Table des matières - Performances Group

Transcription

Table des matières - Performances Group
Semaine 17 – du 25 avril au 01 mai 2011
N° 171
Table des matières
Tunisie : hôtels en faillite, compagnies aériennes sous perfusion
2
Quel tourisme pour le Cameroun ?
2
Kenya Airways Resumes Flights to Abidjan
4
Le tourisme a rapporté 770 millions de dollars au Zimbabwe en 2010
4
Tunisie : Retour des croisières
4
Début des activités de la compagnie Mauritanie Airlines
5
Attentat Marrakech : le tourisme marocain est-il devenu une cible pour les terroristes ? 6
Air Madagascar : que se passera-t-il après le 28 avril avec Air Italy ?
7
Marseille: le cri d’alarme des Comoriens
8
Brussels Airlines a repris ses vols sur Abidjan
9
Herman Carpentier : "Brussels Airlines réfléchit à de nouvelles destinations"
9
UNWTO Supporting Tourism Recovery in Tunisia
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
11
1
Tunisie : hôtels en faillite, compagnies aériennes sous
perfusion
La plage de Hammamet. © Nicolas Fauqué/imagesdetunisie.com
Trois mois après le départ de Ben Ali, l’industrie touristique tunisienne continue sa descente aux
enfers.
Les recettes ont baissé de plus de 40 % et, sur les 450 plus grands hôtels du pays, une centaine
d’entre eux seraient en situation de faillite avant même le début de la haute saison. Seuls 20 %
des établissements sont actuellement ouverts. Bien souvent, leur taux de fréquentation ne dépasse pas 20 %. Le gouvernement pourrait recourir à la création d’un fonds public pour regrouper ces actifs non rentables, le temps d’organiser leur cession à de nouveaux investisseurs.
Aux mois de mai et de juin, l’équipe au pouvoir va, par ailleurs, devoir soutenir les compagnies
aériennes Tunisair, Tunisair Express et Nouvelair. L’État prendra en charge jusqu’à 50 % du coût
des sièges vides sur les vols charters. Cinq millions d’euros seront alloués à cet effet. Cette aide
devrait également bénéficier aux compagnies de charters étrangères.
Quel tourisme pour le Cameroun ?
Un débat au cœur du Cameroon Holiday’s
par Franck Salin
« Promouvoir le Cameroun comme destination africaine », c’est l’ambition de Cameroon Holiday’s dont
la première édition se déroule les 29 et 30 avril, à
Yaoundé. La manifestation, organisée conjointement
par le ministère du tourisme et la Sofitoul (Société financière de tourisme et de loisir), réunit un large panel de professionnels du tourisme nationaux et internationaux. L’occasion de faire le point sur un secteur qui
cherche les voies de son développement.
« A la découverte de l’Afrique en miniature. » Le slogan choisi pour le premier Cameroon Holiday’s n’est pas nouveau. Et depuis de nombreuses années déjà, politiques et professionnels
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
2
du tourisme s’accordent à dire qu’avec sa vingtaine de parcs nationaux, son somptueux littoral, la diversité de ses richesses naturelles et de son patrimoine culturel, le Cameroun a le potentiel pour devenir un grand du tourisme africain et mondial. Le nombre de visiteurs en 2010
est encourageant. 574 000 touristes ont choisi cette destination. Deux fois plus qu’il y a cinq
ans. Une performance qui a permis au pays d’être enfin classé, l’année dernière, par
l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) parmi les destinations touristiques internationales.
Des résultats qui, néanmoins, demeurent « insignifiants comparés aux ressources immenses »
du pays, estime le vice Premier ministre Jean Nkuete. Le tourisme contribue à 11% du PIB
mondial, et à tout juste 2,5% de celui du Cameroun. Un constat qui conduit Jean Nkuete à
déclarer que, dans cette activité, « le Cameroun est encore à la recherche de ses lettres de
noblesse ».
