Roumaine - Cinépage

Transcription

Roumaine - Cinépage
c i n é pag e
présente
Les
Rencontres
de Cinéma
Européen
2015
la
nouvelle
vague
Roumaine
du 27 janvier
au 4 février
marseille
éDITO
la nouvelle vague Roumaine
du 27 janvier au 4 février | marseille
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les invités
la nouvelle vague Roumaine
du 27 janvier au 4 février | marseille
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Felicitări, cinema românesc !
A l’orée des années 2000, quelle ne fut pas
la stupéfaction des « professionnels de la
profession » et des cinéphiles de voir surgir
de Roumanie, autant dire de nulle part, des
films d’une force incroyable, signés par de
parfaits inconnus. Et qui raflaient un à un les
prix les plus convoités du cinéma mondial !
Comme de bien entendu, cette extraordinaire
floraison fut aussitôt baptisée « Nouvelle
Vague roumaine ». Au regard de sa précarité
économique, elle s’est révélée étonnamment
durable : quinze ans après sa naissance, elle
bouillonne encore et étonne toujours.
C’est cette surprenante histoire que les
Rencontres de cinéma européen entendent
modestement retracer du 27 janvier au
4 février 2015. Par le biais des projections
bien sûr, mais aussi au fil de discussions avec
des personnalités – cinéastes, comédiens,
techniciens, chroniqueurs, historiens – qui en
ont été, et qui en sont encore, les acteurs ou
les témoins privilégiés.
Parmi les films présentés, un seul, Le Chêne,
n’appartient pas, à proprement parler, à
cette Nouvelle Vague puisqu’il date de 1992.
Mais son caractère précurseur autant que sa
puissance en faisait un incontournable !
Pour le reste, une place de choix a été
réservée aux « pionniers », ceux qui, entre
2002 et 2007, ont magistralement imposé
cette Nouvelle Vague en une série de coups
d’essai qui furent autant de coups de maitre :
Cristi Puiu, Corneliu Porumboiu, Cristian
Nemescu, Catalin Mitulescu, Cristian Mungiu.
Si tous continuent une brillante carrière,
à l’exception de Nemescu, mort dans un
accident de voiture pendant le montage
de son seul et unique film, la présente
rétrospective a fait le choix de donner à voir,
ou à revoir, les films majeurs qui ont établi
leur notoriété : La mort de Dante Lazarescu,
Comment j’ai fêté la fin du monde, California
dreamin’ et bien sûr, 4 mois 3 semaines et 2
jours, la Palme d’Or, Cannes, 2007. Une liste à
laquelle il faut encore ajouter les inénarrables
Contes de l’âge d’or, film collectif en sélection
officielle à Cannes 2009.
Second objectif de cette rétrospective :
faire découvrir des cinéastes roumains apparus
plus récemment. Découvrir est bien le mot,
car les films de ces nouveaux venus sont
pour la plupart inédits à Marseille. En quoi se
distinguent-ils ? Eh bien, ils ne parlent plus de
l’ère Ceausescu ou de la Révolution de 1989,
comme l’ont fait leurs aînés, mais de leurs
préoccupations d’aujourd’hui !
Cinq films emblématiques de cette « deuxième
génération » seront ainsi programmés : Si je
veux siffler, je siffle de Florin Serban, Mère et
fils de Calin Peter Netzer, Morgen de Marian
Crisan, Papa vient dimanche de Radu Jude,
et en ouverture et en présence de son auteur
Tudor Giurgiu, Des escargots et des hommes,
qu’apprécieront, à n’en pas douter, les nostalgiques de la comédie italienne.
De nombreux traits communs maintiennent
toutefois une unité entre cette génération
et la précédente : un goût prononcé pour
l’Absurde, l’art d’ironiser sur les désastres,
une incontestable attirance pour la logique
du pire. Et, bien cachée sous un solide
scepticisme ou un naturalisme aigu, la
conviction secrète que même l’homme
le plus banal recèle en lui quelque chose
d’irréductiblement grand. Car, telle est la
Nouvelle Vague roumaine.
A tous, bonnes Rencontres et bonnes
projections !
Pour Cinépage,
Jeanne BAUMBERGER
Tudor Giurgiu
Réalisateur : Des escargots et des hommes, Love
sick, Tudor Giurgiu est aussi producteur :
The Japonese dog, Le voyage du directeur
des ressources humaines, Cendres et sang, Katalin
Varga, et créateur du Transylvania International
Film Festival à Cluj-Napoca.
Vanina VIGNAL
Née en France, Vanina fait des études de théâtre
en Roumanie. Elle devient comédienne puis
assistante monteuse avant de réaliser ses propres
documentaires : Stella et Après le silence
qui s’inscrivent dans une trilogie sur la Roumanie.
Dana Bunescu
Diplômée de l’université du théâtre et du film, à
Bucarest, département Son et Montage. Elle a
travaillé comme monteuse ou ingénieur son sur les
films suivants : Papa vient dimanche, Mère et fils,
L’Autobiographie de Nicolae Ceausescu, Contes de
l’âge d’or, 4 mois, 3 semaines, 2 jours, La Mort de
Dante Lazarescu.
