Louise Bougeois – Maman - Collège Maxime DEYTS de BAILLEUL
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Louise Bougeois – Maman - Collège Maxime DEYTS de BAILLEUL
Art, créations, cultures Art, espace, temps Arts, états et pouvoir Arts, mythes et religions Arts, techniques, expressions Arts, rupture, continuité Autoportrait Liberté et symbolique Propagande Société de consommation Mémoire commémoration Vision de la guerre Apport scientifique et technologique Mythe Louise Bourgeois De l’Antiquité Au IXe s. Du IXes. à la fin du XVIIe s. 1/ Quel sentiment l’araignée géante suscite-t-elle au premier abord ? Pourquoi ? 2/ Dans son ventre, l’artiste a placé des œufs en marbre : qu’évoquent ces œufs ? Quelle est l’attitude de l’araignée avec ses petits, 3/ Pourquoi est-ce un animal paradoxal à la fois effrayant et bienveillant ? 4/ Selon vous, que traduit le choix de cet animal sur le rapport de l’artiste avec sa mère ? XVIIIe et XIXe s. Le XXe siècle et notre époque Maman Sculpture installée devant la National Gallery du Canada, Ottawa. 2003. Arts de l’espace Arts du langage Arts du quotidien Arts du son Arts du spectacle vivant Arts du visuel Brève biographie de l’auteur : (à faire par l’élève) Contexte (historique, social, artistique … ): les artistes du vingtième siècle cherchent moins à réaliser un portrait réaliste qu’à traduire la relation souvent ambivalente qui les unit à leur mère, sans doute influencés par la psychanalyse qui a souligné son rôle dans la formation de la personnalité. Ils s’appuient sur des techniques nouvelles ( photos, installations) mais parfois, le portrait disparaît pour laisser place à des représentations métaphoriques. C’est le cas de Louise Bourgeois qui a réalisé plusieurs œuvres intitulées « spider ». Le titre particulier donné à cette œuvre, « maman », révèle le caractère autobiographique de l’œuvre. Analyse de l’œuvre Aux origines de l’œuvre : La mère de l’artiste est morte avant que cette œuvre ne voie le jour. Louise Bourgeois qui réalisa cette œuvre à la fin de sa vie nous laisse libre de l’interpréter comme un hommage ( sa mère était tapissière et elle la regardait travailler dans son atelier aussi « intelligente, patiente, propre et utile, raisonnable, indispensable qu’une araignée » ) ou comme l’expression de ses souffrances à la manière d’Odile Redon ou Germaine Richier. Techniques : sculpture en bronze, acier inoxydable et marbre. 9,27/ 8,91/10,24m Dénotation : Il s’agit d’une araignée qui semble marcher car elle n’a pas de toile. Les passants peuvent circuler entre ses pattes faisant ainsi partie de l’œuvre. Le sculpteur joue avec l’intervalle entre des formes pleines et le vide. Connotation : - La grandeur de l’œuvre peut montrer l’importance du sujet pour l’artiste comme au moyen âge où certains personnages étaient montrés de manière disproportionnée. - Le choix de l’araignée pour représenter sa mère peut être un hommage à son métier et à son savoir-faire ou l’expression de souffrances, l’insecte évoquant à la fois par sa position l’abri ou au contraire l’insécurité voire la menace. - L’œuvre, intégrée dans l’espace urbain, fait partie de la vie des habitants qui sont amenés à la faire vivre, à lui donner sens, à la prolonger grâce à la possibilité de passer à travers elle. Au vingtième siècle, l’œuvre d’art tend à être désacralisée pour devenir l’affaire de tous. Œuvres liées, références : - Représentation de l’araignée chez Odile Redon et Germaine Richier Mythologie : la légende d’Arachnée et d’Athéna L’image de la mère dans Vipère au poing de Bazin et La promesse de l’aube de Romain Gary, deux autobiographies. C.Desoindre