements. – 69e : Youla par
MIRALLAS ; 75e : Kluivert par CABAYE ; 83e :
Lichtsteiner par BASTOS.
Non utilisés : Malicki (g.), Debuchy, Fauvergue, Yanes.
Entraîneur : C. Puel.
Remplacements. – 46e : Ayew par ARRACHE
(note : 4,5) ; 79e : Be. Cheyrou par MBAMI ;
89e : Ziani par CISSÉ.
Non utilisés : Maté (g.), Faty, R. Zubar,
Zenden.
Entraîneur : E. Gerets.
LES BUTS
LE BUT
LES BUTS
0-1 : ARUNA (21e, passe de Monterrubio). – Sur un contre lensois, Monterrubio sert Aruna
côté droit. Celui-ci prend de vitesse Afolabi et adresse une puissante frappe croisée du droit. Le
ballon passe entre les jambes de Richert avant de franchir la ligne.
0-2 : MONTERRUBIO (59e, passe d’Aruna). – Diane lance Aruna côté droit. Celui-ci centre en
retrait pour Monterrubio, qui frappe. Afolabi contre le ballon mais Aruna, en taclant, le remet dans
l’axe à Monterrubio qui marque du gauche.
0-1 : KAHLENBERG (54e, passe de Jelen). – À la suite d’un corner de Pedretti, côté droit, Jelen
effectue une remise du pied droit pour Kahlenberg, placé dans l’axe à l’entrée de la surface. Sa
reprise de demi-volée du gauche passe entre les jambes de Marichez.
1-0 : KLUIVERT (28e, passe d’Obraniak). – Depuis son camp, côté gauche, Obraniak adresse
une passe lobée à Kluivert qui va plus vite que Rodriguez et marque de l’intérieur du pied gauche,
à l’extérieur des 16 mètres, malgré Mandanda, sorti à sa rencontre.
1-1 : NIANG (32e). – Valbuena combine avec Ziani sur l’aile gauche. L’Algérien entre dans la surface et arme une lourde frappe du droit. Sylva relâche le ballon mais Niang, à bout portant et en
déséquilibre, égalise du pied droit.
AUCUN CARTON
LES CARTONS
Spectacle sans intérêt.
Spectacle médiocre.
Spectacle moyen.
3 AVERTISSEMENTS. – Sochaux : Afolabi (66e, charge sur Lacourt) ; Lens : Lacourt (56e, tacle
irrégulier sur Isabey), Si. Keita (60e, antijeu).
Spectacle agréable.
Spectacle très agréable.
Spectacle exceptionnel.
Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.
Stade Jacques-Chaban-Delmas
En direct sur Canal + Sport
18 : 00
Bordeaux
28
So. Dia
SSo
D aawaaara
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W el
Wende
B n
Bellion
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4
16
A. DDiarrra 7
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5
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25
11
9
9
Dieuz
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EElm
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andeer
and
Cavvenag
aghi
ghhii
ghi
Fernando en défense
Préféré à Henrique et à Brégerie,
Fernando, qui a travaillé toute la
semaine à ce poste, descend d’un cran
en défense centrale où il remplace
Planus, suspendu. Toujours derrière,
Jurietti devrait retrouver le côté droit et
Trémoulinas le couloir gauche.
Devant, si Chamakh et Cavenaghi
semblent en balance, l’Argentin possède un peu d’avance. Obertan devrait
apporter sa vitesse à droite. – L. L.
4
Cheellle oouu
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meeilil ((4))
me
Arrribbaggé
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22
16
1
Douchhheezz
Douch
Pen
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2
7
En direct sur Foot +
Arbitre : M. Lamarre
Rennes
7
BBezzaz
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Roudet
Roudet
et (18)
(18
23
28
Saeeezz
Puuujol
ujjo
jol
6
9
26
19
S. M
Marveaux
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24
13
10
11
Ilunga
Ilun
ngga
Mo.. Trao
Traoré
Belm
madi
Thom
Thomert
Les cinq derniers matches : P. N. N. P. N.
Remplaçants : Ru. Riou (g.) (1), É. Capoue
(31), Constant (23), Bergougnoux (10), Gignac
(21), Santos (11).
Entraîneur : É. Baup.
Absents : Cetto (adducteurs), Sirieix (ischiojambiers), Congré, Paulo Cesar, Jönsson et Dao
(cheville), Mathieu (pied), Fabinho, Mermillod
(g.), Dupuis (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Mbengue.
Ilunga est là
Revenu de Zurich (0-2) légèrement
blessé à une cuisse, Ilunga a suivi une
séance en marge du groupe hier. Le
latéral gauche tiendra malgré tout sa
place dans un secteur défensif sinistré.
Aucun arrière de métier ne sera sur le
banc, garni de seulement six joueurs
dont les jeunes Constant (20 ans) et
Capoue (19 ans). – N. S.
Les cinq derniers matches : N. P. P. G. N.
Remplaçants : Grondin (g.) (16), Sommeil
(4) ou Chelle (12), Ducourtioux (2), Doumeng
(8), Roudet (18) ou Bezzaz (19), Sebo (29).
Entraîneur : A. Kombouaré.
Absents : Jeovânio (rééducation), Audel, Rippert (cuisse), Kharroubi (cheville), Coque (g.),
D. Traoré, T. Dia (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Chelle ou Sommeil ?
Chelle, remis de sa blessure au mollet,
peut prétendre à retrouver sa place,
mais Sommeil n’a pas déçu à Strasbourg (0-0). Sur le flanc gauche, au
milieu, Bezzaz et Roudet sont en
concurrence. En attaque, Savidan et
Pujol devraient être associés en pointe,
d’autant qu’Audel s’est blessé à une
cuisse hier et est donc forfait. – M. Bo.
PAGE 6
30
Pouuuppl
plilin
pli
5
Mennsah
Mensah
24
Sorrlin
Les cinq derniers matches : G. G. P. P. P.
Remplaçants : Catherine (g.) (1), Borne (4),
Echiejile (33), Lemoine (18), Pagis (9), Emerson (25), Moreira (10).
Entraîneur : P. Dréossi.
Absents : Edman, É. Didot (mollet), Mbia, Danzé (reprise), Esteban (cuisse), Luzi (g.) (convalescence), Oniangue, Kembo-Ekoko, L. Badiane,
Bru (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Echiejile, première
L’absence d’Edman permet au jeune
Nigérian Uwa Echiejile de faire sa première apparition dans le groupe pro.
Mais Sorlin, très bon en seconde
période à Hambourg (0-3), devrait
poursuivre l’intérim au poste de latéral
gauche. Première apparition dans le
groupe de Moreira. L’équipe de départ
devrait ressembler à celle alignée en
Allemagne jeudi. – R. R.
Prix des places : 9,50 ; 14,50 et 19,50
Prix des places : 11, 13, 18, 24, 30, 38, 48
13
Br. Chey
Cheyrou HHans
a ssonn
cap.
6
Stade de Gerland
En direct sur Canal +
20 : 55
Lyon
Strasbourg
Arbitre : M. Fautrel
22
14
Wiltttoordd
4 AVERTISSEMENTS. – Lille : Plestan (30e, tacle irrégulier sur Niang), Makoun (41e, tacle irrégulier sur Valbuena), Chedjou (64e, antijeu) ; Marseille : Be. Cheyrou (42e, tacle en retard sur
Makoun).
18
Groosso
Fannnni
ni
J. Leroy
LES CARTONS
11
12
19
17
Ouuaddddoou
Saviidan Brriand
Sanchez
Sanch
cap.
ca
Mou.
u. Sis
Sissokoo Fofa
Fofa
ofana
ana
Manssaré
Les cinq derniers matches : N. G. P. G. P.
Remplacants : Valverde (g.) (30), Brégerie
(18) ou Henrique (3), Marange (23), Ducasse
(19), Chamakh (29), Jussiê (15), Alonso (8).
Entraîneur : L. Blanc.
Absents : Jemmali (reprise), Francia
(absence non justifiée), Saivet, Lavie,
Olimpa (g.), Perea (choix de l’entraîneur).
Suspendus : Chalmé, Planus.
12
20
26
Obertaan
Mater
Eboondo
Batlles
Batlles
17
14
25
13
8
TTrrémoulinas
oulin
18 : 00
Stade Nungesser
Toulouse Valenciennes
Arbitre : M. Layec
Jurietti
urietti
Libourne - Saint-Seurin (20) - Sedan (11)
Nantes (2) - Amiens (18) (Ma Chaîne
Sport)
Troyes (3) - AC Ajaccio (9)
20 H 30
Grenoble (4) - Boulogne-sur-Mer (13) (Ma
Chaîne Sport)
I NATIONAL (18e journée)
Voir page 8.
SAMEDI 8 DÉCEMBRE
18 HEURES
Strasbourg - Nancy (Canal + Sport)
20 H 55
Bordeaux - Marseille (Canal +)
###$$$
Kim
5
Remplacements. – 74e : Yebda par LORIOT ;
80e : Matsui par DOUILLARD ; 86e : Gervinho
par PINAULT.
Non utilisés : Ferrand (g.), Al. Keita, Le Tallec, Maïga.
Entraîneur : R. Garcia.
18 HEURES
Nice - Bordeaux (Canal + Sport)
20 H 55
Auxerre - Paris-SG (Canal +)
LORIENT - SAINT-ÉTIENNE : 1-1 (0-0)
Temps beau. Pelouse moyenne. 15 394 spectateurs. Arbitre : M. Bré.
Louvviooon Romaric
maric
4
cap.,
ap., 6
6
AGENDA
DEMAIN
Ibbb. CCamara
mara
7
17 H 10
Lyon - Nice (Canal +)
20 HEURES
Le Mans - Lorient
Lille - Saint-Étienne
Metz - Sochaux
Monaco - Lens
Paris SG - Toulouse
Rennes - Caen
Valenciennes - Auxerre
(Ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 16 DÉCEMBRE
Ben AArfa
6
17
Fancchonne
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4
D
Ducro
Ducrocq
5
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Källst
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8
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11
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10
30
16
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28
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Mo
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Ver
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Cass
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Roodrig
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goo
TToulaalan
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Muulenga
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10
22
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29
8
Abbdessadki
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Paaisl
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Squillaci
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Squill
uuillac
illacci
Junninhoo
capp.
c
cap.
18
14
3
2
Johaansenn
Govoou
Dos Santos
Sa s
Clerc
lerc
Les cinq derniers matches : G. G. G. G. G.
Remplaçants : Roux (g.) (35), Réveillère
(20), Belhadj (21), Bodmer (5), Ab. Keita
(23), Baros (7), L. Rémy (12).
Entraîneur : A. Perrin.
Absents : Cris (rééducation), Coupet
(reprise), Fabio Santos (tendon d’Achille),
Müller (genou), Fred (adducteurs), Mounier,
Paillot, Beynié, Hartock (g.) (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Retour de Benzema
Le test passé hier après-midi à huis clos
par Benzema s’étant révélé positif, le
jeune international devrait reprendre
place à la pointe de l’attaque, d’autant
que Fred, en délicatesse avec ses
adducteurs, est forfait. En milieu de
terrain, la place de Fabio Santos (tendon d’Achille) est à prendre : Källström
et Bodmer se la disputent. – C. C.
Les cinq derniers matches : N. G. P. P. N.
Remplaçants : Puydebois (g.) (1), Szelesi
(15), Othon (27) ou Schneiderlin (13), Renteria
(21), Mulenga (7) ou Mouloungui (11), Gameiro
(9), Alvaro Santos (26).
Entraîneur : J.-M. Furlan.
Absents : Lacour (cuisse), Gargorov, Gasmi,
Kantari, Gmamdia, Camadini, Abou, Loué (choix
de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Bellaïd revient
Les Strasbourgeois s’appuieront sur un
milieu technique pour envisager
l’exploit à Lyon. Abdessadki revient en
meneur de jeu, Johansen glisse sur la
gauche. En attaque, Mouloungui est
en balance avec Mulenga. Derrière,
Ducrocq devrait être préféré à Szelesi
sur le flanc droit, alors que, dans l’axe,
Bellaïd retrouve sa place au côté de
Paisley. – Fr. N.
Prix des places : 15, 26, 40, 45 et 60
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
METZ - AUXERRE (0-1)
####$$
Temps Frais. Pelouse en bon état. 9 938 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel.
SAMEDI 15 DÉCEMBRE
17 H 10
Marseille - Monaco (Canal +)
20 HEURES
Caen - Lyon
Lens - Le Mans
Lorient - Sochaux
Nancy - Valenciennes
Saint-Étienne - Metz
Strasbourg - Rennes
Toulouse - Lille
(Ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 9 DÉCEMBRE
Bleu
G RICARDO (entraîneur de Monaco) : « On a cru avec le but de Koller peutêtre un peu trop vite aux trois points et on se fait égaliser au dernier moment
consécutivement à une faute sur Cufré qui en fait était en notre faveur. Mais
au-delà de la déception de ce nul, je souligne tout de même que nous avons
fait une partie dans laquelle on a mis beaucoup de qualité. On a su notamment
se créer beaucoup d’occasions et maîtriser en grande partie le jeu. Malheureusement, on n’a pas toujours su traduire notre domination en buts. Nous
sommes en progression mais il va falloir encore travailler pour améliorer nos
performances. On est vraiment passé très près des trois points. »
G Frédéric ANTONETTI (entraîneur de Nice) : « Une fois de plus, le résultat
prouve qu’un match n’est jamais terminé jusqu’au coup de sifflet. Mes joueurs
y ont cru jusqu’à la fin. Nous avons vécu une première mi-temps difficile.
Monaco a développé une agressivité inhabituelle chez eux. Ils étaient très
motivés et on a souffert. Ils avaient un point d’appui en Koller que nous avons
su assez bien gérer. Si on a réussi à bien sortir le ballon et à travailler sur la
largeur en première période, on a mieux réalisé en seconde et le courage,
l’abnégation et la volonté ont forcé le résultat. On a réussi à être dangereux
jusqu’au bout. Je souligne ce soir la valeur du groupe entier. » – E. B.
MONACO - NICE : 1-1 (0-0)
18e JOURNÉE
SAMEDI 8 DÉCEMBRE
Jaune
Rouge
Jaune
MONACO - NICE (1-1)
LE MANS - NANCY : 2-1 (0-1)
17e JOURNÉE
Noir
Bleu
Noir
G Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « Ce fut un beau match, même d’un
très bon niveau par moments. J’ai été satisfait de notre première mi-temps. Je
suis seulement déçu que Marseille ait égalisé sur la seule occasion de cette
période. Cela dit, nous avons réussi un match plein. C’est dommage de ne pas
avoir pris les trois points, surtout que nous étions à domicile. Il nous faudra
lutter et rééditer ce genre de match. »
G Éric GERETS (entraîneur de Marseille) : « C’est un bon point et je crois que
nous ne l’avons pas volé. En fin de rencontre, nous avons manqué de fraîcheur,
ce qui est normal après notre déplacement en Turquie (1-2 à Besiktas). Nous
avons bien résisté au forcing des Lillois dans les dernières minutes. Je suis
satisfait de ce nul, qui me paraît logique. Tous mes joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes, Niang et Valbuena en particulier. À mon avis, il n’était pas
possible de faire mieux. » – M. Bo.
LIGUE 2 (17e journée, match déca-
SUR
www. lequipe.fr
7
FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MONACO - NICE : 1-1
Monaco, encore raté
Menant au score, les Monégasques se sont fait rejoindre dans le temps additionnel. Ils sont maudits dans le derby.
1-0 : Koller (86e)
1-1 : Laslandes (90e + 1)
MONACO –
de notre envoyé spécial
LES MONÉGASQUES vont finir par
se croire maudits. Une fois de plus, la
sixième depuis le début du millénaire, ils ont été incapables de remporter le derby contre Nice dans leur
stade Louis-II. Une fois de plus, les
Aiglons sont venus faire un résultat
en Principauté. Cette saison pourtant, les Monégasques étaient tout
près d’arriver à leurs fins. On venait
de rentrer dans le temps additionnel
et ils menaient au score à la suite
d’un but tardif de Jan Koller (86e).
« On se disait qu’on avait fait le plus
dur et qu’on avait déjà les trois
points dans la poche », dit honnêtement Ricardo.
Et puis sur un coup franc, Rool
s’échappait sur la gauche et centrait.
Le ballon repoussé par Koller était
remis par Hognon vers Laslandes
qui, en demi-volée, égalisait. « C’est
dur comme scénario mais je félicite
Lilian que j’ai connu à Bordeaux, dit
encore Ricardo. Cela ne pouvait être
que lui pour marquer de cette façon
là. » Une égalisation que Frédéric
Antonetti apprécie à se juste
mesure : « C’est la preuve qu’avec
nous un match n’est jamais terminé.
Les joueurs ont le grand mérite d’y
avoir cru jusqu’au but et il en ont été
récompensés. »
Pourtant les Aiglons, poussés du
début à la fin par leurs supporters,
n’ont pas toujours été à la fête dans
cette rencontre. Leur première
période a été très compliquée et il a
fallu une fois de plus un super Hugo
Lloris pour les tirer d’affaire. Le gardien des Espoirs s’est ainsi interposé
devant chacun des joueurs offensifs
de l’ASM.
une agressivité que je leur avais rarement connue. » « À ce moment-là,
on est tombés sur une grand gardien,
reconnaît Ricardo. Mais il faut absolument qu’on progresse dans les
vingt derniers mètres si on veut franchir un échelon. »
La suite allait être un peu plus équilibrée avec toujours une mainmise
plutôt monégasque sur la rencontre
mais avec des Niçois nettement plus
à leur affaire qu’avant la pause. Lloris brillait encore sur quelques coups
mais le Gym réussissait alors à
répondre du tac au tac à son adver-
saire dans un derby sans grandes
envolées mais fidèle à la tradition.
C’est-à-dire truffé de duels et ressemblant de plus en plus à un combat sans que les limites ne soient
jamais dépassées. On était parti pour
un 0-0. On eu droit finalement à un
1-1 après les deux buts intervenus en
toute fin de rencontre. Un résultat
qui, finalement, fait le bonheur de
Bien sûr, il a été battu sur une tête de Koller. Mais si Nice est finalement resté une
nouvelle fois invaincu dans le derby, c’est à leur gardien que les Aiglons le doivent.
Pendant quatre-vingt-dix minutes, il a multiplié les parades face à Nenê,
Piquionne, Meriem, Koller ou Pino. Une nouvelle performance de haute volée pour
le gardien des Espoirs qui se rapproche inexorablement du très haut niveau.
23
Tirs
5
10
Tirs cadrés
2
7
Tirs non cadrés
3
75 %
Passes réussies
77 %
47 %
Duels gagnés
53 %
57%
Temps chez l’adversaire
43 %
6
Corners
1
avec
« RACONTEZ-NOUS CETTE FIN DE MATCH et cette
égalisation niçoise qui survient dans le temps additionnel alors que le succès vous tendait les bras.
– Avant le but, nous, on pense tous qu’il y a faute de Rool sur
Leandro (Cufré). Leandro avait pris le ballon, ça paraissait
clair pour tout le monde, donc on pensait que la faute était
pour nous. Finalement, on l’a fait tirer pour eux, on s’est
replacés mais on était un de moins sur le terrain car Leandro
était sorti. Il croyait que la faute était en notre faveur, donc il
a voulu se faire soigner pendant ce temps-là.
– Mais au moment du choc entre Cufré et Rool qui
amène ce coup franc qui entraîne le but, l’arbitre
avait bien indiqué que la faute était monégasque,
non ?
– Oui, on a vu qu’il sifflait contre nous, mais, sur cette faute,
il n’a pas à siffler contre nous. Et derrière, on prend donc ce
but au plus mauvais moment, et à dix, avec un centre venu de
la gauche, où manque Cufré…
– Depuis 2002, Monaco n’a toujours pas réussi à
battre Nice au stade Louis-II…
– On n’était pas loin. Mais je pense qu’on méritait de les
battre sur le jeu, sur les occasions. On savait qu’ils allaient
venir avec beaucoup d’agressivité, avec leur nouveau maillot. (Sourire.) On a su répondre présent, on a été costauds
défensivement, et puis en première période, on les a dominés, mais on est tombés sur un gardien était en état de grâce.
On a manqué un peu de réalisme et on l’a payé en fin de
match sur cette action litigieuse. C’est dommage, c’était
l’occasion de faire un bond au classement. Mais avec un état
d’esprit comme ça, on gagnera pas mal de matches. » – J. Ri.
BORDEAUX - TOULOUSE
« Bordeaux
manque de leaders »
ULRICH RAMÉ n’élude pas la période laborieuse que traverse son équipe
et reconnaît un déficit mental.
Battu à Nancy (0-1), puis largement à Caen (0-5) où Chalmé et
Planus ont été expulsés, Bordeaux connaît actuellement des
difficultés dans le jeu. À l’heure où le club va célébrer son
2 000e match dans l’élite, le capitaine Ulrich Ramé, inamovible
depuisseptembre1997(347 matchesau compteuren L 1), lesa
bien analysées.Comme son entraîneur, il regrette l’absence de
meneurs dans la gestion des moments délicats d’un match.
BORDEAUX –
de notre correspondante
permanente
« CETTE LOURDE défaite à Caen
(0-5) est-elle digérée ?
– La semaine a été longue, c’est vrai.
Quand on fait un tel match, avec le
score que l’on connaît, on n’a qu’une
envie : retourner très vite sur le terrain ! Il faut surtout travailler, se
concentrer sur la suite. Plus que des
paroles, il y a plutôt eu de l’application
au travail dans la semaine.
– On ne sent pas, vu de l’exté-
rieur, une quelconque pression.
Avez-vous classé ce match dans
la catégorie “accident” ?
– Tout le monde le prend comme tel.
Perdre est une chose, le score fleuve en
est une autre. Là est l’accident selon
moi. Mon sentiment est que cette
défaite montre qu’il y a un cap qu’on
n’arrive pas à franchir. Si on observe
notre parcours, Bordeaux a montré
deux visages, un bon et un mauvais.
– Avez-vous régressé dans le
jeu ?
– Disons qu’on joue par bribes. À
chaque match, depuis un mois et demi,
il manque un ingrédient. Tout le
monde n’est pas prêt au même
moment, dans les meilleures dispositions physiques, techniques, mentales.
– Sans parler de crise, cette troisiè me place masq ue-t-elle
quelque chose à vos yeux ?
– Crise entre guillemets, bien sûr que
non. Mais oui, cette idée, je l’ai depuis
un petit moment. Depuis l’élimination
en Coupe de la Ligue (par Metz, à
Libourne, 1-2), je dirais. Nous sommes
moins bien. Mais dans une saison complète, il existe toujours des périodes
comme cela, où il ne faut pas baisser
les bras mais savoir faire le dos rond. Et
c’est dans ces moments qu’on voit aussi la qualité d’une équipe, si elle réagit,
si elle sait négocier ces passages et
être à l’arrivée.
– Partagez-vous l’analyse de
Laurent Blanc qui répète que
l’équipe manque de caractère ?
– Ça dépend le sens du mot caractère.
Moi, je comprends qu’il manque de la
maturité, de l’envie, de la cohérence. Il
faut que certains joueurs soient un
relais pour l’entraîneur, qu’ils prennent plus de responsabilités sur le terrain. Il manque des leaders, voilà, et là
il n’y a pas à viser les anciens ou les
jeunes. Plusieurs joueurs doivent être
concernés.
– Bordeaux va fêter ce soir son
2 000e match en L 1. C’est une
motivation supplémentaire ?
– C’est important pour le club, pour les
supporters mais en ce qui nous
concerne, le plus important, ce sont les
trois points. Il y a bien d’autres facteurs
de motivation, comme le derby, la troisième place en jeu, la volonté de réparer des faillites individuelles. En face,
Toulouse aura lui aussi des raisons
d’être motivé pour ce derby, avec son
élimination européenne, son besoin de
points et ce n’est pas forcément une
bonne nouvelle. »
MARDI 4 DÉCEMBRE
ECLIPSE TOTALE
LAWRENCE LEENHARDT
Toulouse n’est pas d’attaque
Malgré ses individualités, le TFC ne sait plus marquer.
SI LA LIGUE 1 MANQUE DE BUTS et de spectacle,
elle ne doit pas compter sur le TFC pour relever le
niveau. Avec douze réalisations en quatorze
matches (1), la formation d’Élie Baup pointait avant
cette seizième journée à l’avant-dernière place du
classement des attaques, à égalité avec Sochaux.
Seul Metz faisait pire (huit). Et les choses ne vont pas
en s’arrangeant. Toulouse n’a plus marqué en Championnat depuis le 28 octobre, par Nicolas Dieuze au
Mans (1-1). Seuls deux petits buts contre le Sparta
Prague (2-3) ont égayé les cinq rencontres d’un mois
de novembre ponctué jeudi par une défaite à Zurich
(0-2) et une élimination de la Coupe de l’UEFA… Pas
étonnant avec de telles statistiques que le surprenant
troisième de l’exercice 2006-07 reste sur huit
matches sans succès, toutes compétitions confondues, malgré une bonne assise défensive (2).
« Il y a des occasions, estime Baup. Maintenant, il
faut les traduire en buts. Deux éléments entrent en
compte. D’abord la confiance dans le geste technique
de la dernière passe : on tarde à donner le ballon.
Ensuite, la confiance de l’attaquant. »
En L 1, le TFC ne comptabilise que quatre passes décisives. Une misère. Et Johan Elmander, son fer de
lance, n’a frappé que trois fois (plus un but en UEFA)
entre deux passages à l’infirmerie. « Dès qu’un
joueur qui revient de blessure comme Elmander va
re-marquer, ça va aller, veut croire Baup. Les autres
doivent faire preuve de simplicité et ne pas vouloir
être les sauveurs. »
Une remarque surtout destinée à André-Pierre
Gignac (trois buts, dont deux en L 1). La très faible
performance de l’onéreuse recrue estivale (5 millions
d’euros) à Zurich a fini de persuader Baup que l’exLorientais ne pouvait pas évoluer au côté de la
vedette suédoise dans un schéma en 4-4-2. Les
premiers échos d’un départ cet hiver commencent
d’ailleurs à se faire entendre…
Aujourd’hui, Elmander ferraillera de nouveau seul en
pointe. Il sera peut-être relayé en cours de jeu par
Santos, ex-grand blessé que Baup tente – par
défaut – de relancer. Plus que jamais, l’ancien technicien stéphanois et bordelais met la pression sur ses
dirigeants afin d’obtenir au mercato au moins un renfort dans un secteur offensif où même Achille Émana
(trois buts, longtemps le seul à tenir son rang) a fini
par piquer du nez. C’est cependant avec l’effectif
actuel, qui plus est décimé par les blessures, que le
TFC devra négocier au mieux ses quatre derniers rendez-vous (Bordeaux, Nancy, Lille et Paris) de 2007.
NICOLAS STIVAL
(1) Toulouse dispute un match en retard (6e journée)
ce mercredi (19 heures) contre Nancy.
(2) Quinze buts encaissés, soit la cinquième défense
de L 1 avant cette 16e journée, à égalité avec Rennes,
Monaco et Saint-Étienne.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
®
COULISSES, PORTRAITS, INTERVIEWS, RÉACTIONS…
POUR TOUT SAVOIR SUR L’ÉLECTION DU BALLON D’OR® FRANCE FOOTBALL®
RENDEZ-VOUS MARDI 4 DANS
®
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
50 %
Bleu
Rouge
Jaune
Possession du ballon
MONACO. – La confiance niçoise et l’opportunisme de Lilian
Laslandes (no 9) ont eu raison de Monaco hier à Louis-II.
L’avant-centre a égalisé dans les arrêts de jeu sur une
reprise magnifique à l’entrée de la surface, avant d’exulter
en direction de son banc tandis que les Monégasques se
prenaient la tête.
(Photo Sébastien Boué/L’Équipe)
NICE
LLORIS (7,5) : voir ci-dessus.
JEUNECHAMP (5) : appelé de dernière heure, il a eu du mal et aurait pu
être sanctionné d’un penalty sur Nenê.
HOGNON (6) : une performance sans
faute et sans éclat avant sa passe décisive pour Laslandes.
KANTÉ (6) : solide. Malgré la présence de Koller en face, il s’est souvent
imposé dans les airs.
ROOL (6) : sérieux et attentif sur son
côté où il s’est aventuré quelque fois.
ÉCHOUAFNI (5,5) : il a davantage été
amené à reculer qu’appelé à orienter le
jeu.
BALMONT (5,5) : il a utilisé son habituelle et inlassable activité pour colmater les brèches.
HELLEBUYCK (non noté) : une
frappe à côté avant de céder sa place à
BAMOGO (note 4,5), velléitaire
mais peu décisif.
EDERSON (5,5) : quelques gestes
techniques de haute volée mais peu
d’influence sur le jeu.
KONÉ (4,5) : secoué d’entrée, il n’a
jamais été en mesure de faire parler sa
vitesse et sa technique.
LASLANDES (6,5) : il a cherché à
faire le meilleur usage du peu de ballons qu’il a eu. Témoin son but, le deuxième en deux semaines. – J. Ri. et
J.-P. Riv.
Jaune
SYLVAIN MONSOREAU, le défenseur monégasque, a eu du mal à digérer
l’égalisation niçoise.
MONACO
ROMA (5) : aura été invaincu durant
491 minutes, jusqu’au but de Laslandes, qu’il n’a pu qu’effleurer.
ADRIANO (5,5) : a maîtrisé Koné.
Suppléé par CUFRÉ (86e), passeur
décisif sur son premier ballon.
MODESTO (6) : décisif en un contre
un devant Koné (9e). Sérieux.
MONSOREAU (6) : assez à l’aise,
même si Laslandes aura égalisé dans
l’axe.
MURATORI (5,5) : s’en est assez bien
sorti. Un bon débordement (30e) et une
main assez flagrante dans la surface
(47e).
LEKO (5) : endurant côté droit, sans
plus. Remplacé par PINO (75e).
BERNARDI (6) : mission plutôt bien
remplie.
MERIEM (5,5) : pas toujours assez précis. Une frappe extérieure du gauche
bien lunée (51e).
NEN (5,5) : une jolie demi-volée du
gauche (13e). De l’audace dans le premier acte. Aurait pu bénéficier d’un
penalty (18e). Remplacé par MÉNEZ
(62e), bien en jambes.
KOLLER (6) : plus déstabilisant avant
la pause. Buteur d’une tête décroisée
(86e, 1-0).
PIQUIONNE (5,5) : vif, a provoqué
beaucoup de fautes et pas loin de
conclure (8e, 17e) avant la mi-temps.
Noir
Bleu
Noir
50 %
JEAN-PIERRE RIVAIS
L’HOMME CLÉ : LLORIS (Nice, 7,5)
« On pensait que la faute était pour nous »
Monaco 1 1 Nice
croyaient bien tenir enfin une victoire. Roma a également perdu in
extremis son invincibilité après 491
minutes sans prendre de but. Mais
l’entraîneur brésilien est persuadé
que son équipe tient le bon bout.
« Depuis quelques rencontres, il y a
eu une vraie prise de conscience,
lâche-t-il. Ce n’est plus tout à fait la
même équipe qu’en septembre ou
octobre. Notre progression me
semble réelle et linéaire. Ne reste
plus qu’à la concrétiser. » Y parvenir
lors du prochain déplacement qui
mènera l’ASM au Vélodrome de
Marseille fait déjà saliver tout un
club.
Lloris, l’ange gardien
Nice invaincu
depuis six matches
« Ce n’est pas tant les défections
d’Apam avant le match (adducteurs)
et de Hellebuyck après un quart
d’heure (béquille à la cuisse) qui
nous ont handicapés car leurs remplaçants ont été bons, dit Antonetti.
Mais les Monégasques ont montré
tout le monde. Des Niçois c’est une
évidence. Les voilà désormais
invaincus depuis six rencontres (dernière défaite au Mans 0-2 lors de la
10e journée), toujours très bien classés, et prêts à en découdre la
semaine prochaine avec les Girondins dans un nouveau match de gala
au stade du Ray. Ce qui ne change
rien à leur approche de la compétition. « On prend ce qui vient, on est
content de ce qui nous arrive mais on
ne s’enflamme pas, répète Antonetti. On vise toujours le maintien et il
faudra sans doute plus de 42 points
pour y parvenir. » Les Monégasques
eux ont le droit d’être déçus par la
tournure des événements car ils
8
FOOTBALL LIGUE 1 (16 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LYON - STRASBOURG
Lyon, un milieu à clarifier
L’entrejeu de l’OL n’est plus le secteur le plus sûr de l’équipe. Pour de multiples raisons. Explications.
LYON –
de notre envoyé spécial
permanent
IL Y A UN AN et demi, Gérard Houllier
avait clairement dit son sentiment à propos du trio Diarra-Juninho-Tiago : « Je ne
l’échangerai contre aucun autre en
Europe. » Un an auparavant, Paul Le
Guen aurait pu dire la même chose à propos du trio Diarra-Essien-Juninho.
Cette saison, le problème se présente différemment. Le flanc gauche olympien
(Abidal-Malouda) n’est plus là, ni Diarra
(parti en août 2006), ni Tiago (parti pour
la Juventus), ni Wiltord (retourné à
Rennes). Et si Govou est probablement
plus performant que jamais, ou si Ben
Arfa est souvent épatant, il est clair que
Lyon demeure en quête d’un nouvel
équilibre. Juninho, seul rescapé des deux
triangles magiques évoqués plus haut,
assure pourtant que les constats de
carence établis l’été dernier ne sont plus
d’actualité. Mercredi dernier, le capitaine lyonnais a cependant reconnu
« qu’il reste des réglages à effectuer,
notamment quand on décide de presser
l’adversaire ». Autre « détail » perfectible : le replacement défensif, secteur où
il y a pourtant du mieux chez des joueurs
parfois emportés par leur envie d’aller
vers l’avant.
Delgado supervisé
On n’a pas oublié que, en arrivant à Lyon,
Alain Perrin avait projeté de jouer en
4-4-2, avant de revenir à un 4-5-1 (avec
deux milieux offensifs excentrés) sur
lequel les champions de France
s’appuient depuis cinq ans. Bref, il y a eu
des tâtonnements dans ce secteur de jeu
qui n’ont pas aidé la transition déjà rendue difficile par les transferts de joueurs
clés et les blessures.
Le tableau des joueurs utilisés aux cinq
postes de l’entrejeu prouve (voir l’infographie ci-contre) que trois d’entre eux
sont indiscutables : Toulalan devant la
défense centrale, Juninho et Govou.
Jérémy Toulalan, ici contre Lens (3-0 et Sidi Keita, à gauche), est toujours un des piliers du milieu de terrain lyonnais, lequel cherche
malgré tout la formule idéale.
(Photo Bruno Fablet)
STRASBOURG
VALENCIENNES - RENNES
« Je prends tout ce qu’on me donne »
On a retrouvé Moreira
PIERRE DUCROCQ savoure, à trente ans, son retour parmi l’élite.
S’IL AVAIT SU, il ne serait sans doute
pas venu. Depuis son arrivée à Rennes,
en juillet 2006, Daniel Moreira traverse la période la plus noire de sa carrière. Lui qui avait pris l’habitude d’inscrire une dizaine de buts par saison, a
rendu une copie blanche en mai dernier. Cette disette a commencé par un
malentendu avec Pierre Dréossi qui
l’utilisa essentiellement sur l’aile
droite pendant un trimestre. Le doute
fit le reste.
Dréossi trouve un onze gagnant, dont
Moreira ne fait pas partie. Depuis
février, il ne quitte le banc de touche
que pour quelques entrées en fin de
match. On l’imagine alors boucler ses
valises. S’il a bien déménagé, il n’a pas
changé de club. « J’habitais une maison que j’aimais bien, raconte-t-il, où
vivait l’ancien entraîneur, Laszlo Bölöni. Comme il n’avait pas laissé un très
bon souvenir à mes coéquipiers, tout le
monde me disait de changer de maison
car elle était hantée, elle portait malheur. Je n’y croyais pas trop mais j’ai
fini par aller habiter ailleurs. »
Bien décidé à tirer un trait sur un exercice pourri, Moreira est vite stoppé
dans son élan. Le 9 juillet, lors du stage
de préparation à Carnac, un tacle de
Mensah ravage ses espoirs. Une
entorse et une fracture du péroné de la
jambe droite le stoppent quatre mois.
L’effectif rennais compte huit attaquants (*). C’est beaucoup pour une
équipe qui n’a plus que le Championnat et la Coupe de France pour objectifs. « Si mon patron me dit de m’en
aller, explique Moreira, il faudra bien
que je trouve autre chose mais, pour le
moment, je suis très motivé pour terminer la saison ici. » Moreira semble
partir de loin. En revanche, Emerson et
Pagis se retrouvent quasiment dans la
même impasse que lui il y a un an.
Le public rennais a fait courir une
rumeur somme toute amusante, pour
expliquer le début de saison en demiteinte de l’ancien Marseillais : Moreira
lui aurait refourgué la maison de Bölö-
VALENCIENNES –
de notre correspondant
MINE DE RIEN, l’équipe d’Antoine Kombouaré fait désormais partie des candidates au podium de la L 1. Toujours
invaincue à domicile, elle pourrait en cas de victoire ce soir et
de mauvaises performances de ses rivaux directs, Bordeaux
et Le Mans, se retrouver juste derrière Lyon et Nancy. « Nous
ne pensons pas à cette troisième place, tempère Rudy Mater,
l’homme à tout faire valenciennois. Il faut battre Rennes, un
point c’est tout. Le coach nous avait fixés un objectif avant la
trêve : gagner trois matches sur les six à venir. Nous avons
battu Caen (3-0) et fait nul à Strasbourg (0-0), c’est bien parti. Ce que je souhaite, avant tout, c’est de rester accroché à ce
wagon de tête tout en sachant qu’il peut y avoir une baisse
de régime. »
Kombouaré reste dans le positif : « Les garçons ont la volon-
Vannes creuse l’écart
GROUPE A
HIER
Paris FC - Beauvais ................. 2-2
Martigues - Vannes ................ 1-2
Entente SSG - Nîmes ............... 2-0
Louhans-Cuiseaux - Istres ...... 1-1
Pau - Arles .............................. 2-2
Cannes - Cherbourg ............... 4-0
Sète - Laval ............................. 0-0
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RAPHAËL RAYMOND
(*) Wiltord, Thomert, Emerson, Briand,
Esteban, Badiane, Kembo-Ekoko et
Moreira.
té que la bonne série continue. Même s’ils ont un peu peur et
savent qu’il est possible qu’on se fasse accrocher un jour prochain, aujourd’hui la pression est positive, profitons-en ! »
Kombouaré avoue « ne pas connaître les limites de son
équipe » et n’hésite pas à affirmer : « Ce groupe est capable
de tout. Dans l’immédiat nous voulons, bien sûr, aller le plus
haut possible, mais nous savons que nous sommes encore en
phase d’apprentissage. » Son équipe, il la perçoit surtout
comme une entité collective. « Nos résultats sont dus aux
efforts de tous. Attaquants, défenseurs, tout le monde va
dans le même sens et se déplace sur le terrain en fonction des
besoins et de la pression de l’adversaire. Je ne pense pas que
tel ou tel joueur individuellement, depuis le début de saison,
soit passé au travers. C’est, je crois, une de nos forces.
Personne n’est mis à l’écart. »
CFA (13e journée)
VENDREDI
ni ! Cette rumeur n’est pas fondée.
Comme d’autres, d’ailleurs. Il se dit
que Moreira penserait davantage à
jouer au golf qu’au foot. « Tout ça,
c’est des conneries, répond-il. J’ai
entendu que je passais mon temps
avec Sorlin au casino ou qu’on me
voyait souvent autour de tables de
poker à Paris. Je ne vais jamais à Paris.
C’est vrai, j’aime jouer au golf. Mais le
foot reste ma grande passion et ma
priorité. » Ça tombe bien. On avait
presque oublié qu’il jouait.
Valenciennes sans limites ?
NATIONAL (17e journée)
Romorantin - Créteil ............... 1-0
Calais - Rodez ........................ 2-1
Tours - Villemomble ............... 3-0
L’Équipe Auto. Le journal qui ne parle que d’automobile.
Avant Lyon (0-2), il se déclare bon pour
le service mais Dréossi ne le convoque
pas. Resté à Rennes pendant que ses
équipiers ruinaient leurs derniers
espoirs européens à Hambourg (0-3),
Moreira s’est entraîné hier matin avec
le groupe qu’il intègre pour la première
fois pour un match de L 1 cette saison.
Avec appétit. « Ma blessure m’a laissé
le temps de bien réfléchir, confie-t-il.
J’ai trente ans, il me reste cinq ans
devant moi. Je reviens avec l’envie de
prouver à l’entraîneur qu’il doit compter sur moi. »
Justement, Dréossi croit-il encore vraiment en lui ? Ne va-t-il pas plutôt
l’inciter à aller voir ailleurs, en janvier ?
de notre envoyé spécial
permanent
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Vannes ............. 33 17 10 3 4
2. Tours................. 29 17 8 5 4
3. Sète ................... 28 17 7 7 3
4. Istres ................. 28 17 7 7 3
5. Cherbourg ....... 28 17 8 4 5
6. Laval.................. 28 17 7 7 3
7. Paris FC ........... 25 17 6 7 4
8. Créteil .............. 24 17 6 6 5
9. Beauvais .......... 24 17 6 6 5
10. Arles .................. 22 17 4 10 3
11. Nîmes................ 21 17 5 6 6
12. Cannes ............. 21 17 5 6 6
13. Entente SSG ... 20 17 6 2 9
14. Romorantin ..... 20 17 5 5 7
15. Calais ................ 19 17 4 7 6
16. Rodez ................ 19 17 5 4 8
17. Villemomble .... 17 17 3 8 6
18. Martigues ........ 17 17 3 8 6
19. Louhans-Cuiseaux . 17 17 4 5 8
20. Pau ................ 12 17 3 3 11
p.
—
25
20
16
21
16
26
26
17
21
14
16
20
18
18
24
19
16
15
20
18
c. Diff.
— —
15 +10
12 +8
9 +7
15 +6
15 +1
13 +13
25 +1
12 +5
19 +2
17 -3
20 -4
21 -1
25 -7
22 -4
23 +1
22 -3
20 -4
19 -4
31 -11
31 -13
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 décembre, 20 heures : LavalTours, Cherbourg-Calais, Créteil-Martigues, Entente SSG - Pau, Istres-Sète ;
samedi 8 décembre, 19 h 30 : Vannes - Louhans-Cuiseaux ; 20 heures :
Beauvais-Romorantin, Arles-Cannes, Nîmes-Villemomble, Rodez - Paris FC.
D 1 FEMMES (9e journée)
HIER
Toulouse- Saint-Étienne ..................... 0-1
La Roche-sur-Yon- Paris-SG .............. 1-2
AUJOURD’HUI
Évreux-Vendenheim (14 heures)
Juvisy-Montpellier (14 h 30)
Hénin-Beaumont - Lyon (15 heures)
Soyaux - Saint-Brieuc (15 heures)
Classement : 1. Lyon, 32 pts ; 2. Juvisy,
26 ; 3. Saint-Étienne, 26 ; 4. Montpellier,
25 ; 5. Vendenheim, 21 ; 6. Paris-SG, 20 ;
7. Soyaux, 18 ; 8. Toulouse, 16 ; 9. La
Roche-sur-Yon, 16 ; 10. Évreux, 15 ; 11.
Hénin-Beaumont, 14 ; 12. Saint-Brieuc,
13.
I COUPE DE FRANCE (7e tour, match en retard). – HIER : Villefranche-surSaône (CFA 2) - FEURS (DH), 0-1. Feurs (DH) se rendra au huitième tour (samedi 15
et dimanche 16 décembre) sur le terrain du Paris FC (N).
PAGE 8
MICHEL BOREL
GROUPE C
HIER
HIER
Le Havre B - Plabennec .................. 1-2
Pacy-sur-Eure - Rennes B .............. 1-1
Quevilly - Lille B ............................ 0-0
AS Vitré - Lesquin ......................... 2-0
Dunkerque - Valenciennes B ......... 2-0
Compiègne - La Vitréenne ............ 1-1
AUJOURD’HUI
Wasquehal - Racing CF 92 (14 h 30)
Lens B - Guingamp B (14 h 30)
Caen B - Rouen (15 heures)
Classement : 1. Dunkerque, 40 pts ;
2. AS Vitré, 36 ; 3. Rouen, 35 ; 4. Plabennec, 34 ; 5. Compiègne, 33 ; 6. Le Havre,
33 ; 7. Racing CF 92, 32 ; 8. Rennes B,
32 ; 9. Quevilly, 30 ; 10. La Vitréenne,
30 ; 11. Pacy-sur-Eure, 29 ; 12. Caen B,
28 ; 13. Lille B, 27 ; 14. Lens B, 25 ; 15.
Lesquin, 23 ; 16. Guingamp B, 22 ;
17. Valenciennes B, 20 ; 18. Wasquehal, 18.
Marignane - Hyères ...................... 1-0
Manosque - GFCO Ajaccio ............ 0-1
Andrézieux - Albi .......................... 2-0
Fréjus - Luzenac ............................ 4-3
Balma - Nice B .............................. 2-0
Toulon - Cassis-Carnoux ............... 1-0
CA Bastia - Gap ............................ 2-1
AUJOURD’HUI
GROUPE B
GROUPE D
Monaco B - Saint-Étienne B (15 heures)
Montpellier B - Toulouse B (15 heures)
Classement : 1. Gap, 39 pts ; 2. GFCO
Ajaccio, 38 ; 3. Toulon, 35 ; 4. CassisCarnoux, 35 ; 5. Marignane, 34 ; 6. Fréjus, 33 ; 7. Saint-Étienne B, 33 ; 8. Albi,
33 ; 9. Hyères, 31 ; 10. CA Bastia, 31 ;
11. Montpellier B, 29 ; 12. Andrézieux,
28 ; 13. Luzenac, 27 ; 14. Monaco B, 27 ;
15. Balma, 27 ; 16. Manosque, 26 ; 17.
Nice B, 23 ; 18. Toulouse B, 20.
HIER
HIER
Lyon B - Besançon ......................... 0-0
Montceau-les-Mines - Nancy B ..... 1-1
Saint-Priest - Metz B ..................... 2-2
Red Star - Strasbourg B ................. 2-2
Jura Sud - Sochaux B ..................... 3-2
Croix-de-Savoie - Épinal ............... 1-0
Épernay - Vesoul .......................... 1-0
Raon-l’Étape - Belfort ................... 0-1
AUJOURD’HUI
Auxerre B - Mulhouse (15 heures)
Classement : 1. Besançon, 41 pts ; 2.
Saint-Priest, 38 ; 3. Vesoul, 36 ; 4. Croixde-Savoie, 35 ; 5. Sochaux B, 34 ; 6. Red
Star, 33 ; 7. Montceau-les-Mines, 31 ; 8.
Jura Sud, 31 ; 9. Lyon B, 30 ; 10. Strasbourg B, 27 ; 11. Metz B, 27 ; 12. Belfort,
27 ; 13. Auxerre B, 26 ; 14. Nancy B, 25 ;
15. Epernay, 25 ; 16. Mulhouse, 23 ; 17.
Epinal, 22 ; 18. Raon-L'Etape, 21.
Poissy - Orléans ............................ 2-1
Ste-Geneviève-des-Bois - Anglet .. 1-3
Montluçon - Sénart-Moissy .......... 1-0
Les Sables-d’Olonne - Paris-SG B .. 0-2
Fontenay-le-Comte - Bordeaux B .. 1-4
Moulins - Stade Bordelais ............. 3-1
Aurillac - Yzeure ........................... 3-2
Châtellerault - Bayonne ................ 1-1
AUJOURD’HUI
Nantes B - Le Mans B (15 heures)
Classement : 1. Anglet, 38 pts ; 2.
Paris SG B, 37 ; 3. Ste-Geneviève-des-B.,
36 ; 4. Bordeaux B, 35 ; 5. Fontenay-leComte, 35 ; 6. Orléans, 34 ; 7. Le Mans
B, 32 ; 8. Bayonne, 32 ; 9. Aurillac, 31 ;
10. Montluçon, 30 ; 11. Moulins, 29 ;
12. Poissy, 29 ; 13. Châtellerault, 29 ;
14. St. Bordelais, 28 ; 15. Yzeure, 25 ;
16. Sénart-Moissy, 23 ; 17. Nantes B,
21 ; 18. Les Sables d'Olonnes, 16.
