Le FC Séville remporte l`Europa Ligue,Le tour de la Planète foot,Le

Transcription

Le FC Séville remporte l`Europa Ligue,Le tour de la Planète foot,Le
Le
FC
Séville
l'Europa Ligue
remporte
Le club espagnol du FC Séville a remporté hier sa troisième
coupe d’Europe face à Benfica au terme d’une séance de tirs
aux buts dramatique. Retour sur le match où Séville a fait
preuve d’une plus grande solidité mentale que son adversaire.
Au terme d’un très bon match et d’une séance de tirs aux buts
haletantes, le FC Séville a remporté la Ligue Europa, le club
le doit avant tout à trois joueurs Rakitic, Beto et Mbia. En
revanche, Benfica semble être définitivement maudit en finale
européenne.
Ivan Rakitic
élu homme du
match de la
finale
(@Wikipédia)
Une très bonne finale
Le match était aussi plaisant qu’indécis, Benfica regrettera
tout de même toutes les occasions manquées notamment en début
de deuxième période. Tour à tour les deux équipes ont eu
l’occasion de s’imposer avant la séance de tirs aux buts, mais
la maladresse des attaquants et les parades des gardiens n’ont
pu l’éviter. Kevin Gameiro, ex joueur du PSG a transformé le
penalty victorieux et offert aux andalous leur troisième
trophée européens. Séville pourra remercier Beto, le portier
portugais a réalisé une grande partie bien épaulé par Stépane
Mbia et Ivan Rakitic. Le joueur croate sévillan a ébloui tout
le Juventus stadium par sa classe et ses accélérations. Le
joueur avait déjà battu presqu’à lui seul le Real Madrid en
championnat il y a 2 mois de cela. Il a été logiquement élu
homme du match.
Benfica est maudit
Le club portugais est décidément malheureux en finale
européenne. Battu hier, ils avaient déjà échoué l’an passé en
finale de cette compétition face aux Anglais de Chelsea. Deux
défaites en finale en deux ans, et pire encore il s’agit de
leur huitième revers consécutif en finale de compétitions
européennes depuis 1962. Le club de Lisbonne pourra tout de
même se satisfaire d’avoir remporté le championnat et la coupe
de la Ligue et est également en finale de la Coupe du
Portugal.
Le FC Séville est donc qualifié d’office pour la prochaine
Europa Ligue.
Alexandre Gozzi
Le tour de la Planète foot
Le PSG est enfin sacré champion de France, Manchester City a
fait un grand pas vers la Premier League et le Real Madrid a
sans doute perdu toutes ses chances de remporter la Liga.
Retour en détails sur ces rencontres.
Le doublé pour le PSG
Ibra
de
retour
après
1
mois
d’absence est de
nouveau champion de
France (@Wikipédia)
Ça y est le PSG est officiellement champion de France pour la
4ème fois de son histoire. Le groupe de Laurent Blanc a réussi
à conserver le titre acquis l’an passé. Maîtres de leur
destin, les parisiens ont pu compter sur le match nul de
Guingamp à Monaco. Un match nul qui sacrait le club de la
capitale avant même d’affronter Rennes. En pénétrant sur la
pelouse Paris était donc champion, mais la défaite contre
Rennes a quelque peu gâché la fête. Ce match a vu le retour
sur les terrains de Zlatan Ibrahimovic, blessé depuis un mois.
Manchester City touche au but
Les Citizens se sont rapprochés d’un 4ème sacre en Premier
League, hier en l’emportant 4 à 0 face à Aston Villa. Les
hommes de Pellegrini comptent désormais 2 points d’avance sur
Liverpool à une journée de la fin. Les coéquipiers de Samir
Nasri n’ont besoin que d’un match nul contre West Ham dimanche
pour soulever le trophée. Une consécration qui il y a deux
semaines était presque inimaginable.
Le Real Madrid :adios la Liga
Hier à Valladolid, le Real Madrid avait l’occasion de se
rapprocher de l’Atletico Madrid en cas de succès.
Malheureusement pour eux, les hommes de Carlo Ancelotti n’ont
pu faire mieux qu’un match nul. Un résultat qui les condamnent
à deux journées de le fin. Hormis cette déconvenue, les
joueurs du Real Madrid semblent touchés physiquement.
Cristiano Ronaldo a rechuté, Di Maria, Pepe, Varrane et Bale
sont aussi sur les rotules à l’approche de la finale de la
Ligue des Champions.
Paris, Manchester et Madrid ont donc vécu un mercredi plein
d’émotions.
Alexandre Gozzi
Le PSG risque gros
Les menaces planent autour du club de la capitale. L’UEFA est
prête à sanctionner le PSG pour manquement au fair play
financier. Mais que risque vraiment le club détenue par le
Qatar?
