Futur campus de l`UQTR: le milieu n`attend plus que le feu vert du

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Publié le 10 décembre 2011 à 00h00 | Mis à jour le 10 décembre 2011 à 00h00
Futur campus de l'UQTR: le milieu n'attend plus que
le feu vert du gouvernement
Marc Rochette
Le Nouvelliste
(Drummondville) Même s'il manque
toujours le précieux cadeau d'une
approbation gouvernementale, la
Ville de Drummondville et l'UQTR
ont au moins un présent sous l'arbre
de Noël: l'acceptation de l'offre
d'achat du terrain qui devrait
recevoir le futur campus universitaire
d'ici trois ans.
«Une étape décisive vient d'être
franchie», a déclaré le recteur par
intérim de l'UQTR, André Paradis.
«L'annonce d'aujourd'hui constitue
un important jalon», renchérit la
mairesse Francine Ruest Jutras.
Le recteur par intérim de l'UQTR, André Paradis, et la mairesse de
Drummondville, Francine Ruest Jutras, se félicitant de cette annonce
concernant l'achat du terrain pour le futur campus universitaire.
Photo: Marc Rochette
La superficie acquise au coût de
trois millions de dollars est située sur
le site des Pères Montfortains. Le
campus aura l'avantage d'être
facilement accessible via
l'autoroute 20 ainsi que la route 122.
Et l'espace boisé est à proximité du centre-ville, du parc Woodyatt, de la rivière Saint-François et du Complexe
sportif Drummondville.
Évalué entre 27 et 30 millions de dollars, le projet peut déjà compter sur une mise de fonds du milieu de l'ordre de
7,3 millions de dollars, à laquelle est venue s'ajouter, jeudi, une somme de 500 000 $ consentie par la
Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec. Et c'est la Société de développement économique de
Drummondville qui se verra confier sa réalisation.
«On a protégé nos arrières», a toutefois indiqué la mairesse par rapport à la transaction annoncée, dans
l'éventualité où le feu vert de Québec ferait défaut.
Celle-ci remercie d'ailleurs la communauté des Pères Montfortains pour leur grande écoute et leur
compréhension dans ce dossier.
«Pour bien montrer notre volonté à avoir chez nous ce campus, nous avons mis en place une campagne
promotionnelle avec des panneaux publicitaires le long des autoroutes 20 et 55», a-t-elle rappelé.
À son avis, ce dossier suit un parcours rigoureux depuis le début «où tout se met en place». «Il reste évidemment
quelques étapes à franchir, mais il me semble évident que ce dossier chemine de façon très convaincante avec
l'appui bien affirmé de l'UQTR, une université de grand renom et fortement appréciée des étudiants, et le soutien
remarquable de toute la communauté», poursuit Mme Ruest Jutras.
Pour sa part, le recteur par intérim a indiqué que l'étape suivante «sera de tirer des plans, de faire un montage
financier réaliste et d'élaborer une programmation académique qui soit en prise avec les besoins de formation
exprimés par la région elle-même».
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«Pendant tout ce temps, nous nous assurerons de faire les représentations nécessaires auprès des décideurs. Il
reste certes des détails à régler, mais je suis confiant que ce sera fait dans les six prochains mois», a conclu celui
qui n'attend plus que l'aval du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport.
Paradis plaide la pertinence d'un campus à Drummondville
«Nous avons eu un petit frisson lorsqu'une étude du groupe CIRANO a recommandé un moratoire sur
l'implantation d'un campus universitaire en région. Mais la réponse rapide et non équivoque de la ministre de
l'Éducation, Mme Beauchamp, nous a réconfortés».
Voilà comment la mairesse de Drummondville, Francine Ruest Jutras, a réagi à la recommandation du Centre
interuniversitaire de recherche en analyse des
organisations de cesser la délocalisation des universités québécoises.
Or, cette demande a non seulement été jugée inutile par la ministre Line Beauchamp, mais son cabinet avait
souligné qu'une seule demande de sites d'enseignement hors du campus principal lui avait été soumise, soit celle
de l'UQTR à Drummondville.
«Ce n'est pas un phénomène qui prend de l'ampleur et ce n'est pas généralisé. Alors, on ne pense pas que ça
nécessite une intervention comme nous le demande le CIRANO», avait fait savoir son attaché de presse, Dave
Leclerc, tout en précisant que les délocalisations concernent moins de 5 % des étudiants au Québec.
En réaction à cette fameuse étude du CIRANO suggérant de limiter le champ d'action des universités, dont les
activités devraient se borner à leur territoire immédiat, le recteur par intérim de l'UQTR, André Paradis, y est allé,
hier, de plusieurs remarques.
«L'UQTR est présente au Centre-du-Québec depuis 1969. Donc, après 42 ans, nous ne partons pas de rien.
Après plus de quatre décennies de collaboration, nous avons fait nos classes et sommes maintenant prêts à
relever des défis de plus
grande ampleur», a-t-il d'abord souligné.
Par ailleurs, celui-ci fait remarquer que les besoins de formation ont nettement été démontrés, une étude
commandée par la Conférence régionale des élus (CRÉ) ayant mis en évidence que le Centre-du-Québec souffre
d'un déficit de diplômes universitaires par rapport à l'ensemble de la province.
«Troisièmement, non seulement le Centre-du-Québec produit moins de diplômés, mais bien souvent, il les perd
au profit d'autres régions. En ce sens, être en mesure de proposer à la population étudiante un parcours
académique qui inclut l'université constitue un levier essentiel», poursuit M. Paradis.
Son quatrième argument est le suivant: l'appui régional au projet de campus a été jusqu'ici en tous points
exemplaire.
«Les études ont été menées avec rigueur, le dossier a été défendu avec aplomb, la communauté a parlé d'une
seule voix et avec beaucoup de conviction», a-t-il dit.
Finalement, à son avis, souhaiter un moratoire sur l'accès à la connaissance apparaît comme discriminatoire
envers les collectivités régionales «qui en sont les premières victimes».
«Le projet de campus de l'UQTR à Drummondville progresse bien. Il est porté par la volonté ferme de l'ensemble
des acteurs, un plan crédible aux contours bien définis et un appui matériel conséquent», a-t-il conclu en
présence
d'un président de la CRÉ, Maurice Richard, qui croit aux fortes chances d'une approbation ministérielle.
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