Ben Arfa
Ab. Keita
Fabio Santos
Bodmer
Benzema
Belhadj
Baros
Clerc
Rémy
3
7
1
3
6
3
4
2
Sur un total de 22 matches (15 en Ligue 1,
5 en Ligue des champions, 1 en Trophée
des champions et 1 en Coupe de la Ligue).
PARIS TRUQUÉS
26 matches
européens
suspectés
Après le tennis, touché par des
matches truqués en relation avec
des paris sur Internet, le football est
aussi affecté par une affaire
semblable. Selon le journal allemand
Der Spiegel, l’UEFA a demandé à
Europol, l’office de police européen,
d’enquêter sur de possibles trucages
de matches au profit de mafias
asiatiques. Des clubs sont mis en
cause, notamment en Bulgarie,
Géorgie, Serbie, Croatie, et dans les
États baltes. Les soupçons portent
sur 26 matches, dont trois du 3e tour
préliminaire de la Ligue des
champions, deux de la Coupe de
l’UEFA et un comptant pour les
qualifications à l’Euro 2008 : ils
auraient donné lieu à des paris
suspects. Quinze de ces matches se
sont déroulés cette saison et onze
de juillet 2005 à novembre 2006.
Selon l’hebdomadaire, cinq
responsables de l’UEFA se sont
rendus au centre Europol à La Haye
pour y remettre un dossier détaillant
les soupçons de trucage de matches,
qui auraient permis à des mafias
asiatiques d’empocher des millions
d’euros en paris. Une vaste
opération contre les paris
clandestins, lancée simultanément
dans sept pays d’Asie, avait abouti
en octobre à l’arrestation de
187 personnes. Michel Platini, le
président de l’UEFA, a par ailleurs
mis sur pied avec le commissaire
européen à la Justice Franco Frattini,
une réunion portant sur les matches
truqués, la corruption et le
blanchiment d’argent. Elle aura lieu
l’année prochaine à Bruxelles.
I RIQUELME À BOCA JUNIORS. –
Juan Roman Riquelme rejoint pour
12 M/ Boca Juniors, à qui il avait
déjà été prêté en cours de saison
dernière par Villarreal. C’est le plus
gros transfert de l’histoire du
football argentin. Il ne pourra pas
être aligné lors du Mondial des clubs
(6-17 décembre). – A. Ju.
I LIVERPOOL : BENITEZ CALME LE
JEU. – Rafael Benitez souhaite
aplanir les tensions apparues depuis
quelques jours avec ses patrons,
George Gillett et Tom Hicks. « Il est
clair que nous devons parler du
malentendu, a affirmé le technicien
espagnol devant la presse. Il est clair
également que je veux rester ici. Je
pense qu’ils (les propriétaires)
veulent le même succès que
moi. » – B. C.
I LAURENT ROBERT QUITTE
LEVANTE. – L’ancien attaquant du
Paris-SG Laurent Robert a résilié son
contrat avec le club espagnol de
Levante, actuel lanterne rouge de la
Liga. En conflit avec son club depuis
plusieurs semaines, le Réunionnais
n’avait pris part à aucun match cette
saison.
I COLLEAU À GUINGAMP. – Le
milieu de terrain de Gueugnon,
Fabrice Colleau, qui souhaitait
depuis le début de la saison quitter
le club bourguignon, a trouvé un
terrain d’entente et sera
guingampais dès la semaine
prochaine. – G. B.
I STRASBOURG : SCHNEIDERLIN
PROLONGE. – Après Kevin Gameiro,
Morgan Schneiderlin, dix-sept ans, a
prolongé son contrat à Strasbourg. Il
est désormais lié au club jusqu’en
2011. – Fr. N.
I CHEDJOU LILLOIS JUSQU’EN
2011. – L’international Espoirs
camerounais Aurélien Chedjou,
vingt-deux ans, a prolongé son
contrat avec le LOSC jusqu’en 2011.
I GHISOLFI, DEUX ANS DE PLUS À
BASTIA. – Le milieu défensif bastiais
Florent Ghisolfi, vingt-deux ans, dont
le contrat arrive à expiration en juin
2008, s’est engagé pour deux
saisons supplémentaires avec le club
corse. Il est désormais lié avec
Bastia jusqu’en juin 2010. – M. D. G.
I ILS QUITTENT LE TERRAIN EN
PLEIN MATCH. – La rencontre du
Championnat de Serbie entre
Mladost Lucani et le Bezanija
Belgrade a été interrompue après le
départ du terrain des joueurs de la
capitale à la 53e minute, pour
protester contre l’arbitrage alors
qu’ils étaient menés 2-1.
I FINLANDE : HODGSON
DÉMISSIONNE. – À la tête de la
sélection finlandaise depuis 2005,
l’Anglais Roy Hogdson a
démissionné de ses fonctions
vendredi.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
JÉRÔME LE FAUCONNIER
RENNES –
10
10
9
4
2
1
1
0
0
Bleu
pliqué. Je devais signer en Turquie, à
Bursaspor. J’ai passé dix jours sur place.
Les dirigeants en sont venus aux mains
à mon sujet et je ne pouvais plus
attendre... Ensuite, le Maccabi Tel-Aviv
m’a fait une offre intéressante sur le
plan financier. Mais le jour où je devais
m’engager, le coach s’est fait virer...
Juste avant, Strasbourg s’était manifesté et m’a fait une proposition. L’attrait
de retrouver la Ligue 1 m’a fait réfléchir.
Voilà…
– Dans quel état d’esprit vous
trouvez-vous aujourd’hui ?
– Comme j’ai signé le 31 août, je
n’avais rien à revendiquer. Cela dit, je
ne suis pas venu à Strasbourg en dilettante. Je prends tout ce que l’on me
donne, mais j’espère aussi semer le
doute dans l’esprit de mon entraîneur.
– Avec quel objectif ?
– J’ai signé pour un an. C’est ce que me
proposait le club, je ne regarde pas à
long terme. Que ce soit à Paris ou au
Havre, j’ai toujours évolué dans un cer-
L’attaquant revient dans le groupe rennais. Il espère y rester jusqu’à la fin de la saison.
T
Jaune
Rouge
Jaune
« AVEZ-VOUS ÉTÉ SURPRIS d’être
contacté par Strasbourg ?
– Oui et non. Dans la mesure où je passais mes vacances avec Greg Paisley, je
savais que Strasbourg avait déjà sa
défense. Mais lorsqu’on m’a dit que l’on
faisait appel à moi pour pallier d’éventuelles défaillances, dans l’axe ou au
milieu de terrain, je n’étais plus surpris.
– A-t-on tendance à enterrer
trop vite les joueurs relégués en
Ligue 2 ?
– C’est vrai que les gens ont tendance à
vite vous oublier. Moi, avant d’y jouer,
j’étais le premier à ne pas m’intéresser à
la Ligue 2. Pour l’avoir côtoyée, je peux
vous dire que ce n’est pas le même
monde. Chaque week-end, on affronte
des guerriers ; mais sur le plan tactique
ou technique, le niveau est moindre. Il
est difficile d’avoir une réelle opportunité de se relancer.
– À part Strasbourg, aviez-vous
d’autres pistes ?
– Pour être franc, j’ai passé un été com-
tain confort, avec deux ou trois années
de contrat derrière. Me trouver au pied
du mur est peut-être un moyen de me
bouger un peu plus. Lorsque tu es sûr
d’être titulaire, tu peux te permettre de
gérer tes efforts sur certaines séances
d’entraînement. Ce n’est pas mon cas et
c’est sans doute un mal pour un bien.
– À Lyon, qu’est-ce que peut
espérer Strasbourg, visiblement
meilleur à l’extérieur ?
– J’ai l’impression que nous préférons
ce type de match, où nous sommes outsiders. On a l’équipe pour. Mais nous ne
sommes pas dupes. Lyon est très costaud, avec de grandes individualités.
Notre tâche sera compliquée, mais je
pense possible de réaliser un coup làbas.
– Paris relégable, cela vous inspire quoi ?
– Franchement : de la tristesse. Je préférerais voir le PSG dans les trois premiers, ne serait-ce que pour l’intérêt du
Championnat. Mais c’est aussi mon
cœur de Parisien qui parle. Si Paris en
est là aujourd’hui, ce n’est pas sans raison. Je ne suis qu’à moitié surpris. On
n’a pas l’impression que les choses peuvent changer dans ce club. Pourtant,
Alain Cayzac et Paul Le Guen font le
maximum. C’est inquiétant pour eux. »
CLAUDE CHEVALLY
our un milieu
J
ci
in
ai
et
Noir
Bleu
Noir
Si Habib Bellaïd devrait tenir sa place à Lyon, Pierre Ducrocq, convaincant dans l’axe face à Valenciennes, menace Zoltan Szelesi pour le
poste de latéral droit. « Sa forme et ses dernières productions lui
permettent de postuler », indiquait vendredi Jean-Marc Furlan.
L’ancien Parisien est de toute façon bien décidé à filer des maux de
tête à l’entraîneur alsacien.
Cependant, ils sont treize à avoir été
concernés par ces cinq postes, parfois
pour quelques minutes en fin de match
(Clerc ou Belhadj).
Les difficultés éprouvées par Kader Keita
pour s’intégrer dans le dispositif lyonnais
n’ont pas clarifié les choses. Elles ont
même obscurci la hiérarchie, au profit de
Ben Arfa notamment, qui a su joliment
saisir sa chance. Mais puisqu’il est question d’équilibre général, c’est peu dire
que le flanc gauche de l’OL 2007-08
(Grosso-Ben Arfa) est sûrement plus
talentueux que son devancier (AbidalMalouda), mais tellement moins sécurisant sur le plan défensif.
« On sait qu’il reste des réglages à affiner, du travail de replacement à peaufiner pour limiter les effets des contres
adverses. On y travaille », reconnaît
l’entraîneur, Alain Perrin. Il doit aussi
faire avec les affres de la concurrence. Il
avoue n’avoir pas vu le geste d’humeur
de Mathieu Bodmer, furieux de ne pas
être entré en jeu contre Barcelone. Mais
le jour où Bodmer postule pour de bon à
une place au milieu, est-il si sûr de pouvoir s’y faire une place, quand Fabio Santos et Källström peuvent aussi réclamer
une place ?
Pour la première fois depuis longtemps,
la hiérarchie reste en partie à établir dans
ce secteur du jeu lyonnais. Et rien ne dit
que, le mercato passé, les choses vont
être plus simples à ce niveau. Lyon
semble s’être mis en quête d’un milieu
offensif supplémentaire. Rémi Garde
confirme être allé superviser à deux
reprises l’Argentin de Cruz Azul Cesar
Delgado, défini comme « un passeur
pouvant évoluer sur les côtés ». Avec le
retour de Cris après la trêve, l’effectif de
Lyon aura certes alors retrouvé son quota
de joueurs extra-communautaires. Mais
le simple fait de s’intéresser à l’Argentin
suffit à laisser penser que les champions
en titre ne sont pas totalement satisfaits
de leur dernier mercato estival.
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL EURO 2008 (tirage au sort)
Les Bleus vont savoir
Après ceux des qualifications pour la Coupe du monde 2010, l’équipe de France découvre ce midi ses adversaires au prochain Euro.
LUCERNE. –
Les quatre chapeaux
CHAPEAU 2
CHAPEAU 1
de notre envoyé spécial
CHAPEAU
I DÉPISTAGE CARDIAQUE. – Le comité exécutif de l’UEFA a décidé l’obligation
pour les joueurs participant à l’Euro de se
soumettre à un dépistage cardiaque.
– R. Po.
I ÉCRANS GÉANTS DANS LES
STADES. – Des écrans géants seront installés dans les stades de l’Euro pour montrer des scènes de match, mais aucune
séquence de jeu qui pourrait prêter à
controverse ne sera diffusée.
Lors du dernier Euro 2004 disputé au Portugal, Thierry Henry (au centre) et l’équipe de France étaient tombés en quarts de finale (0-1)
dans le piège dressé par la Grèce de Giorgio Seitaridis (à gauche) et de Theodoros Zagorakis (no 7), futurs champions d’Europe.
(Photo Richard Martin)
natoires de la Coupe du monde 2006
et de l’Euro 2008 (voir « L’Équipe »
du 21 novembre). Michel Platini,
interrogé sur les chances de l’équipe
de France, a joué sur l’humour :
« Vous voyez qu’il n’y a pas de favoritisme de l’UEFA puisque la France
est dans le quatrième chapeau. C’est
dû à son onzième rang au classement. On a privilégié les résultats sur
le terrain plutôt que la nationalité du
président de l’UEFA. Maintenant, si
la France veut gagner il faudra
qu’elle batte tout le monde.
Alors… »
Alors, la France veut toujours rêver
Meazza. La loi limitait la vente des billets aux seuls résidents de Milan ou de
sa province. Elle n’a donc pas empêché
les Juvintini de Lombardie d’en acquérir en masse. Résultat : au lieu de
prendre place dans le troisième
anneau vert, habituellement réservé
aux supporters adverses et dans lequel
très peu de familles les avaient remplacés, ils se sont retrouvés mélangés
avec ceux des Rossoneri. Quant au
cœur de la curva sud, les ultras la
désertèrent en hommage à Gabriele
Sandri, le supporter de la Lazio tué par
un policier, ce 11 novembre. Leur
absence n’émut guère les autres supporters. À l’arrivée, heureusement,
aucun incident ne fut à déplorer.
Il est vrai que la première période de ce
grand classique de Serie A, disputé à
guichets fermés, n’eut pas de quoi
exciter les fans. Malgré la présence de
ALLEMAGNE (15e journée)
VENDREDI
HANSA ROSTOCK
HANOVRE
0-3
Fahrenhorst (84e)
Hanke (86e)
Stajner (87e)
HIER
VfB STUTTGART
1-2
Fernando Meira (35e)
WERDER BRÊME
BOR. DORTMUND
Nelson Valdez (11e)
Petric (79e)
HAMBOURG
2-1
e
e
Sanogo (15 )
Pasanen (64e)
Van der Vaart (61 )
SCHALKE 04
BOCHUM
1-0
Bordon (32e)
HERTHA BERLIN
LEVERKUSEN
0-3
Ramelow (31e)
Barnetta (50e)
Barbarez (90e)
COTTBUS
KARLSRUHE
2-0
S. Angelov (62e)
Rangelov (75e)
neuf champions du monde italiens sur
la pelouse, plus un Ballon d’Or France
Football (Nedved) et un autre, en puissance (Kaka), ce sommet a déçu. L’état
de la pelouse n’excusa pas le déchet
technique produits par de tels joueurs.
2-1 EINTR. FRANCFORT
Chris (35e)
M. Fink (52e)
Gentner (6e)
Dzeko (48e)
AUJOURD'HUI
DUISBOURG
BIELEFELD
(17 heures, TPS Star)
NUREMBERG
BAYERN MUNICH
HIER
SAMPDORIA
REGGINA
3-0
C. Bellucci (5e, 75e)
Sammarco (55e)
AC MILAN
Buffon, impérial
0-0
JUVENTUS TURIN
AUJOURD’HUI
Trezeguet, servi par Iaquinta, rata ainsi
étonnamment le cadre (5e). Puis, le
Français, en jambes et au service du
collectif comme jamais, vit le poteau
gauche repousser son tir à bout portant (12e). La Juve continua à se créer
les meilleures occasions par Zanetti
(28e), Iaquinta (30e) et Nedved (33e). Il
fallut attendre la 37e minute pour voir
Pirlo cadrer, enfin, un tir milanais.
La seconde période fut bien meilleure.
Salihamidzic obligea d’entrée Dida à
une superbe parade horizontale (48e).
Puis Kaka buta sur Buffon. Gilardino
reprit. Mais son but fut refusé pour
hors-jeu (50e). Pirlo répondit au coup
franc de Iaquinta (57e) en obligeant
Buffon à stopper le sien en deux temps
(60e). Le portier turinois détourna
encore le missile d’Inzaghi (71e), avant
de voir Maldini rater de peu la lucarne
(89e). Et c’est tout. Au regard de
l’affiche proposée, ça ne fait finalement pas beaucoup.
BERNARD LIONS
Atalanta Bergame - Naples
(15 heures, Ma Chaîne Sport)
Fiorentina - Inter Milan
(15 heures, Canal + Sport)
AS Rome - Udinese
(15 heures, TPS Star)
Catane - Palerme (15 heures, TPS Foot)
Cagliari - Livourne
Parme - Empoli
Sienne - Lazio Rome
Torino - Genoa
MATCHES EN RETARD (12e journée). –
Mercredi 5 décembre : Inter Milan - Lazio
Rome, AS Rome - Cagliari. Reste à fixer :
Atalanta Bergame - AC Milan.
PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi
8 décembre : Lazio Rome - Catane, PalermeFiorentina ; dimanche 9 décembre : EmpoliCagliari, Genoa-Sienne, Inter Milan - Torino,
Juventus Turin - Atalanta Bergame, LivourneAS Rome, Naples-Parme, Reggina - AC Milan,
Udinese - Sampdoria Gênes.
CHELSEA
WEST HAM
1-0
J. Cole (76e)
PORTSMOUTH
EVERTON
0-0
ASTON VILLA
ARSENAL
1-2
e
e
C. Gardner (14 )
Flamini (23 )
Adebayor (36e)
BLACKBURN
NEWCASTLE
3-1
Bentley (54e, 67e)
Tugay (90e + 3)
Martins (47e)
READING
1-1
MIDDLESBROUGH
Kitson (54e)
Tuncay (83e)
SUNDERLAND
1-0
DERBY COUNTY
1-1
MANCHESTER C.
Stokes (90e)
WIGAN
Scharner (25e)
Geovanni (1re)
AUJOURD'HUI
LIVERPOOL
BOLTON
BUTEURS. – 1. Klose, Toni (Bayern Munich) ;
Van der Vaart (Hambourg), 9 buts ; 4. Petric
(Bor. Dortmund) ; Pantelic (Hertha Berlin) ;
Gekas (Leverkusen) ; M. Gomez (VfB Stuttgart) ; Diego, Hugo Almeida, Sanogo (Werder
Brême), 7 buts ; 11. Wichniarek (Bielefeld) ;
Sestak (Bochum) ; Olic (Hambourg) ; Huszti
(Hanovre) ; Kuranyi (Schalke 04), 6 buts ;
16. Bechmann (Bochum) ; Ishiaku (Duisbourg) ; Hanke (Hanovre) ; Kern (Hansa Rostock) ; Dejagah (Wolfsburg), 5 buts, etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 décembre : Borussia Dortmund - Bielefeld ; samedi
8 décembre : VfB Stuttgart - Wolfsburg, Bayern Munich - Duisbourg, Hambourg-Cottbus,
Bochum-Karlsruhe, Hanovre - Werder Brême, Eintracht Francfort - Schalke 04 ; dimanche
9 décembre : Leverkusen - Hansa Rostock, Nuremberg - Hertha Berlin.
TOTTENHAM
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Arsenal ............... 36 14 11 3 0 31 11 +20
Chelsea ............... 31 15 9 4 2 22 9 +13
Manchester U. ... 30 14 9 3 2 23 7 +16
Manchester C. ... 30 15 9 3 3 19 15 +4
Liverpool ........ 27 13 7 6 0 22 6 +16
Portsmouth ... 27 15 7 6 2 25 13 +12
Aston Villa ..... 27 15 8 3 4 26 16 +10
Blackburn ...... 26 15 7 5 3 20 18 +2
Everton ........... 24 15 7 3 5 26 16 +10
West Ham ..... 19 14 5 4 5 19 12 +7
Newcastle ...... 18 14 5 3 6 20 24 -4
Reading .......... 14 15 4 2 9 18 32 -14
Fulham ........... 13 14 2 7 5 18 22 -4
Sunderland .... 13 15 3 4 8 15 29 -14
Tottenham ..... 12 14 2 6 6 24 25 -1
Bolton ............. 11 14 2 5 7 12 18 -6
Birmingham .. 11 14 3 2 9 13 22 -9
Middlesbrough ... 11 15 2 5 8 13 27 -14
Wigan ............. 9 15 2 3 10 11 26 -15
Derby County .... 6 15 1 3 11 5 34 -29
BIRMINGHAM
DEMAIN
MANCHESTER U.
FULHAM
BUTEURS. – 1. Adebayor (Arsenal) ; Benjani
(Portsmouth), 8 buts ; 3. Anelka (Bolton),
7 buts, etc.
e
MATCHES EN RETARD (2 journée). – Mercredi 5 décembre : Newcastle-Arsenal ; date à
déterminer : Liverpool - West Ham. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 décembre : Aston
Villa - Portsmouth, Chelsea-Sunderland, Everton-Fulham, Manchester United - Derby County,
Newcastle-Birmingham, Reading-Liverpool ; dimanche 9 décembre : Blackburn - West Ham,
Bolton-Wigan, Tottenham - Manchester City, Middlesbrough-Arsenal.
SUISSE (17e journée)
HIER
Neuchâtel Xamax - Grasshopper Zurich . 4-1
FC Sion - Lucerne ................................ 0-0
Saint-Gall- YoungBoys Berne ............ 2-7
AUJOURD’HUI
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Inter Milan ......... 28 12 8 4 0 24 8 +16
2. Juventus Turin ....... 26 14 7 5 2 29 14 +15
3. AS Rome ........ 25 12 7 4 1 26 16 +10
4. Udinese ........... 25 13 7 4 2 16 13 +3
5. Fiorentina ....... 24 13 6 6 1 19 9 +10
6. Sampdoria ...... 20 14 6 2 6 18 17 +1
7. Palerme .......... 18 13 4 6 3 17 21 -4
8. Atalanta Bergame .... 18 12 4 6 2 16 15 +1
9. AC Milan ......... 18 13 4 6 3 20 10 +10
10. Naples ............. 18 13 5 3 5 21 15 +6
11. Catane ............ 15 13 3 6 4 11 13 -2
12. Torino .............. 14 13 2 8 3 13 14 -1
13. Genoa .............. 14 13 3 5 5 12 18 -6
14. Lazio Rome .... 13 12 3 4 5 12 16 -4
15. Parme ............. 12 13 2 6 5 15 22 -7
16. Livourne .......... 12 13 3 3 7 17 25 -8
17. Reggina .......... 10 14 1 7 6 10 21 -11
18. Empoli ............. 10 13 2 4 7 7 19 -12
19. Cagliari ........... 9 12 2 3 7 11 20 -9
20. Sienne ............. 9 13 1 6 6 12 20 -8
BUTEURS. – 1. Trezeguet (Juventus Turin),
11 buts. 2. Ibrahimovic (Inter Milan) ; Kaka
(AC Milan) ; Totti (AS Rome), 7 buts. 5. C.
Doni (Atalanta Bergame) ; Mutu (Fiorentina) ;
Iaquinta (Juventus Turin) ; Tavano
(Livourne) ; Zalayeta (Naples) ; Bellucci
(Sampdoria Gênes), 6 buts. 11. Borriello
(Genoa) ; Cruz (Inter Milan) ; Del Piero
(Juventus Turin) ; Gilardino (AC Milan) ;
Amoruso (Reggina) ; Di Natale (Udinese),
5 buts, etc.
Le Brésilien semble le mieux placé pour se voir remettre le Ballon
d’Or « France Football », ce matin, sur le plateau de « Téléfoot ».
MILAN –
de notre envoyé spécial
L’ITALIE S’EN RÉJOUIT à l’avance.
Au moment où son football traverse à
nouveau une des plus graves crises de
son histoire, la rumeur annonçant avec
insistance Kaka comme étant le lauréat du 52e Ballon d’Or France Football
lui redonne un peu de baume au cœur.
D’autant que le trophée annuel le plus
recherché prend un relief tout particulier, cette année, avec sa mondialisation affirmée. Décerné depuis 1956 par
un jury composé de journalistes européens, il récompense désormais l’élu
de 96 journalistes du monde entier, qui
n’est plus obligatoirement membre
d’un club du Vieux Continent.
Si le nom de l’international brésilien de
l’AC Milan ressort dans la liste des cinquante nominés publiée en octobre, il
n’est toutefois pas le seul.
Deux autres joueurs se détachent également : le Portugais de Manchester
United Cristiano Ronaldo et l’Argentin
de Barcelone Messi. Le Portugais a
notamment éclaboussé de toute sa
classe les quarts de finale de la Ligue
des champions, Manchester United Roma (1-2, 7-1). Ses dribbles et ses
buts lui ont également permis de se
voir sacré champion d’Angleterre avec
les Red Devils. Quant au prodige
ESPAGNE (14e journée)
HIER
(17 heures, Sport +)
WOLFSBURG
I LE TIRAGE EN MONDOVISION. –
138 chaînes de 138 pays différents
retransmettent le tirage au sort, ce midi,
dont 37 en direct (28 chaînes européennes, y compris l’Allemagne, les PaysBas, le Royaume-Uni, la France et l’Italie,
et de nombreuses chaînes non européennes : Inde, Indonésie, Afrique du Sud,
Hongkong, Vietnam, etc.).
Kaka, sinon qui ?
ANGLETERRE (15e journée)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Werder Brême ... 33 15 10 3 2 34 18 +16
2. Bayern Munich ... 31 14 9 4 1 30 8 +22
3. Hambourg ............ 30 15 9 3 3 23 12 +11
4. Leverkusen .......... 27 15 8 3 4 27 11 +16
5. Karlsruhe ............... 26 15 8 2 5 16 18 -2
6. Schalke 04 .......... 25 15 6 7 2 22 14 +8
7. Hanovre ................. 24 15 7 3 5 22 20 +2
8. VfB Stuttgart ....... 22 15 7 1 7 21 22 -1
9. Hertha Berlin ..... 19 15 6 1 8 18 22 -4
10. Eintr. Francfort ..... 19 15 4 7 4 16 21 -5
11. Bochum ......... 18 15 5 3 7 23 23 0
12. Bor. Dortmund ...... 18 15 5 3 7 20 25 -5
13. Wolfsburg ...... 17 15 4 5 6 25 27 -2
14. Bielefeld ......... 15 14 4 3 7 16 31 -15
15. Hansa Rostock ... 14 15 4 2 9 14 23 -9
16. Nuremberg .... 12 14 3 3 8 18 24 -6
17. Cottbus .......... 11 15 2 5 8 12 26 -14
18. Duisbourg ...... 9 14 3 0 11 13 25 -12
I SÉMINAIRES POUR SÉLECTIONNEURS ET ARBITRES. – Les sélectionneurs des seize équipes qualifiées pour
l’Euro, ainsi que les arbitres du tournoi,
participeront à deux séminaires de préparation et d’information. Les entraîneurs se
retrouveront du 12 au 14 mars 2008 à
Vienne, alors que les arbitres se réuniront
le 15 avril à Zurich.
HIER
ALMERIA
FC SÉVILLE
1-0
Acasiete (87e)
ESPANYOL BARCELONE 1-1
FC BARCELONE
e
e
Coro (69 )
Iniesta (6 )
REAL MADRID
3-1
Raul (4e, 70e)
Sergio Sanchez (10e c.s.c.)
SANTANDER
Munitis (73e)
AUJOURD’HUI
Valladolid - Villarreal
(17 heures, TPS Foot)
Getafe - Levante
Rec. Huelva - Saragosse
La Corogne - Osasuna
Majorque - Murcie
Betis Séville - Atletico Madrid
Valence CF - Athletic Bilbao
(21 heures, Canal + Sport)
PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi
8 décembre : Osasuna - Valence CF, Athletic
Bilb ao - Re al M ad ri d. D im an c h e
9 décembre : Almeria-Valladolid, Villarreal Betis Séville, Levante - Recreato Huelva, Saragosse - Espanyol Barcelone, SantanderMajorque, FC Séville - Murcie, Atletico
Madrid - Getafe, FC Barcelone - La Corogne.
Thoune - FC Bâle
FC Zurich - FC Aarau
DundeeUtd - Inverness ....................... 0-1
Heart of Midlothian- Celtic Glasgow .. 1-1
Motherwell- Gretna ........................... 3-0
GlasgowRangers- Kilmarnock .......... 2-0
SaintMirren - Falkirk .......................... 1-5
AUJOURD’HUI
Aberdeen - Hibernian
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
BUTEURS. – 1. Messi (FC Barcelone) ; Raul
(Real Madrid) ; Luis Fabiano (FC Séville),
8 buts ; 4. Agüero (Atletico Madrid) ; Güiza
(Majorque) ; Kanouté (FC Séville) ; Gi. Rossi
(Villarreal), 7 buts ; 8. Tamudo (Espanyol
Barcelone) ; Van Nistelrooy (Real Madrid) ;
Ricardo Oliveira (Saragosse) ; Morientes
(Valence CF), 6 buts…
ÉCOSSE (15e journée)
HIER
Classement : 1. FC Bâle, 36 pts ; 2. FC
Zurich, 33 ; 3. Young Boys Berne, 30 ; 4.
Sion, 22 ; 5. Aarau, 20 ; 6. Neuchâtel Xamax,
19 ; 7. Grasshopper, 17 ; 8. Lucerne, 17 ; 9.
Thoune, 14 ; 10. Saint-Gall, 12.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Real Madrid ..... 32 14 10 2 2 33 14 +19
2. Villarreal ............ 28 13 9 1 3 26 19 +7
3. FC Barcelone ... 28 14 8 4 2 27 11 +16
4. Espanyol Barcelone 26 14 7 5 2 20 15 +5
5. Atletico Madrid ... 24 13 7 3 3 27 17 +10
6. Valence CF ..... 24 13 8 0 5 20 20 0
7. Santander ....... 23 14 6 5 3 12 12 0
8. Majorque ........ 19 13 5 4 4 23 20 +3
9. Saragosse ....... 18 13 5 3 5 20 20 0
10. Almeria ........... 16 14 4 4 6 12 15 -3
11. FC Séville ....... 15 13 5 0 8 24 20 +4
12. Getafe ............. 15 13 4 3 6 14 16 -2
13. Athletic Bilbao 14 13 3 5 5 12 16 -4
14. Murcie ............. 14 13 3 5 5 9 14 -5
15. Valladolid ........ 13 13 3 4 6 19 26 -7
16. La Corogne .... 13 13 3 4 6 12 19 -7
17. Rec. Huelva ... 12 13 3 3 7 8 18 -10
18. Osasuna .......... 12 12 3 3 6 14 16 -2
19. Betis Séville ... 11 13 2 5 6 13 20 -7
20. Levante ........... 7 13 2 1 10 10 27 -17
Classement : 1. Celtic Glasgow, 32 pts ; 2.
Glasgow Rangers, 31 ; 3. Hibernian, 26 ; 4. Dundee U., 26 ; 5. Motherwell, 26 ; 6. Heart of
Midlothian, 20 ; 7. Aberdeen, 18 ; 8. Kilmarnock, 16 ; 9. Inverness, 16 ; 10. Falkirk, 15 ;
11. Saint Mirren, 14 ; 12. Gretna, 5.
argentin, ses performances, tant avec
la sélection, notamment lors de la
Copa America, qu’avec le Barça, où sa
cote de popularité dépasse désormais
celle de Ronaldinho, Ballon d’Or en
2004, en font un sérieux prétendant.
Ses deux buts “ maradonesques ” inscrits avec le Barça en disent long sur
l’étendue de son talent. Mais Messi a
contre lui de n’avoir gagné ni le titre
espagnol ni la Ligue des champions. À
l’inverse de Kaka.
Or, dans les années impaires, privées
de phases finales de Coupe du monde
ou de Championnat d’Europe, la Ligue
des champions s’impose désormais
comme la principale vitrine du football
international. Et s’il n’a pas réussi une
saison pleine en Italie et refusé de participer à la Copa America avec le Brésil
cet été, les prestations du Brésilien sur
la scène européenne ont marqué les
esprits. En plus d’être sacré meilleur
buteur de cette compétition avec dix
buts, le Milaniste l’a remportée pour la
première fois de sa carrière, le 23 mai.
Il s’est également révélé décisif lors de
la finale d’Athènes. Après avoir provoqué le coup franc à l’origine de l’ouverture du score, il a adressé la passe décisive sur le second but d’Inzaghi,
devant Liverpool (2-1). Malgré les difficultés rencontrées par le Milan en
Serie A en ce début de saison, il y a déjà
inscrit sept buts.
Robinho, sacré champion d’Espagne
avec le Real en juin, réussit également
un début de saison 2007-2008 époustouflant. Mais il n’a guère joué lors de
la précédente, avec Capello. Il risque
de l’avoir payé au moment des votes.
Didier Drogba constitue aussi un rival
sérieux pour Kaka. Mais Chelsea n’a
été champion ni d’Angleterre ni
d’Europe. Quant au Camerounais
Samuel Eto’o et au Français Thierry
Henry, ils ont été trop handicapés par
les blessures pour être élus.
Le suspense sera levé ce matin, à partir
de 10 h 55, sur TF 1. Le nom du successeur de Fabio Cannavaro sera officialisé au cours de l’émission spéciale Ballon d’Or France Football de Téléfoot.
PORTUGAL (12e journée)
PAYS-BAS (13e journée)
BERNARD LIONS
LES DIX DERNIERS
BALLONS D’OR
2006 :
2005 :
2004 :
2003 :
2002 :
2001 :
2000 :
1999 :
1998 :
1997 :
Cannavaro (ITA)
Ronaldinho (BRE)
Chevtchenko (UKR)
Nedved (RTC)
Ronaldo (BRE)
Owen (ANG)
Figo (POR)
Rivaldo (BRE)
Zidane
Ronaldo (BRE)
VENDREDI
VENDREDI
V. Setubal - Belenenses ....................... 1-1
Utrecht - Sparta Rotterdam ................ 7-1
HIER
Benfica - FC Porto ............................... 0-1
AUJOURD’HUI
Sporting Portugal - U. Leiria
Braga - Maritimo Funchal
Naval - Paços Ferreira
Nacional Madère - Boavista
E. Amadora - Leixoes
DEMAIN
V. Guimaraes - Acad. Coimbra
Classement : 1. FC Porto, 32 pts ; 2. Benfica, 25 ; 3. Sporting Portugal, 19 ; 4. V. Setubal, 19 ; 5. Guimaraes, 19 ; 6. Maritimo Funchal, 17 ; 7. Braga, 15 ; 8. Belenenses, 15 ;
9. Naval, 12 ; 10. Leixoes, 11 ; 11. E. Amadora, 10 ; 12. Nacional Madère, 10 ; 13. Paços
Ferreira, 9 ; 14. Boavista, 9 ; 15. Acad. Coimbra, 8 ; 16. U. Leiria, 4.
HIER
Willem II - Excelsior Rotterdam ..........
De Graafschap - PSV Eindhoven .........
RodaJC - Vitesse Arnhem ..................
Groningue- Venlo ..............................
6-0
0-1
3-2
1-0
AUJOURD’HUI
Feyenoord - Heracles Almelo
Twente - AZ Alkmaar
Ajax Amsterdam - NAC Breda
NEC Nimègue - Heerenveen
Classement : 1. PSV Eindhoven, 30 pts ; 2.
Ajax Amsterdam, 28 ; 3. Feyenoord, 25 ;
4. Roda JC, 22 ; 5. Utrecht, 21 ; 6. Groningue, 21 ; 7. Heerenveen, 20 ; 8. Twente, 20 ;
9. NAC Breda, 19 ; 10. AZ Alkmaar, 18 ;
11. De Graafschap, 18 ; 12. Vitesse Arnhen,
17 ; 13. NEC Nimègue, 11 ; 14. Venlo, 10 ;
15. Willem II, 9 ; 16. Exc. Rotterdam, 9 ;
17. Heracles Almelo, 7 ; 18. Sparta Rotterdam, 6.
BELGIQUE (14e journée)
VENDREDI
Anderlecht - Standard de Liège .......... 0-0
HIER
Mons - Westerlo ................................. 1-3
Charleroi- Zulte-Waregem ................ 2-3
Lokeren- Cercle Bruges ...................... 1-1
FC Malines- Roulers ........................... 4-3
Mouscron- FC Brussels ....................... 1-1
Saint-Trond- GB Anvers ..................... 0-3
AUJOURD’HUI
Classement : 1. Standard de Liège, 30 pts ;
2. FC Bruges, 30 ; 3. Cercle Bruges, 25 ;
4. GB Anvers, 24 ; 5. Anderlecht, 24 ; 6.
Genk, 23 ; 7. Mouscron, 22 ; 8. Zulte-Waregem, 21 ; 9. La Gantoise, 20 ; 10. Charleroi,
20 ; 11. Lokeren, 20 ; 12. Westerlo, 18 ;
13. Roulers, 17 ; 14. FC Malines, 11 ;
15. FC Brussels, 11 ; 16. Mons, 9 ;
17. Saint-Trond, 7 ; 18. Dender, 6.
Dender - Genk
FC Bruges - La Gantoise
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Temps frais. Pelouse médiocre. 76 145 spectateurs. Arbitre : M. Morganti. Avertissements. – Juventus : Legrottaglie (36e, obstruction sur Kaka), Chiellini (58e, croc-enjambes sur Kaka), Zebina (89e, jeu dur sur Kaka).
MILAN : Dida – Oddo (Bonera, 79e), Nesta, Kaladze,Serginho (Maldini, 64e) – Gattuso, Pirlo, Ambrosini (cap.) – Seedorf, Kaka – Gilardino (Inzaghi, 63e).
Entraîneur : C. Ancelotti.
JUVENTUS: Buffon(cap.) –Zebina,Legrottaglie,Chiellini,Molinaro –Salihamidzic
(Marchionni,71e), Nocerino,C. Zanetti,Nedved (Palladino,82e) – Iaquinta(Del Piero,
71e), Trezeguet. Entraîneur : C. Ranieri.
RICHARD PORRET
I TÊTES DE SÉRIE. – Le comité exécutif
de l’UEFA a confirmé que le système des
têtes de série pour la phase finale de l’Euro
pourrait être revu pour 2012. « Nous
avons hérité, le président et moi-même,
de ce système, a expliqué David Taylor, le
secrétaire général de l’UEFA. Pour 2012,
I TRAINS GRATUITS. – Les transports
ferroviaires publics seront gratuits lors de
l’Euro pour les détenteurs de billets et la
presse. Les jours de rencontre et jusqu’au
lendemain après-midi, le ticket du match
permettra d’utiliser gratuitement les
trains.
Bleu
Rouge
Jaune
AC MILAN - JUVENTUS TURIN : 0-0
de ne pas avoir à se plaindre si le sort
plaçait sur sa route l’Autriche, la
Suède et la Roumanie.
I 16 OU 24 ? – Le prochain congrès de
l’UEFA, qui aura lieu à Zagreb au
début 2008, recevra le rapport d’un
groupe de travail sur le passage de 16 à
24 équipes lors de la phase finale de
l’Euro. Michel Platini n’y est pas très favorable. Ce changement n’entrerait pas en
vigueur en 2012. – R. Po.
ce sera différent. Nous chercherons une
formule plus équitable. » – R. Po.
BALLON D’OR « FRANCE FOOTBALL »
Les Rossoneri ont concédé un neuvième match sans succès chez eux, hier soir, à l’issue d’un sommet tristounet.
LE STADE DE SAN SIRO reste décidément un gazon maudit pour le
Milan. En concédant un nouveau nul
devant un promu turinois dominateur,
hier soir, il n’y a désormais plus gagné,
en Championnat, depuis le 21 avril
(3-1, devant Cagliari), soit neuf rencontres (six nuls et trois revers). Cela
fait beaucoup, trop, pour un champion
d’Europe.
Même le public n’était pas entièrement acquis à sa cause. Le déplacement des supporters de la Juve avait
pourtant été interdit pour cette partie.
Il en va de même pour cinq autres
clubs, ce week-end (Empoli, Inter,
Gênes, Naples et Palerme). Cela n’a
pourtant pas empêché plusieurs milliers de Turinois de garnir les travées de
4
Pologne
France
Turquie
Russie
LE COMITÉ d’organisation de l’Euro a enregistré 8,7 millions de demandes pour
1,05 million de billets disponibles. Ces demandes ont toutes été formulées via
Internet, seul moyen d’acheter des tickets. Elles proviennent de 142 pays différents, l’Allemagne en concentrant 27 % . L’UEFA a aussi enregistré 10 800 candidatures pour les 5 000 postes de « volontaires » à pourvoir.
Le Milan piétine encore
de notre envoyé spécial
CHAPEAU
8,7 millions de
demandes de billets
AC MILAN - JUVENTUS TURIN : 0-0
MILAN –
3
Roumanie
Allemagne
Portugal
Espagne
Jaune
ITALIE (14e journée)
Croatie
Italie
République tchèque
Suède
Grèce
Suisse (Groupe A)
Autriche (Groupe B)
Pays-Bas
Noir
Bleu
Noir
DE DURBAN, Afrique du Sud, à
Lucerne, Suisse, il n’y aura eu que
l’espace d’une semaine. Sept jours
pour digérer le changement de climat et les fastes d’un tirage au sort
de la Coupe du monde 2010 et se
plonger dans celui de l’Euro 2008 qui
promet son lot de sensations (en
direct sur Eurosport, à partir de
12 heures).
Évidemment, entre des éliminatoires, fussent-elles mondiales, et
une phase finale, même européenne, il n’y a guère de comparaisons possibles. Cette fois, il n’y aura
pas, sauf surprise, de groupes vraiment déséquilibrés, de destins bâtis
à l’avance. Même si les têtes de série
(Suisse, Autriche, Grèce, Pays-Bas)
ont pu apparaître comme un pied de
nez à la hiérarchie supposée, aucune
de ces sélections, dont les deux pays
organisateurs et le tenant du titre, ne
se présentera en victime résignée.
La procédure du tirage au sort sera
simple. On commencera par le pot 1.
La place de la Suisse (groupe A) et de
l’Autriche (groupe B) étant connue, il
faudra déterminer les groupes (C ou
D) de la Grèce et des Pays-Bas.
Viendra ensuite le pot 4, celui de la
France. La sélection tirée au sort se
verra aussitôt affecter sa place dans
le groupe (A 2, A 3 ou A 4 par
exemple pour la première) par un
autre tirage avec des boules marquées 2, 3 et 4. On épuisera alors le
pot 4 selon la même procédure,
avant de passer à la même opération
aux pots 3, puis 2.
Ce sont les capitaines des anciens
vainqueurs qui devraient procéder à
ce tirage au sort. Michel Platini, capitaine de l’équipe de France victorieuse en 1984, sera sur scène avec
ses collègues, mais ne participera
pas au tirage au sort.
On l’a déjà dit, les Bleus peuvent
tomber dans un groupe terrible, par
exemple avec les Pays-Bas, l’Italie,
l’Allemagne ou l’Espagne. Leur place
dans le dernier chapeau est le résultat d’un classement bâti sur les élimi-
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY TOP 14 (4 journée)
e
LE POINT
VENDREDI
22-19
STADE FRANÇAIS
DAX
bonus défensif
BAYONNE
HIER
10-14
BIARRITZ
33-12
ALBI
0-16
19-13
PERPIGNAN
MONTAUBAN
bonus défensif
TOULOUSE
bonus offensif
CASTRES
AUCH
bonus défensif
6-9
BRIVE
MONTPELLIER
bonus défensif
14-20
BOURGOIN
Les gros déboulent
G TOULOUSE FONCE. – Sa large victoire hier
face à Albi (33-12), indiscipliné (3 cartons), permet
à Toulouse de rester la seule équipe invaincue du
Top 14 et de prendre le large sur Paris. Les hommes
de Novès semblent ne craindre personne avant
leur déplacement à Leicester, samedi prochain.
G CLERMONT ET BOURGOIN ONT FAIT LE
SPECTACLE. – Les Clermontois sont allés s’imposer pour la deuxième fois de suite à l’extérieur
après leur succès à Albi. Hier, dans un match très
ouvert et riche en essai (4 sur les 15 de la 4e jour-
née), les Auvergnats ont pris le dessus dans les dernières minutes et grimpent à la troisième place du
général.
G BIARRITZ DOMINE LE DERBY BASQUE. –
En s’imposant hier à l’occasion du 36e derby
basque d’après-guerre face à Bayonne (10-14), les
hommes de Lagisquet se sont rassurés et recollent
à la tête du peloton. Biarritz retrouvera la Coupe
d’Europe, la semaine prochaine et Glasgow, avec
un capital confiance en hausse.
G BRIVE TOUCHE LE FOND. – L’effet Magne se
fait toujours attendre à Brive, qui s’est incliné hier
à domicile face à Montpellier. Après trois défaites
dans sans antre, l’équipe corrézienne, en mal de
confiance, propose un jeu faible qui a fait hurler de
colère le président Sébastien. La crise semble pointer son nez…
G UNE JOURNÉE BONIFIÉE. – À l’exception de
Castres-Perpignan, l’ensemble des rencontres a
engendré des bonus. Prime à l’attaque pour Toulouse alors que Dax, Bayonne, Montauban, Brive,
Bourgoin ont décroché le bonus défensif.
CLERMONT
bonus défensif
TOTAL
CLASSEMENT
PROCHAINES JOURNÉES
5e JOURNÉE. – Vendredi 21 décembre, à 21 heures : Clermont-Toulouse (en
direct sur Canal +). Samedi 22 décembre : Bayonne-Perpignan, Dax-Brive,
Montpellier-Albi, Castres-Bourgoin, Montauban - Stade Français, Auch-Biarritz.
6e JOURNÉE. – Vendredi 4 et samedi 5 janvier : Bourgoin-Bayonne, AlbiDax, Stade Français - Montpellier, Biarritz-Montauban, Clermont-Auch, Perpignan-Brive. Dimanche 6 janvier, à 21 heures : Toulouse-Castres (sur
Canal +).
10 - 14
BIARRITZ
(0-3)
15 Peyras
14 Gerger
13 R. Dourthe (cap.)
12 Vermis
11 Garbajosa
10 Edmonds
9 Tilloles
8 Massabeau
7 Haare
6 Deen
5 Bergez
4 Springgay
3 Lopresti
2 Roumieu
1 Fiorini
####$$
Stade Jean-Dauger. Temps frais et
humide. Pluie en seconde période.
Pelouse grasse. 14 083 spectateurs.
Arbitre : M. Maciello (Côte d'Azur).
BAYONNE : 1 E, Héguy (74e) ; 1 B, (64e),
1 T, R. Dourthe.
BIARRITZ : 1 E, Masi (56e) ; 1 D, Brusque
(69e), 2 B, J. Dupuy (15e, 51e).
Remplacements. – Bayonne. – 16e :
Haare par Bernad (x) ; 37e : Peyras par
Hegarty ; 41e : Lopresti par Iguiniz ; 58e :
Garbajosa par Lhande, Bergez par Lafitte,
Roumieu par Héguy. Biarritz. – 41e :
Moala par Coetzee ; 67e : Vahafolau par
Creevy ; 74e : August par Noirot.
Évolution du score : 0-3 (mi-temps) ;
0-6, 0-11, 3-11, 3-14.
Entraîneurs : X. Péméja, J.-F. Beltran.
15 Brusque
14 Willemse
13 Fa'afili
12 Masi
11 Thiéry
10 Bosch
9 J. Dupuy
8 Vahafolau
7 Harinordoquy
6 Cronje
5 Hall
4 Thion (cap.)
3 Lecouls
2 B. August
1 Moala
Entraîneurs : P. Lagisquet, J. Delmas.
Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match.
33 - 12
TOULOUSE
N.
P.
p.
c.
diff.
B.o.
B.d.
p.
c.
p.
c.
94
37
+57
2
0
2
2
0
0
61
21
2
0
2
2
0
0
33
16
0
0
1 100
70
+30
1
0
3
3
0
0
91
42
1
0
1
0
0
1
9
28
0
0
3
0
1
82
63
+19
0
1
1
1
0
0
33
20
0
0
3
2
0
1
49
43
0
1
4
3
0
1
73
60
+13
0
0
2
2
0
0
44
21
0
0
2
1
0
1
29
39
0
0
11
4
2
0
2
79
54
+25
1
2
2
2
0
0
58
25
1
0
2
0
0
2
21
29
0
2
11
4
2
1
1
45
47
-2
0
1
2
1
0
1
24
28
0
1
2
1
1
0
21
19
0
0
10
4
2
1
1
47
50
-3
0
0
2
0
1
1
21
33
0
0
2
2
0
0
26
17
0
0
10
4
2
0
2
65
81
-16
1
1
2
1
0
1
37
14
1
1
2
1
0
1
28
67
0
0
18
4
4
0
0
2 À Stade Français
13
4
3
3 À Clermont
13
4
4 À Montpellier
12
5 Ä Montauban
6 Ä Bourgoin
7 À Biarritz
8 Ä Bayonne
J.