Les rumeurs enflaient de plus en plus, mais cette fois ces
rumeurs vont devenir réalité. Et cela s’annonce lourd pour
l’actuel leader du championnat et vainqueur de la coupe de la
Ligue.
Quelles sanctions?
La mesure phare de
Michel Platini s’en
prend
au
PSG
(@Wikipédia)
La
première
sanction
concernerait
sa
masse
salariale.
Actuellement, le club de la capitale possède la masse
salariale la plus élevée d’Europe. Elle est évaluée à
240Millions d’euros. L’UEFA ordonne au PSG de ne plus
augmenter cette masse salariale.
La deuxième sanction toucherait les transferts. En effet, il
sera désormais interdit au PSG de dépenser plus de 60Millions
d’euros au mercato. Et, plus surprenant, le club pourra
utiliser ces 60Millions d’euros sur un joueur mais il ne lui
sera pas possible d’utiliser cette somme pour acheter deux
joueurs à 30Millions ou 3 à 20Millions. Le club devra donc
vendre avant d’acheter et si possible se débrasser d’un ou
deux gros salaires (Cavani, Lavezzi, Verratti).
La troisième impactera la Ligue des Champions. Il sera
formellement interdit aux Parisiens d’inscrire 25 joueurs à la
compétition, seuls 21 noms doivent être inscrits sur la future
liste. Une drôle de sanction car ses concurrents pourront eux
bénéficier de 25 joueurs. Un casse tête en prévision pour
Laurent Blanc.
Enfin, la dernière sanction est d’ordre purement financière.
Le PSG devra s’acquitter d’une amende de 60 Millions d’euros
et ramener son déficit à 30 Millions d’euros au terme de la
saison 2014-2015. Ce qui équivaut à une réduction d’un tiers
de son déficit.
Après le Barca qui entre temps à vue sa sanction suspendue, le
PSG est donc sanctionné et il ne sera vraisemblablement pas le
seul. Manchester City serait aussi dans le collimateur de
l’UEFA.
Alexandre Gozzi
33e journée de Ligue 1, le
début du suspense ?
Après un 32e épisode sans 0-0, le championnat de France nous offre encore
ce week-end une 33e journée sans score vierge. Des buts et des histoires.
Celle pour l’Europe, avec des tournants éventuels, et celle pour le
maintien, riche en retournements.
Les Tops
Le LOSC
Qu’on se le dise, les nordistes ont le vent en poupe. 3èmes à
désormais 7 points du 4ème Saint-Etienne, les Lillois assoient
journée après journée leur position sur le podium. Dominateurs
sans être brillants, les hommes de René Girard ont prouvé ce
week-end qu’ils avaient un esprit combattif solide. Le but de
Divock Origi (70E) en est d’ailleurs la preuve. Profitant d’un
beau ballon de Marvin Martin se jettant pour ne pas perdre le
ballon, la balle arrive sur Kalou qui entre dans la surface et
sert Origi qui glisse. Toutefois le jeune attaquant se relève
vite crochète puis bat Novaes, le gardien valenciennois. 1-0
pour Lille, qui reverra surement les terrains européens l’an
prochain après un an de disette.
Divock Origi, 18 ans, auteur de son 5e but cette saison.
L’Olympique Lyonnais
Après s’être fait sortir de l’Europa League par la Juventus,
championne d’Italie en titre, le public a gardé l’image d’un
Lyon combattif et méritant. En effet, loin de sortir abattus,
les hommes de Rémi Garde ont acquis en Italie une
détermination importante pour une qualification en coupe
d’Europe par le biais du championnat. Preuve en est ce weekend avec la superbe victoire de l’OL 1-0 face à un PSG lui
meurtri par son élimination de la Ligue des Champions. Un Lyon
impressionnant de maîtrise qui l’emporte grâce à une belle
e
frappe de Jordan Ferri, encore lui, à la 31 minute et de
multiples arrêts de son prometteur gardien : Anthony Lopes.
Lyon rattrape ainsi sa défaite d’ il y a deux semaines dans le
derby et revient à deux points de Saint-Etienne.
Anthony Lopes, 3e gardien en sélection portugaise, auteur
d’arrêts déterminants.
L’AS Saint-Etienne
Des Stéphanois au courage. La semaine dernière, ils avaient
égalisé sur pénalty à la 91e minute au terme d’un match sans
saveur. Dimanche, à Reims, l’ASSE a de nouveau ramené le point
du match nul à la 91 e par une volée de François Clerc.
Pourtant, le contenu est tout autre : de belles actions, un
jeu retrouvé et une grinta qui a poussé les joueurs de
Christophe Galtier à se battre jusqu’à la dernière minute face
à des Rémois déterminés. Même si au final, il y a 2-2. Un
score qui ne suffit pas pour des verts qui voient Lille,
devant, s’éloigner et Lyon, derrière, se rapprocher.
Malgré un bel arrêt d’Agassa, Clerc est là pour reprendre.
