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L’Achronique
Art & Philosophie
présente
Gaëtan Viaris de Lesegno
Judith et Holopherne
‘Une proposition photocinématographique’
« L’émotion doit naître de la contemplation de l’œuvre d’art, quand bien même serait-elle due à
l’évocation de grands crimes » Diderot Salon de 1763
« ...Chaque plan devient alors un instantané visuel, qui exprime tour à tour les ténèbres
mythologiques, la détermination fanatique et enfin dans le cadre incluant le visage d’Holopherne,
la toute-puissance de l’esprit sur la veulerie humaine. » Anne Marie Morice extrait du catalogue
Mois OFF de la Photo 1995
du 9 janvier au 4 février 2017
Galerie l’Achronique
42, rue du Mont-Cenis
75018 Paris
Ouvert du lundi au vendredi de 15h à 19h
et sur rendez-vous
WWW.ACHRONIQUEATELIERARTISTE.NET
Contact : Caroline Guth Mirigay
06 22 89 01 54
[email protected]
Judith et Holopherne
‘une proposition photocinématographique’
Avant-propos
Le désir de l ’Achronique de privilégier la dimension de réflexion créatrice de l’art conduit tout
naturellement la galerie à présenter le travail de Gaëtan Viaris.
Le travail de l’artiste tend à rendre manifeste le propos de Nicolas Poussin à Monsieur de
Chantelou :
‘ La nouveauté en peinture ne consiste pas dans un sujet jamais vu, mais dans une
nouvelle et bonne disposition, ainsi le sujet de vieux et commun qu’il était devient
singulier et nouveau’.
Au sein de ce parcours artistique, qui articule les domaines photographique, pictural et littéraire, il
nous a fallu faire un choix et c’est celui de Judith et Holopherne (extrait de sa série les Beautés
hébraïques, Judith et Holopherne, Suzanne et les vieillards) qui s’est imposé. Tout d’abord parce
que ce moment du travail de Gaëtan Viaris reste insuffisamment présenté et ensuite parce qu’il est
difficile de ne pas être séduit par la figure de Judith et par la relecture que nous offre la proposition
de cet artiste.
Cette création ‘photo-cinématographique’ sera présentée sous forme de création vidéo réalisée par
Caroline Guth-Mirigay à partir de la maquette conçue par l’auteur et accompagnée d’un texte de
Carole Philippon, docteur en Etudes Culturelles, spécialiste de la peinture napolitaine du XVIIe
siècle.
Caroline Guth-Mirigay
Fondatrice de la galerie l’Achronique
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Visuels libres de droits pour la presse pendant la durée de l’exposition.
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Judith et Holopherne
‘une proposition photocinématographique’
À l’occasion de cet événement seront présentés quelques-uns des nombreux clichés réalisés par
Gaëtan Viaris autour des représentations de Judith et Holopherne dans la peinture baroque en
tirages barytés noir et blanc format 60x60, entre autres deux interprétations associées des deux
versions du Caravage la Judith et Holopherne du Palais Barberini et la version récemment
découverte à Toulouse, actuellement en dépôt à la galerie Turquin, que l’artiste a pu photographier
avec l’autorisation exceptionnelle de Monsieur Eric Turquin.
CréditphotographiqueJean-PierreHamon
Programme
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Vernissage de présentation de l’exposition, mardi 10 janvier 2017 à partir de 18h en
présence de l’artiste
Conférence* de Marc Soléranski, historien d’art, Judith dans la peinture des origines à
aujourd’hui, jeudi 12 janvier à 19h
Conférence* de Jean-Philippe Domecq, écrivain et essayiste, Judith dans la littérature,
jeudi 26 janvier 2017 à 19h
Intervention* de Anne-Marie Morice , critique d’art contemporain, fondatrice de la revue
en ligne Synesthésie, samedi 21 janvier à 15h.
Soirée à thème «la peinture revisitée par la ‘photo-cinématographie’ » (date à préciser)
Projection cinématographique Un extrait du célèbre film de D.W. Griffith « Judith of
Bethulia » tourné en 1914 et sera projeté dans le cadre de l’exposition.
