Troisième album du camerounais, Erik Aliana. On y retrouve les

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Troisième album du camerounais, Erik Aliana. On y retrouve les
Troisième album du camerounais, Erik Aliana.
On y retrouve les traditions musicales de son pays, « l’enfant Pygmée » par exemple, tant dans les
instruments (korongo, sanza, balafon, percussions) que dans la voix, lumineuse, du chanteur.
Toutefois, Erik Aliana déroule au fil de l’album des sujets actuels comme le sida, l’alcoolisme, le
respect des femmes, les jeunes émigrés qui s’en vont rejoindre l’Europe. Les musiciens, ses alliés du
Korongo Jam, redoutables ambianceurs, l’accompagnent et les rythmes s’enchaînent : bikusti,
makossa…
Au final, un disque subtil, qui veut transmettre des valeurs ancestrales tout en baignant dans les
courants musicaux actuels.
Erik Aliana a déjà donné de nombreux concerts en France, dont un au Musée du Quai Branly en juin
2013.
Erik Aliana : « Just My Land » - Buda Musique, 2013
Musicien rock aux influences multiples, revendiquées, de Jimi Hendrix à Stevie Ray Vaughan en
passant par Gary Moore ou Robert Cray, mais aussi Black Sabbath ou Bob Marley, cité pour les
racines ( « Roots Music »).
Après avoir accompagné Jeff Healey, Uncle Kracker, Melissa Etheridge, il sort son premier album en
2005. Suivent : Innerevolution (2010), Ruby Electric (2011) , Steamroller (2012).
En 2014 il est de retour avec « Influence », un album de « Rock’n’Blues » décapant.
En tournée européenne du 12 novembre au 15 décembre 2014
Philip Sayce : « Influence » - PRD 7435 2 Provogue, 2014
Entretien avec Florian Cornu sur : www.musicradar.com/fr/.../philip-sayce-les-libres-racines-du-blues6091...
Alternant songwriting doucereux et escapades candides, flâneuses (« She Pretends »), parfois même
nerveuses (Pandora’s Box, The Devil’s Hand), la pop sucrée de Isaac Delusion dévoile une mélancolie
en éventail, à plusieurs facettes, mais jamais toute noire, ni toute blanche. Le duo s’épanche à
travers les multiples nappes sonores de ces douze pistes en apesanteur. Une tendance à un funk tout
en retenue (« A Little Bit Too High »), pour une pop légère, printanière, portée par des arrangements
synthétiques humbles et florissants, des arpèges cristallins et une voix à la pureté sidérante.
Les Inrocks No 965
Isaac Delusion : « Isaac Delusion » - Parlophone - Warner Music, 2014
Amara : « Va, cours, vole & crève » - G Line Production, 2014
Des rencontres, des visages, des navires qui coulent, des épiphanies de comptoir et des instants
chavirés : de tout ça est né Amara, bien-nommé groupe mené par la verve à sang chaud du bordelais
Akim Amara. Peut-être dernier des songwriters habités de France. Après Murat et Dominique A, il
faudra compter sur lui pour trouver de la prose avec des tripes dedans.
Amara a déjà sorti un album en 2006 sous le nom de « Crésus « .Le groupe ne survivra pas .
Bien plus tard , il croisera la route de « Radiosofa « et écrira même un titre pour leur album.
Les amis des amis vont se croiser et agrandir leur cercle avec Julien Doré et Arman Miélès. Amara
quittera Bordeaux pour la Normandie , pour Rouen. Il commence l’écriture de « Vas,cours vole et
crève « . Maintenant , les musiciens de Radiosofa ( Mathieu, Ludwig et Fabien ) accompagne Akim
Amara . Helmut Tellier, le chanteur guitariste de « La Maison Tellier » mettra aussi la main à la pâte .
.
eveball.over-blog.com/2013/10/amara-et-arman-méliès.html
Cet album aborde poétiquement certains des plus profonds dilemmes de l’existence humaine : la
relation à un être exceptionnel, l’amour, la sexualité, la perte et la mort...
« La lenteur est dans mes gènes » semble se vanter Leonard Cohen sur « Slow », la première chanson
de son dernier et sublime album, « Popular Problems », grand disque aux effluves bluesy, sorti deux
jours après ses 80 ans. .. l’occasion pour lui d’atteindre une nouvelle cime et de démontrer qu’il
reste en pleine possession de ses talents d’écriture les plus sombres.
Rolling Stone No 69
Voix toujours plus grave, musique toujours plus simple : Leonard Cohen en patriarche malicieux et
réconfortant.
Télérama No 3376
Leonard Cohen : « Popular Problem » - Sony, 2014
Jean-Louis Murat & The Delano Orchestra : “Babel” – Scarlett Productions Editions, 2014
Ce double album a été enregistré avec The Delano Orchestra, groupe clermontois, qui oscille entre
folk gracile et pop tendue comme un arc. Leurs chemins se sont croisés sur les ondes de France Inter,
un matin de décembre, pour un concert mémorable. Sachant les vertus des belles guitares, des
rythmiques enjouées et des arrangements savants, Murat reste cool et espiègle en toutes choses,
caressant de sa voix unique ce « Harvest » arverne éblouissant. De là est née Babel, une oeuvre de
cartographe fou d’amour, de géographe retourné par les souvenirs, l’histoire, les paroles et les
senteurs d’un pays nourricier, où la poésie cède souvent la place au franc-parler des campagnes, une
étonnante et sublime confrontation que personne d’autre n’aurait pu réussir.
Riche disque de deuil et de vie retrouvée, le nouveau Murat a été enregistré avec le très
américanophile Delano Orchestra. Jamais les monts d’Auvergne n’avaient été si bien jumelés avec les
Appalaches.
