Le serment des Horaces
Transcription
Le serment des Horaces
Art et culture Jacques-Louis David Le serment des Horaces Anaïs Youssefi Gwenaëlle Briguet Table des matières 1. Identification 2. Biographie de l’artiste 3. Sujet 4. Analyse du tableau Point de fuite et ligne d’horizon Découpe Lignes de force Composition Centre d’intérêt 5. Genre 6. Symboles 7. Contexte 8. Réception critique 1. Identification Jacques-Louis David, Le serment des Horaces Années de production : 1784-85 Taille : 330 x 425 cm Matériel utilisé : Peinture à l’huile sur toile Mouvement artistique : Néoclassicisme Lieu d’exposition : Musée du Louvre, Paris 2. Biographie Jaques-Louis DAVID, né le 30 août 1748 à Paris, vient d’une famille bourgeoise. Son père est mort quand il avait 9 ans, tué dans un duel et cela le choqua beaucoup. Déjà dans sa jeunesse, il est attiré par le dessin, de plus il est influencé par François boucher, cousin de sa mère qui était un artiste rococo. En 1766, il entra dans l’atelier de son maître,Vien . Il reçoit le prix de Rome en 1774, il est ensuite pris à l’Académie 10 ans plus tard. Il fit plusieurs voyages en Italie qui lui a permirent de trouver beaucoup d’inspiration, dont Caravage. Il laissa tomber le style rococo pour s’inspirer de l’antiquité Romaine et de du classique. Son nouveau style est né, le néoclassique. Politiquement actif, c’est le plus grand artiste de la révolution française. C’est pour cela qu’il va partir aux côtés de Napoléon qui le nommera premier peintre en 1804. C’est aussi un artiste proche des philosophes des lumières comme Diderot car les deux ont des valeurs morales similaires à propos des signes corporels. A la chute de Napoléon, il part se réfugier en Belgique. Tous les tableaux de David sont basés désomais sur la politique. Il meurt le 29 décembre 1825 à Bruxelles suite à plusieurs problèmes de santé. Autoportrait, 1794, Musé du louvre Les oeuvres majeures de David La douleur et les regrets d’Andromaque sur le corps d’Hector, 1783 Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, 1800 La mort de Marat 1793 3. Le sujet David raconte un épisode de l’histoire de la Rome antique, une guerre opposant Rome à Albe qui devait se terminer par le combat des trois frères Horace contre les Curiace. Ils jurèrent de vaincre ou de mourrir pour leur ville. Deux des Horace meurent et le dernier acheva les Curiace affaiblis. La victoire reviendra donc à Rome. Cependant, les familles étaient reliées car un frère de chaque famille était marié avec la soeur de leur ennemi. Quand la soeur de l’aîné Horace se rendit compte qu’il avait tué son fiancé, elle s’effondra en pleurs mais Horace la tua, car personne n’avait le droit de pleurer un ennemi de Rome. La scène du tableau montre les frères jurant de se battre jusqu’à la mort pour leur patrie, sans même penser à leur femme et à leur famille. Identification des personnages Les trois frères Horace Père Mère des Horace Les enfants d’un des frères Camille et nianiania 4. Analyse Le point de fuite et ligne d’horizon En allongeant des lignes dans l’architecture du tableau, nous pouvons déterminer le point de fuite de cette oeuvre. Nous constatons donc que la perspective est rigoureuse car les lignes se croisent toutes au même endroit. De plus, l’endroit du croisement est stratégique, il atterit pile sur la main du père et les épées, signe du combat et par la suite de la victoire. Le rallongement des lignes de l’architecture et le point de fuite nous montrent aussi la ligne d’horizon qui passe également par le point important du tableau, les épées. Découpe Le tableau est découpé en trois parties distinctes, d’un côté grâce aux arcardes du fond et de l’autre aux trois groupes de personnages: les fils, le père, les femmes et les enfants. Les lignes de force Les Lignes de force, pris dans les personnages et leurs accessoires forment du côté des hommes des lignes droites, des triangles, des obliques, les traits sont durs et rigides, tout comme eux qui doivent se montrer forts et puissants pour affronter leurs ennemis. De l’autre côté, les femmes sont composées uniquement de courbes, montrant leur faiblesse et leur tristesse de voir leurs frères, fils et mari partir au combat. L’ordonancement Les lignes principalement droites, que ce soit dans les personnages principaux (les hommes) ainsi que par les lignes de l’architecture, donnent un effet statique au tableau. Composition Le type de cette composition suit une forme géométrique, soit un triangle isocèle dont la pointe se trouve au sommet des trois épées. En effet le père est au centre de l’oeuvre. Les trois frères sont à gauche, encadrés par trois lignes de force. Puis les trois femmes se trouvent à droite. Le regard du spectateur se porte sur les épées en