G.
N.
P.
B.o. B.d.
J.
G.
N.
P.
B.o. B.d.
0
8
4
1
1
2
47
43
+4
0
2
1
0
1
0
3
3
0
0
3
1
0
2
44
40
0
2
10 Ä Albi
7
4
1
1
2
54
76
-22
0
1
2
1
0
1
27
28
0
1
2
0
1
1
27
48
0
0
11 ¥ Dax
6
4
1
0
3
45
70
-25
0
2
2
1
0
1
26
21
0
1
2
0
0
2
19
49
0
1
12 Ä Castres
5
4
1
0
3
46
68
-22
0
1
2
1
0
1
25
28
0
0
2
0
0
2
21
40
0
1
13 À Auch
5
4
1
0
3
53
72
-19
0
1
2
1
0
1
35
31
0
1
2
0
0
2
18
41
0
0
14 Ä Brive
3
4
0
0
4
47
86
-39
0
3
3
0
0
3
34
43
0
3
1
0
0
1
13
43
0
0
RÉALISATEURS
BUTEURS
James (Clermont (notre photo), + 10),
47 points
Couzier (Auch, + 14), 41 points
Dourthe (Bayonne, + 5), 38 points
Fortassin (Montauban, + 8), 34 points
McHugh (Montpellier), 31 points
Yachvili (Biarritz), Élissalde
(Toulouse, + 12), 27 points.
(10 tentatives au moins)
1. Teulet (Castres, notre photo), 9/9 (100 %)
2. Dourthe (Bayonne), 14/15 (93,3 %)
3. Élissalde (Toulouse), 9/11 (81,8 %)
4. Maillard (Albi), Boyet (Bourgoin), 8/10 (80 %)
MARQUEURS
Trinh-Duc (Montpellier), Saubade (Stade Français), 3 essais.
Ledesma (Clermont), Hiriart (+ 1), Th. Lièvremont (+ 1) Dax, Cassin (Montauban, + 1), Arias (+ 1), Mirko Bergamasco (Stade
Français), Clerc, Poitrenaud (Toulouse), 2 essais.
6-9
BRIVE
Entraîneurs :
E. Béchu, D. Blach,
Ph. Laurent.
Entraîneurs :
O. Magne,
J.-M. Soubira.
14 - 20
BOURGOIN
CLERMONT
(0-7)
15 Denos
14 A. Forest
13 R. Coetzee
12 Laloo
11 Coux
10 Boyet
9 M. Forest
8 Labrit
7 S. Nicolas
6 Frier
5 B. Williams
4 Pierre (cap.)
3 Cardinali
2 Cabello
1 Wihongi
#####$
Stade Pierre-Rajon. Temps froid. Pelouse
correcte. 8 500 spectateurs environ.
Arbitre : M. Matheu (Armagnac-Bigorre).
BOURGOIN : 2 E Janin (54e), Coux (59e) ;
2 T Boyet.
CLERMONT : 2 E Mignoni (9e), Shvelidze
(74e) ; 2 B (42e, 52e), 2 T James.
Remplacements. – Bourgoin. – 17e :
Frier par JOOSTE ; 35e : Denos par JANIN ;
Wihongi par TCHOUGONG ; 53e : Cardinali par SOURGENS ; 72e : Boyet par PARRA.
Clermont. – 21e : Broomhall par AUDEBERT ; 56e : Emmanuelli par SMIT ; 60e :
Privat par SAMSON ; 67e : Zirakashvili par
SHVELIDZE ; 72e : Delasau par ESTERHUIZEN.
Remplacement temporaire. – Clermont : 27e-37e : Privat par Samson.
Evolution du score : 0-7 (mi-temps)
0-10, 0-13, 7-13, 14-13, 14-20.
15 Floch
14 Rougerie (cap.)
13 Joubert
12 Canale
11 Delasau
10 B. James
9 Mignoni
8 Vermeulen
7 Broomhall
6 Bonnaire
5 Privat
4 Cudmore
3 Zirakashvili
2 M. Ledesma
1 Emmanuelli
Entraîneurs :
V. Cotter, J. Schmidt.
Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match.
15 Bortolussi
14 Welsh
13 Lubbe
12 Taele
11 Kuzbik
10 Trinh-Duc
9 Tomas
8 Chouchan
7 Wasserman
6 Ouedraogo
5 Gorgodze
4 Macurdy
3 Toleafoa
2 Diomandé (cap.)
1 Petit
15 Lagardère
14 Milford
13 Christophers
12 Kefu
11 Carballo
10 McIntyre
9 Senio
8 Tekori
7 Barker
6 Vosloo
5 Nallet (cap.)
4 Capo Ortega
3 Saayman
2 Giorgadze
1 Hoeft
Entraîneurs :
D. Nourault,
A. Hyardet.
Entraîneurs :
J. Davidson, U. Mola.
Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match.
0-16
CASTRES
(0-7)
PERPIGNAN
#$$$$$
Stade Pierre-Antoine. Temps frais et pluvieux. Pelouse bonne mais glissante.
7 300 spectateurs. Arbitre : Hadj-Bachir
(Auvergne).
PERPIGNAN : 1 E Manas (23e), 2 B, Porical (65e, 69e, 78e), 1 T Porical (23e).
Remplacements. Castres. – 50e : Giorgadze par Terrain, Saayman par Meeuws ;
52e : Senio par Canavosio ; 62e : Capo
Ortega par Tomiki ; 67e : Tekori par Faure ;
73e : Kefu par Mazars. Perpignan. – 23e :
Cusiter par Durand ; 57e : Tincu par
Ladhuie, Bozzi par Plu ; 63e : Vaki par Olibeau ; 73e : Tuilagui par Britz.
Évolution du score : 0-7 (mi-temps) ;
0-10, 0-13, 0-16.
19-13
AUCH
(16-10)
15 Porical
14 Manas
13 Marty
12 Grandclaude
11 Candelon
10 Hume
9 Cusiter
8 Tuilagi
7 Chouly
6 Vaki
5 Hines
4 Alvarez Kairelis
3 Bozzi
2 Tincu
1 Freshwater (cap.)
15 Couzier
14 Bosque
13 Tidjini
12 Pagotto
11 Bastide (cap.)
10 Albert
9 Salobert
8 Bontinck
7 Battut
6 Saint-Lary
5 Tchale-Watchou
4 Tapasu
3 Idieder
2 Bortolucci
1 Magrakvelidze
Entraîneurs :
J. Brunel, B. Goutta,
F. Azema.
Entraîneurs :
P.-H. Broncan,
P. Miquel.
Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match.
Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match.
MONTAUBAN
####$$
Stade Jacques-Fouroux. Temps pluvieux.
Pelouse grasse. 5 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Darrière (Côte BasqueLandes).
AUCH : 1 E, Albert (10e) ; 4 B (9e, 21e, 33e,
74e), 1 T, Couzier.
MONTAUBAN : 1 E, Cassin (23e) ; 2 B
(3e, 45e), 1 T, Fortassin.
Remplacements. – Auch. – 49 e :
Magrakvelidze par Barcella ; 65e : Bortolucci par Sentous ; 74e : Bastide par Aguillon, Idieder par Mololo. Montauban. –
53e : Sa par Blanco ; 64e : Clarkin par
Soldan ; 68e : Frost par Ghezal ; 73e : Henn
par Balan ; 76e : Caballero par Diarra.
Remplacements temporaires. –
Auch : Bontinck par Barcella (34e-44e),
Bontinck par Mololo (54e-64e). Montauban : Clarkin par Balan (26e-30e), Clarkin
par Blanco (34e-44e), Raynaud par Balan
(54e-64e).
Cartons jaunes. – Auch : Magrakvelidze
(34e, faute technique). Montauban : Henn
(20e, brutalité), Sa (34e, faute technique),
Blanco (54e, faute technique).
Évolution du score : 0-3, 3-3, 10-3,
13-3, 13-10, 16-10 (mi-temps), 16-13,
19-13.
15 Avramovic
14 Audrin
13 Jahouer
12 R. Smith
11 Cassin
10 Fortassin
9 C. Garcia
8 Clarkin
7 Raynaud (cap.)
6 Caballero
5 Frost
4 Rolland
3 Sa
2 Traversa
1 Henn
Entraîneurs :
L. Labit, L. Travers.
Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match.
PRO D 2 (6e journée)
Tout bon pour Toulon
G TOULON DISPOSE DE PAU. – Toujours en tête au classement général, Toulon creuse l’écart avec ses poursuivants journée après journée. En bonifiant sa
large victoire face à Pau, le club varois distancie de 10 points Mont-de-Marsan. Les
Varois alignent une série de six victoires, soit autant que Béziers la saison dernière
en début de Championnat.
G MONT-DE-MARSAN RIT, AGEN ET LE RACING PLEURENT. – En pleine
forme, les Montois ont dominé hier un adversaire direct pour la montée, Agen
(19-9), et lui ont ravi du même coup la deuxième place au classement général.
Mont-de-Marsan profite également de la défaite du Racing-Métro, bien pâle hier
en déplacement chez le surprenant promu aurillacois (15-9) (voir page 12).
G TARBES VEUT DÉCOLLER. – Tarbes s’est-il remis du festival face à Toulon
lors de la 4e journée ? Face à Pau la semaine dernière, l’équipe de Carbonneau
semblait ramollie. Aujourd’hui, sera-t-elle en mesure de dominer Narbonne, qui
montre des signes de faiblesse, et par-là même s’extirper de la zone rouge ?
HIER
Béziers - Limoges ........................ 17-10
Mont-de-Marsan- Agen ............... 19-9
Oyonnax- Blagnac ........................ 45-6
Lyon OU - La Rochelle ................. 11-15
Grenoble- Bordeaux-Bègles ......... 42-6
Aurillac - Racing-Métro92 ............ 15-9
Toulon- Pau ................................ 35-10
Bonus : Toulon (1), Racing-Métro 92
(1), Grenoble (1), Lyon (1), Limoges (1),
Oyonnax (1).
AUJOURD’HUI
15 H 15
Tarbes - Narbonne
(en direct sur Sport + et France 3 Sud,
Aquitaine, Limousin Poitou-Charentes)
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
1. Toulon .........
2. Mt-de-Marsan .
3. Grenoble......
4. Aurillac.........
5. Agen ............
6. La Rochelle.
7. Racing-M. 92..
8. Pau ..............
9. Oyonnax ......
10. Béziers ........
11. Narbonne.....
12. Lyon.............
13. Limoges.......
14. Bord. Bègles ..
15. Tarbes .........
16. Blagnac .......
Pts
—
28
18
18
17
17
17
17
15
14
14
12
11
8
6
3
3
J. G.
——
6 6
6 4
6 4
6 4
6 4
6 4
6 4
6 3
6 3
6 3
5 3
6 2
6 1
6 1
5 0
6 0
N.
—
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
1
P.
—
0
2
2
2
2
2
2
3
3
3
2
4
4
5
5
5
p.
—
198
116
116
147
138
105
104
107
136
112
92
103
58
75
77
52
c.
—
78
80
85
93
84
84
99
122
104
119
81
94
167
159
150
137
B.
—
4
2
2
1
1
1
1
3
2
2
0
3
2
2
3
1
9 décembre (à 18 h 30) : Narbonne-Béziers, Blagnac - Mont-de-Marsan, LimogesTarbes, Agen-Oyonnax, Pau - Racing-Métro 92, Bordeaux-Bègles - Lyon, La
Rochelle - Aurillac. Dimanche 9 décembre (à 17 h 15, sur Sport +) : GrenobleToulon.
OFFRE DÉCOUVERTE
TOULON - PAU : 35-10
(13-10)
Stade Mayol. Temps froid. Bonne pelouse. 13 000 spectateurs. Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre). TOULON : 4 E,
Tamanisau (5e), Rossouw (51e), Ai'i (53e, 79e) ; 3 B (19e, 24e,
45e), 3 T (5e, 51e, 53e), Rossouw. PAU : 1 E, Drouard (10e) ; 1 B,
Dumora (27e) ; 1 T (10e), Rouet.Remplacements temporaires.
– Pau : Kouider par Garcia (39-66e) ; Miro par Jacquot
(39e-66e). Carton jaune. – Pau : Burak (24e, faute technique).
Évolutionduscore:7-0,7-7, 10-7,13-7, 13-10(mi-temps),
16-10, 23-10, 30-10, 35-10.
TOULON : Ai'i – Tamanisau (Grimaud, 67e), Luger, Pisi
(Mehrtens, 59e), Andreu – (o) Rossouw, (m) Gregan (Chambon, 73e) – Sourice, Auelua (Toevalu, 64e), Labadze (cap.) –
Van Schouwemburg, Maestri (Vervoort, 64e) – Sephaka
(Galasso, 54e), Oliver, Roux (Tomeopeau, 41e). Entraîneurs : T. Umaga, J.-J. Crenca, M. Cottin.
PAU : Dumitras – M. Dourthe, Drouard, Puyo (Darbo, 59e),
Diarra (Aucagne, 25e) – (o) Dumora, (m) Rouet – Gratchev,
Bedes (Costanzo, 57e), Dearlove – Burak, Delavallée (Socol,
48e)–Kouider, Cazalot (cap.) (Mavrodin, 73e), Miro. Entraîneurs : B. Duplantier, Y. Vignette.
BÉZIERS - LIMOGES : 17-10
(10-3)
Stade de la Méditerranée.Tempsfrais et humide. Pelouse correcte. 4 700 spectateurs environ. Arbitre : M. Gonthier (Poitou-Charentes). BÉZIERS : 2 E, Martin (19e), Culinat (71e) ; 1 B
(32e), 2 T, Vidal. LIMOGES : 1 E (72e), 1 B (3e), 1 T, Clark. Cartons jaunes. – Limoges : Seux (19e, faute technique) ; Béthéry
(68e, faute technique).
Évolutionduscore:0-3,7-3, 10-3(mi-temps),17-3,17-10.
BÉZIERS : Giannantonio – Julien, A. Bousquet (Sika, 55e),
Tuipulotu, Cermeno – (o) Vidal, (m) J. Bousquet (Culinat, 55e)
–Sverzut(cap.),Koffi,Labat –Petre,Martin–Gamboa(Florea,
55e), Miguel, Pédesseau. Entraîneurs : O. Saïsset, R. Castel.
LIMOGES : Bourcet – Hans, Subra, Bonetti (Duffès, 50e),
J. Taofifenua – (o) Clark, (m) Bouhraoua – Maleyrie (cap.)
(Charrier, 50e), Pélissier, Redon – Sarazy – Minisini, Rawlings
(Becker, 59e) – Martinez (Cossia, 43e), Kerdrain, Seux (Béthéry, 62e). Entraîneurs : R. Steyer, W. Taofifenua.
E
32%CTDION
+
AURILLAC - RACING-MÉTRO 92 : 15-9
(12-3)
GRENOBLE - BORDEAUX-BÈGLES : 42-6
(13-6)
LYON OU - LA ROCHELLE : 11-15
(8-3)
Stade Jean-Alric. Temps humide. Pelouse souple. 6 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dubès (Côte d'Argent).
AURILLAC : 4 B, De Beer (22e, 29e, 40e, 64e) ; 1 D, Staniforth
(17e). RACING-METRO92 : 3 B, Goosen (13e, 47e), Ward (69e).
Carton jaune. – Racing-Métro 92 : Qovu (71e, antijeu).
Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 9-3, 12-3 (mi-temps) ;
12-6, 15-6, 15-9.
AURILLAC : Staniforth – Lasagavibau, Kemp, Gontinéac,
M. Joubert – (o) De Beer, (m) Borel – U. Fono (Burger, 59e),
F. Boukanoucha (cap.), Lescure – Karélé (S. Boukanoucha,
77e), Goze – Membrado (Gainer, 41e), Manukula, Caldayroux
(Dyman, 59e). Entraîneurs : Th. Peuchlestrade, L. Viallard.
RACING-MÉTRO 92 : Goosen (Lombard, 55e) – Gaugau,
Vulakoro,Valbon,Bobo (Ward,41e) – (o)Wisniewski(Dubois,
46e), (m) Lorée – Leo'o, Carroll (Qovu, 41e), Russell – Raiwalui
(cap.), Hehea – Laussucq (Tournaire, 64e), Festuccia, Tuugahala (Lo Cicero, 41e). Entraîneurs : Ph. Bénetton, S. Mannix.
Stade Lesdiguières. Temps maussade. Bonne pelouse.
5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreuilh (Midi-Pyrénées). GRENOBLE : 5 E, Daunivucu (12e), Dut (54e), Priscott
(61e), Cambres (66e, 75e) ; 1 B (60e), 2 D (3e, 31e), Dut ; 4 T, Dut
(12e, 54e,61e), Garnier(67e). BORDEAUX-BÈGLES: 2 B, Duvallet (15e, 18e).
Évolutionduscore:3-0,10-0,10-3, 10-6,13-6 (mi-temps),
20-6, 23-6, 30-6, 37-6, 42-6.
GRENOBLE : Cambre – Daunivucu, Bruncher, Priscott,
Oulouma–(o)Dut (Garnier,64e), (m)Rochette (Authier,72e)–
Ollivier (cap.) (Lakafia, 64e), Best, Sève – Dry, Afeaki (Koïta,
50e) – Hendricks (Choirat, 64e), Meynard (Campo, 58e), Rasch
(David, 58e). Entraîneurs : F. Corrihons, S. Begon.
BORDEAUX-BÈGLES: Ferrères (cap.) – Froustey, Bastelica,
Ancelin, Fall – (o) Duvallet (Lavie, 69e), (m) Tamou (Machenaud, 74e) – Ceti, Salabogi (Ledan, 62e), Lloyd (Voves, 55e) –
Tisseau (Labbé, 55e), Jackson – Benali (Cartier, 68e), Gaona
(Mallet, 76e), Naulleau. Entraîneurs : F. Garcia, P. Laporte.
Stade Vuillermet. Temps frais et humide. Pelouse grasse. 2
580 spectateurs. Arbitre : M. Marchat (Midi-Pyrénées). LYON
OU : 1 E, Mallier(39e) ; 2 B, Péclier (2e, 67e). LA ROCHELLE: 2 E,
Leupolu (43e), Ninard (52e) ; 1 B Jeuvrey (13e) ; 1 T, Jeuvrey
(52e). Remplacement temporaire.- Lyon ou : Portier par Friard
(36e -43e). Carton jaune. - Lyon ou : Rodriguez (32e, rucking).
Evolution du score : 3-0, 3-3, 8-3 (mi-temps) ; 8-8, 8-15,
11-15.
LYON OU : Péclier–Gautherie, Latianara, Leite (Galopin,
70e), Raffault–(o) X. Sadourny, (m) Loustau–Gambetta (cap.)
(Portier, 8e), Laurent, Mallier–N'Gauamo, Fakate (Nauroy,
61e : castellinapar pakihivatau.65e)–Pakihivatau(Castellina,
49e), Montagnat, Rodriguez (Fiard, 60e). Entraîneurs : G.
Coquard, M. Lazergues, R. Saint-André.
LA ROCHELLE : Jeuvrey–Morel, Fior, Devade (Figueiredo,
60e), Ninard–(o) Tales (Merceron, 49e), (m) Ferrou –
Carmignani, Jacob, Djebaïli–Mc Gowan (Levast, 49e), Mohr
(cap.)–Leupolu(J. garcia,53e), Falières(Humbert, 71e), Gouagout. Entraîneurs : S. Milhas, D. Daricarrère.
MONT-DE-MARSAN - AGEN : 19-9
(13-9)
OYONNAX - BLAGNAC : 45-6 (16-6)
TARBES - NARBONNE
Stade Guy-Boniface. Temps pluvieux. Pelouse humide.
7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Bonhoure (Languedoc). MONT-DE-MARSAN : 1 E, de pénalité (31e) ; 4 B (23e,
40e, 43e, 72e), 1 T, Arrayet. AGEN : 3 B, Gelez (12e, 29e, 38e).
Remplacement temporaire. – Agen : Ostiglia par Yukes
(37e-41e).
Évolution du score : 0-3, 3-3, 3-6, 10-6, 10-9, 13-9 (mitemps), 16-9, 19-9.
MONT-DE-MARSAN : Cazaux – Mazzonetto, Chedal, Genthieu (Y. lafforgue, 77e), Cler – (o) Arrayet, (m) Lopez – Dhien
(cap.), Giraud (Carré, 68e), Tastet – Suta, Mynhardt (Travini,
71e) – Ormaechea (Leleu, 53e), Lauga, Etcheverry. Entraîneurs : M. Dal Maso, S. Prosper.
AGEN: Guitoune–Vainqueur,L. Lafforgue,Ahotaeiloa,Caucaunibuca (Mignardi,40e) – (o) Gelez (cap.) (Miquel, 64e), (m)
Carabignac (Dupuy, 64e) – Culine, Soucaze, Ostiglia–Koulemine (Yukes, 74e), W. Stoltz (Badenhorst, 55e) – Vigna (Tiatia,
40e), Guinazu, Debaty (Cabarry, 51e). Entraîneurs : H. Broncan, M. Stoltz, G. Bouic.
Stade Charles-Mathon. Temps pluvieux. Pelouse souple.
3 200 spectateurs environ. Arbitre : M. Bessot (Limousin).
OYONNAX:5 E, N'Goma(2e, 43e), collectif(46e,55e), Guilloux
(60e) ; 4 B, Audy (6e, 25e), Bouillot (15e, 80e) ; 4 T, Audy (2e,
46e, 55e, 60e). BLAGNAC: 2 B, Pinto (30e, 39e). Remplacement
temporaire. – Oyonnax : Ménotti par Rapant (41e-59e).
Évolution du score : 7-0, 10-0, 13-0, 16-0, 16-3, 16-6 (mitemps), 21-6, 28-6, 35-6, 42-6, 45-6.
OYONNAX : Ashevetia, Bouillot – Giroud (Martin, 62e),
Charrier (cap.), N'Goma (Angulo, 65e), Saunier – (o) Guilloux,
(m) Audy (Campeggia, 53e) – Brignoni, Baradat (Stoltz, 60e),
Volle – Fakaongo (Beukes, 53e), Bado – Ollivier (Tébani, 67e),
Ménotti. Entraîneurs : Ch. Urios, O. Nier.
BLAGNAC : Duffau (Suderie, 62e) – Patey, Majesté, Hakalo,
Durand – (o) Pinto, (m) Duffard (cap.) (Moles, 75e) – Marth,
Mandement(Bassaber, 62e),Pradel–Jeannard,Allam (Boutaty, 40e) – Lacrouts (McKenzie, 48e), Rodriguez (Cidre, 48e),
Cettolo (Nnomo, 68e). Entraîneurs: J.-L. Sadourny, Ch. Guiter.
AUJOURD'HUI, 15 H 15, STADE MAURICE-TRÉLUT
(endirectsurSport+,France3 SudAquitaine,Limousin, Poitou-Charentes)
TARBES : 15 Naves – 14 T. Loftus, 13 Dulin, 12 Labarthe, 11
Caujolle – 10 Apanui, 9 Lacrampe – 7 André, 8 Fourcade ou
Tu'amoheloa, 6 Bernad – 5 Domolaïlaï, 4 Furet – 3 Toetu, 2
Sisombath, 1 Campourcy. Entraîneurs : F. Torossian, Ph.
Carbonneau.Remplaçants: 16 Hurou,17 Maumus, 18 Santoni, 19 W. Loftus, 20 Tu'amoheloa ou Fourcade, 21 Bourjois,
22 Kopetzki.
NARBONNE : 15 Regy – 14 Nègre-Gauthier, 13 Arniaud, 12
Grammatico, 11 Sanchez – 10 De Waal, 9 Seron – 7 Bisaro, 8
Stark, 6 Borwin – 5 Uys, 4 Michaux – 3 Sione, 2 Kutarashvili, 1
A. Martinez. Entraîneurs : L. Balue, R. Sonnes. Remplaçants : 16 Algisi, 17 Palomera, 18 Gonzales, 19 Genevois, 20
Madaule, 21 Chevtchenko, 22 Nadau.
Arbitre : M. Dal Maso (Midi-Pyrénées).
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Conformément à la législation en vigueur, vous
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pour toute information vous concernant.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
15 Le Roux
14 Sid
13 Cooke
12 Johnston
11 Bory
10 Dambielle
9 Péjoine (cap.)
8 Manta
7 Forgues
6 Van der Merwe
5 Mika
4 Van Zyl
3 Bordoy
2 Djoudi
1 Harbut
Quatre points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour
chaque équipe qui marque trois essais de plus que son adversaire et/ou perd par 7 points
ou moins d’écart. En Top 14, les quatre premiers disputent les demi-finales. Les 13e et
14e relégués en Pro D 2. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de
victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. En Pro D 2, le
club classé 1er à l’issue de la phase qualificative accède au Top 14. Après des demi-finales
entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale d’accession est promu en Top 14.
Les 15e et 16e relégués en Fédérale 1.
Bleu
Rouge
15 Maillard
14 Bianco
13 Lacroix
12 Sanchou
11 Serre
10 Hough
9 Pagès
8 Farani
7 Misse
6 Ducos
5 Méla
4 Guicherd (cap.)
3 Gady
2 Saby
1 Correia
#$$$$$
Stadium de Brive. Temps doux. Bonne
pelouse. 8 052 spectateurs. Arbitre :
M. Garces (Béarn).
BRIVE : 2 D, Dambielle (17e, 34e).
MONTPELLIER : 1 D, Trinh-Duc (65e) ;
2 B, Bortolussi (37e, 70e).
Remplacements. – Brive. – 54e : Van
der Merwe par Azoulai ; 61e : Cooke par
Fanolua ; 66e : Djoudi par Thompson ;
66e : Bory par Petitjean ; 72e : Bordoy par
Buys ; 79e : Manta par Van Rensburg.
Montpellier. – 50e : Toleafoa par Van
Staden ; 54e : Gorgodze par Hancke ; 61e :
Chouchan par Picamoles ; 70e : Petit par
Taleafoa ; 74e : Diomandé par Caudullo.
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3
(mi-temps) ; 6-6, 6-9.
RÈGLEMENT
Entraîneurs :
E. Catinot, P. Raschi.
MONTPELLIER
(6-3)
Castres alignait hier dans son équipe de départ 13 joueurs étrangers, seuls
les Français Lagardère et Nallet ayant trouvé une place.
« Mais, précise Pierre-Yves Revol, le président du Castres Olympique, on a
simplement 13 joueurs étrangers sur 33 dans l’effectif ».
Jaune
Bleu
Jaune
Entraîneurs :
G. Novès,
Ph. Rougé-Thomas,
Y. Bru.
####$$
Stade Ernest-Wallon. Temps doux, pluie
int ermi tten te. Pelou se glissan te .
16 500 spectateurs environ. Arbitre :
M. Gaüzere (Côte basque).
TOULOUSE : 3 E, Heymans (13e), Nyanga
(38e), de pénalisation (49e) ; 2 B, Elissalde
(3e, 18e) ; 2 D, Du Toit (25e, 58e) ; 3 T, Élissalde.
ALBI : 4 B, Hough (6e), Maillard (40e, 51e,
73e).
Remplacements. – Toulouse. – 52e :
Hasan par Montes, Lacombe par VernetBasualdo ; 73e : Médard par Donguy,
Kunavore par Mermoz, Pelous par Montauriol. Albi. – 25e : Farani par Krzesinski ; 36e : Krzesinski par Guffroy ; 45e :
Hough par Stewart ; 57e : Gady par Filitoga ; 58e : Saby par Ribes.
Remplacement temporaire. – Albi :
Guicherd par Lafoy (47e-57e).
Cartons jaunes. – Albi : Guicherd (34e,
brutalité), Correia (47e, faute technique),
Guffroy (69e, antijeu).
Évolution du score : 3-0, 3-3, 10-3,
13-3, 16-3, 23-3, 23-6 (mi-temps), 30-6,
30-9, 33-9, 33-12.
G.
EXTERIEUR
Noir
Noir
15 Heymans
14 Médard
13 Kunavore
12 Fritz
11 Clerc
10 Du Toit
9 Élissalde
8 Ledevedec
7 Lamboley
6 Nyanga
5 Millo-Chluski
4 Pelous (cap.)
3 Hasan
2 Lacombe
1 Perugini
ALBI
(23-6)
J.
1 ¥ Toulouse
9 À Perpignan
BAYONNE
Pts
DOMICILE
11
RUGBY TOP 14 (4 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BAYONNE - BIARRITZ : 10-14
Un tout petit derby
Biarritz s’est logiquement imposé au terme d’un match joué dans des conditions climatiques difficiles et qui n’a jamais décollé.
BAYONNE –
de notre envoyé spécial
COMME SI C’ÉTAIT ÉCRIT. Pratiquement un an jour pour jour après
sa victoire à Jean-Dauger, le
2 décembre 2006 (15-11), Biarritz
s’est de nouveau imposé hier en terre
bayonnaise et sur la même différence de points. Quatre points
d’écart encore, mais surtout, quatre
unités précieuses et supplémentaires pour des Biarrots qui ont scellé
leur succès au terme d’un match
qu’ils ont globalement mieux maîtrisé que leurs voisins et adversaires du
jour, lesquels n’avaient plus perdu
devant leur public depuis le derby
basque précédent.
Sur un terrain trempé en raison de la
pluie fine tombée jusqu’à une heure
du coup d’envoi, le BO a davantage
joué avec sa tête que son adversaire
quand il fallait utiliser les pieds, et ce
fut sans doute la clé du match,
comme l’admettait Jean-François
Beltran, coentraîneur de l’Aviron :
« La différence s’est faite sur le jeu
au pied de renoncement. En première période, on avait l’impression
que l’on avait mis sur le terrain des
types qui jouaient ensemble pour la
première fois. Personne ne n’est proposé, il y a eu des diagonales au pied
qui ne s’imposaient pas, des choix au
pied pas toujours cohérents. »
Pourtant, au repos, rien n’était fait,
le BO ne menant que 3-0, grâce à un
but inscrit par Julien Dupuy (16e).
C’était peu et cet avantage se révé-
lait aussi faible que le niveau de jeu
produit sur le terrain par deux
équipes visiblement tendues, obnubilées par l’occupation de terrain et
incapables de conserver durablement le ballon.
Heguy relance
l’Aviron
Côté jeu, il fallait donc être aussi zen
que Patrice Lagisquet, assis en tribune de presse au côté de son néocoentraîneur, Jack Isaac, pour ne pas
cacher sa désolation. Même si, à
deux reprises, Biarritz laissa filer
d’énormes occasions d’essais.
Ce fut d’abord Thiery, à quarante
mètres de la ligne bayonnaise, sans
aucune couverture défensive
adverse, qui tapa dans le vide, à côté
du ballon traînant au sol après une
transmission imprécise de Vermis
pour Peyras (19e).
Surtout, il y eut Cronje, judicieusement intervenu au relais de Dupuy,
auteur d’une belle valise le long de la
ligne de touche, qui perdit seul
l’équilibre à un mètre de la ligne
d’essai avant de laisser échapper le
ballon en avant sous l’effet d’un plaquage conjugué de Gerber et Roumieu (28e). « Si on avait concrétisé
au moins l’une de ces deux occasions, cela aurait forcé l’Aviron à se
découvrir plus et le match s’en serait
trouvé plus débridé », regrettait
Benoît August, le talonneur du BO.
Mais il n’en fut rien, et Bayonne, de
son côté jamais dangereux, s’en sortait bien. « On a manqué de maîtrise
et d’intelligence, ça se résume à ça »,
soupirait Richard Dourthe.
En début de seconde période, on crut
un très court instant que l’Aviron
avait retrouvé de l’allant. Mais les
deux drops de Dourthe (41e) et Vermis (43e) n’atteignaient pas la cible.
Alors, déjà privé de la puissance de
Haare, rapidement blessé et remplacé (17e), puis de la vitesse de Peyras,
également blessé (36e), Bayonne
entra dans une longue zone de turbulences face à un adversaire dont le
pack fit preuve d’un beau savoirfaire pour progresser dans l’axe.
« Ils ont été meilleurs que nous sur
leurs avancées, leur progressions »,
admettait Beltran, tandis qu’August
se satisfaisait du rendement des
avants biarrots : « On s’est adaptés
aux conditions et on a montré plus de
maîtrise, de puissance aussi. Et derrière, nos trois-quarts ont bien fini le
boulot avec une partition très
propre. » Cette inspiration supérieure fut illustrée à l’heure de jeu par
un essai signé Masi, venu parachever la prise d’intervalle de Thiery
entre Edmonds et Gerber.
Dupuy, qui avait déjà passé un
second but (0-6, 52e), manquait la
transformation, mais le BO menait
11-0 (56e). Et, comme s’il sentait que
l’affaire était pliée, le ciel bayonnais
se mit alors à pleurer à grosses
larmes. Un but de Dourthe (3-11,
65e) puis un drop lointain de Brusque
(3-14, 70e) ne changeaient rien au
déroulement de la rencontre. Jus-
qu’à ces dix dernières minutes
bayonnaises si prometteuses pour
l’avenir, avec un pack revigoré en
mêlée, des avants efficaces dans le
jeu au près et les ballons portés, ce
qui leur permit d’inscrire un essai en
force signé Heguy, transformé par
Dourthe, ramenant le score à 10-14,
synonyme de point de bonus défensif. « Le score est malheureusement
logique, concluait Jean-Pierre Élissalde, le manager de l’Aviron. Le BO
s’est montré meilleur que nous, parfois plus précis, plus réfléchi, plus
organisé. » Comme quoi, même un
jour de derby, il est des sujets où
Biarrots et Bayonnais peuvent être
d’accord.
HAMID IMAKHOUKHENE
Bayonne
Biarritz
10 - 14
Temps de jeu effectif total : 35’36’’
23
Touches gagnées
9
15
dont 4*
dont 2*
Mêlées gagnées
9
dont 2*
6
Pénalités concédées
12
dont 3**
dont 4**
* sur lancers ou introductions adverses
** dans leur moitié
iéé de terrain
BAYONNE. – Le troisième-ligne Imanol Harinordoquy,
très efficace en touche, que ce soit en fond ou en
milieu d’alignement, a été l’une des satisfactions
biarrotes lors de ce derby basque. (Photo Nicolas Luttiau)
Le BO chante
à Bayonne
Biarritz est sorti dans la joie d’une semaine
de silence où son staff s’est réorganisé.
BAYONNE –
de notre envoyé spécial
14 - 20
Clermont a arraché la victoire dans les dernières minutes face à un bon Bourgoin.
BOURGOIN –
de notre envoyé spécial
LES AUVERGNATS ONT PRIS de
bonnes habitudes contre Bourgoin,
qu’ils ont maintenant battus quatre
fois de rang en Top 14. Les Auvergnats
ont aussi pris de bonnes habitudes en
cette nouvelle saison, en s’imposant
très opportunément à l’extérieur pour
la seconde fois consécutive, une
semaine après leur succès à Albi
(12-6). Et les voilà déjà troisièmes au
classement, avec un seul match disputé à domicile pour trois joués hors de
leurs bases. « On craignait cette partie
de la saison, ça pouvait être un piège,
réagissait Jean-Marc Lhermet, le
manager clermontois. On aurait pu se
retrouver dans une position délicate. »
La position délicate, ses joueurs l’ont
expérimentée hier soir. Après un début
de match solide, surtout marqué par
les maladresses de leurs adversaires,
les finalistes du dernier Top 14 inscrivaient pourtant un essai opportuniste
sur une chandelle mal évaluée par
Anthony Forest et récupérée par Pierre
Mignoni, qui filait aplatir (9e, 7-0). Le
match s’équilibrait jusqu’à ce que les
Berjalliens sortent enfin de leur torpeur en seconde période. « On a connu
un grand trou d’air de dix minutes. On
a fait des erreurs à ne pas commettre à
ce niveau », convenait Lhermet. Les
ailiers Janin (54e) et Coux (59e) marquaient coup sur coup les deux premiers essais dans le jeu de Bourgoin
cette saison, où ils avaient dû se
contenter d’un essai de pénalité contre
Montauban (10-8).
Cotter : « La confiance
est en train de venir »
Repassés devant (14-13), les Berjalliens offraient pourtant la victoire à
leurs visiteurs sur une touche mal
négociée dans leurs cinq mètres, dont
le lancer de Cabello était contrôlé en
bout d’alignement par le pilier Shvelidze (74e, 13-20).
« Je suis satisfait du comportement
des joueurs, se félicitait Vern Cotter,
l’entraîneur, après ce retournement de
situation. Arracher la victoire alors que
Bourgoin semblait prendre le dessus,
ça prouve qu’il y avait une envie collective de réagir. La confiance est en train
de venir. » Le contraste avec la
détresse des Berjalliens était palpable.
« Qu’est-ce que je peux dire ? »,
s’interrogeait Morgan Parra, entré à
l’ouverture en fin de match. Benjamin
Boyet, finalement aligné malgré sa
blessure et très maladroit en première
mi-temps avant de se ressaisir en
seconde, n’était pas beaucoup plus
bavard. « On paie notre mauvaise
entame de match, où on rend trop de
ballons. On avait fait le plus dur en
revenant. C’est dommage. »
Dans son rôle d’entraîneur, Pierre Raschi trouvait des éléments de satisfaction, malgré la défaite. « Les Clermontois ne marquent pas d’essai construit.
Mais où ont-ils été meilleurs que
nous ? Tout le monde nous annonçait
qu’on allait se faire tuer cette saison,
mais on a fait mieux que rivaliser avec
une grosse équipe », assurait-il,
Clermont
Temps de jeu effectif total : 37’48’’
regrettant que ses joueurs aient
« attaqué le match avec un peu de
crainte ». L’essai de Shvelidze restait
également en travers de la gorge des
locaux. « 90 % des gens ont un doute
sur sa validité. L’arbitre ne demande
pas la vidéo, et ça flingue le match »,
expliquait Raschi.
Clermont avait connu pareille mésaventure contre Paris (17-23) et Montpellier (33-20) lors des deux premières
journées, et n’a pas fait la fine bouche.
« Venir ici et repartir avec les quatre
points, c’est du travail bien effectué,
rappelait Cotter. On avait envie d’être
dans le haut du tableau, c’est fait. On
va encore chercher des moyens d’aller
de l’avant. »
Ce ne sera pas de trop avant la double
confrontation qui attend maintenant
les Auvergnats contre les Wasps,
champions d’Europe en titre, puis face
à Toulouse à Marcel-Michelin, le
21 décembre.
AURÉLIEN BOUISSET
12
Touches gagnées
dont 3*
11
Mêlées gagnées
dont 2*
5
10
dont 3*
12
dont 3*
Pénalités concédées
8
dont 3**
dont 1**
* sur lancers ou introductions adverses
** dans leur moitié
iéé de terrain
I MILLOUD ESPÈRE REVENIR DANS QUATRE MOIS. – Présent hier soir dans
les tribunes de Pierre-Rajon, le pilier international Olivier Milloud, opéré il y a deux
semaines des cervicales, espère reprendre la compétition dans quatre mois.
« L’opération s’est bien passée, tout va bien. Peut-être que je pourrai reprendre la
course dans quinze jours et attaquer le rugby dans trois mois, mais sans contact »,
a précisé le Berjallien. – A. Bo.
Aujourd’hui, à 12h00...
Édition spéciale
Entretien exclusif avec le Ballon d’Or®
France Football® 2007.
Les experts de l’info sportive sont sur
Disponible sur
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
, le câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Clermont a de la ressource
Bourgoin
g
Bleu
Rouge
BOURGOIN - CLERMONT : 14-20
Jaune
Bleu
Jaune
CHRISTIAN JAURENA
Noir
Noir
« CAMPEONES ! » À l’initiative de
leur ouvreur argentin Marcelo Bosch,
les Biarrots chantent sous la douche et
frappent du plat de leurs mains sur le
mur qui les sépare du vestiaire bayonnais. Au score, leur victoire est étriquée mais elle suffit à leur grand soulagement. Le Biarritz Olympique vient en
effet de boucler de la plus heureuse des
façons – une victoire à Bayonne – une
semaine particulière où, à huis clos et
dans le plus grand mutisme, son staff
technique a été réorganisé.
Ils ne sont plus deux entraîneurs
– Patrice Lagisquet pour les arrières et
Jacques Delmas pour les avants – mais
trois avec l’adjonction de Jack Isaac,
l’ancien trois-quarts centre du club qui
entraînait les Espoirs jusqu’à lundi dernier.
C’est la défaite face à Toulouse, le
week-end dernier (6-18), qui a déclenché la réorganisation du staff et la préparation du derby sans la moindre
communication du club. La victoire a le
don de modifier la donne. Derrière la
porte du vestiaire du BO, on entend
monter des chants basques et elle
s’ouvre rapidement. Premier objectif :
Lagisquet. Il sourit, dans son nouveau
costume (jean, chemise, blazer) : « Je
ne porte plus le survêtement et je suis
bien, serein… » On lui demande si ce
sont les seuls changements, s’il occupe
désormais une nouvelle fonction :
manager, directeur sportif ? Il
rétorque : « Il y a un autre changement, je suis devenu muet ! »
Il y a une autre nouveauté au BO
puisque Benoît August n’est plus le
capitaine et que Jérôme Thion l’a remplacé. Le deuxième-ligne veut bien
parler du nouveau staff, mais pas de sa
nouvelle fonction : « Ça, il faut le
demander aux entraîneurs… » Benoît
August est plus bavard : « On m’a
demandé de me reconcentrer sur mon
jeu mais il n’y a aucun problème. Ça ne
change rien à ma motivation et à mon
engagement pour le Biarritz Olympique. » Jacques Delmas confirme :
« Le capitanat, ça bouffe un joueur.
Benoît l’a fait un an, il reste notre leader, celui qui analyse les situations sur
le terrain, mais c’est Jérôme qui a
désormais le discours du capitaine. Il
n’y a pas de lézard ! »
Pas plus que dans le staff élargi. « Chacun va trouver sa place dans notre
organisation à trois, poursuit Delmas.
Il fallait retirer à Patrice la pression qui
le bouffait. Il culpabilisait du mauvais
jeu des trois-quarts mais c’est toute
l’équipe qui ne joue pas bien, qui ne se
libère pas. Devant, nous n’offrons pas
de solutions aux trois-quarts. »
Alors Isaac est arrivé. « Je suis là pour
mettre les joueurs en confiance car ils
ont besoin de se lâcher. Patrice est le
meilleur entraîneur que je connaisse
mais j’ai une autre façon de transmettre le message. En plus, je parle
anglais et ça facilite la compréhension
avec les étrangers… »
Bien français, Jérôme Thion, Imanol
Harinordoquy ou Philippe Bidabé
confirment : « L’arrivée d’Isaac est
positive et tout est clair pour nous
comme pour les coaches. Chacun va
trouver sa place… » Pour l’instant,
l’état-major du BO tarde à trouver un
mot pour qualifier la nouvelle fonction
en costume, le jour des matches, de
Patrice Lagisquet. Mais ça n’a pas l’air
de soucier grand monde, un soir de victoire à Bayonne.
12
RUGBY TOP 14 (4 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BRIVE - MONTPELLIER : 6-9
Brive pique sa crise
Les Corréziens, battus hier pour la quatrième fois d’affilée, sont derniers. Pas du tout du goût de Patrick Sébastien, leur président.
BRIVE-LA-GAILLARDE –
de notre envoyé spécial
RIEN NE VA PLUS à Brive. Hier, les
Corréziens ont concédé leur quatrième défaite en quatre matches de
Championnat, et les voilà derniers
du classement. Plus inquiétant, trois
de ces revers ont eu lieu à domicile et
leur calendrier a priori facile se transforme inexorablement en chemin de
croix. Les plus optimistes retiendront
que les Bayonnais se sont sauvés l’an
passé après cinq défaites lors des
cinq premières journées. Certes.
Mais hier il était bien difficile de trouver un motif d’espérance après un
match de piètre qualité, qui a de nouveau montré le Top 14 sous son plus
mauvais jour.
Dans les vestiaires, la voix de Patrick
Sébastien était couverte par les cris
de joie des Montpelliérains, qui ont
gagné pour la première fois à l’extérieur depuis le 16 avril 2005 à
Bayonne et qui confirment leur montée en puissance. Les propos du président du CAB étaient particulièrement virulents : « Après quatre
journées, on va droit vers la Seconde
Division. S’il faut y aller, on ira. Franchem ent, je préfère prendre
40 points avec des gamins plutôt que
voir ce que j’ai vu. On est au fond du
seau. Les fondations sont foirées. Et
moi, je suis le premier responsable. »
Les joueurs ont eu droit à une sévère
remontée de bretelles dans les vestiaires. « J’étais vraiment en colère,
chose qui ne m’était jamais arrivée
au rugby. Tant pis si ça casse quelque
chose… On a essayé la confiance, on
a essayé la douceur, on va peut-être
essayer quelque chose d’autre… »
teur général), Laurent (Seigne, le
manager), Charly (Magne), on est
solidaires. »
Ce qui est également certain, c’est
que les Brivistes sont habités par la
peur sur le terrain. « Bien sûr qu’on
joue avec la trouille au ventre,
explique le capitaine Péjoine, un des
meilleurs Brivistes hier. On a peur de
mal faire. » Au coup d’envoi, les Brivistes avaient pourtant fait appel à
un atout de poids, ou plutôt de
charme, en la personne d’Adriana
Karembeu, marraine du club. Insuffisant, semble-t-il, pour perturber les
Montpelliérains qui attaquaient
mieux la rencontre, grâce à un
paquet d’avants conquérant notam-
ment sur les groupés pénétrants.
Mais les arrières héraultais n’étaient
pas au diapason, accumulant les
maladresses, à l’image d’un François
Trinh-Duc hors du coup en première
mi-temps. « On fait trois en-avant
sur nos trois premières “combi”,
glisse le jeune ouvreur. Le ballon
était extrêmement glissant en raison
de la rosée. On s’est donc dit qu’on
allait gagner sur la rigueur et l’occupation. »
Les Brivistes, solides en touche et
tenant le coup en mêlée, parvenaient à marquer grâce à deux drops
de Dambielle, bien mis en position
par ses avants. Bortolussi répliquait
à la 37e (6-3). L’arbitre sifflait la
pause sans qu’on ait eu une seule
occasion d’essai à se mettre sous la
dent. « Dans les vestiaires, j’ai dit à
mes joueurs de ne pas écarter car le
ballon était trop glissant, rappelle
Didier Nourault. Il fallait faire du jeu
à une passe, c’était la seule solution. » La deuxième mi-temps se
poursuivait comme une partie de
ping-pong entre les deux camps. « À
vingt minutes de la fin, on tenait
encore le match, se lamente Péjoine.
Puis on tombe dans notre travers,
l’indiscipline. » Un drop de TrinhDuc et une pénalité de Bortolussi
permettaient aux Montpelliérains de
passer devant (9-6, 70e).
La fin de match devenait stressante
et Olivier Magne s’arrachait les cheveux sur le bord du terrain. À la 79e,
Petitjean avait une pénalité à taper
des 55 mètres, mais il préférait trouver la touche – « Je ne la sentais
pas », expliquera-t-il plus tard. Mais
le lancer du talonneur Thompson,
était contré par le bloc de sauteurs
montpelliérains. « J’avais dit à mes
joueurs de marquer Azoulai, qui
venait de rentrer », confie Nourault.
La balle de match ravie, il ne restait
plus à Julien Tomas qu’à l’expédier
dans les gradins. « Désolé pour les
spectateurs, ce n’était pas un grand
match, reconnaît le demi de mêlée. Il
nous fallait un match référence à
l’extérieur et une victoire. On l’a. »
BENJAMIN MASSOT
Brive
Montpellier
6 - 9
Sébastien :
« On ne fera pas
de révolution »
Temps de jeu effectif total : 37’48’’
13
Touches gagnées
dont 3*
10
Mêlées gagnées
BRIVE-LA-GAILLARDE. – Tandis que les Montpelliérains, en arrière-plan, laissaient éclater leur joie au coup de sifflet final, les Brivistes Van Rensburg, Azoulai et Thompson, battus hier pour la quatrième fois de la saison, cédaient à l’abattement.
(Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe)
Pénalités concédées
Première victoire de la saison pour des Catalans qui plongent Castres dans le profond trouble.
Malgré la pluie et un large turnover, les Toulousains
ont maté Albi et creusé l’écart en tête du Top 14.
CASTRES –
TOULOUSE –
DES TÉMOINS nous assuraient hier
soir que ce Castres-Perpignan avait été
nettement supérieur au PerpignanBourgoin (3-3) de la semaine précédente. Difficile à croire ou alors le
fameux match d’Aimé-Giral est un collector pour masochistes.
Bon, hier, il faisait frais, le crachin était
vilain, le ballon glissait, mais on était le
1er décembre ; donc rien d’extravagant.
Mais quel ennui… David Marty, le
centre des Bleus et de l’USAP, explique :
« Ce n’était même pas la peine d’essayer
de s’exprimer derrière avec un temps
pareil, ou alors dans leur camp avec un
cette victoire, plus l’arrivée de Montgomery, c’est une bonne journée. Peut-être
que ce sera le match fondateur de cette
saison. » Jacques Brunel souligne : « On
a été disciplinés, avec peu de pénalités à
taper offertes aux Castrais. On a été présents et on a aussi eu plus de réussite – le
rebond favorable sur l’essai ou le but de
McIntyre sur le poteau – que Castres. »
Soulagé, Brunel ? « Oui. Car ça conforte
les garçons dans l’envie collective que je
ressens à l’entraînement. »
LE ZÉRO CASTRAIS. – Jamais, depuis
que le rugby est passé professionnel en
1995, Castres n’était sorti de PierreAntoine sans inscrire le moindre point.
« C’est un triste record », admet Ugo
Mola, l’entraîneur castrais. On lui
demande si son équipe ne peut viser que
le maintien, il rétorque : « Depuis trois
ans, Paris, Toulouse, Biarritz gagnent ici.
Pour l’USAP, c’est la deuxième fois
(après le 23-18 du 18 septembre 2005).
Un fossé s’est creusé, il va falloir combattre avec nos moyens. Mais là, le premier gros qui vient, on loupe la
marche… » Même question à Lionel
Nallet, le capitaine : « On a une équipe
pour jouer je ne sais pas quoi… »
DE L’USAGE DU JEU AU PIED. –
Gavin Hume, habituel centre et ouvreur
pour la première fois en match officiel, a
surpris par la qualité de son jeu au pied,
qui a contraint les Tarnais à sans cesse
reculer. En face, Cameron McIntyre,
catastrophique de bout en bout, l’a été
encore plus au pied. « Il nous manque la
pertinence dans le jeu au pied », recon-
naît Mola. McIntyre, comme d’autres,
fait partie de ces joueurs pour qui « la
gamberge sera évidente, mais c’est à
nous, l’encadrement, de les protéger »
(Mola).
NALLET : « J’AI APPRIS À FERMER
MA GUEULE. » – Souvent, Lionel Nallet s’est fâché après des débâcles du CO.
On s’attendait donc à ce que le deuxième-ligne, au discours toujours précis,
gronde. « Je ne m’adapte pas à la
défaite. Je préfère ne rien dire. J’ai appris
à fermer ma gueule quand je suis en
colère. Car je suis en colère. » Il ajoute
cet aveu d’impuissance : « J’ai trouvé
l’USAP peu agressive dans le jeu… et
nous encore moins. »
ARNAUD REQUENNA
AUCH - MONTAUBAN : 19-13
Première auscitaine
4e Cross du Stade Français
Compétition labellisée par la Fédération Française d’Athlétisme
Dimanche 9 décembre 2007
À partir de 10 h
Bois de Boulogne
Porte de Boulogne
Ouvert à tous
Jeunes de 6 à 16 ans :
4 courses de 1 à 4 km à partir de 10 h 00.
Adultes plus de 16 ans et vétérans :
2 courses de 4,3 km et 8,9 km à partir de 11 h 25.
Renseignements : 01 40 71 33 48/49
[email protected]
Engagements :
Stade Français
2, rue du Commandant Guilbaud
75016 Paris
www.stade francais.com
AUCH –
de notre correspondant
LE FC AUCH A OBTENU sa première victoire de
la saison, hier, au stade Jacques-Fouroux, en faisant plier une équipe montalbanaise très fébrile,
surtout en début de rencontre. Sous la pluie, à
l’aide d’un jeu simple, articulé autour des chan-
PRO D 2 (6e journée)
delles de Benoît Albert et d’une défense pugnace,
les Auscitains ont fait tomber un Montauban
– quatrième au général au coup d’envoi – bien
pâle. À la dernière minute, l’arbitre, M. Darrière, a
invalidé un essai d’Ibrahim Diarra, inscrit après un
en-avant initial. Les Auscitains quittent ainsi la
dernière place sans s’extirper de la zone rouge.
LOUIS-LAURENT DUSSEL
AURILLAC - RACING-MÉTRO : 15-9
Le Racing chute encore
Après ce deuxième revers, les hommes de Berbizier glissent à la 7e place.
AURILLAC –
de notre correspondant
ILS CRAIGNAIENT ce déplacement. À juste
titre. Les Parisiens, prétendants à la montée, et
auteurs d’un faux pas à Mont-de-Marsan, le 17
novembre (22-11), ont été battus par Aurillac qui
confirme son excellent début de saison. Le succès
d’hier, après ceux à Narbonne et contre Lyon, ne
souffre d’aucune contestation. La marée rouge et
bleue va faire cavalier seul même si l’arrière Goosen donne l’avantage aux siens (13e). Performants en conquête, les Aurillacois ne concrétisent leur domination que par la botte de De Beer
et un drop de Staniforth.
À 12-3 à la mi-temps, les Parisiens s’en sortent
plutôt bien. Et après la pause, seul le pied de Goosen permet aux Racingmen d’accrocher le bonus
défensif. Un déficit offensif parfaitement analysé
par Pierre Berbizier : « On a oublié d’avancer et
nous avons été incapables de mettre la pression.
Nous avons rencontré une équipe très bien organisée. Aurillac est très bien entré dans cette compétition et je ne suis pas surpris de les retrouver à
cette position. » Côté aurillacois, les sourires sont
larges et sincères : « Avoir tapé un prétendant à la
montée, et avec la manière en plus, c’est grand »,
se félicite Lionel Viallard, le coentraîneur du
Stade, nous avons été sérieux et propres. »
JEAN-MARC AUTHIÉ
Voir aussi page 11
I PERPIGNAN : MONTGOMERY EST ARRIVÉ. – Le champion du monde Percy Montgomery (33
ans, 1,83 m, 88 kg, 94 sélections) a enfin atterri à Perpignan, hier à 18 heures, via un trajet
Le Cap-Johannesburg-Paris. Initialement prévue à 9 h 45, son arrivée a été retardée après que le
joueur, accompagné de son épouse et de ses deux enfants, a raté sa correspondance à
Johannesburg. Montgomery sera officiellement présenté à la presse demain à 11 h 30, au stade
Aimé-Giral. – V. C.
I STADE FRANÇAIS : INQUIÉTUDE POUR DROZDZ. – Entré à la 52e minute et sorti deux minutes
plus tard contre Dax (22-19) vendredi, le deuxième ligne parisien Denys Drozdz (22 ans, 2,03 m,
105 kg) ne souffre pas d’un K.-O.. « Ce n’est pas un K.-O., c’est un souci médical. Je ne peux pas
en dire plus, c’est le secret médical », a déclaré le président du Stade Français, Max Guazzini. En
début de saison, au cours d’un entraînement, Drozdz avait été victime d’une crise d’épilepsie.
I RECTIFICATIF. – Vendredi, contre Dax (22-19), le demi d’ouverture parisien Juan Martin
Hernandez a marqué 17 points (4 P, 1 D, 1 T) et non 14 comme indiqué hier par erreur.
I COUPE ANGLO-GALLOISE (3e journée). – VENDREDI : Newport-Gloucester, 11-13 ; Bath-Cardiff, 6-14 ; LeicesterSale, 32-8. HIER : Llanelli - Saracens, 36-32 ; Wasps-Newcastle, 24-6. AUJOURD’HUI : Bristol-Leeds.
PAGE 12
de notre correspondant
ET DE QUATRE. Après avoir dominé Dax,
Paris et Biarritz, Toulouse a poursuivi sa série
victorieuse en Top 14 face à Albi, hier, et porté à
six sur six son bilan général (succès à Édimbourg et devant le Leinster en coupe d’Europe)
depuis l’ouverture de la saison. Ce nouveau
succès bonifié sur son terrain, le troisième en
trois matches, Toulouse l’a construit patiemment et en sortant le bleu de chauffe. Deux vertus on ne peut plus recommandées compte
tenu du large turnover (neuf changements
dans le quinze de départ) décidé par le staff
après la victoire à Biarritz (18-6), de conditions
de jeu pour le moins délicates (pluie intermittente, pelouse glissante) et de l’adversité d’un
SC Albi toujours aussi rugueux et « pénible »
dans les phases de combat.
Mais le net regain toulousain cette saison s’est
encore affirmé via un pack ardent et parfois
même féroce, au point de contraindre les
« maîtres » albigeois à courber l’échine.
Depuis leur retour en Top 14, on les avait rarement vus subir comme hier.
Ça promet pour Leicester
Indisciplinés et sanctionnés trois fois par un
carton jaune (Guicherd, 34e , Correia, 47e, et
Guffroy, 69e), les Tarnais l’ont avant tout été à
cause de l’agressivité de leurs hôtes. Emmenés
par un Pelous et un Nyanga multipliant les
charges et les plaquages, les Toulousains n’ont
mis que dix minutes à trouver la bonne carburation avant d’inscrire leur premier essai (13-3)
par Heymans (13e).
Deux minutes avant la pause, sur leur première
supériorité numérique, ils ont fait le break
(23-3) sur une réalisation en force de Nyanga.
La première au crédit d’un avant, tout un symbole, depuis le début de la saison. Albi, scotché
sur sa ligne quasiment de bout en bout, n’a
existé que grâce à sa paire de buteurs pour
atteindre la mi-temps avec un retard (23-6)
déjà conséquent. Neuf minutes après la
reprise, les Toulousains ont inscrit leur troisième et dernier essai à l’issue d’une demi-douzaine de mêlées à cinq mètres conclues par un
coup de sifflet « pénalisateur ». Efficace et
pragmatique à défaut d’être génial, témoin la
réussite au pied d’Élissalde (cinq sur six) et les
deux drops de Du Toit, ce Toulouse-là a rempli
son contrat avant de retrouver l’Europe, à Leicester, samedi. « Ce sera une autre paire de
manches…», souriait Jean-Baptiste Élissalde,
hier, dans le vestiaire. Et le demi de mêlée toulousain de se satisfaire d’« une soirée pas terrible côté jeu, mais bénéfique au plan comptable et sans blessures ». Côté Albi,
l’entraîneur Daniel Blach la jouait fair-play et
lucide avec un brin d’humour : « Trente
minutes à quatorze contre Toulouse chez lui, il
n’y avait rien à faire. Mais au moins, on y est
passés… Aux autres de s’y coller maintenant ! »
JÉRÔME LECLERC
MATCH AMICAL
BARBARIANS BRITANNIQUES - AFRIQUE DU SUD : 22-5
Les « Baa-Baas »
illuminent Twickenham
BARBARIANS BRITANNIQUES - AFRIQUE DU SUD : 22-5 (15-5)
Twickenham. Temps frais et pluvieux. Pelouse glissante. 50 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Berdos
(FRA). BARBARIANS BRITANNIQUES: 3 E, Giteau (18e), Ma. Williams (40e), Elsom (42e) ; 1 B (3e), 2 T, Giteau.
AFRIQUE DU SUD : 1 E Pieterse (34e).
Évolution du score : 3-0, 8-0, 8-5, 15-5, mi-temps, 22-5.
BARBARIANS : J. Robinson – Rokocoko, Smith, Nonu, Neivua – (o) Giteau, (m) Marshall – Elsom, Ma. Williams, Collins – Harrison, B. Cockbain– Ma’afu, Regan(cap.), Pucciariello.Carton jaune : Flavell (71e, cravate
sur Habana). Entraîneur : E. O’Sullivan.
Sont entrés en jeu : S. Brits, J. D. Moller, Flavell, Shanklin, M. Owen, Cohen, Grant.
AFRIQUE DU SUD : Pienaar – Ndungane, Fourie, Steyn, Habana – (o) Pretorius, (m) Januarie – Smith, Kankowski, Pieterse – Ackerman, Muller (cap.) – J. Du Plessis, B. Du Plessis, C. J. Van der Linde. Entraîneur : J. White.
Sont entrés en jeu : Olivier, Jantjes, Van den Berg, Van der Merwe, Lobberts, T. Liebenberg, Julies.
À LA FIN de la première mi-temps, on s’est
demandé ce que les « Baa-Baas » avaient avalé ce matin au petit déjeuner. Tellement leur jeu
audacieux était incroyablement bien en place,
comme si le All Black Rokocoko passait tous ses
étés avec l’Australien Giteau et le Fidjien Neivua à s’entraîner sur une plage retirée du Pacifique. Là, sous la pluie et sur un terrain glissant,
c’était pareil. Les Barbarians ont dominé les
champions du monde, visiblement pas au
mieux de leur forme sans Schalk Burger, qui
s’est fracturé le nez la semaine dernière contre
les Gallois (34-12). Trois essais pleins de pep,
dont le deuxième initié par un Jason Robinson
de folie qui a régalé Twickenham une dernière
fois de ses célèbres crochets. Du côté sudaf,
c’était tout le contraire, ils rataient presque
tout ce qu’ils entreprenaient. Comme lorsque
le tout jeune Kankowski, repris par Rokocoko,
manqua un essai presque tout fait (14e).
En seconde mi-temps, les Boks ont longtemps
campé dans le camp adverse, mais rien n’y a
fait, et c’est surtout la défense des Barbarians
qui a fait le boulot. Du boulot ? Sorti à la 68e
minute sous un tonnerre d’applaudissements,
Jason Robinson n’en a plus. Et à la fin du match,
il avait visiblement pris sa décision de ne pas
rempiler : « J’ai encore un match à disputer :
mon jubilé en juin. Mes crampons vont définitivement être rangés au placard.» Ah. – J. F.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Eux et les autres
Bleu
Transmission de soucis
Jaune
Rouge
Jaune
TOULOUSE - ALBI : 33-12
risque minime. » Là, on a frôlé le risque
zéro cher aux assureurs.
« NE PARLEZ PLUS DE CRISE. » –
C’est le cri du cœur poussé par Christophe Manas, l’ailier de l’USAP, auteur
du seul essai (23e) du match. « On a 8
points après quatre matches, dont trois
dehors. On a montré qu’on ne manque
pas d’envie, mais comprenez qu’on a eu
un mois (Jacques Brunel, le nouvel
entraîneur, était retenu chez les Bleus)
pour préparer un projet de jeu très ambitieux avec des changements de position
pour tous les joueurs. »
GOZE PEU DISERT, BRUNEL SOULAGÉ. – « C’est dans les moments difficiles
qu’il faut parler, comme la semaine dernière, confie Paul Goze, le président perpignanais. Là, c’est plus facile. Avec
4
dont 3**
dont 2**
* sur lancers ou introductions adverses
** dans leur moitié
iéé de terrain
CASTRES - PERPIGNAN : 0-16
de notre envoyé spécial
14
dont 1*
dont 1*
9
19
dont 3*
Noir
Bleu
Noir
Doit-on s’attendre à un grand chambardement dans le staff technique,
moins d’un mois après le remplacement de Crespy par Magne ? « On ne
fera pas de révolution : on ne changera pas d’entraîneur, on va tourner
avec l’effectif qu’on a. S’il faut plonger, on plongera ensemble. Que ce
soit Derichebourg, le patron du club,
moi, François (Duboisset, le direc-
13
TENNIS COUPE DAVIS (Finale)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ÉTATS-UNIS - RUSSIE : 3-0
Magique Amérique
Les États-Unis, nation la plus titrée de l’histoire en Coupe Davis, ont décroché leur trente-deuxième succès dans l’épreuve.
de notre envoyée spéciale
LES JUMEAUX BRYAN, Bob le
gaucher (1,93 m) qui joue à droite et
Mike (1,90 m) le droitier qui joue à
gauche, no1 mondiaux en fin de saison pour la troisième année d’affilée,
ont fait chavirer le Memorial Coliseum de Portland hier. Face à la paire
russe Andreev-Davydenko, les twins
n’ont pas manqué l’occasion de porter l’estocade et de mettre un point
final à une rencontre largement
dominée par les Etats-Unis en
s’imposant 7-6 (7-4) 6-4, 6-2. Face à
ces diables de frangins, remontés
comme des pendules du petit dej’ au
coucher, sur une surface rapide qui
convient autant au meilleur serveur
(Bob) qu’au meilleur relanceur
(Mike), les Russes, tenants du titre,
n’ont pas fait le poids. Entre Andreev
qui joue mieux sur terre battue et
Davydenko que l’on dit dépressif à
cause de sa supposée implication
dans le dossier sulfureux des paris, le
courant ne passait visiblement pas
aussi bien qu’entre les Bryan. Et ce
fut le nirvana pour les Américains qui
n’avaient plus brandi le saladier
d’argent à domicile depuis 1992
(face aux Suisses)…
Vendredi, Andy Roddick avait donné
le ton en remportant sa sixième victoire de l’année en Coupe Davis, face
à Dmitry Tursunov. Sa dernière
défaite remontait à l’année dernière,
sur terre battue moscovite, face au
même Tursunov qui l’avait emporté,
en demi-finale, au terme d’un match
historique 6-3, 6-4, 5-7, 3-6, 17-15 :
record du plus long match décisif en
termes de jeux depuis la création du
groupe Mondial en 1981.
Après une cérémonie à l’Américaine,
où les Russes furent salués de façon
très fair-play, Roddick et Tursunov se
lancèrent dans un combat qui aurait
pu prendre la forme d’un échange
d’aces et services gagnants. Il n’en
fut rien. À 1-1, le Russe se laissa distancer 0-40. Un sursaut d’orgueil lui
permit de remonter à 40A, mais il se
décomposa aussitôt après. En trois
sets (6-4, 6-4, 6-2) et 1 h 53, le premier Russe mettait genou à terre.
Dmitry Tursunov, dont le physique
évoque un héros de la mythologie
grecque, eut le courage de reconnaître : « J’ai joué comme si j’avais
peur. » Certes, il évoqua « l’avantage de la surface et la qualité du service d’Andy » , mais poursuivit son
mea culpa : « C’est moi qui ai perdu
le match, à cause de mon approche
mentale. »
Roddick : « Le moment
le plus cool
de ma carrière »
De son côté, Roddick n’hésita pas à
désigner ses dernières sensations
comme « le moment le plus cool de
(sa) carrière. » Bien qu’il ait servi pas
moins de 25 aces et 9 services
gagnants, il évoqua lui aussi l’importance du mental dû au soutien de son
public : « Quelque chose d’absolument incroyable ! » Faisant allusion
à l’épisode qui lui avait permis
d’assister à la dernière finale US disputée sur sol américain en 1992 (victoire de la grande équipe Agassi,
Sampras, Courier, McEnroe), le protégé de Connors, qui a toujours été
anti-Coupe Davis, déclara : « Vous
êtes le gamin qui était dans les tribunes, et vous vous retrouvez celui
que 12 000 personnes acclament :
vous ne pouviez pas imaginer que
cela devienne réalité. »
Avec cette victoire, Roddick avait
ouvert une large brèche dans la très
friable carapace russe, tandis que
Tursunov remuait le couteau dans
ses propres plaies : « Nous ne pouvons pas rivaliser avec une équipe de
double no1 mondiale (sic). Si l’on
perd cette rencontre, cela n’étonnera personne. »
En entrant sur le court face à ce guerrier de Mikhaïl Youzhny en Coupe
Davis, James Blake n’inspirait pas du
tout la même confiance que son pote
Roddick, avec son bilan de quatre
victoires contre sept défaites dans
des matches à enjeux. Très critiqué,
surtout pour ses quatre dernières
défaites (sur cinq matches), notamment par son propre capitaine
Patrick McEnroe, à la télévision, il
semblait ne devoir sa place qu’à son
esprit de camaraderie et à la relative
faiblesse du réservoir américain.
James Blake avait donc à cœur de se
montrer à la hauteur de la confiance
que lui ont toujours accordée ses coéquipiers. Sans être inoubliable, ce
fut un gros match de Coupe Davis,
capable de basculer pour un gramme
d’hésitation d’un côté, une once de
chance de l’autre. « En Suède, j’avais
été trop attentiste, déclara Blake.
J’ai retenu la leçon. Je n’avais jamais
Le tableau de la Coupe Davis 2007
Premier tour
Demi-ffinales
du 6 au 8 avril
du 21 auu 23 septembre
RUSSIE* 3
Allemagne 2
Russie
0
ÉTATS-UNIS* 3
LES DIX DERNIERS VAINQUEURS
1998
2000
2002
2004
2006
: Suède ; 1999 : Australie
: Espagne ; 2001 : France
: Russie ; 2003 : Australie
: Espagne ; 2005 : Croatie
: Russie ; 2007 : États-Unis.
;
;
;
,
CYCLISME
BIATHLON COUPE DU MONDE (sprint)
Soixante-quinze !
En finir avec le passé
91e
Le
Tour d’Italie, présenté hier à Milan, sera plus ouvert
et voudrait témoigner d’un « changement d’époque ».
MILAN –
de notre envoyé spécial
LE CYCLISME n’avait pas vraiment
besoin de ça. Pris dans les rets du
dopage, il est écartelé depuis trois ans
par la guerre politico-financière qui
oppose l’Union cycliste internationale
aux organisateurs des grands Tours (et
des grandes classiques, Milan-San
Remo, Paris-Roubaix, etc.), autant
d’épreuves prestigieuses bannies du
calendrier international pour la saison
2008. Les observateurs italiens parlent
d’aberration ; d’une mesure arrogante, qui offense la mémoire d’un
sport heureusement très populaire.
« L’UCI envisage-t-elle sérieusement
de bazarder les grandes épreuves de
notre patrimoine ? », interroge un
expert. « Le Pro Tour est une boite
vide, une escroquerie », renchérit, très
amer, Giuseppe Saronni, le manager
de Lampre, attaché aux traditions et
surpris comme tant d’autres par les
déclarations pour le moins inattendues de Vittorio Adorni. Réputé grâce
à son sens aigu de la diplomatie, le président du conseil de l’UCI-Pro Tour a
désavoué l’autre jour à brûle-pourpoint un système qu’il incarne pourtant dans sa plus haute expression.
« Sans les grandes courses, notre
calendrier manque de qualité », a
déclaré Adorni, pris d’une étrange
repentance avant de reconnaître que
sans le Tour et le Giro « on ne serait pas
là à parler de cyclisme ». Il n’empêche :
entre les deux parties la rupture est
prononcée, et c’est en l’absence de Pat
McQuaid, le président de l’UCI, et du
même Adorni qu’Angelo Zomegnan, le
patron du Giro, a dévoilé hier à Milan
les contours du 91e Tour d’Italie, qui
continue en dépit de ses dérèglements
de passionner nos voisins, parce qu’il
« raconte aussi notre pays », a martelé
l’organisateur.
Un parcours plus doux
En mai, la RAI avait enregistré des pics
d’audience : plus de 5 millions de
téléspectateurs avaient suivi l’ascension des Trois Cimes de Lavaredo. Et la
course, dans son ensemble, avait rassemblé plus de 31 millions d’Italiens,
statistique impressionnante sur
laquelle s’est appuyé Zomegnan pour
lancer une supplique : « Si on veut
poursuivre cette belle histoire, nous
devons nous regarder droit dans les
yeux et opérer un changement devenu
nécessaire », a-t-il déclaré après avoir
souligné qu’il n’invitera au départ de
sa course (en accord avec l’Agence
mondiale antidopage) que des coureurs munis du fameux passeport biologique, initié par le ministère des
Sports français.
Quant au parcours, il sera plus doux
(« Pour le mettre à la portée des coureurs propres »). La course au maillot
rose prendra son essor le 10 mai, lors
d’un chrono par équipes de 28 kilomètres à Palerme, où la course s’offrira
deux autres étapes ensoleillées. Puis
ce sera la remontée par les Abruzzes,
les principales difficultés étant
concentrées selon l’usage dans la dernière semaine, avec une première arrivée en altitude (le 24 mai) à l’Alpe
di Pampeago, prélude à trois étapes
dolomitiques qui s’annoncent éruptives : la première au Passo Fedaia (à
2 057 m d’altitude), suivie d’un contrela-montre en montagne de 13,8 km sur
les pentes du Plan de Corones (avec
des dénivelés à 24 %), sans oublier en
guise d’apothéose la double ascension
du Passo Gavia (2 618 m) et du Mortirolo (1 854 m), à la veille de l’arrivée à
Milan. Ainsi tracé, le Tour d’Italie 2008
s’annonce plus court (3 423 km) et
plus ouvert que par le passé. Interrogé
par la Gazzetta dello Sport, le président du conseil, Romano Prodi, cycliste
de lointaine extraction, y est allé de
son analyse. « J’espère que ce Giro
marquera un certain renouveau car le
cyclisme a plus que jamais besoin de
jeunes coureurs, capables d’embraser
l’imagination du public. » Une opinion
partagée par le très prometteur Riccardo Ricco, leader de Saunier Duval et
révélation du dernier Tour d’Italie où il
avait dynamité l’étape des Trois Cimes
de Lavaredo. « Il y aura quatre chronos, ce qui n’est pas fait pour m’avantager, on verra bien. Le Giro sera mon
objectif. J’irai pour gagner, puis je serai
libre de mes mouvements…. », a commenté le grimpeur italien, déjà très
imprégné de son rôle.
PHILIPPE BRUNEL
PISTE – COUPE DU MONDE
Des Français bien discrets
APRÈS DEUX JOURS de compétition, la France ne compte qu’une seule
victoire à Sydney, où se dispute ce
week-end la 1re manche de Coupe du
monde. Qui plus est, dans une discipline qui n’est plus olympique, le kilomètre. Hier, Michael D’Almeida a donc
remporté, à vingt ans, une épreuve
délaissée par les cadors de la discipline, où il est toutefois le seul à s’être
placé sous la barre des 1’3’’. « C’est
une bonne performance, un bon
temps, tout cela est porteur d’espoir »,
insistait, hier soir, l’entraîneur national, Florian Rousseau.
Pour le reste, les Français sont apparus
bien pâles dans une compétition qualificative pour les Jeux où s’est retrouvé
tout le gratin mondial de la piste. Ainsi,
en keirin, où il y avait foule au départ
(38 concurrents), Michael Bourgain
n’a pas pu faire mieux que huitième.
« Il avait bien entamé son tournoi,
gagné sa série, il était physiquement
très bien mais n’est pas passé en finale
du fait d’erreurs tactiques », expliquait Florian Rousseau. Quant à Gré-
gory Baugé, il a été éliminé lors des
repêchages, en raison notamment
d’« erreurs de placement ». En
scratch, Jérôme Neuville s’est adjugé
la 4e place. Enfin, en poursuite par
équipes, l’équipe de France, en pleine
reconstruction, a confirmé ses limites
du moment, se classant dixième.
En revanche, les Britanniques étaient à
la fête. L’équipe de poursuite a montré
sa supériorité, d’autant que le champion olympique et du monde de poursuite individuelle, Bradley Wiggins, et
ses compatriotes Clancy, Cummings et
Newton n’avaient jamais couru
ensemble. « C’est bien pour une première, nous ne pouvons que mieux
faire », a commenté Wiggins. En keirin, le champion du monde, Chris Hoy,
et Ross Edgar ont devancé le prodige
Néerlandais Théo Bos. Voila qui leur
laisse entrevoir de belles perspectives
pour Pékin !
Chez les femmes, les jeunes Françaises
Virginie Cueff et Sandie Clair ont obtenu un accessit en se classant 3es en
vitesse par équipes derrière les Néer-
landaises et les Australiennes. Enfin,
au 500 m, discipline olympique, Pascale Jeuland s’est classée 6e, tandis
que l’Australienne Anna Meares
(recordwoman du 500 m en 33’588’’
aux Mondiaux 2007) confirme qu’elle
est bien l’une des grandes du sprint
féminin. Elle est la seule femme à être
passée sous la barre des 34’. – Gh. M.
Le Norvégien Björndalen a décroché hier
sa 75e victoire en Coupe du monde.
Le parcours
km
Sondrio
Van Vigilio di Marebbe - Plan de Corones Kronplatz
Tirano
Locarno
Mendrisio
Varèse
Legnano
Milan A
Arrivée
3 423, 80 km
Araba Alpe di Pampaego Val di Fiemme
Vérone
Cittadella
Rovetta
Carpi
Modène
Forli
Cesena
Pesaro
Urbania Urbino
San Vincenzo
Civitavecchia
Tivoli
Pescocostanzo
Vasto
Peschici
« TOUT BIATHLÈTE, aussi grand soit-il
par le palmarès, peut se louper. » C’est
par ces mots que, jeudi, Vincent Defrasne
indiquait qu’il ne fallait pas enterrer Ole
Einar Björndalen après la 29e place du
Norvégien sur 20 km. Ce dernier a hier
largement donné raison au Français : il a
survolé l’épreuve du sprint de Kontiolahti (Finlande), décrochant ainsi à trentetrois ans le 75e succès de sa carrière en
Coupe du monde.
Il faut dire que, jeudi, le quintuple champion olympique était par trop passé à
côté de son sujet au tir (6 échecs) pour
que son résultat soit significatif. Sa réaction sur 10 km a été exemplaire : un
départ (relativement) prudent pour
prendre nettement la tête à l’issue du
deuxième tir, conclu par un sans-faute.
Le Norvégien n’a eu ensuite qu’à gérer
malgré le retour du Russe Yaroshenko,
deuxième à 12’’7 en dépit d’une faute au
couché.
Encore, à court de forme, Vincent
Defrasne s’est classé treizième seulement, à 55’’2 du vainqueur. Le Français a
cependant deux motifs de satisfaction :
d’abord, un nouveau sans-faute au tir,
soit 30 sur 30 depuis le début de la saison : « Je pense que ça ne m’était jamais
arrivé. » . Ensuite, il conserve la tête au
classement de la Coupe du monde avant
la poursuite d’aujourd’hui. – M. V.
COUPE DU MONDE (Kontiolahti [FIN],
1er décembre). – HOMMES. Sprint
(10 km) : 1. Björndalen (NOR), 23’13’’4
(0 tour de pénalité) ; 2. Yaroshenko
(RUS), à 12’’7 (1) ; 3. Pump (ALL), à
23’’3 (0) ; 4. Os (NOR), à 24’’7 (1) ; 5.
Ferry (SUE), à 26’’9 (0) ; …13.
Defrasne, à 55’’2 (0) ; 30. Robert, à
1’30’’4 (0) ; 46. Fourcade, à 1’47’’2
(2) ; 57. Habert, à 2’3’’8 (2) ; 60. Cannard, à 2’8’’1 (2) ; 89. Jay, à 2’52’’0
(4) ; 108. Jean, à 4’3’’6 (4)
Coupe du monde 2008 (après 2
épreuves sur 26) : 1. Defrasne, 70 pts ;
2. Pinter (AUT), 64 ; 3. Björndalen
(NOR), 52 ; 4. Tcherezov (RUS), 52 ; 5.
Zhang Chengye (CHN), 50 ; …23. Fourcade, 18 ; 45. Robert, 1.
AUJOURD’HUI : poursuite HOMMES et
FEMMES à partir de 11 heures (12
heures, heure locale). Français engagés. HOMMES : Defrasne, Robert, Fourcade, Habert, Cannard. FEMMES : Bailly,
Becaert, Peretto, Carraz, Brunet, Dorin.
Rivisondoli
Potenza
Contursi Terme
Belvédère Maritime
D
Départ
Palerme
Catanzaro
Lungomare
Catane
Agrigente
100 km
1re étape
2e étape
3e étape
4e étape
5e étape
6e étape
7e étape
8e étape
9e étape
Repos
10e étape
11e étape
12e étape
13e étape
14e étape
15e étape
16e étape
Repos
17e étape
18e étape
19e étape
20e étape
21e étape
Pizzo Calabre
Milazzo
Cefalu
Samedi 10 mai
Dimanche 11 mai
Lundi 12 mai
Mardi 13 mai
Mercredi 14 mai
Jeudi 15 mai
Vendredi 16 mai
Samedi 17 mai
Dimanche 18 mai
Lundi 19 mai
Mardi 20 mai
Mercredi 21 mai
Jeudi 22 mai
Vendredi 23 mai
Samedi 24 mai
Dimanche 25 mai
Lundi 26 mai
Mardi 27 mai
Mercredi 28 mai
Jeudi 29 mai
Vendredi 30 mai
Samedi 31 mai
Dimanche 1er juin
CLASSEMENTS
P I S T E – C O U P E D U M O N D E ( 1re m a n c h e , S y d n e y [ A U S ] ,
30 novembre-2 décembre). – HOMMES. Poursuite par équipes. Finale : GrandeBretagne (Clancy, Cummings, Newton, Wiggins), 4’1’’196, bat Nouvelle-Zélande,
4’5’’301. Places 3-4 : Team Toshiba (AUS), 4’3’’248, b. Pays-Bas, 4’7’’188. France
(Gaudin, Riblon, N. Rousseau, F. Sanchez), 10e temps des qualifications en
4’9’’629. Keirin : 1. Hoy (GBR) ; 2. Edgar (GBR) ; 3. Bos (HOL) ; 4. Vynokurov
(UKR), 5. Chiappa (ITA) ;… 8. Bourgain. Kilomètre : 1. D’Almeida, 1’2’’588 ; 2.
Wen Hao (CHN), 1’3’’575 ; 3. Bolibrukh (UKR), 1’3’’629 ;… 5. Henriette (Cofidis),
en 1’3’’747. Scratch : 1. Kluge (ALL) ; 2. Bell (CAN) ; 3. Kadlec (RTC) ; 4. Neuville.
FEMMES. 500 m : 1. Meares (AUS), 33’’869 ; 2. Guerra (CUB), 34’’058 ; 3. Kanis
(HOL), 34’’141’’ ;… 11. Cueff, 35’’574. Course aux points : 1. Bronzini (ITA),
11 points ; 2. Yan (CHN), 10 ; 3. Machacova (RTC), 9 ;... 6. Jeuland, 6 ; 9. Moncassin, 5. Vitesse par équipes. Finales : Pays-Bas (Hijgenaar-Kanis), 33’’958, bat Australie (McCulloch-Meares), 34’’635 ; places 3-4 : France (Clair-Cueff), 34’’648,
b. Allemagne (Glöss-Welte), 34’’690.
AUJOURD’HUI. – Finales. HOMMES : vitesse individuelle, américaine.
FEMMES : poursuite par équipes, keirin.
Palerme (Chrono par équipes)
Cefalu - Agrigente
Catane - Milazzo
Pizzo Calabre - Catanzaro
Belvédère - Contursi Terme
Potenza - Peschici
Vasto - Pescocostanzo
Rivisondoli - Tivoli
Civitavecchia - San Vincenzo
28,5 km
207 km
208 km
187 km
170 km
247 km
179 km
200 km
194 km
Pesaro - Urbino (C.l.m. ind.)
Urbania - Cesena
Forli - Carpi
Modène - Citadella
Vérone - Alpe di Pampeago
Arabba - Passo Fedaia
San Vigilio - Plan de Corones (C.l.m.)
36 km
193 km
171 km
192 km
195 km
153 km
13,8 km
Sondrio - Locarno (SUI)
192 km
Mendrisio (SUI) - Varèse
182 km
Legnano - Presolana Monte Pora 228 km
Rovetta - Tirano
224 km
Cesano Maderno - Milan (C.l.m. ind.) 23,5 km
I CYCLO-CROSS : MOUREY SANS PRESSION
À IGORRE. – Large vainqueur dimanche
dernier de la 2e manche du Challenge national
à Quelneuc, Francis Mourey conduit
aujourd’hui l’équipe de France à Igorre pour la
manche espagnole de Coupe du monde. Pour
l’heure, le champion de France s’applique à
rester au contact des meilleurs (3e à
Kalmthout, 6e à Tabor mais 17e à Pijnacker sur
chute), histoire de montrer qu’il est là, mais
sans trop chercher à se découvrir non plus. « Il
faut que je cache un peu mon jeu »,
explique-t-il. Mourey sera accompagné de
Julien Belgy, son dauphin à Quelneuc, Steve
Chainel, Romain Villa et des deux Espoirs
Aurélien Duval et Jonathan Lopez. – Ph. Bo.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
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Liste des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34€ la minute)
PAGE 13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
du 30 novembre
au 2 ddécembre
cembre Finale
*L’équipe suivie d’un astérisque reçoit.
En gras, les têtes de série.
ÉTATS-UNIS b. RUSSIE : 3-0
VENDREDI : Roddick (USA) b. Tursunov
(RUS) 6-4, 6-4, 6-2 ; Blake (USA) b. Youzhny
(RUS) 6-3, 7-6 (7-4), 6-7 (3-7), 7-6 (7-3).
HIER : B. Bryan-M. Bryan (USA) b. AndreevDavydenko (RUS) 7-6 (7-4), 6-4, 6-2.
Bleu
Rouge
ÉTATS-UNIS 4
Suède*
1
Cela faisait neuf ans qu’une finale
de Coupe Davis n’avait plus été
pliée en trois matches secs. En
1998, la Suède de Norman et
Gustafsson avait surclassé l’Italie à
Milan. Depuis la création du Groupe
mondial (1981), cela fait désormais
neuf fois que le double désigne le
vainqueur et c’est la troisième fois
que les États-Unis réussissent le 3-0
en finale (1982, à Grenoble, 1990,
contre l’Australie en Floride, et 2007).
PORTLAND. – Les jumeaux
Bryan, Bob (à gauche) et
Mike, numéros 1 mondiaux
en double, n’avaient perdu
qu’une seule fois en douze
rencontres de Coupe
Davis. Hier, ils n’ont pas
raté leur rendez-vous avec
l’histoire.
(Photo Robert Galbrath/Reuters)
Jaune
Bleu
Jaune
RUSSIE* 3
France
2
ALLEMAGNE 3
Belgique* 2
ÉTATS-UNIS* 4
Espagne 1
4
SUÈDE*
Argentine 1
DOMINIQUE BONNOT
Noir
Noir
Chili* - RUSSIE (1), 2-3
FRANCE (7)* - Roumanie, 4-1
ALLEMAGNE* - Croatie (3), 3-2
BELGIQUE* - Australie (5), 3-2
Rép. tchèque* - ÉTATS-UNIS (6), 1-4
Suisse* - ESPAGNE (4), 2-3
Belarus (8)* - SUÈDE, 2-3
Autriche* - ARGENTINE (2), 1-4
Quarts de finale
disputé de finale de Coupe Davis,
mais ces matches (défaites) m’y ont
préparé. C’est grâce à ça que j’ai joué
sans arrêt un tennis agressif, ç’a été
la clé. Je viens de disputer le meilleur
match de ma carrière. »
D’entrée de jeu en effet, Blake prit
l’avantage 6-3 et au deuxième set, à
4-4, se créa cinq occasions de faire le
break mais dut y renoncer, avant de
rattraper l’affaire au tie-break (7-4).
Menant deux sets à zéro, et s’approchant à deux points de la victoire
(6-5, 30-30 sur service Youzhny),
Blake ne put contenir l’adrénaline
bouillonnante de son adversaire qui
l’entraîna une nouvelle fois au tiebreak, mais cette fois pour le dominer (7-3).
À 5-4 en sa faveur au quatrième,
Blake servit – piteusement il est
vrai – pour le match et se retrouva
embarqué dans une troisième
séance de roulette russe, un tiebreak qu’il remporta 7-3, au bout de
3 h 28 de jeu au total.
Il ne restait plus aux frères Bryan,
vaincus une seule fois en douze rencontres (contre Ancic et Ljubicic en
2005), qu’à apporter le point libérateur devant une salle en liesse.
*0,34 - Licence 2-1002074
PORTLAND – (USA)
14
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (1
er
tour, 1re journée)
FRANCE - ARGENTINE
Impatientes d’en découdre
Quatre ans après le sacre de Zagreb, les Françaises entament face à l’Argentine un Mondial où tout semble possible.
Elle attend cela depuis
près de dix ans. S’afficher
à domicile, forte déjà
de deux médailles
mondiales (2e en 1999,
1re en 2003). L’équipe
de France féminine, qui a
hérité d’un premier tour
abordable (Argentine,
Kazakhstan, Croatie),
parle de quarts de finale,
mais rêve forcément de
podium. Un challenge à
la mesure d’une sélection
souvent déroutante.
PAU –
de notre envoyé spécial
GROUPE A (À PAU)
AUJOURD’HUI
Croatie - Kazakhstan (17 heures)
France - Argentine (19 heures, Sport +)
DEMAIN
Argentine - Croatie (18 h 30, Sport +)
Kazakhstan - France (20 h 30, Sport +)
MARDI
Argentine - Kazakhstan (18 h 30)
France - Croatie (20 h 30, Sport +)
GROUPE B (À SAINT-BRIEUC)
AUJOURD’HUI
« L’équipe est prête
à assumer
ses responsabilités »
Macédoine - Australie (18 h 30)
Russie - Brésil (20 h 30)
GROUPE C (À LYON)
AUJOURD’HUI
Autriche - Rép. dominicaine (14 h 30)
Norvège - Angola (16 h 30)
DEMAIN
Rép. dominicaine - Norvège (19 h 15)
Angola - Autriche (21 h 15)
MARDI
Norvège - Autriche (19 h 15)
Angola - Rép. dominicaine (21 h 15)
GROUPE D (À TOULON)
AUJOURD’HUI
Pologne - Tunisie (15 heures)
Roumanie - Chine (17 heures)
DEMAIN
Tunisie - Roumanie (18 h 30)
Chine - Pologne (20 h 30)
MARDI
Chine - Tunisie (18 h 30)
Roumanie - Pologne (20 h 30)
GROUPE E (À NÎMES)
AUJOURD’HUI
Espagne - Congo (16 heures)
Hongrie - Japon (18 heures)
DEMAIN
Congo - Hongrie (18 h 30)
Japon - Espagne (20 h 30)
MARDI
Japon - Congo (18 h 30)
Hongrie - Espagne (20 h 30)
GROUPE F (À NANTES)
Paraguay - Allemagne (18 h 30)
Ukraine - Corée du Sud (20 h 30)
MARDI
Allemagne - Corée du Sud
(18 heures, Sport +)
Ukraine - Paraguay (20 heures)
Les deux premiers de chaque groupe sont
qualifiés pour le tour principal.
TOUR PRINCIPAL
(6 au 11 décembre)
L’impact offensif de Sophie Herbrecht (n°10), ici au tir devant la Tunisie lors du dernier tournoi de préparation des Bleues, à Dunkerque,
devra être à la hauteur de l’événement si la France veut voyager loin dans « son » Championnat du monde.
(Photo Pierre Lablatinière)
La Mulhousienne doit s’affirmer pendant ce Mondial comme la leader des lignes arrière françaises.
de notre envoyé spécial
ELLE EST à l’évidence, aujourd’hui, l’atout
offensif numéro 1 de l’équipe de France. Un
talent polymorphe de calibre international au
physique ciselé (1,74 m, 70 kilos) et aux fondamentaux parfaits travaillés depuis l’âge de cinq
ans. Atavisme familial oblige, Sophie Herbrecht respire le handball. « Ce sport m’a
appris la vie », disait-elle, hier, à l’heure de
commenter l’entrée dans une compétition qui
doit marquer son avènement parmi les étoiles
mondiales.
Championne du monde à vingt et un ans en
2003, l’arrière gauche d’Issy-les-Moulineaux
concentre déjà en elle une carrière sportive
riche de mille sourires et promesses.
Alors, elle mesure à quel point ce Mondial doit
être le sien, celui de la maturité. D’ailleurs, Olivier Krumbholz n’imagine pas une grande
équipe de France sans une grande Herbrecht.
Elle s’y prépare. « Même si mon physique est
un peu mon point fort, je sais que je vais devoir
tenir un protocole de récupération individuelle.
Je vais être sollicitée sur chaque match jusqu’au bout. »
Arrière gauche, son poste naturel, celui qui met
en valeur son bras, mais aussi demi-centre,
poste clé pour fluidifier une attaque placée
souvent brouillonne. Elle sait créer, ouvrir les
espaces, dégager des solutions. Le coach français envisage de l’associer à Mariama Signate,
la longue liane au bras dévastateur.
Les premiers matches, ce soir contre l’Argentine, et demain face au Kazakhstan, pourraient
donner un aperçu des capacités du duo à surprendre les défenses et à rôder leur couple.
Mais, dans l’immédiat, la Mulhousienne
observe et savoure cette ascension vers
l’inconnu, ce Mondial miroir d’une décennie
française où un tapis rouge, une fois n’est pas
coutume, est déroulé jusqu’à l’écrin.
Le palais des sports de Pau (6 500 places) se
prépare ce soir à rugir au spectacle de ces
demoiselles de France si attendues après une
L’ADVERSAIRE
Kogan, cœur de volcan
AUJOURD’HUI, 19 HEURES,
PALAIS DES SPORTS DE PAU
(Sport +)
Diabétique, la gardienne argentine n’en promène pas moins une « grinta »
contagieuse. Et respecte beaucoup les Bleues.
VIETRI SUL MARE – (ITA)
de notre envoyé spécial
« MES PARENTS M’ONT OFFERT comme
prénom le même que la première femme de
l’histoire à être allée dans l’espace : Valentina Terechkova, une cosmonaute russe. Ils
voulaient ainsi lui rendre hommage. Depuis
toute petite, je regarde souvent les
étoiles… » Elle est si attachante, Valentina
Kogan, gardienne de la sélection d’Argentine, vingt-sept ans, la plus âgée d’un groupe
qui compte huit filles sur seize ayant vingt et
un ans ou moins. La native de Buenos Aires
va participer à son troisième Championnat
du monde d’affilée. Son pays ne disputa,
sans elle, qu’un seul autre Mondial, en 1999.
« Mon rêve no 1, c’est de prendre part un jour
aux Jeux Olympiques, lâche-t-elle. Jamais le
hand féminin argentin n’est allé aux JO. »
Le rêve d’une sportive pas tout à fait comme
les autres : « Je suis diabétique insulinodépendante, explique-t-elle, spontanément.
Depuis que j’ai dix ans. Quand je l’ai appris,
j’étais en colère. Ce fut difficile à admettre. Et
puis j’ai appris à vivre avec cette maladie. Je
ne suis pas en guerre avec elle. Le diabète
m’a rendu plus forte. Il ne m’a causé aucun
PHASE FINALE
Tapis rouge pour Herbrecht
PAU –
problème avec le hand ou avec mes coéquipières. Je n’ai jamais été mise à l’écart dans
un groupe et tous les entraîneurs m’ont traitée comme les autres filles. Je suis normale !
Récemment, j’ai rencontré une maman et sa
fille, Daniela, elle aussi atteinte de diabète.
Nous avons discuté ensemble, et puis la bambine a dit à sa mère : " Moi aussi, je veux jouer
au hand. " Je dois être exemplaire. J’ai des
responsabilités. Si je peux montrer à des
enfants que l’on peut réussir et être heureux
tout en étant diabétique… »
Quinzièmes, un rêve…
Sa vie est rythmée par les contrôles de glycémie, les injections d’insuline, « trois-quatre
fois par jour… Parfois à la mi-temps d’un
match… Mais ça ne me perturbe pas »,
assure Valentina. Diplômée en relations
internationales et en marketing après plusieurs années d’université, bien plus que
handballeuse professionnelle, elle joue à
Sedalo, un club de Buenos Aires.
