FACULTÉ DES SCIENCES D`ORSAY UNIVERSITÉ PARIS-SUD

Transcription

FACULTÉ DES SCIENCES D`ORSAY UNIVERSITÉ PARIS-SUD
SCIENCES os
FACULTÉ DES SCIENCES D’ORSAY
UNIVERSITÉ PARIS-SUD
Inf
n°
37
©LCP (UMR CNRS-Université Paris-Sud)
Spectroscopie nanoIR : applique la technologie brevetée de Nanospectroscopie infrarouge
ou AFMIR, mis au point par A. Dazzi, enseignant-chercheur au LCP.
Juillet/août
septembre2013
Edito
C
ette année scolaire a été marquée
par la préparation des dossiers
d'évaluation pour l'AERES ainsi que
l'établissement des nouvelles maquettes
pour les formations et l'élaboration des
projets scientifiques de nos unités de
recherche. Tout cela se fait et devra se
faire en respectant la vision, les priorités
et les missions de l'université Paris-Sud
mais aussi en tenant compte du cadre
de Paris Saclay ce qui nous a conduit à
penser nos maquettes de formations sur
une autre échelle et à redéfinir certaines
de nos unités de recherche, en particulier
afin de les rendre encore plus visibles à
l'international.
Ce numéro est un concentré représentatif
de la richesse de notre Faculté et de son
évolution ces dernières années sur les
différents volets : recherche - formation diffusion de la culture scientifique et technique - international - relation université/
entreprises.
En recherche, il y a bien sur de belles
réalisations comme la plateforme Alto de
l’Institut de Physique Nucléaire d'Orsay
mais je suis particulièrement heureuse
de voir distinguer 3 femmes des laboratoires de la Faculté des Sciences par des
médailles d'argent et de bronze du CNRS
et par la médaille Overbeek.
Sur le plan international, de nombreuses
formations de la Faculté des Sciences
d'Orsay ont développé leurs relations avec
des universités étrangères sous la forme
de masters Erasmus Mundus, de double
diplôme ou de formations délocalisées.
Les 11 étudiants français, russes et kazakhs de la première promotion du double
diplôme de master PSud/Tomsk qui viennent de passer leur thèse de master et le
double diplôme de master en physique,
récemment signé avec l'université de Ferrare, en sont un bel exemple. Afin d'aider
les responsables de filières à ouvrir leur
formation à l'international, la division des
formations a nommé Philippe Berdagué,
chargé de mission relations internationales pour les formations. Il travaillera en
binôme avec Pierre Desesquelles, chargé
de mission relations internationales de la
Faculté des Sciences.
Cette année, la Faculté des Sciences a
accueilli plusieurs événements d'importance, comme le concours « Faites de la
science », le congrès Math en Jeans et
aussi les apprentis chercheurs, permettant au jeune public du secondaire et du
primaire de vivre une expérience scientifique en lien avec la recherche.
Les rencontres de physique de l’infiniment
grand à l’infiniment petit qui permettent
à des étudiants de L3 d'être immergés au
sein de laboratoires et d'approfondir les
aspects modernes de la physique fondamentale et appliquée, sont un exemple à
suivre et à développer.
Côté relation université/entreprises un
coup d'accélérateur a été donné avec,
comme vous le verrez dans ce numéro,
de nombreuses rencontres, forums et
journées et des liens renforcés avec les
entreprises de la région.
Malheureusement, cette année a aussi
été marquée par la disparition de nos
collègues André Berkaloff, Jean Guittet
et André Lubineau, qui ont compté pour
la Faculté des Sciences. Nous regrettons
également la disparition de notre collègue Daniel Beaufils, qui était chercheur
en didactique de la physique à DidaSCO
(laboratoire de didactique des sciences
d'Orsay) et enseignant au sein du master Formation des professeurs certifiés
de physique chimie. Un article lui sera
consacré dans le prochain Sciences-Infos.
Je voudrais leur dédier ce numéro.
Bien Sincèrement
Sylvie Retailleau
Directrice de la publication :
Sylvie Retailleau
Rédactrice en chef :
Anaïs Vergnolle
Rédaction :
Anaïs Vergnolle, Anne-Karine Nicolas et Béatrix Piredda
Conception graphique :
Anne Vanbiervliet
Contact :
Service communication
Tél.: 01 69 15 61 16
Courriel :
[email protected]
Sciences-Infos est une publication de la Faculté des Sciences d’Orsay,
Université Paris-Sud
Sommaire
DOSSIER
•De nouvelles passerelles entre l’université et le monde socio-économique
FORMATION
•Pleins phares sur le Master Nuclear Energy
•Sibérie : première promotion du master Environnement PSud/TPU Master
RECHERCHE
•Des sources de photons uniques à l’échelle nano
•Nouveau générateur de lampe flash
•Inauguration de l’ Accélérateur Linéaire et Tandem à Orsay
•Rencontres de physique de l’infiniment petit à l’infiniment grand
•Remise du prix André Lagarrigue au Laboratoire de l’ Accélérateur
•Prix et distinctions
CULTURE SCIENTIFIQUE
•Retour sur la 11ème édition du concours « Faites de la science »
•Le congrès MATH.en.JEANS à Orsay
•Quatre grandes découvertes de la quantique à découvrir par le pliage
•Une nouvelle journée d’immersion à destination des 1ères S
•Les journées européennes du patrimoine le 15 septembre 2013 à Orsay
Dossier
De nouvelles passerelles entre l’u
économique
Le rapprochement « Université-monde socio-économique » est au cœur de l’action de l’Université
Paris-Sud et de la Faculté des Sciences.
