Presse4 - Comité de Normandie de Tarot
Transcription
Presse4 - Comité de Normandie de Tarot
L’ E S T R É P U B L I C A I N | M A R D I 2 9 M A R S 2 0 1 6 24 HEURES E Doubs Pirey Valdahon Morteau Métabief Des kilomètres pour Ela Un concert pour Lilou A l’occasion de la journée de l’autisme le 2 avril prochain, Céline Lenoir, maman de la petite Lilou, autiste et malvoyante organise un concert poprock à la salle polyvalente d’Epenoy. La fête du livre de jeunesse commence jeudi Fin de saison L’une des deux équipes de la randonnée cycliste nationale a pris le départ vendredi à Pirey pour soutenir l’association Ela. Elle a atteint son but ce dimanche dans le Vaucluse. LIRE EN PAGE BESANÇON COURONNE Pour sa 21 édition, l’événement aura pour thème « la magie des sens ». Il se tiendra jusqu’au samedi 2 avril. LIRE EN PAGE PAYS HORLOGER LIRE EN PAGE PLATEAU Tous différents... comme tout le monde ! Président de la fédération française de tarot « Le tarot doit être sur le net » Comment expliquer qu’il n’y ait pas de site de jeu en ligne pour le tarot ? Un partenaire de la fédération a développé un site de jeu, mais nous nous sommes aperçus qu’il était tout simplement illégal. Le tarot n’est pas considéré comme un jeu de cercle, comme le poker. C’est ce que nous aimerions faire évoluer. Le tarot et la belote sont à la même enseigne ? B Photo Ludovic LAUDE. lais… La difficulté, c’est que les be soins du malade psychique évo luent, que les crises reviennent, il est donc compliqué de répondre à chaque changement de situation. « En fonction d’une situation, on ne sait pas toujours qui prend le relais » « Au niveau médical, comme au ni veau social, les structures de prise en charge existent. Il manque seule ment une certaine souplesse entre les services. Il existe parfois des rup tures dans le dispositif. En fonction d’une situation, on ne sait pas tou jours qui prend le relais. Il suffirait que les maillons existants soient mieux accrochés les uns aux autres. Or, en France, le sanitaire et le médicosocial sont séparés », résu metil. Outre resserrer les maillons, il pa raît important de laisser au malade la possibilité de faire des allersre tours entre les différentes proposi tions. « Quand une crise a nécessité une hospitalisation, la personne n’est pas forcément capable de re prendre sa vie en appartement dès sa sortie de l’hôpital. Alors, certes, il existe des établissements de postcu re, mais certains malades sont réti cents à la vie en collectivité… Or il s’agit là de personnes majeures : el les doivent exprimer leurs choix. » Jean Desrumaux préconise le ren forcement des CMP (centre médico psychologique) et une organisation qui engagerait à aller vers le malade psychique. « On ne peut pas lui en voyer un courrier ou lui téléphoner et se contenter de constater qu’il ne répond pas. Face à ce silence il fau drait lui rendre visite. » Ce n’est pas toujours possible. Dans le monde ru ral, le manque est encore plus criant. L’Unafam travaille à créer des ponts avec les infirmières libérales et les services d’aide à domicile. Il sait que ce sera long, les personnels ont d’abord besoin de formation. Nous avons rencontré l’autorité de régulation des jeux en ligne qui, pour l’instant, se base sur un décret interdisant l’accès au tarot, à la belote et au rami à l’ouverture sur le net. Il nous faut donc Oui. Le maire d’Evian est également très sensible à cette question. Nous avons bon espoir. Propos recueillis par Didier FOHR Vous en êtes où des démarches auprès des instances ? Annie Genevard vient d’interpeller le gouvernement. Cela va dans votre sens. Catherine CHAILLET K Au centre hospitalier de Novillars, les équipes médicales ont compris que pour soigner le psychique, il Photo d’illustration Ludovic LAUDE les troubles de la perception, la modification de l’image de soi, ont abordé les traite Quels sont les freins ? Retrouvez, sur le site de l’Est Républicain, le