Dorotheea Petre
En parallèle à des cours d’art dramatique à
Bucarest, elle débute au cinéma dans Ryna de
Ruxandra Zenide dans le rôle principal. Elle reçoit
le Prix d’interprétation féminine (Un Certain
Regard) au Festival de Cannes 2006 pour son rôle
dans Comment j’ai fêté la fin du monde.
Andrei RUS
Critique de cinéma roumain, diplômé de l’Université
nationale de théâtre et cinéma de Bucarest où il
est actuellement professeur d’histoire du cinéma.
Il coordonne depuis 5 ans la revue de cinéma
« Film Menu » dans laquelle il écrit.
Gilles Bardy
Historien et spécialiste de la civilisation roumaine.
Professeur à l’Université Aix-Marseille de
linguistique comparée des langues romanes
et roumain.
Et douze élèves du lycée Eminescu de Cluj-Napoca
Les Rencontres accueilleront aussi douze lycéens roumains, accompagnés de leur proviseur, Mme Simona
Raluca Dobrescu, et de leur professeur de français, Mme Ildiko Pop, pour une semaine d’échanges avec
leurs « homologues » de Luynes, d’Aix et de Marseille. Les élèves dialogueront autour de leur culture
réciproque. Les lycéens français feront ainsi découvrir Aix et Marseille aux jeunes Roumains, à charge pour
ces derniers de leur présenter certains films programmés dans le cadre de cette rétrospective, notamment
Les Contes de l’âge d’or et Comment j’ai fêté la fin du monde.
FICTIONs
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Des escargots
et des hommes
SI JE VEUX SIFFLER,
JE SIFFLE
Réalisation : Tudor Giurgiu
Scénario : Ionut Teianu
Avec : Andi Vasluianu, Monica Bîrlădeanu,
Jean-François & Robinson Stévenin
2012 - 1 h32 mn - Vostf
Réalisation : Florin Serban
Scénario : Florian Serban & Catalin Mitulescu
Avec : George Pistereanu, Ada Condeescu
1h34 – Vostf. Ours d’Argent, Festival de Berlin 2010
Une petite ville de Roumanie dans les années 90.
L’usine, qui fait vivre tout le pays, va être privatisée.
Le personnel se demande anxieusement quel va
être son sort. Le directeur, lui, se met en cheville
avec deux hommes d’affaires français, qui veulent
racheter l’entreprise pour – officiellement –
y conditionner… des escargots de Bourgogne !
Une reconversion qui laisserait des centaines de
salariés sur le carreau. Un homme va refuser de voir
l’usine et les emplois disparaître.
Mais la solution qu’il propose est très… particulière.
Tiré d’un fait réel, Des escargots et des hommes est
un film truculent qui retrouve le ton de la comédie
italienne.
Mardi 27, 20h30, Variétés, en présence du
réalisateur. La projection sera précédée d’un
buffet musical roumain animé par Ghitsa
et son orchestre (p.7).
TUDOR GIURGIU
Tudor Giurgiu s’est fait connaître en 2006 avec Love sick,
sélectionné au Festival de Berlin. Des escargots et des
hommes est son deuxième long-métrage. Il vient juste
de terminer le tournage du troisième, Cristian.
Après quatre ans de rétention dans un centre pour
mineurs, Silviu est sur le point d’être libéré. Plus que
cinq jours à attendre. Cinq jours pendant lesquels
il doit absolument se tenir tranquille s’il veut sortir.
Mais voilà qu’il tombe amoureux d’une jeune
assistante sociale en stage dans la prison et qu’au
cours d’une brève visite, sa mère lui annonce qu’elle
va repartir à l’étranger en emmenant, cette fois,
son jeune frère ! Alors, cinq jours, c’est parfois une
éternité…
Florin Serban filme son personnage comme un
animal sauvage apeuré, et acculé. Caméra à l’épaule,
Il capte sa fébrilité, sa rage, les tourments qui le
hantent, la déraison qui le menace. Le film doit également beaucoup à son interprète principal, le jeune
George Pistereanu.
Mercredi 28, 18h30, Variétés
FLORIN SERBAN
Après des études de philosophie et de théâtre, Florin
Serban travaille quelques années à la télévision
roumaine puis intègre la section réalisation de la prestigieuse Columbia University, aux USA. Doublement
récompensé au Festival de Berlin 2010, Si je veux siffler,
je siffle est son premier long-métrage.
FICTIONS
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MORGEN
Scénario & Réalisation : Marian Crisan
Avec : András Hatházi, Yilmaz Yalcin
1h40 – Vostf.
Prix spécial de jury, Festival de Locarno 2010
Salonta, petite ville roumaine à deux pas de la
Hongrie. Le long de la ligne frontière, des patrouilles
incessantes veillent à refouler les migrants sans
papiers désireux d’atteindre l’Eldorado occidental.
