le roman de renart

Transcription

le roman de renart
le roman de
renart
théâtre et marionnettes
Cie Hubert Japelle /
Théâtre de l’Usine
18e édition
festival jeune public et familles
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le roman de
renart
Cie Hubert Japelle /
Théâtre de l’Usine
Dès 3 ans
Durée 01h00
Théâtre et marionnettes
présentation du spectacle
VVV
Renart qui fait le mort pour voler des anguilles, qui flatte le corbeau pour
qu’il lâche son fromage, qui ridiculise le loup Ysengrin ; Renart trompeur
trompé par le coq Chantecler…
Pour aborder de façon ludique cette incontournable épopée animale et
satirique, deux comédiens animent un grand livre d’images dont les pages
se déploient pour faire surgir des paysages. À ses côtés deux coffres à
jouets d’où sortira toute une galerie de personnages…
distribution
interprétation et manipulation Bérengère
Gilberton ou Sylvie
Weissenbacher adaptation et conception Sylvie Weissenbacher création des
marionnettes Bérengère Gilberton mise en scène Bérengère Gilberton
et Sylvie Weissenbacher costumes Nadia Léon régie Pierre-Émile Soulié
avec les regards et la participation de Hubert et Nicolas Jappelle
autour du spectacle
VVV
note d’intention
VVV
Le Roman de Renart est un recueil de récits composés au Moyen Age par différents auteurs
pour la plupart inconnus. Il a été écrit dans les années 1150 à 1250 environ. A cette époque,
la famine était un fléau et chacun ne pensait qu’à survivre et sauver sa famille.
Le Roman de Renart, texte satirique, raconte les multiples occasions où Renart le goupil,
tenaillé par la faim, se nourrit aux dépens d’autrui. Il est astucieux et intelligent, ce qui lui
permet de jouer des tours à tous ceux qu’il croise, qu’il s’agisse de voisins, d’amis ou de
famille.
Renart est souvent vu comme un personnage hypocrite, fourbe, perfide et faux. Mais il
m’apparaît que Renart ne fait que répondre à un besoin fondamental, légitime à chacun et né
de l’instinct de survie : manger. Alors dans ce contexte, où est la limite entre l’excusable
et l’insupportable ? A partir de quand peut on comprendre et excuser la trahison et
peut on seulement condamner celui qui tente de survivre ?
Et moi ? Que ferais-je, moi, dans une condition moins « confortable » que la mienne ?
Jusqu’où serais-je capable d’aller, poussée par la nécessité ?
Nous vivons aujourd’hui dans une société « malade » où, dans un contexte de crise, on nous
apprend chaque jour que demain est incertain, et qu’il faut se préparer au pire. Par ailleurs,
notre société nous offre à observer l’étalage d’une abondance, superficielle, hors d’accès
pour la plupart et dans laquelle se complet une minorité.
C’est une violence inouïe, qui brise des vies, qui atteint les gens au plus profond de leur
estime, et de leur fierté. Cette abondance indécente d’un petit nombre peut être assimilée
à une guerre des classes à l’instar de ce que la plupart vivait au Moyen Age. Chacun est
focalisé sur le fait de s’en sortir.
L’envie n’est donc pas, ici, de condamner Renart. Il est rusé, intelligent, et utilise ses atouts
pour sa simple survie et celle de sa famille. Il n’est pas question non plus d’excuser ses actes,
mais simplement de tenter de les comprendre.
A-t’il raison ou tort d’agir ainsi ? Qui pourrait le dire…
« A l’extrême, la fin, c’est-à-dire la réalisation même du projet, s’efface devant les moyens :
la fin justifie les moyens et tous les moyens sont bons, c’est la réussite à tout prix, sans
scrupule, voire au dépens d’autrui ». — (André Comte-Sponville, Petit traité des grandes
vertus, 1995)
Sylvie Weissenbacher
le spectacle
VVV
L’envie est de mêler la marionnette au comédien, le comédien au conteur, le conteur
à la marionnette... Deux comédiens manipulent et interprètent les personnages de ces
histoires avec humour et légèreté rappelant les farces du Moyen Age en prenant le public
à parti, confondant le jeu et les apartés. On retrouve l’idée des fabliaux quand les ménestrels
venaient, en place publique, haranguer leurs histoires.