Forte d’un réseau de laboratoires et instituts de renommée internationale et d’une offre de formation de qualité adossée à la recherche, la Faculté des Sciences a la possibilité d’offrir aux entreprises un parcours complet de collaboration depuis le projet d’innovation jusqu’au recrutement et
la formation des salariés.
Tour d’horizon de quelques actions mises en place ces derniers mois pour développer les partenariats avec nos partenaires industriels….
Dans le cadre du Salon Rencontres Université-Entreprise
2013, l’UFR des Sciences a
participé au stand de l’Université Paris-Sud au sein du
« Village R&D-Innovation »
afin de présenter ses plateformes technologiques. Un
tiré à part consacré à ces
plateformes qui peuvent être
au coeur de collaborations
entre nos laboratoires et
entreprises, a été réalisé pour
l’occasion.
Il a été diffusé dans le numéro d’avril du magazine La
Recherche. Côté Formation,
des responsables de master
sont allés à la rencontre des
responsables RH/managers
des entreprises présents au
salon afin de leur présenter
les formations et les compétences de leurs diplômés dans
le cadre des « Master class »
qui ont pour objectif de faire
découvrir aux entreprises les
« pépites méconnues » des
Rencontre avec la société
IBM
Les mardi 2 et mercredi 3
avril, l’Université Paris-Sud
universités. Lors du « forum
national de recrutement »
dédié aux diplômés M1, M2, et
doctorants, nos étudiants ont
pu rencontrer les entreprises
présentes pour leur présenter
leurs projets professionnel.
Forums entreprises et
formations 1
Lors de deux forums entreprises et formations en chimie
organisés par le département
de chimie et orchestrés par
Julie Crédou, doctorante
conseil, les enseignants
sont allés à la rencontre des
entreprises de ce secteur afin
de recueillir leurs remarques
et attentes quant à l’évolution
des filières d’enseignement
en chimie. Des tables rondes
ont permis aux étudiants d’en
savoir plus sur les métiers
et les compétences attendues par les professionnels
du secteur. Ces rencontres
ont remporté un vif succès
et sont, sans nul doute, un
exemple à suivre !!!
a accueilli la société IBM
lors de son tour des universités européennes. Au sein
d’un pôle d’information, des
©LCP (UMR CNRS-Université Paris-Sud)
Rencontres Universités
Entreprises 2013
Plateforme de spectrométrie Térahertz développée au LCP - 1er Prix de la Valorisation 2012 de
l’Université Paris-Sud et Prix d’Instrumentation
2013 de la Division de Chimie Physique.
représentants d’IBM ont reçu
les étudiants, les chercheurs
et enseignants-chercheurs
intéressés afin de leur faire
découvrir différents programmes IBM comme l’Academic Initiative, ou Watson,
le super-ordinateur d’IBM
ou encore le projet «Smarter Planet» d’IBM à travers
démonstrations et vidéos. Les
étudiants ont pu échanger au
sujet des stages, des apprentissages et de la palette des
métiers du numérique et du
conseil. Parallèlement, une
table ronde portant sur les
«cités intelligentes» (utilisation des technologies de
l’information pour résoudre
les problématiques urbaines)
a réuni enseignants-chercheurs, chercheurs de ParisSud et professionnels d’IBM.
université et le monde socioJournée Entrepreneuriat
Etudiant Paris Saclay 2
Le 21 mars s’est déroulée
la troisième édition de la
Journée Entrepreneuriat
Etudiant Paris Saclay dont le
but est de valoriser les projets
portés par les étudiants et de
transmettre plus largement le
plaisir et l’envie liés à l’esprit
d’entreprendre à tous les
étudiants de PEEPS (Pôle Entrepreneuriat Etudiant Paris
Saclay). Cette manifestation
a remporté un vif succès avec
près de 230 participants et 34
projets exposés. La Faculté
des Sciences a largement été
représentée avec 8 projets
sur les 16 présentés par les
étudiants de l’Université Paris
Sud. Une mention spéciale a
par ailleurs été décernée par
le jury « Esprit d’Entreprendre
» à l’un des six projets exposés par les étudiants de la Licence Professionnelle de Biotechnologies. Les exposants
ont pu tester leurs concepts,
échanger et partager avec des
professionnels de l’entrepreneuriat et d’autres étudiants.
De nombreux partenariats avec la Communauté d’Agglomérations du Plateau de Saclay
L’UFR des Sciences collabore activement avec les services emplois et développement économique de la Communauté d’Agglomérations du Plateau de Saclay (CAPS) afin de faire connaître
notre offre de formation et de recherche aux entreprises du
secteur. Ainsi, des visites d’entreprises, en collaboration avec
le CFA Union, ont permis de présenter plus précisément notre
offre de formation en apprentissage. Le 24 mai, lors d’une ma-
3ème forum de recrutement
pour l’apprentissage
Pour la troisième année
consécutive, le forum de recrutement apprentis de Courtabœuf a permis de mettre
en relation les étudiants à
la recherche d’un contrat
et les entreprises engagées
dans l’apprentissage. Cette
manifestation était organi-
sée avec le concours du CFA
Union, de la Mairie des Ulis,
de la CAPS, de Courtabœuf
Développement et de l’Adezac. Le forum était ouvert
à toutes les formations de
l’Université Paris-Sud. Pour
information, en 2012, 198
étudiants avaient participé et
37 d’entre eux avaient signé
un contrat avec les entreprises présentes au forum.