Et travaille pour l’organisation d’événements à destination de sportifs de confession
juive. Elle a été vraiment pro pendant les trois
saisons où elle joua en Espagne, à Gijon, à
Malaga et à Almeria. « À Almeria, le club me
payait mille euros par mois. Et comme je travaillais quelques heures dans une crèche, ça
me faisait deux cents ou trois cents euros en
plus. Aujourd’hui, étant une joueuse de la
sélection argentine, le ministère des Sports
me verse environ cent euros par mois. »
Elle attend, comme toutes ses coéquipières,
le match contre la France avec une impatience folle. « Nous ne partirons pas battues
même si on sait que la France est une très
grande équipe. Rien n’est impossible dans la
vie. Vous savez, à Buenos Aires, il n’y a qu’un
seul vrai terrain de hand, avec le parquet et
tout et tout… Mais nous avons le cœur et un
état d’esprit du tonnerre. En 1999, l’Argentine a fini dernière du Mondial, 24e sur 24. En
2003, on a fini 22es et en 2005 20es. Le but est
de continuer à avancer. Et ce serait bien
qu’on prenne moins de buts par rapport aux
éditions précédentes. »
À ses côtés, Carlos Melillo, le vice-président
de la confédération argentine, s’enflamme :
« Le hand, c’est l’attaque ! Le rêve possible,
c’est finir 15e ou 16e. Je ne vois pas comment
on pourrait être au-delà de la 20e place. »
Valentina le rassure : « Nous serons toutes
des volcans en éruption. »
YOANN RIOU
FRANCE. – Gardiennes : 1 Leynaud (1,78 m,
21 ans) ; 16 Nicolas (1,78 m, 32 ans). Joueuses de
champ : 3 Lambert (1,59 m, 28 ans) ; 4 Kanto
(1,78 m, 24 ans) ; 5 Ayglon (1,80 m, 22 ans) ; 6
Signate (1,89 m, 22 ans) ; 7 Pineau (1,85 m,
18 ans) ;8 Pecqueux-Rolland(1,72m, 35 ans) ;10
Herbrecht(1,74m, 25 ans) ;11Cano (cap.,33 ans,
1,60 m) ; 13 Wendling (1,75 m, 36 ans) ; 14 Borg
(1,80 m, 29 ans) ; 17 Dembele (1,70 m, 21 ans) ;
18 Guehl (1,72 m, 29 ans) ; 21 Tounkara (1,65 m,
24 ans). Entraîneur : O. Krumbholz.
ARGENTINE. – Gardiennes : 1 Schlesinger
(1,77 m, 22 ans) ; 12 Kogan (1,73 m, 27 ans).
Joueuses de champ : 2 Carratu (1,78 m, 21 ans) ; 3
Basile (1,73 m, 21 ans) ; 4 Costantino (1,71 m,
21 ans) ; 5 Ferrea (cap., 1,63 m, 26 ans) ; 6 Mena
(1,82 m, 19 ans) ; 7 Decilio (1,73 m, 24 ans) ; 8
Haro (1,79 m, 21 ans) ; 9 Acosta (1,73 m, 21 ans) ;
10 Meyer (1,66 m, 20 ans) ; 11 Totolo (1,64 m,
21 ans) ; 13 Fernandez (1,74 m, 22 ans) ; 14 Bianchi (1,70 m, 22 ans) ; 15 Sanguinetti (1,72 m,
26 ans) ; 17 Romero (1,67 m, 25 ans). Entraîneur :
D. Zeballos.
PALMARÈS. – 2e des Championnats panaméricains en 2003, 2005 et 2007. 2e des Jeux Panaméricains en 2003 ; 3e en 2007.
TROIS DERNIÈRES COMPÉTITIONS. – CM
2005 : 20e ; JO 2004 : non qualifié ; CM 2003 :
22e.
MODE DE QUALIFICATION. – Vice-champion
de la zone panaméricaine.
FACE À FACE. – Une rencontre, le 6 décembre
2005 àSaint-Pétersbourg,dansle cadredu Championnat du monde. France - Argentine, 33-11.
PAGE 14
longue préparation commencée lorsque les
jours étaient longs et bleus, l’été dernier.
« Tout le monde nous voit en finale alors qu’il y
a pleins d’obstacles devant nous, prévient-elle.
Mais on a hâte d’y être, car on ne se sent pas
encore impliquées. Contrairement aux autres
Championnats, nous sommes isolées des
autres équipes et protégées. Demain matin (ce
matin), il y aura plus de pression, ce sera la dernière ligne droite. Mais on y va comme d’habitude, en outsiders, car on n’est pas les meilleures du monde techniquement. L’âme sera
notre petit plus », dit-elle joliment. Le grand
talent naturel de Sophie Herbrecht aussi.
– Ar. L.
Le podium, ma conviction
DE PAU –
OPTIMISME ? Naïveté ? Utopie… de
penser que l’équipe de France puisse
atteindre le podium ? Moi, j’ai l’intime
conviction que la France va y parvenir.
J’irai plus loin : ne pas l’atteindre serait
presque une contre-performance. Le
handball français a le savoir faire de la victoire depuis 1999. Ce qu’on
appelle aussi l’expérience.
Aujourd’hui, son entraîneur
est entouré d’un très bon
staff où il s’est notamment
délesté de la préparation
physique pour la laisser à un
professionnel. Les joueuses
ont acquis l’expérience des
grands moments. La renversante finale contre la
Hongrie en 2003 en atteste,
la récente médaille de
bronze à l’Euro 2006 aussi.
L’équipe a retrouvé l’an
passé son âme et ses valeurs. Après le
départ de certaines joueuses et le passage
à vide de 2004-2005, les filles ont récréé
un groupe solide. Les valeurs qui avaient
fait la force de l’équipe de France s’étaient
dissipées. Les anciennes se sont pleinement investies pour les restaurer et les
jeunes ont suivi. Ce nouveau groupe est
ainsi composé d’un savant mélange
d’anciennes expérimentées et de jeunes
talents voulant montrer qu’elles méritent
leur place.
J GROUPE 1 à Metz (qualifiés des
groupes A, B et C)
J GROUPE 2 à Dijon (qualifiés des
groupes D, E et F)
Les quatre premiers de chaque groupe
accèdent aux quarts de finale.
Ce Mondial est aussi le début d’une transition. Après les Jeux, trois de nos monuments (Wendling, Pecqueux-Rolland et
Cano) mettront un terme à leur carrière. Je
suis sûre que ce trio nous fera son meilleur
Championnat du monde. Quant à Valérie
Nicolas, meilleure joueuse du Mondial
2003, son charisme est capable de dérouter les meilleures joueuses internationales. Son envie de
triomphe et de plaire la met
en transe.
De plus, la France a élargi sa
palette défensive. Olivier
Krumbholz alterne intelligemment ses consignes
selon les points forts
adverses, même si la plus
déroutante reste la 1-5 avec
« Véro » Pecqueux devant.
Enfin, hier, Daniel Costanti*
ni a passé la soirée avec les
filles pour leur faire partager son expérience de 2001, leur confier
les clés de la réussite qui permit aux
hommes d’aller chercher l’or. Précieux
soutien, comme celui de notre « joueuse
en plus », ce public à qui je fais confiance
pour les pousser jusqu’au podium.
(*) Nodjialem Myaro a notamment
connu l’argent de Lillehammer et le sacre
mondial de 2003. Actuellement joueuse
au HBC Saint-Pierre de la Réunion, elle
partage son expertise dans ce Mondial
entre L’Équipe et le micro de Sport +.
QUARTS DE FINALE (13 décembre),
DEMI-FINALES (15 décembre) et
FINALE (16 décembre) à Paris-Bercy
I À LA TÉLÉ. – Tous les matches de
l’équipe de France sont retransmis en
direct sur Sport +, qui diffuse également
en direct quelques rencontres des autres
groupes (voir programme).
LES AUTRES GROUPES
Énorme
match
à trois
C’EST LE « GROUPE de la mort »
du premier tour. L’Allemagne, la
Corée du Sud, médaillée d’argent
olympique à Athènes, et l’Ukraine,
trois sélections candidates au
podium final, s’affrontent d’entrée
dans le groupe F. Le Paraguay
devrait être réduit à un rôle de simple
spectateur de cet énorme match à
trois.
Le tenant du titre russe, même privé
de son pivot fétiche Bodnieva,
devrait survoler le groupe B, où le
Brésil, récent vainqueur du Tournoi
de France, s’annonce comme son
dauphin. On voit mal la tendre Macédoine, dont l’ossature est celle de
Skopje, venir perturber le duo.
La Norvège, championne d’Europe,
est la grande favorite du groupe C,
où la deuxième place pourrait donner lieu à une belle bataille entre
l’Angola, roi d’Afrique, et une
Autriche rajeunie.
Orpheline d’Ardean (sans doute la
meilleure ailière gauche du monde),
de Gogirla et de Varzaru, qui
l’avaient porté en finale mondiale il y
a deux ans, la Roumanie devrait sortir sans souci du groupe D, accompagnée de la Pologne. La Hongrie,
bronzée au Mondial 2005, est favorite d’un groupe E, devant
l’Espagne.
Si l’équipe de France ne sème pas
d’atouts en route, elle devrait croiser
en quarts de finale la Hongrie, la
Roumanie, la Corée, l’Allemagne ou
l’Ukraine, bref éviter les cadors norvégien et russe que les Bleues auront
le « privilège » d’avoir dans leur
propre groupe dans le tour principal.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
AUJOURD’HUI
Allemagne - Ukraine (16 heures)
Corée du Sud - Paraguay (18 heures)
DEMAIN
Bleu
PHILIPPE PAILHORIÈS
Australie - Russie (18 h 30)
Macédoine - Brésil (20 h 30)
MARDI
Jaune
Rouge
Jaune
Le projet reste tout de même alambiqué. Les adversaires commencent à
s’adapter, s’immiscent dans la
moindre faille, profitent du plus
petit manque d’attention. Les Françaises sont donc condamnées à la
perfection, à trouver de nouveaux
artifices et à afficher une parfaite
maîtrise de leur ouvrage. Autrement
dit, leur défense 1-5 doit retrouver
son meilleur rendement, Valérie
Nicolas s’afficher avec sa verve
habituelle derrière l’axe PecqueuxRolland - Wendling, indissociable
des grandes réussites, et le jeu grand
terrain, se révéler d’une redoutable
efficacité. « L’équipe est prête à
assumer ses responsabilités, assure
Olivier Krumbholz. Mais il faudra
imposer notre rythme à chaque rencontre. Et l’enthousiasme sera aussi
l’un des éléments les plus importants. »
Dès ce premier tour sans réel relief.
Les Bleues n’ont rien à craindre des
tendres Argentines. Mais il ne serait
pas inutile d’associer la manière.
Elles ignorent presque tout du
Kazakhstan, mais n’ont pas plus de
raisons d’être effrayées. « Ensuite,
insiste le sélectionneur, il y a le
match contre la Croatie, le plus
important avec le quart de finale. »
Important parce qu’il conditionnera
la suite du tournoi. Un succès sur ces
Croates versatiles autoriserait un
tour principal sans tension puisque
les deux points de la victoire seraient
conservés à Metz, sésame précieux
vers les quatre premières places
qualificatives pour les quarts de
finale ; un revers obscurcirait par
contre le dessein et obligerait la
France à la plus grande vigilance.
Les partenaires de Stéphanie Cano
savent ça aussi. Et elles n’ont aucunement l’intention de fauter. On les
imagine prêtes à se lancer, à déjouer
les pièges pour se présenter à l’audition lorraine avec des certitudes.
L’équipe inventée par Olivier
Krumbholz mise sur les équilibres.
Aux six ex-championnes du monde,
il a associé des gamines douées,
façonnées pour la relève mais prêtes
à agir dès maintenant. Il a aussi
convié des valeurs sûres, déjà
rodées. Et tenté le pari Mariama
Signate, au bagage déroutant. La
grande arrière doit pouvoir surprendre et offrir les solutions en
attaque placée qui ont si souvent
manqué. Et si son association avec
Sophie Herbrecht venait à fonctionner…
On a sincèrement envie de croire en
cette équipe de France. Le temps des
fourvoiements est révolu, elle
affiche une maturité sécurisante. À
Metz, elle aura le privilège de croiser
le fer avec la Russie et la Norvège,
les deux favorites, et ne baissera
jamais les yeux. En quarts de finale,
elle sera contrainte de s’afficher
avec son vrai visage. Ensuite, s’il y a
une suite, elle fera comme d’habitude. Elle déroutera…
Brésil - Australie (15 heures)
Russie - Macédoine (17 heures)
DEMAIN
Noir
Bleu
Noir
LES GRANDS YEUX sombres
d’Allison Pineau. L’insouciance de
Myriam Borg. Les taquineries de
Stéphanie Lambert. La décontraction de Sophie Herbrecht. L’humour
d’Olivier Krumbholz. Le sourire
d’Isabelle Wendling. Toutes ces attitudes épiées, hier, dans le manoir
dévolu aux rencontres avec la
presse, trahissent la hâte. À une
trentaine d’heures de la générale,
les comparses aux airs légers brûlent en effet d’un désir ardent. « Il y
a de l’impatience, c’est vrai, consent
Stéphanie Lambert. Mais pas forcément encore beaucoup de pression. » « Plus le jour approche,
ajoute néanmoins Allison Pineau,
plus l’envie est grande. »
L’envie de s’engager, enfin. De
mettre un point final à 835 jours de
douce excitation, 175 jours de
stricte préparation. Ce soir, à
19 heures pétantes, l’hymne de
l’Argentine, Oid, mortales ! cette
ode à la liberté, aussi grave que sa
mélodie est enjouée, marquera le
coup d’envoi pour la France de la
dix-huitième édition du Championnat du monde féminin, moment privilégié offert aux filles de l’équipe de
France, aux passionnés de handball,
aux adeptes des jolies épopées.
L’instant s’annonce festif, ici à Pau
et un peu partout en France, où les
vingt-quatre équipes sont accueillies dans la liesse. Il s’annonce grandiose tant les organisateurs se sont
attachés à placer la joueuse au
centre de ce merveilleux projet.
Les Françaises attendent l’aubaine
depuis bientôt huit ans, depuis
qu’elles ont banni le médiocre de
leur quotidien. Et elles n’ont évidemment aucune intention de
gâcher leur plaisir. Bien sûr, il ne s’en
trouve aucune pour parler d’objectif
haut, envisager la phase finale à
Bercy sous un angle optimiste. Mais
aucune, non plus, ne considère les
chances de médailles comme nulles.
Parce qu’elles savent tout le potentiel, les tares comme les filons. La
valeur des adversaires et aussi la difficulté du chemin. Elles savent, par
exemple, que quelques nations maîtrisent mieux qu’elles les fondamentaux classiques. La Russie, tenante
du titre, la Norvège, championne
d’Europe, et sans doute aussi la
Hongrie ou la Roumanie. Elles
n’ignorent rien des pièges disséminés çà et là, n’ont pas oublié combien il était périlleux de miser gros
sur un affrontement crucial avec la
Corée du Sud.
Mais elles sont d’abord et par-dessus tout conscientes de leurs forces.
Celles qui les ont déjà guidées vers
l’excellence, à Lillehammer en 1999
(deixièmes) mais surtout à Zagreb
en 2003. L’enthousiasme, l’engage-
TOUR PRÉLIMINAIRE
ment permanent, la pertinence tactique surtout, la foi aussi, tout ce qui
avait conduit la troupe sur la plus
haute marche de ce Mondial croate.
« Notre handball n’est pas toujours
très académique, reconnaît volontiers Véronique Pecqueux-Rolland,
mais il demeure déroutant et efficace. Et je crois que si nous sommes
aussi respectées aujourd’hui, c’est
parce que nous avons su imposer
nos différences. »
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (1
er
tour, 1re journée) – FRANCE - ARGENTINE
« Dans les cinq premiers »
OLIVIER KRUMBHOLZ, l’entraîneur des Bleues,
souhaite que le Mondial perpétue la constance
installée par son équipe depuis une décennie.
Neufansd’exercice,dixcompétitionset quatremédaillesinternationales. Olivier Krumbholz est le sélectionneur d’un sport
collectif majeur le plus médaillé, mais aussi le plus durablement installé à la tête d’une équipe nationale. Les Bleues du
handball sont à son image, méthodiques et imprévisibles. Le
Messin anguleux, au sourire rare mais au verbe franc, dit ses
vérités haut et fort.
PAU –
de notre envoyé spécial
« JOUER L’ARGENTINE constitue-t-il l’entrée idéale ?
– On est prêts mais il va falloir monter
en charge. On va " rentrer solides ",
avec de l’humilité, parce que ce n’est
pas toujours facile de réussir le premier match. Si on est campés sur nos
bases, qu’on défend bien, qu’on
contre-attaque, c’est une équipe
qu’on doit faire fléchir et pourquoi pas
faire plier. Dans ce genre de match, il
faut se montrer patient.
– La défense est votre identité.
Mais avez-vous avancé en
attaque ?
– Ce qu’on a vu à la World Cup (en
octobre au Danemark, finaliste
[24-30] contre la Russie) nous a renforcés dans l’idée qu’on était dans le
bon sens sur le projet de jeu. Mais le
groupe se structure toujours sur la
défense. Le jour où la meilleure
joueuse de l’équipe met dix buts, on
est content parce qu’elle a fait gagner
l’équipe mais à un moment donné, si
les deux filles exemplaires qui se sont
arrachées pendant des années pour
être là font gagner grâce à leur boulot
en défense, alors ça c’est le sport co !
Cela donne une force extraordinaire.
Si une équipe se structure autour du
talent, elle est morte. Le talent est un
mal obligé dans le sport, il ne faut pas
l’oublier. Le talent ronge la tête de
tous les entraîneurs. Le gérer te bouffe
et te fait arrêter un jour.
– Êtes-vous allé chercher des
informations sur les spécificités
d’un Mondial à domicile chez des
collègues en ayant l’expérience ?
– Non ! Ce n’est pas mon genre. Les
expériences ne sont pas les mêmes.
J’ai demandé à Daniel (Costantini,
champion du monde en 2001 en
France à la tête de la sélection masculine) de nous accompagner, régulièrement mais de loin, pour apporter un
regard. Mais on fait notre propre truc.
On ne peut pas copier. Je ne m’inspire
pas beaucoup des autres.
– Mais de beaucoup de vos
expériences passées ?
– Oui. Parce que, quand on a des
résultats comme ceux qu’on a eus, on
se dit que ce qu’on fait ça marche. Ce
n’est pas parce que j’ai un mauvais
résultat une année que ma méthode
ne fonctionne plus. J’ai cette force en
moi de penser que je fais avancer les
projets dans lesquels je suis investi.
J’ai confiance dans ma méthode. Être
tout le temps ou presque dans les cinq
premiers, c’est fort car la concurrence
est difficile avec des pays émergents,
d’anciennes forces qui remontent, etc.
– Un résultat à ce Mondial est-il
obligatoire pour offrir un avenir
au hand féminin ?
– Il n’y a aucune obligation de résultat. Pour deux raisons : d’abord, parce
qu’eu égard au potentiel de l’équipe il
n’y a pas de honte à ne pas faire un
grand résultat cette fois-ci ; ensuite,
parce que dans le hand français les
grands résultats n’ont pas généré de
transformations radicales. Il ne faut
pas me vendre qu’il faut gagner une
fois de plus pour qu’enfin le hand
Olivier KRUMBHOLZ 49 ans, né le 12 septembre 1958
à Longeville-lès-Metz.
Marié à Corinne, deux enfants (Lucas
et Quentin).
Ex-international (9 sélections).
Sélectionneur de l’équipe de France
fémmes depuis 1998.
Palmarès comme sélectionneur.
– CM : 1er en 2003, 2e en 1999 ;
CE : 3e en 2002 et en 2006.
rais bien que définitivement le système se positionne. Si je ne suis pas
assez souple pour accepter toutes les
incohérences, qu’on me le dise et le
système continuera sans moi. Ou
alors, fort de ma compétence qui est
reconnue, on met en place ce que je
souhaite. Avec la Fédération, on est à
la croisée des chemins. Ou, définitivement, on me reconnaît la compétence
et on me donne le titre de chef de projet du hand féminin, ou bien… Pour
résumer, on fait ou on ne fait pas... »
ARNAUD LECOMTE
DIVISION 1 HOMMES (11e journée)
Montpellier
en démonstration
TOULOUSE - MONTPELLIER : 26-34 (12-21)
2 400 spectateurs. Arbitres : MM. Mons et Weber.
TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin ; Lorenzelli (11 arrêts, dont 0/4 pen.). Buteurs : J. Roby (cap.,
3/6, dont 0/1 pen.), Angelovski (2/4), Belhadj (3/5), Soudani (1/1), Meunier (2/4, dont 0/1 pen.),
Célestin (0/2), Merz (2/4), Calvel (4/10), Ayed (4/5, dont 2/2 pen.), Sauzée (4/5, dont 2/3 pen.),
Béliandjou (1/3). Entraîneur : L. Bezeau.
MONTPELLIER. – Gardiens : Maggaiez (1 arrêt, dont 0/1 pen.) ; Karaboué (15 arrêts, dont
2/6 pen.). Buteurs : Salou (1/1), Thomas, Burdet (4/7), Junillon (2/3), François-Marie (0/1),
Honrubia (4/5), Juricek (6/7), Di Panda (1/1), Pongerard, Bojinovic (cap., 9/15, dont 4/4 pen.),
Hmam (7/11). Entraîneur : P. Canayer.
VENDREDI
Istres - Nîmes .............................. 25-27
HIER
Dunkerque- Saint-Raphaël ........ 40-28
Pontault-Combault- Chambéry.. 28-36
Villefranche- Sélestat ................. 24-35
Toulouse- Montpellier ............... 26-34
Ivry - Tremblay ............................ 30-29
Créteil- Paris ............................... 30-23
PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 4
décembre : 20 h 30, Montpellier - Istres ;
Paris - Toulouse. Mercredi 5 décembre :
20 heures, Pontault-Combault - Dunkerque ; Nîmes - Saint-Raphaël ; Chambéry
- Villefranche ; Sélestat - Ivry ; 20 h 30,
Tremblay - Créteil.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Montpellier .. 201110 0 1 364 282 +82
2. Chambéry .... 201110 0 1 329 289 +40
3. Ivry ................ 1411 7 0 4 336 310 +26
4. Dunkerque ... 1211 6 0 5 316 290 +26
5. Nîmes ........... 1211 6 0 5 323 309 +14
6. Créteil .......... 1211 5 2 4 311 304 +7
Saint-Raphaël . 1211 6 0 5 307 300 +7
8. Paris ........... 1211 6 0 5 286 294 -8
9. Tremblay-en-Fr. . 1111 5 1 5 335 323 +12
10. Toulouse .... 1011 4 2 5 309 316 -7
11. Sélestat ........ 811 3 2 6 311 326 -15
12. Istres ............ 611 2 2 7 294 307 -13
13. Pontault-Combault 411 2 0 9 279 349 -70
14. Villefranche-s.-S. . 111 0 110 288 389 -101
PONTAULT-COMBAULT - CHAMBÉRY : 28-36 (15-18)
1 000 spectateurs. Arbitres : MM. Pichon et Thobie.
PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (11 arrêts dt 0/3 pen.) ; S. Fernandez (5 arrêts
dt 0/1 pen.). Buteurs : Davignon, Valent (0/5), Allard (2/8), Ighirri (2/4), Holder (cap., 0/1 pen.),
Jean-Zéphirin (3/4), Waeghe (9/16 dt 1/2 pen.), Versol (1/2), Vially (3/6), Champion (0/1), Diallo
(6/11), Guillaume (2/4 dt 0/1 pen.). Entraîneur : D. Peneau.
CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic (0/1 pen.) ; Dumoulin (21 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : Busselier (9/12 dt 3/3 pen.), Barachet (2/5), Nocar (5/5), Roiné (5/11), Clémençon, Narcisse (cap.,
4/6), N’Diaye, Paty (4/5), Cherblanc (1/1), Vuckovic (3/5), Joli (2/3), Jeauneau (1/3). Entraîneur : P. Gardent.
CRÉTEIL - PARIS : 30-23 (13-12)
1 000 spectateurs. Arbitres : MM. Dentz et Reibel
CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (3 arrêts dt 2/5 pen.) ; Lemonne (10 arrêts). Buteurs : Kervadec, Nikolic (1/1), Atajevas (9/14), Bakekolo (4/5), Desgrolard (3/8), Limer (2/2), Arive (7/9, dt
3/3 pen.), Rigault (0/3), Piriianu (3/3), Henry (cap., 0/1), Le Padellec, Jallamion (1/1). Entraîneur : M. Isakovic.
PARIS. – Gardiens : Annonay (6 arrêts dt 0/2 pen.) ; Tabarand (3 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs :
A.-K. Nyokas, Sorhaindo (2/3), Claire (2/5 dt 0/1 pen.), Diaw (1/3), Mongin (cap., 2/3), Di Salvo,
Lis (2/2), Ouksir, Ortéga (5/8 dt 2/3 pen.), Filah (3/7), Stanojevic (1/5), Girault (5/8 dt 2/2 pen.).
Entraîneur : T. Anti.
IVRY - TREMBLAY-EN-FRANCE : 30-29 (13-17)
900 spectateurs. Arbitres : MM.Moreno et Serrano.
IVRY. – Gardiens : Pocuca (14 arrêts dt 1/3 pen.) ; Chapon (1 arrêt dt 1/1 pen.). Buteurs : Guillard (0/1), Poulin (2/4), Sarni, Martinovic (1/1), Crépain, Mokrani (2/3), Abalo (12/19), Tuzolana
(3/8), Hadjali (2/2), Guilbert (cap., 5/7), Smajlagic (2/2), Petro (1/1). Entraîneur : S. Imbratta.
TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (3 arrêts dt 0/1 pen.) ; Angelov (10 arrêts dt 1/3
pen.). Buteurs : Ugolin (1/2), Orjas (1/1), Zuzo (5/8), Ostertag (3/7), Sall (0/1), Prat (cap., 3/6),
Manojlovic (2/5 dt 1/1 pen.), Bousnina (7/9 dt 2/3 pen.), Peyrabout (1/1), Bingo (1/2), Bouakaz
(2/6 dt 0/1 pen.), Loutoufi (3/6). Entraîneur : T. Perreux.
VILLEFRANCHE - SÉLESTAT : 24-35 (11-19)
300 spectateurs. Arbitres : MM. C et J. Rolland
VILLEFRANCHE. – Gardiens : Brestovac (2 arrêts dt 0/2 pen.) ; Bengrine (11 arrêts dt 0/3 pen.) ;
O. Benkhala (1 arrêt). Buteurs : Kolev (2/6 dt 0/1 pen.), Lorgeré (4/7), A. Benkhala (2/3), Bouchkara (3/8 dt 0/1 pen.), Carrique, Savkovic (0/1), Mocanu (cap., 4/6), Kiangebeni (6/10), Marroux
(1/3 dt 0/1 pen.), Chabert (2/4), Kitsadi-Zorrino (0/1). Entraîneur : A. Merlaud.
SÉLESTAT. – Gardiens : M. Robin (6 arrêts dt 3/3 pen.) ; Motlik (9 arrêts dt 1/1 pen.). Buteurs :
G. Martin (1/3), Jung, Huljina (1/1), C. Omeyer (2/4), Galotte (2/3), Salami (2/2), Haraketi (3/5),
Boillaud (2/6), Tschirret (2/3), Biloum (6/10), Butto (11/11 dt 5/5 pen.), Baran (cap., 3/8).
Entraîneur : F. Berthier.
DUNKERQUE - SAINT-RAPHAËL : 40-28 (19-11)
1 200 spectateurs. Arbitres : MM. C. et J. Bonaventura.
DUNKERQUE. – Gardiens : Siffert (20 arrêts) ; Carette (3 arrêts) Buteurs : J. Richard (0/2),
Lamon (5/7), Petrenko (3/5), Martilly (2/3), Touati (7/9), Vermersch (cap., 2/2), C. Bonin (5/6,
dont 5/5 pen.), Soudry (2/3), Demaret, Ben Aziza (7/12), Grocaut (1/2), Gheysen (6/7). Entraîneur : Y. Sylla.
SAINT-RAPHAËL. – Gardiens : Djukanovic (6 arrêts) ; Kucerka (7 arrêts, dont 0/5 pen.).
Buteurs : Zemanek (3/6), Boisedu (2/7), Zvet (6/9), Foubert (0/1), Vojinovic (cap., 1/6), Moretti,
Sanssouci (1/2), Caucheteux (4/6), Chapuis (4/5), Viudes (1/2), Paillasson (4/8), Fritzson (2/3).
Entraîneur : C. Gaudin.
DIAGNOSTIC RESERVÉ POUR OSKARSSON. – Ragnar Oskarsson, touché
au genou droit vendredi à Istres, subira mardi une IRM. Le meneur de jeu islandais
de Nîmes ayant été déjà opéré du ligament de ce même genou en 2002, le club
nîmois craint le pire pour son joueur. – L. Gu.
TUZOLANA IRA À GUMMERSBACH. – Cela fait quelques mois maintenant
que Gummersbach, l’un des cadors de la Bundesliga, s’intéresse à l’ailier d’Ivry,
Audray Tuzolana. Le forcing a payé puisque l’ancien joueur de Plaisir a finalement
donné son accord aux dirigeants allemands sur la base d’un contrat de trois ans à
partir du 1er juillet 2008. Il est le deuxième départ officiel de l’US Ivry puisque Luc
Abalo, lui aussi, s’en ira l’été prochain pour Ciudad Real, en Espagne. – L. M.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
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Daniel Giorgetti, soixante-dix ans dont quarante-deux de « militance » dans le handball, fut à la création de l’ASPTT Metz en 1962, et il
appela Olivier Krumbholz, alors CTR de Lorraine, à la tête des seniors
féminines du club en 1986. Il se souvient :
« LES VALEURS D’OLIVIER, actuellement, sont celles de ses débuts d’entraîneur, un peu de pragmatisme en plus. Il venait du SMEC Metz, où s’exprimait une
tradition de jeu posé avec peu de moyens. Son travail défensif a donc toujours été
présent. Il avait chez nous au départ une équipe pour se maintenir, il l’a portée à la
quatrième place, une performance en soi. Il a récidivé la saison suivante et a été
champion de France la troisième. Devant des formations comme Gagny, Dijon ou
Lyon, qui avaient plus de moyens humains, cela démontrait une certaine qualité de
gestion.
On avait un potentiel intéressant qu’Olivier a développé avec la même intransigeance qu’il montre aujourd’hui face à de vraies pros. Une année où nous ne disposions pas de créneaux suffisants d’entraînement alors que nous étions montés
au rythme d’une séance quotidienne – le must pour l’époque, tout comme le préparateur physique que nous avions –, je me souviens d’entraînements effectués le
mardi soir dans les couloirs du palais des sports ! Il a fait de petits miracles…
comme après avec l’équipe de France. Il est resté assez proche du club, vient aux
matches. À l’époque de Bertrand François, je pense qu’ils échangeaient pas mal
car Olivier utilisait beaucoup de Messines. Contrairement à ce que l’on pourrait
penser, à cause de sa rigueur, il n’a rien de sectaire. Au contraire, c’est quelqu’un
qui s’ouvre aux autres. Et puis, quand il présentait les choses, on avait l’impression
qu’il ne doutait jamais. Pourtant, le doute, il est permanent dans la compétition,
mais il ne le montrait pas. » – J.-L. T.
PAU. – À la descente du bus à Pau, qui accueille les Françaises au premier tour, Olivier Krumbholz se lance dans une nouvelle épopée avec
ses Bleues, qu’il a déjà menées deux fois en finale mondiale (argent en 1999 et or en 2003).
(Photo Nicolas Luttiau)
Bleu
« La même
intransigeance »
– Comment allez-vous gérer le
tournoi ?
– Il faut être extrêmement précautionneux sur la gestion humaine et
physique pour arriver en très bon état
en quarts et pousser plus loin derrière.
Cela passe par la protection de
joueuses majeures, la mise en
confiance de joueuses moins majeures
mais qui vont tenir des rôles essentiels, faire un turnover intelligent.
C’est d’une grande complexité mais le
but est d’arriver dans un meilleur état
que les autres à partir du match 8,
c’est-à-dire le quart.
– La France est-elle crainte ?
– Oui, pour trois raisons. On est
presque tout le temps au rendez-vous
et il n’y a aucune raison qu’on ne le soit
pas cette année. On va être fidèles à
notre image, c’est-à-dire tactiquement très pénible à jouer avec beaucoup d’audace, de savoir-faire, de
plasticité, d’adaptabilité défensivement. Et enfin parce qu’on est chez
nous, dans des salles blindées. Le
Mondial va être très bien organisé et
cela va mettre plein de pression sur les
adversaires. Il y aura une dynamique
" Mondial ", le sport français va être
derrière.
– Les JO de Pékin sont-ils un
objectif personnel ?
– Pas particulièrement pour moi. Il
manque une médaille olympique au
handball féminin français. Et des personnalités vont nous quitter après
Pékin, si on y va. C’est forcément un
bout de cycle.
– Comment vous y inscrivezvous ?
– On est en discussion à l’intérieur de
la maison. Cela m’intéresse de continuer, mais pour avancer. On voudrait
trois choses : 1. Qu’elles exploitent
leur potentiel au paroxysme ; 2. Que le
système œuvre pour qu’elles soient
sur une dynamique personnelle,
notamment au niveau socioprofessionnel ; 3. Qu’on prenne en compte le
plus possible ce problème catastrophique de blessures.
– Neuf ans de longévité à la tête
d’une sélection, c’est énorme et
rare en France. Êtes-vous le dernier dinosaure ?
– Ma force est de n’être inféodé à personne dans le système, ne serait-ce
qu’au travers des résultats. Les entraîneurs de garçons, qui gagnent deux
fois mon salaire, ne vont pas déposer
de CV pour entraîner France A chez les
filles ! C’est une plaisanterie mais…
J’apporte quelque chose dans le dispositif mais par moments je suis aussi
un petit peu dérangeant. Alors j’aime-
Jaune
Rouge
Jaune
Le monde vu
de
sa fenêtre
Daniel GIORGETTI (créateur de l’ASPTT en 1962
« Ma force est
de n’être inféodé
à personne
dans le système »
Noir
Bleu
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Metz
change d’échelle. Ce discours-là, cela
fait dix ans que je le mange, mais
aujourd’hui il me glisse dessus. Avec
trois titres mondiaux (garçons et
filles), des finales extraordinaires, que
faut-il de plus ? Tous les Français sont,
je crois, hyper respectueux par rapport
aux résultats de notre sport et l’admirent.
– Quel est l’objectif minimal ?
– Être dans les cinq premiers. Le cinquième devrait organiser un tournoi
de qualification olympique. Si on perd
le quart de finale, on ne s’écroulera
pas. Le travail du staff est de porter
l’équipe en quarts. On a la méthode
pour cela mais les filles doivent se
mettre au service de notre stratégie.
Après, ce sera l’inverse ; c’est nous qui
allons les aider à aller plus loin.
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Jaune
« POURQUOI, POURQUOI MOI ? »
NIKOLAY DAVYDENKO, 4e joueur mondial de tennis, mis en cause dans une histoire de paris truqués, revient sur l’affaire.
Date : jeudi 15 novembre 2007.
Lieu : le lobby de l’hôtel Hilton de Shanghai, en présence de l’agent de Davydenko, Ronnie Leitgeb, ancien coach et agent de Thomas Muster.
Durée : cinquante minutes.
Consommation : café et cappuccino pour Davydenko, qui le laissera refroidir,
sans le boire.
''
Il n’y a plus de mafia en Russie. Ça
existait peut- être dans les années 90.
Mais c’est fini. Maintenant, les gens
font des affaires
''
''
Pourquoi ils ne me suspendent pas ?
Parce que l’ATP n’a rien contre moi.
ser comme ça… Mais c’est l’essence
du tennis.”)
– Et quelle est la réaction de
votre sponsor Airness ?
– J’ai un contrat pour trois ans avec
Airness.
– Vous n’avez pas de problèmes
de sponsors ?
– Si, il y a des sponsors qui attendent.
Comme Gazprom (société russe spécialisée dans le gaz naturel). Qui ne
savent pas ce qui va se passer.
(L’agent : “Nous avons cinq sponsors
qu i a tt e n d en t l e r é s u lt a t d e
l’enquête.”)
– Pour revenir à l’affaire de
Sopot, une des rumeurs est que
beaucoup de joueurs russes ont
été aidés dans leur jeunesse par
des mécènes pas toujours désintéressés et que, une fois professionnels, ils doivent aider ces
derniers à gagner de
l’argent……
– Je n’ai jamais
eu de sponsors russes.
''
Je n’ai jamais eu aucun sponsor. Ça
serait une histoire fantastique. Une
fois que j’en aurai fini avec l’ATP, j’écrirai un livre. Quand j’ai commencé à
jouer, je trouvais que l’ATP dirigée par
Mark Miles était une très bonne organisation. Je ne sais pas ce qui se passe
avec le nouveau président qui arrive de
Disneyland et qui commence à tout
changer. Qui nous dit qu’il y a plus
d’argent dans le tennis, mais qu’on ne
voit pas. Poussant l’Amérique, alors
que l’Europe et l’euro sont plus forts.
Nous avons toujours des taxes, en
Amérique, 35 %, et ensuite quand on
change les dollars en euros, il ne reste
pas grand-chose. C’est mieux en
France, on est payé en euros et on ne
paye que 15 % de taxes. En Russie,
nous n’avons pas de taxes… C’est ce
qui est génial. »
PHILIPPE BOUIN
et FRANCK RAMELLA
(1) Davydenko avait reçu une amende
de 2 000 dollars pour non-combativité
dans son match contre Cilic. Elle lui a été
retirée quelques jours plus tard après
qu’il l’eut contestée.
(2) Cette semaine, l’avocat de Davydenko a fait savoir que son client acceptait
de ne fournir que ses propres relevés
téléphoniques.
(3) Le joueur italien, 129e mondial,
reconnu coupable d’avoir parié sur des
matches de tennis, a été suspendu par
l’ATP jusqu’en août 2008.
Nikolay DAVYDENKO (RUS)
26 ans, né le 2 juin 1981 à Severodonetsk (UKR).
1,77 m ; 70 kg.
Droitier, revers à deux mains.
Entraîneur : Eduard Davydenko (son
frère).
Classement ATP : 4e.
Meilleur classement : 3e
(novembre 2006).
Palmarès : 11 titres dont 1 Masters
Series (Paris-Bercy 2006).
Le flou se précise
IL FAUT BIEN ÊTRE CONSCIENT que
l’entretien réalisé à Shanghai avec Nikolay
Davydenko et son agent, Ronnie Leitgeb,
prend place dans une campagne organisée
par ce dernier pour combattre les effets de la
rumeur sur son joueur. Coupable ? Non coupable ? L’affaire est loin d’être tranchée.
Depuis vendredi, elle a toutefois pris un tour
nouveau. Réticent à confier ses relevés téléphoniques lors de notre entretien, il y a deux
semaines, le Russe a finalement décidé de
les transmettre aux enquêteurs mandatés
par l’ATP. « J’espère que ça va leur montrer
qu’il est innocent, qu’ils vont le blanchir
aussitôt et déclarer que tout est fini, affirme
son avocat allemand, Frank Immenga, cité
sur le site Internet de ESPN. Tout ce qu’ils
ont à faire, c’est de les examiner et de
constater qu’il n’a parlé à aucun des
parieurs dont ils ont les noms depuis des
mois. »
Rien n’est cependant moins sûr, même au
cas où l’avocat aurait raison quand il assure
que l’ATP a pu localiser neuf détenteurs
d’un compte chez Betfair résidant en Russie
qui auraient misé 1,5 million de dollars sur
l’abandon suspect de Davydenko contre
l’Argentin Vassallo Argüello, le 2 août dernier, au deuxième tour du tournoi de Sopot,
en Pologne. Il resterait encore à déterminer
la provenance de 6 autres millions de dollars
de paris et à vérifier les relevés téléphoniques des proches du joueur (son épouse,
son frère et coach), ce que l’ATP n’a aucun
pouvoir légal d’exiger.
Ce jour-là, bien qu’il ait remporté le premier
set, 7,5 millions de dollars de mises avaient
afflué brutalement sur la victoire de son
adversaire, deux fois la somme habituelle
pour un match de ce niveau sur le site de
paris en ligne Betfair. L’opérateur anglais
avait aussitôt suspendu ses paiements,
publié un communiqué et averti l’ATP.
« Les explications possibles sont nombreuses, affirmait à Shanghai Étienne
De Villiers, le président de l’ATP. Davydenko
peut être soit complètement innocent, soit
complètement coupable. Comme Vassallo
Argüello, ou quiconque a pu donner l’information (sur la blessure du Russe à un pied).
Ce n’est pas une enquête sur Davydenko,
c’est une enquête fondée sur une distribution de paris si étrange que Betfair a interrompu le processus. Nous n’avons jamais
pointé le doigt sur un joueur, et nous ne le
ferons jamais. »
Voilà qui pourrait faire plaisir à Davydenko,
si le président de l’ATP n’ajoutait: « Quand
nous avons contacté des experts de Scotland Yard, ils nous ont dit : “Ne vous attendez pas à des résultats rapides car nous
devons examiner une très vaste population :
joueurs, entourage, parents, arbitres,
coaches, staff, reporters, n’importe qui passant par là… pour connecter les divers éléments.” Donc, je suis désolé de ne pas pouvoir vous donner de résultat mais ce n’est
pas Hollywood ; nous n’écrivons pas le scénario. C’est la réalité ; c’est compliqué et ça
prend du temps. » Et de citer comme
exemple le cas du jockey irlandais Kieren
Fallon qui aura attendu près de quatre ans
avant de passer en jugement en Angleterre.
Il n’est pas sûr que Nikolay Davydenko ait
les nerfs pour supporter pareil délai. – Ph. B.
(Photos Corinne
Dubreuil/ L’Équipe ,
Jean-Marc Pochat
et Didier Fèvre)
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DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
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aurait été plus logique pour lui de
perdre d’entrée à Sopot. J’ai engagé un
expert qui a tiré la conclusion que celui
qui est impliqué dans l’importante
mise de fonds est quelqu’un qui avait
des informations, qui voyait le match
en direct à la télé ou au bord du court,
réagissant au fait que le physio était
demandé. Et qu’il avait joint quelqu’un
qui pariait sur un ordinateur quelque
part dans le monde.”)
– Mais si, par exemple, je veux faire
exprès de perdre contre Monfils à
Gstaad, je perds en deux sets, point. Je
vous rappelle que contre lui, la partie a
été interrompue à 5-5 dans le troisième
set, et qu’on a rejoué le lendemain. Je
perds ma mise en jeu, il me plante
deux, trois aces et je perds le match. Et
je suis déçu… Globalement, si on analyse bien mes saisons, je perds souvent
rapidement quand il y a changement
de surface et qu’il faut s’adapter.
– Vous gagnez tellement
d’argent sur le court qu’on a le
sentiment que vous n’avez pas
besoin de vous laisser corrompre
pour 50 000 ou 100 000 dollars en
arrangeant vos matches. Mais
peut-être que vous êtes tenu par
la mafia russe pour d’obscures
raisons ?
– Non. Premièrement, je n’habite pas
à Moscou. C’est là que tout se passe,
c’est là qu’est l’argent. Je n’y reste que
trois semaines dans l’année pour la
Kremlin Cup et la Coupe Davis. Je
m’entraîne en Allemagne ou en
Espagne. Mes parents habitent Volgograd. Et puis, il n’y a plus de mafia en
Russie. Ça existait peut-être dans les
années 90. Mais c’est fini. Maintenant,
les gens font des affaires.
– Vous n’avez jamais été approché par des personnes louches ?
– Non. Sinon, je ne jouerais plus au
tennis. Je serais caché quelque part en
Australie ! On ne peut pas jouer si quelqu’un vous met la pression.
– Pour vous défendre, vous avez
dit que vous n’étiez pas susceptible de recevoir des coups de fil
avant le match puisque vous
n’aviez pas de téléphone (2). Pas
très crédible, non ?
– Je n’en ai effectivement pas à mon
nom, pour être plus tranquille. Même
ma fédération n’a pas mon numéro.
Tout le monde appelle mon frère, c’est
comme ça.
– Vous avez l’impression que le
fait de ne pas être “politiquement correct” au sein de l’ATP
rend la situation plus difficile
pour vous ?
– Oui. Parce que je n’ai aucun soutien
d’aucune organisation. Il est bon pour
moi maintenant d’avoir Ronnie à
mes côtés pour m’aider parce que
l’ATP me met tellement la
pression depuis le tournoi
de New Haven (disputé la
(L’agent : “Nous avons l’impression
que, d’une certaine manière, l’ATP est
très contente du cas Davydenko, qui
constitue une sorte de menace pour
tout le monde.”)
– Vous pensez que la peine pour
Di Mauro est trop sévère ?
– Les règles interdisent d’avoir un
compte de pari.
–Vous ont-ils dit combien de
t e m p s l ’ e n q u êt e p o u r r a i t
prendre ?
– Non.
(L’agent : “Nous avons demandé plusieurs fois un calendrier prévisionnel.
Lors de la réunion des directeurs de
tournois, ils ont posé la même question à Étienne De Villiers (patron de
l’ATP), parce que beaucoup d’entre
eux voudraient avoir Nikolay. La
réponse a été : Il y a eu un cas concernant un jockey en Angleterre qui a
duré trois ans. Nous prendrons le
temps qu’il faut. Mais, à ce jour, nous
n’avons reçu aucun document de
l’ATP ou de leurs avocats disant : M.
Davydenko, vous êtes suspect. La suspicion ne provient que de la presse.
Mon sentiment est que l’ATP aime
cette situation : ils ne disent pas le suspecter, mais la presse le dit, de sorte
que l’ATP peut proclamer qu’elle fait
quelque chose pour lutter…”)
– Mais l’ATP n’a rien. Et nous, de
notre côté, nous ne pouvons pas poursuivre l’ATP parce qu’ils ne m’accusent pas. En fait, on a l’impression
qu’il s’agit d’une affaire entre moi et la
presse qui m’accuse. La presse attend
une histoire, mais rien ne sort. Les histoires sortent au sujet d’autres
joueurs.
(L’agent : “À force, on va finir par se
demander comment quelqu’un
co mme F ede rer pe ut
perdre deux fois
contre Na lbandian ? Si on commence à pen-
Bleu
Rouge
Mais quand on commence à ressentir
une douleur, on commence à penser.
On perd de sa concentration, on essaie
de ne plus trop courir, on perd un point,
on commence à changer son jeu, on
ressent de la pression, on voit l’autre
qui revient dans le match. Ça s’est passé comme ça. Après avoir gagné le premier set, j’ai appelé le physio pour lui
demander de me soigner. Dans mon
esprit, c’était : est-ce que je dois continuer ? J’ai demandé au physio : “Je
m’arrête ou pas ? Ça va empirer ou
pas ?” Il n’a pas su me dire. Je devais
décider par moi-même.
– Mais comment expliquer que,
sur Internet, la cote montait
énormément pour votre adversaire ?
– Mais ça arrive sur de nombreux
matches de voir des montants de 1 million d’euros ou plus. Je l’ai appris en
tout cas après, quand la presse est
revenue sur toutes ces affaires de
paris. Pourquoi se focaliser sur mon
match ?
– Mais les paris se sont portés
sur votre adversaire alors qu’il
avait perdu le premier set…
– À Sopot, je n’étais accompagné que
par ma femme. Mais il y avait beaucoup de Russes là-bas. Quelques centaines de personnes regardaient mes
matches. Pendant la rencontre, j’ai
appelé le physio trois ou quatre fois,
après la fin du premier set et pendant le
second. Les règles stipulent normalement qu’on a le droit de les appeler
deux fois. Mais j’ai demandé : “S’il
vous plaît, une troisième fois…”
– Vous semblez penser que certains, vous sachant diminué, ont
pris alors le risque de parier
contre vous ?
– Je ne suis pas surpris des mises élevées parce que les Russes mettent toujours beaucoup d’argent. J’aurais été
surpris si les paris étaient venus d’un
autre pays, comme les États-Unis ou
l’Angleterre. De Russie, non. Ils se
moquent de tout, tellement ils ont
d’argent. Mais j’ai besoin de savoir.
