come in cielo...cosi in famiglia-Friso_f

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Rencontre des secrétariats de zones
de Familles Nouvelles
Castel Gandolfo, octobre 2010
Dans la famille… comme au ciel
Alberto et Anna Friso
(Expressions en gras à l’initiative du traducteur)
Alberto :
Dieu est Amour, Dieu nous aime immensément.
Guidés par Chiara, nous en avons fait l’expérience toute l’année et maintenant, en passant au
second point de notre spiritualité, la Volonté de Dieu, nous éprouvons une certaine nostalgie.
Mais c’est une nostalgie qui disparaît aussitôt parce que, comme Chiara nous en a fait faire
l’expérience, nous savons que chaque aspect du charisme contient pratiquement le charisme
tout entier. Il ne s’agit donc pas de tourner la page, car nous sommes, d’une certaine manière,
devant la conséquence divine et logique de la découverte de Dieu-Amour.
Comment ces deux réalités sont-elles si intimement entrelacées ? Chiara s’était posé une
question qui nous a permis de le comprendre, une de ces questions qui lui sont souvent venues
à l’esprit tout au long de sa vie, et dont Dieu se servait pour faire aussitôt jaillir de son cœur la
réponse.
Éblouie par l’immense amour de Dieu, Chiara se demandait : « Mais nous, simples créatures,
comment pouvons-nous aimer Dieu ? »
Elle a aussitôt trouvé la réponse dans l’évangile : « Il ne suffit pas de me dire : Seigneur,
Seigneur ! pour entrer dans le Royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est
aux cieux » (Mt 7,21).
Alors c’est simple, et nous le disons nous aussi ! La façon de répondre à l’amour de Dieu
existe, c’est une façon accessible, réelle, proche de nous, aisée à mettre en pratique : faire
Sa volonté !
La faire, maintenant, tout de suite – sans regarder le passé, sinon pour le mettre dans la
miséricorde de Dieu – concentrés sur le moment que nous avons à vivre, ici même, pour
continuer dans les instants qui se succéderont. Faire la volonté de Dieu dans notre condition
de personnes peut-être fragiles, hésitantes, limitées, mais conscientes que sur nous, Dieu, Lui,
a un plan d’amour. Si nous en sommes conscients, nous sentons qu’Il ne manquera pas de
nous donner toutes les grâces nécessaires, avec son aide pour découvrir ce plan et le réaliser.
« La volonté de Dieu ! – s’exclamait Chiara à Noël 1943 – Une route valable pour tous, (tous
saints), vierges et mères, prêtres et ouvriers, enfants et personnes âgées, religieux et
gouvernants ». Et plus tard : « Nous avions l’impression d’avoir entre les mains le billet
d’accès à la sainteté, un billet qu’on pouvait offrir à tout le monde ».
Anna :
Il se peut que des personnes ne ressentent pas d’attrait pour la sainteté, considérant peut-être,
comme je l’avais fait moi-même, le concept de sainteté comme quelque chose de suranné.
Je me souviens que lorsque j’étais enfant, on m’avait offert un livre intitulé : Je veux devenir
sainte. Je ne l’ai même pas ouvert : je n’avais pas cette aspiration. J’avais, oui, un grand désir
de me réaliser pleinement, je rêvais de rencontrer quelqu’un qui changerait ma vie, mais je ne
rêvais sûrement pas de sainteté.
Grâce à Dieu, les temps ont changé. Il suffit de regarder comment nos Gen 3 accueillent
l’invitation de Chiara, qui voit en eux une génération de saints. Il suffit de regarder Chiara
Dans la famille… comme au ciel - Friso - octobre 2010 – traduit par MN Chilaud, décembre 2010
Luce qui est devenue sainte en 18 ans seulement et tous ces jeunes que nous avons vus et qui
veulent marcher à sa suite.
J’ai connu le Mouvement à 22 ans, juste après mon mariage. L’Idéal de Chiara m’a aussitôt
conquise et l’expression « Volonté de Dieu » – que je prenais auparavant comme un
synonyme de résignation face à quelque chose d’inéluctable – commençait à me plaire. Je me
rappelle combien l’image du soleil et de ses rayons m’a attirée. Des rayons différents pour
chacun, disait Chiara, comme était différente la volonté de Dieu sur moi, sur Alberto, sur les
autres, mais toujours des rayons de soleil, de soleil. Si nous restons chacun sur notre rayon,
disait-elle, nous allons ensemble vers le Soleil, en marchant déjà dans le Soleil.