Il n’y a donc pas de castelet derrière lequel les comédiens se cachent. Ici, tout est à vue. Les
comédiens sont tour à tour dans le décor, autour et devant le décor…mais toujours à vue.
Les marionnettes sont volontairement d’un esthétique simpliste, pour rappeler le jouet
d’abord, et parce que la simplicité est comme une évidence chez l’enfant, lui laissant une
plus large ouverture vers l’imaginaire.
Rien d’innovant en soit, non. Ici, pas de volonté artistique innovante…C’est certain. L’envie
première est de faire entendre un texte, découvrir des histoires et, par là même, amener
l’enfant à s’interroger sur « la nécessité ».
la scénographie
VVV
Le spectacle s’adressant à un public jeune, il semblait intéressant de recréer un univers ludique.
Un grand livre d’images dont les pages fonctionnent comme nos livres d’enfant,
se dépliant dans toutes les dimensions. A chaque ouverture de page, les paysages se
déploient et apparaissent comme par magie.
C’est autour de ce grand livre que tout s’anime…
A ses côtés deux coffres à jouet d’où sortent les personnages des histoires…
On retrouve l’idée du jeu, caché au fond d’un grenier, fouillant dans le coffre à la recherche
d’un nouveau jouet.
les histoires
VVV
Les jambons d’Ysengrin,
Les anguilles,
Renart et Tiécelin le Corbeau,
Renart et Chantecler.
une compagnie, un lieu
VVV
Compagnie Hubert Jappelle
Hubert Jappelle s’installe à Cergy-Pontoise
en 1978 où commence sa collaboration avec
l’équipe du tout nouveau C.A.C (aujourd’hui
scène nationale). Il décide de créer son propre
théâtre au début des années 80 afin d’y
reconsidérer la question de l’acteur et de la
transmission des oeuvres. C’est dans une partie
d’une usine désaffectée mise à sa disposition
que débute cette expérience avec la création
du Théâtre de l’Usine. À cette époque, Hubert
Jappelle ne reçoit que le soutien du Ministère
de la Culture. Parallèlement, Hubert Jappelle
a été chargé de cours à Paris VIII – Vincennes
(1975-1989) à Paris X – Nanterre (1990-1995)
et professeur au Conservatoire de Région
(CNR) de Cergy-Pontoise (1984–2007).
Principaux spectacles de la compagnie :
Antigone (Sophocle), La patte du chat (Aymé), Fin de partie (Beckett), La leçon, Les chaises
(Ionesco), La danse de mort, le pélican (Strindberg), Le tartuffe, Georges Dandin, Le malade
imaginaire, L’école des femmes (Molière), Le manteau (Gogol), Les fausses confidences,
Les sincères (Marivaux), L’atelier (Grumberg), Le procès (Kafka), La station Champbaudet
(Labiche), Variation sur Macbeth (Shakespeare), La femme juive (Brecht), La putain
respectueuse (Sartre), La controverse de Valladolid (Carrière), Les justes, Le malentendu
(Camus), Il ne faut jurer de rien (Musset), En attendant Godot (Beckett), etc.
Le Théâtre de l’Usine
Après avoir passé près de 20 ans à Avignon, la compagnie
Hubert Jappelle s’implante à Cergy-Pontoise en 1978.
Hubert Jappelle y fonde le théâtre de l’Usine en 1980,
dans une ancienne usine de papier à Eragny-sur–Oise. La
compagnie y accueille du public pour la première fois en
1981. C’est à partir de 1984, lorsque Hubert Jappelle décide
d’y mener une activité régulière, que naît vraiment le
Théâtre de l’Usine. Rénové entièrement en 1994 et en 2008,
puis agrandi en 2011 d’une salle de répétition, la salle de 200 places peut accueillir un
public nombreux touché par les mises en scène d’Hubert Jappelle et par les spectacles
des compagnies accueillies en résidence chaque année. Le Théâtre de l’Usine est un lieu
de création vivant et convivial.
pour aller plus loin
VVV
bon à savoir!