témoignage d’Emmanuel, qui vit en appartement et se rend deux fois par semaine en hôpital de jour à Novillars. Il raconte son parcours et sa satisfaction de vivre aujourd’hui en ville. Avec l’accompagnement des professionnels de Novillars. Le bienfait des activités physiques et du généraliste. Elles ont souligné la difficulté d’iden tifier la souffrance physique, obtenir une évolution de ce décret. C’est assez compliqué de penser que la bataille est autorisée sur le net et pas le tarot ou la belote. W LE CENTRE HOSPITALIER de Novillars a organisé ce jeudi une table ronde, à des tination des professionnels, des familles et des aidants de personnes souffrant de troubles psychiques, sur le thème « Santé mentale et santé physique, un lien vi tal ». Après le mot d’accueil du directeur de l’hôpital, Jean Xavier Blanc, le Dr Sauze a traité de la genèse de l’image du corps, c’estàdire du processus de développe ment d’un enfant, en s’ap puyant sur des exemples concrets. Une infirmière de pédopsychiatrie a ensuite parlé de la prise en charge des ados et de l’importance d’agir et travailler par le corps pour les amener à l’autonomie, les responsabi liser, tout en étant attentifs à leurs besoins. fallait aussi passer par le physique. Photo D.F. Nous cherchons à développer la pratique du tarot. Il existe beaucoup de clubs dans les milieux scolaires et partout en France (NDLR : 35 comités, 400 clubs, 10 000 licenciés, cinq à six millions de joueurs en France). Nous avons besoin de cette vitrine sur internet. Pour les jeunes, l’idée est de jouer des sommes symboliques d’un centime d’euros. Quel serait l’intérêt pour votre discipline ? K Jean Desrumaux rêve de rapprocher le sanitaire et le médico social pour une meilleure prise en charge du malade psychique. K Emmanuel Stefanazzi. Lors de notre rencontre au ministère, un policier spécialisé a évoqué trois risques : celui de ne pas provoquer d’addiction, de blanchiment d’argent ou d’éventuelles collusions entre joueurs (pour en plumer un autre). Nous allons lancer des investigations dans ce sens. D’autant que d’autres partenaires importants se sont manifestés et sont prêts à étudier ces difficultés. Mais il faut savoir que nous avons beaucoup de joueurs qui se déplacent difficilement dans les concours et qui pourraient s’offrir une partie sur le net à moindres frais. Oui, il est impossible de jouer de l’argent en ligne avec le tarot ou la belote. Ce qui est anormal puisqu’on peut le faire avec le poker. Un lien capital entre santé physique et mentale DBE01 V2 Emmanuel Stefanazzi En marge des championnats de France de tarot de Pontarlier, la députée Annie Genevard vient de déposer une question écrite au ministre réclamant la possibilité pour le tarot d’être reconnu comme « jeux de cercle ». Ce qui lui ouvrirait grandes les portes d’internet. Troisième volet de notre série consacrée à la psychiatrie. Chaque mois, il s’agit de combattre une idée fausse, pour tenter de faire changer le regard porté sur les malades. « Le malade psychique ne peut vivre seul, il est incapable d’autonomie et de bonnes relations aux autres », entend on souvent. Jean Desrumaux, délégué régional de l’Unafam démontre le contraire. Les Drs Royo et Maillet ont, eux, axé leurs propos sur la prise en charge soma tique en psychiatrie et sur la nécessaire complémentarité entre le travail du psychiatre LIRE EN PAGE HAUTDOUBS Questions à Mettre de l’huile dans les rouages ien sûr l’idée à la dent dure, le malade psychique n’est pas capable d’auto nomie. Alors pensez donc, le laisser en apparte ment… Jean Desrumaux a souvent entendu cette réflexion et d’autres du même genre. Il est aujourd’hui délégué régional de l’Unafam pour la FrancheComté, (Union nationale des amis et familles de malades psy chiques). Il est entré comme parent dans l’association qui accompagne les familles et fait entendre leur voix auprès des instances officielles. « La