gestion editoriale d`un site web - Espace Web: Damien FURY
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Mémoire Master Edition Numérique GESTION EDITORIALE D’UN SITE WEB Mémoire présenté par Damien FURY Mai 2005 Gestion éditoriale d’un site Web Remerciements Je tiens vivement à remercier Fabienne Poyard qui a assuré la direction du projet e-franche comté pour son écoute et son aide durant le stage. Je remercie également Florent Tissot avec qui j’ai travaillé sur ce projet et qui m’aura fait profiter de ses conseils et de son expérience. Je remercie l’ensemble des personnes travaillant au Laboratoire et au Bureau MTI pour leur accueil et leur aide tout au long de mon stage. 2 Gestion éditoriale d’un site Web Résumé Ce mémoire aborde les points essentiels de la gestion de contenu en ligne en décrivant les mécanismes d’une stratégie éditoriale efficace et aborde les étapes clés assurant un contenu adapté aux internautes. Il détaille ensuite les outils nécessaires au processus de gestion éditoriale et les différentes fonctionnalités qu’ils doivent remplir. Pour finir, ce mémoire explique le déroulement de mon stage pendant lequel j’ai travaillé sur le projet du Portail des Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication en Franche Comté. 3 Gestion éditoriale d’un site Web Abstract This memory approaches the essential points of the contents management on line by describing the mechanisms of an effective leading strategy and approaches the key stages ensuring contents adapted to the Net surfer. Then it details the tools necessary to the process of leading management and the various functionalities which they must fill. To finish, this memory explains the course of my training which during I worked on the project of the Gate of Sciences and Information Technologies and of the Communication in Franche Comté. 4 Gestion éditoriale d’un site Web Mots clés Gestion de contenu Portail Gestion éditoriale Site Web Projet 5 Gestion éditoriale d’un site Web Sommaire 1. Introduction ................................................................................. 8 2. La gestion éditoriale d’un site web ........................................... 9 2.1. Historique la chaîne de l’édition .................................................................... 9 2.2. L’édition appliquée au web ......................................................................... 10 2.3. Des internautes pressés, libres et exigeant ................................................ 10 2.4. Les spécificités de la lecture web ............................................................... 12 2.5. Méthode de gestion éditoriale d’un site web ............................................ 14 2.5.1. 2.5.2. 2.6. La Gestion de contenu : 5 questions-clés :.............................................. 14 Le portail comme solution .......................................................................... 17 Le Workflow éditorial ..................................................................................... 18 2.6.1. 2.6.2. 2.6.3. 2.6.4. Définir une stratégie éditoriale................................................................... 18 Définir le circuit éditorial.............................................................................. 19 Sites web statiques et dynamiques........................................................... 20 Emergence des systèmes de publication électronique ....................... 20 3. Les systèmes de management de contenu comme outil d’aide à la gestion éditoriale ................................................................. 22 3.1. Rappel sur les CMS ........................................................................................ 22 3.2. Avantages des logiciels de gestion de contenu ....................................... 23 3.3. Fonctionnalités attendues pour les logiciels de gestion de contenu...... 24 3.3.1. 3.3.2. 3.3.3. 3.3.4. 3.3.5. 3.3.6. 3.4. Gestion des intervenants ............................................................................ 24 Gestion des versions du contenu .............................................................. 25 Utilisation des métadonnées et recherche ............................................. 26 Validation du contenu ................................................................................ 27 Stockage des documents .......................................................................... 27 Intégration d'autres sources de données ................................................ 27 Les différentes solutions existantes .............................................................. 28 4. La gestion de contenu à travers l’exemple du site eFranche comté......................................................................................... 31 4.1. Contexte du stage : Présentation du Pole STIC .......................................... 31 4.2. Le site e-franche comte................................................................................ 32 4.2.1. 4.2.2. 4.3. Les acteurs du projet e-franchecomte .................................................... 33 L’organisation du portail ............................................................................. 34 La solution K-Portal ........................................................................................ 36 6 Gestion éditoriale d’un site Web 4.4. Ma mission lors de ce stage......................................................................... 37 4.4.1. 4.4.2. 4.4.3. 4.4.4. 4.4.5. 4.4.6. Organisation du Travail avec Florent........................................................ 37 Travail sur les spécifications du site (Annexe 3)....................................... 38 Développement d’une application supplémentaire (Annexe 8)....... 39 Présentation du Projet à des partenaires (Annexe 9)............................ 40 Configuration du Portail (Annexe 6 et 7) ................................................. 41 Rédaction de contenu (Annexe 5)........................................................... 42 5. Conclusion................................................................................. 43 6. Bibliographie/Webographie.................................................... 44 7. Annexes..................................................................................... 45 7.1. Maquette d’une page................................................................................... 46 7.2. Charte Graphique ......................................................................................... 47 7.3. Dossier de spécification (extrait) ................................................................. 56 7.4. Nomenclature ................................................................................................ 59 7.5. Article.............................................................................................................. 62 7.6. Mise en place des pages libres du site ...................................................... 64 7.7. Configuration du Portail ................................................................................ 65 7.8. Application Budget/Calendrier ................................................................... 66 7.9. Documents de présentation du projet à des partenaires......................... 67 7 Gestion éditoriale d’un site Web 1. Introduction J’ai choisi dans ce mémoire de détailler les processus menant à la gestion éditoriale réussie d’un contenu Web. En effet, les contraintes pesant sur les contenus Web sont sans cesse plus élevées et il n’est plus possible de faire l’économie d’un système de gestion de contenu dynamique pouvant gérer un contenu varié, des rédacteurs nombreux, des mises à jours fréquentes et une forte audience. Mais la mise en place d’un outil dédié à la gestion de contenu, ne dispense pas de réfléchir à la mise en place d’une politique structurée de gestion éditorial d’un site Web. L’outil ne fait pas tout, c’est l’utilisation qui en est faite qui va garantir la réussite d’un site Web grâce à la qualité de son contenut. Il faut donc tirer pleinement parti des spécificités propres à Internet mais également être conscient des contraintes qu’impose la mise en ligne d’un contenu. Je vais donc détailler dans la première partie de ce mémoire les points importants d’une gestion éditoriale réussie, puis dans une seconde partie l’utilisation des outils nécessaires à cette gestion réussie. Enfin je terminerai pas une description des missions que j’ai eu à effectuer lors de mon stage au sein de l’ISTI pour mener à bien le projet de Portail Régional efranchecomte. 8 Gestion éditoriale d’un site Web 2. La gestion éditoriale d’un site web 2.1. Historique la chaîne de l’édition Depuis la plus haute antiquité, il a toujours existé des systèmes de diffusion de la parole. Des conteurs populaires aux images parlantes relayées par satellite, la communication de bouche à oreille n’a jamais fait défaut à la production intellectuelle. Elle a pourtant une faiblesse. Plus que toute autre forme de communication, elle a la maîtrise de l’espace, mais il lui manque la maîtrise du temps. Elle ne reste pas, elle ne dure pas, elle ne revient pas en arrière, à moins d’une pédagogie de la mémoire qui n’est pas à portée de tout le monde. Lorsque la copie industrielle aparut dans le monde occidental vers la fin du XIIIe siècle, il en était tout autrement. Il s’agissait d’alimenter les étalages des "librarii" et "stationarii" rassemblés autour des universités. Il n’était plus question de fabriquer et de vendre des livres sans avoir une politique du livre, sans agir sur le contenu du livre. Pendant près de cinq siècles notre culture de l’écrit a été façonnée par les techniques et les usages de l’imprimé. Cette période s’achève aujourd’hui avec l’avènement de l’édition électronique. Depuis quelques années, des journaux, des revues, des magazines sont disponibles sur Internet. Aujourd’hui, c’est le livre qui se donne à lire sur les écrans. En passant du papier au numérique, le texte ne change pas seulement de support, il change de nature. Notre rapport au savoir en est profondément modifié. Face à ce bouleversement, le monde de l’édition doit imaginer de nouvelles formes de publication, de nouvelles pratiques de lecture et anticiper les futures métamorphoses de l’écriture. Nos habitudes de lecture sont si intimement liées à notre culture de l’imprimé que nous oublions qu’elles sont d’abord le produit d’une technologie. L’invention de Gutenberg, en effet, a engendré la mise en place progressive de repères de lecture (pagination, découpage en chapitres, tables des matières). 