VVV
Le Roman
Tout d’abord, contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, le Roman de Renart
n’est pas un roman ! Le « roman » était la langue que l’on parlait entre le latin et
l’ancien français. Les textes de l’époque étaient écrits soit en latin, soit en roman. Ces
derniers étaient d’abord appelés « romans » en références à la langue utilisée. Puis le
nom « roman » a désigné les fictions racontées en langue romane. Comme la langue
a beaucoup changé depuis le moyen âge, les textes originaux ont été traduits. Nous
pouvons d’ailleurs nous amuser à faire un lexique des mots de l’époque.
Ensuite, il ne s’agit pas d’un roman comme ceux que nous pouvons lire aujourd’hui : Le
Roman de Renart a été écrit en vers, le plus souvent en octosyllabes (des vers de huit
syllabes) et avec des rimes.
Les auteurs
Autre particularité, Le Roman de Renart a plusieurs auteurs : une trentaine ! L’un des
premiers est connu : il s’appelle Pierre de Saint-Cloud, surnommé Pierrot, et il commence,
de 1170 à 1178, à raconter les aventures d’un personnage appelé « Renart ». Il est le
premier à le faire par écrit, mais il n’a pas inventé ces aventures : il reprend ce que
d’autres racontaient avant lui. Après lui, au XIIIe siècle, d’autres auteurs poursuivront
ces récits. La plupart de ces auteurs sont anonymes.
Le fil conducteur
Enfin, chaque épisode du Roman de Renart forme une histoire indépendante. L’unité
est donnée par des personnages que l’on rencontre sans cesse : Renart, le héros;
Ysengrin, le loup qui est l’oncle et l’adversaire du héros; Tiécelin, le corbeau; Chantecler,
le coq; Noble, le lion; Hermeline, la renarde...
Renart devenu renard
Le personnage de Renart, le héros du Roman de Renart est un animal que l’on appelait
un goupil, en ancien français (la langue du Moyen Âge). Le Roman de Renart a connu une
telle célébrité que le nom propre « Renart » est devenu le nom commun « renard », qui a
remplacé le mot « goupil » du Moyen Âge.
Le renard dans la littérature
De l’Antiquité à nos jours, de nombreux écrivains ont mis en scène le renard dans leurs
textes, comme par exemple Esope, Phèdre et La Fontaine dans leurs Fables ou les conteurs
médiévaux dans le Roman de Renart. Le personnage de Renard est le symbole de la ruse
et de l’intelligence
Les autres personnages du Roman de Renart sont aussi des animaux (loup, lion...) mais ils
agissent comme des êtres humains. On dit qu’ils sont personnifiés.
Le comique de situation
Dans le comique de situation, c’est la situation dans laquelle se trouvent les personnages
qui fait rire parce qu’elle est ridicule, surprenante ou inattendue. Le comique peut également
naître d’un malentendu ou, comme dans l’épisode des bacons, d’un renversement de
situation, comme au théâtre.
La satire
Le Roman de Renart ne cherche pas seulement à faire rire. C’est aussi une critique de la
société qui dénonce l’inégalité et les défauts des puissants : la cruauté des seigneurs, la
lâcheté des courtisans, l’égoïsme des moines... C’est un texte satirique.
Une satire est un texte qui dénonce des comportements humains en les tournant en
ridicule. Pour le faire sans risque, les auteurs du Roman de Renart mettent en scène, non
des humains, mais des animaux personnifiés.
Sur le site de la BNF, dans le dossier Bestiaire médiéval, vous aurez la possibilité de feuilleter
le manuscrit, d’admirer des enluminures, d’approfondir des notions étudiées dans cette
séquence, comme la satire, d’avoir accès à d’autres recueils de Fables, d’effectuer des
activités ludiques... Rendez-vous à l’adresse suivante : http://classes.bnf.fr/renart/
histoire de la marionnette
VVV
En occident, il est pensable que dès la préhistoire, une racine ressemblant à un animal,
pourrait avoir été utilisée pour jouer. Cependant le terme « marionnette » semble venir
du moyen-âge. A cette époque, il désignait une poupée représentant la vierge Marie,
d’où « petite Marie » puis « marionnette ». En fait, il est très difficile avant cette époque
de faire la distinction entre la poupée et la marionnette. C’est donc au moyen-âge que
la marionnette prend le sens qu’elle a encore de nos jours. C’est à dire un personnage
utilisé pour une représentation. En effet les prêtres de cette époque utilisèrent des
marionnettes pour illustrer leurs sermons et pour expliquer les mythes propres à leurs
religions.