2-2.
Le FC Sochaux
L’envie de se maintenir suffira-t-elle ? C’est ce que l’on
verra le mois prochain. Cependant, malgré le retard, Sochaux a
envie, et joue bien. Face à Toulouse, Samedi dernier, les
hommes d’Hervé Renard ont déroulé et ont accompli l’un des
meilleurs matchs de leur saison compliquée. Une claire lueur
e
d’espoir pour des doubistes qui passent 18 à la place de
Valenciennes et qui reviennent à seulement 5 points d’un
Guingamp 17e. A noter la bonne forme du moment de Jordan Ayew,
auteur d’un but (15 e ) et d’une passe décisive pour Contout
(49e).
Contout pour Ayew. 1-0 pour Sochaux.
Les Flops
Le Paris Saint-Germain
Paris a été défait par Chelsea ce Mardi alors qu’ils avaient
gagné le match aller 3-1. Cruel. Et souvent dévastateur dans
le moral d’un groupe. Et cela s’est vu du côté de Gerland.
Auteurs d’un match fébrile avec 70% de possession mais une
totale inefficacité offensive, les parisiens se sont inclinés
de façon logique. De plus, si l’absence d’Ibrahimovic se fait
ressentir, c’est aussi parce qu’Edinson Cavani ne fait pas sa
part de travail malgré ce Dimanche, un excellent Anthony Lopes
dans les buts rhodaniens. Samedi prochain, Laurent Blanc et
ses hommes joueront la finale de la Coupe de la Ligue face à
ces mêmes lyonnais. L’occasion pour Paris de prendre sa
revanche.
Ce qu’il ne fallait pas louper de Lyon-PSG.
L’En Avant Guingamp
45 points possibles, 17 pris. Le bilan est famélique. Avec une
moyenne d’environ 0,35 points/match, Guingamp est l’une des
pires équipes de la phase retour. Pire, avec cette défaite 1-0
sur le terrain du FC Nantes, concurrent direct pour le
maintien, les bretons s’enfoncent à la 17 e place et sont
menacés par le retour en forme des sochaliens. Pas sur que le
matelas de 5 points qui sépare les deux équipe suffise à
sauver de bien pâles guingampais maladroit devant le but mais
aussi dans son propre camp.
Le but de Gakpé sonne le glas pour Guingamp.
Les Girondins de Bordeaux
Le discours de Francis Gillot s’est assombri au fur et à
mesure d’une saison minée par les contre-performances. Ce
match nul face à de courageux ajacciens qui, même quasiment
relégués, refusent d’abandonner n’a pas arrangé le moral de
l’entraîneur bordelais. Victime du criant manque d’ambition de
l’actionnaire majoritaire M6 et des boulettes repétées de son
président, c’est un groupe bordelais très moyen qui s’effondre
semaine après semaine. 7 matchs sans victoire, la situation
est inquiétante même si l’objectif de 9e place voulu par les
dirigeants en début d’année est atteint.
Jussiê est rageur. Il marque le seul but bordelais du match.
Le SC Bastia
S’il fallait choisir un raté, ce serait Bastia. Forts en début
d’année d’un recrutement intéressant pour un club moyen de
Ligue 1 (Squillaci, Modesto, Boudebouz, Krasic, Cissé), le
club corse déçoit clairement et se permet même le luxe de ne
pas jouer. Défaits 2-1 par une équipe d’Evian qui respire un
peu, les bastiais ont déjoué. Oubliée la jolie réaction
d’orgueil de la semaine dernière. Bastia mérite mieux mais ne
s’en donne pas les moyens. L’un des beaux gâchis de cette
saison.
Daniel Wass prouve qu’il reste un terrible tireur de coupfrancs. Dommage pour Bastia.
Les 3 plus beaux buts de la semaine
Vous les attendiez, ils sont là, voici le top 3 des buts de la
semaine.
3 : Contrôle orienté enchaîné d’un plat du pied, Brandao signe
un but d’une rare qualité. Reims 2 – 1 Saint-Etienne.
2 : Une superbe volée prise légèrement extérieur du pied par
Medhi Mostefa. Ajaccio 1 – 1 Bordeaux.
1 : Encore une frappe limpide de Jordan Ferri qui lobe
parfaitement Sirigu. Lyon 1 – 0 PSG.
Résultats :
Montpellier 2 – 3 Marseille
Lille 1 – 0 Valenciennes
Evian 2 – 1 Bastia
Ajaccio 1 – 1 Bordeaux
Nice 1 – 2 Lorient
Rennes 0 – 1 Monaco
Sochaux 2 – 0 Toulouse
Nantes 1 – 0 Guingamp
Reims 2 – 2 Saint-Etienne
Lyon 1 – 0 PSG
Benjamin de Haro
32e journée de Ligue 1, ce
qu'il faut retenir
Souvent décriée pour son manque de buts et son jeu défensif,
la Ligue 1 nous offre pour cette 32e journée un week-end sans
aucun 0-0. Petit tout d’horizon de ce qu’il ne fallait pas
louper à 7 journées de la fin.