9 Gestion éditoriale d’un site Web 2.2. L’édition appliquée au web L'ordinateur n’est pas un simple support comme le papier. Il produit ses propres outils. Lire un texte numérique, c’est activer un programme informatique de lecture. Sous la surface plane du texte à l’écran que l’on ne peut feuilleter, d’autres textes ou d’autres images sont prêts à apparaître à l’appel du lecteur cliquant avec sa souris sur les mots activables. On appelle hypertexte cette technique de lecture et cette disposition du texte en réseau suscitant des parcours qu’emprunte le lecteur au gré de ses curiosités et de ses humeurs. Sur Internet, l'édition perd sa rigidité. Elle est modifiable à tout moment. Sa mise à jour peut se faire de façon continue et immédiate, obligeant ainsi à repenser la question de sa périodicité. Les rapports entre éditeur, auteur et lecteur sont également transformés. Grâce au courrier électronique, aux forums de discussion et à la souplesse de la mise en page électronique, les pages internet s’inscrivent dans une dynamique éditoriale mouvante. La structure hypertextuelle du Web, enfin, dissout les limites matérielles de l’édition. Celle-ci peut désormais faire appel à des textes localisés sur des sites distants, qu’elle se contente de réunir de façon singulière pour les donner à lire à son lecteur. Les progrès rapides enregistrés dans le domaine des moteurs de recherche permettent d’offrir des contenus éditoriaux à la carte, en collectant sur le réseau les informations qui correspondent au profil d’un lecteur particulier. 2.3. Des internautes pressés, libres et exigeant Les Internautes sont des gens pressés, en effet l’importance de l’offre d’informations proposées par Internet, leur permet d’exiger une information facile d’accès, claire et qui correspond à leur recherche. Dans le cas contraire ils n’hésitent pas à aller chercher ailleurs. Un site Internet doit permettre d’accéder dans un délai rapide à l’information importante d’un site. Car comme le montre le graphique ci-dessous, la durée de visite d’un site varie entre 6 et 18 minutes. Si le site web ne lui facilite pas l’accès à l’information, il y a de forte chance que celle-ci passe à la trappe. 10 Gestion éditoriale d’un site Web Source : XitiMonitor Le visiteur est également volage, il profite pleinement de la richesse d’internet pour ne pas restreindre ses visites à un seul site. De plus le développement grandissant du haut débit limite moins ses visites et il n’hésite plus à visiter plusieurs dizaine de site pour trouver ce qu’il cherche. France : usage du Web par les internautes connectés (Panel travail-domicile) Fréquence Sept 2003 Juin 2003 Mars 2002 Oct 2002 28 29 27 14 65 66 66 16 Nombre de pages vues 1 016 - 1 004 571 Nombre de pages vues par session - - 37 41 Temps passé par mois 13:50:04 14:32:02 13:15:54 06:13:13 - 00:29:37 00:29:28 00:26:36 Nombre de sessions Nombre de domaines visités Temps passé par session Source : Nielsen//NetRatings Mis à jour le 25/10/2003 11 Gestion éditoriale d’un site Web La richesse de contenu et la diversité proposées par le Web sont pleinement utilisées par les Internautes. L’offre faite par un site doit donc correspondre à ces attentes et suivre l’évolution des usages et des technologies. Le développement des contenus multimédias en est l’exemple le plus marquant. Aujourd’hui un site se doit de proposer un contenu plus riche en terme de média et d’interactivité. France : les opérations les plus courantes sur le Web (Plusieurs réponses possibles, en %) Type d'opérations Déc 2003 Recherche d'informations liées à l'actualité 67 % Opérations ou consultations bancaires 50 % Messagerie instantanée 33 % Téléchargement de logiciels 31 % Echange de photos avec d'autres internautes 30 % Ecouter la radio en ligne 28 % Regarder des bandes annonces de cinéma 22 % Participer à un Chat 21% Téléchargement de musique 21 % Participer à un forum 18 % Télécharger des vidéos 12 % Téléchager des jeux en ligne 12 % Consulter ou télécharger des vidéos 11 % Jeux en ligne ou en réseaux 10 % Faire évoluer son site perso 6% Télécharger ou regarder des émissions de TV 6% Suivre un programme de formation 4% Source : Ipsos, enquête profiling* Mis à jour le 16/01/2004 2.4. Les spécificités de la lecture web Pour commencer, voici quelques chiffres qui permettent de comprendre pourquoi l'écriture sur le web est différente de celle sur papier : • la lecture se fait 25 % moins vite sur un écran que sur un support papier • 80 % des lecteurs survolent le texte (pas de lecture mot à mot) • la perception d'une page web est globale et la lecture se fait le plus souvent en diagonale 12 Gestion éditoriale d’un site Web La structure des textes suit deux grandes règles : • Pyramide inversée Les informations du texte doivent être structurées de l'essentiel au détail, à tous les niveaux de la structure du texte Par exemple, le plan chronologique est à éviter. • Règle des 5 W : Who, What, Where, When, Why. Elle est appliquée dans les brèves journalistiques. Cette règle peut être traduite en français par : qui, quoi, comment, où, quand, pourquoi (QQCOQP). Les règles d'écriture les plus communes sont : • la longueur moyenne d'une phrase : 15 mots environ • 1 phrase = 1 information : distinguer l'essentiel de l'accessoire (techniques journalistiques) • diviser le texte en paragraphes multiples • la syntaxe des phrases simples : sujet + verbe + complément • utilisation de la forme active • temps des verbes : présent, futur, passé composé • vocabulaire : le plus simple est le meilleur, le plus court, le plus courant et le plus précis • police de caractères : Verdana, Arial ou Helvetica (utiliser des caractères sans empattements), l'utilisation de couleur peut faciliter la lecture • présentation des éléments d’information sous forme de listes • sigles : toujours donner le nom développé, ne pas les mettre dans les titres • chiffres : comparer les chiffres à des valeurs connues. Il faut toujours se poser la question : "vont-ils renseigner le lecteur ?" 13 Gestion éditoriale d’un site Web Il est préférable de lire le texte à voix haute avant de le mettre en ligne pour vérifier sa compréhension. Il vaut mieux disposer les textes au centre de l'écran, sans dépasser 2 longueurs d'écran. L'utilisation de liens hypertextes facilite la navigation au sein d'une page mais aussi entre différentes pages. Pour mettre les informations en évidence, il faut utiliser : • Titre : rédiger un titre qui délivre un message (attention au public ciblé), et éviter la surcharge de ponctuations • Chapeau : résumé informatif du texte • Intertitres : titres des paragraphes ou quelques mots extraits des paragraphes concernés • Légendes : elles doivent pouvoir être lues et comprises indépendamment du texte • Encadrés : ils permettent d'alléger le texte. Ils doivent pouvoir être lus de façon autonome Il faut respecter les règles d'usage sur le web : • les liens hypertextes sont : bleu souligné pour les liens actifs puis rouge ou violet pour les liens visités • si le texte dépasse une longueur d'écran, insérer des flèches pour le retour en haut de page 2.5. Méthode de gestion éditoriale d’un site web 2.5.1. La Gestion de contenu : 5 questions-clés : Qu'entend-on informatiquement par "contenu" ? La gestion de contenu au sens large recouvre, dans le domaine informatique, l'ensemble des phases régissant le cycle de vie des documents disponibles sur le SI : de leur création et leur validation jusqu'à la gestion des règles de publication. Deux types de contenus sont généralement distingués : d'une part les documents statiques (audio/vidéo, bureautiques, graphiques, etc.) stockés par les systèmes de fichiers 14 Gestion éditoriale d’un site Web ce sont les contenus non structurés -), d'autre part les documents dynamiques (Web notamment) agençant des éléments (textes, images, etc.) en provenance d'une ou plusieurs bases de données de l'entreprise - les contenus structurés. Gestion de contenu, GED, CMS, ECM : qui fait quoi ? Les deux catégories d'information renvoient chacune à un grand domaine d'application de la gestion de contenu : la GED traditionnelle (pour Gestion Electronique de Documents), et la gestion de contenu Web - dont l'apparition plus récente a accompagné l'émergence des technologies Internet. Enfin les outils correspondants sont souvent désignés par les termes CMS (pour Content Management System) et - plus rarement - ECM (Enterprise Content Management, dont le champ fonctionnel est censé être plus large). Quelles sont les briques composant un dispositif de gestion de contenu ? Les deux modules principaux sont un référentiel qui a pour but d'organiser et de classer les informations, de les associer à des metadonnées (auteur, titre, etc.), et de décrire l'état de leur cycle de vie ("validé" ou "non-validé", "publié" ou "nonpublié", etc.) ainsi qu'un mécanisme applicatif de workflow (chaîne de validation) qui formalise la circulation des flux de contenus dans la structure gérant le site, en intégrant les différentes étapes nécessaires à leur manipulation par les collaborateurs (validation, publication, etc.). En amont de la plate-forme, on trouve des logiciels de créations de documents ou d'actifs numériques (applicatifs bureautiques, graphiques, PAO, etc.), ou encore des outils d'acquisition de documents. En aval, le système est associé à un environnement de diffusion, une infrastructure de portail par exemple, à qui il communique les règles de publication (mode de présentation, format, utilisateurs autorisés, etc.). 