Les raisons d’un tel décalage entre potentialité et réalité, les professionnels du tourisme camerounais en ont une idée précise. « Le prix des voyages et les tracasseries », diagnostique Prince
Emmanuel Ngassa Hapi, le président du syndicat des agences de voyage et de tourisme du
Cameroun (SNAVTC). Les tarifs pratiqués par les compagnies aériennes, ceux des visas, les
lourdeurs administratives et le manque de coordination entre les différents acteurs du secteur
n’encouragent pas les étrangers à visiter le pays. « Quand un Européen doit choisir entre le
Cameroun et la Thaïlande, après avoir fait ses calculs, il choisit la Thaïlande », déclare
M. Ngassa Hapi. Pour Chantal Lewat, présidente du syndicat patronal des industries de
l’hôtellerie et du tourisme, le facteur humain est déterminant. « Il n’y a pas les bonnes personnes aux bonnes places », juge-t-elle. Il y a trop peu de Camerounais formés aux métiers du
tourisme. « J’en avais tellement marre de crier, que j’ai ouvert une école (l’Institut professionnel de l’hôtellerie), et je fabrique des professionnels », confie-t-elle. Un constat que prend à
son compte Ebénézer Elimbi, ancien haut fonctionnaire, pour qui « les ressources humaines au
ministère du tourisme sont insuffisantes ». « Nous avons besoin de spécialistes pour traiter les
problèmes précis du tourisme, estime-t-il. C’est à cette condition que nous pourrons mieux
cerner les ressources disponibles et les produits à développer. »
Cap sur le haut de gamme
Quel tourisme proposer ? Et avec quels moyens ? En 2004, le président Paul Biya a inscrit le
tourisme dans « la politique des grandes ambitions pour le Cameroun ». Pourtant, sept ans plus
tard, les professionnels du secteur s’interrogent. Selon nombre d’entre eux, trop de sites demeurent enclavés, les financements insuffisants et les objectifs mal définis. « Comment imaginer que dans tous les pays africains il y ait un office du tourisme, et qu’au Cameroun il n’y en
ait pas ? », demande M. Ngassa Hapi. « Quand on vient au Cameroun, qu’est-ce qu’on va
voir ? », lâche Mme Lewat. « Créons un produit touristique. Nous avons le Mont Cameroun, faisons-en un produit phare ! », propose-t-elle. Pour elle, il faudrait privilégier le haut de gamme,
faire « un tourisme comme le Botswana, où ils ont deux millions de visiteurs par an qui dépensent chacun 1000 dollars en moyenne ».
Un avis que partage, en partie, Rodolphe Simo Kam, le directeur général de Sofitoul et viceprésident du comité mixte d’organisation de Cameroon Holiday’s. Dans sa ligne de mire, les
touristes fortunés d’Europe, d’Amérique et d’Asie dont les devises alimenteraient le développement national. Une source de revenue trop peu courtisée jusqu’à maintenant. Pour changer la donne, il entend investir dans l’exploitation hôtelière et multiplier les opérations de
communication, dont le Cameroon Holiday’s qui, reconduit chaque année dans des régions
différentes du pays, serait mis à profit pour « identifier, construire, valoriser, sécuriser et labéliser
des circuits nationaux qui pourraient par la suite être commercialisés dans les catalogues internationaux des tour-opérateurs et des agences de voyage ». Des tâches qui paraissent, à
première vue, être du ressort de la puissance publique. Mais interrogé sur la question, le ministre du tourisme Baba Hamadou précise que c’est Paul Biya lui-même qui a voulu que public et privé travaillent de concert. Et ce que Paul Biya veut...
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
3
Kenya Airways Resumes Flights to Abidjan
Kenya Airways resumed scheduled flights to Abidjan, Cote d’Ivoire, after a month’s absence
due to the political skirmishes that had rocked the country.
The Kenyan National Airline resumes the route with three flights a week linked with Dakar starting 2nd May 2011 operating on Monday, Thursday and Saturday.
Kenya Airways flights to Abidjan/Dakar were re routed Accra, Ghana on 1st April due to security reasons. But as a result of the improved political and security situation in Cote d’ivoire,
Abidjan flights have been reinstated. Kenya Airways flies daily to Dakar, 3 times a week via
Abidjan and 4 times a week via Bamako Mali.
Le tourisme a rapporté 770 millions de dollars au Zimbabwe en 2010
(PANA) - Les recettes du tourisme au Zimbabwe ont augmenté de 47 pc en 2010, en
s’élevant à 770 millions de dollars grâce à la croissance du nombre de touristes, selon
l’Autorité du tourisme du Zimbabwe (ZTA).
Dans un rapport publié vendredi, l’Agence indique que 2,3 millions de personnes ont visité
l’année dernière ce pays d’Afrique australe, soit 15 pour cent de plus par rapport à l’année
2009.
Toutefois, la ZTA note que la relance du secteur est plus marquée en termes de recettes, qui
ont bondi de 523 millions de dollars à 770 millions de dollars.