En Egypte, on a retrouvé des statuettes que les prêtres pouvaient animer à l’aide de fils
lors de cérémonies rituelles. Puis vint le moment où les dieux se firent moins effrayants
et où l’homme tenta lui même de ressembler à l’effigie des immortels. La marionnette
ne serait donc pas une imitation du comédien mais ce serait plutôt l’acteur qui copia la
marionnette.
En Grèce, les marionnettes perdirent leur caractère
sacré. Elles étaient destinées à l’amusement des
enfants et des adultes. On distrayait ainsi les
convives pendant les banquets en critiquant les
mauvais agissements des notables.
Chez les romains, la marionnette devint
principalement un jeu pour les enfants et les petites
gens. Elle était dédaignée par les intellectuels.
En Inde, son origine était aussi divine et elle
représentait la vie des dieux. Aujourd’hui, elles sont
encore restées au stade primitif et alimentent le
répertoire des mêmes légendes. Un directeur de
théâtre s’appelle un « sutradhara » ce qui signifie «
celui qui tire les ficelles ».
A Java et à Bali puis en Birmanie et au Cambodge, les marionnettes se rattachent au
culte des morts, leurs âmes empruntent le support de la marionnette pour entrer en
communication avec les vivants elles s’appellent les « wayangs » et se jouent sur le récit
du « dalang » (le conteur). Les représentations ont lieu chez des particuliers pour les
cérémonies de mariages, de naissance ou de mort.
A Java et à Bali puis en Birmanie et au Cambodge, les marionnettes se rattachent au
culte des morts, leurs âmes empruntent le support de la marionnette pour entrer en
communication avec les vivants elles s’appellent les « wayangs » et se jouent sur le récit
du « dalang » (le conteur). Les représentations ont lieu chez des particuliers pour les
cérémonies de mariages, de naissance ou de mort.
En chine, l’évolution de la marionnette s’est faite en marge du théâtre passant de l’épopée
à la légende puis à la farce. Ces marionnettes à gaines furent d’essence plus populaire que
les wayangs. Ces spectacles avaient lieu dans la rue. Le manipulateur était debout dans
une sorte de cage qu’il portait au dessus de sa tête et les marionnettes étaient manipulées
à bout de bras.
Au Japon, la marionnette a aussi une origine religieuse. Elle naît sous les traits de statuettes
offertes aux dieux que des bateleurs popularisèrent en apportant leurs concours aux
récitants avec choeur et orchestre. Cela s ‘appelait « l’oratorio ». Puis vint le théâtre «
nô » qui racontait des épisodes pathétiques de luttes féodales et par la suite d’histoires
sentimentales. Et enfin le théâtre « bunraku » dans lequel les marionnettistes recouverts
de longues robes noires sont visibles et manipulent une marionnette articulée de grande
taille, donnant lieu à des scènes où les hommes n’existent plus et où le « thamican
» (guitare à, trois cordes) ouvre les portes d’un monde irréel.
la manipulation
VVV
La manipulation par-dessous
Le manipulateur est toujours caché (le plus souvent derrière un castelet). Les marionnettes
situées au dessus du manipulateur sont facilement visibles du public.
On trouve dans ce type de manipulation :
• Les marionnettes à gaines (ainsi nommée
parce que la pièce de tissu qui recouvre la main
du manipulateur et qui supporte les vêtements
a la forme d’une gaine) dont le plus illustre
représentant est Guignol.
• Les Muppets (une chaussette dotée de deux
balles de ping-pong pour les yeux et d’un
minimum de décoration prend vie au moindre
mouvement de la main) inventées par les anglais
(en France Les Guignols de l’info fonctionnent
sur ce principe).
• Les marionnettes à tiges ou marottes : Une tige supporte la tête. Une main est manipulée
soit par une tige, soit par la main du marionnettiste. Le manipulateur se trouve derrière
la marionnette et est donc dans le champ de vision du spectateur. Il faut donc utiliser
des artifices plus ou moins complexes quand il est nécessaire de le dissimuler : écran de
théâtre d’ombre, éclairages particuliers, marionnettes elles-mêmes.
Manipulation frontale (derrière la
marionnette)
• Le théâtre d’ombres nécessite
le noir absolu dans la salle de
spectacle.L’ombredesfigurinesest
projetée sur un écran translucide
et la source lumineuse est située
au-dessus du manipulateur de
telle sorte que son ombre ne soit
pas projetée.