15 Gestion éditoriale d’un site Web A quel profil d'entreprise s'adresse cette problématique ? Potentiellement toutes car elle recouvre des chantiers aussi divers que le déploiement d'un catalogue électronique, d'un site Web à fort contenu éditorial, ou encore d'un serveur de gestion documentaire - répondant à une politique de dématérialisation par exemple. Les éditeurs proposent des solutions différentes selon les cas de figures certaines centrées plutôt sur l'univers Web (Noheto, Vignette, etc.), d'autres s'étendant également aux informations non structurées (Documentum, OpenText, etc.). A l'heure actuelle, la tendance est à la baisse des investissements, et les entreprises ont du mal à considérer leur contenu comme une valeur exploitable à travers le canal internet. Pourtant, le contenu est un flux comme un autre généré par l'entreprise. Les solutions e-business permettent de mieux maîtriser ce flux, de mieux connaître et de qualifier la cible touchée. La gestion de contenu requiert une approche méthodologique et un suivi à toutes les étapes, de l'analyse stratégique à l'hébergement. Assurer la meilleure interaction entre les contenus et les internautes afin d'attirer et de fidéliser les visites. Tel est bien l'objectif premier d'un site, quelle que soit sa vocation. L'information déposée est destinée à être lue et à inciter les internautes à revenir sur le site ou à le consulter régulièrement. L'artisanat n’a plus sa place ! Plonger dans le code HTML, dans les répertoires du serveur web ou dans l'environnement de développement pour changer un texte ou une photo est un exercice risqué et délicat. Il est, en tout cas, inconcevable pour un site professionnel, qui suppose des moyens importants, permettant de rafraîchir en permanence les informations. La bonne gestion de contenu est l'expression d'une stratégie, et elle répond à des objectifs précis, préalablement définis. Elle combine approche éditoriale, approche organisationnelle et approche technologique. L'information perd de son impact si l'on passe un temps précieux à la chercher, la classer, l'organiser et la trier pour détecter le vrai du faux, l'utile de l'inutile, etc. Or, à l'heure d'internet, l'utilisateur est submergé d'informations. À l'autre bout de la chaîne, le webmaster, chargé de contrôler la publication des données, est de plus en plus sollicité. Débordé, il devient le goulet d'étranglement 16 Gestion éditoriale d’un site Web d'informations qui émanent de tous les services de l'entreprise. Lorsqu'il trouve enfin le temps de les mettre en ligne, elles sont souvent déjà périmées. La gestion des sites statiques fait donc rapidement face à des problèmes techniques dès que la taille de ces sites devient trop importante : • erreurs de manipulation du code, • mise à jour des liens à l'intérieur des pages du site avec la possibilité d'oublis (liens brisés), • nécessité de saisir plusieurs fois les mêmes informations avec les risques inhérents aux opérations de « copier-coller », • difficultés pour réorganiser un site, faire évoluer son architecture. Face à la désorganisation, un seul remède : la réorganisation des flux de circulation des données. Cette phase nécessite une réflexion profonde pour automatiser les tâches, décentraliser la publication, sécuriser l'accès au contenu et enfin, mettre en place des profils utilisateurs afin de concevoir dynamiquement des pages personnalisées qui n'agrégeront que du contenu "utile". La problématique croissante de la gestion du contenu n'a pas échappé aux éditeurs, un marché évalué par le Gartner Group à près de 6,5 Md€ en 2003 (contre 3,3 Md€ en 2000). Nombreuses, les solutions n'émanent plus seulement des acteurs de la Ged (gestion électronique de documents). En effet, le document ne constitue plus le coeur du problème de ces nouvelles organisations. Elles recourent au workflow pour les valider et aux outils de conversion pour passer d'un format propriétaire à celui du web, en adaptant le contenu selon des règles préconçues. Elles utilisent les moteurs de règles afin d'actualiser, d'archiver et de personnaliser automatiquement les informations, et les solutions d'administration pour sécuriser les accès. 2.5.2. Le portail comme solution Développer autant d'applications que l'on compte de profils de clients, d'employés ou de partenaires relève toutefois de l'impossible. C'est précisément là 17 Gestion éditoriale d’un site Web qu'interviennent les portails, chargés d'agréger l'information à la volée en fonction du profil de la personne qui l'utilise. Tirant parti des organisations en réseau des entreprises, le portail ne crée pas l'information ; il la récupère dans les applications internes de la société, sur internet ou dans les systèmes d'information des partenaires. Si le portail ne prend pas en charge la partie immergée de la chaîne du contenu (conception et création de l'information), en revanche, il en simplifie considérablement la partie émergée, à savoir la publication. Point d'entrée unique, il s'appuie sur un moteur de règles ou sur des agents pour personnaliser l'information et simplifier les procédures d'authentification des utilisateurs. Il suffit en effet de saisir son login et son mot de passe une seule fois pour accéder à l'ensemble des données et des applications. Véritable passerelle entre l'utilisateur et le système d'information, le portail repose sur le concept du single signon et sur un annuaire compatible LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) ou le gestionnaire de domaine de Windows 2000 par exemple, de façon à octroyer des droits et à contrôler les accès en fonction des profils de chaque utilisateur. 2.6. Le Workflow éditorial Beaucoup d’entreprises ont reproduit sur leur intranet une communication descendante, héritée des supports papier, semblant ignorer que l'internet (avec les blogs et les outils de publication open source) a profondément modifié la relation de ses collaborateurs à l’information. Dans ce contexte, elles ne peuvent plus se contenter de pousser l’information en fonction des strates hiérarchiques, mais créer les conditions d’un vrai dialogue. Pour assurer la réussite de l'intranet, le groupe de projet devra ainsi identifier les réseaux éditoriaux "naturels", adapter les processus de publication et impliquer les participants. 2.6.1. Définir une stratégie éditoriale Avant de se lancer dans l’aventure, le groupe de projet doit s'assurer qu'une stratégie éditoriale et une charte opérationnelle existent. Car sur le terrain, les différences de périmètre éditorial se transforment toujours en différences de 18 Gestion éditoriale d’un site Web processus et d'équipe. Prenons un exemple: un intranet fait remonter, via 10 directions régionales, des informations limitées à l’activité de l’entreprise. Si en cours de projet, la direction décide que les informations liées à la vie de l’entreprise doivent être ajoutées (grèves, rumeurs, nominations, etc.), il y a fort à parier que les contributeurs et les circuits de validation ne soient plus les mêmes. Dans ce scénario, le groupe de projet risque de ne plus maîtriser les délais et le budget. Plus grave, il s'expose à ne pas choisir la bonne solution. En pratique, il faut s’assurer que six "livrables" sont disponibles et validés: • La ligne éditoriale (objectifs rédactionnels) • Le rubriquage (détail du contenu de chaque rubrique, fréquence de parution, etc.) • Les gabarits éditoriaux (taille des articles, découpage, etc.) • Le guide de rédaction (les sujets des contenus rédactionnels) • Une évaluation de la charge de travail annuelle ventilée par profils pressentis • Une taxinomie (axes et règles de catégorisation, etc.) 2.6.2. Définir le circuit éditorial Dans un premier temps, le travail consiste à identifier les contributeurs potentiels, puis à définir les principaux processus de contribution et de publication. Le résultat de cette étape est en général: • La liste des producteurs de contenu pressentis • Liste des valideurs pressentis • La liste des publieurs pressentis • Une liste complète des rôles • Une liste complète et un descriptif (logigramme) des processus Il s’agit ensuite de s’assurer discrètement que les personnes pressenties sont motivées par le projet ou au moins prêtes à "essayer". C’est en général à ce stade que les choses se gâtent, nombre de collaborateurs étant déjà débordés ou 19 Gestion éditoriale d’un site Web simplement peu motivés. La meilleure solution est alors de les décharger pour qu’ils aient du temps à consacrer à l’intranet. Le groupe de projet a donc intérêt à valider en amont avec la direction les moyens qui sont à sa disposition. Soit l’intuition du groupe de travail était bonne et le projet peut continuer, soit il faut repartir de zéro et identifier d’autres participants plus disponibles. Cette étape permet aussi de préparer la conduite du changement, en évaluant l'écart entre les compétences des contributeurs et celles requises par le projet. 