Déjà, dans nos premiers essais pour chercher à faire la volonté de Dieu dans les
différents instants présents de la journée, nous avons commencé à comprendre des
choses vraiment nouvelles pour nous.
Nous avons commencé à comprendre qu’être dans le rayon signifiait être amour, et si nous
étions amour au travail, dans les magasins, dans le tram, quand nous nous retrouvions tous les
eux le soir, nous nous sentions plus entraînés à aimer en premier, sans toujours attendre
quelque chose de l’autre, attitude typique d’une relation à deux encore fraîche.
Nous découvrions aussi qu’en essayant de rester le plus possible sur notre rayon, nos rayons
se rapprochaient véritablement l’un de l’autre. C’est quelque chose que nous désirions
tellement : de deux, devenir une seule chose, faire l’expérience de l’unité. Ainsi, petit à petit,
nous nous sentions de plus en plus faits de la même pâte, comme on dit, avec des désirs de
plus en plus partagés, avec une plus grande facilité à décider les choses ensemble et à
apprendre à aller au-delà des limites qui commençaient à se faire sentir, une fois passé
l’enchantement des premiers temps.
Nous découvrions encore que notre unité grandissait dans la mesure où chacun de nous
deux cherchait à diriger son rayon vers Dieu. De jour en jour, avec des hauts et des bas, en
recommençant toujours, nous expérimentions un nouveau rapport personnel avec Dieu. Nous
commencions à percevoir sa proximité, chacun de nous deux sentait avec joie qu’il
appartenait de plus en plus à Dieu, une perception qui n’était pas en contradiction avec
l’amour que nous nous portions en tant que couple. C’était au contraire une richesse nouvelle
dont on se faisait don dans nos premiers et timides moments de communion d’âme.
Enfin, et cela a peut-être été notre plus grande surprise, nous avons expérimenté qu’en vivant
la volonté de Dieu, Jésus pouvait être au milieu de nous. Quand nous apprenons à nous
aimer réciproquement comme Jésus nous le demande (ce qui est volonté de Dieu pour nous,
entre époux), Il vient illuminer nos vies par sa présence, nos vies qu’Il a fondues en une seule
chose, dans le sacrement et par sa volonté.
Si auparavant devenir sainte ne faisait pas partie de mes pensées, je me rendais compte qu’en
embrassant l’Idéal et en essayant de vivre la volonté de Dieu dans le moment présent, j’avais
entrepris un voyage riche et de grande importance, qui devenait de plus en plus une aventure
splendide. Un saint voyage, comme Chiara nous l’a révélé par la suite.
Certes, les brefs aperçus de notre vie de jeunes époux ne sont pas encore la sainteté, mais nous
souhaitons qu’ils en aient été le prélude. Et si nous avons la persévérance de rester fidèles au
rayon de la volonté de Dieu, nous pouvons espérer arriver à la sainteté non seulement comme
époux chacun de notre côté, mais en étant aussi une aide à la sainteté de l’autre : c’est le plus
beau cadeau que nous puissions nous faire.
Alberto :
En vivant le présent de façon solennelle – comme Chiara nous l’avait suggéré un jour –
la journée se colore à l’infini. Dès le matin, la sonnerie du réveil donnait le signal du départ
Dans la famille… comme au ciel - Friso - octobre 2010 – traduit par MN Chilaud, décembre 2010
et, sans remettre à plus tard, même si ça me coûtait un peu, j’ai commencé à me lever
rapidement. Je pouvais ainsi apporter le café à Anna et être à l’heure au travail. Et tout
s’éclairait : le salut cordial au collègue, les dossiers dont je devais m’occuper (et derrière
chaque dossier il y avait des personnes qui attendaient des réponses), le chef de service
souvent un peu prétentieux et ennuyeux, jusqu’au retour à la maison sans faire ces haltes au
café si chères à mes collègues, même pour se retrouver un moment ensemble. Je me suis
rendu compte qu’avant, je survolais la vie. Maintenant tout me semblait vraiment sacré. Je me
sentais une autre personne, réalisée, heureuse. Il me semblait vivre enfin la vie.
