93 La séance est reprise à 14 h 50 Mme La PRÉSIDENTE
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93 La séance est reprise à 14 h 50 Mme La PRÉSIDENTE
IV – 7 – Avis sur le projet de protocole d’accord relatif à la modernisation des élections professionnelles et à la durée des mandats La séance est reprise à 14 h 50 Mme La PRÉSIDENTE.- Je vous rappelle que dans le contexte de la loi concernant la durée des mandats, nous avons été amenés à négocier car sans accord, elle passera automatiquement à 4 ans, tel que prévu par la loi, ce qui au demeurant n'est pas un objectif partagé. Nonobstant cela, nous sommes arrivés à un accord équilibré, de notre point de vue et je l'espère de celui des signataires potentiels, à savoir une durée de mandat de 3 ans et un mode d'élection modernisé, avec des modalités de data vote. Sauf si le contenu du projet d'accord, dont j'ai résumé l'essentiel, et les conditions de son apparition -sachant que sans cette loi nous ne serions pas en train de délibérer- appellent des questions plus précises de votre part, nous pouvons passer aux déclarations et avis. M. NIGER.- Notre comité a, aujourd’hui, à se prononcer sur un protocole d’accord qui n’était pas souhaité par l’ensemble des organisations syndicales représentatives du personnel. Notre vocation étant plutôt d’améliorer les conditions de vie au travail des salariés. Partant de ce principe, la CGT est toujours prête à négocier à signer des protocoles à condition qu’ils améliorent les situations antérieures. Par contre, elle admet difficilement du tout retour en arrière, et ce, que ce quelque soit le sujet à traiter. C’est le cas de ce protocole sur la modernisation des élections professionnelles et à la durée des mandats. La direction, en se servant de deux lois votées impose un certain nombre de changements, à savoir : allongement de la durée des mandats de 2 à 3 ans, un vote par correspondance avec dépouillement par lecture optique. Il faut rappeler que la direction n’est pas à son premier essai. L’application avec zèle des décrets Balladur avait fait passer les mandats des délégués du personnel de un à deux ans. Plus près de nous, la mise en place au Conseil de prévoyance et à la CCAS pour les actifs n’avaient pas permis aux salariés de donner leur avis. En imposant ce protocole, la direction de la RATP porte un coup à l’expression démocratique des salariés. Ces mesures contenues dans ce protocole sont dangereuses pour la démocratie et la négociation collective. En effet, la mobilité géographique et professionnelle de certains agents, ainsi que l’évolution très rapide des structures de l’entreprise peuvent amener à ce que, dans certains secteurs, il y ait carence de candidatures 93 CRE – 29 mars 2006 (notamment sur les délégués du personnel). Cela rendra plus difficile les renouvellements, favorisera des phénomènes de notabilité et confortera la volonté des gouvernants de professionnaliser la représentation des salariés pour mieux l’éloigner des agents. Sans parler de ces salariés nouvellement embauchés qui devront attendre 3 ou 4 ans avant de pouvoir s’exprimer dans notre entreprise. Qui peut mesurer plus que nous le fait d’être le plus souvent possible face aux salariés ? N’est-ce pas à mettre à notre crédit que de vouloir remettre en jeu notre mandat électif tous les deux ans ? Il est vrai que beaucoup de directeurs de départements ne seraient pas aujourd’hui à leur place s’ils avaient à affronter le verdict populaire. Quant au vote sur le lieu de travail et par correspondance, pourquoi changer un système qui fonctionne, qui permet à ce que plus de 70 % de salariés votent régulièrement et qui donne satisfaction à ceux-ci. Nous ne pouvons penser un seul instant que la direction en passant au seul vote par correspondance ait comme objectif de diminuer l’expression démocratique des agents. Si tel était le cas, notre entreprise n’irait pas dans le sens de l’histoire. Idem sur l’allongement des mandats prôné par la RATP alors que, dans le même temps, les mandats présidentiels et sénatoriaux viennent d’être réduits. Dans la loi du 2 août 2005, l’allongement des mandats délégués du personnel et CDEP n’est pas une obligation. Nous pensons qu’il est encore possible d’avoir un accord unanime des organisations syndicales représentatives du personnel sur son maintien des mandats 2 ans. C’est le sens dans lequel nous exprimons un avis à cette séance. M. BRAZON.