Il relève que pour l’essentiel (87 pc), les visiteurs sont originaires d’Afrique, suivie de l’Europe
avec six pour cent, l’Amérique (3 pour cent) et l’Asie (2 pour cent).
Cependant, malgré la faiblesse en termes de pourcentage, les visiteurs européens et américains représentent une hausse de plus de 70 pour cent par rapport aux chiffres de 2009.
Les touristes de ces deux continents sont également les plus dépensiers comparés à leurs homologues africains.
Le Zimbabwe, dont l’industrie du tourisme reprend du poil de la bête après une décennie de
baisse, a pour objectif de recevoir cinq millions de visiteurs étrangers pour 5 milliards de dollars
de recettes d’ici à 2015.
Tunisie : Retour des croisières
AfricanManager
Nous venons d’apprendre d’une source proche auprès de la OMMP, que plus que 4 mille
touristes à bord des deux navires de croisière Aida Bella et Eurodam accosteront au Port de
la Goulette, le samedi 30 Avril courant.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
4
Il s’agit d’un signe de reprise de l’activité de croisière dans le pays qui a enregistré autour de
900 mille visiteurs en 2010.Cet événement sera une occasion pour toutes les parties concernées de mette en valeur la nouvelle Tunisie d’après la Révolution du 14 Janvier.
http://www.africanmanager.com/
Début des activités de la compagnie Mauritanie Airlines
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a donné le coup d’envoi officiel des activités de la nouvelle compagnie aérienne nationale "Mauritanie Airlines" mercredi en fin
d’après-midi, en présence de plusieurs hauts responsables nationaux, des représentants du
corps diplomatique et des organisations internationales.
Ce début des activités commerciales de la nouvelle compagnie mauritanienne a été marqué
par un vol inaugural "symbolique" à bord duquel le chef de l’Etat était accompagné par 27
élèves issus des 9 communes de Nouakchott.
La création de la nouvelle compagnie, "la plus grande réalisation entièrement financée par
l’Etat depuis l’indépendance et dont le processus a été entamé en 2009, entre dans le cadre
d’une stratégie nationale de développement du transport aérien et d’extension des
échanges avec la sous-région, le continent africain et l’Europe, tout particulièrement la
France et l’archipel espagnol des Iles Canaries", selon le ministre des Transports, Yahya Ould
Hademine.
La compagnie mauritanienne à capitaux publics débute ses activités avec 3 appareils, des
Boeing 737, dont un d’une capacité de 118 places et 2 capables de transporter 108 passagers.
Un autre appareil pour les vols domestiques est attendu très prochainement dans un pays
dont la superficie dépasse le million de kilomètres carrés.
Après les vols au niveau de la sous-région, la compagnie mauritanienne établira des lignes
vers la France et les Iles Canaries au mois de juillet prochain.
Par ailleurs, le transport du fret, notamment celui du poisson vers l’Europe constituera une importante dimension des activités de la compagnie.
Pour éviter à la nouvelle compagnie "Mauritanie Airlines" le sort des précédentes compagnies
nationales tombées en faillite au cours des 20 dernières années, le gouvernement, principal
actionnaire, promet une rupture avec les méthodes du passé en matière de sécurité, de sûreté et de gestion financière
http://www.africanmanager.com/
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
5
Attentat Marrakech : le tourisme marocain est-il devenu une cible pour les terroristes ?
Rédigé par La Rédaction
La saison pourrait être définitivement compromise
Marrakech et l'ensemble du pays sont sous le choc. Le lâche attentat de ce jeudi 28 avril qui
a fait 14 victimes au café Argana situé au beau milieu de la Place Jamaa Lafna, pose question. Le calme relatif avec lequel le Maroc traversait la tempête arabe et les réformes institutionnelles visant à lâcher du lest et à démocratiser davantage le processus du pouvoir, ne
semblent pas être du goût de tout le monde...
DR - Photo Raguya Hannani - TourMagMaroc.com
Le lieu, la méthode opératoire, la cible, l'heure (?)... tout semble indiquer que l'attentat de
Marrakech est un acte terroriste mûrement réfléchi.
Le ou les auteurs ont voulu clairement frapper le secteur touristique, devenu une cible parce
qu'au coeur même de la stratégie de développement de l'économie du Royaume.
Le moment choisi ne pouvait être pire. Alors que les Français, principale clientèle marocaine,
doutent et redoutent les destinations d'Afrique du Nord, le coup porté à l'ensemble de l'économie touristique est terrible.
Le Royaume qui connaît depuis le début de l'année une baisse généralisée de sa fréquentation, n'avait pas besoin de cela. Les voyagistes français non plus.