Si c’était assez facile de comprendre quelle pouvait être la volonté de Dieu au quotidien –
même si ce n’est pas aussi facile ensuite de la faire, parce qu’aimer coûte toujours un peu – en
revanche, il peut parfois sembler difficile de la découvrir (Sa volonté) dans les choses
plus complexes, dans les choix plus importants à faire.
Quand nous nous sommes mariés, justement, je n’avais pas encore terminé mes études et avec
la vie quotidienne, cela devenait difficile. Je ne comprenais pas si je devais continuer mes
études ou me débarrasser de ce souci. Chiara a dit que lorsque nous sommes devant deux
routes que l’on peut qualifier d’indifférentes (il est clair au contraire que, face au choix entre
le bien et le mal, nous devons toujours choisir le bien !), donc si les routes sont indifférentes,
dans ce cas, Chiara nous a toujours appris qu’il suffit d’en prendre une, prêts à en changer si
Dieu nous fait ensuite comprendre que l’autre voie était la bonne. Me mettre devant Dieu de
cette manière et vouloir faire sa volonté m’a permis de comprendre que pour ma famille,
c’était bien que je termine mes études. Je m’y suis donc remis avec ardeur, même si ce n’était
pas facile, et j’ai ainsi pu les mener à terme.
D’autres fois, au contraire, la volonté de Dieu m’a suggéré de changer mon choix. Je vous
raconte un fait qui s’est passé il y a quelques mois. Nous n’avions pas d’argent de côté, mais
nous pensions tout de même changer de voiture, encouragés par le fait qu’on peut l’avoir tout
de suite et la payer plus tard, à crédit. Nous sommes donc allés en voir une chez le
concessionnaire, toujours une Fiat Punto comme celle que nous avons, mais plus sûre, une
neuve. Nous n’en avions encore parlé à personne quand un de nos fils nous a demandé si on
pouvait lui prêter notre voiture. Nous lui avons donc prêtée et quand il nous l’a ramenée, il
nous a dit : « Papa, cette voiture marche très bien, elle vous durera encore des années ». Pour
nous, c’est comme si c’était Jésus qui nous l’avait dit.
Et puis il y a les grands choix, comme appeler un enfant à la vie, changer de travail, chercher
une autre maison, accueillir chez soi un parent âgé parfois devenu impotent, offrir sa
disponibilité dans le domaine social et tant d’autres choses importantes.
Dans ces choix, nous sommes toujours guidés par les précieux « dix commandements », par
les enseignements de l’Église et par ces inspirations qui mûrissent au cours de notre vie
ensemble. Nous sommes aussi guidés par une grâce particulière – et c’est la nouveauté la plus
importante – une lumière qui peut nous aider à comprendre quelle est la volonté de Dieu dans
les circonstances les plus complexes. Oui, nous qui sommes mariés et qui faisons entre nous
ce « pacte » qui est un sacrement, nous pouvons vraiment avoir la grâce de la présence de
Jésus au milieu de nous pour nous guider.
Je me rappelle quand m’est venu dans le cœur le désir d’avoir un quatrième enfant. J’avais
envie de le dire tout de suite à Anna, mais en essayant de me faire un avec elle, je la voyais
tellement occupée par les trois premiers qu’il me semblait que ce n’était pas encore le
moment. Après un peu de temps, durant lequel j’ai demandé à Dieu de me faire comprendre si
ce désir faisait partie de ses plans, il m’a semblé voir Anna plus détendue. Alors, dans un
moment particulier d’unité, je lui ai dit ma pensée. Je lui en ai parlé comme d’une chose belle,
mais avec détachement, prêt à écouter toute idée qu’elle aurait à me proposer. Anna ne m’a
pas répondu tout de suite. Quelques jours ont passé et, à un moment donné elle est venue et
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m’a dit : « Tu sais, il me semble que Dieu me dit la même chose à moi aussi et qu’il m’invite
à cette nouvelle ouverture à la vie ». Ensemble, nous avons dit : « Demandons à Jésus s’il
veut nous faire ce don » et cela a été un moment particulièrement heureux.
Anna :
Parfois, il y a dans la vie des moments plus difficiles que d’autres.