C’est là qu’habite Nelu, quadragénaire rondouillard,
vigile au supermarché du coin.
L’homme mène une morne existence que seule la
pêche en rivière vient agrémenter. Or un matin, il
fait une prise peu commune : un Turc qui essaie de
passer la frontière…
La réussite du film tient beaucoup à ce personnage,
véritable moulin à paroles que personne, pas plus
les Roumains du film que le spectateur, ne comprend
jamais... Ce qui n’empêche pas la sympathie de
naitre, et finalement, l’amitié ! Un film touchant,
généreux, joliment parsemé de notes burlesques.
Mercredi 28, 20h30, Variétés
MARIAN CRISAN
Marian Crisan a commencé par remporter la Palme d’Or
du court-métrage pour Megatron, au Festival de Cannes
2008. Morgen, Prix spécial du jury à Locarno en 2010,
est son premier long-métrage. A noter que Salonta, où
se déroule le film, est sa ville natale !
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LA MORT DE DANTE
LAZARESCU
Réalisation : Cristi Puiu
Scénario : Cristi Puiu & Razvan Radulescu
Avec : Ion Fiscuteanu, Luminita Gheorghiu
2h34 – Vostf. Prix Un Certain Regard, Cannes 2005
Vieux, négligé et porté sur la bouteille, Dante
Lazarescu vit dans un appartement minable avec
ses chats. Un soir, il est pris de violentes douleurs,
ce qui n’émeut guère le voisinage. Quand les
secours arrivent enfin, la gravité de son état est
vite diagnostiquée. Pourtant, l’hôpital de garde le
refuse. Luttant contre l’accumulation kafkaïenne des
incompétences, des mauvaises volontés, des règlements absurdes, du je-m’en-foutisme général, les
ambulanciers entament alors une course hallucinée
dans Bucarest pour tenter de sauver le vieil homme.
Un électrochoc. Et un chef-d’œuvre.
Jeudi 29, 19h30, aux Variétés,
en présence de Dana Bunescu, monteuse du film
CRISTI PUIU
Il lui revient l’honneur d’avoir donné le coup d’envoi
de cette Nouvelle Vague en 2001 avec Le Matos et la
thune, son premier long. Il obtient ensuite l’Ours d’or du
court-métrage pour Une cartouche de Kent et un paquet
de café (cf p. 9) et le Prix Un certain Regard, à Cannes
l’année suivante pour La mort de Dante Lazarescu.
Il a tourné depuis Aurora.
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Apéros
musicaux avec
Ghitsa et
sa fanfare.
CALIFORNIA
DREAMIN’
Réalisation : Cristian Nemescu
Scénario : Cristian Nemescu et Tudor Voican
Avec : Armand Assante, Razvan Vasilescu,
Jamie Elman – 2 h 35 – Vostf.
Prix Un Certain Regard, Cannes 2007
Eté 1999, pendant la guerre du Kosovo. Un train de
l’OTAN chargé d’équipements militaires, et gardé
par des soldats américains, arrive à Capalnita, une
bourgade au fin fond de la Roumanie… Sans avoir
tous les tampons officiels ! Du coup, le chef de
gare, Doiaru, sorte de mafioso local atrabilaire et
désabusé, bloque le convoi. La présence inopinée de
ces GI’s transforme le village en terre de tous les possibles… Parti d’un fait réel, le réalisateur s’emploie,
de digression en digression, à l’exagérer jusqu’à
l’Absurde métaphysique (Bonjour Ionesco !)
Vendredi 30, 16h, à l’Alcazar–BMVR (entrée libre)
Présentation du film par le critique Andrei Rus
CRISTIAN NEMESCU
Repéré à Angers, Berlin et Cannes pour ses courtsmétrage prometteurs, Cristian Nemescu passe ensuite
au long avec California Dreamin’. Il se tue malheureusement dans un accident de voiture pendant le
montage du film, qui sera terminé par son équipe.
Sélectionné malgré tout au Festival de Cannes 2007,
California dreamin’ recevra le prix Un Certain Regard
en raison de « la puissance de sa mise en scène ».
PAPA VIENT DIMANCHE
Réalisation : Radu Jude
Scénario : Radu Jude et Corina Sabau
Avec : Șerban Pavlu, Sofia Nicolaescu, Mihaela Sîrbu
1 h 48 – Vostf. Prix du Meilleur réalisateur,
Festivals de Bucarest et de Sarajevo 2012
Marius est un jeune père divorcé. Sa fille de cinq ans
vit désormais chez son ex-femme, Otilia, avec qui il
entretient des rapports exécrables. Cet éloignement
est pour lui un déchirement. Mais en ce dimanche,
tout s’annonce bien : c’est son tour de garde, et il se
fait une joie à l’idée d’emmener la fillette à la mer.
Evidemment, rien ne va se passer comme prévu…
Ce récit d’une journée calamiteuse mixe la gravité et
la bouffonnerie avec une énergie communicative.
Vendredi 30, 20h30, Variétés.
