La Wallonie en trompe-l`oeil

23 I projets de ville
La Wallonie en
trompel’œil
L
a fresque des Wallons prend
D’autres Wallons se détacheront ça et là :
corps. Pas encore sur le pignon
Muriel Sarkani en pleine ascension du
de l’Hôtel de Ville, mais patien-
pignon, le Marsupilami et sa queue tour-
ce… A la rentrée, les Echasseurs,
nicotante, ou encore Magritte à travers
la Schtroumpfette et Blanche de
l’une de ses peintures.
Namur notamment feront leur apparition
Les vitrines de magasin représentées au
sur le grand mur des Jardins du Maïeur.
niveau de la terrasse exhiberont des livres,
Initié par l’Echevin du Patrimoine Jean-
articles, affiches et produits du terroir, soit
Louis Close, ce projet de fresque est réalisé
plus de 200 références à la Wallonie et
par la Cité de la Création (Lyon) qui a
un petit clin d’œil au passage à des
signé 350 œuvres monumentales dans le
figures comme Simenon, Poelvoorde, Sax,
monde. Pour Namur, ces muralistes répu-
Michaux, Rops, Pierre Dandoy, Amélie
tés ont choisi de recréer une architecture
Nothomb, Adamo, l’homme de Spy,
en trompe-l’œil en s’inspirant des maté-
Justine Hénin, Godefroi de Bouillon.
riaux, couleurs et découpages des bâti-
Deux élèves de l’académie des Beaux-Arts
ments formant la maison communale. Les
de Namur, formés aux techniques des
trois buses centrales seront encadrées par
muralistes, participent actuellement à
une simulation de verrière et les fenêtres,
l’élaboration de l’oeuvre à l’atelier Cité de
les vraies, intégrées à l’œuvre et complé-
la Création. En août, l’équipe sera à
tées de nouvelles baies. C’est là qu’appa-
Namur pour transposer l’œuvre sur le
raîtront les grandes personnalités wal-
pignon de l’Hôtel de Ville et en sep-
lonnes, comme François Bovesse,
tembre, on procédera à l’inauguration de
Dominique Pire ou Ernest Solvay.
la fresque en prélude aux Fêtes de
Un homme dominera tout ce petit monde,
Wallonie.
sorti tout droit d’un livre d’histoire. Il s’agit
de Charlemagne que l’on apercevra,
par la magie de l’éclairage, depuis la
Citadelle.
Nouveau Palais
de Justice
Infrastructure inadaptée et vieillie, manque de
sécurité, accessibilité insuffisante… En visite officielle à Namur en mars dernier, le Ministre des
Finances et de la Régie des Bâtiments Didier
Reynders, accompagné par le Bourgmestre
Bernard Anselme, a pu constater l’état pour le
moins vétuste du Palais de Justice et les conditions
de travail et d’accueil difficiles résultant de la
dispersion des services.
Après cet état des lieux, le Ministre Reynders et le
Bourgmestre se sont mis d’accord pour la
construction d’un nouveau Palais de Justice sur le
site des "Casernes.
Ce projet, également appuyé par la Ministre de la
Justice Laurette Onckelinx, a reçu l’aval fin mars
du Conseil des Ministres qui a débloqué pour
Namur un budget de 40 millions d’euros dans le
cadre des plans pluriannuels 2005-2008.
Le nouveau Palais de Justice, dont la construction
pourrait démarrer d’ici deux ou trois ans, devrait
réunir l’ensemble des départements Justice actuellement répartis sur 5 sites (place du Palais de
Justice, place Saint-Aubain, rue du Collège, rue de
l’Arsenal et bd Frère Orban) ainsi que les différents
services des Finances également dispersés à
Namur.
L’avenir de l’ancien Palais de Justice n’est pas
encore fixé mais une réflexion est engagée.
En ce qui concerne la prison de Namur, également
au centre des préoccupations, l’option est d’en
construire une nouvelle éventuellement à Achêne
et de transformer l’actuel bâtiment en aile psychiatrique. Mais rien n’est encore définitif et le
projet doit encore être étudié.