Royaume Uni 2 formation - Université Grenoble Alpes

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Royaume Uni 2 formation - Université Grenoble Alpes
Rapport de fin de séjour :
Napier University, Edimbourg, Ecosse
Bourse Explora Sup
UPMF Grenoble
Année Universitaire 2009/2010
SOMMAIRE
I/ Guide de la vie pratique en Ecosse………………………………………………….3
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Arrivée à Edimbourg et logements………………………………………...3
Argent…………………………………………………………………………...4
Santé…………………………………………………………………………….4
Comment communiquer vers et du pays des Scots……………...…….5
La vie à l’école de commerce de Napier University…………………….5
La vie quotidienne à Edimbourg…………………………………………...6
II/ Bilan et suggestions…………………………………………………………………..8
Annexes……………………………………………………………………………………10
Annexe n°1 : Le bus Airlink, reliant l’aéroport à l a ville………………………..10
Annexe n°2 : Les deux bâtiments de l’école de Comme rce de Napier
University …………………………………………………………………………..10
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I/ Guide de la vie pratique en Ecosse :
1 Arrivée à Edimbourg et logements.
Pour ce rendre à Edimbourg, trois possibilités m’ont été proposées : l’avion, le
train et la voiture. Pour des raisons économiques, pratiques et de rapidité, je suis
partie en avion. J’ai choisi la compagnie British Airways, Easy Jet ne faisant encore
pas le trajet Genève-Edimbourg et aussi parce que British Airways accorde une plus
grosse tolérance de poids de bagages : 23 kg contre 20 kg pour Easy Jet. Cet aller
m’a coûté 132€. Le seul point négatif, c’est que j’ai dû attendre 2h à Heathrow pour
le changement d’avion entre Londres et Edimbourg.
L’aéroport d’Edimbourg est petit, donc aucun danger de s’y perdre ! Pour ce rendre
dans le centre, deux possibilités :
- le taxi : compter environ £20 (soit environ 25€). Ce mode de transport, plutôt
chère par rapport au bus, m’a permis ma première immersion dans la culture
écossaise : la conduite à droite ! Au début il est vrai que c’est impressionnant
et la peur de rentrer dans la voiture d’en face nous gagne rapidement, mais la
beauté du paysage prend vite le dessus.
- Le bus : c’est un bus bleu appelé Airlink situé en face de la porte des départs.
Il dessert plusieurs arrêts en direction de la capital et son terminus est
Waverley Bridge, situé en plein centre. Un aller coûte £3.5 (aller/retour £6) (cf
annexe n°1).
Pour le logement, au début, j’ai dormi dans une auberge de jeunesse située en
plein centre à Cokcburn Street pour un prix de 11,30€ la nuit en dortoir mixte de 8
personnes. Elle faisait partie des Backpakers, une chaîne d’auberges de jeunesse de
Grande-Bretagne, réputée pour ces prix compétitifs. Sinon pour trouver de bonnes
auberges, je conseil le site hostelworld.com, très pourvu et avec un bon descriptif de
toutes les auberges adhérentes au site.
Pour trouver mon logement définitif, j’ai fait beaucoup de recherches sur le site
www.gumtree.com. Ce site est LA référence en matière de recherche de logement,
car il permet de publier ses annonces, de répondre à celles qui nous intéressent et
d’avoir une réponse assez rapide. Néanmoins, il faut bien partir deux semaines avant
le début des cours voire même de commencer à chercher des appartements durant
les mois précédents le départ et à prendre des rendez-vous avec les agences ou les
futures propriétaires de l’appartement que vous aller louer, pour ne pas se retrouver
le « bec dans l’eau ». Sinon, il reste toujours les logements de la faculté, qui sont de
grandes résidences avec plusieurs petits studios, douches et cuisines communes. Le
mélange entre nationalités y est plutôt bien fait, et nous sommes amenés à
rencontrer beaucoup de monde. Seul petit inconvénient, le bruit car on y fait
beaucoup la fête.
Bien sûr, pour améliorer son anglais, il faut fuir les colocations exclusivement
françaises même si quelque fois cela est plutôt rassurant. Pour ma part, j’étais avec
une copine de l’IUT et un écossais de 28 ans.