Les tops :
James Rodriguez.
Deux buts et une passe décisive pour Raggi. Hier soir au stade
Louis II, le Colombien a réalisé une prestation de haute volée
face au FC Nantes en ouvrant le score d’une superbe frappe du
gauche, en tirant le corner qui amène la tête de Raggi sur le
second but, puis en tirant le pénalty du 3-0. Souvent décisif
du coté du rocher, l’ex-joueur du FC Porto a encore hier soir
prouvé l’étendue de son talent. Après son succès au score
malgré tout flatteur(3-1) l’AS Monaco, à treize points
derrière le leader parisien reste deuxième. Le FC Nantes, lui,
malgré de nombreuses occasions et la volonté de bien faire
redescend à la 15e place.
Le doublé de James Rodriguez
Bafétimbi Gomis
La panthère a encore griffé hier soir. Encore persona non
grata en août dernier du coté de l’Olympique Lyonnais, Bafé
Gomis a inscrit hier face à Valenciennes son 100e but en Ligue
1. Une réalisation qui permet aux Lyonnais d’ouvrir le score
contre les nordistes. Finalement victorieux 2 buts à 1 grâce à
une frappe de Jordan Ferri annulant l’égalisation de
l’inévitable Waris pour Valenciennes, le club rhodanien se
relance dans la course à l’Europe.
Souvent décrié pour ses performances en dents de scie,
l’attaquant lyonnais est actuellement le meilleur buteur en
activité du championnat de France toutes saisons confondues.
Un 100e but pour Bafé Gomis en Ligue 1.
Le LOSC
Ce week-end, ce sont eux qui réalisent la bonne opération.
Vainqueurs 2-1 du Toulouse FC au stadium, les Lillois ont
réalisé une des prestations les plus abouties de leur saison
samedi soir. Etouffant littéralement un TFC inexistant avec du
jeu construit, une défense solide et des occasions à foison,
le LOSC a du terminer le match à 9 contre 11 après les
exclusions consécutives de Franck Béria et Pape Souaré.
Actuellement bon troisième, le LOSC est en mesure d’inquiéter
Monaco, deuxième à seulement 6 points.
Nolan Roux ouvre le score pour le LOSC à la
conclusion d’une superbe action collective
Le spectacle.
Des buts à foison, du beau jeu sur la majorité des pelouses
hexagonales et pas un seul 0-0 ce week-end. Le spectacle, bien
trop souvent absent en Ligue 1 était bel et bien présent en
cette 32e journée de Ligue 1. Même le match Bordeaux-Rennes,
réputé pour être le plus soporifique du championnat chaque
année a offert de belles actions et quatre buts.
Résumé de Bordeaux-Rennes.
Les flops :
Aissa Mandi
Auteur d’un doublé contre son camp face au Paris SaintGermain, l’international algérien a fait jaser ce week-end.
Après un mois de février fructueux, le Stade de Reims gamberge
et reste sur une série de 5 matchs sans victoire. Le PSG lui,
conforte encore un peu plus sa place de leader grâce à ce
succès 3-0. Du coup, Aissa Mandi, pourtant pas le plus mauvais
sur la pelouse est forcément symbole de la défaite pour Reims
ce Samedi.
Résumé de PSG-Reims.
La lutte pour le maintien
Si le spectacle était au rendez-vous, le suspense en fin de
classement, lui, s’amenuise de journée en journée. Encore
ouverte il y a deux semaines, la course au maintien risque de
ne plus être une course bien longtemps. Et si Ajaccio semble
déjà en Ligue 2, Sochaux et Valenciennes effectuent tous deux
de bien mauvaises opérations. Auteurs d’un match nul 2-2 après
avoir mené 2-0 face à Bastia, les Doubistes ont 6 journées
pour rattraper 8 points sur Evian ou Guingamp, respectivement
17e et 16e. Une mission qui semble compliquée. Pour les
nordistes, défaits à Lyon, la tâche semble être plus abordable
avec seulement six points de retard.
Bastia-Sochaux, un nul qui n’arrange
personne.
L’AS Saint-Etienne
Un derby et puis plus rien. Pourtant bien positionnés à leur
4e place, Saint-Etienne après avoir frappé un grand coup la
semaine dernière à Lyon a fait un non-match face à Nice. Menés
1-0 par Nice jusqu’à la 91e minute de jeu, les Stéphanois ont
du s’en remettre à un pénalty de Max-Alain Gradel pour
égaliser dans les derniers instants. Un coup d’arrêt pour des
verts qui semblaient pourtant gonflés à bloc avant le match.