Places limitées pour les conférences, réservations auprès de Caroline Mirigay
([email protected]), tarif : €10 par personne, €5 pour les Amis de l’Achronique.
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Visuels libres de droits pour la presse pendant la durée de l’exposition.
Judith et Holopherne
‘une proposition photocinématographique’
Gaëtan Viaris de Lesegno
Gaëtan Viaris propose deux aspects de la photographie, il offre au regard une
technique fine et l’ouverture à un point de vue infiniment variable.
Entre 1984 et 1989, Gaëtan Viaris suit une formation en Image ‘filière photographique’ à
l’université de Paris VIII (Saint Denis) et entreprend un travail de Maîtrise sous la direction de
Jean-Claude Moineau intitulé ‘Pour une approche photographique de la sculpture’ d’après les
analyses de Heinrich Wölfflin sur le problème spécifique du ‘point de vue’. A partir de la réflexion
théorique que nous propose l’historien d’art sur le point de vue frontal, point de vue unique
privilégié, le photographe, a contrario, nous soumet une multiplicité de points de vue qu’il a
appliquée sur une ronde bosse représentant un groupe combattant Thésée et le Minotaure de Jules
Etienne Ramey photographié au jardin des Tuileries.
GViaris,ThéséeetleMinotaure,1989tiragesd’auteur40x40,collectionduMuséeCarnavalet
Il retient délibérément le format 6x6, tant pour l‘élégance formelle du carré que par souci d’une
qualité optima pour réaliser des tirages grand format d’exposition (100x100) sur papier baryté et
reste fidèle à l’esthétique du noir et blanc argentique en résonance à cette formule d’André Malraux
: « l’accent impérieux de la photographie »
Plus tard, il applique cette méthodologie de la multiplicité des points de vue sur la peinture qui, par
effet de balayage visuel se présente tel un déroulement cinématographique. Ici il ne s’agit plus de
tourner autour de la sculpture (cadre virtuel) mais bien de pénétrer ‘par effraction’ au sein même
de la représentation picturale (cadre limite matérialisé) afin d’en dégager un ‘plan séquence
cinématographique’ selon le principe du théâtre classique des trois unités (unité de lieu, unité de
temps, unité d’action), montré ici sur un visuel de peinture baroque.
VéronèseJudithetHolopherne’MuséedesBAdeCaentiragesd’auteur40x40collectiondumusée
desBAdeCaen
Visuels libres de droits pour la presse pendant la durée de l’exposition.
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Judith et Holopherne
‘une proposition photocinématographique’
« ...Tout à fait fascinantes certaines révélations sur la dynamique de la composition qui
nous apparaissent, grâce à ces dérives de l’image proposées par le photographe’ Alain
Tapié Catalogue ‘Anamorphose d’un regard sur la peinture baroque’, Caen 1993
Par ailleurs des tirages grand format issus de la recherche photographiques de Gaëtan Viaris à
partir de l’iconographie religieuse ancienne seront présentés dans le cadre de cet évènement :
LessaintesFacesd’aprèsAnonymeflamanddumuséedesBeaux-ArtsdeDunkerque
troistiragessolarisés‘allover’contrecolléssuraluformat80x80,productionMuséedesBeauxArtsdeDunkerque(2002)
« Vos photographies plus récentes où vous faites appel à la solarisation me paraissent
approfondir cette démarche dans la mesure où l’image obtenue suscite une poétique neuve,
fondé sur des effets de matière et de lumière, invente un objet esthétique paradoxal -une
sorte de ‘bas-relief radiographique’ dont la réussite est remarquable » Daniel Arasse 2002
lettre à Gaëtan Viaris
Visuels libres de droits pour la presse pendant la durée de l’exposition.
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Galerie L’Achronique
42 rue du Mont Cenis, 75018 Paris
(Conseil : en métro, arriver par Lamarck-Caulaincourt et repartir par Jules Joffrin)
Ouvert du lundi au vendredi de 15h à 19h
Et sur rendez-vous
(Entrée libre durant les horaires d’ouverture)
www.AchroniqueAtelierArtiste.net
Contact : Caroline Guth Mirigay
06 22 89 01 54
[email protected]