cr130305 Grand Centre atelier commercants pour web

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cr130305 Grand Centre atelier commercants pour web
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CERGY-PONTOISE GRAND-CENTRE
J’EN PARLE
COMPTE-RENDU DE L’ATELIER COMMERÇANTS
DU 18 FEVRIER 2013
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1.
CONTEXTE DE LA REUNION
1.1.
RAPPEL DE LA DEMARCHE GLOBALE
1.2.
OBJECTIF DE L’ATELIER AVEC LES COMMERÇANTS
Dans le cadre de la concertation sur le projet Grand Centre, les commerçants de la
dalle et du centre ont été invités à participer à une démarche spécifique constituée de
deux dispositifs :
• Une enquête auprès des commerçants qui s’est déroulée entre le 11 et le 21 février
2013. 103 commerçants y ont répondu. (La présentation des résultats de l’enquête est
disponible sur grandcentre.jenparle.net)
• Un atelier de discussion qui a eu lieu dans les locaux de la Communauté
d’Agglomération et qui a réuni une dizaine de commerçants autour d’un petit
déjeuner.
L’objectif de ces deux temps était de recueillir le point de vue des commerçants sur le
Grand Centre aujourd’hui et celui souhaité pour demain, et d’en débattre avec l’équipe
d’urbanisme de François Leclercq.
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2.
INTRODUCTION DE L’ATELIER
Anne PIERQUIN, Directrice générale adjointe à l’agglomération de CergyPontoise remercie les commerçants pour leur participation. Elle indique que cette
rencontre constitue l’un des derniers ateliers de la concertation Grand Centre Acte II.
L’ensemble des rencontres, initié depuis 3 mois, retranscrit bien l’idée souhaitée de
l’agglomération de croiser l’expertise des cabinets d’urbanistes, ici F.Leclercq, et
l’expertise d’usage des habitants, des commerçants, des jeunes, des salariés qui
fréquentent le Grand Centre. L’objectif pour l’agglomération est d’être à la fois au plus
près des attentes et le plus innovant possible. Ce projet Grand Centre ne concerne pas
seulement Cergy mais toute l’agglomération. Il est en effet attendu comme un pôle
d’attractivité important pour le territoire. C’est donc un projet de grande ampleur dont
les résultats se verront dans 5 à 10 ans.
Les commerçants du Grand Centre ont été sollicités par une enquête à laquelle 103
ont répondu. L’atelier est un temps de rencontre pour discuter et réfléchir, sur la base
des résultats de l’enquête, aux attentes, besoins et propositions des commerçants pour
Grand Centre. Ces échanges sont compilés par le cabinet Res publica en charge, à la
fin de la démarche, de rendre compte de l’ensemble des contributions issues de la
concertation.
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3.
ECHANGES AVEC LES COMMERÇANTS PARTICIPANTS
•
Une commerçante souhaite savoir si les urbanistes sont en relation avec les
commerçants des 3 fontaines.
Delphine BALDE, architecte-urbaniste au sein du cabinet Leclercq indique que
c’est un projet qui ne peut pas se fabriquer de manière autonome. C’est plutôt un
dialogue qui est en cours, des allers-retours sur différents points.
Anne PIERQUIN, Directrice générale adjointe à l’agglomération de CergyPontoise ajoute qu’aujourd’hui l‘agglomération travaille avec tous les grands
partenaires pour aboutir à la réalisation de ce projet.
•
Un commerçant s’inquiète de la création de nouvelles surfaces commerciales
alors qu’actuellement de nouveaux locaux sont vides, ce qui n’est pas attractif pour
les clients. Il craint que la multiplication des commerces amplifie le phénomène ou
que l’attractivité aille uniquement vers ces nouveaux commerces.
Marie-Catherine BERNARD, prestataire concertation du cabinet Res publica
indique que dans l’enquête, les commerçants se sont montrés majoritairement
enthousiastes face à l’idée de l’arrivée de nouveaux commerces, et de marques à effet
« locomotive » pour l’ensemble des commerces.
Delphine BALDE considère la question de « la bonne jauge » tout à fait importante.
Sur l’emplacement, il a apparait que la gare a un vrai potentiel mais ce n’est peut-être
pas le lieu où il faut tout développer, ça pourrait seulement être un « appel » pour aller
plus loin dans la dalle et prolonger les flux. Il ne faut pas enlever quelque part pour
remettre ailleurs. La question est : comment on se développe et avec quels
partenaires ? Il ne s’agit pas de faire du XXL mais penser le maintien et le bon
fonctionnement des commerces.
•
Une commerçante estime en effet que « le commerce appelle le commerce ». Elle
est donc favorable à l’installation de nouveaux commerces pour faire venir plus de
clients. Elle explique que Cergy a perdu son attractivité commerciale au dépend
d’autres centres commerciaux. Elle souhaite que Cergy refasse venir des clients
qui habitent loin et qui vont aujourd’hui à Parly 2, à Nanterre, à Saint Germain.
•
Une commerçante souhaite aussi faire revenir plus de clients. Elle explique qu’elle
travaille uniquement par fichier client lorsqu’elle contact directement les clients, sa
clientèle est donc régionale. Elle souhaiterait par exemple que s’installe un bon
marchand de chaussures ce qui lui permettrait de compléter son offre.