L’ensemble des participants a
ensuite échangé au cours de
tables-rondes faisant intervenir jeunes entrepreneurs
et professionnels autour des
thèmes de l’économie sociale
et solidaire, l’entrepreneuriat
high-tech, l’entrepreneuriat
sur le web ou encore l’entre-
tinale organisée par la CAPS et l’UFR des Sciences, nous avons
pu présenter aux entreprises quelques points forts de notre
UFR : formations, formation continue et VAE, notre offre de plateformes technologiques, apprentissage, mais aussi les services
de l’Université en relation direct avec les entreprises, Service
d’Insertion Professionnelle et Service d’Activité Industrielle et
Commerciale. Gageons que ces rencontres permettront d’ouvrir
des perspectives de partenariat !
Confirmons cette réussite
cette année pour fêter avec
brio les 20 ans de l’apprentissage à Paris-Sud!!! Mention
spéciale à la formation MIAGE
(Méthodes Informatiques
Appliquées à la Gestion
des Entreprises), première
formation en apprentissage
ouverte à la Faculté des
Sciences en 1992.
Sylviane Liotenberg, chargée de mission relation entreprise –
apprentissage, Faculté des Sciences
Isabelle Demachy, Directrice de la Division des Formations, Faculté des Sciences
Contacts : Julie CRÉDOU, [email protected]
Isabelle DEMACHY, directrice de la division des formations,
1
[email protected]
Contacts : Maryse AÏN, référente PEEPS pour l’Université,
[email protected], Marion THIOUX, chargée de mission PEEPS,
[email protected]
2
preneuriat féminin.
Fixons-nous un objectif pour
l’année prochaine : renforcer
notre participation en diversifiant les formations représentées et pourquoi pas remporter un prix !
D
évelopper les relations avec les
entreprises est une mission de
longue haleine qui demande
l’investissement de tous les acteurs
impliqués. Sa réussite concourt sans nul
doute à promouvoir l’insertion professionnelle des étudiants mais aussi
à favoriser l’innovation et le transfert
technologique.
Formation
Pleins phares sur le Master
Nuclear Energy
Le Master international Nuclear Energy est une formation en deux ans, ouverte aux étudiants
sélectionnés dans le monde entier, dont la vocation est de former à la diversité des métiers du
domaine de l’énergie nucléaire.
DÉBOUCHÉS, MÉTIERS :
Créé à la rentrée 2009 par
un consortium de dix établissements à caractère
académique - regroupant
l’Université Paris-Sud, six
Grandes Écoles du PRES ParisTech, l’École Centrale Paris,
l’INSTN du CEA de Saclay,
et Supélec - et avec le très
fort soutien d’établissements
industriels (EDF, AREVA), le
Master Nuclear Energy se
veut l’une des formations de
référence au plan national et
international dans le domaine
de l’énergie nucléaire. Elle
forme des ingénieurs et des
chercheurs à l’acquisition des
principaux savoirs nécessaires
dans ce domaine par essence
pluridisciplinaire. Le Master
bénéficie d’un environnement
scientifique et technologique
exceptionnel apporté par la
richesse des laboratoires
partenaires.
La mention de Master comprend le Master 1 Nuclear
Energy et cinq Master 2, qui
couvrent l’ensemble des
métiers du Génie nucléaire :
NRPE (Physique des réacteurs), NPD (Conception des
Installations Nucléaires),
FC (Cycle du combustible
nucléaire), O (Exploitation
des installations nucléaires),
et DWM (Démantèlement et
gestion des déchets).
À la fin de chaque année de
M1 et de M2, la formation se
termine par un stage de 10 et
20 semaines, respectivement,
effectué en milieu industriel
ou académique.
L’ensemble de la formation est entièrement dispensé
en langue anglaise pour un public se composant pour
moitié d’étudiants français et pour moitié d’étudiants
étrangers, en provenance d’Universités françaises
et étrangères et de Grandes Écoles. Une partie des
étudiants étrangers viennent dans le cadre d’accords
internationaux (Université de Delhi (Inde), Université
de Wuhan (Chine), Université de Jordanie, Imperial
College London). Les enseignants sont des professeurs
des établissements partenaires, des professeurs
d’Universités étrangères, des chercheurs d’organismes
nationaux (CEA, CNRS), et des intervenants industriels
(ANDRA, AREVA, EDF, GDF-Suez).
