Dominique PINON, comédien de théâtre, acteur de cinéma et

Projections de fin d'année 2010-2011
4 juillet 2011
au Gaumont Opéra Paramount
Dominique PINON
une présence forte à la scène et sur les écrans
Après des études de lettres, le choix de devenir comédien conduit Dominique PINON à Paris où il s'inscrit
au cours d'art dramatique de René Simon. Tandis qu'il débute une carrière au théâtre, Arthur JOFFÉ
lui offre son premier rôle dans un court métrage La découverte.
découverte Il le retrouvera quelques années plus
tard pour Merlin ou le cours de l'or, Alberto Express et Ne quittez pas.
pas
Et depuis 1981 Dominique PINON a toujours été présent à la fois sur les écrans de cinéma et
de télévision ET sur les scènes des théâtres, avec cette même aptitude à varier les genres
et à explorer des univers différents.
AU CINÉMA...
En 1981 l'agent artistique Dominique BESNEHARD le présente à Jean-Jacques BEINEIX qui lui offre
son premier rôle dans un long métrage, Diva.
Diva Il le retrouvera pour La lune dans le caniveau (1982) et
37°2 le matin (1986).
En 1981 toujours, son interprétation d'un paysan dans Le retour de Martin Guerre de Daniel VIGNE lui
vaut une nomination aux Césars.
Césars
Pendant quelques années, il est très employé dans des seconds rôles de personnages décalés qui lui
permettent de montrer l'étendue de son talent, du tueur de Tir groupé
groupé (Jean-Claude MISSIAEN,1982),
au vagabond de Frantic (Roman POLANSKI, 1987) en passant par le singe de la bande dessinée de Nemo
(Arnaud de SÉLIGNAC, 1983)...
C'est en 1990 qu'il accède vraiment à la renommée avec Delicatessen de Marc CARO et Jean-Pierre JEUNET,
où il interprète un clown timide et sensible. CARO et JEUNET font à nouveau appel à lui pour leur
deuxième film, La cité des enfants perdus (1994), où il incarne cinq personnages. Puis JEUNET l'impose
dans la distribution du quatrième volet d'Al
Alien
Alien resurrection (1997) aux côtés de Sigourney WEAVER.
Après quelques interventions dans des premiers films, il retrouve JEUNET -dont il est l'acteur féticheen 2000 pour Le fabuleux destin d'Amélie Poulain où il campe un "pilier de comptoir" malheureux et
maladivement jaloux. Il collaborera encore avec JEUNET dans Un long dimanche de fiançailles (2003)
et Micmacs à tiretire-larigot (2008).
Il faut souligner encore cette aptitude à passer de franches comédies comme Quasimodo del Paris
(Patrick Timsit, 1999) au drame avec, par exemple le film de Zabou BREITMAN Se souvenir des belles
choses (2001), au film historique, au thriller ou même à la science fiction.
À LA TÉLÉVISION...
On le retrouve, depuis Samantha (1981), dans des séries comme Merci Sylvestre (1983), Caméra café
(2004), Myster Mocky présente (2008)... ou dans Colère (MOCKY 2009), dans les Contes et nouvelles du
XIXe siècle : L'Affaire Blaireau (Jacques SANTAMARIA 2010) ; et en 2011 dans Héloïse et Le romancier
Martin de Jérôme FOULON...
AU THÉÂTRE...
Depuis les années 80 Dominique PINON est présent au théâtre, dans des rôles et des œuvres tout aussi
variés, de Gildas BOURDET, WEINGARTEN, PIRANDELLO, SHAKESPEARE, BECKETT, Valère NOVARINA
variés
ou TOPOR ; mais aussi FEYDEAU, LABICHE, Victorien SARDOU... travaillant
travaillant avec des metteurs en scène
tels Jorge LAVELLI, Gildas BOURDET, Zabou BREITMAN, Charles BERLING, Alain SACHS... dans des
lieux de théâtre comme le Théâtre national de la Colline, le Théâtre de la Criée, le TNP Villeurbanne,
les théâtres du Rond-Point, des Amandiers, de l'Atelier, du Palais-Royal, de l'Odéon...
En 2004 il remportait le Molière du meilleur acteur pour la pièce L'Hiver sous la table, mise en scène
par Zabou BREITMAN.
30 juin 2011