Le fer à repasser à semelle catalytique autonettoyante : du
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Le fer à repasser à semelle catalytique autonettoyante : du
COMMUNIQUÉ DE PRESSE REGIONAL I LYON I 3 FEVRIER 2009 Le fer à repasser à semelle catalytique autonettoyante : du laboratoire à la commercialisation Les chercheurs de l’Institut de Recherche sur la Catalyse et l’Environnement de Lyon (IRCELYON), unité de recherche CNRS - Université Claude Bernard Lyon 1, ont permis la mise au point de la nouvelle semelle autonettoyante pour le fer à repasser « autoclean » à semelle « autoclean catalys » que la société Seb-Calor vient de mettre sur le marché. De quoi faciliter le repassage au quotidien. Il est connu que les semelles de fers à repasser se recouvrent au cours du temps de salissures. Peu esthétiques, elles entraînent surtout une perte notable des qualités de glisse sur les tissus lors du repassage. A la question « comment empêcher ce phénomène indésirable ? », par ailleurs souci premier des industriels, les chercheurs de l’équipe de Jean-Claude Bertolini de l’IRCELYON ont imaginé une solution efficace qui tient majoritairement dans la nature du revêtement de la semelle. Tenant compte du caractère organique du dépôt (on parle de « coke »), ce revêtement devait présenter plusieurs propriétés : avoir un effet catalytique d’oxydation totale, soit la transformation complète du coke en CO2 et H2O au fur et à mesure de l’utilisation, et cela à la température de fonctionnement d’un fer à repasser (soit environ 90-100°C) et en présence d’eau. De plus, le revêtement catalytique devait présenter une très faible rugosité, pour que la semelle du fer à repasser garde une glisse parfaite, être très mince et pouvoir être appliqué simplement pour éviter un surcoût important en matériaux et procédés de fabrication. Enfin, le revêtement catalytique devait bien adhérer à la couche d’émail sous-jacente et ne pas se déliter lors des repassages successifs. Il fallait donc envisager la mise en œuvre d’un catalyseur très actif, dans la mesure où 90-100°C est une température très basse pour la combustion catalytique. De plus, il était essentiel que soient mises en oeuvre des techniques d’élaboration et de caractérisation de surfaces catalytiques à l’échelle nanométrique, voire même sub-nanométrique. Les compétences et le savoir-faire que possède l’équipe Surfaces et Interfaces de l’IRCELYON en catalyse et nanosciences ont conduit à l’identification du paladium comme le meilleur candidat au problème soulevé, et à proposer un mode de dépôt approprié. Le contrat de collaboration industriel signé avec la société CALOR-SEB s’est soldé par le dépôt d’un brevet et un produit fini. Il s’agit d’un bel exemple de valorisation et de partenariat entre la recherche publique et la recherche privée. Contacts Chercheur l Jean-Claude Bertolini l T 04 72 44 53 09 l [email protected] Communication CNRS l Jacques Fontèsl T 04 72 44 56 75 l [email protected] Communication Université Claude Bernard Lyon 1 l Anne-Claire Foulon l T 04 72 44 80 38 l [email protected]