Julie Dacquin: «Etre actrice est en moi»
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Julie Dacquin: «Etre actrice est en moi»
La jeune femme sait ce qu’elle veut mais aussi ce qu’elle ne ferait pas pour un rôle. Intelligente, elle ne cherche pas la gloire à tout prix. Elle préfère continuer à travailler en demeurant fidèle à ses ambitions et ses principes. $@$loo-04-dacquin-interv-293M-218M@$@ INTERVIEW Julie Dacquin: «Etre actrice est en moi» J ulie Dacquin. Retenez ce nom. Si son visage ne vous est pas encore connu, quelque chose nous dit que cela pourrait changer à court terme. Contrairement à beaucoup de jeunes femmes ou garçons qui pensent que le vedettariat est à la portée de tous, la télé-réalité leur faisant espérer n’importe quoi, d’autres savent que seul le travail permet d’arriver et, mieux, de durer. C’est là la mentalité de cette jeune waterlootoise de 30 ans elle ne les fait pas - qui a des étoiles plein les yeux quand elle évoque le monde du théâtre et du cinéma auquel elle se sent attachée depuis l’adolescence. Mais, pas question pour elle, de faire n’importe quoi pour se faire remarquer. Elle construit sa carrière patiemment, espérant bien évidemment un jour atteindre les sommets. Elle n’en fait cependant pas une obsesssion, préférant se sentir bien avec ellemême avant tout. Rendez-vous au BIFFF Les amateurs du genre pourront la découvrir dans un court-métrage dans lequel elle tient l’un des deux premiers rôles. Il sera projeté dans le cadre du Brussels International Fantastic Film Festival (BIFFF) qui se tient dès le 8 avril prochain et jusqu’au 20 avril à Bozar. Babysitting Story sera projeté le 11 avril prochain, lors d’une journée consacrée au cinéma belge. Sarah et Julie se rendent chez la tante d’un ami a:n d’y faire du baby-sitting. Un orage gronde et l’une des deux raconte une histoire terri:ante… Tel est le pitch de ce court métrage d’un jeune réalisateur liégeois, Vincent Smitz. Une tête bien faite Julie n’a rien de la jeune femme qui voudrait faire du cinéma pour faire quelque chose de sa vie. Jolie jeune femme aux yeux pétillants, notre actrice est aussi une femme à la tête bien faite. Avant de se lancer dans la comédie, elle a terminé un master à l’ICHEC et a pris des cours de comédie à l’IAD. «Mes parents ont voulu que je fasse des études. Je savais déjà que je voulais devenir comédienne. Après avoir joué une pièce dans le cadre scolaire, j’avais ressenti que mon avenir se trouvait là, sur les planches mais mes parents, enseignants, m’ont poussée à avoir un diplôme. Ils n’ont pas la bre artistique. J’ai donc réussi mon master. Dès ce moment-là, ils ont accepté ma volonté de devenir comédienne et m’ont aidée. Sans eux, je n’y serais pas arrivée. Je suis partie au cours Florent à Paris, avant de rentrer à l’IAD.» Elle y réussit l’examen d’entrée et termine le cursus. Peu de comédiens et personnalités du spectacle n’ont sans doute un tel parcours. Il n’est pas synonyme de succès. Il permet cependant de relativiser beaucoup de choses et, surtout, de savoir où sont les priorités. Aujourd’hui, la jeune femme espère bien évidemment être remarquée. Mais, elle ne court pas après la gloire. «J’apprends. J’ai eu la chance de vivre le tournage d’un long métrage de l’intérieur. C’est aussi une belle école. Je suis curieuse par nature.» Elle se nourrit donc de toutes les expériences qu’elle peut vivre. «J’ai toujours plein de projets. Je suis curieuse et prête à entrer dans une aventure si elle me plaît, Prime au vélo électrique si le porteur du projet me touche. Je suis très sensible et ne voudrais pas endosser un rôle si je n’en comprenais ou n’acceptais pas la nalité. J’ai déjà refusé des rôles car ils ne m’auraient rien apporté. Toutefois, je sais que je suis jeune et ne peux pas être trop dicile. Mais, je veux être heureuse. Si je peux vivre de mon métier, je suis contente. Je n’ai pas besoin de me retrouver nécessairement en haut de l’ache», sourit-elle. L Trouver le bon projet Même si, comme tout comédien, elle espère l’être un