2.6.3. Sites web statiques et dynamiques Malheureusement, les sites dynamiques reposent souvent sur des systèmes de bases de données relationnelles qui ne sont pas adaptées pour le stockage de documents. En effet un document s'archive mieux sous forme d'objet que sous forme d'un enregistrement dans une base de données où un champ correspond à une information. D'autre part, ils utilisent les langages PHP ou ASP qui demandent d'écrire une application complète pour la création de chaque nouveau site web alors que de nombreuses fonctions nécessaires sont génériques. Il était donc nécessaire de mettre en place des plates-formes de développement évolutives et extensibles dédiées au web, qui fournissent des fonctions génériques et des bases de données reliées aux pages des sites par des scripts11 programmés en langage perl, php, asp, etc... 2.6.4. Emergence des systèmes de publication électronique Avec l'apparition de l'Internet, de nouveaux moyens de communication sont apparus. Des internautes ont commencé à créer des sites personnels ou associatifs afin de diffuser largement toutes sortes d'informations. Les systèmes de publication électronique peuvent être classés selon les types suivants : 20 Gestion éditoriale d’un site Web • Le forum autonome est un système de gestion de communauté qui permet de classer des informations autour d'un sujet particulier. Il n'existe pas de gestion éditoriale (exemple : http://www.phpbb.com/). • Le Wiki désigne un site web collaboratif réalisé par un ou plusieurs internautes où seule la dernière version mise à jour est conservée (exemple : http://www.wikini.net/). Un exemple très réussi est Wikipédia, une encyclopédie en ligne multilingue dont le contenu est librement réutilisable (license GNU/FDL). Chaque visiteur peut créer un article ou apporter des modifications à un article existant (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil). • Le Weblog est un logiciel simple de publication, personnel ou communautaire, accessible à tous les internautes. Les informations sont publiées dans l'ordre antéchronologique de leur mise en ligne, sous forme de fil de discussion. Les articles sont souvent classés par thèmes. • Le Webzine est un site web d'information à vocation éditoriale, aussi appelé e-journal ou e-zine, exclusivement diffusé via Internet. • Le logiciel de gestion de contenu ou CMS (Content Management System) est un système de publication plus élaboré que les précédents qui permet de créer des sites web dynamiques possédant différentes fonctionnalités. Ainsi parmi les systèmes de publication électronique, les CMS sont les outils qui possèdent le plus de fonctionnalités et qui sont donc les plus indiqués pour les besoins des organisations. 21 Gestion éditoriale d’un site Web 3. Les systèmes de management de contenu comme outil d’aide à la gestion éditoriale 3.1. Rappel sur les CMS La gestion de contenu permet de gérer des sites web, que ce soient des sites Internet ou des sites Intranet, et de partager l'information d'une manière efficace. Les systèmes de gestion de contenu (Content Management Systems – CMS), également liés à la notion de gestion de contenu web, sont des plates-formes entièrement paramétrables, dédiées au contenu, pouvant être déployées rapidement. Les CMS améliorent la productivité des intervenants et la réactivité des sites web car ils rationalisent et automatisent des tâches répétitives. Ce sont des outils qui offrent la possibilité à des non-techniciens de gérer des sites web, sans compétence informatique particulière, et de favoriser ainsi le travail collaboratif. Concernant les organisations, les CMS doivent être adaptés à leurs besoins et des compétences en programmation sont alors nécessaires. Les responsables responsables de la de sites web des organisations coordination des différents deviennent intervenants donc (développeurs, graphistes, rédacteurs, documentalistes, utilisateurs). Les CMS peuvent être répartis en deux familles de logiciels : les CMS payants, très sophistiqués tels que : Documentum, Vignette, Interwoven, Tridion qui sont utilisés dans les organisations pour construire de véritables référentiels de contenu qui vont au-delà des sites web, les CMS issus du mouvement des logiciels libres plutôt orientés vers la seule gestion de sites web : SPIP, ZOPE, PhpNuke, Typo3… Ils ont donc été utilisés en premier lieu à un niveau individuel ou pour des associations. Les organisations sont maintenant de plus en plus intéressées par leur intégration dans leur système d'information. 22 Gestion éditoriale d’un site Web 3.2. Avantages des logiciels de gestion de contenu Les CMS permettent aux webmestres et aux développeurs de : • contrôler l'entrée et la sortie du contenu au moyen d'une interface (souvent un navigateur web), • maîtriser l'aspect et la publication de l'ensemble des pages d'un site, • séparer totalement le contenu de la structure et de la mise en page, • permettre une gestion automatisée des liens amont et aval d'une page (notamment en cas de suppression de page), • diffuser le contenu sous plusieurs formats de manière automatique (exemples : HTML, PDF, TXT, DOC,…), • permettre à chaque utilisateur de créer et gérer du contenu. L'utilisation d'un CMS au sein d'une organisation peut lui permettre de : • réduire les coûts de maintenance de son ou ses sites web, notamment grâce aux gains de productivité du travail des webmestres, • réduire les délais de publication : le goulot d'étranglement des sites statiques n'existe plus sur le plan technique (mais il peut demeurer si le système de validation du contenu est trop contraignant). De plus, une information saisie une seule fois peut être mise en ligne sur plusieurs sites simultanément, • augmenter la valeur ajoutée du contenu du site grâce à la pertinence et à l'actualisation des informations : les rédacteurs sont des spécialistes des questions traitées et ils peuvent contribuer à l'alimentation du site via Internet, quelle que soit leur position géographique. 23 Gestion éditoriale d’un site Web 3.3. Fonctionnalités attendues pour les logiciels de gestion de contenu 3.3.1. Gestion des intervenants Les rédacteurs contribuant à la vie du site peuvent, en fonction des droits qui leur ont été alloués, créer, modifier ou supprimer du contenu via leur navigateur web avec l'utilisation de formulaires. Toutes les modifications sont répercutées sur le site, après validation éditoriale éventuelle, via un système de pages dynamiques. Les annuaires d'entreprises peuvent être utilisés pour définir des groupes d'utilisateurs et l'attribution des droits individuels et collectifs. Les CMS offrent donc la possibilité à chaque membre d'une organisation de participer à la vie d'un site web, tout en respectant les règles hiérarchiques existantes. Il en découle une valorisation du travail des collaborateurs qui peuvent se traduire par des gains de productivité. Certaines informations peuvent avoir un caractère confidentiel. Or, un CMS permet de respecter la confidentialité en mettant en place des restrictions d'accès au contenu du site en fonction du rôle et des droits de chaque utilisateur. Par 24 Gestion éditoriale d’un site Web exemple, une note d'un directeur général ne pourra être lue que par les responsables de l'organisation. Enfin, les rédacteurs n'étant pas des spécialistes du langage HTML, les CMS proposent des interfaces utilisateurs simples et intuitives, accessibles par le biais des navigateurs web. Il est aussi important que les CMS puissent transformer automatiquement tout document sous format bureautique habituel (.doc, .pdf, .txt, .xls,…) produit préalablement par les rédacteurs. Il faut distinguer deux types d'interfaces : • l'interface de « back office » Cette interface a pour rôle de simplifier la gestion des sites web, elle peut être appelée également partie privée ou espace privé d'un site. Elle est utilisée par les administrateurs des sites, les webmestres, les contributeurs/rédacteurs… • l'interface de « front office » Cette interface est la partie publique du site, elle permet de gérer les visiteurs et de leur faciliter l'accès aux informations dont ils ont besoin. La plupart des logiciels libres CMS offrent la possibilité d'associer des forums de discussion (modérés ou non) aux articles publiés afin de transformer les sites web en outil de communication bilatérale. Les commentaires des internautes peuvent apporter une valeur ajoutée à l'information publiée. 3.3.2. Gestion des versions du contenu Un CMS permet de conserver et d'archiver les différentes versions d'un document avec le jour, l'heure et l'auteur de la modification. Le contrôle des versions permet à plusieurs intervenants de travailler sur un même fichier, sans que les modifications des uns « n'écrasent » le travail des autres. De plus, des forums de discussion internes peuvent être disponibles et les commentaires sont utiles au moment de l'élaboration des documents. 25 Gestion éditoriale d’un site Web 3.3.3. Utilisation des métadonnées et recherche La complexité et la variété des systèmes d’information s'étant accrues, les métadonnées constituent des structures et des descriptions émises à un niveau d’abstraction supérieur (méta) et relatives à un niveau inférieur (ou référence). Ainsi, les métadonnées sont « des données sur les données » de type : • Identification (titre, auteur, mots-clés,...), • Administration (droits), • Localisation (objet physique, URL), • Utilisation (caractéristiques physique, format de fichier, …). Les métadonnées générées par un CMS peuvent de plus faciliter ou améliorer la diffusion de données de base. Elles peuvent ainsi s'interfacer avec les logiciels de gestion documentaire existants et tenir compte des pratiques des documentalistes. L'utilisation de métadonnées peut ainsi servir de base de référencement pour les moteurs de recherche. En effet, les metatags, balises HTML décrivant le contenu des pages web, sont des informations utilisées par les serveurs ou les moteurs de recherche. Ces metatags peuvent être alimentées automatiquement par les métadonnées du CMS. Ces informations sont visibles en faisant un « clic-droit » sur une page web et en choisissant « Afficher la source ». Le code HTML de la page s'ouvre dans le blocnotes de l'ordinateur. Exemples de balises HTML : <title>Titre de la page</title> <meta name="Description" content="Description du contenu de la page"> <meta name="Author" content="Nom de l'auteur du site, de la page"> <meta name="Keywords" content="Liste des mots-clés de la page"> Un CMS doit proposer, en outre, un outil de recherche interne puissant permettant aussi bien d'effectuer des recherches en fonction des métadonnées que des recherches en texte intégral sur l'ensemble du site 26 Gestion éditoriale d’un site Web 3.3.4. Validation du contenu Un CMS doit pouvoir gérer le cycle de vie des documents et donc remplir des actions du type : soumettre un document, le renvoyer pour correction ou l'approuver. L'organisation du processus de validation des documents doit pouvoir s'effectuer en fonction de différents critères tels que la cible du document, son type, son auteur, etc… 3.3.5. Stockage des documents En général, les CMS très sophistiqués utilisent une base de données documentaire pour stocker l'ensemble des documents avec leurs métadonnées. Ces dernières sont plus adaptées à ce type de stockage que les bases de données relationnelles. Cependant, dans la plupart des cas, ce sont des bases de données relationnelles traditionnelles (MySql, Oracle, Sybase,…) qui sont utilisées. Les documents ou les fragments de documents sont stockés en XML dans des BLOB (Big Large Objects Binary) et un certain nombre d'informations des documents est remonté dans des tables relationnelles afin de pouvoir effectuer rapidement des recherches. 