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30 / 01 / 2014
REGION SUD-OUEST
La DDSP de la GIRONDE a perdu au mois de janvier 2014
deux de ses jeunes éléments lors d’un tragique accident de la route, hors service.
Julien Charrié, jeune ADS, décédé sur le coup le jour de l’AVP,
le samedi 4 janvier à Villenave d’ornon, et
Yannick MONJOIE, Brigadier de Police, décédé au CHU de Bordeaux
9 jours plus tard des suites de ses graves blessures,
étaient en poste au SSP du secteur Capucins Belcier de la CSP BORDEAUX.
Cumul de facteurs de malchance, fatalité, cruel destin,
accident trop bête aux conséquences dramatiques…
Comment trouver les mots pour tenter d’expliquer l’inexplicable,
tragédie de la route qui laisse les familles et leurs proches collègues dans le deuil
et la douleur de perdre, un fils, un père (pour les 2 petits garçons de Yannick), un collègue, un ami.
Lors des obsèques de Julien, puis de ceux de Yannick, on a pu ressentir une vraie solidarité,
tellement rare aujourd’hui dans notre société individualiste,
celle des collègues policiers, sans distinction de services ou de grades.
Les Policiers de la CSP Bordeaux, de la DDSP 33 et des autres directions étaient réunis
pour rendre hommage à « NOS COLLEGUES » tragiquement, et trop tôt disparus,
de la même manière que si ce drame avait eu lieu en service.
La hiérarchie de la DDSP 33 a été à la hauteur, au travers du soutien aux familles et aux collègues,
et au moyen du service d’honneur et d’escorte lors des 2 cérémonies.
La solidarité spontanée
s’est exprimée également via une collecte
qui a été remise aux familles respectives de Julien et de Yannick.
Ces décès de collègues doivent TOUS nous faire réfléchir aux couvertures que l’on prend,
que l’on devrait prendre, en terme d’assurances (mutuelles, assurances classiques, GMPA, AGPM. …)
et pour « NOUS, POLICIERS »
en adhérant aussi , en restant adhérent(s), à ORPHEOPOLIS ( Orphelinat de la Police ).
La solidarité, ça se prépare, ça s’entretient sur le long terme.
On devrait adhérer à l’ ORPHELINAT d’ abord pour les autres ,
puis ensuite pour nous-mêmes, nos familles, nos enfants,
et surtout parce qu‘on espère ne pas en avoir besoin un jour.
Cependant, si un drame arrive, parce que personne n’est à l’abri,
cette « INSTITUTION » assiste les familles et prend le relai auprès des enfants.
Nous pensons notamment aux 2 petits garçons de Yannick pour lesquels ORPHEOPOLIS aurait pu être là.
La solidarité, c’est vous, c’est nous.
C’est d’abord pour les autres. Et si le cas se présente, ça peut être pour vous.
ORPHEOPOLIS,
comme l’ A.N.A.S. pour le secours et le soutien social, moral, médical ou financier,
fonctionnent sur la base d’adhésions.
Ce sont les adhérents qui donnent les moyens pour répondre à ces besoins de solidarité.
Il ne faut pas attendre d’en avoir besoin pour y adhérer, car souvent c’est trop tard.
La solidarité spontanée c’est très bien.
Mais celle inscrite dans la durée est obligatoire,
enfin, devrait l’être.
Surtout pour nous, POLICIERS NATIONAUX,
soumis tous les jours aux risques.