grande majorité des malades psychiques vivent en ville. C’est donc possible bien sûr. Mais ils vi vent plus ou moins bien parce que la maladie et ses effets varient en in tensité dans le temps. Les malades ont besoin d’être accompagnés. Le plus souvent le rôle incombe aux familles qui assurent une veille. Vi sites, coups de téléphone, chacun gère comme il peut. » Jean Desru maux sait combien cet accompagne ment est difficile à mettre en place. Il faut que le malade accepte la pré sence d’un tiers. « C’est comparable aux situations vécues par les personnes âgées. Quand la famille voit la perte d’auto nomie. Il faut que la personne âgée accepte les solutions qu’on lui pro pose, c’estàdire qu’elle accepte sa perte d’autonomie. » Il sait que le cheminement est long. Souvent les familles tentent plusieurs solutions : foyers, appartements, maison re Lundi 28 mars, en fin de matinée, s’achevait la saison de ski 20152016. Les passionnés ont voulu en profiter jusqu’au bout. e ments en psychiatrie avec leurs effets indésirables. En complément du psychiatre, le généraliste doit avoir un rôle de dépistage, de pré vention. Parce que cette complémentarité est néces saire, le centre hospitalier de Novillars propose une offre de soins diversifiée à ses pa tients : tabacologue, cardio logue, pneumologue, dentis te, dermatologue, gynécologue, neurologue diététicien, ergothérapeu te… Les allocutions se sont ter minées par l’intervention d’un infirmier autour du rôle du sport et des massages. A Novillars, les infirmiers dé tachés aux sports proposent ainsi des activités physiques adaptées, en relation entre le psychique et le physique. Par exemple, le badminton amène un plaisir de prati quer et provoque un senti ment de bienêtre. Les mas sages, quant à eux, permettent, en créant un moment privilégié, de favo riser la relation avec le pa tient. Enfin, le Dr Tissot, président de la commission médicale d’établissement, a donné la parole à l’assistance, qui n’a pas hésité à poser une foule de questions. K Un spectacle insolite et merveilleux. Photo F. VUILLEMIN Naturellement Doubs Parade nuptiale de grèbes huppés EN RAISON DES MIGRATIONS et des accouplements, les plans d’eau offrent actuellement de purs moments de bonheur d’écoute et d’observation de leurs hôtes passagers ou sédentaires. Cette photo de grèbes huppés en parade nuptiale prises ce vendredi 25 mars du côté de LabergementSainteMarie après deux bonnes heures de patience en est le témoignage à la fois vivant, insolite, spectaculaire, gratuit, merveilleux et émouvant. Migrateur partiel, protégé et moyennement farouche, le grèbe huppé (podiceps cristatus) est un oiseau aquatique de la famille des podicipédidés. A part une petite bosse à la base du bec du mâle, les deux sexes se ressemblent. Ils sont reconnaissables à leur huppe double, érectile et noirâtre. Au printemps, leur plumage nuptial se confirme par une collerette de plumes rousses et noires de chaque côté de la tête. Le bec est droit et pointu et les yeux déclinent un rouge très prononcé. Le grèbe huppé possède des pattes noires et courtes se terminant par des doigts lobés implantés vers l’arrière de l’abdomen le rendant très maladroit sur le sol. Par contre, il nage admirablement bien et plonge entre 4 et 6 m (jusqu’à 20 m parfois) pendant trois minutes maximum et peut se déplacer de plusieurs dizaines de mètres sous l’eau. Il vit dans les étangs, les lacs, les marais ou autres plans d’eau où il se nourrit de petits poissons, de larves d’insectes, de crustacés, de mollusques mais aussi d’algues et d’autres végétaux. Le grèbe huppé construit son nid à partir de plantes aquatiques sur une plate forme flottante ou attachée à la végétation. La femelle dépose 3 à 5 œufs blancs crème qu’elle couve une trentaine de jours. Les poussins naissent couverts de duvet strié noir et blanc. On peut les observer en déplacement sur le dos des deux parents nourriciers.