Après la perte de la Tunisie, les débouchés se rétrécissent comme peau de chagrin. Thomas
Cook évoquait dernièrement le manque à gagner considérable de la baisse des réservations
et des reports sur le Maroc.
Les riads, habituellement pris d'assaut pour les ponts de mai, affichent tous des disponibilités et
le tourisme d'affaire et d'incentive annule à tour de bras conventions et séminaires.
La saison, déjà compromise, pourrait être définitivement perdue. Les professionnels marocains,
pour beaucoup, en ont fait leur deuil et se projettent d'ores et déjà à septembre prochain.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
6
Sauf que si le tourisme grippe, c'est le moteur de l'économie qui risque de tomber en panne
sèche. C'est en dizaines de milliards que l'on comptabilise actuellement les projets d'investissement dans le cadre de la Vision 2020, le plan directeur du pays pour la décennie à venir.
Le Maroc déploie en ce moment même ses plus beaux atours pour séduire et attirer capitaux
et investisseurs.
Une population qui ne met la main à la poche que lorsque sécurité et stabilité politique sont
au rendez-vous...
Le Maroc a aujourd'hui son destin en main mais la marge de manœuvre est étroite et le moment sensible.
Difficile pour Mohamed VI de se lancer dans une politique de répression qui ferait l'affaire des
détracteurs du régime.
Mais d'un autre côté, les auteurs de cet acte ignoble doivent être retrouvés rapidement et jugés pour rassurer les touristes et les Etats sur la sécurité de leur ressortissants.
Une position inconfortable et un dilemme dont il va falloir sortir rapidement...
Source : http://www.tourmag.com
Air Madagascar : que se passera-t-il après le 28 avril
avec Air Italy ?
Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI
La Cie promet d'assurer tous les vols Madagascar et Comores
Cellule de crise, plan d’urgence, Air Madagascar et le gouvernement malgache cherchent
une solution pour continuer à opérer les vols Europe, depuis que les B-767 sont sur liste noire
européenne. La compagnie qui a fait appel à Air Italy jusqu’au 28 avril pourrait continuer
l’affrétement pour les jours suivants.
La compagnie malgache dont les deux B-767 sont interdits d’opération dans l’espace européen depuis mardi dernier a paré au plus pressé en affrétant à Air Italy.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
7
L'appareil retenu est un B-767, avec son équipage, destiné à assurer le programme de vols
entre la France et Madagascar.
Si les horaires des vols ont été publiés jusqu’au 28 avril, la question reste posée pour la suite.
L’administrateur délégué de la compagnie, Fidy Rakotonirina, qui a tenu un point presse vendredi dernier à Tana, a laissé entendre que cet affrètement d’Air Italy pourrait continuer jusqu‘à ce qu‘une solution plus pérenne soit trouvée.
En attendant, la compagnie a constitué une cellule de crise pour gérer la situation et tirer un
plan d‘urgence de trois mois.
Un A 330-200 de la compagnie Atlas Jet ?
L'administrateur délégué a également laissé entendre que le gouvernement malgache serait
en négociation avec le gouvernement turc pour obtenir un A 330-200 de la compagnie Atlas
Jet.
Notons néanmoins qu’un seul appareil ne suffira pas à assurer l’intégralité du programme
d’été, notamment avec l’afflux de passagers comoriens pendant les gros départs des vacances d’été.
Air Madagascar chercherait également à renégocier les contrats des deux B-767 avec les entreprises de leasing pour remplacer les appareils incriminés, tout en travaillant à une remise à
niveau des appareils qui pourraient être réexaminés par les contrôleurs européens dans un
délai de trois mois.
Ce qui tomberait juste au moment des grands départs de l'été...
Source : http://www.tourmag.com
Marseille: le cri d’alarme des Comoriens
SOS Voyages Comores dénonce le manque de sécurité sur Air Madagascar. Après celui de la
Yemenia, l’association craint un autre crash
“On a l’impression que l’histoire se répète.” Saïd Ahamada, comme la centaine de membres
de l’association SOS Voyages Comores, est très inquiet. Le 19 avril, il a appris, comme bon
nombre de Comoriens de la région, que deux Boeing 767 d’Air Madagascar avaient été placés sur la liste noire des appareils par l’Union euro- péenne. Deux appareils qui desservent,
notamment, Marseille et Paris.