• Les marionnettes sur table
permettent aux acteurs d’être
comédiens, manipulateurs ou
conteurs.
• Le Bunraku est composé d’un seul récitant qui chante tous les rôles, et de trois
manipulateurs à vue pour chaque marionnette. Manipulées à la main, les marionnettes de
grande taille sont actionnées par plusieurs mécanismes de leviers et de ficelles.
Manipulation par dessus (suspension)
La marionnette est suspendue à l’extrémité de fils ou de tringles. Pour être
vues, les marionnettes et le manipulateur doivent être surélevés. La construction
demande beaucoup de soin, et la manipulation exigeun véritable entraînement.
• Pour les marionnettes à fils, tout est question de «balance», d’équilibre. Les pièces sont
sculptées dans des bois de densités différentes (ex. peuplier (léger) pour le torse, buis (très
dense) pour les talons). Les articulations doivent être conçues de telle sorte qu’elles interdisent
les mouvements incorrects, et guident les gestes harmonieusement. Les fils ne doivent pas
vriller, mais être souples sans être élastiques, être résistants.
• Pour les marionnettes à tringles, la manipulation se fait par le haut à l’aide d’une tringle (tige
de fer) fixée au centre de la tête de la marionnette. Les membres peuvent être actionnés par
de plus petites tiges ou par des fils, ou encore par une combinaison des deux. La marionnette
à tringle serait l’ancêtre de la marionnette à fils.
Avec le développement des compagnies de marionnettes contemporaines, les techniques
ont beaucoup évoluées et le brassage est de mise. Les spectacles de marionnettes modernes
mélangent allègrement toutes les techniques, et n’hésitent pas à utiliser le corps même des
manipulateurs comme une partie des marionnettes.
pistes pédagogiques
VVV
Ecrire un scènario
Le Roman de Renart est parfois comparé à une série
télévisée :
> Inventez en classe un héros en lui donnant des
caractéristiques physiques, sociales et morales avant de
créer individuellement ses aventures en lui associant des
compagnons, définis ensemble, que vous pourrez tirer au
sort.
> La mise en commun mettra au jour un roman à plusieurs
branches, à lire à voix haute ou à relier.
> Cette œuvre à plusieurs mains peut devenir la base
d’un scénario de bande dessinée, à la manière du Polar
de Renard imaginé par Jean-Louis Hubert et Jean-Gérard
Imbar (Le Square, 1979).
Comparer
> En parcourant le sommaire d’un recueil de Fables de La
Fontaine, repérez les fables qui mettent en scène le renard :
quels sont ses compagnons, quel est son rôle, quelle est la
morale ? Est-ce en accord avec ce que vous connaissez du
Roman de Renart ?
> Avant d’être un classique de La Fontaine, l’histoire du corbeau
et du renard apparaît dans Ésope, le Roman de Renart, les fables
de Marie de France, puis dans l’adaptation du Roman de Renart
de Maurice Genevoix (Plon, 1968).
• Quelles variations observez-vous ? La morale est-elle
toujours présente ? En quoi le texte de Marie de France est-il
très original ?
• Que serait «le corbeau et le renard» au XXIe siècle ?
> Tentez la réécriture en vous amusant avec les styles, à la
manière des Exercices de style de Raymond Queneau.
Les Francos est un festival jeune et tout public organisé par une compagnie de théâtre
professionnelle, Le Théâtre du Mantois.
l’équipe
Direction : Eudes Labrusse
Co-direction : Jérôme Imard
Coordination et communication du festival : Anne-Lise Jacques
Direction technique : Nicolas Prigent
Administration : Anne Conforti-Souty
Développement culturel et relations publiques : Constance Winckler
Secrétariat : Agatha Wozniak
Assistant à la coordination du festival: Lisa Wozniak
Billetterie : Fanny Mahé
Président: Jean-Guy Martin
Composition du dossier d’accompagnement : Constance Winckler
Sources : Sources : Dossier de la compagnie, www.academie-en-ligne.fr
Festival Les Francos - Théâtre du Mantois
Pavillon des Festivals - 28 rue de Lorraine
78200 MANTES-LA-JOLIE
01 30 33 02 26
www.les-francos.org

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