Ingénieur d’études (conception de centrales de puissance,
réacteurs de recherche, usines du cycle du combustible,
conception des cœurs de réacteurs nucléaires, conception des
phases de déconstruction, conception des entreposages et
stockages)
Ingénieur de réalisation (conduite et surveillance d’opérations
sur site)
Ingénieur d’exploitation (centrales nucléaires, installations de
production d’uranium, conversion, enrichissement, installations d’entreposage et de stockage des déchets, réacteurs de
recherche)
Ingénieur sûreté (définition de la réglementation sur site
relative à la limitation et à la gestion des déchets)
Chargé d’affaires (grands fournisseurs de centrales ou chez
les électriciens producteurs)
Directeur de projets, manager (direction de chantiers ou
d’usines)
Directeur de centrale nucléaire ou d’installations nucléaires
Chercheur (carrières académiques et industrielles) : recherche fondamentale et appliquée pour les réacteurs de
génération future et à l’appui à l’industrie nucléaire actuelle
(CEA, CNRS, IN2P3, Universités, ANDRA, EDF R&D)
CONTACTS
Responsables de la Mention de
Master :
Prof. Frederico GARRIDO
[email protected]
Tél. : 01 69 15 52 57
Prof. Bertrand REYNIER
[email protected]
Tél. : 01 69 08 01 32
Sibérie : la première promotion
du master Environnement PSud/
TPU reçoit sa thèse de Master
Les 11 étudiants français,
russes et kazakhs de la première promotion du double
diplôme de master PSud/
TPU viennent de passer leur
thèse de master après 6 mois
de séjour en Sibérie. Tomsk
est la plus septentrionale
des grandes villes de Sibérie
Centrale. C’est là qu’a lieu
l’un des principaux épisodes
du voyage du Michel Strogoff
de Jules Verne. C’est aussi
la capitale académique de la
Sibérie et un haut lieu de la
recherche dans les domaines
de l’environnement, notamment liés aux problèmes de
radioactivité et des pollutions
par les hydrocarbures. Tomsk
Polytechnic University est
l’une des plus prestigieuses
universités russes dans les
domaines des sciences dures
et des sciences de la nature.
Elle se classe au second rang
des universités technologiques en Russie.
C’est pourquoi, TPU et l’Université Paris-Sud se sont
rapprochées en 2009 pour
fonder un double diplôme
international respectant la
philosophie pluridisciplinaire
de notre master Environnement permise par la collaboration de trois facultés et de
Il y a un an, au printemps 2012, 4 étudiantes russes et 2 kazakhes,
arrivent à Orsay pour un séjour d’un an qui débute par un stage long
dans nos laboratoires. Elles rejoignent ensuite les masters 2 PCGE,
H2S et EBE dont elles suivent le premier semestre. En janvier 2013,
elles retournent à Tomsk accompagnées de 5 étudiants français des
masters 2 P&E et PCGE. Arrivés alors que la région est couverte
de plusieurs mètres de neige et que les températures descendent
sous les -20°, nos étudiants sont chaleureusement accueillis à la
sibérienne. Les cours y ont lieu en anglais, mais ils avaient profité
d’une formation au russe au Service des Langues de la Faculté des
Sciences d’Orsay durant les 3 semestres précédant leur départ.
De même, les étudiantes russes de TPU avaient été formées
au français en Russie, puis à Orsay grâce aux cours de FLE. La
seconde partie du semestre est consacrée à des expériences ou à
un stage en entreprise, qui s’inscrivent dans le cadre de la thèse
de master. Nos étudiants seront confrontés à des difficultés car
peu de leurs encadrants ne maîtrisent l’anglais. Tous parviendront
cependant à rédiger d’excellents manuscrits et à soutenir le 14 juin
leur thèse de master devant un jury d’universitaires de Moscou,
Tomsk et Orsay ainsi que de responsables de l’Oblast de Tomsk.
Les 2 mois à venir seront consacrés à des stages terrain sur les
hauts plateaux de Khakassie, où ils pourront s’attendre à des
températures dépassant les 40°.
huit départements de l’université. Les membres fondateurs
du double diplôme étaient
une chimiste (R. Paugam),
un biologiste (J.C. Lata) et
deux physiciens (J. Bretagne
et P. Désesquelles) du côté
français et, du côté russe
(voir photo), un géologue (L.
Rikhvanov), une biologiste (N.
Baranoskaia) et une chimiste
(N. Osipova). Essyllt Louarn,
chimiste, succédera à Marc
Girondot, biologiste, à la
rentrée 2013, comme responsable du double diplôme.
Cette première expérience illustre ce que peut être une mobilité
internationale réussie. Notre université choisit une université
d’excellence comme partenaire. Le double diplôme, construit sur
les deux années de master, permet de créer, pour les étudiants,
des parcours de formation complets et cohérents. L’accueil dans
l’université partenaire, les procédures administratives, la formation à la langue du pays sont préparés très en amont. À l’issue
de leur mobilité, les étudiants recevront, en plus de leur master
PSud, le diplôme d’une grande université étrangère, ce que
sera valorisera fortement leur CV. Par dessus tout, les étudiants
auront vécus une très belle expérience humaine.
Recherche
Des sources de photons
uniques à l’échelle nano
Des physiciens ont réalisé une source de photons uniques en excitant un centre coloré d’un nanodiamant avec un faisceau électronique large d’un nanomètre. Ce nouveau procédé d’excitation,
d’une bien meilleure résolution spatiale que l’excitation optique, ouvre la voie à l’étude d’émetteurs quantiques, en particulier densément répartis.