1-1 score final, un match nul insipide qui n’arrange personne.
Gradel égalise pour Saint-Etienne.
Bordeaux et sa défense.
Si cette année, Bordeaux-Rennes a réservé un spectacle
agréable avec notamment le premier but en France de
l’Uruguayen Diego Rolan, le mental de l’équipe girondine
semble lui très friable. Rejoints à deux buts partout en
seulement 4 minutes, le tout 3 minutes après le deuxième but
bordelais, les Girondins affichent une inquiétante fébrilité
défensive récurrente qui à force, les prive d’une éventuelle
qualification européenne. Rennes, lui, a joué un match solide,
emmenés par un Doucouré porteur d’espoirs.
Un placement grossier des défenseurs offre
l’égalisation à Alessandrini et Rennes.
Le public marseillais
Insultes, sifflets, bronca, malgré la victoire 3 buts à 1 de
l’Olympique de Marseille grâce à un triplé d’André Ayew,
l’ambiance au Stade Vélodrome était détestable ce Vendredi.
Pourtant 6e du championnat à 3 petits points de Lyon, l’OM
déçoit ses fans depuis le début de l’année et la fin de la
saison semble très attendue. Comme un symbole, Jérémy Morel,
habituellement tête de turc du vélodrome a été applaudi
pendant le match.
Illustration de la bronca marseillaise sur
la réduction du score de Tallo.
Les 3 plus beaux buts de la semaine
3 : Le superbe lob d’André Ayew dans un angle improbable.
Marseille 1 – 0 Ajaccio
2 : Une frappe lointaine
Valenciennes 1 – 2 Lyon
somptueuse
de
Jordan
Ferri.
1 : La volée « papinesque » de Djibril Cissé. Bastia 2 – 2
Sochaux
Résultats :
PSG 3 – 0 Reims
AS Monaco 3 – 1 FC Nantes
Toulouse 1 – 2 Lille
Saint-Etienne 1 – 1 Nice
Valenciennes 1 – 2 Lyon
Marseille 3 – 1 Ajaccio
Bordeaux 2 – 2 Rennes
Bastia 2 – 2 Sochaux
Lorient 1 – 1 Evian
Guingamp 1 – 2 Montpellier
Benjamin de Haro
Ligue 1, 28e journée : Lyon
renaît,
Rennes
en
déliquescence
De nouveau plein de rebondissements lors de ce 28e épisode de
cette Ligue 1 2013-2014. Entre la courte échappée de Lille, le
réveil miraculeux de Lyon, la préoccupante défaite de
Marseille et l’inquiétant revers du Stade Rennais, retour sur
une 28ème journée qui pourrait bien marquer un tournant.
8 points toujours
L’écart entre les deux premiers, le Paris Saint-Germain et
l’AS Monaco n’a toujours pas changé. Atomisant Bastia en Corse
3 buts à 0, les joueurs parisiens n’ont pas fait dans la
dentelle. Emmenés notamment par un Ibrahimovic de gala de
nouveau auteur d’un but (6e) et un Lavezzi, très en forme
depuis février. Zlatan-Lavezzi, un duo gagnant que l’on
retrouve d’ailleurs sur les deuxièmes et troisièmes buts
parisiens. D’une talonnade (la deuxième décisive contre Bastia
cette saison) ingénieuse du premier pour le deuxième tout
d’abord (19e), puis, dans le même ordre, d’une déviation de la
tête du Suédois pour l’Argentin (88e). Dominateur sans jamais
vraiment être inquiété, Paris a fait le travail.
Dimitar Berbatov, buteur
pour
sa
première
titularisation.
(Source:Flickr)
Tout comme son concurrent direct l’AS Monaco. Auteur d’un
match maîtrisé avec à la clé un but de la recrue Berbatov (6e)
pour sa première titularisation et un pénalty de James
Rodriguez (55e), le club de la principauté s’impose 2 buts à 1
face à des Sochaliens motivés et revigorés. Mis en difficulté
en seconde période, les Monégasques ont su résister aux
assauts doubistes jouant crânement leur chance et réussissant
même à marquer un but par l’intermédiaire d’Edouard Butin
(83e). Au final, si le FC Sochaux est toujours 19ème, l’AS
Monaco, lui, reste 2ème et compte encore une fois 8 points de
retard sur le leader parisien.
La course à l’Europe prend un nouveau virage
Derrière les deux inamovibles leaders, la dernière marche du
podium voit prendre place une bataille acharnée pour la Ligue
des Champions. Et à ce petit jeu de massacre, c’est Lille qui
a l’avantage. Vainqueurs faciles de Montpellier 2 buts à 0,
les nordistes profitent du faux pas de Saint-Etienne à Lorient
pour prendre quatre points d’avance sur le club du Forez. Les
verts, auteurs d’une prestation décevante ce week-end ont
perdu 1-0 sur le fil sur un pénalty de Jérémie Aliadière
(90e). Pas imméritée pour les merlus qui profitent d’une
erreur de débutant de Guilavogui, cette victoire donne de
l’air aux joueurs de Christian Gourcuff qui remontent à la 11e
place, à 11 points du premier relégable.