Pour les loyers, il faut compter entre £200 et £350 par mois. Mon loyer était de £325
pound par personne et j’ai dû payer une caution assez élevée de £1950. Cette
somme conséquente est dû au fait que, n’étant pas une native d’Ecosse et ne
résident dans pas dans le pays en temps normal, je n’avais pas de garant écossais.
Par conséquent, j’ai été chargée de frais en plus correspondant à une somme
équivalente à un mois de loyer environ.
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Dernier petit détail concernant les locations de particulier à particulier ou
d’agence à particulier, les étudiants ne payent pas de « council taxe », sorte d’impôt
local. Donc, si l’un de vos colocataires est salarié à temps plein, ne vous faites pas
avoir, c’est à lui seul de payer cette taxe.
2 Argent :
La vie en Ecosse est plus chère que celle en France. C’est pourquoi de nombreux
étudiants cherchent de petits boulots permettant d’arrondir les fins de mois. Ces
petits boulots se trouvent assez facilement en regardant dans les petites annonces
ou lors des premières visites à l’école, lorsque le BDE organise des journées
découvertes. On y retrouve des stands avec des « recruteurs » ou simplement des
listes de différents jobs avec adresses mail et numéros de téléphone. Pour pouvoir
conjuguer travail et cours, je conseille de ne pas travailler plus de 15 heures par
semaine. Pour ma part, j’ai fait le choix de ne pas travailler pour pouvoir profiter du
pays. Par conséquent, j’ai aussi dû faire attention à mes dépenses, mais si l’on agit
en tant que personne responsable, même en ne travaillant pas, on arrive à vivre
correctement.
Les dépenses par mois sont de l’ordre de : £90 de courses, £38 de transport (prix de
la carte de bus, sinon un voyage coûte £1,20 et le bus ne rend pas la monnaie), £50
de sorties et faux frais.
Les plus grosses contraintes rencontrées au niveau de l’argent ont été au début.
Pour ouvrir un compte bancaire, il faut souvent de nombreux justificatifs comme des
attestations de loyer et un certificat de scolarité. Je suis allée ouvrir un compte en
banque à la HSBC. Seul le certificat d’acceptation à Napier était requit et la
photocopie du formulaire de location. Néanmoins, les frais de cotisation de la carte
bancaire étaient élevés : £8 par mois. En ce qui concerne les prestations, se sont les
mêmes qu’en France, carte bancaire et chéquier.
Pour les taux de changes, il faut savoir que lors de mon année universitaire, la livre
sterling valait environ 1,20€. A noter qu’en Ecosse on utilise aussi la livre écossaise,
donc durant la vie de tous les jours, je côtoyais aussi bien de la livre anglaise
qu’écossaise. Le taux de change et les taxes sur les virements internationaux varies
d’une banque à l’autre, mais il faut bien se renseigner avec sa banque française au
départ pour négocier un taux voire même demander s’il n’existe pas des comptes
spéciaux, comme le compte Expat du Crédit Agricole qui propose de garder son
compte français et de ne pas payer de frais de transaction lors des achats.
3 Santé :
Pour pouvoir se faire rembourser les frais de médecins ou d’interventions
hospitalières, j’ai dû faire une carte d’assurée sociale européenne, mais qui ne m’a
quasiment pas servie, car certains établissements ne la connaissaient pas. A mon
arrivée, j’ai donc dû me faire enregistrer au National Health Service (NHS), pour
pouvoir bénéficier de traitements gratuits, pris en compte par l’Etat écossais. Ce
système est des plus pratique, car je n’ai pas dû avancer d’argent lors d’une
intervention chirurgical dentaire. Sinon, dans les Medical Centers, les consultations
sont gratuites ainsi que dans les services d’urgences des hôpitaux, qui font des
ordonnances et nous donnent les médicaments nécessaire pour tenir jusqu’au
lendemain au cas où les soins sont donnés en dehors des horaires d’ouverture des
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pharmacies. En ce qui concerne ces dernières, elles sont bien plus « libre service »
qu’en France et on y trouve de tout. La chaîne par excellence est « Boots ». Pour les
services de secours, le numéro d’appel est le 999, un numéro gratuit.