jour. Ce qu’on lui souhaite. «J’aime être bien avec moi. C’est plus important que la gloire. J’ai été éduquée dans une famille sportive. Cela m’a donné le goût de l’eort mais du respect aussi.» Cet e"ort, elle le poursuit en demeurant en éveil permanent, se tenant au courant des castings, toujours prête à prendre un train pour tenter sa chance. Mais, elle doit aussi vivre au jour le jour. Pour cela, il y a le monde de la pub qu’elle fréquente parfois. Il y aussi les cours de théâtre qu’elle donne à des plus jeunes. Et puis, elle aime se retrouver avec sa bande de potes sortis de l’IAD avec elle. Ensemble, ils ont créé le Collectif Art Attack. Dans quelques temps, elle se retrouvera seule en scène dans Le testament de Vanda, une pièce de Jean-Pierre Siméon, mise en scène par Eric De Staerke. Il s’agit d’une histoire banale de notre temps: une femme avec son bébé dans un Centre de rétention. Elle a tout traversé: la guerre, l’amour perdu, le viol, les frontières interdites, l’errance, la misère, le rejet. Elle ne peut plus rien, ni le pas en arrière ni le pas MOBILITÉ Julie Dacquin ne fait pas de la gloire sa priorité. Elle préfère avant tout être en accord avec elle-même. en avant. Elle a décidé d’en :nir puisqu’elle n’a plus lieu d’être. Son legs à l’enfant: sa disparition, l’absence dé:nitive, l’e"acement de trop de douleurs, d’humiliations, de trop de mémoire. L’histoire de Vanda, c’est l’histoire de tous ces hommes et femme-sans, sans patrie, sans papiers, sans logis, sans droits, sans avenir, ce peuple d’ombres e"arées dont nos sociétés ne savent que faire. Il s’agit là typiquement d’un projet qui touche cette femme sensible, prête à s’embarquer dans des aventures mais pas à n’importe quel prix. «Je veux me respecter et respecter ceux qui m’aiment.» Une mentalité saine. ■ Interview de Didier Grogna a mobilité figure parmi les enjeux des prochaines années. La Province du Brabant wallon a décidé de participer à sa manière à la propagation des modes doux. Dorénavant, les Brabançons wallons pourront faire appel à la province a:n d’obtenir une prime à l’acquisition d’un vélo électrique ou d’un kit adaptable. Il s’agit de favoriser les déplacements à vélo en tenant compte du pro:l particulièrement vallonné de la province. Le montant de la prime est :xé à 20% du montant de la facture, avec un plafond de 200 € par vélo ou kit acheté par le demandeur. Une seule prime pourra être octroyée par année et par ménage sur base du document ociel de composition du ménage délivré par l’Administration communale. Au total, au cours de la législature, deux primes maximum pourront être octroyées par ménage. La prime est cumulable avec toute autre prime pour autant que le montant cumulé des primes n’atteigne pas 75% du coût du vélo électrique ou du kit adaptable. Si tel était le cas, la prime provinciale serait réduite a:n de ne pas dépasser ce taux. Dans le cas où le nombre de demandes excéderait le budget disponible pour une année, la date d’introduction du dossier complet servira de critère d’attribution. La demande de prime doit être introduite via un formulaire ad hoc, disponible sur le site de la province www.brabantwallon.be/fr/Qualite-de-vie/mobilité ou par téléphone au 010/23.62.85 $@$ACL-04E-144.19M-218M@$@ $@$rn40009900-144.19M-218M@$@ NIVELLES Journal de Campagne d’un Carnaval CHARLEROI - RTL SPIROUDOME VENDREDI 4 AVRIL 2014 - 20h00 www.harlemglobetrotters.com 516-6( 071 20 60 40 - rtl.spiroudome.be - 070 660 601 - www.ticketnet.be 0900 84 900 - www.sherpa.be - FNAC - 0900 00 600 rn40009900 4 BW WATERLOO - 02/04/2014 Après l’album photo de notre précédente édition, clôturons cette semaine les informationsrelatives au Carnaval de Nivelles par un petit “journal de campagne” d’un habitué de ce folklore aclot ! De mémoire de “reporter”, il semblerait que le Carrnaval des Enfants n'a jamais connu pareil succès de foule, tant la ville fut déjà envahie dès le samedi. Enfants, parents, amis et fans divers suivaient le cortège, rehaussé par la présence de l'Ecole des Tambours, du