De nombreux développements
dans le domaine de l’information quantique nécessitent de
travailler avec des photons
individuels. Une solution pour
créer les photons un par un
est d’utiliser un émetteur
quantique unique. Juste
après l’émission d’un photon, l’émetteur se retrouve
dans son état fondamental
et n’émet le photon suivant
qu’après un délai minimum,
nécessaire à son retour dans
l’état excité et à une nouvelle
émission. Pour éviter que
plusieurs sources ne soient
simultanément activées, il est
nécessaire que les émetteurs
potentiels soient plus espacés que la taille de la zone
d’excitation. Des physiciens
du Laboratoire de Physique
des Solides - LPS (Université
Paris-Sud/CNRS) viennent
de réaliser pour la première
fois une source de photons
uniques avec une résolution
spatiale nanométrique, c’està-dire bien plus fine qu’avec
une excitation optique. En
En savoir plus
Spatially Resolved Quantum Nano-Optics of Single
Photons Using an Electron
Microscope, L. H. G. Tizei et
M. Kociak, Physical Review
Letters, 110, 153604 (2013)
plaçant un nanodiamant dans
un microscope électronique,
les chercheurs ont excité un
centre coloré avec un faisceau
électronique intense large
d’un nanomètre. Ce travail,
publié dans la revue Physical Review Letters, ouvre
de nouvelles perspectives
dans l’étude des propriétés
quantiques de l’interaction
lumière-matière à l’échelle
nanométrique.
Les « centres colorés » sont
d’une façon générale des
défauts au sein de cristaux
qui en leur absence seraient
transparents. L’un des plus
connus dans le diamant, qui
lui donne lorsqu’il est présent
une couleur jaune, est un
défaut résultant de la présence contiguë d’une lacune
du cristal et d’un atome
d’azote remplaçant un atome
de carbone. L’excitation par
un faisceau laser d’un seul de
ces centres colorés a montré qu’il s’agit d’une source
efficace de photons uniques.
Dans un nanodiamant, dont la
taille est de quelques dizaines
de nanomètres, les centres
colorés sont bien plus rapprochés que la longueur d’onde
de la lumière d’excitation et
les méthodes optiques ne
permettent pas en général de
sélectionner un seul d’entre
eux. Pour pallier aux limites
des méthodes purement
optiques, les physiciens du
LPS ont utilisé un microscope
électronique. Un faisceau
intense et très fin d’électrons
y est focalisé sur une taille
d’un nanomètre et excite le ou
les centres colorés présents
dans une très petite région.
Un système de collection
de lumière efficace permet
de récupérer plus de 50 %
de la lumière émise. Des
détecteurs ultrarapides et
suffisamment sensibles pour
compter les photons un à un
permettent de mesurer les
corrélations entre l’émission
de deux photons distincts.
Cela permet de déterminer s’il
s’agit ou non d’une source de
photons uniques. Lorsqu’un
grand nombre d’émetteurs
quantiques sont présents,
les photons émis ne sont pas
corrélés et tous les délais
séparant deux photons sont
équiprobables. En revanche,
avec un seul émetteur, deux
photons ne peuvent pas être
émis simultanément et il faut
attendre un délai minimum
après la détection d’un photon
pour en détecter un second.
En analysant cette statistique
de délais selon la position du
faisceau d’électrons excitateur, les physiciens ont localisé les centres colorés uniques
au sein d’un nanocristal de
diamant. Ils ont notamment
distingué la présence d’un
centre coloré unique séparé
d’à peine plus d’une centaine
de nanomètre d’une zone
comportant un plus grand
nombre de centres au sein
d’un même nanodiamant.
Ce travail ouvre de nouvelles
perspectives dans l’étude
d’émetteurs quantiques à
l’échelle nanométrique.
Informations
complémentaires
Laboratoire de Physique des
Solides (LPS)
Contacts Institut
National de Physique
Retrouvez l’article dans la
base d’archives ouvertes arXiv
Jean-Michel Courty,
Contact chercheur
Simon Jumel,
Mathieu Kociak, directeur
de recherche CNRS
[email protected]
Catherine Dematteis,
a. Image en microscopie électronique en balayage à transmission (HADF-STEM)
d’une nanoparticule de diamant. Les électrons dans un STEM peuvent être
focalisés sur des zones plus petites qu’un nanomètre. La lumière émise après
excitation par des électrons (cathodoluminescence) peut être détectée en fonction
de la position de la sonde d’électrons.
b. Fonction d’autocorrélation du faisceaux lumineux pour deux positions du faisceau d’électrons (cadres rouges et bleus sur a) ) séparés par 130 nm. La forme en
creux indique un état purement quantique, différent pour les deux positions.
Nouveau générateur de lampe
flash
Initialement développé pour
des mesures de spectroscopies d’absorption à l’échelle
de la picoseconde, le nouveau
procédé d’excitation de lampe
flash conçu par R. Herren, JR.
Bazouin du Laboratoire de
Chimie Physique (Université
Paris-Sud/CNRS) peut être
utilisé pour de nombreuses
applications dans des secteurs d’activités variés : traitement de la peau, stroboscopie,
décontamination, stérilisation
de matériel médical, calibrage
de système optique, … . Une
étude est actuellement en
cours sous le nom de projet
STERI et met en jeu les performances de ce principe pour
une application de décontamination alimentaire.
En plus de la lampe utilisée
par J.L Marignier au centre
ELYSE-Clio, le LCP possède
un autre prototype utilisé pour
des études R&D avec des
industriels. Ce nouveau système permet l’émission d’un
plateau de lumière parfaitement stable et ajustable selon
l’utilisation.