- La loi du 2 août 2005 fixe la durée des mandats des délégués du personnel et des représentants du personnel au comité d’établissement et comité d’entreprise à 4 ans. Cependant, la loi permet en cas d’accord entre tous les partenaires sociaux une fixation différente. Dont acte. Sed lex dura lex ! La Fédération des Syndicats Indépendants souhaitait, lors des débats, ne pas changer la durée des mandats, soit 2 ans. Par contre, elle avait et souhaite toujours que le mode électoral soit modernisé. Véritablement modernisé. Pour nous, la vraie modernisation passait par le télé vote, voire par l’Internet. Deux outils on ne peut plus modernes. Vous avez choisi le mode data vote. Nous vous le disons très clairement, ce mode électoral est une demie mesure. Nous regrettons fortement que la RATP, qui se veut moderne, n’aille pas jusqu’au bout des possibilités qu’offre justement la modernité. Nous en profitons pour vous rappeler que nous sommes pour un 94 IV – 7 – Avis sur le projet de protocole d’accord relatif à la modernisation des élections professionnelles et à la durée des mandats vote à durée de 2 ans avec le télé vote. M. PARIS.- Sauf accord d’entreprise, la loi du 2 août 2005 modifie considérablement la durée des différents mandats électifs, en fixant à 4 ans ceux des délégués du personnel des élus aux comités d’établissements, mais aussi au comité d’entreprise. Pour l’UNSA/RATP, la durée de 4 ans ne peut être envisagée sérieusement. L’engagement des salariés sur un laps de temps aussi long se heurtant à des contingences professionnelles multiples : - mutations, - changements de catégorie, - départ à la retraite, en sont de parfaits exemples. La possibilité donnée par la loi de réduire à trois, voire 2 ans au lieu de 4 en cas d’accord collectif doit s’envisager. À cette modification, vous avez souhaité ajouter un changement sur les modalités de vote. Si l’UNSA/RATP reste attachée au vote sur le temps de travail, dans le même temps, les difficultés pour la direction, notamment dans les départements d’exploitation à organiser des élections, nous interpellent. Le recours au vote par correspondance serait à même de résoudre ces problèmes et couperait court aux interprétations possibles. Enfin, les élus de l’UNSA/RATP ne peuvent que se féliciter que les agents ayant voté se voient attribuer un crédit de 30 minutes répondant ainsi à une demande de nos organisations syndicales. M. ABRAHAM.- 2006 ne sera pas une année électorale comme les précédentes car la loi n°2005-885 du 2 août 2005 pr évoit que la durée des mandats des DP et des représentants du personnel aux Comités d'établissements et au Comité d'entreprise est portée, sauf accord, à 4 ans. Cette année électorale sera également différente des autres, car la possibilité nous est offerte de moderniser le système de vote en vertu des principes figurant dans la loi du 21 juin 2004 « pour la confiance de l'économie numérique ». Concernant la durée des mandats, la CFE/CGC RATP s'est exprimée et s'est positionnée sur le maintien des mandats à 2 ans, car même si nous considérons que l'allongement des mandats pour les CDEP et le CRE permet de gérer dans la durée ces instances, la situation est problématique pour les délégués du personnel représentant les agents d'encadrement et notamment lorsque ces élus sont amenés à engager une action de mobilité. Concernant la modernisation du vote, la CFE/CGC RATP s'est 95 CRE – 29 mars 2006 également exprimée et a déclaré être favorable au changement de mode opératoire et s'est positionnée en faveur du « télé vote » car il offre de nombreux avantages et permet, notamment, une meilleure adéquation avec les activités du personnel d'encadrement ainsi qu'une grande souplesse d'utilisation. Le 17 mars dernier, la direction de l'entreprise a proposé aux organisations syndicales un texte prévoyant une durée des mandats à 3 ans et l'adoption du processus « data vote ». Nous regrettons que nos positions initiales n'aient pas été retenues et que la direction soit restée inflexible sur son refus de laisser à 2 ans la durée des mandats. Cependant, par rapport à des modalités de vote à l'urne pour une durée de 4 ans, la solution proposée nous semble préférable. En conséquence, c'est sans enthousiasme, mais sans état d'âme que nous donnons un avis favorable et que nous apposerons notre signature sur ce protocole. M. REYNIER.