Annexe 3 et 1 page photos EPI et EPC contre

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Annexe 3 et 1 page photos EPI et EPC contre
Indice 1 – avril 2011
A.M.T.S.N.
COMITE DE PILOTAGE FACN
FICHIER FACN
ANNEXE 3
MOYENS DE PROTECTION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE CONTRE
LES EXPOSITIONS EXTERNES ET INTERNES
1. PROTECTION CONTRE L'EXPOSITION EXTERNE
ELIMINATION DES SOURCES
. Amélioration de la chimie du circuit primaire en fonctionnement,
. Rinçage des circuits, purification de l'eau du circuit primaire,
. Décontamination des parois internes des circuits actifs, décontamination de surfaces (soit chimique,
soit mécanique),
. Décontamination des outillages,
. Attente de la décroissance radioactive.
REDUCTION DES TEMPS D'INTERVENTION
.
.
.
.
.
.
.
Préparation des interventions,
Conception des outillages,
Connaissances des procédures techniques et des lieux de travail,
Organisation du travail,
Formation du personnel,
Entraînement des opérateurs en atelier ou dans des centres spécialisés,
Retour d'expérience.
UTILISATION D'ECRANS
. Tout matériau possède vis-à-vis des rayonnements un coefficient d'atténuation fonction de la nature
et de l'énergie des rayonnements,
. Matériaux les plus utilisés :
. plomb (briques, feuilles, matelas de plomb, verre au plomb
permettant une vision directe...),
. acier ou fonte (briques d'acier ou de fonte...),
. béton,
. Eau (dans la mesure du possible, il est de bonne pratique de laisser
les circuits en eau pour diminuer le débit de dose à proximité).
. Epaisseur moitié : épaisseur d'un matériau permettant de réduire le débit de dose d'un facteur 2,
. Epaisseur dixième : épaisseur d'un matériau permettant de réduire le débit de dose d'un facteur 10.
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TRAVAIL A DISTANCE
Eloignement des opérateurs par rapport aux sources d'exposition.
. Télé manipulation,
. Mise en oeuvre d'automates ou de robots,
. Vidéo surveillance.
Le débit de dose est inversement proportionnel au carré de la distance.
2. PROTECTION CONTRE L'EXPOSITION INTERNE ET LES RISQUES DE CONTAMINATION
EXTERNE
A. - PROTECTIONS COLLECTIVES
EN PRESENCE DE CONTAMINATION SURFACIQUE
.
.
.
.
.
Balisage,
Protection des sols, des parois, du matériel,
Conditionnement des outillages,
Conditionnement des déchets,
(dans le cas de la décontamination de petit matériel : travail en boîtes à gants).
EN PRESENCE DE CONTAMINATION ATMOSPHERIQUE
Le confinement de la contamination sur le chantier permet de prévenir la dissémination de la
contamination atmosphérique.
. Confinement statique ventilé (enceinte en dépression) : la contamination issue du chantier est
contenue dans une enveloppe étanche matérialisée par les murs du local ou par des parois de vinyle
rapportées. Le volume intérieur est une zone de travail en atmosphère contaminée. L'intervenant
doit être protégé par le port d'une tenue étanche ventilée. L'accès au volume confiné se fait par
l'intermédiaire d'un sas attenant à l'enveloppe. L'ensemble du volume confiné est mis en dépression
par le biais d'un matériel déprimogène, ceci afin de garantir la non dissémination de la
contamination. Le point d'aspiration dans le volume confiné se fait au plus près de la source de
contamination afin de réduire autant que possible le niveau de contamination atmosphérique dans
cette zone.
. Confinement dynamique : il peut être mis en oeuvre lorsque la source de contamination est bien
localisée. La contamination issue du chantier est captée à la source par un courant d'air réalisé avec
un matériel déprimogène. Le confinement dynamique présente l'avantage d'être rapidement mis en
oeuvre et il autorise le travail en tenue de base.
. Confinement dynamique direct, le matériel déprimogène doit être suffisamment puissant pour
capter toutes les particules radioactives. L'aspiration est placée au plus près de la source de
contamination. L'emploi d'une gaine semi-rigide facilite le déplacement du capteur par l'intervenant
dans la zone de travail.
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. Confinement dynamique par mise en dépression du circuit contaminé : ce type de confinement,
possible dans certains cas, empêche la contamination de sortir du circuit considéré et évite toute
zone contaminée dans le chantier extérieur au circuit.
. L'air prélevé par le système d'aspiration est dans tous les cas filtré avant rejet (filtres absolus et/ou
à charbon actif).
B. - PROTECTIONS INDIVIDUELLES : TENUES DE PROTECTION CUTANEE ET PROTECTIONS
RESPIRATOIRES
(Le port d'une protection respiratoire est nécessaire chaque fois qu'il existe une contamination
atmosphérique significative ou susceptible d'évolution).
. TENUE DE BASE (TENUE BLANCHE UNIVERSELLE) : combinaison coton ou, ce qui est
préférable, en fibre synthétique tissée facilement décontaminable (fibre CLEVYL - fibre COREX pour
les soudeurs), maillot, chaussettes, chaussures de sécurité, gants longues manches, calot, casque
de sécurité.
. TENUE RENFORCEE : - GANTS LONGUES MANCHES EN VINYLE
- SURBOTTES MONTANTES EN VINYLE
. SURTENUE PAPIER
. TENUE ETANCHE NON VENTILEE : très inconfortable, ne permettant pas une bonne aération du
corps, à réserver à des interventions de très courte durée, peu pénibles, si aucune autre tenue n'est
utilisable.
. MASQUES A CARTOUCHES FILTRANTES (en règle générale prohibés dans les centrales
nucléaires françaises).
. APPAREIL RESPIRATOIRE ISOLANT : alimentation en air respirable par bouteille d’air comprimé,
étanchéité non absolue, utilisable dans certaines circonstances : essentiellement pour une évacuation.
Autonomie de 20 mn environ.
. HEAUME VENTILE : alimentation en air en surpression, facilité d'utilisation, confortable, à ne pas
utiliser en ambiance chaude (le rafraîchissement du visage peut être à l'origine d'un sentiment de
fausse sécurité de protection contre la chaleur). Autonomie inférieure à 20 secondes en cas de rupture
d’alimentation en air respirable. Nécessité d’un surveillant de sécurité.
. TENUE ETANCHE VENTILEE (TENUE VINYLE VENTILEE du type TENUE MURUROA ou
AUTRES) : alimentation en air en surpression, confortable, assure la mobilité du travailleur,
autonomie d’une minute environ en cas de rupture de l’alimentation en air...). Comme pour le heaume
ventilé, il y a nécessité de se brancher sur un réseau d'air respirable (ce qui implique des contrôles
réguliers de la qualité de l'air distribué).
. SCAPHANDRE (uniquement utilisé en milieu très hostile au CEA ou à la COGEMA).
Au titre de l’article R. 4452-25 du Code du travail, le médecin du travail est consulté sur le choix des équipements
de protection individuelle et il lui appartient de déterminer les durées de port ininterrompu.
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