3.3.6. Intégration d'autres sources de données Lorsqu'une organisation prend la décision d'acquérir un CMS, elle doit vérifier qu'il peut être compatible avec le système d'information existant. Le CMS doit pouvoir retrouver et stocker des données en provenance d'autres disques, d'autres serveurs. L'utilisation du langage XML permet de séparer le contenu de sa présentation et donc de décrire les informations et les organiser finement. L'utilisation de gabarits (templates) permet de créer des modèles de pages dynamiques, de documents dont le contenu et la forme peuvent être modifiés indépendamment l'un de l'autre. 27 Gestion éditoriale d’un site Web Les CMS basés sur le XML proposent des services de transformation, de présentation et de validation du contenu. Une connexion doit être établie avec une base de données des utilisateurs LDAP (annuaire d'entreprise, cf. glossaire) pour gérer l'accès au CMS ainsi que les droits affectés à chaque personne ou groupe de personnes. Les sources d'information pouvant également provenir d'autres sites web, il est alors possible de mutualiser les contenus de sites web différents grâce au mécanisme de syndication de site (exemple : les journaux qui diffusent les dépêches des agences de presse). 3.4. Les différentes solutions existantes Le tableau suivant recense onze projets de logiciels libres de gestion de contenu web. Tableau : Logiciels libres de gestion de contenu web CMS Slash phpNuke / postNuke Caractéristiques - Perl & MySQL - Articles, catégories, commentaires, sondages - Interface modulable (système de thèmes et modèles) - Extensible (système de plug-in) - Moteur de recherche - Rapide, bonne montée en charge, sécurisé - PHP & MySQL - Articles, catégories, commentaires, sondages - Extensible (système de modules et de blocs) - Moteur de recherche 28 Commentaires A l'origine le CMS utilisé par le site Slashdot, il a néanmoins tendance à être moins bien vu dans un web où l'optimisation et la standardisation prennent le pas. phpNuke a été l'un des premiers CMS en PHP, et a été adopté par de nombreux sites. Réputé pour son manque de flexibilité, il est remplacé peu à peu par postNuke Gestion éditoriale d’un site Web SPIP Drupal Typo3 Plone EZ Publish - PHP3 & MySQL - Articles, brèves, rubriques, forums de discussion, pétitions, statistiques - Multilinguisme - Interface modulable - Extensible (système de boucles) - Moteur de recherche - Système de correction typographique - PHP & MySQL/PostgreSQL/SQL Server... - Articles, catégories, sondages, forums, wiki, weblog - Interface modulable - Extensible (modules) - Moteur de recherche - PHP & MySQL+AdoDB/PEAR::DB - Articles, catégories, newsletter - Extensible - XHTML et CSS en standard - Editeur WYSIWYG - Import de documents Word - Moteur de recherche - Interface modulable - Conservation des anciennes versions d'articles… - Python/Zope - XHTML et CSS en standard - Extensible (add-ons et scripts) - Moteur de recherche - Interface modulable - PHP - Toutes les fonctions classiques - Support PDF, WebDAV, LDAP, Unicode... 29 L'un des premiers CMS français qui permet de gérer facilement un site complet. Un couteau suisse de la gestion de contenu : il peut pour ainsi dire tout faire (CMS, weblog, wiki, forum...),et se révèle très puissant. Un outil complet qui permet de rapidement créer plusieurs sites. La phase d'apprentissage peut se révéler longue pour l'administrateur. Facile et installer et à utiliser, il ne manque à ce CMS qu'une plus vaste offre des hébergeurs Python pour qu'il devienne un "best-seller". Sa conception sous forme d'Objets en fait un CMS très naturel à gérer. Gestion éditoriale d’un site Web Mambo XOOPS eXtended Object Oriented Personal System Midgard Leyna Cocoon - PHP & MySQL - Editeur WYSIWYG - Interface modulable - Extensible (modules et composants) - Gestion de publicités - Moteur de recherche - PHP - Toutes les fonctions classiques - Extensible (modules) - Moteur de recherche - Interface modulable (thèmes) - PHP - Toutes les fonctions classiques - Editeur WYSIWYG - Conservation des anciennes versions d'articles - Interface modulable - Extensible (modules et composants) - Système interne de mise en page - Support Unicode - Java - Standard XML et XSLT - Editeur WYSIWYG - -Workflow - Multilinguisme (allemand, anglais, espagnol, français, italien - Système de gestion des versions - Extensible (modules et composants). 30 Très complet et simple d'utilisation, Mambo est l'une des références des CMS. Orienté Objet, tout comme eZ Publish. Excellente communauté francophone. Issu du monde Nuke Ce CMS finlandais dispose de nombreux atouts. Projets faisant partie de la fondation Apache (http://www.apache.org/). Cocoon est un des composants de Leyna. Gestion éditoriale d’un site Web 4. La gestion de contenu à travers l’exemple du site eFranche comté 4.1. Contexte du stage : Présentation du Pole STIC Depuis 1998 la Région de Franche Comté soutenue par la Préfecture de Région s’est engagée dans une politique de promotion de la société de l’Information et de développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est dans cette optique que le pôle STIC (Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication) a été inscrit dans le Contrat de Plan EtatRégion 2000-2006 afin de soutenir et développer les initiatives franc-comtoises en matière de Sciences et Technologies de l’Information. En effet la Franche-Comté, comme la plupart des régions, connaît encore un développement hétérogène des services et des usages des technologies de l’information et de la communication. Les habitants et les territoires se sont appropriés ces technologies à des degrés très divers. Le développement de la société de l’information nécessite des conditions particulières liées à ses spécificités. La “ matière grise ” et la créativité individuelle y jouent un rôle primordial. La création de services utilisant les TIC correspond à une dynamique partant des acteurs locaux. Elle s’appuie sur des porteurs de projet déjà existants ou nouveaux qui partagent certaines particularités : la rapidité d’évolution des technologies qu’ils créent ou utilisent, l’importance de la compétence, la nécessité d’opérer des veilles. Le développement des usages dépend des services offerts mais aussi d’une appropriation des technologies de l’information par les utilisateurs. Le pôle STIC est animé par l’ISTI (Institut des Sciences et Technologies de l’Information) dans le cadre du schéma directeur présenté en avril 2002 auprès du Ministère de la Recherche et soutenu par l’ensemble des partenaires du pôle STIC. Outre l’ISTI, le pôle STIC comporte également les partenaires suivants : • Numérica, Centre de Développement du Multimédia à Montbéliard • Agence d’Urbanisme et de Développement du Pays de Montbéliard 31 Gestion éditoriale d’un site Web • Baotic de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs • France Comté Interactive, association d’entreprises du multimédia • Centre International de Création Vidéo (CICV) • Institut de Productique • Incubateur de Franche Comté • Agence Régionale d’Intelligence Economique (ARIE) L’ISTI est un institut universitaire pluridisciplinaire fondé en 1998 afin de développer un pôle durable et cohérent en sciences et technologies de l’information et de la communication en Franche Comté. Il a été fondé par le Laboratoire d’Automatique de Besançon, le laboratoire d’Informatique de l’Université de Franche Comté et le Centre Méthodologie et Technologie de l’Information appliquées aux Sciences de l’Homme et de la Société. L’ISTI est parti du constat que la maîtrise des Sciences et Technologies de l’Information serait un enjeu majeur du XXIe siècle et serait à terme porteur d’emplois. Dans le cadre du contrat de plan Etat-Région, il a donc été envisagé la création d'un portail régional à vocation de diffusion des savoir-faire existants sur le territoire de la région en TIC (entreprises, enseignement supérieur et recherche), avec évolution vers un portail régional global (contenu éditorial plus large et liens vers les sites régionaux spécialisés). 4.2. Le site e-franche comte Le projet du portail du Pôle STIC de Franche-Comté consiste en la mise en place d’un métaportail dédié au TIC (Technologies de l'Information et de la Communication). Le Portail fait le lien entre les actions de recherche et les entreprises, cet outil devra également remplir un rôle de service public régional des TIC. 32 Gestion éditoriale d’un site Web La réalisation du portail du Pôle STIC de Franche-Comté doit permettre : • de trouver une compétence STIC en Franche-Comté (annuaire des prestataires STIC et centre de compétences) • d'obtenir des informations régionales, nationales et internationales en matière de TIC (actualités, articles, dossiers thématiques, …) • de consulter les actions du Pôle STIC dans le domaine des services aux entreprises, de la recherche, etc. 4.2.1. Les acteurs du projet e-franchecomte L'ISTI L'ISTI est une interface et un partenaire régional à destination des PME-PMI en matière de TIC. Il est également animateur du Pôle STIC de Franche Comté. En tant qu’acteur du projet, l'ISTI aura un rôle de gestionnaire des contenus et devra accompagner la mise en place de comités éditoriaux afin de décentraliser la mise à jour d'information du portail. Les financeurs Ministère délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies DRIRE Conseil Régional de Franche Comté Communauté d'Agglomération du Pays de Montbéliard FEDER Kosmos Kosmos est la société éditrice de la solution technique permettant la mise en place du portail. Le portail e-franchecomte bénéficie de leurs conseils dans la mise en adéquation des objectifs du site et des possibilités du système K-Portal. 