Contact :
Thibaut RAYNAUD
Ingénieur Valorisation Lampe Flash
Laboratoire de Chimie Physique
tél. : 01 69 15 44 38 [email protected]
Inauguration de l’Accélérateur Linéaire et Tandem à Orsay
L’installation Alto, qui fonctionne depuis plusieurs mois, a été officiellement inaugurée le 13 mai à
l’Institut de Physique Nucléaire (Université Paris-Sud/CNRS). Cet instrument ouvre de nouvelles
perspectives en matière de découvertes sur les milliers de noyaux fabriqués par les étoiles et les
supernovae ; en effet, à peine 1/3 de ces noyaux sont connus à ce jour.
De nombreuses personnalités
avaient répondu à l’invitation
du directeur de l’IPN, Faiçal
Azaiez : les représentants et
responsables des institutions
(notamment la région Île-deFrance, le département de
l’Essonne, le ministère de la
recherche, le CNRS et le CEA)
ont pu découvrir les installations de l’IPN au cours d’une
visite exceptionnelle.
Cet événement a été suivi du
Workshop international ALTO
qui s’est déroulé à l’IPN les
14 et 15 mai et qui a rassemblé près d’une centaine de
personnes. Ces deux journées
ont rencontré un grand succès
auprès de l’ensemble des
participants. Le programme
scientifique du workshop a été
décliné en 4 sessions thématiques, chacune d’elle permettant de mesurer les avancées
scientifiques dans l’ensemble
des domaines couverts par la
plateforme ALTO.
Rencontres de physique de
l’infiniment petit à l’infiniment
grand
Les « Rencontres de physique de l’infiniment grand à l’infiniment petit – promotion E. Noether »
se dérouleront du 15 au 26 juillet 2013 sur Orsay, Palaiseau, Paris et Saclay. Leur objectif : faire
découvrir aux étudiants en fin de Licence 3ème année les aspects modernes de la physique fondamentale et appliquée couvrant de nombreux domaines allant des plus petites aux plus grandes
échelles imaginables.
Suite au succès des éditions
précédentes, l’ambition de
ces Rencontres est toujours
de transmettre aux étudiants
passionnés, de niveau fin de
L3 de physique ou équivalent,
des savoirs et connaissances
liés aux thématiques de la
recherche qui explore la
physique des deux infinis :
physique nucléaire, physique
des particules, astrophysique,
cosmologie, physique spatiale,
instrumentation associée et
accélérateurs, sans oublier
les applications pouvant
découler de ces recherches
(médicales, etc.).
Le principe de ces Rencontres
a été inspiré par l’école d’été
du CERN : une série de cours
et de séminaires seront
proposés, complétés par des
discussions avec les orateurs,
des tables rondes, des visites
de laboratoires et d’expériences en cours. L’Institut
d’Astrophysique Spatiale
(Université Paris-Sud/CNRS),
qui participe à l’organisation
et aux cours sur l’infiniment
grand en particulier, hébergera les Rencontres le 23 juillet,
notamment pour une visite de
la station d’étalonnage et pour
un débat sur notre Univers et
ses lois physiques.
Contact :
Mathieu Langer,
[email protected]
Cérémonie du prix André
Lagarrigue au Laboratoire de
l’Accélérateur Linéaire le jeudi
12 septembre 2013
Le jury international du Prix
André Lagarrigue a attribué
le prix 2012 au Professeur
Jacques Haïssinski du Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire (Université Paris-Sud/
CNRS/IN2P3).
transmission des connaissances par ses activités
d’enseignement au sein de
la communauté scientifique
mais également pour ses qualités de vulgarisation scientifique vers le grand public.
Le jury a reconnu et salué
la très brillante carrière de
Jacques Haïssinski tant du
point de vue scientifique que
pour son implication pour la
Jacques Haïssinski succède
au palmarès de ce prix créé
sous l’égide de la Société
Française de Physique en
2006 à l’occasion des 50
ans du LAL pour honorer la
mémoire du Professeur André
Lagarrigue, à Jacques Lefrançois (2006), Pierre Darriulat
(2008) et Michel Davier (2010).
La cérémonie de remise
du prix aura lieu le jeudi 12
septembre au LAL, à partir de
14h.
Contact :
Achille Stocchi,
Président du Comité d’organisation
du Prix André Lagarrigue
http://events.lal.in2p3.fr/PrixLagarrigue
Prix et distinctions
Nalini Anantharaman lauréate de la médaille d’argent 2013 du CNRS
La Médaille d’argent du CNRS distingue un
chercheur pour l’originalité, la qualité, et l’importance de ses travaux, reconnus sur le plan
national et international.
Nalini Anantharaman est professeure au
laboratoire de Mathématique d'Orsay (Université Paris-Sud/CNRS). Ses travaux portent
notamment sur les équations qui décrivent la
propagation des ondes.
Delphine Marris-Morini lauréate de la médaille de bronze 2013 du CNRS
La médaille de bronze du CNRS récompense le premier travail
d’un chercheur, qui fait de lui un spécialiste de talent dans son
domaine.
Delphine Marris-Morini est maître de conférences à l’Institut
d’Electronique Fondamentale (Université Paris-Sud/CNRS).
Ses activités de recherche sont centrées sur les composants
optoélectroniques sur silicium (Si). Ce domaine de recherche
ouvre la voie à une véritable révolution dans le domaine des
communications optiques et ce à différentes échelles, que ce
soit à l’intérieur des circuits intégrés, entre serveurs à l’intérieur des centres de données ou pour les télécommunications
plus classiques par fibres optiques.
