Besançon : quand la filière scientifiqueséduit les filles
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Besançon : quand la filière scientifiqueséduit les filles
PAYS : France RUBRIQUE : Bes - besançon PAGE(S) : 6 DIFFUSION : 118394 SURFACE : 26 % PERIODICITE : Quotidien 29 novembre 2015 Cliquez ici pour voir la page source de l’article ENSEIGNEMENTFORUM RÉGIONAL DES GRANDES ÉCOLES SCIENTIFIQUES HIER AU LYCÉE VICTOR-HUGOENSEIGNEMENTFORUM RÉGIONAL DES GRANDES ÉCOLES SCIENTIFIQUES HIER AU LYCÉE VICTOR-HUGO Besançon : quand la filière scientifiqueséduit les filles À L'ACCUEIL du 16eForum des grandes écoles scientifiques, dont une centaine était représentée samedi au lycée Victor-Hugo, on trouvait un homme heureux et fier : le professeur Alexis Piettre responsable de la filière BCPST (biologie-chimie-physique-sciences de la terre). En première année d'école d'ingénieurs ou vétérinaires, ces anciennes élèves des classes prépade Victor-Hugo démontrent que les filles aussi peuvent réussir dans la filière scientifique. « Ouverte en 2008, cette section prépare aux concours d'accès à 58 écoles d'ingénieurs, dont quatre écoles vétérinaires très sélectives. Et voici un groupe d'étudiantes passées par ce cursus qui illustrent la thématique de l'excellence scientifique des filles made in Franche-Comté », se réjouit l'enseignant qui félicite aussi Michel Sliwa, issu de la prépa PC de Victor, normalien, as de la spectroscopie ultrarapide et titulaire de la médaille de bronze du CNRS. Parmi ces demoiselles, Éloïse Noël, 25 ans, de Cirey-les-Bellevaux, vient de soutenir sa thèse sur l'alimentation des chevaux de course à sa sortie de l'école vétérinaire de Lyon et va s'installer dans le Cantal. Sa collègue Manon Van Sante, 26 ans, d'Arc-et-Senans sortie de la même école, travaille à Saint-Amour après une thèse sur l'avortement des chèvres. La Pontissalienne Cécile Klinguer, 20 ans, a intégré Polytechnique. « Je débute par un stage dans la police à Évry. » Plus tard, elle aimerait enseigner les maths. Elisa Bohin, 21 ans, de Vy-lès-Lure, s'est offert le luxe de pouvoir intégrer l'ENS de Cachan et Normale Sup à Lyon! Elle a préféré l'école vétérinaire de Lyon, entrée au 6erang distançant les cadors d'Henri IV ou de Louis-le-Grand. Bisontine de 21 ans, Cécile Toinard, après être passée par Jules-Haag et les Pupilles de l'air à Grenoble, vient d'entrer à l'École de l'air de Salon-de-Provence. La jeune aspirante rêve de tenir les commandes d'un Rafale. Elsa Pugin, 20 ans, de Montlebon, débute à Paris Tech Chimie, « la meilleure école en France ». Son objectif : entrer dans un laboratoire pharmaceutique. Originaire d'Avanne, Clémence Rossignol, 19 ans, entrée à Centrale Nantes, tentera un double diplôme à l'étranger avant de travailler dans l'aéronautique. Prépas performantes à Victor-Hugo Point commun à toutes ces brillantes étudiantes, ou presque, l'obtention d'un bac scientifique assorti de la mention Très bien. Avec sa mention Bien, l'une reconnaît « avoir peu forcé » pour son bachot! Elles sont aussi passées par les sections prépas du lycée Victor-Hugo. L'une, inscrite en prépa à Lyon après son échec aux concours, a préféré revenir en BCPST à Besançon où elle a obtenu son entrée dans plusieurs grandes écoles. Les prépas de Victor-Hugo comptent de 150 à 200 étudiants selon les années. En moyenne, les étudiants intègrent une grande école avec un taux de réussite de 70 % à 80 %. Cette année, 147 d'entre eux ont obtenu une proposition d'intégration, soit un taux de 80 %. Parmi eux, sept Centraliens et une Polytechnicienne, Cécile Klinguer. Sur les dix dernières années, onze élèves de Victor-Hugo sont entrés à Polytechnique dont le major d'X en 2009. ■ F47B984151D02C08D0C30013210A65963E33023D91AD528ECDC56D5 Tous droits de reproduction réservés