Présentation du film par le critique Andrei Rus
Séance précédée d’un apéritif roumain et suivie
d’un débat
RADU JUDE
Radu Jude devient l’assistant de Cristi Puiu sur La
Mort de Dante Lazarescu et de Costa Gavras sur
Amen. Parallèlement, il réalise des courts-métrages
dont La lampe au chapeau (cf p. 9). En 2009, il passe
au long avec La Fille la plus heureuse du monde,
Prix Cicae au Festival de Berlin. Le suivant, Papa
vient dimanche, reçoit également plusieurs prix. Son
prochain film, Aferim !, qui traitera de la maltraitance
et de la ségrégation des Tsiganes roumains au XIXe
siècle, est très attendu.
COMMENT J’AI FÊTÉ LA FIN
DU MONDE
Par deux fois - le mardi 27,
soir de l’ouverture, et le
samedi 31 – les Rencontres
accueillent Ghitsa Iorga et
ses musiciens à l’heure de
l’apéro. Autant dire qu’il
va faire chaud, très chaud,
dans le hall des Variétés !
Né dans une communauté
rom de la Moldavie
roumaine, tombé dans la
musique dès le berceau,
Ghitsa Iorga a longtemps
joué dans les fêtes, les
Réalisation : Catalin Mitulescu
Scénario : Catalin Mitulescu
& Andreea Valean
Avec : Dorotheea Petre, Timotei Duma
1 h 46 – Vostf.
Prix d’interprétation à Dorotheea Petre,
Un Certain Regard, Cannes 2006
Bucarest, 1989. Le régime de Ceausescu semble ne jamais devoir finir.
Le petit Lalalilu suit, et parfois partage, toutes les péripéties de la vie de
sa grande sœur de 17 ans, Eva. Amoureuse pour la première fois, exclue
du lycée pour avoir (accidentellement) cassé un buste du dictateur, celleci se prépare secrètement à fuir la Roumanie en traversant le Danube à la
nage. Mais du haut de ses 7 ans, Lalalilu est prêt à tout pour garder cette
sœur bien-aimée auprès de lui.
Samedi 31, 20h30 aux Variétés
en présence de l’actrice du film Dorotheea Petre
Projection précédée d’un apéro musical animé
par Ghitsa et son groupe.
CATALIN MITULESCU
En 2004, il fait une entrée remarquée dans le monde du cinéma en décrochant la Palme d’or du court-métrage pour Trafic. En 2006, Mitulescu signe
son premier long, Comment j’ai fêté la fin du monde, sélectionné à Cannes,
et pour lequel Dorotheea Petre obtient le prix d’interprétation.
On le retrouve également au générique de Si je veux siffler, je siffle (cf.p.
4). Il est de nouveau à Cannes en 2011 avec Loverboy. Son troisième film,
Rumeno, devrait sortir bientôt
mariages et les banquets,
là-bas en Roumanie,
comme le veut la tradition.
Et puis un beau matin
de 2005, il a jeté l’ancre
à Marseille. Et a aussitôt
constitué une des rares
fanfares authentiquement
tziganes basées en France.
Chanteur et trompettiste
virtuose, ce diable
d’homme possède la
musique traditionnelle de
son pays sur le bout des
doigts : horias endiablés,
sîrbas surchauffées,
mais aussi ballades
mélancoliques. Tristes
figures s’abstenir !
Mardi 27 & Samedi 31,
19h30, hall des Variétés
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nouvelle vague
en courts
Le court-métrage a joué un rôle capital dans l’émergence
de la Nouvelle Vague roumaine. En voici six, parmi les plus
emblématiques, réunis en une séance de 1 h 40.
Chez soi
CONTES
DE L’ÂGE D’OR
Films à sketches de : Hanno Höfer, Razvan
Marculescu, Cristian Mungiu, Constantin Popescu,
Ioana Uricaru
Scénario : Cristian Mungiu
1 h 20 – Vostf. Sélection Un Certain Regard, Cannes 2009
Les quinze dernières années du régime de Ceausescu, qualifiées « d’Âge d’or » par la propagande
officielle, ont été les pires de l’histoire de la Roumanie. Dans un pays qui manquait de tout, les seules
denrées disponibles en abondance étaient l’humour
et la dérision. Alors, pour survivre, les Roumains
prirent l’habitude de colporter les histoires « drôles »
que leur fournissait un quotidien devenu totalement
surréaliste.
En 2009, encore tout auréolé de sa Palme d’or pour
4 mois 3 semaines et 2 jours, Cristian Mungiu a
décidé de porter à l’écran certaines de ces « légendes
urbaines » qui élevaient l‘Absurde au rang des
Beaux-arts. Il n’en a mis en scène qu’une, confiant les
quatre autres à des amis réalisateurs. Le résultat est
délectable, féroce et ubuesque à souhait !
Samedi 31, 16 h, à l’Alcazar-BMVR (entrée libre).
La projection sera suivie d’un débat sur
la Nouvelle Vague roumaine.
Intervenants : Andrei Rus, critique, et Vanina
Vignal, réalisatrice.