Dominique Langevin reçoit la médaille Overbeek 2012 de l’European Colloid & Interfaces Society
La Médaille d’or Overbeek récompense l’ensemble de la
carrière d’un chercheur dans le domaine des colloïdes et des
interfaces et ayant eu un impact remarquable pour la communauté scientifique.
Attribué chaque année, ce prix a été créé en 2005 par l’European Colloid and Interface Society (ECIS). La médaille Overbeek
est décernée par la Fondation Overbeek.
Dominique Langevin, chercheur CNRS au Laboratoire de Physique des Solides (Université Paris-Sud/CNRS), a très largement contribué au développement de la physique chimie des
matières molles, mousses, émulsions et microémulsions et à
l’expertise des techniques physiques et du comportement des
molécules à l’interface des fluides.
Culture scientifique
Retour sur la 11ème édition
du concours « Faites de la
science »
Le 2ème Prix de la Région
Île-de-France (800 euros) a
été attribué au Collège Louis
Lumière (78) pour son projet
« À la conquête de l’espace
». Le 3ème Prix de la Communauté d’agglomération du
plateau de Saclay - CAPS (800
euros) a été attribué au Collège Louis Lumière (78) pour
son projet « Éclairage public
et énergie renouvelable ».
Le forum a également accueilli près de 500 élèves du
premier et du second degré
de l’Essonne, venus présenter
leurs projets scientifiques
parrainés réalisés au cours de
l’année.
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Illustration et conception graphique : Anne Vanbiervliet - Service communication de la Faculté des Sciences d’Orsay
Le jeudi 25 avril 2013, les
élèves des collèges et lycées
porteurs des 15 projets
sélectionnés en janvier sont
venus présenter et expliquer
leur démarche scientifique
face à un jury constitué d’enseignants-chercheurs et de
représentants des partenaires
institutionnels de l’opération.
C’est le Lycée Sainte-Marie de
Neuilly-sur-Seine (92) qui a
décroché le premier prix (1000
euros) pour son projet «BÉNOCL, le robot qui suit une
balle des yeux». Les lauréats
ont concouru au forum national qui s’est déroulé au forum
des Pertuis de la Rochelle du
30 mai au 1er juin.
CDUS
Conférence des Doyens de Sciences
Le congrès MATH.en.JEANS
à Orsay
D
u 5 au 7 avril 2013, la
Faculté des Sciences a
accueilli conjointement
avec l’École Polytechnique
le grand congrès annuel de
l’association MATH.en.JEANS.
Pendant 3 jours, près de 1 000
élèves, étudiants, enseignants
et chercheurs des ateliers de
Bretagne, d’Alsace-Lorraine,
du Nord Pas-de-Calais, de
Picardie et d’Île-de-France
se sont réunis pour restituer
leurs projets de mathématiques réalisés pendant l’année. Ils ont présentés leurs
résultats et les ont soumis à
la critique au moyen de posters et d’animations sur leur
stand du forum ou sous forme
d’exposé en amphithéâtre. Ils
ont également eu l’occasion
d’assister chaque jour à une
conférence d’un scientifique
reconnu.
De nombreuses visites et
activités ont été organisées en
parallèle du congrès, afin que
les élèves aient l’occasion de
découvrir au mieux le milieu
de la recherche.
Les élèves des ateliers MATh.
en.JEANS ont, pour la plupart,
entre 11 et 17 ans. C’est donc
la première fois qu’ils sont
entrés dans un lieu dédié à la
recherche.
Le samedi 6 avril en fin de
journée, les élèves ont été
invités à se rendre sur le campus de l’École Polytechnique,
où ils ont été accueillis pour
une conférence de mathématiques et pour un spectacle,
co-organisé par des étudiants
de la Faculté des Sciences
d’Orsay et de l’École Polytechnique.
Quatre grandes découvertes
de la quantique à découvrir
par le pliage et des
flyers originaux
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©Julien Bobroff
Ce travail est une belle illustration du partenariat Recherche/Design puisque c’est
le fruit d’une collaboration
entre un groupe d’enseignantchercheurs du Laboratoire de
Physique des Solides (ParisSud/CNRS) et les étudiants
du DSAA de Design d’Illustration Scientifique de l’école
Estienne.
Au travers de chaque grande
découverte, vous allez pouvoir
télécharger un flyer, visionner
une vidéo et surtout imprimer
vos pop-up à découper, à
coller, à assembler.
©Julien Bobroff
Les animations et outils
sont telechargeables
gratuitement.
©Julien Bobroff
Culture scientifique
Une nouvelle journée d’immersion à destination des 1ères S
Le 17 avril 2013, 250 lycéens
en 1ères S sont venus découvrir
la Faculté des Sciences en
passant une journée sur le
campus d’Orsay.
Le matin, après une présentation générale des formations
et des activités étudiantes,
les élèves ont assisté à une
conférence de vulgarisation
scientifique sur le soleil,
donnée par Vincent JOULIN
(Institut d’Astrophysique
Spatiale). Après avoir déjeuné
au restaurant universitaire, ils
ont pu visiter la bibliothèque.
L’après-midi, ils ont participé
à des travaux pratiques dans
la discipline qu’ils avaient
choisie (biologie, chimie,
informatique, mathématiques,
physique et sciences de la
terre).
Les résultats du questionnaire d’évaluation distribué
en fin de journée montrent
que les élèves sont repartis
ravis et enthousiastes de leur
immersion au sein de la vie
universitaire.