•
Un commerçant qui possède des magasins à l’intérieur et à l’extérieur explique
qu’au départ de nombreuses marques étaient présentes sur la dalle mais qu’elles
se sont toutes réfugiées à l’intérieur du centre commercial car celui-ci est plus
attractif. Il estime donc que les grandes marques ne s’installeront pas dans les
nouvelles surfaces extérieures. Il souhaite donc savoir quels commerces vont s’y
installer.
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Delphine BALDE indique qu’effectivement, ce qu’il va se passer dans le centre
commercial aura un impact fort sur le reste des commerces qui peuvent être
développés. Il est donc intéressant d’essayer de cibler et savoir un peu à l’avance qui
doit s’installer, mais cela demande un benchmark complet et une anticipation sur des
modes de consommation qui vont évoluer dans les 15 à 20 ans. L’expérience des
commerçants est importante pour ce travail.
Marie-Catherine BERNARD revient sur ce qu’on dit les habitants et salariés lors de la
concertation. Ceux-ci ont insisté sur l’attractivité du lieu : ils viennent moins au centre
commercial, non pas simplement parce qu’il n’y aurait pas l’offre adéquate mais parce
que « c’est glauque », « ce n’est pas sympa », « ce n’est pas beau, ça donne pas
envie » disent-ils. Cette question de l’esthétique, à quelle point compte-t-elle ? Est-ce
seulement la qualité des commerces ou aussi la qualité des espaces ?
•
Un commerçant confirme que les espaces extérieurs ont vieilli et que les clients
regrettent principalement le revêtement. Il rappelle également qu’il est difficile pour
les cafés et restaurants d’ouvrir le dimanche. Il indique qu’un marché avait été mis
en place mais qu’il n’avait pas fonctionné car il était en concurrence avec Pontoise
le samedi et avec Saint Christophe le dimanche.
Delphine BALDE confirme avoir entendu plusieurs fois parler de cette expérience de
marché qui n’a pas fonctionné. Cependant, dans le projet, il y aura 10 000 habitantsà
termes. Il est donc important de créer les bonnes conditions pour ces habitants ; un
marché est une offre intéressante pour eux et peut fonctionner par ce nombre plus
élevé d’habitants. Il faut effectivement que ça ne fasse pas concurrence à St
Christophe, peut être en s’installant des jours différents.
•
Une commerçante estime que le marché peut fonctionner s’il propose des produits
de qualité, ce qui n’est pas le cas au marché de Saint Christophe.
•
Une commerçante ajoute qu’il faut travailler sur l’éclairage qui pose de nombreux
problèmes.
Delphine BALDE rappelle que les habitants, lors de la concertation, ont souvent alerté
sur cette question de l’éclairage et de la signalétique. Il y a un travail en cours sur le
sujet.
Anne PIERQUIN confirme qu’il y a eu de nombreuses remarques émises par les
usagers. L’agglomération a préparé une signalétique piétonne à mettre en place ; les
travaux devraient être réalisés dans la deuxième partie de 2013. Une signalétique
existe aujourd’hui mais elle ne semble pas suffisante au regard du nombre de choses à
signaler. Il y a cette complexité d’un centre avec un grand nombre de commerces,
d’administrations, d’écoles étudiantes et de transports en commun.
•
Une commerçante pose la question des délais de réalisation du projet.
Alexandra WISNIEWSKI, adjointe au maire de Cergy à la démocratie participative
explique que le projet fera l’objet d’un passage au conseil communautaire en avril
2013. Elle constate qu’il y a un objectif et des orientations partagés sur l’attractivité, le
pôle régional,… tout cela se décline de façon fine au niveau du territoire, chaque détail
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ayant son importance pour construire un projet cohérent. La présentation du
programme urbain de référence, en avril 2013, servira de vision de référence pour une
réalisation sur 15 à 20 ans.
Anne PIERQUIN ajoute qu’après avril, durant 6 mois, aura lieu le travail préopérationnel, c'est-à-dire l’identification de sous-secteurs, le phasage et le coût global
de l’opération. Les opérations seront à la fois publiques et privées, ce qui ajoute à la
complexité et la nécessaire « mise en musique » des différentes versions. Ce
programme complet sera présenté fin 2013.
Marie-Catherine BERNARD demande si les acteurs seront également associés à la
phase de programmation.
Anne PIERQUIN confirme qu’il y a aura, dans ce travail par secteurs, des rencontres
avec les partenaires concernés. Par exemple, la réorganisation du pôle gare donnera
lieu à des réunions de travail avec la STIVO, la SNCF,… De même, sur le thème du
développement du commerce, l’agglomération aimerait avoir l’occasion de rencontrer
les commerçants pour affiner les choses.
Une commerçante s’interroge sur la manière dont les commerçants vont être associés
dans la suite de la démarche.
Anne PIERQUIN indique que cette méthodologie de travail se déroulera au cours des
mois qui viennent. Des instances de présentation et de discussion auront lieu selon les
sous-secteurs identifiés. Par exemple, il y aura certainement un groupe de travail sur le
pôle gare.
•
Une commerçante souhaite en effet que les commerçants soient informés de
l’avancée des travaux pour être des bons relais auprès des clients et éviter ainsi la
diffusion de rumeur.