CRISTIAN MUNGIU
Voir en p. 10
MÈRE ET FILS
Réalisation : Calin Peter Netzer
Scénario: Razvan Radulescu & Calin Peter Netzer
Montage : Dana Bunescu
Avec : Luminita Gheorghiu, Bogdan Dumitrache
1 h 48 – Vostf. Ours d’or, Berlin 2013
Ayant autant d’argent que d’entregent, l’autoritaire
Cornelia connaît les « gens qui comptent » et fréquente
le Tout Bucarest. Seule ombre au tableau : Barbu, son
fils de 34 ans, qui tour à tour la nargue et la fuit dans
l’espoir d’échapper à son emprise.
Et voilà qu’un jour, en raison d’un excès de vitesse,
Barbu cause la mort d’un enfant. Cornelia s’empresse
aussitôt d’ouvrir son carnet d’adresses et son portefeuille pour lui éviter la prison. Mais est-ce le meilleur
moyen de résoudre le conflit avec son fils ? Et quid de
la justice et des responsabilités dans cette affaire ? Un
drame œdipien sous tension, doublé d’un regard sans
concession sur la Roumanie actuelle et ses prébendes.
Dimanche 1er, 14 h, aux Variétés.
Film présenté par le critique Andrei Rus
CALIN PETER NETZER
Son premier long-métrage Maria, présenté à Locarno
en 2003, reçoit le Prix du Jury et les prix d’interprétation
pour les deux acteurs principaux. Son film suivant,
Medal of Honor (2009), est sélectionné dans plus de
30 festivals notamment à Thessalonique dont il repart
avec l’Alexandre d’argent et quatre autres prix.
Mère et Fils a, pour sa part, obtenu l’Ours d’Or à Berlin
en 2013.
de Paul Negoescu, (2007 – 14’)
De retour au pays pour les fêtes, un
immigré roumain discute avec un
chauffeur de taxi.
Vagues
d’Adrian Sitaru, (2007 – 16’)
Une plage bondée de la Mer Noire,
une touriste, un enfant handicapé et
un jeune Tsigane.
Une cartouche et
un paquet de café
de Cristian Puiu, (2003 -13’)
Ours d’or à Berlin 2004
Le film qui a valu l’Ours d’or à Puiu, en
2004. Poignant !
Aide humanitaire de Hanno Hofner, (2002 - 16’)
Prix Canal + à Clermont Ferrand 2002
Trois « babas » français arrivent dans un
village roumain pour y livrer de l’aide
humanitaire.
Un voyage à la ville
de Corneliu Porumboiu, (2003 - 19’)
Primé à la Cinéfondation Cannes 2004
Pour l’instituteur du village et le chauffeur du maire, un voyage mouvementé
mais instructif.
La Lampe
au chapeau
de Radu Jude, (2006, 23’)
Le court-métrage roumain le plus
primé de tous les temps !
Dimanche, 16h30, Variétés
Le chêne
Réalisation & scénario : Lucian Pintilié,
d’après le roman d’Ion Baïesu
Avec : Maïa Morgenstern, Razvan Vasilescu
1 h 45 – Vostf. Sélection officielle, Cannes 1992
Qu’est-ce qui se passe quand on en a plus rien à
foutre de quoi que ce soit, mais qu’on est encore
terriblement lucide, terriblement intelligent, et
comme possédé par une folle énergie (celle du
désespoir ?) La réponse est dans Le Chêne !
A travers ses deux héros, Nela et Mitica que,
faute de mieux, on définira comme des
desperados éclairés, Lucian Pintilié réalisait en
1992, trois ans après la chute de Ceausescu, une
hallucinante parabole de la Roumanie.
Cette œuvre magistrale, toute griffée d’humour
noir, crachait à chaque image sa révolte contre
l’abjection. Et annonçait toute la Nouvelle Vague
roumaine à venir.
Dimanche 1er, 18 h 30, Variétés
LUCIAN PINTILIÉ
Pintilié s’est toujours partagé entre la scène
et l’écran. Après l’interdiction de ses premiers
films, notamment la Reconstitution, par la
censure de Ceausescu, il s’exile en France où il
se consacre, avec succès, à la mise en scène de
théâtre. Il rentre en Roumanie en 1990. Après Le
Chêne, qui marque son grand retour au cinéma,
il tourne successivement Un été inoubliable
(1994), Trop tard (1996), Terminus Paradis
(1998), L’après-midi d’un tortionnaire (2001) et
Niki et Flo (2003)
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documentaireS
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La Nouvelle Vague roumaine présente un caractère universel précisément parce qu’elle est
un formidable reflet de la société qui l’a vue naitre. Quasiment tous les films de fictions
de cette rétrospective ont un fort contenu politique, historique ou sociétal.
C’est pourquoi il a paru intéressant de les associer à quatre documentaires venant compléter,
prolonger ou éclairer leurs points de vue. De par la qualité cinématographique des œuvres, autant
que par l’importance des sujets évoqués, le volet documentaire de ces Rencontres
devrait séduire les cinéphiles, mais aussi les curieux qui veulent comprendre
ce qui se joue en Roumanie aujourd’hui.