33 Gestion éditoriale d’un site Web I-COM I-com est l'intégrateur technique du système K-Portal pour le Grand Est. Il intervient également dans l'aide à la rédaction des spécifications fonctionnelles du portail du Pôle STIC. Mirey Communication Mirey Communication est l'agence de communication choisie pour le Pôle STIC de Franche Comté. Il est chargé des aspects graphiques du projet (Logotype, charte graphique, …). Autres Acteurs Le portail e-franchecomte permettra l'implication d'autres acteurs (entreprises, collectivités locales, laboratoires, …) via un extranet où ceux-ci pourront intervenir directement sur certains contenus du site. 4.2.2. L’organisation du portail 34 Gestion éditoriale d’un site Web o Concernant l'observatoire L'observatoire s'apparente à la vigie des STIC du portail e-franchecomte. Il présente une vue d'ensemble de l'état des Technologies de l'Information et de la Communication au niveau régional, national et mondial. Une première partie est composée de contenus rédactionnels élaborés. Elle constitue la vitrine du Pôle STIC régional et met en valeur le travail de l'ISTI en sa qualité d'animateur. Ces contenus sont de 3 types : • Actualités : Cette partie est constituée de petites informations assez brèves dans le domaine des TIC. Les sources de ces actualités seront multiples avec à la fois l'ISTI, des partenaires et des acteurs du Pôle STIC. • Articles : Les articles permettent de développer certains concepts ou applications des TIC. • Dossiers Thématiques : Les dossiers offrent la possibilité d'aborder de façon plus détaillée et plus pointue des concepts et applications des TIC. Le contenu du dossier pourra être enrichi par des éléments multimédias tels que des animations, des documents à télécharger et des liens d'information transversale. Elle comporte aussi un formulaire de demande de renseignement pour les utilisateurs désirant avoir une expertise sur un sujet en rapport avec les TIC. Une seconde partie concerne la mise en place d'un annuaire des ACTEURS avec un lien direct vers des compétences développées ou des participations à des ACTIONS. Cet annuaire se doit d'orienter au maximum le visiteur vers le CENTRE DE COMPÉTENCES afin de présenter un niveau d'informations supplémentaires complétant les annuaires "classiques" du type de ceux proposés par les CCI. C'est pour ces raisons que les dernières informations publiées au niveau de l'observatoire constituent la majeure partie de la page d'accueil du portail efranchecomte. o Concernant le Centre de compétences Le Centre de compétences du portail du Pôle STIC constitue un annuaire des compétences STIC répertoriées en Franche-Comté (PagesJaunes® des STIC). Il 35 Gestion éditoriale d’un site Web permet également aux ACTEURS d'exposer leurs références clients tout en définissant les domaines d'activités dans lesquels ils sont les plus à même d'intervenir. o Concernant les ACTIONS La rubrique ACTIONS du portail e-franchecomte offre un outil de suivi simplifié d'ACTIONS mettant en relation des ACTEURS autour d'un projet commun. Deux types d'ACTIONS sont envisagées : • Recherche • Transfert. 4.3. La solution K-Portal La solution choisie pour mettre en place ce site est K-Portal, un Système intégré de gestion de contenu. Basé sur une technologie JEE associé à du XML et à une base de donnée MySQL, K-Portal offre notamment la possibilité d’une diffusion sélective d’information poussée. L’emploi du XML permet également le lien avec des sources d’informations extérieures. Le module Web-Service complète le socle KPortal par des mécanismes spécifiques de ré-utilisation de données qui permettent de consulter un ensemble de bases de données distantes et d'en retirer, trier et afficher des informations cohérentes. Le portail n'a pas besoin de contenir les données lui-même dans une base centrale, souvent difficile à mettre en place et encore plus à maintenir, il va les chercher en temps réel, là où elles sont, dans les bases distantes. Comme la majeure partie des portails personnalisation graphique importante. 36 il permet également une Gestion éditoriale d’un site Web Le langage Java permet de combiner des modules (servlet) pouvant être programmé pour ajouter de nouvelles fonctionnalités au portail. L’affichage et la génération des pages que voit l’utilisateur se font par la combinaison et l’empilement de plusieurs langages et plusieurs couches de programme. Cela permet de dissocier le contenu de l’interface graphique et de laisser des libertés à de nouveaux développements. 4.4. Ma mission lors de ce stage 4.4.1. Organisation du Travail avec Florent Lors de ce stage j’ai travaillé en collaboration avec Florent Tissot, stagiaire comme moi au sein de l’ISTI. Ayant commencé le stage avant moi, il a pu me mettre au courant des grandes lignes du projet et m’a permis de rentrer rapidement dans le stage. L’organisation du travail entre nous deux s’est faite de façon très simple, nous avons travaillé de concert sur les dossiers de spécifications afin de bénéficier du regard de 2 personnes et éviter des erreurs ou des incompréhensions. Si nous avons écrit ces spécifications à deux, nous en avons cependant partagé l’écriture en nous concentrant plus spécialement sur des parties et en passant par une mise en commun avant l’envoi du dossier. Lors des divers échanges avec l’intégrateur ou l’éditeur du site, nous avons également mis en commun nos réflexions avant de formuler une réponse. Cela nous a permis je pense d’apporter une meilleure réponse aux questions et aux problèmes qui ont pu nous être posés. Pour des tâches plus spécifiques comme la configuration du portail ou l’alimentation en contenu, nous nous sommes plus clairement répartis les tâches en écrivant chacun un article par exemple. Lors du développement de l’application spécifique de Budget/Calendrier, nous avons séparé l’écriture du programme en 2, pour en accélérer le développement. L’ensemble de ce travail a été réalisé sous la direction de Fabienne Poyard, Chef de Projet pour le site e-franchecomte, qui validait l’ensemble de notre travail. Elle nous a aussi apporté un regard plus extérieur aux documents que nous écrivions pour en recadrer le contenu si il ne semblait pas correspondre à l’orientation du projet. 37 Gestion éditoriale d’un site Web 4.4.2. Travail sur les spécifications du site (Annexe 3) La tâche majeure de ce stage a été l’écriture du dossier de spécification du site e-franchecomte. Ces spécifications sont basées sur les souhaits des différents partenaires du site (chercheurs, ISTI) et sur les premières discussions avec l’intégrateur du site I-Com. A partir d’un dossier présentant les grandes lignes du projet, j’ai été amené à écrire un dossier reprenant les principes fonctionnels généraux du site. L’écriture de ces spécifications s’est faite en commun avec Florent. Elles ont permis de se faire une première idée de ce que serait le site. Elles le décrivent en terme de fonctionnalités en détaillant les fonctions que doivent remplir chaque rubrique, mais elles expliquent aussi le fonctionnement technique de ces rubriques (mise en place des moteurs de recherche, style d’affichage). Cette combinaison de détails de fonctionnement et de techniques a évolué au cours du projet. Au début nous nous sommes plus attachés à décrire ce que devait pouvoir faire le portail et que l’utilisateur pourrait faire. Par la suite avec l’avancement du projet nous sommes rentrés dans des détails plus techniques. J’ai été notamment amené à rédiger un dossier annexe aux spécifications : la charte graphique web (Annexe 2). A partir d’une pré version fournie par l’agence de communication Mirey, j’ai rédigé un document plus complet reprenant l’ensemble des détails graphiques que devrait respecter le site (logo, mise en page, couleur). J’ai également détaillé l’ensemble des pictogrammes utilisés sur le site afin de faciliter par la suite le travail des graphistes et intégrateurs qui seraient amenés à travailler sur le site. L’écriture de ce dossier de spécifications s’est faite en étroite collaboration avec la société I-Com intégratrice du site puis avec la société Kosmos (éditeur du site) qui a pris le relais par la suite. Un échange continu s’est fait entre les personnes travaillant sur le site dans ces sociétés (programmeurs, graphistes, chef de projet) et Florent et moi. Le dossier de spécification a été en constante évolution suite aux retours que nous recevions de ces personnes et aux réunions que nous avons pu avoir. Ces modifications sont intervenues suites aux limitations techniques qui nous ont été communiquées, à l’évolution du projet qui est ressortie des différentes réunions que nous avons pu avoir entre nous ou avec Fabienne Poyard ou Jean Jacques Girardot (directeur de l’ISTI). Plus le projet a avancé, plus le nombre d’échanges entre les intervenants sur le projet a été important. Nous avons du nous 38 Gestion éditoriale d’un site Web montrer très réactifs pour répondre aux différentes questions des équipes travaillants sur le site, que ce soit en terme d’explication des spécifications ou pour en modifier des parties afin de répondre aux limitations imposées par l’outil K-Portal. Nous avons également adjoint à ce dossier de spécification des nomenclatures destinées à être utilisées sur les différentes pages du site. En plus des nomenclatures les plus classiques comme les départements ou les pays, nous avons été amené à créer des nomenclatures plus spécifiques pour répondre à certains besoins particuliers (notamment en terme de description d’activités TIC). La nomenclature des activités (Annexe 4) a été construite à partir de plusieurs nomenclatures existantes, aucune prise individuellement ne permettait de décrire précisément les activités propres au domaine des TIC. Nous avons donc combiné plusieurs nomenclatures issues d’organismes divers (Insee, Lyon TIC par exemple) pour obtenir une liste de termes pouvant décrire de la meilleure façon possible les activités TIC. 4.4.3. Développement d’une application supplémentaire (Annexe 8) Lors de ce projet nous avons été amenés à prendre en charge une partie du développement d’une page du site. Afin de décharger les programmeurs travaillant sur le portail, nous avons développé l’application spécifique permettant l’affichage sur une fiche Action d’un budget et d’un calendrier entièrement administrable en ligne par le responsable d’une action. Par souci de simplicité et en fonction de nos connaissances en programmation nous avons choisi de développer cette application en PHP associée à la base MySQL du site. J’ai réalisé plus particulièrement la partie d’affichage et d’administration du Calendrier ainsi que le module permettant d’exporter ces informations au format Excel. L’application reprend d’un point de vue graphique les couleurs utilisées dans le site afin de s’y intégrer le plus parfaitement possible. Elle se présente sous la forme d’une Popup s’affichant à partir de la fiche Action. Cette Popup peut afficher deux types de contenu : • Si le visiteur ne détient aucun droit d’administration particulier, il a accès au budget et au calendrier liés à l’Action qu’il visite. 