Les journées européennes
du patrimoine de la Diagonale Paris-Saclay
Dimanche 15 septembre 2013 sur le campus d’Orsay
« Imagine ton expérience »,
un défi à relever
Organisé par la Faculté des
Sciences d’Orsay, Soleil
Synchrotron et l’association
Sciences-ACO.
Venez tester vos sens avec
des ateliers inédits sur la
détection et imaginer votre
propre expérience en manipulant le patrimoine scientifique
d’hier et d’aujourd’hui sur
les thèmes des ondes et des
fluides. Des ateliers ludiques,
de nombreuses découvertes
et une exposition au fil de la
visite seront au programme.
Venez également découvrir
l’anneau de collision d’Orsay
et approcher la physique des
particules : sentiers de découverte, posters et expériences,
objets muséographie.
Premier anneau de collisions
construit en Europe ayant permis d’observer l’annihilation
d’électrons et de positrons,
premier anneau de stockage
sur lequel des lignes de
rayonnement synchrotron ont
été construites et exploitées,
l’anneau ACO de 22 mètres de
circonférence permet de voir
les différents éléments qui
constituent un collisionneur,
d’approcher une particule et
de découvrir l’infiniment petit.
Visites de 10h à 18h
Adresse :
Science ACO
Bât. 200
91 898 Orsay cedex
Contact :
[email protected] /
01.69.15.32.53
www.sciences.u-psud.fr
Le samedi 14 septembre, vous
pourrez découvrir le parc du
campus de recherche CNRS
de Gif-sur-Yvette de 9h à 18h :
Visites guidées du parc :
botanique, ornithologie sur
réservation.
Visites du parc et parcours à
énigmes
Contact : communication@dr4.
cnrs.fr
Ils nous ont quittés...
André Berkaloff
André Berkaloff était professeur de microbiologie à l’Université
Paris-Sud. Il a été l’un des fondateurs de l’Institut de Microbiologie, ancêtre de l’IGM (Institut de Génétique et Microbiologie).
On lui doit la création du DEUST de Biotechnologie, une formation encore aujourd’hui très prisée des étudiants. Il est aussi
l’auteur d’un ouvrage de référence qui a signé une nouvelle
approche de l’enseignement de la biologie et de la physiologie cellulaire («Biologie et physiologie cellulaire», Berkaloff,
Jean Guittet
Jean Guittet a enseigné la botanique et l’écologie de terrain
à des générations d’étudiants.
Toujours avec son sourire et
son humour, il était même
capable de faire passer des
notions arides de statistiques
à ses étudiants dont il exigeait
beaucoup. Plusieurs d’entre
nous se souviennent de lui
leur disant : « Prenez vos
calculettes, on va faire une
analyse de variance sur ces
données ! ».
J. Bourguet, P. Favard - Collection Méthodes, Herman, Paris,
1967). Directeur des sciences de la vie au CNRS de 1975 à 1980,
il a eu un réel impact sur la politique scientifique de l’établissement. Président du Conseil Scientifique du Cirad, il a été très
impliqué dans la réforme profonde de cet organisme.
Doté d’une personnalité forte et attachante, André Berkaloff
avait des convictions et savait les défendre. Il avait mis son
savoir et sa curiosité à la disposition de la communauté en
publiant une lettre d’information sur les dernières découvertes
et innovations en biologie.
Puis il ajoutait : « Je vais
et faisant preuve d’un grand
au tableau et je fais ça à la
bon sens lorsqu’il répondait
main. Je parie que je termine
aux questions. Jean Guit-
avant vous. » Et il gagnait,
tet était l’un des meilleurs
évidemment. Organisateur
botanistes de sa génération. Il
méticuleux, tout le monde
a fait profiter de ses com-
savait aussi pouvoir se re-
pétences non seulement de
poser sur lui. Sa gentillesse
nombreuses personnes sur
était connue de tous, et tous
le campus d’Orsay mais aussi
pouvaient en bénéficier. On
des amateurs dans beaucoup
se souvient de lui en tenue de
d’associations. Nous gardons
terrain, botté et tarière à la
le souvenir de quelqu’un
main, planté dans un champ,
d’une grande gentillesse,
dispensant son enseignement
faisant attention aux autres et
souvent sous forme plaisante
toujours de bonne compagnie.
André
Lubineau
œuvre scientifique réputée
passionnait pour les domaines
chimie, il a été un artisan de
internationalement, tant pour
d’interface entre la chimie et
la structuration du Dépar-
avoir été l’un des précurseurs
les autres disciplines, parti-
tement de Chimie, directeur
André Lubineau, éminent pro-
de la « chimie organique en
culièrement dans le domaine
d’UMR, de l’Institut de Chimie
fesseur de l’Université Paris-
phase aqueuse », que pour le
des glycosciences où il joua un
Moléculaire et des Matériaux
Sud, a su faire partager son
développement de nouvelles
rôle moteur au sein du Groupe
d’Orsay (ICMMO), représen-
enthousiasme pour la chimie
méthodologies en glycochi-
Français des Glycosciences et
tant de la chimie au Ministère
organique à de nombreuses
mie et leurs applications à la
du GDR «Glycosyltransférases
de l’Enseignement Supérieur
générations d’étudiants. Il a
synthèse d’oligosaccharides
recombinantes».
et de la Recherche…
su construire en parallèle une
bioactifs. Curieux de tout, il se
Promoteur infatigable de la