4 Comment communiquer vers et du pays des Scots :
Pour communiquer, j’ai préféré garder ma ligne de téléphone portable
française, car je disposais d’une ligne téléphonique à la maison me permettant des
appels gratuits et illimités vers les numéros de fixes français. J’avais également
Internet et la télévision par satellite, le tout Sky. Le montant par mois était de £35.
Par conséquent, je communiquais avec mes pairs écossais via Internet. Néanmoins
ceux qui ont pris un portable avec numéro de téléphone écossais payaient une sorte
de carte prépayée de £10 pour 100 sms, ce qui est tout de même chère.
5 La vie à l’école de commerce de Napier University :
Toutes les universités de Grande-Bretagne sont régies par l’UCAS, qui
centralise toutes les inscriptions. Par conséquent, avant de partir, des sessions ont
été organisées à l’IUT en France pour pouvoir s’inscrire sur ce site.
Dans toutes les universités écossaises, les trois premières années d’études
correspondant à un Bachelor of Art, sont gratuites, mais pour se faire, les étudiants
doivent s’inscrire sur le SAAS (Student Award Agency for Scotland), qui va payer à
notre place.
J’étais en cours à l’école de commerce sur le Campus de Craiglockart, un des
campus de Napier University. L’université de Napier est très réputée et fait partie des
10 meilleures universités de Grande-Bretagne. L’école est répartie sur deux
bâtiments, tous les deux riches d’histoire : le premier construit en 1880 et le second
en 2004 (cf photo annexe n°2). Les locaux et les am énagements prévus pour rendre
le travail des étudiants le plus agréable possible sont très modernes, se sont même
les plus modernes de toutes les écoles de commerce d’Ecosse.
Pour pouvoir y entrer, les étudiants français devaient avoir une moyenne générale
minimum de 12/20 et d’un minimum de 12,5/20 en anglais. Les cours étaient
organisés en trois trimestres. Tous les élèves, français ou étranger en font deux, et le
troisième est réservé aux rattrapages et aux cours d’été. Au début de l’année, les
étudiants sont amenés à choisir six matières parmi une liste très riche de cours. Ces
choix se font en fonction de son précédent parcours scolaire, de ses affinités avec
telle ou telle matière et en fonction de son avenir professionnel. Il n’y a donc pas de
tronc commun à tous les élèves comme en France. Par la suite, ces matières doivent
être validées et l’étudiant va pouvoir construire son propre emploi du temps. En effet,
chaque matière dispose de plusieurs plages horaires pour les amphithéâtres et les
travaux dirigés. Au final, l’étudiant peut se retrouver avec un emploi du temps sur
deux jours pour un total d’heure de cours de 8 heures (à savoir aussi que les cours
ne commencent pas avant 9h et se finissent au plus tard à 18h). Cet aménagement
est plutôt pratique pour ceux qui souhaitent voyager ou trouver du travail.
Néanmoins, la quantité de travail personnel et de travaux en groupe est assez forte,
et les professeurs demandent à lire beaucoup d’ouvrages (que vous pourrez trouver
facilement à la bibliothèque) et de faire beaucoup de recherches personnelles pour
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permettre à l’élève d’avoir le plus de références possibles à mettre dans ses
rapports. Par conséquent, à Napier, il ne s’agit pas d’apprendre des cours par cœur,
mais de connaître des bases, de les appliquer et d’acquérir une bonne méthode de
travail autonome et en groupe ; point essentiel pour pouvoir être rapidement efficace
sur le marché du travail. En ce qui concerne les examens, comme en France, il y a
des semaines spécifiques, mais suivant le module choisi, les étudiants n’auront qu’un
seul examen en fin de trimestre, voire aucun examen.
A la Business School, nous retrouvons de nombreux ordinateurs et tous les étudiants
possédant leur propre ordinateur portable peuvent se connecter facilement au
réseau wifi. Tous les suivis des cours se font via Internet, par un portail intranet
appelé WebCT. Pour les étudiants ne possédant pas Internet à la maison et qui sont
trop loin de Craiglockart, une autre université de Napier basé dans le quartier de
Merchiston détient une salle d’ordinateur immense et ouverte 24h/24 : le Jack Kilby
Center.