39 Gestion éditoriale d’un site Web • Si il est identifié comme le responsable de l’Action, il voit l’ensemble du calendrier et du budget et il peut en modifier le contenu ou en ajouter du nouveau. L’affichage du calendrier se fait de façon la plus claire possible grâce à une interface utilisant un tableau. Pour garantir une évolution facile de cette application et une uniformité entre ma partie et celle de Florent nous avons utilisé des classes CSS afin de définir les styles d’affichages. Ces styles permettent de garder un contenu sobre et sont présentés de façon semblable quelque soient les pages. Pour ce qui est de l’administration, j’ai choisi de privilégier la facilité d’utilisation pour la personne chargée de saisir le contenu. L’interface est intuitive et les actions de base que sont l’ajout d’information, la suppression et l’édition se font de façon simple grâce à des boutons associés à chaque ligne du calendrier. La partie permettant l’export au format Excel s’est faite à partir d’une classe PHP disponible sur Internet. En reprenant les fonctions mises à disposition par cette classe j’ai pu construire un fichier Excel reprenant les principales fonctions de l’affichage sur le Web en conservant les mêmes styles visuels. L’avantage de cette classe est sa simplicité d’utilisation pour l’utilisateur de l’application, il n’a rien à faire de plus que cliquer sur un lien « Exporter » et il se retrouve avec un fichier au format Excel reconnu sans aucun problème par toutes les versions du logiciel. Le développement de cette application met en avant un des avantages du système K-Portal permettant l’association de plusieurs langages pour obtenir le résultat souhaité. 4.4.4. Présentation du Projet à des partenaires (Annexe 9) Durant l’avancée de ce projet, nous avons été amenés à présenter son avancement et son contenu à divers organismes et partenaires. Pour ce faire nous avons préparé des dossiers pouvant être distribués aux différents intervenants ainsi que des présentations PowerPoint présentant les points clés du projet. J’ai créé un modèle de présentation PowerPoint pouvant être réutilisé à loisir lors de ces différentes présentations et garantissant l’uniformité visuelle de ces présentations. 40 Gestion éditoriale d’un site Web Présentations et dossiers reprennent bien entendu l’architecture générale du projet et des visuels permettant de se faire une idée du produit final. Nous avons aussi abordé sans rentrer dans les détails, les détails fonctionnels de chaque rubrique du portail en simulant le contenu que pourrait voir un visiteur. Pour ces présentations nous nous sommes également réparti avec Florent la présentation orale basée sur ces supports en partagent nos interventions autour des grands thèmes du portail. 4.4.5. Configuration du Portail (Annexe 6 et 7) Une étape importante, une fois les premiers éléments du portail livrés, a été la configuration et la mise en place de celui-ci. Le portail K-Portal reposant en grande partie sur des pages créés dynamiquement par l’utilisateur afin de construire l’architecture du site, il nous a fallu mettre en place ces pages. D’un point de vue du contenu des pages proprement dit, il s’agissait de choisir quel serait le contenu affiché. Il provenait de textes saisis destinés à présenter des rubriques ou des acteurs du projet. Mais nous pouvions aussi choisir d’afficher du contenu issu de la base de donnée du site grâce à des requêtes construites à l’aide d’un langage propre au système K-Portal permettant de choisir le type d’enregistrement, le nombre et le style d’affichage. Ce système permet de réaliser simplement des listes d’articles par exemple. Nous devions également construire les l’arborescence générale du site en liant les pages entre elles par des liens hypertexte ou par des requêtes. L’organisation du site se fait également en liant de façon dynamique des pages à un rubriquage que nous avions établi. C’est ces liens qui créent le système de menu et de sous menu. Ce système complexe de relation entre des pages, des rubriques et des profils permettent également de limiter l’accès de certaines parties du site à des utilisateurs ayant un profil particulier. J’ai donc du établir des listes de profils en fonction de types d’utilisateurs pour utiliser les fonctions d’accès restreint. 41 Gestion éditoriale d’un site Web 4.4.6. Rédaction de contenu (Annexe 5) Une fois le site mis en place partiellement, nous avons pu commencer à rédiger du contenu afin de le mettre en ligne. J’ai ainsi rédigé plusieurs articles et actualités ayant trait au domaine des TIC en Franche Comté ou à l’évolution des technologies. Ces articles devaient permettre à des personnes pas forcément spécialisées dans le domaine des TIC d’avoir un panorama de ce qui se faisait en région et de l’avancée technologique quotidienne dans le domaine des TIC. Les textes que je rédigeais devaient donc être d’accès facile et se devaient de fournir au lecteur l’information qu’il cherchait de façon rapide et facilement compréhensible. J’ai donc du vulgariser des éléments pouvant être assez complexe (dans les articles techniques notamment) et penser à rester compréhensible par des lecteurs non spécialistes. La rédaction de ce contenu était également l’occasion de tester le portail dans des cas d’utilisations divers. La mise en ligne de contenu nous a permis d’évaluer la qualité du système de publication et de faire apparaître les bugs pouvant subsister après l’installation du portail. En plus de l’écriture du contenu nous avons donc été amené à lister les erreurs résultants de tous les cas d’utilisation que nous avons testé et par un échange avec les équipes travaillant sur le site de parvenir à les faire disparaître. 42 Gestion éditoriale d’un site Web 5. Conclusion La réalisation de ce mémoire vient clore mon stage au sein de l’ISTI. Durant ce stage j’ai été amené à aborder les 2 faces d’un site de Gestion de Contenu. Tout d’abord d’un point de vue de la conception en définissant à la fois son contenu et les spécifications fonctionnelles et techniques de l’outil. Puis du point de vue de l’utilisateur en participant à la rédaction de contenu destinée à alimenter le site. J’ai pu ainsi me rendre compte des contraintes propres à chaque situation et de la difficulté à appréhender les besoins d’un utilisateur en fonction de ses compétences. Ce stage m’a également permis de prendre conscience des difficultés pouvant freiner l’avancée d’un projet de site Internet. Nous avons du lors de ce stage tenir compte de contrainte de temps parfois importante, et j’ai pu découvrir les problèmes pouvant survenir lors de projet faisant intervenir plusieurs structures. Ce projet me semble un exemple marquant du lien qui existe entre le bon fonctionnement d’un projet et le travail effectué par chaque prestataire. Enfin il a été un excellent moyen de tester et de modifier ma perception du travail en équipe. Ma collaboration avec Florent m’a fait découvrir toute la richesse de ce type de travail autour d’un projet et des avantages que cela apporte aussi bien en terme de qualité du travail que de rapidité. 43 Gestion éditoriale d’un site Web 6. Bibliographie/Webographie Réussir votre stratégie éditori@le, Ghys Séverine, 2002, Webrédacteurs Conduite de Projet Web, Stéphane Bordage, 2003, Eyrolles 44 Gestion éditoriale d’un site Web 7. Annexes 45 Gestion éditoriale d’un site Web 7.1. Maquette d’une page 46 Gestion éditoriale d’un site Web 7.2. Charte Graphique 47 Gestion éditoriale d’un site Web 48 Gestion éditoriale d’un site Web 49 Gestion éditoriale d’un site Web 50 Gestion éditoriale d’un site Web 51 Gestion éditoriale d’un site Web 52 Gestion éditoriale d’un site Web 53 Gestion éditoriale d’un site Web 54 Gestion éditoriale d’un site Web 55 Gestion éditoriale d’un site Web 7.3. Dossier de spécification (extrait) Front office o Accès public Les informations disponibles sur le site seront en accès libre pour tous les visiteurs du portail. L'objet ACTION est également un outil de suivi de projet et dans ce cas, nous ne publierons que les infos générales (cf. specf-0.3.doc, chapitre 7.2) : o identification de l'action o description de l'action (pour les publications, ne seront visibles en front office pour tous que les documents dont la diffusion n'est pas restreinte Æ fonctionnalité K-PORTAL) o Accès privé La partie privée de l'objet ACTION (calendrier, budget, …) ne sera accessible qu'aux utilisateurs appartenant aux groupes liés aux actions, après identification sur le portail. Les outils tel que les espaces de travail collaboratifs nécessiteront également une identification pour pouvoir être utilisés. o Moteurs de Recherche spécifiques Champs de requête pour le moteur de la rubrique ACTIONS : - nom de l'action (champ libre) qui va chercher dans les champs "sigle de l'action" et "nom de l'action" de la fiche ACTION - action en cours durant l'année : (liste déroulante des années pour lesquelles des actions ont eu lieu) qui va chercher toutes les actions pour lesquelles l'année saisie lors de la requête est comprise entre "date de début de l'action" et "date de fin de l'action" de la fiche ACTION - domaines d'action (liste des domaines d'action pour lesquels au moins une ACTION a eu lieu) qui va chercher dans le champ "domaine d'action" de la fiche ACTION. Champs de requête pour le moteur de l'annuaire de la rubrique OBSERVATOIRE (ne seront affichés dans les résultats que les ACTEURS franc-comtois) : - nom (champ libre) qui va chercher dans "nom", "sigle", "dénomination complète" de la fiche ACTEUR - type (liste déroulante des types d'acteur) qui va chercher dans le champ "type d'acteur" de la fiche ACTEUR - ville (liste déroulante des villes accueillant un ACTEUR) qui va chercher dans le champ "ville" de la fiche ACTEUR - département (liste déroulante des 4 départements franc-comtois) qui va chercher les correspondances avec les deux premiers chiffres du champ "code postal" - activité (champ libre) qui va chercher dans les champs "domaine d'activité", "services proposés" et "objet de l'association". Champs de requête pour le moteur de la rubrique COMPÉTENCES : - compétence recherchée (champ libre) qui va chercher dans les champs "'mission effectuée", "compétence mise en œuvre", "détail de cette compétence". 