4 MOIS 3 SEMAINES
ET 2 JOURS
12H08 À L’EST
DE BUCAREST
Scénario & réalisation : Cristian Mungiu
Avec : Anamaria Marinca, Laura Vasiliu, Vlad Ivanov 1 h 53 – vostf - Palme d’Or du Festival de Cannes 2007
Scénario & réalisation : Corneliu Porumboiu
Avec : Mircea Andreescu, Teodor Corban
1 h 29- Vosf - Caméra d’Or, Cannes 2006
Une petite ville universitaire, deux ans avant la
chute de Ceausescu. Deux amies, Otilia et Gabita,
partagent une chambre en cité U. Gabita, qui se
retrouve enceinte, ne veut pas garder l’enfant. Or
à l’époque, l’avortement est sévèrement réprimé.
Aidée de sa colocataire, elle va donc s’adresser à un
« faiseur d’anges », un certain M. Bébé. Ni l’une ni
l’autre ne sont préparées à l’épreuve qui les attend...
Avançant par plans-séquences, le drame intimiste se
transforme vite en thriller sous haute tension. Mungiu
filme frontalement, laissant le spectateur face à
lui-même devant une réalité crue. Comme La mort de
Dante Lazarescu, le film est un électrochoc !
Dans la bonne ville de Vaslui, à l’est du pays, on
est à la veille de Noël, seize ans après la Révolution. Quelle mouche pique donc le directeur de la
télévision locale, Virgil Jderescu, quand il décide
de confronter ses concitoyens à leur histoire ? Car le
voilà qui organise un grand talk show autour d’une
bien embarrassante question : « Cette ville a-t-elle
réellement participé à la révolution ou elle a-t-elle
seulement fêté la chute du dictateur ? »… Le résultat
n’est pas triste. Et propre à satisfaire les amateurs de
pince-sans-rire les plus exigeants !
Lundi 2, 19 h 30, au César. Projection suivie d’une
débat avec Dana Bunescu, monteuse-son du film
CRISTIAN MUNGIU
La figure de proue de cette Nouvelle Vague roumaine !
Opus au ton léger, son premier long-métrage, Occident,
en 2002 lui vaut une sélection, à la Quinzaine des Réalisateurs. Cinq ans plus tard, il décroche la Palme d’or
pour 4 mois,3 semaines et 2 jours. Il porte ensuite le
projet collectif des Contes de l’Age d’or (Cf. p. 8) avant de
mettre en scène Au-delà des collines, le Prix du scénario
et un double Prix d’interprétation en 2012 à Cannes.
Mardi 3, 19h30.
Présentation et débat animé par
l’historien Gilles Bardy
L’Autobiographie de
Nicolae Ceausescu
Réalisation : Andrei Ujica 2010 – 3 h - Vostf
Montage : Dana Bunescu
Avec L’Autobiographie de Nicolae Ceausescu, Andrei
Ujica complète son étonnante trilogie sur la fin du
communisme. Construit, comme les précédents,
à partir d’images d’archives, ce dernier volet se
concentre sur la personnalité du dictateur qui a tant
marqué l’histoire roumaine. Là est précisément
l’originalité de sa démarche. En effet, Ujica utilise
exclusivement des images faites, à l’origine, pour
glorifier le « Génie des Carpates » et, sans y ajouter ni
commentaire, ni témoignages, ni points de repère,
ni documents supplémentaires, il les retourne
comme un gant. L’autobiographie de Nicolae
Ceausescu n’est pas un documentaire historique.
C’est une fresque tragi-comique qui, au vu de son
personnage central, fait à la fois rire et peur.
ANDREI UJICA
Originaire de Timișoara, Andrei Ujică compose depuis
20 ans une trilogie autour de la fin du communisme
à base d’images d’archives : Vidéogrammes d’une
révolution (1992), Out of the present (1995) et celui-ci.
Dimanche 1er, 17 h, Polygone étoilé (entrée libre)
CORNELIU PORUMBOIU
Après toute une série de courts-métrages très
remarqués, il réalise son premier long, 12h08 à l’Est
de Bucarest, qui lui vaut la Caméra d’Or. Il enchaîne
avec Policier, Adjectif, sélectionné à Cannes dans la
section Un Certain Regard, et y remporte le Prix du
Jury. Depuis, il a réalisé Métabolisme ou Quand le soir
tombe sur Bucarest et, en 2014, Match retour.
Convivialité à la roumaine !
Trois buffets (mardi 27 & mercredi 4 à 19 h 30, dimanche 1er à 13 h), deux apéros
(vendredi 30 et samedi 31) et un thé (dimanche 1er à 18 h) viendront émailler cette
semaine de projections de moments de convivialité.
A noter que pour une somme très modique, les buffets proposeront
des spécialités roumaines mijotées par Ricardo de la Saine du Moulin,
du goulasch aux gâteaux traditionnels. On pourra également découvrir le charme
des vins élevés dans la région de Bucarest, sur le domaine Avincis Vila Dobrusa.