Personne ne sait rien sur les mises en
jeu quand j’ai perdu contre Monfils,
Serra, Simon en trois sets lors des tournois précédents. Et là, à Sopot, je me
retire, et l’affaire commence. Pourquoi, pourquoi moi ?
– Le fait que vous jouiez beaucoup et qu’il vous arrive de
perdre dans des petits tournois
laisse penser aux gens que vous
ne jouez pas vraiment à fond
toutes vos rencontres. Cela met
plus de suspicion sur vous qu’un
autre…
(C’est l’agent qui répond : “Il perd
au 1er tour à Gstaad, puis encore au 1er
tour après, mais il gagne le 1er tour à
Sopot et tout le monde sait qu’il y a
Montréal la semaine suivante. Si son
intention avait été de laisser filer, il
semaine précédant l’US Open) ! Je ne
voulais même plus jouer à l’US Open.
Je me demande comment j’ai pu être si
fort mentalement à Flushing Meadows
(il a atteint les demi-finales sans perdre
un set). J’étais complètement détruit.
– Vous n’avez pas peur de critiquer…
– J’ai une personnalité. L’an prochain,
je vais essayer de ne parler que russe et
d’avoir un traducteur. Ça sera peutêtre mieux pour l’ATP, pour tout le
monde. Et je vais demander qu’il y ait
une règle de l’ATP imposant une traduction. Parce qu’il y a un tas de mots
que je ne comprends pas. L’ATP ne doit
pas se contenter de l’anglais. Il faut des
traductions de l’espagnol, du français
et du russe…
(Son agent intervient : “On voit
bien qu’il a des problèmes en anglais.
À la première conférence de presse de
l’US Open, on lui a posé une question
sur la mafia. Et je le connais assez bien
pour voir qu’il n’a pas totalement compris…”)
– Pour revenir à l’enquête, combien de fois avez-vous parlé avec
les gens de l’ATP ?
– Avec les gens de l’ATP, jamais. Avec
les enquêteurs, une fois, à Francfort,
après la Coupe Davis (la demi-finale).
– Puis votre frère et votre sœur
leur ont parlé aussi…
– Oui, à Francfort, juste avant le
départ pour Shanghai.
– Quel type de questions vous
ont-ils posées ?
– Nous ne sommes pas autorisés à en
parler, j’ai signé un papier.
– Avez-vous été surpris
d’apprendre que beaucoup de
joueurs disaient avoir été
contactés pour tricher ?
– Je suis très surpris d’apprendre
qu’ils commencent seulement à faire
des enquêtes sur d’autres joueurs.
C’est stupide. Pourquoi ne l’ont ils pas
fait plus tôt ? Pourquoi ça sort maintenant ? Ça datait de l’an dernier, de juillet. Pourquoi n’ont-ils pas commencé
tout de suite ? On dit maintenant dans
la presse qu’il y a eu cent cinquante
matches douteux à cause des paris et
trente joueurs impliqués…
– Peut-être que l’explication
tient au fait que vous êtes le premier top 10 concerné ?
(Son agent : “Ce que Nikolay veut
dire, c’est par exemple que quand
Eschauer dit qu’il a été contacté il y a
six mois, pourquoi n’est-il pas allé prévenir l’ATP ?”)
– Il y a cinq ans, il y avait déjà eu
un problème avec Kafelnikov…
– Et ça a duré combien de temps cette
histoire ? Deux mois pour que ça
stoppe dans la presse ?
– Dans l’esprit de beaucoup de
gens, l’amalgame entre Russie,
argent et mafia est vite fait…
– J’ai été très surpris de la vitesse avec
laquelle ils avaient suspendu Di Mauro
(3) : dès qu’ils ont trouvé son compte,
ils l’ont disqualifié. Alors pourquoi ils
ne me suspendent pas, moi ? Pourquoi
ont-ils attendu déjà trois mois et pourquoi Di Mauro a-t-il été suspendu en
une semaine ? Parce que l’ATP n’a rien
du tout contre moi. C’est pourquoi ils
peuvent attendre aussi longtemps
qu’ils veulent. Quand vont-ils
arrêter d’enquêter sur moi ?
Jaune
Bleu
Jaune
« POUR CONTRE-ATTAQUER à la
suite des soupçons sur des paris
litigieux entourant un de vos
matches l’été dernier, vous avez
choisi de parler en présence de
votre agent. Pourquoi en avoir
choisi un ?
– Je n’en avais pas et j’en ressentais le
besoin. Avant, je ne faisais que jouer.
Je ne connaissais rien à ce qui se passait autour du court, ce qu’il fallait
faire, comment il fallait parler. Officiellement, on s’est mis d’accord à l’US
Open. On était O.K. pour démarrer
ensemble la saison prochaine, mais
avec ce qui s’est passé, c’était mieux de
commencer dès cette année ! Pour
moi, c’est devenu important.
( L’agent intervient : “Quand
l’affaire a démarré à Sopot (voir par ailleurs), j’avais été très surpris que Betfair, dès le lendemain matin, parle
dans la presse sans même avoir discuté
avec l’ATP, Nikolay ou les organisateurs du tournoi. Immédiatement,
Nikolay a été en position défensive,
10 mètres derrière sa ligne. Il n’a pas eu
le choix. Après s’être rencontré plusieurs fois, on a décidé de rester tranquille. Mais Betfair a fait son communiqué. Ce n’était pas l’affaire Sopot, mais
l’affaire Davydenko. Mais depuis son
amende à Saint-Pétersbourg (1), nous
avons décidé que Nikolay ne devait
plus se taire et devait rendre son opinion publique. J’ai voulu qu’il parle
individuellement pour que chacun se
fasse son opinion et se rende compte
de la vraie personnalité de Nikolay.
Parce que, dans les conférences de
presse, il n’arrivait pas à se faire
entendre vraiment.”)
– Vous avez décidé de réagir
depuis ce qui s’est passé à SaintPétersbourg. Avez-vous eu làbas le sentiment d’être persécuté ?
– Là-bas, j’étais nerveux parce que
j’avais déjà gagné trois fois à Moscou
et que je voulais aussi gagner à SaintPétersbourg. Je me sentais bien, j’avais
gagné contre Cilic le premier set très
facilement. Mais après, il a fallu commencer à se battre plus. J’étais très
déçu d’avoir perdu le deuxième set,
mentalement un peu touché. Et
l’arbitre m’a mis un avertissement
parce que j’ai fait quatre double faute
de suite. Mais ce n’était pas ma
faute…
– Vous aurait-on donné cet
avertissement s’il n’y avait pas
eu l’affaire de Sopot avant ?
– Je ne sais pas. Ça ne m’était jamais
arrivé avant de faire autant de double
faute de suite… C’était un nouvel
arbitre qui a peut-être voulu se faire
remarquer en appliquant sévèrement
les règles de l’ATP.
– Est-il facile de jouer quand
tous vos gestes sont scrutés ou
décryptés ?
– C’est mentalement dur. On fait une
double faute, on se dit : “Qu’est-ce que
les autres vont penser ?” Oui, c’est
dur.
– Selon vous, que s’est-il passé à
Sopot ?
– Quand j’ai lu la presse le lendemain
du match, j’ai été très surpris. Je ne
comprenais pas. Même si je me
moquais de ce qui était écrit au début.
Le plus important, c’était de soigner
ma blessure (à un pied) avant de partir
pour la tournée américaine car il me
manquait encore des points pour aller
au Masters. Aussitôt rentré en Allemagne, j’ai reçu une infiltration et le
docteur m’a dit qu’après trois jours, je
n’aurais plus mal. Le samedi, je me suis
envolé pour Montréal et la presse
m’attendait… L’ATP est venu me voir
pour me dire : “S’il te plaît, ne dis rien à
la presse.” Il y a eu une conférence de
presse après mon premier match, avec
beaucoup de questions. Mais je ne
savais pas vraiment quoi répondre.
Quand on ne sait pas, que dire ? C’est
le problème.
– Aviez-vous remarqué sur le
court quelque chose de spécial
pendant ce match contre Vassallo Arguello ?
– Non, j’ai essayé de jouer mon jeu.
Noir
Noir
PROLONGATIONS
ENTRETIEN
16
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Magnifique adversaire de Sébastien Loeb ces deux dernières années, Marcus Grönholm met fin à sa carrière aujourd’hui.
À presque quarante ans, Marcus Grönholm dispute ce week-end en
Grande-Bretagne son cent cinquantième et dernier rallye de Championnat
du monde. S’il n’a plus guère d’espoir de décrocher aujourd’hui un troisième titre mondial, après ceux conquis avec Peugeot en 2000 et 2002,
le Finlandais fut, depuis son arrivée chez Ford il y a deux ans, le seul à rivaliser avec Sébastien Loeb. Leur duel, qui restera comme l’un des plus beaux
de l’histoire du rallye, connaîtra son épilogue ce soir.
CARDIFF –
de notre envoyé spécial
IL VOULAIT RÉUSSIR sa sortie. Il a
finalement réussi à se sortir ! Bien installé en tête du Mondial des pilotes il y a
encore deux semaines, Marcus Grönholm a gâché une belle occasion de
conclure sa carrière en beauté en sortant de la route au Japon et en Irlande.
Deux boulettes monumentales dont ce
grand Finlandais à l’allure dégingandée
a le secret et qui lui valent de ne compter que sur un éventuel abandon de
Sébastien Loeb, aujourd’hui, au pays de
Galles, pour achever son parcours sur
un troisième titre mondial. À condition
encore de terminer le Rallye de GrandeBretagne parmi les deux premiers.
« Bien sûr, je serais déçu de terminer
deuxième du Championnat mais ce ne
serait pas non plus la fin du monde,
assurait-il avant ses deux bévues, alors
qu’il comptait encore quatre points
d’avance sur Loeb. Je garderai, quoi
qu’il arrive, d’excellents souvenirs de
cette dernière saison car je vais partir
au top niveau, en m’étant battu pour la
victoire et pour le titre jusqu’au bout. Et
pas contre n’importe qui ! »
PORTRAIT
FIN DE ROUTE
Marcus GRÖNHOLM (FIN)
39 ans, né le 5 février 1968,
à Espoo (Finlande).
Copilote : Timo Rautiainen (FIN).
Nombre de rallyes (en Championnat du monde) disputés : 150.
Nombre de victoires (en Championnat du monde) : 30.
Première saison complète en
Championnat du monde : 2000
(1er titre).
Ses équipes : Peugeot (2000 à
2005), Ford (2006 à 2007).
Palmarès
2007 : 2e (avant l’issue de son dernier
rallye).
2006 : 2e (Ford Focus).
2005 : 3e (Peugeot 307 WRC).
2004 : 5e (Peugeot 307 WRC).
2003 : 6e (Peugeot 206 WRC).
2002 : Champion du monde (Peugeot
206 WRC).
2001 : 5e (Peugeot 206 WRC).
2000 : champion du monde (Peugeot
206 WRC).
eu deux mecs à ce niveau-là au même
moment, avance Guy Fréquelin, le
directeur de Citroën Sport. Bien sûr, il y
a déjà eu de beaux
duels mais pas aussi
répétitifs que celui que
se livrent ces deux-là.
Ils sont au top niveau
sur toutes les surfaces,
c’est du jamais-vu. »
« Ce sont deux types
qui ont quelque chose
de spécial, sans doute
les deux meilleurs
(Sébastien Loeb) pilotes de tous les
temps, confirme Malcolm Wilson, le
Tommi Mäkinen, Juha Kankkunen,
patron de Ford Rallye Team. Marcus est
Didier Auriol, Carlos Sainz, Colin
le pilote le plus doué naturellement que
McRae, Richard Burns : des génies du
j’ai eu dans mon équipe, avec Juha
volant, le Finlandais en a connu. Il les a
Kankkunen. Jamais je n’avais connu un
même tous battus, en 2000, et à la surpilote capable de se battre de manière
prise générale, dès sa première saison
aussi régulière pour la victoire. C’est
complète en Championnat du monde.
incroyable d’être tout le temps au top
Mais pour Grönholm, Sébastien Loeb,
comme ça ! »
qu’il domine pourtant de plus de vingt
centimètres, est tout simplement le
Le dernier Rallye de Nouvelle Zélande
plus grand. « De tous les adversaires
restera comme le sommet de la rivalité
que j’ai eus, Seb est le plus coriace, et de
Loeb-Grönholm. Les deux hommes s’y
loin ! assure-t-il. Quel que soit le terlivrèrent un duel d’anthologie, sancrain, il est toujours très difficile à battre.
tionné par le plus petit écart jamais
C’est le plus polyvalent et le plus réguenregistré : trois dixièmes de seconde, à
lier de tous, il ne fait jamais d’erreur. »
l’avantage du pilote Ford. « J’ai décidé
de prendre ma retraite deux jours après
L’admiration est réciproque. Le joyau
ce rallye et je pense que ce qui s’était
de Citroën, qui domina ses équipiers
passé là-bas a beaucoup pesé dans la
Sainz et McRae, en 2003, avant de se
balance, confie le Finlandais. C’était le
frotter les deux saisons suivantes à Petrallye le plus fou auquel j’aie participé.
ter Solberg, alors emblème de la généJe me suis dit que, peut-être, je ne reviration montante, considère lui aussi le
vrais pas de moment aussi fort que
Grönholm 2007 comme un grand millécelui-là. »
sime. « Jamais dans ma carrière je
n’avais eu à me battre du début à la fin
« Ça a été dur à avaler mais avec le
d’une saison comme c’est le cas cette
recul j’en garde un grand souvenir, dit
année. Pour battre Marcus, j’ai dû
Loeb. C’est sympa de partager un truc
« dégoupiller » à chaque fois, être à la
comme ça, d’être une seconde au kilolimite tout le temps, raconte le Français.
mètre plus vite que tout le monde. Ça
Nous avons les mêmes pneus, des voicrée des tensions mais aussi des liens
tures aux performances très proches,
car on ne peut que respecter la perfordeux bonnes équipes et nous avons la
mance de l’autre. » Ces deux génies du
même pointe de vitesse sur tous les terrallye n’avaient eu, jusque-là, que peu
rains. J’ai encore un tout petit avantage
d’occasions de s’affronter à armes
sur lui sur asphalte. Et encore ! Pour lui
égales. Question de timing. Fin 2002,
mettre trois secondes sur une spéciale,
alors que Grönholm remporte son deuil faut y aller ! Cette année, tous les ralxième titre mondial et affiche déjà dixlyes ont été très excitants et difficiles.
huit succès au compteur, Sébastien
On s’est livré un sacré duel. »
Loeb, de six ans son cadet, vient tout
juste de signer sa première victoire
Peut-être même le plus beau bras de fer
mondiale, en Allemagne. L’année suide l’histoire de la discipline, par son
vante, comme Grönholm trois ans plus
intensité, sa durée, et par l’esprit sportif
tôt, le Français joue le titre dès sa prequi l’anima. « Je crois qu’il n’y a jamais
''
Pour battre Marcus,
j’ai dû « dégoupiller »
à chaque fois,
être à la limite
tout le temps
''
CARDIFF. – Dès demain, Marcus Grönholm (ici au volant de sa Ford, vendredi au pays de Galles) en aura fini avec sa carrière de pilote de rallye.
Probable que Sébastien Loeb, son « meilleur ennemi », se sente un peu orphelin.
(Photo Richard Martin)
''
JÉRÔME BOURRET
ILS ONT DIT
Mehdi BAALA (champion d’Europe du 1 500 m) : « Les
minima olympiques sont trop élevés. La Fédération aurait pu
faire valoir, comme argument à la Commission nationale du
sport de haut niveau, que les Mondiaux 2003, qui ont été les
meilleurs en termes de médailles, étaient ceux qui avaient les
minima les plus accessibles. Les minima, cette année, incitent
au dopage. »
Fabien GILOT (grand espoir du 100 m nage libre) : « Si on
pouvait être champion olympique en sortant tous les weekends, ça se saurait… J’ai pris conscience de ça la saison dernière. Alors, je me botte le cul tous les jours à l’entraînement
car c’est là que se gagnent les centièmes. »
Andre AGASSI (ancien numéro 1 du tennis mondial) :
« Rafael Nadal tire des chèques sur sa santé, mais je ne suis
pas sûr que son corps puisse les payer. »
Anthony RÉVEILLÈRE (défenseur latéral lyonnais) :
« J’avoue que c’est parfois difficile à vivre de se retrouver au
repos quand on ne se sent absolument pas fatigué. Si on peut
en vouloir à quelqu’un, c’est au coach. »
Steven GERRARD (capitaine de Liverpool) : « En gardant notre cage inviolée à Marseille, on se qualifiera. Parce
qu’on mettra au moins un but là-bas. »
Michel PLATINI (président de l’UEFA) : « Pour la France,
se qualifier pour la Coupe du monde 2010 ne sera pas aussi
facile qu’on le dit. La Roumanie a une belle équipe, la Serbie a
de bons jeunes et l’Autriche progresse. »
Jason LAMY-CHAPPUIS (numéro 1 français du combiné
nordique) : « J’aime bien avoir une bonne hygiène de vie.
L’entraînement devient presque une drogue. On se sent tellement bien après… »
Serge LAÏRLE (ancien coentraîneur du Stade Toulousain) : « On observe actuellement dans le Top 14 un nivellement par le bas. (…) Le rugby qui y est proposé est le reflet de
la dernière Coupe du monde de rugby, où j’avais été déçu sur
les lancements de jeu offensif. Il n’y avait pas eu de production de jeu extraordinaire. »
Jérôme LEROY (milieu de Rennes) : « Le foot, c’est la
jungle. C’est chacun pour soi. Un sport collectif ? Une illusion,
oui ! Alors oui, je suis sur le qui-vive. »
Frank RIJKAARD (entraîneur du FC Barcelone) : « Le
match entre les Glasgow Rangers et Lyon promet d’être intéressant. Ce sera sûrement difficile pour Lyon. Mais cette
équipe a de solides arguments. »
Claude SPANGHERO (ancien international de rugby,
parlant au nom de ses frères) : « Il n’aurait jamais été question
que nous posions torse nu, comme le font les rugbymen
aujourd’hui. »
PROLONGATIONS
Carl LEWIS (ancien numéro 1 de l’athlétisme mondial) :
« Si un athlète est contrôlé positif, son coach va dire qu’il
n’était pas au courant. Il faut arrêter ça ! (…) Aux États-Unis,
il y a des entraîneurs dont les athlètes ont été testés positifs,
encore et encore. Mais ils entraînent toujours… Pourquoi ? »
Lu ou entendu dans L’Équipe, L’Équipe Magazine
ou L’Équipe TV, du 26 novembre au 1er décembre
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Il faut tout le temps
qu’il soit sous pression.
(… ) Sébastien absent,
il était perdu, il n’avait
plus de repères
de la saison, Grönholm est un modèle
d’application. Il la joue placé, sait se
contenter d’une place sur le podium
lorsque sa voiture ne lui permet pas de
viser mieux. Pour la première fois de sa
carrière, il ronge son frein sans commettre de gros écarts de conduite. Onze
podiums dont cinq victoires en treize
courses : jamais il n’avait été aussi
fiable et régulier.
Avec quatre points d’avance à trois rallyes de la fin de sa carrière, il a toutes les
cartes en main pour partir sur un
exploit. Mais ses vieux démons ressurgissent au Japon et en Irlande. « Je ne
sais pas ce qui lui est passé par la tête ; il
avait promis de ne pas trop en faire,
regrette Christophe Trier, son préparateur physique et mental. C’est moche
qu’il finisse sa carrière là-dessus. » Sûr,
en effet, que si le titre lui échappe cet
après-midi, Grönholm ruminera longtemps, du côté de sa ferme d’Inkoo, cet
ultime acte manqué. Surtout si,
en 2008, Loeb enfile de nouveau les victoires comme des perles. « S’il veut
revenir se frotter à moi l’an prochain, il
sera le bienvenu ! », avance le pilote
Citroën, qui aime trop la compétition
pour se réjouir de la perte de cet adversaire de taille.
Bleu
Rouge
VOUS AUSSI, VOUS L’ATTENDIEZ avec une impa- Au lieu de passer une semaine à faire mine de ne pas se
tience folle, la sueur au front, les doigts griffés dans rendre compte qu’il était assis sur son portable bloqué
l’accoudoir de votre fauteuil, les oreilles dressées, les en position vibreur, il aurait décroché, pour lâcher au
premier journaliste à l’écoute que « un, il n’y avait pas
nerfs sciés par cet assourdissant silence.
que le pognon dans la vie, mais que quand même ça
Comment ça, « quoi donc ? »
Mais le coup de sifflet final de Lorient - Saint-Étienne, le pouvait compter ; et deux, pour une fois que c’était le
terme de l’insoutenable black-out imposé par les coach qui laissait choir un joueur sans ménagement et
joueurs stéphanois aux médias en punition de leurs cri- pas le contraire », il n’y avait pas de quoi en faire un
tiques intempestives, le premier mot de Tavlaridis, une fromage et il se serait ouvert les portes d’un destin de
analyse de Roussey, un bref « il y avait la place pour grande gueule à la Lucas. Tout va si vite désormais qu’il
gagner » de Gomis, un définitif « on a donné tout ce ne faut plus laisser une occasion de se faire remarquer.
qu’on avait » de Dernis, n’importe quoi plutôt que cet Ainsi, dans le cas du jeune Nadal, on peut se demander
quelle mouche majorquine a piqué son oncle au
oppressant mutisme. Pauvres agneaux…
On se moque, ça n’est pas très aimable, mais il faut être moment de se confier au magnétophone à enregistrer
les déclarations de travers
particulièrement innocent
doté du fameux filtre à « sorpour croire impressionner
tir les phrases de leur
durablement le monde en se
CONTRE-PIED
contexte », dont sont équipés
privant délibérément du don
tous les journalistes de la plade la parole.
nète. Plus intéressant est ce
D’abord, parce que ça ne
marche jamais et qu’il finit toujours par se trouver un nouveau concept de « choix de carrière éphémère »,
bavard en maillot pour croiser un de nos confrères des dont parlait le bio-mécanicien David Martin dans ces
radios contraints par profession à faire l’âne pour avoir colonnes.
du son. Ensuite, parce que la profession, qui n’a jamais L’avenir des champions serait donc à l’autodestruction
eu le temps d’attendre que l’actualité ait du talent, peut accélérée et à des espérances de vie de « Star Académiciennes » à mi-chemin de celles de la paramécie et de la
compter sur le rythme effréné avec lequel s’enchaînent
les événements sportifs pour échapper à l’humiliante tortue des Galápagos.
En somme, le Poulidor des Baléares (ben si, quand
panne de micro.
Enfin, parce que, à l’exception de l’envoyé spécial per- même, 123 semaines no 2 derrière Federer) en serait au
manent du Clairon du Forez, qui a d’ailleurs dû en profi- même point à vingt et un ans que Poupou à trente-huit
ter pour aller faire ses courses de Noël, une telle punition ans dans le Pla d’Adet 1974.
dérange d’autant moins que Saint-Étienne n’est pas Pourquoi pas ? C’est son corps.
franchement en position de décrocher le titre, cas dans Mais alors, raison de plus pour ne pas perdre son temps
lequel, d’ailleurs, il échapperait tout naturellement à la en vains silences et affûtage de langues de bois et, plutôt que de déclarer que tout allait bien en sautillant gaiecritique.
Non, non, croyez-nous, l’important, c’est de l’ouvrir. ment, Rafa aurait été davantage dans l’air du temps en
Pour ne rien dire et mieux encore pour lâcher, dans un reconnaissant que ses tendons étaient plus effilochés
océan de formules plates pour matches creux, la décla- qu’un vieux cordage en boyaux de chat et qu’à vingt et
un ans, fortune faite, il allait bientôt pouvoir reprendre
ration qui en impose.
Prenez Thierry Champion, l’ex-futur entraîneur de Gaël ses études où il les avait laissées, à la table de multiplicaMonfils, qui a laissé tomber Paul-Henri Mathieu comme tion par 7.
une vieille chaussette couverte de terre battue.
PIERRE MICHEL BONNOT
''
plus rien gagné depuis le titre d’Ari
Vatanen, en 1981, lance une nouvelle
Focus. Grönholm va donc devoir la
développer et essuyer les plâtres des
inévitables défauts de jeunesse. Ce qui
ne manque d’ailleurs pas d’arriver
durant la première moitié de la saison 2006. Au soir du Rallye de Chypre,
le Finlandais compte 35 points de
retard sur Loeb. La saison paraît pliée.
Mais le Français lui offre une chance
unique en se fracturant le bras dans une
chute à VTT. Son rival blessé et probablement forfait pour la fin de la saison,
Grönholm peut réaliser le hold-up parfait. Il s’impose en Turquie mais fait une
boulette monumentale en sortant de la
route en Australie. « Il ne sait pas gérer
un résultat, explique Jean-Pierre Nicolas. Lorsqu’il ne roule pas à cent pour
cent, il devient dangereux, inattentif. Il
faut tout le temps qu’il soit sous pression, pour donner le meilleur de luimême. Sébastien absent, il était perdu,
il n’avait plus de repères. » Loeb est
titré. Encore raté pour le grand Marcus.
« Sans cette bêtise, j’aurais pu gagner
le Championnat mais “Seb” méritait ce
titre plus que moi, donc, je n’ai pas trop
de regrets », assure-t-il.
Restait une ultime chance, cette année.
Pendant les treize premières épreuves
Jaune
Bleu
Jaune
Le silence
des agneaux
ture, mais j’ai toujours été quelqu’un de
franc et direct. Les ingénieurs n’ont pas
apprécié, et ils ont répondu que j’étais
trop vieux, plus aussi rapide qu’avant.
Ça a été une période difficile pour moi
car, même si j’ai fait quelques erreurs, je
savais qu’ils se trompaient, que j’avais
encore le niveau. » Pour le prouver,
Grönholm décide de poursuivre sa carrière lorsque Peugeot se
retire du WRC, fin 2005.
Avec une obsession en
tête : battre enfin Loeb.
Deux équipes sont prêtes à
l’accueillir : Ford et…
Citroën. Affronter le double
champion du monde en
titre à voiture égale, voilà
un défi tentant pour Grönholm, histoire de savoir qui
(Jean-Pierre Nicolas, est le meilleur. « J’ai eu une
ancien responsable
du programme rallye chez Peugeot) proposition de contrat de
Citroën et j’ai même été à
deux doigts de le signer, confie-t-il.
« Marcus était détruit moralement,
Mais je me suis dit que ça serait complitémoigne un ancien membre de
qué d’affronter Loeb au sein de son
l’équipe, mais il n’a jamais lâché le moréquipe de toujours. Ça aurait été un
ceau en spéciale. » « Je ne garde pas un
désastre. Guy Fréquelin me promettait
grand souvenir de cette dernière année
que ça se passerait bien, mais moi je
avec Peugeot, admet le Finlandais.
suis sûr que cela aurait été compliqué,
J’étais frustré car je n’avais pas les
que ça aurait mal tourné. Alors, finalemoyens de me battre avec les autres.
ment, j’ai décidé de rejoindre Ford pour
deux ans. » Pari risqué car Ford, qui n’a
J’ai peut-être eu tort de critiquer la voiLoeb. Et ça, il ne le supportait pas. »
Les relations entre le Finlandais et
l’état-major de son équipe de toujours,
sa deuxième famille, s’enveniment.
Blessé dans son orgueil, Grönholm se
lâche : « Cette voiture est une
merde ! » Les responsables techniques
de Peugeot, eux, pensent que Grönholm est fini. Trop aigri. Trop vieux.
Noir
Noir
mière saison complète mais échoue
d’un point face à Petter Solberg, alors
que le Finlandais se fait surtout remarquer par quelques cabrioles mémorables. Il compense le fait que Peugeot
ait stoppé le développement de la
206 WRC pour s’activer sur l’arrivée de
la 307 par une attaque de tous les instants. « Sa force, c’est qu’il exploite
toujours à cent pour cent le matériel
qu’on lui donne, explique FrançoisXavier Demaison, son ingénieur de
l’époque. Son souci, c’est que lorsque la
voiture ne va pas assez vite à son goût,
il roule à 105 ou 110 %. Et là, forcément, il s’expose à quelques risques. »
Ses deux dernières saisons avec Peugeot tournent presque au cauchemar.
Alors que Loeb enchaîne les titres et les
victoires, Grönholm ne remporte que
trois rallyes. La faute à une 307 WRC
mal née et à un mauvais manufacturier
de pneus en 2005. « Marcus voulait
rester le maître. Il n’a pas accepté de se
faire dominer par Loeb et a été piqué au
vif dans son orgueil, estime Jean-Pierre
Nicolas, alors responsable des rallyes
chez Peugeot. Il a aussi très mal accepté
notre décision de changer de fournisseur de pneumatiques, car il savait
qu’avant même le départ du rallye il
avait quelques dixièmes de seconde au
kilomètre de handicap par rapport à
18
SQUASH
CHAMPIONNATS DU MONDE
Gaultier en finale
VAINQUEUR en trois jeux de l’Anglais
Nick Matthew en demi-finales, Grégory
Gaultier (no 3 mondial) disputait sa deuxième finale mondiale d’affilée la nuit dernière aux Bermudes. À l’occasion de
l’ultime écueil de son parcours, le Français
était opposé à l’Égyptien Amr Shabana,
double champion du monde (2003, 2005)
et numéro 1 planétaire depuis avril 2006.
Un monument de la discipline qui s’était
déjà offert les scalps des Français Renan
Lavigne (au premier tour) et Thierry Lincou
(en quarts) au cours d’une semaine où il
sera néanmoins resté sur le court soixante-neuf minutes de plus que Gaultier.
Avant la finale, le Français menait 7-5
dans leurs confrontations.
CHAMPIONNATS DU MONDE INDIVIDUELS
H O M M E S ( B e r m u d e s ,
25 novembre-1er décembre). – VENDREDI
(demi-finales) : Shabana (EGY, no 1 mondial)Palmer (AUS, no 4), 11-6, 3-11, 11-5, 11-5 ;
Gaultier (no 3)-Matthew (ANG, no 6), 11-6,
11-4, 11-8. LA NUIT DERNIÈRE (finale) :
Shabana-Gaultier. En raison du décalage
horaire, vous trouverez les résultats de la finale
dans notre édition de demain.
JUDO
I CHAMPIONNAT D’EUROPE
TOUTESCATÉGORIES.– Battueau deuxième tour par la RusseElena Ivashchenko
(future lauréate de l’épreuve), hier à Varsovie, la jeune Ketty Mathé est parvenue
ensuite à se reprendre totalement pour
monter sur la troisième marche du podium
continental des toutes catégories. Du côté
des hommes, si le triple champion du
monde (+ 100 kg et toutes catégories)
russe Alexandre Mikhaylin s’est logiquement imposé, Pierre Robin n’est pas parvenu à passer l’écueil du premier combat
contre le Polonais Kamil Panek.
Une contre-performance qui s’explique
en majeure partie par le fait que le sociétaire de l’ACBB renouait avec la compétition, après une année 2007 largement
gâchée par une sévère blessure aux
ischio-jambiers.
ÉQUITATION
Noir
Jaune
NATATION
TENNIS
Première victoire pour Phelps DE TABLE
SAUT D’OBSTACLES – CSI***** DE PARIS
À bientôt cinquante-neuf ans, Michel Robert, vingt et unième mondial, est le Français
le mieux placé pour offrir à la France une présence individuelle aux Jeux Olympiques.
LE « MIRACLE » aura-t-il lieu ? Non qualifiée
par le concours par équipes des prochains Jeux
Olympiques, la France guette chaque mois la
publication du classement olympique en espérant y voir un de ses cavaliers à l’une des deux
premières places de la zone Europe de l’Ouest,
conditions indispensables pour l’obtention
d’un sésame. Pour la première fois, le classement publié jeudi avait de quoi réjouir le clan
tricolore. Meilleur Français du ranking mondial
(21e), Michel Robert s’est en effet hissé au deuxième rang des cavaliers appartenant à des
nations exclues des épreuves par équipes olympiques (*). Si le cut s’arrêtait aujourd’hui,
Robert offrirait donc à la France une place dans
le concours individuel (quota non nominatif). Il
s’agit désormais de tenir ce rang jusqu’au
1er mai, date butoir où seront distribués les
sésames. « Je ne m’en soucie pas trop car c’est
encore loin, confie Robert, qui participera
aujourd’hui au Grand Prix avec Val Thorens,
cheval de neuf ans, novice à ce niveau. On verra
ça en début d’année. Mais on sait que ça
existe… Le plus important, pour l’instant, c’est
d’être dans le top 30 mondial pour accéder aux
plus gros concours, qui sont tous surbookés. Il
faut être bon tout le temps car ça se bagarre de
partout. J’ai la chance de disposer de plusieurs
chevaux compétitifs. À l’étranger c’est normal,
mais en France c’est presque un luxe. Je
construis une écurie et ça se passe plutôt
bien. » À bientôt cinquante-neuf ans, Robert,
toujours aussi passionné, a conscience de sa
possibilité de « sauver » la France. Il n’exclut
pas non plus de pouvoir s’envoler l’été prochain
vers Hongkong, trente-six ans après ses premiers Jeux Olympiques en 1972, à Munich en
concours complet. « On a eu le temps de s’habituer à vivre avec l’idée de l’absence française
aux Jeux, commente le Grenoblois. C’est tristounet, mais il y avait peut-être besoin de cet
électrochoc pour faire bouger les choses. Cela
faisait un moment que l’on se disait qu’il fallait
faire quelque chose, mais rien ne se faisait.
Cette fois, il y a des prises de conscience de tout
le monde, des cavaliers, de la fédération, etc.
Après, tant mieux si sportivement je peux
apporter ma pierre à l’édifice en amenant un
quota individuel. Si c’est le cas, il faudra ensuite
sélectionner un couple. Et si j’ai un cheval au
niveau, pourquoi pas ?… »
I CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE
(8ejournée). – VENDREDI : Carcassonne-Albi,
50-30. HIER : Villeneuve-sur-Lot - Lyon-Villeurbanne, 30-14 ; Saint-Gaudens - Carpentras, 54-18. AUJOURD’HUI : Union treiziste
catalane - Lézignan, Limoux-Pia (15 heures).
Exempt : Toulouse. Classement : 1. SaintGaudens, 20 ; 2. Carcassonne, 18 ; 3. Pia, 16
(+ 152) ; 4. Lézignan, 16 (+ 94) ; 5. Union
treiziste catalane, 14 ; 6. Toulouse, 13 ; 7.
Limoux, 12 ; 8. Villeneuve-sur-Lot, 11 (- 49) ;
9. Albi, 11 (– 74) ; 10. Carpentras, 11
(– 176) ; 11. Lyon-Villeurbanne, 10.
I HALMICH ARRÊTE. – Véritable vedette du sport
allemand, Regina Hallmich (31 ans, 1,60 m, 50 kg,
54 victoires dont 16 avant la limite, 1 nul, 1 défaite) a
conservé son titre WIBF des mouche en battant
l’Israëlienne Hagar Shmoulefeld Finer aux points,
vendredi dans une salle comble (plus de 7 500 spectateurs) à Karlsruhe. 8,8 millions de téléspectateurs
ont suivi le combat à 22 h 30 sur ZDF. Halmich, qui
disputait son… quarante-septième Championnat
mondial, a confirmé son retrait des rings.
PROGRAMME
ment rendu au Wonderland Center, à Los Angeles,
où il a séjourné plusieurs fois l’an dernier en vue de
soigner sa dépendance à la drogue.
HOCKEY SUR GLACE
I BRIANÇON FLAMBE, GRENOBLE SOMBRE. – Les Briançonnais ont empoché leur septième victoire d’affilée en Championnat
en allant s’imposer chez le leader angevin (4-5 t.a.b.) grâce au tir au
but décisif de Ruid John. Angers, qui compte un match de plus et fait
la course en tête depuis le début de la saison, voit son hôte du soir
revenir à un petit point. Rouen, facile vainqueur de Morzine (5-1),
pointeà deux longueurs.Autre fait marquantde cette 14e journée, le
naufrage du champion en titre, Grenoble, lourdement défait à Chamonix (9-4).
(14e
LIGUE MAGNUS
journée). – HIER : Angers-Briançon, 4-5 t.a.b. (2-2,
1-1, 1-1, 0-1) ; Rouen - Morzine-Avoriaz, 5-1 (2-1, 3-0, 0-0) ; Caen-Dijon, 2-0
(0-0, 0-0, 2-0) ; Chamonix-Grenoble, 9-4 (3-1, 3-1, 3-2) ; Villard-Épinal, 0-1
(0-0, 0-1, 0-0) ; Mont-Blanc - Amiens, 2-3 a.p. (0-1, 1-1, 1-0, 0-1). DÉJÀ
JOUÉ : Tours-Strasbourg, 5-1. Classement : 1. Angers (+ 1 m), 25 pts ; 2.
Briançon, 24 ; 3. Rouen (– 1 m), 23 ; 4. Grenoble (– 2 m), 18 ; 5. Amiens et
Tours (– 1 m), 16 ; 7. Mont-Blanc, 15 ; 8. Morzine-Avoriaz (– 1 m), 13 ; 9.
Dijon (– 3 m), Chamonix et Épinal, 10 ; 12. Strasbourg 8 ; 13. Villard, 7 ; 14.
Caen (– 1 m), 4.
I NHL : MONTRÉAL SÉVÈREMENT BATTU. – Le Canadien de
Montréal a été sévèrement battu à New-Jersey vendredi (0-4). Le
jeune Carey Price était dans la cage et il a réalisé 25 arrêts sur 29 lancers. Avec 29 points en 25 matches, Montréal est 5e de la Conférence
Est, un point devant leur vainqueur du jour. Résultats de vendredi :
New Jersey - Montréal 4-0 ; Carolina-Washington 4-3 ; Minnesota St Louis 3-2 (t.a.b.) ; Pittsburgh-Dallas 4-1 ; Chicago-Phoenix 6-1 ;
Edmonton-Anaheim 5-1 ; San Jose - Colorado 3-2.
I DA SILVA SIXIÈME. – À vouloir trop
bien faire pour briguer un podium, hier en
finale au sol des préolympiques à Pékin,
Gaël Da Silva a fauté et n’a récolté qu’une
sixième place. « Il a voulu ajouter une
vrille et demie sur la deuxième diagonale,
mais a mis les mains par terre », explique
Michel Boutard, le DTN adjoint. « C’est
tout à son honneur mais, en cette période
de reprise, il n’avait pas le fond. » Dommage car le Français avait la plus haute
note de départ (6,6) des huit finalistes.
Aujourd’hui, Danny Rodrigues dispute la
finale des anneaux.
RÉSULTATS. Finales. HOMMES. Sol : 1. Okiguchi (JAP), 15,80 pts (9,50 en exécution) ;
2. O’Neill (CAN), 15,80 (9,30) ; 3. Hambüchen
(ALL), 15,75 ; … 6. Da Silva, 15,025. Arçons :
Lu Bin (CHN), 15,575 ; 2. Kim Soo-myun (CDS),
15,10 ; 3. Popescu (ROU), 15,050. FEMMES.
Saut : 1. Cheng Fei (CHN), 15,150 pts ; 2. Hong
Su-jong (CDN), 14,450 ; 3. King (GBR), 14,187.
Sol : 1. Cheng Fei (CHN), 15,275 ; 2. Sloan
(USA), 14,925 ; 3. Memmel (USA), 14,725.
AUJOURD’HUI. – Finales : anneaux (Rodrigues), saut HOMMES ; barres asymétriques
FEMMES.
TROPHÉE NHK (Grand Prix, Sendai [JAP],
29 novembre-2 décembre). HOMMES. Après le
programme court : 1. Verner (RTC), 78,15
pts ; 2. Takahashi (JAP), 77,89 ; 3. Carriere
(USA), 67,85. FEMMES. Classement final :
1. Kostner (ITA), 164,69 pts (61,24 [court]
+ 103,45 [libre]) ; 2. Meier (SUI), 163,17
(59,16 + 104,01) ; 3. Takeda (JAP), 154,83
(55,06 + 99,77). Grand Prix 2007. – 1. Kim
Yu-na (CDS) et Mao Asada (JAP), 30 pts ;
3. Meissner (USA), 28 ; 4. Kostner (ITA) et
Nakano (JAP), 26 ; 6. Zhang (USA), 24 (toutes
qualifiées pour la finale). DANSE. Classement
final : 1. Delobel-Schoenfelder, 197,54 pts
(38,96 [imposée] + 61,67 [originale]
+ 96,91 [libre]) ; 2. Virtue-Moir (CAN), 196,89
(34,67 + 62,04 + 100,18) ; 3. KhokhlovaNovitski (RUS), 186,96
(34,23 + 57,84 + 94,89). Grand Prix 2007.
– DANSE : 1. Delobel-Schoenfelder et BelbinAgosto (USA), 30 pts ; 3. Virtue-Moir (CAN) et
Domnina-Shabaline (RUS), 28 ; 5. PéchalatBourzat, 26 ; 6. Khokhlova-Novitski (RUS), 24
(tous qualifiés pour la finale).
WATER-POLO
I ÉLITE HOMMES (6e journée). – HIER : Noisy-le-Sec - Marseille, 6-19 (2-4, 2-5, 1-4, 1-6) ;
Strasbourg - Aix-les-Bains, 6-6 (0-0, 2-2, 0-3, 4-1) ; Tourcoing-Nice, 8-13 (1-2, 3-3, 1-3, 3-5) ;
Sète-Montpellier, 8-11 (4-3, 1-4, 0-1, 3-3) ; Reims-Douai, 5-8, (1-3, 1-4, 3-0, 0-1). Classement :
1. Nice, 15 points (+ 33) ; 2. Sète, 15 points (+ 30) ; 3. Montpellier, 14 ; 4. Marseille, 12 ; 5.
Douai, 9 ; 6. Aix-les-Bains, 8 ; 7. Strasbourg, 5 ; 8. Noisy-le-Sec, 4 ; 9. Tourcoing, 1 ; 10. Reims, 0.
TRIATHLON
I COUPE DU MONDE (Eilat [ISR],
1er décembre). – HIER. HOMMES : 1. Tayama
(JAP), 1 h 49’47’’ ; 2. Polikarpenko (UKR),
à 46’’ ; 3. Brukhankov (RUS), à 50’’ ;…
12. Poulat, à 1’49’’ ; 15. Moulai, à 2’6’’ ; 22.
Fleureton, à 2’41’’. FEMMES : 1. Spirig (SUI),
2 h 2’42’’ ; 2. Ide (JAP), à 28’’ ; 3. Luxford
(AUS), à 39’’ ;… 10. Harrison, à 1’53’’ ;
26. Lorblanchet, à 4’12’’. COUPE DU MONDE
(classement final). HOMMES : 1. Gomez
(ESP), 415 pts ; 2. Whitfield (CAN), 338 ;
3. Kahlefeldt (NZL), 298 ;… 17. Belaubre,
101 ; 19. Fleureton, 99 ; 30. Pierreclaud,
66 ; 35. Vidal, 60 ; 44. Moulai, 39 ; 61. Poulat, 24. FEMMES : 1. Fernandes (POR),
439 pts ; 2. Moffatt (AUS), 259 ; 3. Warriner
(NZL), 254 ;… 23. Harrison, 108 ; 24. Péon,
105 ; 36. Lorblanchet, 47.
GLACE
I BOBSLEIGH : LANGE ET KUSKE
DÉMARRENT FORT. – Les champions
olympiques allemands Lange et Kuske ont
remporté au Canada, dans la nuit de vendredi à samedi, la première étape de la
Coupe du monde de bob à deux. La paire
française Serisé-Jolivet s’est classée dixneuvième de l’épreuve.
COUPE DU MONDE DE BOBSLEIGH ET DE
SKELETON (Calgary [CAN], du 29 novembre au
1er décembre). – Bob à deux. HOMMES : 1.
Lange-Kuske (ALL), 1’50’’68
(55’’10 + 55’’68) ; 2. Holcomb-Tomasevicz
(USA), 1’50’’76 (55’’15 + 55’’61) ; 3. Stampfer-Lachkovics (AUT), 1’51’’10
(55’’23 + 55’’87) ;… 19. Serisé-Jolivet,
1’52’’46 (56’’23 + 56’’23). LA NUIT DERNIÈRE : bob à quatre (les Français engagés :
Serisé-Rolet-Jolivet-Arnaud).
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DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
+
PARIS. – Michel Robert pourrait participer
aux Jeux Olympiques, 36 ans après ses premiers en 1972, à Munich, en concours complet.
(Photo Christophe Bricot/Icon Sport)
OLIVIER SCHOENFELDER et Isabelle
Delobel se sont offerts au Trophée NHK
leur seconde victoire en Grand Prix.
Deux semaines après celle du Trophée
Éric Bompard et en améliorant leur
score, les champions d’Europe se qualifient pour la finale du Grand Prix à Turin
(13-16 décembre). Mais en danse originale et en libre, ils ont été devancés par les
jeunes Canadiens Tessa Virtue et Scott
Moir, sixièmes des Mondiaux en mars,
deux rangs derrière les Français. « On a
très bien patiné, juge Delobel, mais une de
nos pirouettes pèche. On perd trois points
dessus, il faut la changer. » Chez les
femmes, la Japonaise Miki Ando, championne du monde et victime de trois
chutes a terminé septième du libre et ne
participera pas à la finale.
Bleu
I RÉUNION DE POUGUES-LES-EAUX (29 novembre).
– Quarts de finale du Tournoi de France des superwelters (6 × 3) : Kone b. Guimard, arrêt 1er round. Quarts
de finale du Critérium des super-plume (4 × 3) : Chapelle b. Khouna, aux points. Super-moyens (6 x 3) : Khaidouri b. Sovijus (SLQ), aux points.
I RÉUNION DE TOULON (30 novembre). – Huitièmes
de finale du Championnat de France des moyens
(8 x 3) : Karagoz b. S. Gomis, aux points (78-76, jugearbitre unique). Super-coq (6 × 3) : Parodi b. Messaoudene, aux points. Super-légers (4 × 3) : M. Cherif b. Salle,
aux points.
I RÉUNION DE CLERMONT-FERRAND (30 novembre).
– Super-légers (6 × 3) : El Massoudi b. Hodorog (ROU),
aux points. Légers (6 x 3) : Bouiksain b. Paun (ROU), aux
points. Super-moyens (4 x 3) : Kasperski b. Boumejjane, arrêt au 1er round.
I RÉUNION DE DAX (30 novembre). – Moyens (6 x 3) :
Touzet b. Otava (ROU), aux points. Super-légers (6 x 3) :
Prestot b. Bugheata (ROU), arrêt au 2e round.
GYMNASTIQUE
DelobelSchoenfelder
vainqueurs
contestés
LIGUE DES CHAMPIONS. Tour préliminaire
(5e journée). – HOMMES. VENDREDI. Groupe
A : Saint-Sébastien (ESP) - Levallois, 1-3.
Classement : 1. Charleroi (BEL), 10 pts ; 2.
Würzburger (ALL), 7 ; 3. Levallois, 7 ; 4. SaintSébastien (ESP), 6. Groupe B : Budapest
(HON) - Pontoise-Cergy, 3-1. Classement :
1. Düsseldorf (ALL), 9 pts ; 2. Zagreb (CRO), 7 ;
3. Pontoise-Cergy, 7 ; 4. Budapest (HON), 7.
Groupe D : Hennebont - Niederösterreich
(AUT), 1-3. Classement : 1. Niederösterreich
(AUT), 7 pts ; 2. Frickenhausen (ALL), 7 ; 3.
Hennebont, 6 ; 4. Pieve Emanuele (ITA), 4.
HIER. Groupe C : Cestas-Grenade, n.p.
FEMMES. VENDREDI. Groupe A : Montpellier-Kroppach (ALL), 0-3. Classement : 1.
Kroppach, 10 pts ; 2. Heerlen (HOL), 7 ; 3. Sandonatese (ITA), 5 ; 4. Montpellier, 5. Prochaine journée : le 4 janvier.