Par exemple quand nous sommes en proie à la déception ou à des incompréhensions
dans la famille. Pour mieux comprendre, écoutons quelques confidences que nous recueillons
dans nos entretiens :
« Ma femme et moi, on ne se parle plus, elle ne pense qu’aux enfants et à la maison, c’est
comme si je n’existais pas. »
« Ces temps-ci, mon mari ne me comprend pas, ça fait même longtemps qu’il ne me
comprend pas. »
Ce sont des poids sur le cœur. Il n’est certes pas facile de faire le premier pas dans des
situations comme celles-ci. Mais nous devons le faire, parce que la première volonté de Dieu
sur nous, qui sommes mariés, est d’aimer notre mari, notre femme.
Il n’existe pas d’échappatoire du genre : « Je n’arrive pas à dialoguer avec ma femme, mais je
fais du bénévolat à la Croix-Rouge, au moins je me sens utile à quelqu’un. »
Ou bien : « S’il ne me comprend pas, il vaut mieux que je reste sur ma réserve. Je me
renferme dans mon coin à penser que Dieu m’aime. »
Rappelons-nous l’enseignement des saints, que Chiara nous a toujours donné : nous ne devons
pas faire le bien que Dieu ne veut pas, il devient un mal. En effet, nous devons avant tout
construire l’unité familiale, convaincus – grâce à l’Idéal – qu’il y a toujours un moyen de
rétablir la relation, particulièrement quand on s’y met le plus tôt possible : un sourire, un geste
de complicité, une nappe propre, une fleur, un mot d’encouragement… Sans s’accorder de
répit – et ce sont les mots de Chiara – tant que le soleil de l’unité ne brille pas à nouveau.
Parfois ce sont les enfants qui nous donnent du souci. Écoutons encore :
« Est-ce que Luc va réussir son année scolaire ? »
« Emmanuelle me préoccupe. Pourquoi ne se confie-t-elle pas à moi qui suis sa mère ? »
« Les copains que fréquente André ne me plaisent vraiment pas. »
« Je m’aperçois que Germain boit un peu trop. L’autre soir, il est rentré un peu bizarre. »
« Simonetta m’a annoncé qu’elle voulait aller vivre avec son copain et elle est partie tout de
suite sans attendre ma réaction. »
Comment faire la volonté de Dieu dans ces situations ?
Avec nos enfants, Chiara nous a dit qu’aucune situation, même la plus grave, ne peut nous
dispenser de les aimer. Et nous, en tant que parents, nous pouvons ajouter concrètement :
écoute, dialogue, ouverture, et encore écoute, écoute, écoute, jusqu’à pouvoir les accueillir
pleinement tels qu’ils sont, jusqu’à pouvoir leur dire ce qui nous tient à cœur. Et si après les
avoir écoutés, nous voyons que leurs choix ne sont pas bons, nous avons à les aimer en vérité
en leur disant qu’ils se trompent et en leur indiquant comment revenir dans le droit chemin.
Laissons-leur toujours une autre chance, de même dans notre relation avec eux. Si ensuite, ils
ne veulent pas se tourner vers le bien, Chiara nous suggère encore de mettre notre
préoccupation en Dieu. Ainsi, le cœur enfin libre, nous pouvons nous consacrer à faire la
volonté de Dieu de l’instant présent de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos
forces, en laissant Dieu faire. Lui qui, pour cet enfant, est encore plus Père que nous, ses
parents.
Parfois encore se présente à nous un accident de santé ou l’annonce d’une maladie
grave, ou la perte d’un être cher. Ce sont les moments les plus précieux de la vie, durant
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lesquels le oui prononcé dans les larmes, mais avec confiance, ouvre toujours des horizons
nouveaux. Il arrive souvent que la maladie laisse place à des moments heureux. Très souvent,
par exemple, nous avons vu des enfants naître en bonne santé malgré des pronostics funestes.
D’autres fois, la rigueur de l’évangile se fait sentir. Et là, Chiara n’hésitait pas à rappeler à
tous ceux qui s’adressaient à elle dans les moments de souffrance ou de deuil, que sous
chaque douleur, il y a l’immense amour de Dieu. Et ceux qui avaient la force d’accueillir cette
vérité – tous l’accueillaient, parce que devant Chiara, nous sentions tous que c’était ainsi –
faisaient l’expérience profonde du Super Amour, s’acheminant avec sérénité vers la mort en
offrant tout pour l’Œuvre, comme le fait ces jours-ci Maria Khan, une maman des Familles
Nouvelles de Corée.