Pour la communauté comorienne, le scénario qui a abouti au crash d’un avion de la compagnie Yemenia, le 30 juin 2009, risque de se reproduire. L’Airbus A310 reliant le Yémen à Moroni (Comores) s’était abîmé en mer, faisant 152 morts, dont 61 Marseillais. “A l’époque, la
Yemenia aussi avait été placée sur liste noire. Nous n’avions cessé d’avertir le gouvernement
sur la dangerosité de cette compagnie.
La veille même du crash, nous avions adressé un courrier au ministre des Transports pour
l’alerter. L’accident s’est produit, nous n’avons toujours pas les résultats de l’enquête, et on refait la même bêtise avec Air Madagascar”, s’emporte Saïd Ahamada. Pour lui, le danger réside surtout dans l’embarqement de ressortissants français lors des escales d’Air Madagascar
où les restrictions de l’Union européenne ne sont pas prises en compte.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
8
“Rien n’interdit à la compagnie de faire voler ses avions hors de l’espace européen. Nous
souhaitons donc que le gouvernement prenne ses responsabilités. Si un nouvel accident se
produit, la responsabilité de l’Etat français sera clairement engagéeserait bien qu’il n’y ait pas
deux poids deux mesures dans la façon dont on traite les ressortissant français, quelle que soit
leurs origine”, conclut le porte-parole de SOS Voyages Comores. Le 17 avril, une centaine de
Comoriens marseillais ont défilé sur la Canebière sous une banderole disant : “Crash de la
Yemenia 2009: plus jamais ça. Tous ensemble pour l’ouverture d’une ligne Paris-MarseilleMoroni.”
http://www.metrofrance.com
Brussels Airlines a repris ses vols sur Abidjan
Afrique de l'Ouest - Côte d'Ivoire
Bruxelles, Belgique - La compagnie aérienne belge Brussels Airlines a repris ce mercredi les vols
sur Abidjan, la capitale économique ivoirienne, annonce un communiqué officiel transmis à
la presse à Bruxelles. Brussels Airlines avait interrompu ses vols sur Abidjan suite aux violences
post électorales ayant suivi le deuxième tour de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier en Côte d'Ivoire.
Le communiqué annonce que Brussels Airlines va assurer deux vols hebdomadaires sur Abidjan, le mercredi et le dimanche, cela avant de revenir à la fréquence hebdomadaire de 6
vols par semaine.
http://www.afriquejet.com
Herman Carpentier : "Brussels Airlines réfléchit à de
nouvelles destinations"
Par Stéphane Ballong
Herman Carpentier, vice-président de Brussels Airlines en charge de l'Afrique. © SN BRUSSELS
Le transporteur belge Brussels Airlines vient d’ouvrir deux liaisons au Maroc, vers Marrakech et
Agadir. Mais pour celui qui pilote la stratégie du groupe sur le continent, l’Afrique de l’Ouest
reste la priorité.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
9
Filiale de l’allemand Lufthansa, Brussels Airlines a effectué le 2 avril ses premiers vols vers
l’Afrique du Nord, avec deux nouvelles lignes au Maroc (Marrakech et Agadir). Le transporteur belge poursuit ainsi l’offensive lancée en 2010 sur le continent, parallèlement à la nomination d’Herman Carpentier comme vice-président du groupe en charge de l’Afrique (auparavant directeur Europe du Sud-Est). À quelques jours de la publication des résultats 2010 qui
devraient annoncer un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros (+ 6 %), il explique ses priorités.
Jeune Afrique : Vous venez d’ouvrir deux nouvelles destinations au Maroc. Avez-vous une
stratégie en Afrique du Nord, région dont vous étiez jusqu’alors absent ?
Herman Carpentier : L’ouverture de liaisons vers Marrakech et Agadir, deux villes touristiques,
a été possible grâce à un contrat que nous avons conclu avec le Club Med. Nous ne nous
sommes pas vraiment intéressés à d’autres destinations en Afrique du Nord, mais notre maison
mère, Lufthansa, dessert déjà Alger et Tunis.
Allez-vous ouvrir de nouvelles lignes en Afrique cette année ?
Pour l’instant, nous travaillons sur nos nouvelles destinations pour consolider notre position. Cela dit, nous réfléchissons à plusieurs liaisons en Afrique de l’Ouest et à certaines capitales que
nous ne desservons pas encore. Notre choix s’établira en fonction du potentiel de ces destinations. Il ne s’agira pas seulement de prendre des parts de marché, mais surtout d’envisager
la possibilité de générer un trafic supplémentaire en tant que nouvel arrivant, grâce à un positionnement tarifaire compétitif.