Marvin Martin et le
LOSC sont 3èmes au
sortir de cette 28e
journée.
(Source:Wikimédia
Commons)
Mais la belle affaire de la semaine, c’est l’Olympique
Lyonnais qui la conclut. Menés 1-0 à Bordeaux, le club
rhodanien, comme au match aller, réussit à égaliser dans le
temps additionnel par Bedimo (90+1). Mieux encore, grâce au
premier but professionnel du jeune Corentin Tolisso à la 94e
minute, Lyon arrache miraculeusement une victoire in-extremis
mais méritée. D’une pierre, deux coups pour l’OL qui en même
temps revient dans la course à la 3ème place et écarte
Bordeaux de la course aux places européennes.
Pour l’OM en revanche, les semaines se suivent mais ne se
ressemblent pas. Cueillis 1-0 au Vélodrome par des rivaux
niçois opportunistes sur un superbe coup franc de Valentin
Eyressic (66e), le club phocéen perd du terrain sur le LOSC et
l’OL qui en profite même pour le doubler. Une irrégularité
inquiétante au vu de la pauvre prestation menée par les
marseillais.
Les Bretons s’ensablent
Lorient, leader des clubs bretons au classement avec une 11e
place. Impensable il y a encore quelques années. Pourtant,
cette année, il ne fait pas bon jouer au football en Bretagne.
En symbole, le FC Nantes. Auteurs d’un nul 2-2 contre Ajaccio,
bon dernier, le promu n’a toujours pas gagné le moindre match
depuis le 12 Janvier dernier. Pire équipe des matchs retours à
égalité avec son adversaire du soir, les canaris peuvent se
faire du souci pour un avenir, encore assombri par une
interdiction de recrutement pour les deux prochaines années.
Le FC Nantes et Djordjevic
en
pleine
tourmente.
(Source:Wikimédia Commons)
Toutefois, si la situation nantaise semble inquiétante, que
dire de celle du Stade Rennais, véritable symbole de
l’inconstance cette saison. Avec une deuxième défaite
d’affilée pour les rennais, cette fois sur la pelouse du 18ème
Valenciennes 2 buts à 1, les rouges et noirs sont désormais
16e et ne pointent plus qu’à 6 longueurs de leur adversaire du
soir.
Quant à Guingamp, 14e, défait 1-0 sur sa pelouse par Evian,
17e, le maintien risque d’être plus difficile que prévu à
assurer.
Ligue 1 / 28ème journée :
Bastia 0-3 PSG
Monaco 2-1 Sochaux
Lille 2-0 Montpellier
Lorient 1-0 Saint-Etienne
Marseille 0-1 Nice
Bordeaux 1-2 Lyon
Toulouse 3-2 Reims
Guingamp 0-1 Evian
Valenciennes 2-1 Rennes
Nantes 2-2 Ajaccio
Benjamin de Haro
Ligue 1, 25e journée : Reims
surprend, Sochaux y croit
Des leaders qui tiennent leur rythme, des potentiels
troisièmes qui stagnent, une course à l’Europe mouvementée et
des condamnés qui gagnent. Bienvenue dans la 25e journée de
Ligue 1. La course au titre continue de plus belle
Une semaine après sa confrontation
contre son rival direct pour le titre, le PSG ouvrait cette
fois le bal de cette 25e journée vendredi soir en recevant
Valenciennes, actuel 18e. Une rencontre maîtrisée par un Paris
Saint-Germain impressionnants de maîtrise grâce notamment à un
Lavezzi de haute volée. Très remuant, l’Argentin ouvre
d’ailleurs le score dès la 18e minute du pied gauche,
profitant en renard des surfaces d’un coup-franc d’Ibrahimovic
repoussé par le mur et est passeur décisif sur le troisième
but parisien du défenseur valenciennois Gary Kagelmacher qui
signe un contre-son-camp bien malheureux (52e). Il est aussi à
l’origine du second but parisien en remisant parfaitement le
ballon pour Cabaye dont la reprise échoue sur Ibrahimovic qui
marque d’une demi-volée (50e). Au final, un score de 3-0 pour
le PSG qui aurait pu s’imposer sur une marge plus importante
s’il n’avait pas manqué autant d’occasions franches. Un défaut
qu’il faudra assurément gommer dès mardi, pour un déplacement
loin d’être évident du coté de Leverkusen en huitièmes de
finale de Ligue des Champions. Puis, dès le lendemain, son
dauphin l’AS Monaco effectuait un déplacement périlleux du
coté de Bastia, vaillant 8e de Ligue 1. Vainqueurs 2-0 d’une
formation corse légèrement timorée, les Monégasques s’en sont
encore remis à James Rodriguez pour s’imposer. D’un splendide
coup-franc juste avant la mi-temps tout d’abord (45e), puis
d’une frappe à ras de terre à la suite d’un raid du milieu du
terrain (71e). Au terme de cette 25e journée, l’ASM est à cinq
points des Parisiens et peut encore espérer ravir le trophée
au champion en titre. L’âpre confrontation pour l’Europe Les
semaines se suivent et ne se ressemblent pas. L’adage est
vrai. Mais pas dans l’optique de la lutte pour la 3ème place.