Comment ne pas souligner la force d’âme et la générosité de tant de Familles Nouvelles qui
ont su – en renouvelant leur oui à Dieu Amour lors de la perte d’un proche, parfois d’un
enfant – surmonter leur souffrance pour fonder des associations, ouvrir des maisons familiales
et se consacrer ainsi à guérir les plaies de l’humanité.
Alberto :
Quand se présentent des expériences aussi fortes nous ne nous sentons sans doute pas
préparés, mais Chiara vient encore à notre aide : elle nous enseigne de nous concentrer
uniquement sur l’instant présent. Ne faisons pas comme le voyageur qui, dans une vaine
tentative pour arriver plus tôt, ne cesse de faire les cent pas dans le train. Soyons dans la paix
et laissons-nous transporter par le train de la volonté de Dieu.
Dans son amour, Dieu nous prend par la main et, si nous voulons faire sa volonté, Il met à
notre disposition tous les moyens de la faire.
Il nous a donné l’Évangile comme première et ultime référence de notre action.
Il nous a donné une conscience. Si nous savons nous en servir avec une connaissance
approfondie des vérités de notre foi, elle saura nous guider dans la vie quotidienne comme
dans les grands choix de la vie.
Il nous a donné l’Église, mère et maîtresse. Elle nous indique ce que notre cœur nous suggère
déjà en se référant aux choix à faire en matière d’éthique, tellement fréquents dans la vie de
famille. Soit des choix moraux concernant la vie conjugale – c’est grâce à eux que nous
pouvons garantir à notre amour de garder sa fraîcheur et de s’épanouir de façon toujours
nouvelle – soit des choix moraux concernant le bien commun. Nous devons aussi accueillir la
volonté de Dieu qui s’exprime dans notre devoir d’état, tout comme nous devons la
reconnaître et la réaliser en essayant d’être des travailleurs honnêtes et de parfaits citoyens.
Anna :
Et nous, Familles Nouvelles, nous avons aussi le Règlement du mouvement Familles
Nouvelles. En cette année consacrée à la Volonté de Dieu, nous découvrirons peut-être toute
la sagesse qu’il contient. Par exemple quand il nous invite à vivre notre vie dans la simplicité
et en veillant à l’équilibre entre tous ses aspects. Un équilibre qui n’est pas facile, surtout pour
nous, familles, mais que nous devons toujours rechercher – guidés par la Volonté de Dieu –
pour rendre notre vie harmonieuse.
Le Règlement met en valeur le travail (y compris le travail domestique) et nous suggère de
tendre toujours à une plus grande communion des biens spirituels et matériels au sein de la
famille et entre familles.
Il insiste aussi pour que nous devenions des témoins d’unité de plus en plus crédibles : la
famille devient ainsi annonce et évangélisation.
Dans la famille… comme au ciel - Friso - octobre 2010 – traduit par MN Chilaud, décembre 2010
Dans le Règlement encore, il est recommandé de consacrer des moments de la journée à la
prière et de participer aux sacrements et à la liturgie, ainsi que de consacrer du temps à notre
formation spirituelle.
Les indispensables moments de détente font aussi partie de la volonté de Dieu, le temps que
nous consacrons à nos enfants, l’entretien de la maison, le fait de s’habiller de façon
harmonieuse et modeste et notre ouverture à l’hospitalité.
Dans le Règlement, il est aussi écrit qu’il faut étudier, pour savoir rendre raison de notre
espérance, avec l’Église, et continuer à se mettre à niveau sur le plan professionnel.
Enfin, mais il n’est pas besoin de le dire, le Règlement nous parle d’unité. Soyons tous deux
une seule chose, pour être toujours famille (comme nous le rappelait Chiara), en vivant de
façon particulière ce « préambule à toute règle » qu’elle a choisi de mettre à la première page
des Statuts de l’Œuvre et de chaque Règlement de ses branches : « La charité mutuelle et
constante, qui rend possible l’unité et apporte la présence de Jésus dans la collectivité […].
Norme des normes, elle est le préambule de toute règle ».
C’est Jésus présent au milieu de nous qui fera resplendir notre famille de ce dessein unique et
extraordinaire que Dieu a conçu pour elle.
C’est ce que nous demandons chaque jour dans le Notre Père : Que la volonté de Dieu soit
faite, sur la terre comme au ciel, …dans la famille comme au ciel.
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Dans la famille… comme au ciel - Friso - octobre 2010 – traduit par MN Chilaud, décembre 2010