C’est l’un de vos arguments commerciaux, mais pendant la saison haute, vos prix retrouvent
le niveau de ceux de vos concurrents. Comment le justifiez-vous ?
C’est normal, en Afrique, le trafic est très saisonnier, mais les compagnies fonctionnent
360 jours par an. Or c’est en été que tout le monde veut partir, les capacités sont alors insuffisantes. C’est la loi du marché : quand la demande augmente, le prix aussi.
En 2010, vous avez ouvert quatre nouvelles destinations en Afrique de l’Ouest : Accra, Cotonou, Lomé et Ouagadougou. Quel bilan en tirez-vous ?
Nous sommes passés de 500 000 à 600 000 passagers transportés en 2010 dans toute
l’Afrique. Et chacune de ces nouvelles destinations y a largement contribué. Nous avons choisi celles où il y avait un réel besoin pour une offre plus variée. Seul Accra n’a pas encore atteint les objectifs fixés, parce que c’est une destination où la concurrence est assez importante. Mais cela devrait venir.
Le Sénégal vous a interdit la desserte d’autres destinations à partir de Dakar. Où en êtesvous ?
Des accords nous permettaient d’exploiter des routes entre Dakar et trois destinations africaines [Banjul, Conakry et Freetown, NDLR]. Nous savions que c’était une activité temporaire
qui allait s’arrêter avec le lancement de Sénégal Airlines. Mais nous aurions voulu que cela se
fasse de façon moins abrupte, notamment pour le confort des passagers. En attendant qu’un
nouvel accord soit trouvé par les aviations civiles des deux pays, nous avons loué un avion
supplémentaire qui nous permet d’opérer des vols secs vers ces trois destinations. Et pour la
période estivale, nous avons changé de configuration avec désormais cinq vols secs par semaine avec nos propres avions, contre sept vols hebdomadaires jusqu’à présent.
_____
Propos recueillis par Stéphane Ballong. - http://www.jeuneafrique.com/
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
10
UNWTO Supporting Tourism Recovery in Tunisia
Madrid
UNWTO will support the Recovery Plan designed
by the Ministry of Tourism of Tunisia to revive the
tourism sector. The agreement was reached during the recent official visit of UNWTO SecretaryGeneral to Tunisia (20-21 April 2011).
During his visit, UNWTO Secretary-General Taleb
Rifai met Interim President Fouad Mebazaa, the
Minister of Tourism, Mehdi Houas as well as representatives from the private sector to discuss the
best ways to support tourism in Tunisia. Issues discussed include the new advertising campaign to be launched by the Ministry of Tourism in
early May, travel advisories and public and private partnerships.
President Fouad Mebazaa underlined the importance of tourism to Tunisia as a “basic sector
of the country’s economy”. Meeting President Mebazaa, UNWTO Secretary-General showed
confidence in the rebound of tourism and in the future of the country. “Remarkable changes
have occurred in Tunisia and the future is bright”, he said.
During a joint press conference with the Minister of Tourism, Mehdi Houas, UNWTO SecretaryGeneral expressed his full support to the Tunisian tourism sector. “Tunisia is, and will continue to
be, a leading tourism destination. Tourism is not in crisis in Tunisia, rather it is living the natural
impact of the significant changes that have occurred in the country”, said Mr. Rifai. “It is now
time to show the world the real situation of Tunisia and the world will see that Tunisia is ready to
receive its visitors”.
Furthermore, UNWTO Secretary-General warned against the temptation of short term recovery
measures based on lower prices and stressed that medium and long term prospects for the
tourism sector in Tunisia are even more positive than before. “The new environment”, he said,
“can create new open and transparent conditions for investment in tourism, namely foreign
investment, and unlock significant local business potential”.
UNWTO support to Tunisia will include technical meetings of the Tourism Recovery Task Force
created by the Ministry of Tourism with UNWTO experts on communication, the holding of a
workshop in Tunes for public and private sector representatives on recovery techniques and
the organization of a major tourism international conference in Tunisia in the last quarter of
2011.
Representing 6.5% of the country’s GDP and accounting for 450.000 jobs, tourism is a key driver
of the economy in Tunisia and will play a critical role in its socio-economic stability and future
development. In 2010, Tunisia received nearly 7 million international tourist arrivals, generating
US$ 2.7 billion in export revenues. During the first three months of 2011, international tourist arrivals decreased by 44% and receipts by 43%.
http://unwto.org/
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
11

Documents pareils