Auteurs depuis leur confrontation directe il y a exactement un
mois, de contres-performances régulières à peine ponctuées par
une victoire de chaque coté, le LOSC et l’AS Saint-Etienne
n’ont encore une fois pas saisi l’occasion de se tenir à bonne
distance. Le LOSC a ouvert le bal Dimanche. Auteur d’un nul
2-2 contre Evian-Thonon-Gaillard, le club nordiste a eu très
peur et a frôlé la défaite avant qu’un but miraculeux de Ryan
Mendes dans le temps additionnel (90+3) ne vienne sauver les
protégés de René Girard. Coupables d’une performance en deça
de leurs réelles possibilités, les Lillois laissent des
regrets à des Savoyards entreprenants et joueurs qui ne sont
qu’à trois points de la zone rouge. L’AS Saint-Etienne, elle,
a conclu cette 25e journée Dimanche soir face à un concurrent
direct : l’OM, 5ème de Ligue 1. Auteur d’un match soporifique
au possible, le club du Forez s’est fait une frayeur. Menés
1-0 depuis la 64e minute par des Marseillais tout aussi
réfractaires au jeu par l’intermédiaire de Nicolas N’Koulou,
les hommes de Christophe Galtier ont arraché l’égalisation
dans les toutes dernières minutes du match grâce à Brandao
(90+1), jusque-là inexistant. Dans le reste des matchs pour
une qualification en coupe d’Europe, Lyon, grâce à une
victoire 3-1 face à une faiblissime équipe d’Ajaccio remonte à
la 6e place et s’invite dans la course après un début de
saison mitigé. Vainqueur 1-0 de bordelais plus mordants mais
inefficaces devant le but, le Stade de Reims, lui, est la
surprise de cette 25e journée. Club phare du football français
lors de son glorieux passé, les champenois sont 7ème à 3
points de la quatrième place et peuvent prétendre jouer les
trouble-fêtes dans cette lutte pour l’Europe. La bataille pour
le
maintien
relancée
Paradoxalement, s’il est une bataille dans laquelle les
affrontements sont acharnés, c’est bien celle engagée pour ne
pas descendre. Et à ce petit jeu là, Guingamp semble
s’écrouler. Actuellement embourbé dans une série de 10 matchs
sans victoire, le club breton s’est encore incliné ce weekend, cette fois face à des Sochaliens combatifs que tout le
monde voyait déjà en Ligue 2, il y a de cela quelques semaines
encore. Loin d’être résignés, les Doubistes grâce à leur
Zambien Sunzu (84e) s’octroient le droit de rêver encore
quelques mois. A quelques places de là seulement, Rennes et
Montpellier se sont neutralisés sur le score de deux buts
partout. Les Rennais, grâce au très beau match de leur recrue
Ola Toivonen auteur d’un doublé, obtiennent un bon nul contre
des Montpellierains assurant le nul à la dernière minute par
Camara (90e).
Résultats complets de cette 25e journée :
PSG 3-0 Valenciennes
Bastia 0-2 Monaco
Nice 0-0 Nantes
Reims 1-0 Bordeaux
Rennes 2-2 Montpellier
Lorient 1-3 Toulouse
Sochaux 1-0 Guingamp
Lyon 3-1 Ajaccio
Evian 2-2 Lille
Saint-Etienne 1-1 Marseille
Benjamin de Haro
Mercato Ligue 1 : le bilan
Le mercato enfin achevé, l’heure est au bilan. Des retours en
force, des arrivées surprises, des bons coups, ou parfois même
des transferts qui ont tout du parfait flop, le marché
hivernal réserve des surprises à chaque coup.
Un recrutement mitigé pour les deux gros
Si le mercato d’été nous a offert un beau duel entre le PSG et
l’AS Monaco en matière de transferts, force est de constater
que cet hiver, le match était plutôt timoré entre les deux
géants financiers de la Ligue 1.
Miné par la blessure de sa star colombienne Falcao survenue
deux jours avant le prêt à Everton de l’attaquant Lacina
Traoré pourtant acheté 10 millions d’euros à l’Anzhi
Makatchkala quelques jours plus tôt, le club de la principauté
a dû se rabattre sur Dimitar Berbatov. Ex-star de Leverkusen
et de Manchester United, l’avant-centre bulgare a été prêté
aux monégasques par son club actuel : Fulham.