- Le projet de protocole d'accord relatif à la modernisation des élections professionnelles présenté par la direction, acte une durée des mandats ( DP/CDEP ) à 3 ans et d'un vote se faisant uniquement par correspondance avec « dépouillement par lecture optique des documents ». Concernant la durée des mandats : Les dispositions de la loi du 2 août 2005 portent la durée des mandats à 4 ans. Pour Force Ouvrière, passer d'une durée de 2 ans à 4 ans, nous semblait brutal et inadapté, notamment sur la possibilité de maintenir les candidats élus dans leurs unités respectives ( ex. : mutations, mobilités...). Nous pouvions dès lors craindre quelques disfonctionnements dans l'organisation et le déroulement des instances. Si Force Ouvrière s'inscrit dans la démarche de modernisation des élections, celle-ci doit toutefois se faire de manière progressive. C'est dans cet esprit que nous avons revendiqué une durée des mandats à 3 ans, ce qui nous apparaît être un bon compromis. Toutefois, le législateur a omis d'inclure les CHSCT. Force Ouvrière reste donc en attente d'un rectificatif. Concernant les modalités des votes : Force Ouvrière a toujours favorisé le vote par correspondance. C'est donc d'une manière favorable que nous nous inscrivons dans une démarche de moderniser une pratique qui, avec le dépouillement et la centralisation des résultats, se prolongeait à des heures indues décourageant chaque année les présidents et assesseurs pour la tenue des bureaux de votes. Le Datavote a donc retenu toute notre attention. Toutefois, Force Ouvrière sollicite auprès de la direction qu'un récépissé soit adressé aux agents afin de confirmer leur vote, ce qui aujourd'hui ne permet pas à ces derniers d'avoir la certitude que leur vote ait été pris en compte. 96 IV – 7 – Avis sur le projet de protocole d’accord relatif à la modernisation des élections professionnelles et à la durée des mandats En conclusion, nous rappelons que les élections professionnelles sont un moment fort pour les militantes et les militants, mais aussi et surtout pour les salariés qui sont chargés de désigner leurs représentants auprès de la direction. Force Ouvrière souhaite donc que ces nouvelles modalités de votes s'exercent d'une manière sereine et que c'est à la direction de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que la démocratie puisse s'exprimer librement dans notre entreprise. M. POUILLE.- La CFTC du groupe RATP n'aura pas aujourd’hui à donner son avis sur votre projet d'accord, pour autant nous voulions à cette séance nous exprimer à ce sujet La CFTC, depuis de nombreuses années, souhaitait voir évoluer notre système électoral, c'est désormais en voie de concrétisation. Pour autant, nous déplorons la durée de certains mandats comme ceux des délégués du personnel des unités. Effectivement, la durée de trois ans ne nous apparaît pas comme adaptée, ce dispositif risque de bloquer une mobilité vers une autre fonction vers une autre unité, mais il risque aussi de démotiver certains jeunes militants. Pour les autres mandats tels que les CDEP ou le CRE, le risque de blocage est moindre, mais reste réel. La CFTC se félicite d'avoir été entendue et de voir enfin réalisé un vote exclusif par correspondance. Le salarié aura tout le loisir de choisir sans subir de pressions extérieures, comme ce fut le cas de nombreuses fois par le passé. Une seule remarque sur le nouveau dispositif : son coût ! La CFTC reste persuadée que les économies réalisées par ce nouveau concept seront intégralement reversées sur la participation et cela dès 2007 aux salariés. Pour conclure, si nous avions à nous prononcer au nom de notre organisation syndicale, nous émettrions un avis positif. M. MOUSSET.- Tout d'abord, la CFDT/RATP tient à préciser qu'à aucun moment elle n'a souhaité initier l'allongement des mandats électoraux et la rénovation des procédures de vote qui aboutissent aujourd'hui à l'accord qui nous est proposé. C'est l'application de la loi qui contraint à négocier dans l'entreprise. Cette nécessaire négociation a conduit la CFDT/RATP à s'interroger sur la durée des mandats. Ainsi, il apparaît que si pour les DP un allongement des mandats n'est pas souhaitable, il n'en va pas de même en ce qui concerne les mandats au comité d'entreprise. En effet, pour cette instance, il est nécessaire d'offrir une certaine stabilité. C'est pour cela que la CFDT/RATP a choisi d'opposer un mandat de trois ans au quatre ans voulus par le gouvernement et par la direction. Bien entendu, si un accord aurait pu être trouvé autour d'un mandat de deux ans, nous ne nous y serions pas opposés. En ce qui concerne la modernisation des procédures électorales, la CFDT là encore, souhaite que la négociation permette des avancées. 