DOCUMENTAIRES
la nouvelle vague Roumaine
du 27 janvier au 4 février | marseille
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cloture
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VANINA VIGNAL
« Au vu de mes films, on m’attribue souvent des origines roumaines. Pourtant, je n’en ai pas. Mais, il y a eu les
hasards de la vie… » Oui, ce sont bien les hasards de la vie qui ont fait de la documentariste Vanina Vignal
une Roumaine de cœur ! Non seulement, elle a trouvé dans ce pays l’inspiration pour une trilogie - et cette
rétrospective en présentera les deux volets tournés à ce jour - mais elle joue volontiers les « facilitatrices » pour
les productions roumaines désireuses de trouver un public en France.
Vanina Vignal a par ailleurs effectué tout le travail de traduction et de sous-titrage de 4 mois, 3 semaines
et 2 jours, des Contes de l’Age d’Or et de L’autobiographie de Nicolae Ceausescu, pour ne citer que des films
présentés dans le cadre de cette rétrospective.
LIEUX & TARIFS
Pour des organisateurs, le choix d’un film de clôture, après toute une
semaine de projections, est un exercice toujours difficile. Mais pour ces
Rencontres de cinéma européen 2015, le choix s’est imposé de lui-même :
Bucarest, où es-tu ? Emouvant. Intelligent. Stimulant. What else ?
BUCAREST, OÙ ES-TU ?
STELLA
APRÈS LE SILENCE
Réalisation & Image : Vanina Vignal
Montage : Mélanie Braux
1 h 16 – Vostf. Prix du Patrimoine,
Festival Cinéma du Réel 2007
Réalisation & image : Vanina Vignal
Montage, son : Mélanie Braux, Dana Bunescu
1 h 36 – Vostf – 2012
Stella, premier film de Vanina Vignal et premier volet
de sa Trilogie, évoque un couple de Roumains acculés à l’immigration. L’héroïne du film, Stella, a quitté
son pays et vit vivre clandestinement en France pour
pouvoir faire soigner son mari, atteint d’une grave
maladie. Stella vit dans un bidonville de la Plaine
Saint-Denis. Et il lui faut en passer par la mendicité.
Pourtant, elle ne considère pas sa situation présente
comme une déchéance, mais comme un transition
entre son statut passé d’ouvrière, brutalement cassé
par le passage de la Roumanie à l’économie de
marché, et le retour espéré au pays.
Dimanche 1er , 11 h, Polygone étoilé.
En présence de Vanina Vignal. (Entrée libre)
La projection sera suivie d’un buffet.
Second volet de la trilogie roumaine, Après le
silence cerne à travers trois générations de femmes
- la grand-mère, la mère et la fille - les effets de
la dictature de Ceausescu, encore très prégnants
aujourd’hui, mais qu’il faut aller chercher par delà le
vide apparent de la mémoire… Un film sur l’abus de
pouvoir, sur la peur, sur la transmission de la peur.
Sur des fantômes qui empêchent de vivre le présent.
Et qui nous dit qu’il ne suffit pas de tuer le dictateur
pour tuer la dictature. En Roumanie en l’occurrence.
Mais le film a valeur universelle.
Dimanche 1er, 14 h, Polygone étoilé.
En présence de Vanina Vignal et de
Dana Bunescu. (Entrée libre)
La projection sera précédée d’un buffet.
Production & réalisation : Vlad Petri
2014- 1h20 – Vost - Sélectionné au Festival du documentaire
de Rotterdam
En 2012, vingt-trois ans après la révolution, les Roumains investissent à
nouveau les rues de Bucarest, reprennent possession de l’espace public,
campent sur la Place de l’université : des retraités, des chômeurs, des
jeunes, des femmes, des intellectuels, des activistes politiques, des
« pékins ben ordinaires ». Nonobstant la neige et le froid, encore et
encore, ils crient leur indignation, leur ras-le-bol, leur soif de démocratie,
leur désir d’une vie meilleure. Avec sa caméra, Vlad Petri suit le mouvement pendant toute une année, depuis les premiers rassemblements
de protestation jusqu’au referendum sur la destitution du Président.
Mais il ne se contente pas d’enregistrer les événements. Il fait de la Place
de l’Université un véritable Théâtre de l’Absurde où les dés sont parfois
pipés, les opinions souvent contradictoires, le but incertain, l’issue
aléatoire, mais où jamais on ne renonce à l’Espoir.