56 Gestion éditoriale d’un site Web Dans le cadre du portail du Pôle STIC, il y aura autant de modèle de fiche que de types d'ACTEUR. La saisie des champs se fait soit en texte libre soit par le choix parmi des nomenclatures définies par ailleurs. Les champs obligatoires sont marqués d'un astérisque. Fiche Entreprise/Société Identification Sigle Texte libre Dénomination complète* Texte libre Année de création* Numérique libre Adresse* Texte libre Boîte Postale Texte libre Code Postal* Numérique libre Ville* Texte libre Cedex Numérique libre Département* Nomenclature 1 Région* Nomenclature 4 Pays* Nomenclature 5 Téléphone* Numérique (15 chiffres) Fax Numérique (15 chiffres) Email* Texte libre (vérifier si l'email est bien saisi) Site Internet* Texte libre Lien avec CCI Expert Texte libre Description de l'activité Description de l'activité* Texte libre Code NAF* Numérique libre Domaine d'activité* Nomenclature 2 (sélection multiple) Services proposés* Texte libre Secteur visé* Nomenclature 3 (sélection multiple) Contacts Responsable Civilité* M./Mme/Mlle Nom du responsable* Texte libre Service Texte libre Fonction* Texte libre 57 Gestion éditoriale d’un site Web Personne à contacter Numéro de téléphone* Numérique (15 chiffres) Mobile Numérique (15 chiffres) Email* Texte libre (vérifier si l'email est bien saisi) Civilité* M./Mme/Mlle Nom du contact* Texte libre Service Texte libre Fonction* Texte libre Numéro de téléphone* Numérique (15 chiffres) Mobile Numérique (15 chiffres) Fax Numérique (15 chiffres) Email* Texte libre (vérifier si l'email est bien saisi) 58 Gestion éditoriale d’un site Web 7.4. Nomenclature CENTRES D'APPEL - HOT LINE Hot line Plateforme audiotel et vidéotex Services de centres d'appels COMMERCIAL - MARKETING - COMMUNICATION Business development (recherche de sources de financement) Communication-RP e-commerce Fonctions CRM (Customer Relationship Manager) – Télémarketing Marketing Marketing opérationnel sur internet, mobiles, marketing direct Publicité en ligne, régies publicitaires Référencement, positionnement CONSEIL Conseil en informatique et réseaux Conseil en marketing et communication Conseil en sécurité des systèmes d'information Conseil en stratégie TIC Conseil en télécoms Conseil juridique TIC CONTENU MULTIMEDIA Animation 2D/3D, image de synthèse Animation de communauté – Forum Archivage - Documentation - Traduction – Iconographie Conception multimédia Développement de contenu off-line CD ROM Développement de DVD-rom, DVD-vidéo Edition de services en ligne Jeux vidéos (création, développement, édition) Journalisme - Rédaction – JRI (Journalistes Reporters d'Images) Ludo éducatif Photographie Scénarisation Services fédérateurs en ligne, annuaires, portails sectoriels Son – Musique Vidéo et streaming Web design - PAO - Infographie Webmastering DEVELOPPEMENT WEB Développement/web dynamique/programmation Développement intranet, extranet Edition/Intégration de solutions de commerce électronique Intégration dans un site fédérateur, places de marché Intégration web Localisation et traduction de sites et de logiciels Outils de gestion de sites web et de catalogues Paiement sécurisé 59 Gestion éditoriale d’un site Web ELECTRONIQUE Bionumérique Composants Domotique Intégration Microélectronique Nanoélectronique INFORMATIQUE DE GESTION Business intelligence Développement de base de données relationnelles (SGBDR) Echange de données informatisées (EDI) Gestion de production (GPAO) Logiciels intégrés (ERP) Messagerie, workflow, groupware Outils de comptabilité, paie, finance, ressources humaines Relation client (CRM), gestion commerciale INFORMATIQUE TECHNIQUE, APPLICATION METIER Applications embarquées Conception industrielle (CAO, DAO, CFAO), simulation, calcul Informatique du monde médical Mesure Systèmes d'information géographique (SIG) Traitement du signal Traitement images, sons et vidéo … Autres logiciels techniques ou métiers INGENIERIE DES SAVOIRS Développement de contenu e-formation, e-learning, EAO Formation GED, logiciels documentaires, outils de recherche Gestion des connaissances Veille, expertise de l'information, intelligence économique SERVICES EN INFORMATIQUE Administration systèmes-réseaux/administration bases de données/sécurité Déploiement, support à l'installation Etude et réalisation de développement spécifique Ingénierie informatique, intégration, tierce maintenance applicative Infogérance, hébergement d'applications Maintenance Outils, méthodes et applications pour le développement informatique Tests de logiciels ou de services SYSTEMES ET RESEAUX Câblage de réseaux Certification, signature électronique Réseaux d'entreprise, intégration, ingénierie Sécurité des systèmes d'information Stockage, sauvegarde TELECOMS Equipementier, constructeur télécoms 60 Gestion éditoriale d’un site Web Fournisseurs d'accès (FAI) Hébergement Opérateurs de télécommunications AUTRES 61 Gestion éditoriale d’un site Web 7.5. Article La technologie WIMAX Alors qu'elle était jusqu'à maintenant limitée à une phase d'expérimentation, le Wimax va se lancer à l'assaut du marché des connexions haut débit sans fils. Le Wimax est une technologie sans fil soutenue par un consortium d'une cinquantaine d'entreprise (notamment Intel, Nokia et Fujitsu Siemens). Cette technologie a été normalisée au niveau international en 2004 par l'IEEE (Institute of Electrical Electronic Engineers) qui a validé la norme 802.16-2004. La création d'une norme commune va permettre l'interopérabilité entre les équipements, une chose qui jusqu'à maintenant était très aléatoire entre les constructeurs. Utilisant la bande de fréquence 2-11Ghz, le Wimax autorisera à l’avenir des connexions jusqu’à 50 Km pour un débit théorique de 70 Mbit/s. Pour l'heure, les premières offres basées sur le Wimax s'orientent vers un débit de l'ordre de 12 Mbit/s pour une portée de 20 Km. Il est également prévu pour l'année 2007 l'accès au Wimax depuis un récepteur mobile (pouvant se déplacer jusqu'à 160 km/h). Comme on peut le voir ci-dessus, le Wimax se distingue de son concurrent sans fil, le Wifi, par un débit et une portée supérieurs. De plus il offre une meilleure sécurité que son prédécesseur en intègrant un premier niveau de sécurité au niveau des transmissions. Il utilise l'algorithme de chiffrement AES (Advanced Encryption Standard). Il permet également la gestion des postes clients qui se connectent aux antennes. Plusieurs terminaux peuvent désormais se connecter aisément à une seule et même antenne pour partager un accès. De nombreux fabricants sont sur les rangs pour proposer des solutions compatibles et obtenir une place dominante sur ce marché destiné à ce développer. Intel fait notamment le forcing pour commercialiser sa puce destinée à être intégrée aux appareils de réception ADSL (comme les modems de Free et Neuf Telecom par exemple). Encore en phase de test, le Wimax est amené à se développer au cours de l'année 2005 et permettra grâce à sa portée plus élevée d'amener le haut débit dans les zones de campagne non couvertes par les technologies actuelles. Mais cette technologie émergeante va se heurter au problème d'attribution des licences par l'ART (Autorité de Régulation des Télécommunications). En effet, le Wimax utilise en France une bande de fréquence comprise entre 3,4 Ghz et 3,8 Ghz. C'est l'ART qui est chargé de gérer cette 62 Gestion éditoriale d’un site Web ressource limitée et l'attribution d'une fréquence pour un opérateur se fait donc au prix d'une sélection rigoureuse pour les zones les plus demandées. Parmi ces opérateurs, les Collectivités Territoriales qui se sont montrées dès le départ intéressées par cette technologie, auront le droit de prétendre à une fréquence d'exploitation mais ne seront pas privilégiées en cas candidatures privées concurrentes. L'ART a aussi évoqué un système d'enchère pour départager les différents candidats. L'année 2005 est donc une année charnière pour le Wimax qui devrait se présenter comme une alternative intéressante au Wifi et à l'ADSL. Pour en savoir plus: Sur le site de l'ART: http://www.art-telecom.fr/communiques/communiques/2005/index-c05-11.htm http://www.art-telecom.fr/dossiers/blr/som_blr.htm#wimax Un exemple de déploiement d'un réseau Wimax dans l'Orne http://www.zevillage.net/hautdbit/index.html Un opérateur Wimax, Altitude Telecom: http://www.altitudetelecom.fr/default.asp 63 Gestion éditoriale d’un site Web 7.6. Mise en place des pages libres du site 64 Gestion éditoriale d’un site Web 7.7. Configuration du Portail 65 Gestion éditoriale d’un site Web 7.8. Application Budget/Calendrier 66 Gestion éditoriale d’un site Web 7.9. Documents de présentation du projet à des partenaires 67