Les Inrocks No 985
Ca commence comme une chanson classique de Murat. Puis arrive la trompette de Julien Quinet, des
Clermontois du Delano Orchestra. Parfaitement intégré à l’univers de l’Auvergnat, le combo folk-rock
souligne de sa griffe des titres Murat pur jus- ici de très bon cru – entre pièces aux accords lancinants
(« Les Ronces ») et comptines-folk (« J’ai fréquenté la beauté »). Ca et là s’ajoutent banjo, éléments
électro, voix d’enfants … Les caresses du violoncelle magnifient les plages de l’album.
… Un album comme un guide poétique des contrées de l’Allier à la Haute-Loire.
Rolling Stone No 69
Chapelier Fou : « Deltas » – Réf 712147 Ici, d’ailleurs, 2014
Troisième album envoûtant d’un maître de l’électro française. Magique
Les Inrocks No 982
Cet album cristallise tous les éléments qui font la personnalité de Chapelier Fou, de la musique
électronique à ces magnifiques mélodies au violon qui donnent la chair de poule. Mais il ouvre
également le champ des possibles, par son panel d'émotions plus variées et un travail d'orchestration
bien plus dense que sur ses précédents opus. Et si Chapelier Fou fut parfois qualifié de « bricoleur
sonore », il obtient ici le statut de compositeur confirmé, que ce soit en terme d'écriture,
d’arrangement ou d'harmonie.
Icidailleurs.com
Le monde merveilleux et sonore de Chapelier Fou version 2014 est ouvert à tous. Avec Deltas, Louis
Warynski continue sa plongée dans un univers fantastique aux sonorités organiques, mais laisse cette
fois un peu plus de place à de nouvelles textures plus électro, sans forcément abandonner ses violons
les plus nostalgiques.
Tsugi.fr
Hollie Cook : Twice – Mr Bongo, 2014
La chanteuse Hollie Cook et sa "Tropical Pop" sont de retour avec "Twice" le deuxième album de la
londonienne sur le label Mr Bongo. Toujours produit par son complice Mike Pellanconi aka Prince
Fatty, le reggae mélancolique ou radieux de Hollie Cook garde toujours sa couleur pop et s'enrichit
de soul, de percussions brésiliennes, de sections de cordes du Macedonian Radio Symphonic
Orchestra et d'effets disco dignes de Giorgio Moroder.
Avec son esthétique sonore vintage le producteur de l’album, Mike Pellanconi, rend au reggae et au
dub leurs lettres de noblesses comme on peut l'entendre sur ce "Twice" qui couvre le large spectre
sonore des musiques made in Jamaïque. Une production luxuriante et géniale sublimée par la voix
envoûtante et douce de Hollie Cook, les dix titres de l'album sont autant d'appels à la volupté.
Sélection FIP juillet 2014
De la feel-good music avec un cœur tout bleu, qui ne parle que de regrets, de manque et de
confusion sentimentale. Largement composé par le Français Barth, « Twice » est un magnifique
cadeau de consolation pour la voix terriblement sensuelle, et tout autant esseulée, d’Hollie Cook.
Les Inrocks No 964
Guillaume Perret & The Electric Epic : “Open Me” – Kakoum Records, distr. Harmonia Mundi, 2014
A la tête de son éclectique « Electric Epic », Guillaume Perret joue moins le rôle du soliste principal
que celui du chanteur Car c’est avant tout la « voix » de son saxophone ténor qui marque les esprits :
tranchante, âpre, transformiste, elle est cependant subtilement canalisée, ce qui renforce son
caractère intense, habité.
… Samples de voix trafiquées, sonorités volontiers anxiogènes, effets électroniques, rythmes durs
comme la pierre : serait-ce une musique « difficile » ? Bien au contraire, car l’attraction la plus forte
est bien celle des mélodies.
Jazz Magazine No 966 – Choc Jazz
Après un premier album sorti sur « Tzadik », le label de John Zorn, le saxophoniste Guillaume Perret
et son groupe The Electric Epic sortent l'exaltant "Open Me", nouvel ovni survolant de sa superbe la
planète jazz.
FIP « Album jazz de la semaine » - Semaine du 22 septembre 2014
Dreisam : « Source » - Diapsason, 2014
Premier disque d’un jeune trio germano-franco-brésilien.
Un album de compositions originales finement arrangées. L’oreille se sent accrochée par un son
plein et contrôlé (Kamm), un groove finement décomposé par un jeu de cymbales aériens
(Desiderio), un piano à la fois gorgé de rhythm and blues et de technique classique.
Jazz Magazine No 666
Dreisam c’est la rencontre de trois artistes issus de pays différents : la saxophoniste et
flûtiste allemande Nora Kamm, le batteur et percussionniste brésilien Isaias « Zaza » Desiderio et le
pianiste Camille Thouvenot natif de Nîmes. Dreisam - "être à trois " en Allemand, c'est aussi le nom
de la rivière qui traverse Freiburg, là où ces trois lyonnais d’adoption décidèrent d’éprouver leur
talent en 2011 lors de leur première tournée. Après avoir tourné pendant trois années en France et
en Allemagne, le trio cosmopolite entre aux Studios La Buissonne en mai 2013 et enregistre son
premier album "Source".
Cet album reflète le métissage des cultures des trois musiciens. Un jazz sans frontières empreint de
musique classique, balkanique, brésilienne et pop, où chaque musicien contribue à la composition et
aux arrangements des dix titres pour mieux improviser. Un jazz au lyrisme exacerbé par un swing ô
combien exaltant.
FIP « Album jazz de la semaine » – Semaine du 8 septembre 2014