97 CRE – 29 mars 2006 Des avancées que nous avons la volonté de mesurer après ce premier essai, c'est pour cela que notre délégation a insisté pour que ce protocole soit révisable pour les élections suivantes. Ce que la CFDT/RATP déplore dans cette négociation, c'est que l'entreprise n'ait pas voulu redistribuer plus largement aux agents les économies qu'elle réalise. De plus, puisque tous les salariés devront recevoir le matériel de vote à domicile, la CFDT/RATP souhaite que des professions de foi soient jointes aux bulletins. La CFDT/RATP, soucieuse d'éviter l'application d'une loi dite de modernisation sociale qu'elle est loin de partager, signera le protocole proposé. Mme La PRÉSIDENTE.- Y a-t-il un projet d'avis? M. PRÉVOST.- Vous sollicitez un avis des élus(es) du comité régie d'entreprise sur un protocole relatif à la modernisation des élections professionnelles et sur la durée des mandats. Après les audiences bilatérales entre les organisations syndicales et la direction et les réunions plurisyndicales de négociations, la direction persiste à vouloir imposer de façon unilatérale une durée des mandats supérieure à celle que nous connaissons actuellement, ainsi qu'une modification profonde des modalités de vote présentée comme « modernisation ». Les élus(es), à l'instar de leur organisation syndicale, sont très attachés(ées) au maintien de la durée actuelle des mandats, gage de démocratie directe, ainsi que le vote sur le lieu de travail, garantie d'un plus grand intérêt et d'une plus grande participation des salariés. Ce, d'autant que les réunions multisyndicales laissent à penser qu'un accord majoritaire (voire unanime) peut se dégager sur la durée des mandats, car si nombre d'organisations syndicales sont pour le maintien à 2 ans, les autres organisations syndicales ne s'y opposeraient pas. Il y a donc, de ce point de vue, matière à ne plus s'enfermer sur les propositions retenues dans le protocole proposé. Si ce point était réglé, les discussions sur les modalités de vote pourraient sans doute donner lieu à une acceptation, si tant est que les méthodes de vote correspondent à la loi nouvelle sur la « confiance en économie numérique » et que les décrets d'application en soient publiés. À ce jour, les élus(es) souhaitent que les négociations se poursuivent dans le cadre d'un dialogue social prenant en compte les aspirations des partenaires sociaux, à savoir que vous ouvriez la possibilité d'asseoir un accord majoritaire voire unanime en prenant pour base le maintien de la durée actuelle des mandats. POUR : 7 VOIX 7 CGT : MME SERGINE LEFIEF MM. MARC GRASSULLO – ALAIN MAILLARD – JACQUES MARION ALAIN PRÉVOST – PHILIPPE RICHAUD – MICHEL SIRERA 98 IV – 7 – Avis sur le projet de protocole d’accord relatif à la modernisation des élections professionnelles et à la durée des mandats NE PRENNENT PAS PART AU VOTE : 5 VOIX 2 UNSA : M. JEAN-MARIE TRUFFAT – JOSÉ TRUJILLO 1 FO : M. VINCENT TOMASSIAN 1 CFDT : M. JEAN-LOUIS MOUSSET 1 CFE/CGC : M. JEAN CHAGNY L’AVIS EST APPROUVÉ À LA MAJORITÉ DES ÉLUS(ES) PRÉSENTS(ES) M. REYNIER.- Non pas que nous ne voulions pas prendre nos responsabilités en la matière, loin de là, mais nos instances devaient se réunir le 28 mars, c’est-à-dire hier. Cette réunion avait été fixée de longue date, mais vous n’êtes pas sans savoir qu’il s’est en fait agi d’une journée nationale populaire, à laquelle Force Ouvrière a très largement participé. Nous avons fait notre déclaration par rapport à ce que nous pensons sur ce sujet, mais nous attendrons que nos instances se réunissent la semaine prochaine pour savoir si nous signons ou non. M. MOUSSET.- La CFDT ne prend pas part au vote du fait de la nature même de l’avis, qui pour nous ne correspond en rien à celui que nous aurions souhaité, avec un positionnement. En revanche, nous nous sommes exprimés dans notre déclaration à ce sujet. M. LE PAHUN.