Cette école est aussi un lieu de détente et de découverte. En effet, en son
sein même, vous trouverez différents espaces pour manger et se rencontrer entre
étudiants autour d’un Starbucks ou aller manger, aussi bien un snack qu’un repas
chaud à la « Chapel » (ancienne chapelle reconvertie en self). Il y a aussi une salle
de gym située en dessous de l’école, où les étudiants peuvent aller se défouler
moyennant une adhésion annuelle. Le tout, situé en retrait de la ville, près d’une
colline et au milieu d’un joli parc bien vert. Tous les moyens sont donc mis en place
pour que les étudiants réussissent au mieux leur année d’étude et même leur
carrière professionnelle grâce à de nombreux séminaires et de nombreux
intervenants aidant à la bonne rédaction de CV, voire même des intervenants pour
des prés embauches.
7 La vie quotidienne à Edimbourg :
Le climat : contrairement aux croyances, il ne pleut que 173 jours par an en
Ecosse, donc pas la peine d’avoir sont parapluie avec soit à chaque sortie. Il n’y a
pas beaucoup d’écart de température entre été et hiver. Le minimum en hiver est de
-5°C et le maximum en été est en moyenne de 20°C. S i les températures ne sont pas
dignes de celles du pôle nord, méfiez-vous du vent, terrible et glacial surtout en hiver.
De novembre à mars, même si la ville est en bord de mer, attendez-vous à vous
levez le matin et à voir votre rue couverte de 10cm de neige. Dans ces cas là, je
vous conseille d’aller sur Calton Hill (petite colline située en ville) pour voir le
contraste neige/mer qui est magnifique. En hiver également, les journées sont très
courtes, à partir de 16h le soleil se couche et la nuit arrive vite. Heureusement qu’à
partir d’Avril les journées se rallongent et que le jour se lève vers 5h du matin et la
nuit tombe à 22h30, de quoi profiter des belles journées ensoleillées et des révisions
dans le Meadow, un parc immense situé au sud de la ville où, quand arrivée le
printemps, tous les jeunes se réunissent autour de barbecues et de mini concerts.
Pour le shopping, les adeptes seront ravis puisque LA rue pour « shopper » à
Edimbourg est Princes Street, une rue longue de1,6 km et rempli de magasins. Pour
trouver un style plus « anglais », il faut plutôt se diriger vers l’intérieur des ruelles, où
là, vous trouverez votre bonheur pour les soirées déguisées ou simplement pour ce
mettre à la mode punk ou accessoiriser vos tenues de tous les jours pour les rendre
moins « passe partout ». Par ailleurs, les centres commerciaux et magasins en ville
sont ouverts tous les jours même le dimanche. Seul hic, ils ferment assez tôt, en
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règle générale 18h30. Par contre les supermarchés sont ouverts jusqu’à minuit et la
vente d’alcool et de cigarettes est autorisée jusqu’à 22h.
Pour se promener dans Edimbourg, rien de mieux que la marche, mais pour
les moins courageux, il y a le bus. Un voyage coûte £1,20. C’est plutôt chère et il faut
se méfier à ne pas se tromper d’arrêt car ceux-ci ne sont pas signalés et plutôt mal
indiqués. Le service des bus de jour s’arrête à minuit, et la place est laissée aux bus
de nuit, plus chère : £3 ou £1,5 avec la carte de bus, mais le ticket est valable toute
la nuit. L’autre alternative, plus chère, est le taxi, disponible 24h/24 et 7j/7, A
plusieurs, cela peut revenir à £2, et c’est un moyen de transport beaucoup plus
rapide et plus sûr que les bus, surtout la nuit et pour les filles.
En Ecosse, les amateurs de thé seront ravis. Dans la capital, on y trouve de
nombreux tea room et de coffee shop, dont le Costa Café, le Café Nero et le fameux
Starbucks (que je recommande plutôt pour les chocolats chaud et les frapuccinos).
Pour un tea time, le Clarinda’s Tearoom est parfait.
Pour les boissons alcoolisées, je vous déconseille le vin, à moins de bien s’y
connaître ou de piocher dans le bon vin français (mais souvent chère). En pub, vous
retrouverez de nombreuses variétés de bières, dont celle nationale qui est la
Tennant’s. Les amoureux du whisky seront au paradis. Les deux catégories de
whisky sont les Malt whisky, whisky provenant du même tonneau et les Blended
whisky, mélange entre Malt whisky et Grain whisky (se dernier n’étant composé que
de 10 à 20% d’orge, donc moins chère, avec peu de goût). Pour en savoir plus sur la
distillation de ce breuvage et ses différentes provenances, aller faire un tour du côté
du Scotch Whisky Experience, musée consacré au whisky donc, où vous pourrez
découvrir la plus grande collection de whisky du monde.