premier, puis il suit les gestes des trois frères, et enfin il se porte vers les trois femmes assises à droite. Nous pouvons aussi remarquer que le fond de la pièce est très sombre, un peu plus éclairé sur les frères, et très éclairé au niveau des deux femmes. La lumière provient sûrement d’une ouverture située derrière les frères de la gauche Centre d’intérêt Le centre d’intérêt du tableau est clairement la partie des hommes Horace, les frères ainsi que le père. Ce sont les sujets principaux de la scène et sont donc mis en avant. D’ailleurs, nous constatons que par la suite qu’un deuxième groupe, les femmes, est à côté, elles sont très discrètes, courbées, elles prennent relativement peu de place et sont beaucoup moins imposantes que les hommes. De plus, ce qui fait ressortir les frères et le père c’est le décor très sobre de l’arrière-plan. Le regard du spectateur va donc de gauche à droite. C’est à ce lieu de rassemblement sacré que les frères vont porter serment à leur père de se battre jusqu’à la mort pour leur patrie. Les lignes du tableau renforcent encore plus la parole donnée. 5. Genre Le genre de cette peinture est historique, elle raconte un épiosde historique de l’époque antique romaine, bien que cette scène n’ait jamais été observée en directe et est donc inventée. 6. Symboles -Le chiffre trois: le 3 est omniprésent dans le tableau. Les trois frères Horace, les trois femmes, les arcades au nombre de trois, les trois épées, ainsi que les trois groupes de personnes. Ce chiffre peut être interprété comme divin, le père, le fils et le saint esprit qui seraient là pour faire gagner Rome. - En levant ses mains au ciel, le père montre qu’il est en contact avec Dieu. Il tourne le dos au femmes. Cela montre d’une façon que les intêrets patriotiques passent avant leurs femmes et leurs enfants. - Les épées représentent le pacte. - Avec les lignes de forces et leurs représentations en dessous de la ligne d’horizon, on voit que la famille est moins importante pour les hommes que le patriotisme. - Couleurs vives pour les hommes, ternes pour les femmes. Le rouge signifie la divinité ainsi que la puissance et la royauté et les couleurs ternes la tristesse. - Le frère de devant est celui qui est le plus éclairé par la lumière. Avec sa main, il semble attendre l’épée contrairement à ses frères. Il a l’air d’être celui qui est le plus fort, donc celui qui peut être à gagné. 7. Contexte Historique C’est à cette époque que des grandes découvertes ont été faites, l’Herculanum (ville romaine en Campanie) en 1738 et de pompéi en 1784. C’est principalement grâce à ces découvertes que les artistes se sont à nouveau intéressés à l’Antiquité, Jacques-Louis David est le premier à lancer le mouvement. Politique Louis XVI est roi de France,il changea beaucoup son pays et le rendit plus libre. Par exemple, en 1784, il abolit les tortures corporelles (péage) des juifs et leur donna accès à la formation, il donna de l’argent aux personnes souffrant du froid et offrit des pensions de retraite aux anciens marins. C’est à ce moment que les premières idées de révolution se font sentir, grâce au roi et Jacques -Louis David qui le soutient par ses peintures. Ces tableaux restèrent des emblèmes pour la révolution française qui éclata en 1789 et lui un des peintres de propagande politique les plus célèbres dans l’histoire de l’art. 8. Réception critique Le serment des Horace, présenté en 1785, a été accueilli comme une œuvre d’art. C’est ce tableau qui a fait décoller la carrière de David et qui a posé les bases du néoclassicisme. Certains le nomment même le «manifeste du néoclassicisme» et devient le modèle pour tout le mouvement qui suivra. 8. Références Sites internet http://medias.onesttousdesartistes.tv/capsules/Images/Pompadour.jpg http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=22497 http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/le-serment-des-horaces http://histoire-image.com/site/oeuvre/analyse.php?i=437&d=1&m=jacques%20louis%20david http://www.grandpalais.fr/fr/article/le-neo-classicisme http://www.scaraba.net/creanum/index.php/rigoureuse/456-le-serment-des-horaces-de-jacqueslouis-david http://lecanuet-col.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article970 http://www.peintre-analyse.com/horace.htm http://www.la-malvenue.com/le-serment-des-horaces-jacques-louis-david-3155233.html Livres Monneret, Sophie, David et le néoclassicisme, Paris, Terrail, 1998 Assouline, Pierre ( et. al), 1001 tableaux qu’il faut avoir vus dans sa vie, Paris, Flammarion, 2007 Impelluso, Lucia, Dieux et héros de l’Antiquité, Paris, Hazan, 2003 Stukenbrock, Christiane & Töpper, Barbara, 1000 Chefs-œuvres de la peinture Européenne du XIIIe au XIXe siècle, Könemann, 2000