Corps Musical Nivellois, du char Bam Bam, des vieilles connissances des T' Chapels sans oublier les Miss, Mister Carnaval et dauphines. Un monde fou fou, totalement débridé et toute une bande de photographes amateurs pour les mettre en valeur ! Mais le spectacle était aussi au Waux-Hall avec les clowns Vagabond et Compagnie dans un nouveau programme, une vieille collaboration des trois baroudeurs depuis de 25 ans, un anniversaire qui a d'ailleurs été bien fêté ! Bref, un après-midi absolument réussi. Les festivités du dimanche ont débuté très tôt le matin avec le bossage, une tradition bien établie avec un bon petit verre de champagne, suivi très rapidement d'un passage devant les autorités communales et les membres de Nivelles en Fête dans l'Hôtel de Ville. Signalons au passage la fête des 65 ans de gille de Jean-Jacques Leherte, un fameux bail, ainsi que les médailles rutilantes des gilles de l'Espontôle qui viennent de fêter leurs 25 années de carnaval. A peine tout ce monde eut-il le temps de se rafraîchir et restau- rer quelque peu: cavalcade et gilles se rassemblaient déjà pour le grand cortège de l’après-midi. Cavalcade de chars remarquables, au couleurs et costumes chatoyants, musiciens, danseurs, en grande forme et des Nivellois de mieux en mieux représentés; Bam Bam, les Arts, Mélodies FM, entre autres. Une belle participation en sus de Wallons et de Flamands venus d'un peu partout. Et un char amboyant avec Miss(es) et Mister(s) complétaient le dé=lé. Excellent déroulement cette année, sous un soleil quasi estival, si ce n’est un léger ottement entre la =n de la cavalcade et l'arrivée des Gilles tant attendus. Le public en a ainsi pro=té pour “in=ltrer” des positions avancées sur le chemin du cortège et pro=ter au mieux du passage des divers groupes de gilles. On n'a probablement jamais vu une foule d’une telle densité à Nivelles du moins depuis 1970... La joie, la liesse même tout au long de la journée, un grand plus pour le secteur Horeca et les forains peu habitués à autant de chalands ! Le lendemain, lundi, place au Carnaval des Ecoles qui a à nouveau battu un record de participation. Les jeunes de maternelles des écoles nivelloises étaient très nombreux, le double de l'an dernier à première vue, avec des petits élèves venus de Senee, de Waterloo ainsi que d'autres invités. Un tout grand succès pour les gilles tant sur la grand'place (devant la poste) qu'à la rue du Géant où ils étaient un (petit) peu moins nombreux. Les enfants ont en tout cas été gâtés par une pluie d'oranges et des dons directs très appréciés. Bonne idée aussi que celle d'avoir invité deux groupes de moins valides, du Foyer Cornet notamment, ils étaient ravis. Après les Ecoles, en soirée, c'était au tour de la dernière rentrée et du rondeau =nal sur la grand place, noire de monde, les gilles s'en sont donné à coeur joie et le feu d'arti=ce a couronné le tout. Dicile de faire mieux donc, Phoebus nous a fourni un week-end illuminé et chaud. Dans le vieux temps, on disait: " le bon Dieu est nivellois", quand la météo était tout à fait favorable ! Mais il est des gens qu'on ne peut oublier de remercier: ce sont les services communaux de la voirie, Nivelles Fiesse, les pompiers, les petits "gloutons" et tous ceux qui ont oeuvré parfois la nuit pour que la grand place et ses environs soient complètement nettoyés. Remarquable ! Félicitations messieurs. Pour Nivelles en Fête, sous la direction de Philippe Bououx, c'est une réussite totale. “L'édition 2014 du carnaval de Nivelles fut à tout point de vue une très bonne année. C'est le fruit d'un travail de plusieurs années avec l'ensemble des sociétés de Gilles, de Paysannes, d'Arlequins et de Pierrots ainsi que tous les bénévoles qui ont investi leur temps an de faire vivre à tous de bons moments. (...) Une édition qui restera gravée comme une des plus belle édition du carnaval de Nivelles. Merci également pour ce formidable état esprit entre tous les participants, décontraction, joie de vivre amusement était au rendez-vous”. J.D.