En règle général, les natifs se rejoignent autour d’une bonne bière bien fraîche aux
alentour de 17h30 et continu ainsi jusqu’à la fermeture.
Pour les repas, à la différence de la France, les écossais mangent beaucoup
plus tôt : à partir de 16h30, les restaurants commencent à ce remplir, mais par contre
le service se fini tôt, 21h. Le matin, en vu des cours qui ne commencent pas avant
9h, le petit déjeuné se fait tard, et le plus culte est bien sur le Scottish Breakfast.
C’est un petit déjeuné salé, copieux composé le plus souvent d’un œuf au plat ou
brouillé, de haggis, de boudins noir, de bacon, de haricots blancs à la sauce tomate
sur des petites galettes de pomme de terre et des toasts de pain grillé ou de pain de
mie avec du beurre salé. On comprend mieux pourquoi, en règle générale, le repas
du midi est mis de côté. D’ailleurs, ils ont plutôt pour habitudes de prendre un snack
rapide vers les 13h et un café, mais pas plus.
Pour manger, les restaurants sont nombreux, mais pour quelque chose de plus
typique, il faut aller dans les pubs où on y mange bien et pour pas chère. Les repas
classiques que l’on retrouve très souvent sur les cartes sont les fish and chips, les
backed potatoes, et le steak pie.
Les spécialités sont assez nombreuses, mais le plat traditionnel est le Haggis, une
panse de mouton farcie avec la fressure de l’animal, sel, poivre, oignons, céréales, le
tout accompagné de purées de pommes de terre et de navets. Ce plat est aussi servi
en version végétarienne, d’ailleurs, c’est un autre point fort de l’Ecosse, beaucoup de
menus sont spécialement fait pour les végétariens. Pour les viandes, le bœuf
Aberdeen Angus (de qualité supérieure) et le venison (cerf) sont très réputés et bien
cuisinés. Pour le cerf, on peut vous le servir avec un chausson de pâte feuilleté, des
petits poids et d’autre légume avec une très bonne sauce façon bœuf bourguignon,
ou alors tranché avec une sauce aux airelles. Vous trouverez également beaucoup
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de soupe dont le Scotch Broth (soupe à base de mouton), et ce, le midi comme le
soir. A ne pas oublié les spécialités de la mer dont le fameux saumon d’Ecosse.
Pour les courses de tous les jours, comme dit précédemment, la vie est plus
chère qu’en France. On y trouve de tout et notamment des plats tout prêt surtout
italiens ou chinois. Les rayons friandises y sont très fournis, mais pour compenser et
se donner bonne conscience, le rayon légumes aussi. Bien souvent les natifs
mangent mal, peu de fruits, beaucoup de sandwichs, de tout prêts et de pâtes (petite
anecdote au passage qui fut pour la grande italienne dans l’âme que je suis, un
affront des plus total : ils font chauffer l’eau à la bouilloire, et la versent sur les pâtes
avec de l’huile !).
En ce qui concerne le rythme de vie type, mise à part les magasins et centres
commerciaux, rares sont les agences d’assurance ou immobilières ou bien les
banques qui font des heures supplémentaires : les horaires d’ouvertures et de
fermetures sont en règle générale 9h-17h avec une pause d’une heure à midi, du
lundi au vendredi.
Pour finir, les sports nationaux sont le golf, le criquet et le rugby. Mais à
Edimbourg on y trouve la plus grande piste de skie…. Sur tapis d’Europe ! Partie de
fou rire garantie. Sinon, les universités mettent un point d’honneur aux activités
culturelles et sportives surtout pour le rugby et le football américain. L’université de
Napier a même un club appelé le Whisky society, dont la plus grosse parti du budget
consacrée aux activités extra scolaire lui est dédiée (c’est dire à quel point le whisky
est sacré pour les Scots !).