Jaune
Jaune
Rouge
I TYSON SE SOIGNE. – Après avoir purgé un jour
de prison en Arizona pour détention de stupéfiant,
l’Américain Mike Tyson (41 ans) s’est volontaire-
AUJOURD’HUI : Minnesota-Detroit ; Philadelphie-Seattle ; Kansas City - San Diego ; Miami New York Jets ; Indianapolis-Jacksonville ;
Carolina - San Francisco ; Tennessee-Houston ;
Saint Louis - Atlanta ; Washington-Buffalo ; Arizona-Cleveland ; Oakland-Denver ; Chicago New York Giants ; Nouvelle-Orléans - Tampa
Bay ; Pittsburgh-Cincinnati. LUNDI : Baltimore - New England. DÉJÀ JOUÉ : Dallas Green Bay.
PATINAGE
ARTISTIQUE
I LIGUE DES CHAMPIONS : HENNEBONT ET PONTOISE AU TAPIS. – Sans
Kreanga, qui s’est de nouveaublessé jeudi
à l’entraînement, Hennebont a été battu
3-1 par Niederösterreich et son champion
olympique Ryu Seung Min. Même problème pour Pontoise-Cergy, privé de
Chiang Peng-Lung, et battu 3-1 à Budapest. Les deux clubs n’iront donc pas en
quarts de finale. Levallois, vainqueur à
Saint-Sébastien, jouera son va-tout le
4 janvier, à Charleroi, tout comme Cestas
face à Eslövs.
Noir
Bleu
Noir
I DÉCÈS DE DUCROCQ. – Décédé vendredi,
André Ducrocq (76 ans) sera inhumé demain à Boves
(Somme). Après avoir disputé une douzaine de combats amateurs, il était devenu arbitre à trente-deux
ans dans son Comité des Flandres, avant de passer
dans celui de Picardie. Il a jugé ou arbitré 102 Championnats de France, 29 d’Europe et 8 IBF. Il avait arbitré la dernière fois en 2004, un combat du lourds
Johann Duhaupas. À son épouse, à leur fille,
L’Équipe présente ses condoléances les plus émues.
I NFL (12e journée) : WASHINGTON
EN DEUIL. – Les Washington Redskins
reçoivent cet après-midi les Buffalo Bills
dans une drôle d’ambiance. Depuis mercredi, la franchise de la capitale est en
deuil après le meurtre de son défenseur,
Sean Taylor (24 ans). Taylor a été assassiné sous les yeux de sa femme et de sa fille
de dix-huit mois dans sa résidence de Miami, où il séjournait pour se remettre d’une
blessure au genou. Cet après-midi, une
minute de silence sera observée et tous les
supporters recevront un T-shirt en hommage au joueur. Lundi, toute l’équipe se
rendra à Miami pour les obsèques.
(*) Classement olympique au 1er décembre. – 1.
Kürten (IRL), 2 050 pts ; 2. Robert, 1 550 ; 3. Lansink (BEL), 1 545 ; 4. Cleeren (BEL), 1 405 ; 5. Bost,
1 390 ; 6. Hécart et Frühmann (AUT), 1 315.
AUJOURD’HUI. – CSI***** de Paris, porte de
Versailles. Grand Prix (13 h 30).
Principaux engagés : Lansink (BEL) ; Kürten
(IRL) ; Fuchs, Mändli (SUI) ; Deusser, Becker
(ALL) ; Alexander (AUS) ; M. Whitaker (GBR) ;
Zoer (HOL) ; Madden, Kraut (USA).
Principaux Français engagés : E. Angot,
Bost, Robert, Épaillard, Staut, Hécart, Breul,
Rozier, Delaveau, Hurel, Leprévost.
IL AURA FALLU ATTENDRE LA DEUXIÈME JOURNÉE des Championnats des ÉtatsUnis en bassin de 25 yards à Atlanta pour assister à la première victoire de Michael Phelps
après sa blessure au poignet droit. Un succès probant sur 200 y en 1’32’’13 (équivalant à
1’42’’26 sur 200 m en bassin de 25 m selon la table de conversion de l’Université du
Colorado) devant son partenaire Peter Vanderkaay (1’32’’26) et à cinq centièmes de son
record national. De son côté, Ryan Lochtea remportéle 400 y 4 nages (3’37’’88, à 1’’62 du
record national de Phelps). Chez les femmes, Natalie Coughlin, vainqueur sur 100 y dos
(50’’64),s’est inclinée sur 100 y papillon (50’’23) où Rachel Komisarz(50’’23) a failli, pour
neuf centièmes, lui ravir son record national. Dans le même temps, à Georgia, où Phelps
participera à un meeting ce dimanche, le vice-champion d’Europe du 1 500 m, Sébastien
Rouault, a réalisé 4’22’’09 sur 500 y en bassin de 25 yards.
FOOT US
PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU
I FLORIAN ANGOT À L’ARRÊT. – Vainqueur des deux dernières éditions du Grand Prix du CSI de Paris,
Florian Angot a dû renoncer à la passe de trois. Victorieux du Grand Prix de Rennes dimanche dernier, son
étalon, First de Launay HN, affichait pourtant une grande forme. « Il a un problème à un tendon de la jambe
avant gauche et le vétérinaire m’a fortement déconseillé de le faire sauter sous peine qu’il casse, confie le
cavalier. Il va donc être arrêté trois mois. C’est frustrant car il sautait vraiment bien. »
BOXE
I OPEN DE NOUVELLE-ZÉLANDE (Queenstown, The Hills Golf Club, circuit européen
20 08, 765 000 /, 29 n ovembre 2 décembre). – Troisième tour (par 216) : 1.
Finch (ANG) 202 (73 + 65 + 64) ; 2. Bowditch (AUS) 205 (69 + 65 + 71) ; 3. Fowler
(AUS) 206 (69 + 75 + 62).
Rouge
Robert en mission
RUGBY À XIII
GOLF
Bleu
19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SKI ALPIN COUPE DU MONDE – DESCENTE FEMMES
Elle est Vonn, Kildow !
« Le feeling
était parfait »
Le mariage donne des ailes à l’Américaine, qui revient fort après sa blessure. Jacquemod
et Marchand-Arvier dans le top 10.
INGRID JACQUEMOD obtient sa meilleure place
à Lake Louise (5e). Elle s’est engagée et a conforté
son ambition.
LAKE LOUISE – (CAN)
LAKE LOUISE –
de notre envoyé spécial
de notre envoyé spécial
THOMAS VONN est un solide et
avenant trentenaire, ancien slalomeur de l’équipe US, qui fait souvent
groupe autour de lui… Par on ne sait
quel miracle, il est le seul, dans ces
contrées reculées des Rocheuses
canadiennes, à capter sur son ordinateur portable, les images des courses
disputées à travers le monde. Il était
ainsi installé, avant-hier, dans un
petit coin de bistrot, au pied des
pistes de Lake Louise, au milieu d’un
grand cercle de curieux. Et quand sa
toute récente épouse, Lindsey ex-Kildow, est venue l’embrasser avant
son entraînement, celle-ci a lancé à la
cantonade un sonore et frais « Hello ! ». Auquel Hans Pum, le big boss
des équipes d’Autriche, a répondu
par un remarqué « Grüss Gott ! ».
« Jamais. Je ne dirai jamais bonjour
ainsi ! » a répondu en riant la belle
Américaine. Sourire et silence gênés
de Pum et de son clan. Lindsey avait
cloué le bec à ceux dont les tabloïds
avaient osé suggérer qu’avec son
mariage et les origines autrichiennes
de Thomas, Mme Vonn pourrait bien,
désormais, courir pour la
Mannschaft.
« AU PIED DU PODIUM pour
treize centièmes, quel est votre
sentiment ?
– Il y a toujours un peu de déception,
de frustration à le rater. Mais le résultat ne dépend pas que de moi, et je ne
vais pas me prendre la tête avec ça. Les
sensations étaient excellentes, c’est
une très bonne mise en place, notamment au niveau du matériel et surtout
à Lake Louise, où le profil est particulier, pas difficile mais rapide, avec des
moments tactiques importants. À
Aspen et Val-d’Isère, la pente, plus
technique, me conviendra mieux.
– Vous refusez de parler en
termes de classement ?
– Chaque chose en son temps. Le résultat va venir. Depuis la saison dernière,
je suis très régulière, cinquième mondiale dans la discipline en finissant
souvent au pied du podium. Maintenant, c’est objectif podium ! Plus une
bonne place au général de la spéciali-
Aristocrate prussienne
LAKE LOUISE. – L’Américaine Lindsey Kildow-Vonn s’est largement imposée, hier, dans la descente de Lake Louise. C’est sa huitième
victoire dans une étape de Coupe du monde.
(Photo Alexis Boichard/Zoom)
AUJOURD’HUI. – Super-G
FEMMES à 11 h 30 (19 h 30, heure
française).
Piste : Olympic. Départ :
2 218 m. Arrivée : 1 663 m.
Dénivelée : 555 m. Longueur :
1 970 m.
Françaises engagées : Jacquemod, Marchand-Arvier +
une troisième désignée hier
soir (dansla nuit en France) par les
entraîneurs.
Coupe du monde de super-G
2007 : 1. Götschl (AUT), 540
points ; 2. Hosp(AUT),352 ; 3. Kildow (USA), 310 ; 4 Mancuso
(USA), 273 ; 5. Meissnitzer (AUT),
207 ; … 16. Jacquemod, 124.
Super-G reporté,
géant aujourd’hui
BEAVER CREEK S’EST RÉVEILLÉ hier dans un épais brouillard et sous quarante
centimètres de neige fraîche tombée dans la nuit. Les organisateurs n’ont eu
d’autre alternative que de reporter le super-G, prévu le matin même, à lundi.
Aujourd’hui, cependant, le géant devrait normalement avoir lieu. Un géant où des
garçons comme Cuche, Raich et Miller, notamment, joueront déjà beaucoup, dans
la perspective du classement général, l’absence du grand favori, Svindal, cloué sur
son lit de douleur à Vail (Colorado), ayant largement ouvert la course au globe. Un
géant où on attendra les performances des Français, les chefs de file Fanara et
Chenal, notamment, plutôt fringants en ce début d’hiver, et, surtout, le grand
retour dans la discipline de Jean-Baptiste Grange, auteur d’un exploit dans le
super-combiné de jeudi, et ainsi boosté dans ses ambitions. – P. Laf.
ATHLÉTISME
COMBINÉ – SPRINT
Du bleu délavé
de notre envoyée spéciale
LE SPECTALE était sublime en haut
du tremplin finlandais à Kuusamo.
Pour une fois, le soleil s’était levé
hier matin sur le minuscule mont
Ruka (490 m) et laissait apparaître
un horizon infini de lacs et de sapins
enneigés. Même concentré sur son
saut, Jason Lamy-Chappuis prit
quelques instants pour régaler ses
yeux. Cela lui réussit et il réalisa
quelques secondes plus tard la
3e performance de la matinée
(137 m). Cet envol prometteur ne lui
permit pas pour autant de retomber
sur le podium après les 7,5 km en ski
de fond.
Dixième la veille du « 15 bornes », le
jeune homme de Bois d’Amont terminait 9e du sprint. Tentant d’accrocher les meilleurs en ski dans la première boucle, il explosa dans la
seconde, pour finir à 54’’5 de Björn
Kircheisen, deuxième vainqueur
allemand en deux jours après Ackermann (4e hier). « Les très bons
skieurs ont bien sauté et, du coup, je
savais que cela allait être dur car
l’écart n’était pas énorme, confia la
Français à l’arrivée. Je suis déçu de
mes résultats dans cette première
étape mais j’ai encore de la marge. »
termina 2e du général), Lamy-Chappuis, âgé de vingt et un ans seulement, n’a pu assumer ses ambitions
nouvelles à Kuusamo : « Ce sera un
nouveau départ le week-end prochain à Trondheim, estime-t-il.
J’aurai toujours mes ambitions mais
il y aura la pression de la première
course en moins. »
Après son fulgurant hiver 2007 (il
Les autres « combinés » français ont
Sprint : 1. (parti 8e à 24’’) Kircheisen (ALL), 19’5’’8 ; 2. (17e à 54’’) Manninen (FIN), à 3’’1 ;
3. (10e à 29’’) Demong (USA), à 13’’8 ; 4. (6e à 18’’) Ackermann (ALL), à 17’’9 ; 5. (4e à 12’’)
Koivuranta (FIN), à 31’’4 ; … 9. (3e à 12’’) Lamy-Chappuis, à 54’’5 ; 18. (16e à 54’’) Braud, à
1’26’’2 ; 36. (38e à 2’26’’) Lacroix, à 3’18’’2 ; 37. (42e à 2’52’’) Martinez, à 3’22’’5 ; 39. (40e à
2’39’’) Felisaz, à 3’47’’6 ; 42. (35e à 2’8’’) Laheurte, à 4’26’’2.
Saut : 1. Gruber (AUT), 138,3 pts (139 m) ; 2. Takahashi (JAP), 135,9 (137) ; 3. Lamy-Chappuis, 135,9 (137) ; … 8. Kircheisen (ALL), 132,3 (136,5) ; 17. Manninen (FIN), 124,7 (128,5).
Fond (7,5 km) : 1. Manninen (FIN), 18’14’’9 ; 2. Kircheisen (ALL), 18’41’’8 ; 3. Haseney (ALL),
18’46’’3 ; … 18. Braud, 19’38’’ ; 26. Lamy-Chappuis, 19’48’’3.
Coupe du monde 2008 (après 2 épreuves) : 1. Ackermann (ALL), 150 pts ; 2. Spillane (USA),
120 ; 3. Kircheisen (ALL), 118 ; … 5. Manninen (FIN), 93 ; 10. Lamy-Chappuis, 55 ; 23. Braud,
13.
Prochaine étape : Trondheim (NOR), 8 et 9 décembre.
FOND – 15 KM CLASSIQUE HOMMES
« Encore des interrogations »
VINCENT VITTOZ, enrhumé en début de semaine, est ce matin dans l’inconnu.
KUUSAMO –
de notre envoyée spéciale
« COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS
avant cette course, que vous
aviez finie à la 2e place l’an passé ?
– Le week-end dernier, dans le relais,
à Beitostolen (12e), je n’étais déjà pas
top. J’avais la gorge et le nez pris. Mardi et mercredi matin, je n’ai rien fait.
Même si j’ai déjà couru (11e du 15 km
libre en Norvège), j’ai encore des interrogations de début de saison. Le
niveau s’est tellement resserré qu’il
faut être à cent pour cent pour claquer
un podium. Là, j’ai été un peu malade.
– Qu’attendez-vous de cet
hiver ?
– Comme il n’y a pas de grands Championnats, c’est une saison où j’ai envie
de co u r i r p a r t o u t sa n s f a i r e
d’impasses. Il faudra espérer que la
forme suive ! Le petit globe de distance est un objectif car j’ai terminé
trois fois deuxième et qu’aujourd’hui
j’ai progressé en classique. Mais le
Tour de ski (du 28 décembre au 6 janvier 2008) sera forcément l’événement
majeur et j’aimerais y finir dans le top 5
ou le top 3.
– Quel bilan tirez-vous de
l’hiver, au cours duquel vous
avez loupé les deux grands rendez-vous, les Mondiaux (10e en
poursuite, abandon dans le
15 km libre) et le Tour de ski (19e),
à cause du fartage ?
– On a mis de nouvelles choses en
place. Je crois que, d’une part, nous
manquions d’anticipation et, d’autre
part, on avait eu un peu tendance à
s’endormir. Aujourd’hui, par exemple,
quand on a le moindre doute par rapport à la météo, on prépare plusieurs
paires de skis. » – A. La.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI : à Kuusamo, 15 km
classique HOMMES à 10 h 15 (9 h 15,
heure française) et 10 km classique
FEMMES à 13 h 45 (12 h 45).
Français engagés. – HOMMES :
Vittoz, Gaillard, Jonnier, Perrillat,
Manificat. FEMMES : Philippot, Bourgeois-Pin, Weilbel.
Coupe du monde 2008 : voir par
ailleurs.
I SPRINT : DARRAGON PASSE À CÔTÉ. – Après sa 8e place obtenue fin
octobre dans le sprint de Düsseldorf, disputé dans sa spécialité, le « skating », le
vice-champion olympique Roddy Darragon s’attaquait hier à Kuusamo au style
classique, son point faible. Sans succès, avec une 68e place à l’arrivée.
« En bas de la bosse, j’ai essayé de skier vite mais je n’avais pas beaucoup d’amplitude. Courir en classique dans une neige de merde (fine et qui roule sous le ski), ce
n’était vraiment pas pour moi, riait-il. Mais cela ne remet pas en cause tout ce que
j’ai fait. » « Soit Roddy était dans un jour sans, soit il n’arrive pas à passer le cap en
classique, ajoutait son coach, Christophe Deloche. Il ne faut pas tirer un bilan trop
tôt car on n’a disputé que deux courses. » Prochain rendez-vous le 15 décembre à
Rybinsk, en Russie, où Darragon, retrouvera son cher « skating ». – A. La.
RÉSULTATS
Sprint (1,2 km). – HOMMES : 1. Kjoelstad (NOR) ; 2. Jönsson (SUE) ; 3. Larsson (SUE) ;
4. Newell (USA) ; 5. Kriukov (RUS). Non qualifiés : 34. Miranda ; 68. Darragon. Coupe du
monde 2008 (après 3 épreuves) : 1. Kjoelstad (NOR), 124 pts ; 2. Lind (SUE), 109 ; 3. Teichmann
(ALL), 100 ;… 25. Darragon, 32 ; 32. Vittoz, 24 ; 41. Gaillard, 16 ; 48. Jonnier, 13.
FEMMES : 1. Majdic (SLV) ; 2. Jacobsen (NOR) ; 3. Prochazkova (SLQ) ; 4. Matveeva (RUS) ;
5. Natsumi (JAP) ;… 8. Björgen (NOR). Non qualifiées : 37. Weibel ; 38. Bourgeois-Pin.
Coupe du monde 2008 (après 3 épreuves) : 1. Björgen (NOR), 212 pts ; 2. Matveeva (RUS),
150 ; 3. Majdic (SLV), 124 ;… 28. Weibel, 22.
AUJOURD’HUI. – Géant HOMMES à Beaver Creek (USA) : 1re manche à 9 h 45 (17 h 45
heure française), 2e manche à 12 h 45 (20 h 45 heure française).
Favoris : Ligety (USA), Miller (USA), Cuche (SUI), Raich (AUT), Palander (FIN).
Principaux engagés : Blardone, Mölgg, Fill (ITA) ; Bourque (CAN) ; Défago, Albrecht
(SUI) ; Reichelt, Maier, Gruber, Schönfelder (AUT) ; Grange, Chenal, Fanara, Missillier, Covili, Burtin, Frey, Richard.
Absents: Svindal(NOR), fracturesmultipleset gravedéchirure ; Berthod(SUI),étirement
ligaments cheville.
Coupe du monde de géant (après 1 épreuve sur 8) : 1. Svindal (USA), 100 points ; 2.
Ligety (USA), 80 ; 3. Palander (FIN), 60 ; 4. Raich (AUT), 50 ; 5. Miller (USA), 45 ; … 7.
Fanara, 36 ; 23. Chenal, 8.
Coupedumonde2008(après 6 épreuvessur 40) : 1. Svindal(NOR), 234points ; 2. Raich
(AUT), 178 ; 3. Cuche (SUI), 175 ; 4. Miller (USA), 157 ; 5. Hudec (CAN), 146 ; … 7.
Grange, 130 ; 34. Théaux, 50 ; 39.Fanara, 36 ; 42. Lizeroux, 32 ; 50. Clarey et Dalcin, 25.
Demain. – Super-G H à 10 heures (18 heures, heure française).
CROSS DE LA CITÉ
Maazouzi tourne en boucles
À trente-huit ans, le Stéphanois laboure encore le terrain hexagonal. Avec l’espoir
d’une ultime pige olympique.
e
En Finlande, les Français, Jason Lamy-Chappuis en tête (9 hier), ont été décevants.
KUUSAMO – (FIN)
PROGRAMME
été encore plus à la peine. À l’exception de Braud (18e), ils ont brillé hier
par leur présence en queue de peleton, avec le pompon pour Maxime
Laheurte, 15e mondial cet hiver et
dernier de ce sprint. « Il doit retrouver la confiance de l’hiver et de l’été
passés, insiste Étienne Gouy,
l’entraîneur national. C’est normal
de redescendre d’une marche quand
on a fait de bons résultats mais, là,
les gars sont tombés bien bas. Avant
le week-end prochain, à Trondheim
(en Norvège), on va faire de petits
bilans individualisés. »
Les athlètes diront peut-être aussi
comment ils ont encaissé les effets
d’un stage en altitude effectué...
dans les chambres hypoxiques du
pôle « nordique » de Prémanon,
entre la mi-octobre et début
novembre. « Pour préparer les deux
saisons à venir et les Jeux (en 2010),
on devait profiter de cette année
sans grands Championnats pour
faire des tests », souriait Gouy,
constatant que l’effet recherché
n’était pas encore atteint.
ANNE LADOUCE
I SAUT : MORGENSTERN, ÉTOILE
DU SOIR. – Double champion
olympique (individuel et par
équipes) et triple champion du
monde avec l’Autriche, Thomas
Morgenstern ne comptait pourtant
jusque-là que deux succès en Coupe
du monde. Il en a rajouté un
supplémentaire hier soir grâce à son
magnifique concours à Kuusamo, où
il retomba à 146,5 mètres à son
premier essai. À la pause, les
organisateurs durent même
descendre la barre d’élan et raboter
le nez du tremplin de 50 centimètres
tant ces hommes-oiseaux
atterrissaient loin. Alors que trois
sauteurs français avaient passé le
« cut » des qualifications, aucun ne
réussit à concrétiser ses promesses
et à s’inviter en finale, dans laquelle
le tenant du globe de cristal, le
Polonais Adam Malysz, fut fidèle à
ses habitudes : démarrer la saison en
diesel (16e) et la finir sur les
chapeaux de roue ! – A. La.
RÉSULTATS. – HS 142 : Morgenstern
(AUT), 308,8 pts (146,5 pts + 137) ;
2. Romören (NOR), 306,6 (143 + 139) ;
3. Hilde (NOR), 298,9 (142 + 139) ;
4 . S c h l i er e n z au e r ( A U T ) , 2 9 8, 1
(147 + 135) ; 5. Hautamäki (FIN), 290,1
(141,5 + 130,5) ; … 16. Malysz (POL),
268,6 (134 + 128). Non qualifiés
pour la finale : 32. Lazzaroni, 125,4
(128 m) ; 33. Descombes-Sevoie,
124,6 (127) ; 48. Mayer, 87,4 (108).
Prochaine étape : Trondheim (NOR), les 8
et 9 décembre.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
DIS, DRISS, pourquoi tu cours ? Pourquoi tu as relancé tes trente-huit ans à
l’assaut des labours, au milieu de
petits jeunes qui remportaient des
cross au collège quand, toi, tu découvrais les Jeux Olympiques (10e sur
1 500 m en 1996) ? Pourquoi tu
n’arrêtes pas ta course, toi qui as
connu les médailles – le bronze (2001)
et le titre indoor (2003) mondiaux sur
1 500 m, le bronze européen du cross
en 2004 et 2005 – et leur revers de
blessures qui ont abîmé ton mollet
gauche et écourté ta saison passée dès
l’hiver venu ? Au téléphone, on entend
le sourire de Maazouzi. Oui, ça le fait
marrer ces questions, ce mot « fin »
qu’on voudrait lui coller au palmarès :
« On peut dire que j’entame ma dernière olympiade, ça, c’est sûr, mais ma
dernière année, non. Pourquoi je
m’arrêterais ? Je cours parce que
j’aime ça. Et puis il y a les Jeux au bout.
Je rêve de m’y qualifier et de les disputer sur 1 500 m pour la troisième fois.
Je ne lâche pas l’affaire. »
Le Stéphanois n’est pourtant plus trop
à son affaire. Il avait certes surgi de
nulle part pour cueillir un podium bleu
lors de la Coupe du monde athénienne
l’an passé (3e du 3 000 m). Mais,
ensuite, il s’est surtout arraché pour
assurer l’or continental par équipes
des crossmen français… en tant que
quatrième homme (classé 12e en individuels). Sa dernière sélection dans de
grands Championnats estivaux
remonte à 2001. En salle, il était des
Mondiaux 2006. Il en sortit dès les
séries. Les 3’34’’50, visa pour Pékin sur
1 500 m, il ne les a plus réalisés depuis
2002. De quoi décourager le plus fervent des croisés du Graal olympique.
Pas lui. Maazouzi y croit. Un peu seul.
Non qu’il ferme les yeux sur l’usure du
temps. Il pense juste pouvoir la dompter encore une fois. « Bien sûr que je
vieillis ! avoue-t-il. Depuis deux saisons que j’essaie d’enchaîner cross et
salle, je me pète. Alors, j’ai décidé
d’être plus prudent pour cette année
olympique. J’ai réduit la durée de mes
sorties, le nombre de mes entraînements, que j’axe davantage sur la qualité. »
À Carcassonne plutôt
qu’aux Championnats
d’Europe
Il ne s’estime encore qu’à 75, 80 %. Ce
qui lui a valu un abandon à Allonnes
(point de côté) et une cinquième place
aux Myriades (Saint-Priest), la
semaine passée. « J’ai fait le con, je
suis celui qui lance l’attaque à micourse et je le paie sur la fin, analyset-il. Ça n’est pas grave. Je prends le
cross comme avant, sans me prendre
la tête, sans me mettre de pression,
juste pour travailler. » Comme
aujourd’hui, au cross de la Cité, à Carcassonne, une petite épreuve nationale corsée à 600 euros la prime de vic-
PROGRAMME
AUJOURD’HUI : au pied de la cité médiévale, à Carcassonne (Aude). As FEMMES,
14 h 35 (3,9 km) ; as HOMMES, 15 heures (8,420 km). Principaux engagés. –
HOMMES : Maazouzi, F. Denis ; E. Tesfaye (ERY) ; Sipe (TAN). FEMMES : Maury,
Yvelain ; Boucif (MAR).
I CROSS DES MUREAUX. – AUJOURD’HUI. Parc de Bècheville, aux Mureaux (Yvelines). As FEMMES, 14 h 20 (4,730 km) ; as HOMMES, 15 h 10 (8,970 km). Principaux
engagés. HOMMES : Berioui, M. El-Ahmadi, Bouzid ; Kiflemarian, Woldeselassie
(ERY) ; Marofit (MAR) ; Aggoune, Bessou (ALG) ; Lukinga (TAN) ; M. Macharia, D. Ndiso (KEN). FEMMES : Gadi ; Zegergish (ERY) ; Jazynska (POL) ; Abera, Belanish (ETH) ;
M. Komu, M. Wangari, J. Wanjiku (KEN).
I AMSALEM PRÊT POUR UN NOUVEAU MANDAT. – L’assemblée générale
de la Fédération s’est tenue hier à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). Elle
s’est conclue par l’annonce officielle de Bernard Amsalem de solliciter un
troisième mandat de président en décembre 2008. Pour le reste, de l’avis
général des participants rien de très palpitant à se mettre sous la dent à
quelques mois des Jeux Olympiques de Pékin. Franck Chevallier, le directeur
technique national, a dressé le bilan mitigé des Championnats du monde
d’Osaka. Stéphane Diagana est revenu sur la mise en route de la Ligue
nationale, qu’il préside. Du côté des finances, la Fédération intégrera au
1er janvier sa filiale FFA-Marketing dans ses comptes. – H. G.
I POGNON À MUNICH DEMAIN. – Après une semaine de semi-repos, Ronald
Pognon ira pendant trois jours rendre visite au professeur Müller-Wohlfahrt, à
Munich, à partir de demain. Le chirurgien allemand avait déjà vu le sprinteur
français en août et lui avait conseillé de consolider son bassin afin d’éviter la
récurrence des blessures à la cuisse droite qui lui a pourri l’été. « Le but est
de le réaligner, car il a tendance à se mettre de travers », explique
Pierre-Jean Vazel, l’entraîneur du Français. La rentrée de Pognon, qui partira
en stage en Martinique en janvier 2008, n’est toujours pas fixée. – J.-D. C.
toire, dont il est l’inespérée tête
d’affiche seize ans après sa première
apparition. Il a même décliné la sélection pour les Championnats d’Europe,
la semaine prochaine à Toro, Espagne.
Il en parle sans orgueil déplacé : « Je
n’ai aucun regret, car je n’avais pas les
moyens de viser la médaille. Ici, l’organisateur m’invite et chacun y trouve
son compte : moi, je suis en fin de carrière et j’ai besoin de courir ; en même
temps, j’offre un nom, avec un palmarès (l’un des plus cossus du demi-fond
bleu), et je parle de ce que je fais avec
des jeunes comme aujourd’hui
(hier). »
Serein, Maazouzi. Et ce d’autant plus
que, après s’être pas mal inquiété, son
avenir sans pointes s’est trouvé un
point d’horizon. Le miler bosse pour la
mairie de Saint-Étienne. Il doit encore
passer le concours d’opérateur territorial, avant celui d’éducateur. Mais il
peaufine déjà son projet : chargé de la
préparation physique du personnel
municipal. Il imagine déjà les groupes
de niveau, les encouragements, les
conseils. « Je veux mettre en place un
truc pro, se projette-t-il. Avec un suivi
médical, des tests d’efforts… Je
m’occuperai de personnes qui préparent des raids, des marathons avec
l’équipe de la mairie, mais aussi de personnes qui veulent juste s’entretenir,
perdre un peu de bide. Ça me convient
bien. J’ai des compétences, un vécu qui
font que je peux donner des tuyaux à
celui qui veut faire moins de quatre
heures au marathon par exemple. »
Avec, dans un coin de la tête, l’idée de
partager sa riche expérience avec celui
qui veut faire moins de 3’33’’ sur
1 500 m, un de ces jours. « J’aurais
envie de prendre un gamin, de le repérer à dix-sept, dix-huit ans et de l’amener au très haut niveau, d’avoir le rôle
de père et d’entraîneur », confie-t-il.
Bientôt ? Minute, minute. L’athlète
n’a pas bouclé son histoire. Comme le
cross, la salle ne servira que d’amusebouche avant le grand défi estival,
celui qui doit le mener à Pékin. Ça
semble bien rude, mais Maazouzi n’a
pas pour habitude de reculer devant la
côte.
JEAN-DENIS COQUARD
BATEAUX
RECORD AUTOUR DU MONDE EN SOLO
Les rencontres de Joyon
L’Atlantique Sud est très fréquenté ces
jours-ci par les bateaux à voile. Poursuivant sa cavalcade à bord de son
maxi trimaran IDEC, Francis Joyon, qui
avait porté hier soir son avance sur le
« chrono » d’Ellen MacArthur à
666 milles et se trouvait au-delà de la
latitude de la ville brésilienne de
Recife, avait dépassé dans la matinée
le dernier bateau de la Barcelona
World Race, Educacion-sin-Fronteras,
(voir ci-dessous) et croisé en sens
inverse le leader de l’heure de la Transat B to B, Marc Guillemot, sur Safran
(idem). De quoi échanger quelques
amitiés par radio.
I BARCELONA WORLD RACE : LE CHASSÉ-CROISÉ CONTINUE. – Le
chassé-croisé en tête de course se poursuivait hier entre PRB et
Paprec-Virbac 2. À bord de ce dernier, redescendu en deuxième position
pour 8 milles, Jean-Pierre Dick disait : « Le rythme est soutenu comme dans
une Transat Jacques-Vabre. C’est assez éprouvant, d’autant qu’on mène une
bonne bagarre contre PRB. On se passe et on se repasse. C’est fatigant, ça
met de la tension mais c’est sympa. »
BARCELONA WORLD RACE (départ de Barcelone le 11 novembre). – Tour du monde sans escale
en double. Positions (hier, à 19 heures) : 1. Riou-Josse (PRB), à 20 063 milles de l’arrivée ; 2.
Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac 2), à 8 m. des leaders ; 3. Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement), à 192 m. ; 4. Thomson-Cape (GBR-AUS, Hugo-Boss), à 313 m. ; 5. Beyou-Gavignet (DeltaDore), à 334 m. ; 6. Wavre-Paret (SUI, Temenos 2), à 422 m. ; 7. Sanso-Rivero (ESP, Mutua-Madrileña), à 475 m. ; 8. Altadill-McKee (ESP-USA, Estrella-Damm), à 642 m. ; 9. S. Escoffier-Bargués
(ESP, Educacion-sin-Fronteras), à 909 m.
I TRANSAT B TO B (départ de Bahia le 29 novembre). – Positions (hier, à 18 heures) : 1. Éliès
(Generali), à 3 657 milles de l’arrivée ; 2. Desjoyeaux (Foncia), à 1,6 mille du leader ; 3. L. Peyron
(Gitana 80), à 2,1 m. ; 4. Golding (Ecover), à 3 m. ; 5. Guillemot (Safran), à 5,2 m. ; 6. Le Cléac’h
(Brit-Air), à 5,5 m ; 7. Stamm (SUI, Cheminées-Poujoulat), à 12,8 m. ; 8. De Pavant (Groupe-Bel), à
16,7 m., etc.
Tous français sauf mention.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
PATRICK LAFAYETTE
HOMMES
PROGRAMME
Bleu
Rouge
SKI NORDIQUE
début de saison, c’était drôle ! plaisante-t-elle. Certains me prenaient
pour une débutante sur le circuit !
Mes copines m’appellent Von Kildow, comme une aristocrate prussi e n n e d u g r a n d s iè c le . Ç a
m’amuse ! » Mais elle refuse
d’accorder toute consonance autrichienne. Renate Götschl le sait bien,
qui est venue hier buter sur Sa Majesté Lindsey : sa bannière étoilée
autour des épaules, elle restera jusqu’au bout l’un des plus performants
porte-drapeaux du ski US.
Appelez-la Vonn Kildow, reine de
Lake Louise et princesse de la descente !
Jaune
Bleu
Jaune
l’avait contrainte à quitter prématurément les Championnats du monde
où elle venait de s’offrir deux
médailles d’argent en descente et
super-G. Sa saison s’était ainsi terminée dans les larmes pour cette fille
dont la polyvalence, même si sa
dominante demeure la vitesse, peut
lui faire à court terme ambitionner le
gros globe. « Le gros globe, c’est
mon rêve de gamine ! lance-t-elle.
Alors, vous imaginez ! Mais déjà un
petit, de descente ou super-G, pour
commencer, me comblerait ! »
Son mariage a transformé la blonde
de Vail, qui tient d’ailleurs désormais
à porter le nom de son mari. « Les
commentateurs s’y perdaient en
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE FEMMES (Lake Louise [CAN], 1er décembre). – Temps ensoleillé, neige
compacte.
DESCENTE : 1. Kildow-Vonn (USA), 1’48’’69 ; 2. Götschl (AUT), à 0’’78 ; 3. Janyk (CAN), à 1’’27 ;
4. Riesch (ALL), à 1’’36 ; 5. Jacquemod, à 1’’40 ; 6. Holaus (AUT), à 1’’44 ; 7. Paerson (SUE), à
1’’68 ; 8. Meissnitzer (AUT), à 1’’71 ; 9. Marchand-Arvier, à 2’’08 ; 10. Merighetti (ITA), à 2’’10 ;
11. Hosp (AUT), 2’’14 ; 12. Görgl (AUT), à 2’’21 ; 13. Mancuso (USA), à 2’’26 ; 14. Ruiz Castillo
(ESP), à 2’’28 ; 15. Rumpfhuber (AUT), à 2’’34 ; … 25. Revillet, à 3’’16 ; 38. Barthet, à 3’’80 ;
40. Weyrich, à 3’’92 ; 47. Schild (AUT), à 4’’32 ; 51. Mattel, à 4’’98. – 57 classées.
Abandon : Poleschuk (CAN). Disqualifiée : Aufdenblatten (SUI).
Coupe du monde de descente (après 1 épreuve sur 10) : voir ci-dessus.
Coupe du monde 2008 (après 5 épreuves sur 39) : 1. Schild (AUT), 262 pts ; 2. Karbon (ITA),
209 ; 3. Hosp (AUT), 186 ; 4. Zahrobska (RTC), 151 ; 5. Poutiainen (FIN), 143 ; … 10. KildowVonn (USA), 122 ; 13. Jacquemod, 97 ; 22. Worley, 61 ; 35. Marchand-Arvier, 29 ; 39. De
Leymarie, 18 ; 48. Aubert, 11 ; 62. Revillet, 6 ; 65. Barthet, 5.
Prochaine descente : vendredi à Aspen (USA).
Noir
Noir
Mais la Wunderteam a suffisamment
de ressources en son sein, en sa jeune
génération aussi, pour ne pas envisager de débaucher celle qui, à vingttrois ans, est la seconde flèche US,
avec une Mancuso (treizième seulement) qui préfère décidément la visibilité incertaine et les conditions de
neige difficiles pour exprimer son
talent. Hier, le ciel bleu et le froid terrible qui régnaient (entre – 25 et
– 30 °C à l’arrivée, rien à voir avec les
– 9 °C qu’annonce la FIS, frileuse (!),
sur ses feuilles de résultats…) sur
l’Alberta ont encore beaucoup plu à
la fonceuse du Colorado. Quatrième
victoire en descente ici, Lindsey est la
nouvelle maîtresse des lieux : « Dès
le premier jour, je me sens à l’aise ici.
Et, malgré mes erreurs aux entraînements, cette année, je savais que je
saurais encore trouver la bonne combinaison entre les parties plates et
pentues. »
Pourtant, elle revient de loin, d’une
déchirure au ligament d’un genou à
Are (Suède), en février dernier, qui
té. Le petit globe, si les choses se passent bien, peut devenir un but accessible.
– Vous n’avez pas de regret ici ?
– Non, pas vraiment. J’ai peut-être
commis deux petites fautes de placement à vouloir trop bien faire, j’oublie
parfois de mettre les choses dans
l’ordre… La vidéo me le dira. Mais le
feeling était parfait, j’ai tout le temps
eu envie d’attaquer, n’ai eu aucune
appréhension. Je me suis donnée.
– Le super-G demain
(aujourd’hui) ?
– L’année dernière, c’est tout le
groupe qui avait un peu “plongé” en
super-G. Nous avons beaucoup travaillé pour y remédier. Nous y avons
porté une attention particulière à
l’entra în eme nt, no tam men t à
apprendre à avoir un bon jugement
dès la reconnaissance. Avec mes progrès en géant, mes meilleures attitudes de géantiste, ça va m’aider. Si
j’ai les mêmes sensations qu’en descente, le super-G se passera très
bien. » – P. Laf.
20
BASKET PRO A (10 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
VOLLEY-BALL
STRASBOURG - PAU-ORTHEZ : 90-76
PRÉQUALIFICATIONS OLYMPIQUES HOMMES (demi-finales)
Strasbourg
enfonce Pau
FRANCE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 0-3
Les Bleus
hors Jeux ?
Balayée par les Tchèques, la France a compromis sa
qualification olympique. Il lui reste un infime espoir
d’intégrer un tournoi mondial, en mai prochain.
En laminant Pau-Orthez, la SIG a amorcé
un redressement intéressant.
STRASBOURG –
de notre envoyée spéciale
ET DE TROIS. C’était bien une troisième victoire dans la semaine (après
Dijon et Den Bosch en ULEB) pour cette
équipe strasbourgeoise qui, longtemps en détresse, avait fréquenté les
mêmes eaux profondes du classement
que son adversaire du soir. Les doutes,
les tensions, la confiance envolée,
Strasbourg avait connu. En précipitant
Pau vers un destin encore plus sombre,
la SIG, qui s’est offert une sortie de
crise en se séparant de Bernard King,
s’est redonné de l’air hier. Elle a livré
un match sérieux, collectivement intéressant avec six joueurs entre 9 et
16 points. Elle a vu renaître la
confiance de ses shooteurs, même si
certains (Nissim, Obasohan) sont
encore en deçà de leur capacité. Ce qui
lui valut de tâtonner sur la zone
paloise. Elle a eu aussi confirmation de
son choix de vouloir conserver son
intérieur Aaron Pettway (2,11 m), à
l’issue d’une période d’essai pas
emballante. « Attendez, laissez-moi
du temps, vous allez voir », rigolait-il
le matin du match avant l’entraînement. Et le « Grand Totem » – comme
VENDREDI
Chalon - Le Mans ..................... 62-72
HIER
Nancy - Le Havre ...................... 92-77
Clermont - Dijon ...................... 83-93
Paris-Levallois - Hyères-Toulon. 81-72
Strasbourg- Pau-Orthez ......... 90-76
Cholet- Gravelines ................. 82-70
Vichy- Orléans......................... 53-57
AUJOURD’HUI, 15 HEURES
ASVEL - Roanne
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
7 décembre (20 heures) : ASVEL-Cholet. (20 h 30) : Gravelines-Strasbourg
(Sport +). Samedi 8 (20 heures) :
Orléans - Paris-Levallois ; Le Havre Clermont ; Le Mans - Nancy ; RoanneVichy ; Hyères-Toulon - Dijon.
(20 h 30) : Pau-Orthez - Chalon.
le surnomme son coach –, qui galérait
après le match avec les modalités d’un
contrôle antidopage, a montré qu’il
avait les épaules pour faire le job.
« C’est un garçon très efficace sur de
courtes séquences, mais il a tendance
à se disperser. Il met son équipe sur les
rails, mais ensuite il la sanctionne,
tempérait son coach, eu égard effectivement au tempérament agité et dilettante du « Grand Totem ». Là ça va,
parce qu’on était quinze points
devant... »
« On aurait pu
finir à – 20… »
Et en partie grâce à lui. Pau n’a même
pas eu le temps de faire connaissance... Sitôt la balle en jeu, l’Élan
Béarnais, apathique et médusé, voyait
se déployer ses tentacules. Tyrannique, l’intérieur de la SIG alignait
comme qui rigole 10 points à suivre
pour un total de 14 en 7 minutes
(21-11, 7e). Avec l’aide du petit Eddie
Shannon à la mène, la SIG mettait vite
Pau à la rue (31-17, 12e). Mais tout ça
survivait mal aux premières rotations
et à la zone. La SIG ne présentait plus la
même efficacité offensive, et comme
elle était un peu légère défensivement,
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Nancy ..................... 19 10 9
2. Le Mans ................ 17 10 7
Vichy ....................... 17 10 7
4. ASVEL ..................... 16 9 7
5. Cholet ..................... 16 10 6
6. Roanne ................... 15 9 6
7. Paris-Levallois .......... 15 10 5
Hyères-Toulon .... 15 10 5
Le Havre ........... 15 10 5
Orléans ............. 15 10 5
11. Strasbourg ....... 14 10 4
Gravelines ........ 14 10 4
13. Chalon ............... 13 10 3
14. Clermont .......... 12 10 2
Dijon .................. 12 10 2
Pau-Orthez ............. 12 10 2
P.
—
1
3
3
2
4
3
5
5
5
5
6
6
7
8
8
8
p.
—
840
745
662
775
759
755
720
819
811
686
741
740
755
676
749
714
EVORA – (POR)
de notre envoyé spécial
elle provoquait même le « revival » de
Shaun Fein dont les trois tirs primés
redonnaient du souffle aux Béarnais.
Strasbourg prêtait le flanc à un retour
palois, qui se faisait sans Dials, victime
d’un grand écart douloureux (sorti à la
13e, revenu en jeu à la 26e). Et après la
pause, l’Élan était revenu dans son
match (45-41, 21e). Mais le relâchement alsacien n’allait pas durer, et
malgré la troisième faute de Pettway,
la SIG s’appliquait à faire vivre sa balle.
Ses efforts étaient récompensés quand
l’adresse revint aux shooteurs. Pau,
dépassé, encaissait alors cinq paniers
primés – sans déchet – dans les deux
dernières minutes du troisième quart
(75-53, 30e) ! Le match était plié,
même si la SIG concédait un 9-0
(79-62, 32e), et terminait avec ses
minots. « On prend de gros éclats,
d’entrée de match surtout », considérait Laurent Mopsus. On se met dans
une situation difficile. Mais on a lutté,
face à une équipe qui a des qualités
athlétiques qu’on n’a pas. On finit à
– 14, on aurait pu finir à – 20 »...
LILIANE TRÉVISAN
STRASBOURG
PAU-ORTHEZ
90
76
c.
—
740
686
611
686
733
712
703
804
817
712
742
806
778
760
843
814
VICHY - ORLÉANS : 53-57. – Orléans a poursuivi sa marche en avant. Après avoir vaincu Nancy
la semaine passée, il a éteint Vichy dans sa salle et
brisé une série de quatre victoires de rang de la
JAV. De quoi laisser le coach vichyssois Jean-Louis
Borg un peu amer : « C’est un sentiment de frustration qui prédomine. Avec un aussi faible taux
de réussite (34%, 15 % à 3 pts), on peut difficilement espérer l’emporter. On était en manque
offensif sur le poste trois et puis, je constate que
c’est la première fois que Jimmal Ball n’a pas à se
présenter sur la ligne des lancers… » Son collègue Philippe Hervé voulait bien se satisfaire d’une
réussite il est vrai moins douteuse (39%) car selon
lui, on avait « assisté à un match défensif de très
haut niveau ». Un mano a mano totalement fermé (9-7 dans le 3e quart) où, avant la pause, Fred
Adjiwanou et Zeb Cope avaient pour l’essentiel
NANCY
LE HAVRE
92
77
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
25 7 3/7 0/1 1/2 0-4 3
15 5 1/1 1/1 2/2 1-3 30 18 7/11 - 4/9 2-6 1
35 20 7/14 4/9 2/4 1-4 5
11 3 1/2 1/2 - 0-1 1
5 0 0/2 0/1 - 0-1 4 - - - - 0-1 9 2 1/3 0/1 - 1-2 1
31 6 3/7 0/1 - 1-3 9
35 31 8/13 4/8 11/13 3-8 1
200 92 31/60 10/24 20/30 10-34 21
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Edwards
22 4 2/7 - 0/2 3-5 Causeur
31 7 3/4 1/2 - 1-0 2
Mukubu
21 8 3/10 2/3 0/1 2-2 2
T.J. Thompson 31 11 3/11 1/7 4/7 3-1 10
Sommerville 24 11 3/14 1/8 4/11 4-3 2
A. Traoré
22 24 9/16 - 6/10 4-4 Duport
12 0 0/3 0/3 - 0-1 Cox
37 12 5/11 2/6 - 1-4 3
TOTAL
200 77 28/76 7/29 14/31 18-22 19
92-77 (24-27, 18-10, 12-16, 38-24)
Écarts.- NAN : + 15 (38e et score final) ; HAV : + 5 (4e).
Spect. : 4 962. Arb. : Mateus, Koog et Machabert.
Dowdell
Amagou
Julian
J. Greer
T.J. Parker
D.J. Harrison
Zaki
Samnick
R. Greer
Bauer
TOTAL
répondu au duo Melody-Moss, alors que Dounia
Issa, comme à l’accoutumée, contrôlait le trafic.
L’affaire bascula peu après une « technique » à
Borg, lorsqu’un tir primé de Zeb Cope offrit l’oxygène suffisant (48-54, 38e).
NANCY - LE HAVRE : 92-77. – Nancy a dû
attendre le dernier quart pour se défaire d’une
équipe du Havre difficile à battre. Derrière un très
bon Traoré (16 pts à la mi-temps), le STB était
encore dans le coup à la 30e (54-53 pour Nancy).
Mais Bauer et Jeff Greer enchaînaient chacun
trois tirs primés qui plombaient une équipe du
Havre en difficulté aux lancers francs (14/31).
CLERMONT - DIJON : 83-93. – Pour son premier match à la Maison des Sports, LaVell Blanchard a surnagé (18 pts, 10 rbds) dans un collectif
clermontois à la dérive. « Aujourd’hui, il n’y a pas
d’équipe, soulignait un Jean-Aimé Toupane
VICHY
ORLÉANS
53
57
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
31 8 4/17 0/4 - 1-2 31 19 7/13 - 5/6 5-4 26 0 0/6 0/4 - 0-2 3
37 13 5/12 3/7 0/2 0-4 4
8 5 2/2 - 1/2 - 9 2 1/3 - - 0-2 5 0 0/1 0/1 - 0-2 32 4 2/5 - 0/1 9-5 21 2 1/5 0/3 - 1-0 3
200 53 22/64 3/19 6/11 16-21 10
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Fellah
27 0 0/2 0/1 - 3-0 4
Anagonye
23 5 1/3 - 3/6 2-4 Adjiwanou
21 15 6/10 1/3 2/4 2-2 1
Heath
14 5 1/7 1/2 2/2 0-1 1
Salisbery
29 9 4/8 0/4 1/2 2-3 1
Curti
20 4 2/2 - - - 1
Cope
24 13 5/12 3/5 - 1-4 Dewar
30 2 0/5 0/5 2/2 0-6 1
T. Smith
12 4 2/4 0/2 - 0-2 TOTAL
200 57 21/53 5/22 10/16 10-22 9
53-57 (19-17, 16-16, 9-7, 9-17)
Écarts.- VIC : + 7 (26e) ; ORL : + 6 (38e).
