Fig. 51 - Zones de surveillance entre la Jenny et Biscarosse 91

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Fig. 51 - Zones de surveillance entre la Jenny et Biscarosse 91
Outil de gestion prévisionnelle de la côte aquitaine
200 m
200 m
a - De la Jenny au nord du village du Cap-Ferret
b - Village du Cap-Ferret
200 m
200 m
c - Pointe du Cap-Ferret
d - De la Salie à Biscarosse
Fig. 51 - Zones de surveillance entre la Jenny et Biscarosse
Rapport BRGM /RP-50822-FR
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Outil de gestion prévisionnelle de la côte aquitaine
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De Biscarosse à Mimizan, il n’y a pas lieu de procéder à des levés denses. Cependant,
la présence du CEL ayant limité les observations, il conviendrait de mieux renseigner
cette zone, où manquent mesures et descriptions comparables aux autres régions (fig.
52 a).
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Entre Mimizan et Soustons, le rôle joué par des barres prélittorales en croissant
permanentes est très important. Ces corps atténuent l’effet de la houle mais sont
responsables par stockage de sédiment de variations importantes dans les profils. Deux
zones ont un comportement légèrement différent : au nord de Saint-Girons, où une
plus grande fragilité est enregistrée, les plages seront l’objet d’un suivi plus attentif.
Au sud, au contraire, il faudra privilégier les suivis à long terme et se garder d’une
interprétation trop hâtive des variations à court terme (fig. 52 b).
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Entre Soustons et Hossegor, on observe une grande robustesse des plages due au
blocage du sable par les ouvrages et par l’effet de la houle sur le gouf, déviée vers le
NE, et au facteur granulométrique hérité du contexte géologique local (fig. 52 c).
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Au sud de Capbreton, le passage latéral d’une plage très accrétée et robuste comme à
Ondres, à une plage d’un type intermédiaire susceptible d’évoluer comme en direction
de Labenne nécessite une surveillance accrue et une vigilance vis à vis des zones déjà
urbanisées (fig. 52 d). Au sud et au nord de Labenne, des aménagements collectifs ont
été réalisés aux dépends de la dune dans des zones en érosion (fig. 53). Le centre de
vacances réalisé au sud est niché dans une excavation artificielle du versant interne de
la dune. L’érosion marine a été suivie par une forte érosion éolienne avec des “siffle
vents” qui constituent autant de voies de pénétration possible. La dune n’est qu’à 13
m, le lotissement à 5 m d’altitude Une des formes de suivi de la côte consiste à repérer
sur photo aérienne des contextes de ce type
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Enfin, d’une manière générale, il serait bon, connaissant de mieux en mieux la
topographie et l’altitude absolue d’influence maximale des vagues des différents sites,
de procéder à des simulations pour connaître l’aptitude à la submersion des zones très
plates ou très basses de l’arrière pays.
Rapport BRGM/RP-50822-FR
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