Mercredi 4, 18 h 30, Maison de la Région (Entrée libre)
La projection sera suivie d’un buffet et du concert de Maria Raducanu
LES VARIÉTÉS
37, rue Vincent Scotto
13001 Marseille
Tarif Unique : 6 €
LE CÉSAR
Place Castellane
13006 Marseille
Tarif Unique : 6 €
L’ALCAZAR BMVR
58, Cours Belsunce 13001 Marseille
Entrée libre
POLYGONE ÉTOILE
1, rue Massabo - 13002
Marseille
Entrée libre
MAISON DE LA RÉGION
61, la Canebière - 13001
Marseille
Entrée libre
clôture
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PROGRAMME
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du 27 janvier au 4 février | marseille
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Mardi 27 janvier VARIÉTÉS
19 h 30 › Buffet musical avec GHITSA et son groupe
20 h 30 › DES ESCARGOTS ET DES HOMMES (1h34)
en présence du réalisateur Tudor GIURGIU
mercredi 28 janvier VARIÉTÉS
18 h 30 › SI JE VEUX SIFFLER, JE SIFFLE (1h34)
20 h 30 › MORGEN (1h40)
jeudi 29 janvier VARIÉTÉS
19 h 30 › LA MORT DE DANTE LAZARESCU (2h30)
en présence de la monteuse du film Dana BUNESCU
vendredi 30 janvier
BMVR – ALCAZAR
16 h › CALIFORNIA DREAMIN’ (2h35)
présenté par le critique Andrei RUS
VARIÉTÉS
19 h 30 › Apéro
20 h 30 › PAPA VIENT DIMANCHE (1h48)
présenté par le critique Andrei RUS
samedi 31 janvier
BMVR – ALCAZAR
LE CHANT INTENSE
DE MARIA RĂDUCANU
C’est avec la fabuleuse Maria Răducanu, que les Rencontres de Cinéma
Européen clôtureront cette édition 2015, consacrée à la Roumanie.
Gageons que pour tous ceux qui ne connaissent pas encore cette chanteuse
et compositrice originaire de la région de Vaslui, sa venue sera une
magnifique révélation !
Dotée d’une voix tout à fait fascinante - en raison de son timbre et de
la largeur de son spectre - très assurée sur le plan technique, Maria
Răducanu est aujourd’hui considérée comme une des figures les plus originales de l‘ethno-jazz. Elle mêle en
effet les tonalités caractéristiques, les tempos emportés de la musique traditionnelle roumaine aux harmonies
du jazz, du blues, voire du fado ou du flamenco, pour arriver à une musique très novatrice, d’une poignante
intensité, et d’une poésie profonde.
Lors de ce concert, elle se produira en solo, au premier étage de la Maison de la Région, transformé pour la
circonstance en cabaret musical. Une configuration intimiste qui devrait mettre son chant parfaitement en valeur.
Mercredi 4 février, à 21 h, Maison de la Région (Entrée libre)
16 h › CONTES DE L’ÂGE d’OR (1h20)
+ discussion autour de la Nouvelle Vague
roumaine avec le critique Andrei RUS
et la réalisatrice Vanina VIGNAL
VARIÉTÉS
19 h 30 › Apéro musical avec
GHITSA et son groupe
20 h 30 › COMMENT
J’AI FÉTÉ LA FIN DU MONDE (1h46)
en présence de l’actrice Dorotheea PETRE
Dimanche 1 er fÉvrier
Polygone étoilé
11 h 30 › STELLA (1h16)
en présence de la réalisatrice Vanina VIGNAL
13 h › Buffet
14 h › APRÈS LE SILENCE (1h36)
en présence de la réalisatrice Vanina VIGNAL
17 h › AUTOBIOGRAPHIE
DE NICOLAE CEAUSESCU (3h)
en présence de la monteuse du film
Dana BUNESCU
VARIÉTÉS
14 h 30 › MÈRE ET FILS (1h48)
présenté par le critique
Andrei RUS
16 h 30 › COURTS-MÉTRAGES
18 h › Thé
18 h 30 › LE CHÊNE (1h45)
LUNDI 2 FÉVRIER CÉSAR
19 h 30 › 4 MOIS, 3 SEMAINES, 2 JOURS (1h53)
en présence de la monteuse du film Dana BUNESCU
MARDI 3 FÉVRIER CÉSAR
REMERCIEMENTS
Nous remercions tout particulièrement pour leur aide :
Vanina Vignal / Ion Morar / Catherina Kiss / Dacia
Les familles de l’Amitié Franco-Roumaine qui reçoivent les élèves du lycée Eminescu
19 h 30 › 12H08 À L’EST DE BUCAREST (1h29)
en présence de Gilles BARDY Historien
Mercredi 4 FÉVRIER MAISON DE LA REGION
18 h 30 › WHERE ARE YOU BUCAREST (1h20)
21 h › CONCERT DE MARIA RADUCANU
« Dans la forte et noire tradition humoristique
de l’Europe de l’Est, la Roumanie pourrait
sans conteste prétendre à la Palme.
D’autant que les Ionesco et autres Cioran
ont récemment trouvé de fiers émules dans
une nouvelle génération de cinéastes
qui n’en finit pas de nous étonner. »
Jacques Mandelbaum, Le Monde
Contact :
Association CINEPAGE
4, Avenue des Chutes Lavie - 13004 MARSEILLE
04 91 08 06 53
[email protected] / www.cinepage.com
INSTITUT
CULTUREL
ROUMAIN