Spect. : 3 000. Arb. : Castano, Bardera et Beton.
Ball
Moss
R. Wright
Melody
Rambur
Viviès
Pekovic
Issa
Karangwa
TOTAL
PRO B (12e journée)
DÉJÀ JOUÉ
Nantes - Limoges......................... 99-67
VENDREDI
Aix-Maurienne- Poitiers ............. 68-66
Saint-Étienne- Évreux ................ 91-76
HIER
Châlons - Nanterre ...................... 88-74
Saint-Vallier- Reims.................... 96-94
Boulazac- Le Portel ..................... 64-69
Quimper - Brest ........................... 73-76
Bourg- Saint-Quentin ................. 80-60
Rouen - Besançon........................ 80-76
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
7 décembre (20 heures) : BesançonBourg ; Reims - St-Étienne ; Le Portel - Nanterre. Samedi 8 (20 heures) : Poitiers - StVallier ; Évreux-Quimper ; St-Quentin Châlons ; Boulazac-Nantes ; Limoges - AixMaur. ; Brest-Rouen.
amer, on n’a pas compris qu’on était en danger. »
À Dijon, l’efficacité de l’axe meneur-pivot entre
Laurent Sciarra et un solide David Simon (19 pts,
5 rbds) permet à l’équipe de remporter sa première victoire à l’extérieur de la saison.
PARIS-LEVALLOIS - HYÈRES-TOULON :
81-72. – Aussi gourmand à domicile qu’indigent
hors de ses bases, le Paris-Levallois a confirmé la
tendance hier soir en signant face à Hyères-Toulon son cinquième succès en autant de matches
en Ile-de-France. Contre un HTV aux grosses
lacunes sur jeu placé, le P-L a assuré l’essentiel en
limitant au maximum les courses d’une équipe
loin hier de ses standards offensifs (83,1 pts par
match avant la rencontre). Les Franciliens ont bâti
leur succès sur un premier quart de rêve (28 pts
marqués à 71 % de réussite) et une terrible accélération dans le 3e quart (17-5 en 5 min, de
CHOLET
GRAVELINES
82
70
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
29 9 3/9 1/6 2/2 0-6 6
18 4 1/7 1/2 1/2 1-1 1
13 0 0/1 - - - 31 17 7/9 - 3/4 3-4 1
18 12 2/4 2/4 6/6 - 1
38 22 6/9 3/3 7/8 0-4 6
28 9 4/12 0/1 1/1 3-5 2
9 2 1/2 - - 2-0 16 7 3/5 - 1/2 0-2 1
200 82 27/58 7/16 21/25 9-22 18
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Ostojic
9 3 1/3 - 1/1 0-2 P. Morlende 14 1 0/3 0/2 1/2 0-1 2
Dubiez
15 4 2/3 0/1 - 0-2 Essart
26 4 2/4 0/1 - 0-3 5
Joldersma
17 4 2/3 0/1 - 0-3 2
Bunn
30 28 11/17 0/1 6/9 5-7 1
Stanley
30 12 4/15 2/9 2/2 2-2 2
Brun
19 5 2/5 1/2 - 1-2 Schmitt
22 6 3/4 - - 1-1 1
Grier
18 3 1/5 - 1/2 1-0 TOTAL
200 70 28/62 3/17 11/16 13-24 13
82-70 (24-8, 17-26, 18-22, 23-14)
Écart.- CHO : + 17 (9e).
Spect. : 4 000. Arb. : Bissang, Perrier et Dubois.
Basden
Muirhead
Dondon
Marquis
De Colo
Tchicamboud
Dobbins
Rhalimi
Wiggins
TOTAL
PARIS-LEVALLOIS
HYÈRES-TOULON
46-50 à 63-55, 30e). « C’est un de nos plus mauvais matches de la saison, soupirait Alain Weisz.
On a joué sans rigueur. »
CHOLET - GRAVELINES : 82-70. – Cholet
croyait avoir fait le plus dur derrière un démarrage
en trombe (16-0, 5e). Mais au courage et grâce à
un Joe Bunn pas spectaculaire mais très efficace
(28 pts ; 12 rbds), les Nordistes sont revenus
(59-56, 30e). Un coup d’accélérateur de De Colo et
Tchicamboud dans le dernier quart a permis aux
Choletais d’emporter le morceau et de repousser
Gravelines à deux victoires au classement général. – N. R. (avec nos correspondants)
I AJINCA BLESSÉ. – Lors d’une bataille au
rebond dans le quatrième quart temps de ParisLevallois - Hyères-Toulon, le jeune intérieur varois
Alexis Ajinca a été contraint de sortir, victime
d’une grosse entorse de la cheville droite.
81
72
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
19 3 1/5 1/5 - 36 6 3/7 0/1 - 2-6
18 12 4/6 2/3 2/2 0-3
34 7 2/6 1/4 2/3 1-3
5 0 0/3 0/1 - 1-0
24 20 6/10 3/5 5/6 3-5
34 17 7/11 - 3/5 1-4
1 - - - - 29 16 5/13 0/3 6/6 0-2
200 81 28/61 7/22 18/22 8/23
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
Colson
35 15 5/13 1/5 4/4 0-1
Perincic
35 14 6/10 2/4 - 1-4
Ajinca
8 8 3/4 - 2/3 1-1
Milling
7 1 0/1 0/1 1/2 1-0
T. Williams
32 12 3/10 1/5 5/6 0-10
Masingue
32 8 3/6 - 2/4 2-5
Nichols
27 6 2/7 0/4 2/2 0-2
Mills
9 2 1/2 - - 1-0
I. Sy
15 6 1/5 1/3 3/4 2-2
TOTAL
200 72 24/58 5/22 19/25 8-25
81-72 (28-21, 14-18, 21-18, 18-15)
Écarts.- PAR : + 11 (34e) ; HYÈ : + 4 (25e).
Spect. : 1 800. Arb. : Bichon, Guedin et Delaune.
Mouillard
Golemac
Torbert
Foster
Aka
Akpomedah
Gray
J.B. Adolphe
Milisavljevic
TOTAL
Pd
5
1
1
1
4
9
21
Pd
8
1
2
1
1
13
LIGUE FÉMININE (7e journée)
Classement
Pts J. G. P.
— — — —
1. Rouen ...................... 22 12 10 2
2. Bourg ....................... 20 12 8 4
Poitiers .................... 20 12 8 4
Saint-Étienne .............. 20 12 8 4
5. Nantes ................. 19 12 7 5
Brest .................... 19 12 7 5
Évreux ................. 19 12 7 5
8. Nanterre .............. 18 12 6 6
Limoges .............. 18 12 6 6
Aix-Maurienne ........ 18 12 6 6
Boulazac ............. 18 12 6 6
12. Besançon ............ 17 12 5 7
Châlons-en-Ch. ............ 17 12 5 7
Quimper .............. 17 12 5 7
Le Portel ................ 17 12 5 7
16. Saint-Vallier ............ 16 12 4 8
17. Saint-Quentin ......... 15 12 3 9
18. Reims .................. 14 12 2 10
HIER
p.
—
998
942
954
904
1030
936
913
942
944
857
869
899
887
832
855
895
884
898
c.
—
923
879
908
879
985
903
886
925
936
890
909
869
894
839
930
966
944
974
I ESPAGNE : MOÏSO ET GOMIS BRILLENT. – Badalone est leader
(9 victoires - 1 défaite) du Championnat d’Espagne après sa victoire sur
Murcie (97-77) et un match impressionnant de Jérôme Moïso, meilleur
marqueur de la rencontre avec 15 pts (3/3 à 2 pts, 9/11 aux lancers francs) et
6 rbds en seulement 15 minutes. De son côté, Joseph Gomis (14 pts, 3 p.d.) a
offert la victoire à son équipe hier en marquant dans les dernières secondes
du match qui opposait Valladolid à Séville (76-74) lors de cette 10e journée de
Championnat, ce qui permet au club castillan de s’éloigner de la zone
de relégation.
Mourenx- Arras ............................................. 81-88
Mondeville- Reims ......................................... 80-65
Bourges- Montpellier .................................... 74-49
AUJOURD’HUI, 15 H 30
CLERMONT
DIJON
83
93
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
32 18 7/14 1/4 3/4 6-4 6 - - - - - 33 2 1/7 0/3 - 1-3 2
28 14 5/14 4/10 0/2 0-3 9
30 16 5/10 1/6 5/7 0-1 25 20 8/14 4/7 - 0-1 1
22 8 4/5 - - 2-4 24 5 1/2 - 3/4 5-4 200 83 31/66 10/30 11/17 14-21 12
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Bouziane
6 2 - - 2/2 1-1 M. N’Doye
35 14 5/7 2/2 2/2 0-3 1
M’Baye
17 4 2/5 0/1 - - 1
Kolb
4 3 1/1 - 1/1 1-0 Krupalija
40 14 4/7 2/5 4/4 1-10 3
T. Everett
33 25 9/18 0/1 7/10 1-1 1
Simon
36 19 7/12 - 5/8 3-2 2
Sciarra
29 12 3/6 3/5 3/4 1-3 6
TOTAL
200 93 31/56 7/14 24/31 8-21 14
83-93 (21-22, 13-18, 21-30, 28-23)
Écarts.- CLE : + 7 (4e) ; DIJ : + 16 (27e).
Spect. : 1 500. Arb. : Conderanne, Julien et Hamzaoui.
Blanchard
Gillet
Haynes
J. Johnson
Bengaber
Skinn
Joseph
Radinovic
TOTAL
ASVEL - ROANNE
L’ASVEL
retrouve
Sangaré
AUJOURD’HUI,
15 HEURES,
À L’ASTROBALLE
Arbitres : Viator, Greva et Laplace.
ENCORE UN MATCH d’« Euroligue » pour l’ASVEL, qui accueille
Roanne à l’Astroballe après avoir chuté au Mans le week-end dernier
(69-83). Pour la circonstance, les
Villeurbannais s’aligneront au grand
complet puisque Sangaré a repris
l’entraînement collectif jeudi, tandis
que Jeff Varem, ménagé mardi à
Wroclaw, est également de nouveau
opérationnel. Quant à Robert Conley,
resté sur le banc lors des trente dernières minutes du match à Wroclaw
(65-78), Yves Baratet assure qu’« il n’y
a aucun problème avec lui ». Restant
sur deux défaites à l’extérieur, l’ASVEL
entend profiter de la visite des champions de France pour renouer avec la
victoire devant son public. Pas de
pépin particulier pour les Roannais, qui
sont rentrés vendredi en fin d’aprèsmidi de Madrid. La journée de travail a
été consacrée à l’intégration du nouvel
ailier américain, Ron Hale. En
revanche, la Chorale n’a rien annoncé
sur son éventuel nouveau pivot. – C. C.
NBA
Classement : 1. Bourges,
14 pts ; 2. Valenciennes
(- 1 m), 12 ; 3. Arras et
Mondeville, 11 ; 5. Montpellier, Clermont (- 1 m),
Villeneuve-d’Ascq (- 1 m),
Challes (- 1 m), 10 ;
9. Reims, 9 ; 10. Mourenx,
Saint-Amand (- 1 m), Calais
(- 1 m), 8 ; 13. Tarbes
(- 1 m) ; Aix (- 1 m), 7.
Seattle,
première à domicile
Gros soupir de soulagement à Seattle avec la première victoire des Sonics dans leur
MONDEVILLE - REIMS : 80-65 (19-14 ; 24-21 ; 19-14 ; 18-16)
MONDEVILLE : Salagnac (20) ; C. Aubert (15) ; Tanqueray (2) ; J. Digbeu (11) ; Williams (9) ;
El Gargati (9) ; Jannault (14) ; Micaletto.
REIMS : Fresnais ; Pagnier (4) ; M. Sy (2) ; Parau (18) ; Blanquart ; Ayissi (4) ; Sinico (3) ; Klimesova (14) ; Fleury-Kindoki (14) ; Fischer (6).
salle cette saison, vendredi devant Indiana. Un succès décroché nerveusement
(95-93) derrière les 35 points record du rookie Kevin Durant et les 18 rebonds du
vétéran Kurt Thomas. Malgré quelques criantes erreurs de rotation, Johan
PETRO a joué un rôle avec 6 points (à 3/6, 5 rbds et 3 ctres en 15 min). Mickaël
GELABALE a enregistré son 10e DNP (did not play) de la saison. Seattle (3-14) met
ainsi fin à une série de six défaites de rang, évite le plus mauvais démarrage de son
histoire et devient la dernière équipe NBA à s’imposer à domicile cette saison.
I AK 47 FLINGUE LES LAKERS. – Andreï Kirilenko a fait très mal aux Lakers,
vendredi, et rappelé pourquoi il avait réclamé son transfert durant l’été en raison
de son utilisation dans le système du Jazz. En l’absence de Carlos Boozer, touché à
la cheville, le Russe à tout faire a profité de l’espace offert sous le cercle pour
empiler 20 points, 11 rebonds, 11 passes, 6 interceptions et 4 contres, son premier
triple-double depuis mars 2006. Relancé dans le cinq des Lakers, Ronny TURIAF
(12 pts à 4/7, 3 rbds, 3 p.d., 2 ctres) a été l’un des rares survivants du naufrage.
I LES AUTRES FRANÇAIS. – Phoenix a refroidi les ardeurs d’Orlando et d’un
Dwight Howard (30 pts, 23 rbds, mais 8 balles perdues) de plus en plus envahissant. Boris DIAW (5 pts à 2/6, 3 p.d., 2 rbds en 21 min) n’a pas forcé. San Antonio
s’est imposé à Minneapolis après avoir été mené 80-66 en fin de troisième période.
Un solide 40-11 pour terminer la rencontre a changé le cours du match. Manu
Ginobili (31 pts) s’est occupé de la marque, Tony PARKER (17 pts à 6/13, 9 p.d.,
4 rbds en 35 min) de la distribution. Dégagé du cinq des Nuggets pour faire de la
place à un créateur de plus, Anthony Carter, Yakhouba DIAWARA (4 pts, 2/2 à
3 pts en 6 min) n’a joué que les dernières minutes contre les Clippers. À noter
cependant son beau 45,2 % de réussite à 3 pts (14/31) depuis le début de saison.
BOURGES - MONTPELLIER : 74-49 (29-6 ; 19-8 ; 11-18 ; 15-17)
BOURGES : Petrovic (2) ; Snell (15) ; Melain (4) ; Miyem (17) ; Dumerc (4) ; Paul (5) ; Kireta
(7) ; Lepron (6) ; Ndongue (10) ; Bujdoso (4).
MONTPELLIER : Manic (4) ; Daley (8) ; Jouandon (4) ; Podkovalnikova (6) ; Bonnan (15) ;
Dijon (6) ; Moises Pinto (6).
RÉSULTATS
Toronto-Cleveland, 91-82 ; Philadelphie-Washington, 85-84 ; New York-Milwaukee, 91-88 ; Atlanta-New Orleans, 86-92 ; Miami-Boston, 85-95 ; Minnesota-San Antonio, 91-106 ; Dallas - Portland, 91-80 ; Phoenix-Orlando, 110-106 ; Seattle-Indiana, 95-93 ; Utah-LA Lakers, 120-96 ; Denver-LA Clippers, 123-107.
Aix - Calais
Challes-les-Eaux - Tarbes
16 HEURES
Villeneuve-d’Ascq - St-Amand
Clermont - Valenciennes
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 décembre (20 heures) : Arras-Bourges ; Montpellier-Mondeville ; Reims - Villeneuve-d’Ascq ; Calais-Mourenx ; Saint-Amand - Clermont.
Dimanche 9 : Tarbes-Aix ; (15 h 30) : Valenciennes-Challes (16 heures).
MOURENX - ARRAS : 81-88 (21-11 ; 24-26 ; 17-26 ; 19-25)
MOURENX : Kevorkian (15) ; Arrondo (5) ; Agbatan (2) ; P. Sy (13) ; A. Lelas (24) ; Castets ;
Chones (11) ; Tzekova (11).
ARRAS : Bertin ; Thomas (10) ; Vescan (4) ; Mosch (26) ; Ivancevic (10) ; Gruszczynski (7) ;
Arnaud (2) ; Amant (23) ; Deas (6).
PAGE 20
GUILLAUME DEGOULET
Trois tournois mondiaux
LE MINCE ESPOIR auquel doivent désormais s’accrocher les Bleus est un tournoi
mondial de qualification olympique (TQO). La Fédération internationale organise
trois TQO au printemps 2008, qui délivreront les trois derniers billets (aux vainqueurs de chaque tournoi) pour Pékin : en Allemagne (23-25 mai), au Portugal
(30 mai-1er juin) et au Japon (31 mai-8 juin). Participent à ces TQO les trois organisateurs et les meilleures nations au ranking FIVB non encore qualifiées via la
Coupe du monde ou les qualifications continentales. Reste à savoir combien
d’Européens seront autorisés à intégrer ces TQO, sachant qu’aucune règle écrite
n’existe sur le sujet...
FRANCE
0 REP. TCHÈQUE
Pts
Pujol (p)
1
Vadeleux
7
Rouzier
16
Antiga (c)
4
Samica
3
Kieffer
5
Henno (l)
Le Marrec (p)
V. Montméat
L. Geiler
E. Ragondet
1
Maréchal
0
TOTAL
37
Fautes : 21 dont 7 au service.
Entraîneur : P. Blain
19-25 (25’) ; 20-25 (24’) ; 14-25 (21’)
Att. Aces. Ctr.
1
Tichacek (p)
5/9
2
Kral
15/32 1
D. Konecny
4/15
Hudecek
3/13
Popelka
4/8
1
Lebl
Krystof (l)
Skach (p)
Rak (c)
J. Novotny
1/1
Mare. Novotny
0/1
Novak
32/79 0
5
TOTAL
3
Pts
1
9
18
6
12
8
54
Att. Aces
1
7/11
14/21 2
5/11 1
11/17 6/10
43/70 4
Ctr.
2
2
1
2
7
Fautes : 16 dont 12 au service.
Entraîneur : Z. Hanik.
Arbitres : MM. Bartolini (ITA) et Godoy (ESP). Spectateurs : 300
En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c).
RÉSULTATS
PRÉQUALIFICATIONS OLYMPIQUES (Arène d’Evora, 28 novembre - 2 décembre)
Demi-finales. – HIER : France - Rép. tchèque, 0-3 (19-25, 20-25, 14-25) ; Allemagne-Suède,
3-0 (25-19, 25-11, 25-21). Finale. – AUJOURD’HUI, 17 h 05 : Rép. tchèque - Allemagne.
Les horaires sont en heure française. Pour l’heure locale, retrancher une heure.
PRO FÉMININE (11e journée)
HIER
Istres - Terville .........................
(25-12, 25-21, 25-21)
Mulhouse - Villebon ................
(25-17, 25-20, 25-23)
Calais - Cannes ........................
(18-25, 16-25, 20-25)
Vandœuvre - Hainaut ..............
(11-25, 25-23, 14-25, 8-25)
Venelles - Stade Français .........
(18-25, 16-25, 25-22, 18-25)
3-0
3-0
0-3
1-3
1-3
MERCREDI 5 DÉCEMBRE
20 H 30
Albi - MVS La Rochette
Béziers - Le Cannet.
Classement : 1. Cannes, 24 ;
2. Le Cannet, 22 ; 3. Mulhouse, 16 ;
4. Albi, 15 ; 5. Hainaut, 15 ; 6. Istres,
15 ; 7. MVS La Rochette, 13 ;
8. Stade Français, 13 ; 9. Vandœuvre, 11 ; 10. Calais, 9 ; 11. Terville, 9 ; 12. Villebon, 8 ;
13. Venelles, 1 ; 14. Béziers, 0.
PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI
8 DÉCEMBRE : 17 HEURES, CannesLe Cannet ; 20 HEURES, Terville- Vandœuvre ; Hainaut-Mulhouse ; Villebon-Albi ;
Stade Français - Calais ; Istres-Béziers ;
20 H 30, MVS La Rochette - Venelles.
COUPES D’EUROPE FEMMES
I COUPE DE LA CEV (16es de finale retour). – HIER : Albi - Le Cannet, 1-3
(aller : 1-3). Le Cannet qualifié pour les 8es. Albi reversé en Challenge Cup (3e tour).
I CHALLENGE CUP (2e tour retour). – HIER : Béziers - Grodno (BLR), 3-0
(aller : 3-0). Béziers qualifié pour le 3e tour.
I COUPE DU MONDE HOMMES : LE BRÉSIL AUX JO. – Grâce à sa nette
victoire (3-0) hier à Tokyo face à la Russie, le Brésil, champion du monde et
olympique en titre, s’est qualifié pour les Jeux de Pékin. Les deux autres
billets délivrés via la Coupe du monde reviendront aujourd’hui, au terme de la
dernière journée, à deux des trois équipes suivantes : Russie, États-Unis ou
Bulgarie. À Tokyo : États-Unis - Argentine, 3-0 ; Brésil-Russie, 3-0 ;
Bulgarie-Japon, 3-1 ; Égypte-Tunisie, 3-1 ; Espagne-Corée du Sud, 3-0 ;
Australie-Porto Rico, 3-1.
Classement : 1. Brésil (754/590), 19 pts ; 2. Russie (792/644), 18 ;
3. États-Unis (849/736), 18 ; 4. Bulgarie (915/819), 18 ; 5. Espagne, 16 ; 6.
Porto Rico, Argentine, 15 ; 8. Australie, 14 ; 9. Japon, 13 ; 10. Égypte, 12 ;
11. Tunisie et Corée du Sud, 11.
Les trois premiers sont qualifiés pour les JO 2008. En cas d’égalité, le ratio
points marqués/points encaissés permet de départager deux équipes.
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Les Vichyssois ont subi leur première défaite à domicile face à Orléans qui monte en puissance.
Bleu
Rouge
Jaune
Vichy tombe de haut
STRASBOURG. – Stanic
sur les fesses, Dials survolé
par Pettway, Pau a subi hier
soir sa huitième défaite
de la saison et se retrouve
dernier ex aequo de la
Pro A alors que Strasbourg
retrouve des couleurs.
(Photo Mao)
« Il n’y a pas grand-chose à dire, note
Hubert Henno. Encore une fois, dès
qu’on est en difficulté en réception,
on a du mal sur balle haute. Maintenant, j’espère que si on a une petite
chance de faire un tournoi mondial, la
Fédération pourra la saisir. » L’espoir
auquel fait allusion le libero de Rome
est aussi mince qu’une feuille de
papier, mais il existe néanmoins. En
mai 2004, l’équipe de France avait
ainsi obtenu sa qualification aux Jeux
d’Athènes après avoir remporté une
ultime compétition au Japon. En principe, la Fédération internationale
(FIVB) décide de la composition des
trois derniers tournois mondiaux
(Japon, Portugal et Allemagne), en
s’appuyant sur son ranking. Une
règle, non écrite, veut que seules les
trois premières nations européennes
non encore qualifiées soient invitées.
Classée à la huitième place mondiale
(6e Européen), la France va, dans les
semaines à venir, reculer de plusieurs
places du fait de ses performances
médiocres et de la Coupe du monde
japonaise, prolifique en points. Mais
la FIVB peut-elle décemment ignorer
l’incroyable densité actuelle du volley
européen ? Il est vrai que la politique
électoraliste de son président, Ruben
Acosta, ne caresse pas forcément le
poil du Vieux Continent dans le bon
sens… « Je ne sais pas, coupe le
contreur Oliver Kieffer. Pour moi,
c’est mort. Je suis super triste pour le
volley français. Il ne mérite pas ça. »
Présent à Athènes (9e) après avoir
manqué les deux rendez-vous précédents (Atlanta 1996 et Sydney 2000),
le volley de salle risque fort de ne pas
être présent en Chine puisque les
filles de l’équipe de France ont, elle
aussi, chuté en préqualifications.
« C’est un scénario catastrophe,
résume le président de la Fédération,
Gil Pellan. Maintenant, nous devons
attendre les dernières décisions de la
FIVB, qui devraient intervenir en
février à l’issue des tournois de qualification olympique. » Une attente
bien longue pour un espoir bien
mince.
Jaune
LES AUTRES MATCHES
Réponse de la FIVB
en février ?
Noir
Bleu
Noir
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
20 16 7/9 - 2/4 2-4 1
21 14 4/8 3/5 3/3 0-3 2
5 3 - - 3/5 2-1 2 0 0/1 0/1 - - 27 9 3/8 3/5 - 1-2 2
26 9 3/9 1/6 2/3 1-2 7
21 6 2/3 - 2/2 1-5 2
25 12 4/10 1/4 3/4 - 4
32 15 6/10 2/5 1/1 0-2 4
21 6 1/3 - 4/8 4-4 1
200 90 30/61 10/26 20/30 11-23 23
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Heurtel
4 4 - - 4/4 - 1
D’Almeida
11 4 2/2 - - - 3
Fein
23 14 4/8 4/6 2/2 0-1 A. Mendy
13 3 1/2 0/1 1/2 1-1 1
Ferchaud
19 8 2/7 2/6 2/2 1-3 Stanic
27 3 0/3 0/1 3/4 1-2 7
Rupert
32 12 5/9 - 2/4 3-2 Young
23 9 4/11 1/5 0/1 0-2 Vaty
29 11 4/8 - 3/5 2-10 Dials
14 6 3/4 - 0/1 0-1 1
Raposo
5 2 1/2 - - 1-0 TOTAL
200 76 26/56 7/19 17/25 9-22 13
90-76 (27-13, 16-23, 32-17, 15-23)
Écarts.- STR : + 26 (31e) ; PAU : + 2 (1re).
Spect. : 4 100. Arb. : Chambon, Boué et Blanc.
Pettway
Darrigand
E. Mendy
Soumahoro
Giffa
Nissim
McCord
Obasohan
Shannon
Lewin
TOTAL
HIER AU PETIT MATIN, l’équipe de
France avait découvert un ciel gris sur
Evora. Quelques heures plus tard, en
repartant de l’antique arène, les Bleus
n’ont sans doute pas fait attention aux
nuages noirs qui s’étaient amoncelés
au dessus de leurs têtes basses. Battus
par la République tchèque en demifinales du tournoi de préqualification
olympique (3-0), les Français ont très
lourdement hypothéqué leur avenir
olympique. Ce revers les empêche
d’ores et déjà de participer au tournoi
continental de qualification proprement dit (TQO), qui rassemblera huit
sélections en Turquie (7-13 janvier
2008).
Il sonne surtout comme un immense
coup d’arrêt pour un groupe qui peine
décidément à exprimer tout son potentiel en cette année 2007. Après une
Ligue mondiale en demi-teinte (6e) et
un Championnat d’Europe décevant
(9e), l’équipe de France a vécu au Portugal une frustration supplémentaire.
Et si la vérité d’un match, surtout face à
la fantasque République tchèque, est
rarement celle du suivant, cette élimination pose question. Où était donc
l’envie française et cette capacité à se
transcender et à refuser la défaite
même à deux manches zéro ? Où est
passé ce jeu pétillant et alerte, qui
avait propulsé la bande à Blain et Lecat
en finale de la World League 2006 ? La
multiplicité des rendez-vous internationaux, la surcharge des calendriers
est la même pour tous mais parce que
son vivier de joueurs de niveau international est limité et physiquement un
ton en dessous de ses concurrents, la
France vit plus mal la méforme ou
l’absence d’un de ses talents. L’ombre
de Frantz Granvorka (blessé au fessier)
a, comme lors de l’Euro russe, plané
sur cette équipe hier. Bien sûr, rien ne
dit qu’avec l’attaquant de Piacenza,
les Bleus n’auraient fait qu’une bouchée des Tchèques, absolument étourdissants au service. Jamais vraiment
inquiétés en réception, dominateurs
en bouts de filet avec David Konecny et
le Toulousain Jiri Popelka, les Slaves
ont fait passé les Français pour de
vagues plaisantins…
« Je craignais cette équipe, reconnaît
Philippe Blain, car je sais qu’elle est
capable de jouer ainsi, avec une prise
de risque maximale. Toutes nos
lacunes sont ressorties. La petite
lumière que constituait le TQO d’Izmir
vient de s’éteindre. On a tellement
bossé pour ces Jeux, que là, j’ai une
grosse boule à l’estomac… » Le sélectionneur savait, comme ses joueurs, la
difficulté de l’exercice. Même vainqueur à Evora, il aurait fallu gagner
l’épreuve en Turquie pour voir Pékin.
21
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE
Vivement la fin !
Dans la perspective de la délivrance tant espérée, Sébastien Loeb et Citroën trouvent interminables les chemins du pays de Galles.
SWANSEA –
RÉSULTATS
de notre envoyé spécial
I RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE (Cardiff et Swansea, 30 novembre-2 décembre). –
Seizième et dernière manche du Championnat du monde des rallyes 2007. Classement (après la 2e étape) : 1. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), les
245,28 km en 2 h 16’27’’3 ; 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), à 35’’6 ;
3. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4 WRC), à
1’15’’0 ; 4. P. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru
Impreza WRC 2007), à 2’26’’3 ; 5. Sordo-Marti
(ESP, Citroën C4 WRC), à 2’56’’9 ; 6. Atkinson-Prévot (AUS-BEL, Subaru Impreza WRC
2007), à 5’49’’9 ; 7. Wilson-Orr (GBR, StobartFord Focus RS WRC 06), à 5’59’’9 ; 8. StohlMinor (AUT, OMV Kronos-Citroën Xsara WRC),
à 6’55’’4… 12. Latvala-Anttila (FIN, StobartFord Focus RS WRC 06), à 10’19’’5 ; 13. Perez
Companc-Volta (ARG, Ford Focus RS WRC
06), à 13’20’’9 ; 14. Wilks-Pugh (GBR, Mitsubishi Lancer Evo IX), à 15’24’’1 (1er Production)… 18. H. Solberg-Menkerud (NOR, Stobart-Ford Focus RS WRC 06), à 20’48’’1 ; …
22. Villagra-Perez Companc (ARG, Munchi’sFord Focus RS WRC 06), à 21’43’’5 ; 37. Lindholm-Tuominen (FIN, Suzuki SX 4 WRC), à
33’58’’8, etc.
Leader : Hirvonen, ES 1 à ES 13.
Vainqueurs de spéciale : Latvala, 6 ; Hirvonen, 5 ; Grönholm, 2 (dont 1 ex aequo) ;
Loeb, 1 ex aequo.
UN CAFÉ ET L’ADDITION. Le café,
c’est le petit noir que lui fit passer
Marc Germain, l’ostéopathe, quand
Sébastien Loeb arrêta sa C4 WRC
dans la zone de regroupement précédant, hier midi, l’assistance de
Swansea. L’addition, ce sont les
1’06’’5 que la Ford de tête, pilotée
par Hirvonen, lui avaient alors déjà
collés en neuf spéciales depuis le
départ du rallye. Le cap de la mi-distance venait d’être franchi au retour
de la première des deux boucles de
ce samedi, tracées au nord de la
Black Mountain et des Brecon Beacons, à proximité de ce petit village
de Llandovery dont le nom, en gallois
s’écrit Llanymddyfri.
« On s’approche de la fin petit à
petit, racontait, d’un ton calme, le
candidat à un quatrième titre mondial. C’est ce qu’on attend : que ça
passe, en essayant de ne pas faire de
faute, en restant concentrés. Ce
n’est pas évident, en plus les spéciales sont sympas. L’adhérence est
plus constante que vendredi parce
que la boue est uniformément répartie. Il n’y a pas de brouillard, la visibilité est bonne. Ça donnerait bien
envie d’attaquer un peu, mais on est
obligés de se retenir. »
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – 3e étape et dernière étape (Swansea-Cardiff, 460,64 km) : 4 ES
totalisant 114,26 km.
Départ ES 14 à 8 h 46, ES 17 à 13 h 56.
(Programme donné en heure française. Pour obtenir l’heure locale, retrancher une
heure.)
Fréquelin :
« En plein dans
la feuille de route »
I HIRVONEN NE MOLLIT PAS. – Tranquille leader hier soir, Mikko Hirvonen pourrait
décrocher aujourd’hui sa troisième victoire de la saison. « Marcus dit qu’il roule tranquille, mais, moi, je vois ses trajectoires et je peux vous certifier qu’il est loin de se promener ! témoignait-il.Il roule bien et je dois m’y employer pour maintenir l’écart. Si je gagne,
je ne l’aurai pas volé ! »
SWANSEA. – Au volant de sa Citroën C4 WRC, Sébastien Loeb a surtout fait attention, hier, à ne pas commettre de faute en réfrénant ses
réflexes d’attaquant.
(Photo Richard Martin)
DIMANCHE 2 DECEMBRE 2007
c’est à Seb de jouer. S’il fallait se
battre pour remporter ce rallye, on
affinerait encore, on envisagerait
des solutions, mais, là, on n’a aucune
raison d’apporter des modifications
fondamentales. »
Dans le clan d’en face, Grönholm
affrontait la même problématique.
« Il est lui aussi en plein dans ce qu’il
faut faire, analysait Guy Fréquelin. Il
a laissé partir Hirvonen et n’a aucune
raison d’attaquer. Il aurait été idiot
de prendre le risque de s’en coller
une. Le seul pilote qu’il doit gérer,
c’est Seb, donc il agit intelligemment. Et Marcus sait que si Seb a un
souci, lui, premier, il peut l’être
quand il veut. » La version décodée
dit que, au cas où Loeb chuterait à la
sixième place, Hirvonen offrirait à
Grönholm cette victoire qui l’amènerait au titre mondial. Plutôt que de la
livrer, Guy Fréquelin croise bien fort
les doigts.
DIDIER BRAILLON
I SUBARU AU POINT MORT. – Avec les quatrième et sixième places de Petter Solberg
et Chris Atkinson, Subaru est sur le point de réaliser l’un de ses meilleurs résultats de la
saison, ce qui lui permettrait de reprendre la troisième place du Championnat constructeurs.Mais ce bon bilan comptable provisoire n’efface pas les problèmes récurrentsaffectant les Impreza. « Nous avions fait une bonne séance d’essais la semaine dernière et, si
nous savions que nous n’avions pas une voiture pour gagner, on visait quand même le
podium, détaillait, hier soir, Stéphane Prévot, le copilote d’Atkinson. Mais la voiture est
devenue inconduisible dès la deuxième spéciale du rallye. C’est déprimant. »
I ARAI CHAMPION PRODUCTION. – Toshihiro Arai a vécu le même sacre à distance
que Sébastien Loeb l’an dernier. Le Japonais, qui a fait l’impasse sur ce Rallye de GrandeBretagne, est assuré de conquérir son deuxième titre Production après l’abandon, hier
matin, de Gabriel Pozzo.
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Jaune
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rer un sort qui tenterait de transformer l’hypothèse de l’abandon en
réalité.
Tendue, aux aguets, son équipe
technique trouvait que le compte à
rebours était d’autant plus lent
qu’elle n’avait guère de travail. Ailleurs, elle analyse, phosphore,
s’attache à toujours améliorer la voiture. « Là, avouait Guy Fréquelin,
moins on la touche, mieux on se
porte. On a mis les réglages au
début, on monte les pneus, et, après,
Bleu
Dans l’antre de l’armée rouge, Guy
Fréquelin, qui a – pour la dernière
fois ce week-end – la charge de
mener son équipe au sommet de la
planète rallye après qu’elle a déjà
amassé trois titres des pilotes et trois
titres des constructeurs depuis 2003,
touchait encore plus de bois qu’à son
habitude. « On est en plein dans la
feuille de route, pourvu que ça
dure… Cette attente, pourvu qu’elle
soit longue, on ne demande que
ça ! », lançait-il comme pour conju-
Jaune
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Rouge
Citroën Sport, confirmait que,
comme il l’avait lui aussi pronostiqué
avant le départ, l’attente se faisait
interminable. « Ça roule, mais il n’y a
pas de rythme. On est plus dans le
défensif que dans l’offensif, mais la
fin paraît encore loin. Les précédents
rallyes ont rappelé, au cas où on
l’aurait oublié, que tout peut changer en très peu de temps. En tout cas,
j’ai le sentiment que “Seb” n’est pas
plus tendu que d’habitude mais,
avec lui, il est difficile de savoir. »
I LATVALA ENGRANGE. – Reparti hier matin avec dix minutes de pénalité après son
abandon en fin de première étape, le pilote Stobart a remporté toutes les spéciales de la
journée, hormis celle disputée dans le Millenium Stadium de Cardiff. « J’ai eu un super
bon feeling, racontait-il. Disons que j’ai roulé à 98 % de mes facultés, vite mais sans
prendre de risques démesurés.Je tenais à revenir dans les points constructeurspour profiter d’éventuels soucis des Subaru. Mais ça semble mal barré pour conserver notre troisième place au Championnat constructeurs. »
Noir
Bleu
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Crychan, Epynt, Halfway, des noms
de spéciales claquant comme des
éternuements, et c’est dans la dernière des trois, vers 11 h 20, que Loeb
songea qu’il serait bon de réfréner
ses ardeurs. « Au premier intermédiaire, quand j’ai vu que j’étais en
avance sur Grönholm et Hirvonen, je
me suis dit “ bon, on va ralentir un
peu ”. Ce n’est pas drôle mais c’est
comme ça. L’objectif est de gagner le
Championnat et, dans ma position, il
n’y a rien d’autre à faire que de rouler
sans prendre de risques. Les écarts
sont creusés, devant comme derrière. Il faut juste être dans le top 5 et
continuer de décompter les spéciales. »
Après avoir fait le tour de sa C4 WRC
pour vérifier qu’elle n’était marquée
d’aucun choc, Xavier MestelanPinon, directeur technique de
LE FILM DES SPÉCIALES
J ES 7 – Crychan 1 (19,56 km) : 1. Latvala,
10’31’’2 (moy. : 111,56 km/h) ; 2. Grönholm,
à 4’’4 ; 3. Loeb, à 10’’5 ; 4. Hirvonen, à 12’’8 ;
5. Sordo, à 15’’6, etc.
Scratch de Latvala, reparti après son abandon
de la veille, comme Lindholm et Henning Solberg. Atkinson déloge Wilson de la 6e place.
Tête-à-queue de Petter Solberg.
J ES 8 – Epynt 1 (13,76 km) : 1. Latvala,
7’33’’2 (moy. : 109,3 km/h) ; 2. Grönholm et
Hirvonen, à 3’’ ; 4. Sordo, à 4’’ ; 5. Loeb, à
8’’3, etc.
J ES 9 – Halfway 1 (18,37 km) : 1. Latvala,
10’28’’3 (moy. : 105,26 km/h) ; 2. Hirvonen, à
2’’6 ; 3. Grönholm, à 4’’ ; 4. Sordo, à 6’’1 ; 5.
Loeb, à 8’’2, etc.
J ES 10 – Crychan 2 (19,56 km) : 1. Latvala, 10’39’’8 (moy. : 110,06 km/h) ; 2. Grönholm, à 1’’3 ; 3. Hirvonen, à 1’’7 ; 4. Loeb, à
3’’6 ; 5. Sordo, à 4’’3, etc.
J ES 11 – Epynt 2 (13,76 km) : 1. Latvala,
7’40’’1 (moy. : 107,66 km/h) ; 2. Grönholm, à
0’’9 ; 3. Hirvonen, à 2’’8 ; 4. H. Solberg, à
5’’3 ; 5. Sordo, à 5’’9… 10. Loeb, à 9’’, etc.
J ES 12 – Halfway 2 (18,37 km) : 1. Latvala, 10’39’’6 (moy. : 103,4 km/h) ; 2. Hirvonen,
à 6’’9 ; 3. Loeb, à 7’’ ; 4. Atkinson, à 10’’ ; 5.
P. Solberg, à 11’’2 ; 6. Sordo, à 12’’2, etc.
J ES 13 – Cardiff (1,1 km) : 1. Grönholm,
1’3’’8 (moy. : 62,07 km/h) ; 2. Hirvonen, à
0’’2 ; 3. P. Solberg, à 0’’4 ; 4. Loeb, à 0’’5, etc.
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AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE
Dimanche 2 décembre 2007
Dans l’antichambre du sacre
L’étape d’hier n’a pas modifié l’ordre établi. Derrière les Ford de Hirvonen et de Grönholm, Loeb attend son quatrième titre mondial.
Courue dans des
conditions nettement
moins épouvantables
que celles rencontrées
vendredi, la deuxième
journée, animée
par le « one man show »
de Latvala (Ford Stobart)
et ses six scratches
sur sept, s’est résumée
à une monotone course
d’attente entre les trois
hommes de tête.
(ES 6), vendredi soir, s’était mis en
tête de se payer du bon temps. Au
volant de la Focus-Stobart, il offrit un
festival en s’appropriant l’intégralité
des temps scratch, à l’exception du
show chronométré étriqué et sans
intérêt organisé dans l’enceinte du
stade du Millennium de Cardiff.
Sa razzia lui valut de remonter de
trois rangs au classement provisoire.
Hier soir, il occupait la douzième
place. Comme anesthésiés, les
ténors s’accrochaient à leurs positions.
Le leader, qui n’avait aucune raison
de mettre en péril sa place, maintenait sans forcer son avance de une
demi-minute sur son équipier, lequel
avait choisi… d’attendre sans rien
faire !
« Tant qu’il me restera la moindre
petite lueur d’espoir de décrocher le
titre, je ne prendrai aucun risque, justifiait Marcus Grönholm, échaudé
par ses deux dernières sorties de
route et résolu à attendre un hypothétique abandon de Sébastien
Loeb. Pour l’instant, je ne cherche
donc pas à hausser le rythme. On verra plus tard si c’est nécessaire. Bien
sûr que j’aurais aimé partir sur une
victoire, mais je tiens encore plus à
un éventuel troisième titre. Je ne
veux donc pas gâcher les maigres
chances qui me restent. »
Le tempo adopté par ses deux adver-
saires collait parfaitement au
tableau de marche du Français de
Citroën, décidé à ne prendre aucun
risque tout en évitant de solliciter sa
mécanique en la ménageant du
moindre effort inutile (lire page 21).
Au beau milieu de l’après-midi – à
l’heure de la sieste, précisaient certains esprit s moqueurs –, ce
contexte fut à l’origine d’un événement sinon historique, tout au moins
inédit.
Lancé aux trousses de Chris Atkinson
(Subaru Impreza) pour le gain de la
sixième place, Matthew Wilson
(Focus RS Stobart), devança en effet
pour la première fois de sa carrière
Sébastien Loeb, lors du deuxième
passage dans Epynt ! L’écart était
certes minuscule (deux dixièmes de
seconde après 13,7 kilomètres),
mais le fils du patron de M-Sport
pourra encadrer la feuille des temps
de cette ES 11, car il est fort peu pro-
SWANSEA –
de notre envoyé spécial
CLASSEMENT (après la 2e étape)
1. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus), en
2 h 16’27’’3 ;
2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus),
à 35’’6 ;
3. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4), à 1’15’’ ;
etc.
« Dans la position que j’occupe, il
m’est évidemment interdit de
prendre le moindre risque, alors j’y
vais peinard, vraiment très peinard,
commentait Sébastien Loeb à l’arrivée d’un parcours qui lui avait semblé encore plus monotone du fait des
interminables secteurs de liaison
générés par le crochet imposé par
l’organisation de la superspéciale à
Cardiff en fin d’étape. Nous avons
bien négocié le cap des deux tiers du
rallye, mais qu’est-ce que ça paraît
long ! En tout cas, ce qui est sûr, c’est
que les conditions de route aident à
rester concentré. »
SUR
www. lequipe.fr
Les résultats
des spéciales en direct
LOEB CHAMPION SI…
Leader du Mondial pilotes avec
6 points d’avance (110 contre 104 pour
Grönholm), le pilote Citroën était virtuellement champion à l’issue de la
2e étape du Rallye de Grande-Bretagne. Cet après-midi, il coiffera définitivement une quatrième couronne
dans les cas de figure suivants :
– si Grönholm ne finit pas 1er ou 2e ;
– s’il termine au pire 7e en cas de
2e place de Grönholm ;
– s’il termine au pire 5e en cas de succès de Grönholm.
Il reste aujourd’hui quatre épreuves
spéciales pour connaître le dénouement de cette saison qui aura décidément maintenu son suspense jusqu’au bout. Ces 114 derniers
kilomètres contre le chronomètre
vont certainement sembler très
longs à certains.
COMME LE BROUILLARD venu
envelopper la veille les hauteurs de
la vallée de la Neath, une espèce de
léthargie s’était installée hier dans le
déroulement de cette dernière
manche du Championnat du monde
des rallyes 2007. Rythmée par les
seules averses à répétition, la deuxième étape s’était mollement nimbée d’une inexorable monotonie.
Tandis que le trio de tête, composé
des deux Ford de Mikko Hirvonen et
de Marcus Grönholm et de la Citroën
de Sébastien Loeb, progressait sur
un petit braquet bien qu’à une
cadence suffisamment soutenue
JEAN-PAUL RENVOIZÉ
Chaque jour découvrez un aspect
de l’emploi
em du temps du pilote Citroën
surr le Rallye de Grande-Bretagne.
''
Bien sûr que
j’aurais aimé
partir sur une
victoire
bable qu’à la régulière, cela se reproduise de si tôt.
« Papa
p pilote
p
»
''
(Marcus Grönholm)
À
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LA RUBRIQUE AUTOMOBILE CONTINUE EN PAGE 21
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SWANSEA. – Troisième du Rallye de Grande-Bretagne, Sébastien Loeb n’était plus hier soir qu’à quatre spéciales d’un quatrième sacre
mondial.
(Photo Richard Martin)
Jaune
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Noir
pour distancer toujours un peu plus
le reste du peloton, emmené par Petter Solberg (Subaru), seul Jari-Matti
Latvala s’amusait comme un fou
dans la boue des forêts et des landes
situées les plus au nord du parcours.
Dans la double boucle de trois spéciales figurant au menu du jour, le
jeune Finlandais, reparti dans le
cadre du Superally en quinzième
position, à 10’46’’3 du leader, après
sa sortie de route consécutive à une
pa n n e d ’ e s s u i e - g l a ce s d a n s
l’épreuve nocturne de Rheola 2
du jour, Crychan. D’ordinaire, les deux
hommes tuent le temps en passant
quelques coups de fil aux copains, leur
C4 étant équipée d’un kit mains libres.
Cette fois le pilote Citroën en profitait
pour appeler sa femme, Séverine, et
ainsi prendre des nouvelles de sa fille,
Valentine, née au lendemain de sa victoire en Irlande. Durant cette deuxième étape, qui comportait quatre
cents kilomètres de liaison pour seulement cent quatre d’épreuves chronométrées, le jeune papa eut tout le loisir
de suivre les siestes et les tétées à distance ! Son épouse sera aujourd’hui à
Cardiff, sans le bébé, avec l’espoir de
fêter un deuxième heureux événement
pour la famille Loeb : le quatrième titre
mondial du papa pilote.
Noir
TOUJOURS IMPATIENTS d’en
découdre en course, les pilotes de
rallye détestent les liaisons, ces
parcours routiers qui leur permettent
de rejoindre les épreuves spéciales. Sur
ces secteurs, les équipages doivent
respecter le code de la route et sont
soumis aux aléas de la circulation et
aux humeurs de la police locale, particulièrement présente au pays de
Galles. Hier, par exemple, le premier
radar mobile attendait les concurrents
à peine plus de un kilomètre après la
sortie du parc d’assistance ! Partis de
Swansea à 8 h 34, Sébastien Loeb et
Daniel Elena disposaient d’une heure
et vingt-cinq minutes pour parcourir
les soixante-treize kilomètres les séparant du départ de la première spéciale
C O N S T R U C T I O N