II/ Bilan et suggestions :
Mon année à Edimbourg fut pour moi et pour le moment ma plus belle
expérience personnelle et professionnelle. Je pense que partir dans un pays
étranger, quelque soit la langue étudiée, permet de se développer, de mieux se
connaître soi-même et de connaître les autres et d’apprendre aussi à s’adapter et à
vivre en communauté. Le seul point noir au tableau est que je me suis retrouvée
avec trop de français, car l’université en accueil énormément et que les autres
étudiants étrangers ne se mélangent pas trop. Pour évoluer au mieux et jouer le jeu
au maximum, une des matières choisie était l’anglais. Grâce à elle, j’ai pu améliorer
mon niveau considérablement car la façon de travailler est vraiment différente de
celle en France et peut être plus efficace. Mais la motivation y était peut être plus
présente puisque l’enjeu était de revenir avec un niveau presque bilingue.
Ma principale difficulté s’est trouvée dans la recherche de logement. Ne
parlant pas très bien anglais, j’avais peur de me faire avoir ou alors de ne pas réussir
à me faire comprendre quant aux caractéristiques de l’appartement que je cherchais.
Cependant les écossais sont très gentils et font l’effort de parler doucement, avec
des mots simples et de prendre le temps de nous écouter.
Cette expérience a été décisive pour ma future carrière professionnelle et mes
études futures. Je suis déjà bilingue en italien, et maintenant que mon niveau
d’anglais c’est amélioré (j’ai même eu le score de 845 au TOEIC), je compte
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m’orienter sur des masters privilégiant les langues, tel que les masters en commerce
international ou les masters de traduction spécialisé.
Pour mener à bien mon projet, avant et pendant mon séjour, mes parents et
l’étudiante avec laquelle je partais (Clémence) m’ont beaucoup aidé. Avec
Clémence, c’était même un soutien mutuel.
L’aide à l’inscription pour le SAAS et l’UCAS de l’université m’a été très précieuse,
cela m’a permis de bien remplir toutes les conditions d’inscription et de ne pas faire
d’erreur.
Par ailleurs, avant de partir, j’ai pu rentrer en contact avec des étudiants étant déjà
parti en Ecosse, grâce à une liste d’adresse e-mail mise à disposition par l’IUT. Cela
m’a permis de moins appréhender le voyage, de trouver les bonnes adresses et
d’être opérationnel rapidement.
Grâce à cette année d’étude, j’ai développé mon goût pour les voyages, et j’ai
pour projet d’aller passer les 3 mois d’été 2011 aux Etats-Unis, en tant qu’agent
d’accueil d’été dans une université de Californie. Cette fois-ci, j’essayerai de fuir le
plus possible les étudiants français pour me fondre dans la masse et améliorer
encore plus mon anglais. Etant donné que la Californie n’est pas l’Ecosse, je
prendrais plus de précautions et je me renseignerais bien avant mon arrivée de la
culture du pays et des habitudes des habitants.
Pour les futures étudiants désirant partir faire un an à l’étranger, je ne dirais
que ; oui, allez-y et profitez en. Cependant, un tel voyage ne se prépare pas à la
dernière minute, il faut savoir anticiper et être responsable en cas de problème. Nous
sommes seuls devant nos dérapages et nous gérons notre propre vie. Il faut jouer le
jeu à fond, ne pas hésiter à aller vers les personnes et se dire que si au début c’est
difficile, tout le monde est au même niveau, et que si un anglais vient faire ses
études en France, il sera dans la même galère.
Les seuls améliorations que je suggèrerais quant aux échanges
internationaux, seraient un suivit plus régulier des étudiants. En effet, j’ai trouvé
dommage de ne pas avoir communiqué plus avec mes professeurs d’anglais, surtout
en début d’année.
Pour finir, vous l’aurez compris, mon année universitaire en Ecosse m’a plus,
je n’hésiterais pas à y retourner que ce soit pour une autre année d’étude ou pour
des vacances en famille ou entre amis. Je tiens donc à remercier la Bourse Explora
Sup et l’IUT 2 de Grenoble pour m’avoir permis de partir.
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ANNEXES
Annexe n°1 : Le bus Airlink, reliant l’aéroport à l a ville :
Annexe n°2 : Les deux bâtiments de l’école de Comme rce de Napier University :
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