- Nous sommes dans la même logique. L’avis ne correspond pas à nos attentes, étant entendu que nous sommes là pour exprimer un avis, non pour renvoyer cela aux organisations syndicales. Mme La PRÉSIDENTE.- Voulez-vous une suspension de séance ? M. GRASSULLO.- Non, il n’y a pas lieu d’en demander une. Nous ne voulons pas que cela donne lieu à une interprétation ou d’un remake de ce qui s’est passé en janvier. Une question est posée dans le cadre de la lecture de l’avis aux organisations syndicales d'une manière générale, sans que des positions soient opposées à un mandat de deux ans. Nous voulons pouvoir poursuivre la négociation avec la direction de l'entreprise. Nous ne renvoyons pas la question aux organisations syndicales afin qu’elles se positionnent pour que le Comité régie d’entreprise fasse de même. Puisque nous pouvons arriver à un accord entre organisations syndicales sur la durée du mandat, cela peut aussi être le cas avec la direction de l’entreprise sur le système de vote. Nous vous demandons, madame la présidente, si nous pouvons tous nous remettre autour d'une table pour discuter de ce point. 99 CRE – 29 mars 2006 Mme La PRÉSIDENTE.- La direction a déjà répondu. Certes, il serait parfois beaucoup plus simple -ce serait plus compliqué à d’autres moments- de négocier entre organisations syndicale ! M. NIGER.- Laissez-nous le droit de négocier entre organisations syndicales et de nous entendre ou non. Mme La PRÉSIDENTE.- Je ne m'immiscerai même pas ! M. NIGER.- Cela peut sembler ne pas être un avis, mais vous nous imposez un protocole dont nous ne sommes pas demandeurs, et vous amalgamez la durée du mandat et le vote par correspondance ou sur le lieu de travail. Nous estimons qu'il devrait exister deux protocoles et que nous devrions nous exprimer deux fois. Vous nous obligez à voter pour l’un ou l’autre, mais les organisations syndicales n’ont pas toutes le même avis. Vous imposez un certain nombre de situations. C’est par rapport à cela que nous ne pouvons pas donner d’avis positif ou négatif. Tout d’abord, un peu comme FO, notre organisation syndicale ne s’est pas exprimée. Par ailleurs, nous sommes pour deux protocoles. Donnez-nous en deux et le mois prochain, nous nous exprimerons. Nous n'avons rien demandé. Mme La PRÉSIDENTE.- Puisque c’est à l'ordre du jour de notre séance, nous allons revenir sur le projet d'avis. POUR : 7 VOIX 7 CGT : MME SERGINE LEFIEF MM. MARC GRASSULLO – ALAIN MAILLARD – JACQUES MARION ALAIN PRÉVOST – PHILIPPE RICHAUD – MICHEL SIRERA NE PRENNENT PAS PART AU VOTE : 5 VOIX 2 UNSA : M. JEAN-MARIE TRUFFAT – JOSÉ TRUJILLO 1 FO : M. VINCENT TOMASSIAN 1 CFDT : M. JEAN-LOUIS MOUSSET 1 CFE/CGC : M. JEAN CHAGNY L’AVIS EST APPROUVÉ À LA MAJORITÉ DES ÉLUS(ES) PRÉSENTS(ES) Mme La PRÉSIDENTE.- Si je comprends bien, il s’agit de 5 refus de prendre part au vote et de 7 avis positifs. Merci beaucoup. ❖❖❖❖ 100 La séance est ouverte à 8 h 30, sous la présidence de Mme Josette THÉOPHILE, directrice du département GIS, assistée de Mme Anny BASS de GIS. Sont présents : MM. Marc GRASSULLO Alain MAILLARD . Thierry LANUSSE Jean-Aimé RAULT Mme Sergine LEFIEF MM. Jean CHAGNY Jacques MARION Jean-Louis MOUSSET Alain PRÉVOST Philippe RICHAUD Michel SIRERA Jean-Marie TRUFFAT José TRUJILLO Vincent TOMASSIAN Secrétaire Secrétaire adjoint Trésorier Trésorier adjoint Membre titulaire - Mme Christine GUINAND Membre suppléant MM. Patrick DURIN Gilles GOALARD Dominique LAPLANCHE Claude MALLERIN Yvon MARTIN Serge MÉDARD Sébastien MELIN Philippe PARIS Stéphane ZINGALE - liste CGT liste CGT liste CGT liste UNSA/RATP CDEP/BUS CDEP/M2E CDEP/M2E CDEP/RER liste CGT liste CFE/CGC liste CGT liste CFDT liste CGT liste CGT liste CGT liste UNSA/RATP liste UNSA/RATP liste FO CDEP/MÉTRO CDEP/GIS CDEP/DSC CDEP/BUS CDEP/EST CDEP/RER CDEP/MRB CDEP/MÉTRO CDEP/SIT-PIL CDEP/MRF liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste UNSA/RATP liste UNSA/RATP CDEP/GIS CDEP/MRB CDEP/SIT-PIL CDEP/EST CDEP/MRF CDEP/BUS CDEP/MÉTRO CDEP/DSC CDEP/MÉTRO CDEP/BUS Est excusé : Assistent à la séance : MM. Joël NIGER Didier LE PAHUN Stéphane REYNIER Laurent POUILLE Philippe ABRAHAM Gérard BRAZON Jean-Pierre PATIN Représentant de l’Union syndicale CGT Représentant de l’UNSA/RATP Représentant des syndicats FO Représentant du syndicat CFTC Représentant du syndicat CFE/CGC Représentant des syndicats Indépendants Représentant du syndicat SUD