Acheté notamment
pour faire de la publicité du coté des marchés financiers de
l’est de l’Europe où il est une véritable star, l’arrivée de
Berbatov fait débat. Tout comme celles des défenseurs
Echiéjilé, ancien Rennais en provenance de Braga et Abdennour,
l’excellent défenseur toulousain qui devra prouver son
aptitude à passer le palier supérieur.
Du côté parisien en revanche, un seul renfort. Celui de
l’international français Yohan Cabaye. Recruté pour 20
millions d’euros, l’ex-milieu de terrain de Newcastle malgré
ses évidentes qualités fait débat au sein de supporters
parisiens qui attendaient un nom plus ronflant. Pourtant,
l’ancien Lillois est très apprécié par Laurent Blanc. Déjà
courtisé à l’époque où l’actuel entraîneur parisien exerçait à
Bordeaux, puis sélectionné automatiquement par ce dernier
pendant sa période de sélectionneur, Yohan Cabaye est un
membre permanent de la check-list de Laurent Blanc depuis des
années et était déjà pressenti au PSG depuis juillet dernier.
Au final, un marché des transferts prudent pour les deux
formations qui ne sont distantes que de cinq points en
championnat aujourd’hui.
Un mercato agité dans les autres clubs
Cabaye n’est toutefois pas la seule recrue de retour en
France. Annoncé du coté de Montpellier l’été dernier, Djibril
Cissé a finalement rejoint Bastia cet hiver. Libéré par le
Kuban Krasnodar et divisant son salaire par deux,
l’international a signé un contrat de 18 mois avec le club
corse. Un espoir pour des Bastiais en mal d’attaquants
performants depuis les départs de Thauvin et Modeste en
juillet dernier. Le SCB qui enregistre également le retour en
prêt pour six mois de Sambou Yatabaré. Ayant quitté Bastia
l’été dernier pour Olympiakos, le joueur malien effectue cet
hiver le chemin inverse.
Autre retour, celui de Guillaume Hoarau. Décimé par les
blessures et le départ d’Obraniak au Werder Brême, l’effectif
aquitain a enregistré le retour en France de l’attaquant
réunionnais, transfuge du Dalian Aerbin en Chine. Auteur d’un
flop monumental au sein de l’empire du milieu avec 4 petits
buts en 22 matchs et un statut de remplaçant, l’ex-parisien
signé pour 6 mois est un véritable coup de poker.
D’autres joueurs sont également revenus en France alors que
leur situation à l’étranger s’enlisait. C’est le cas de Mbaye
Niang. Simple alternative au Milan AC, l’attaquant français a
été prêté pour six mois à Montpellier. Auteur de 3 buts en
autant de matchs et déjà encensé par Roland Courbis, son
entraîneur, le joueur de 19 ans a tout de la bonne affaire. Et
tant pis si Nicolas St-Ruf, venu du RC Lens, la deuxième
recrue du club héraultais ne semble pas être aussi bon que son
clone dans le jeu Football Manager.
De
bonnes
affaires
dont
Saint-Etienne
a
bien
profité.
Cinquième à la trêve et en course pour l’Europe, le club
stéphanois enregistre le retour au bercail de Joshua
Guilavogui, véritable flop du coté de l’Atlético Madrid, en
prêt pour six mois et le retour en France de Benoît
Trémoulinas, refusé par Bordeaux, et prêté par le Dynamo Kiev
pour six mois avec option d’achat.
Côté OM en revanche, c’est le calme plat. Agité en coulisses,
le club n’a enregistré qu’une seule arrivée, celle de Brice
Dja Djédjé, le défenseur ivoirien d’Evian. Côté départ, Kassim
Abdallah fait lui le chemin inverse et part du côté de la
Savoie où il rejoindra Tulio de Melo, transfuge de Lille.
Un LOSC qui a accueilli Sébastien Corchia la semaine dernière.
Recruté pour 1,5 million seulement, le départ à bas prix de
l’ex-défenseur sochalien symbolise le mercato catastrophe du
club doubiste qui, en plus d’avoir récupéré un Pierre-Alain
Frau en pré-retraite, a aussi récupéré Jordan Ayew, pestiféré
à Marseille et les agents libres Florian Marange, tricard à
Crystal Palace et Yohann Pelé, sans club depuis son départ de
Dijon.
Enfin, un recrutement semble plus malin que les autres : celui
du Stade Rennais. Emmenés par un Philippe Montanier ambitieux,
les Bretons récupèrent l’attaquant du PSV Eindhoven Ola
Toivonen, le grand espoir d’Auxerre Paul-Georges Ntep et le
milieu polonais Kamil Grosicki, très apprécié en Turquie.
Benjamin de Haro