Mercredi 15 juin Il Giardino Armonico

Transcription

Mercredi 15 juin Il Giardino Armonico
Mercredi 15 juin
Il Giardino Armonico | Giovanni Antonini
Dans le cadre de la 5e Biennale d’art vocal
Du mardi 7 au samedi 25 juin
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr
Il Giardino Armonico | Giovanni Antonini | Mercredi 15 juin – 20h30
Roch-Olivier Maistre,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
5e Biennale d’art vocal
MARDI 7 JUIN – 19H
Rue musicale
MERCREDI 8 JUIN – 20H30
Salle des concerts
JEUDI 9 JUIN – 20H30
Salle des concerts
Léo Delibes
Messe Brève
Benjamin Britten
A Ceremony of Carols
Johannes Brahms
Ein deutsches Requiem
Felix Mendelssohn
Christus
Cantates chorales
Maîtrise des Hauts-de-Seine
Chœur d’enfants de l’Opéra National
de Paris
Gaël Darchen, direction
Entrée libre
MARDI 7 JUIN – 20H30
Salle des concerts
Orchestre National de Lille
BBC Symphony Chorus
Jean-Claude Casadesus, direction
Sally Matthews, soprano
Dietrich Henschel, baryton-basse
MERCREDI 8 JUIN – 15H ET 16H30
JEUDI 9 JUIN – 9H30 ET 11H
SPECTACLE JEUNE PUBLIC
Amphithéâtre
Accentus
Ensemble Orchestral de Paris
Laurence Equilbey, direction
Sandrine Piau, soprano
Robert Getchell, ténor
Markus Butter, baryton
VENDREDI 10 JUIN – 20H30
Amphithéâtre
Guillaume Dufay
Motet « Ecclesiae militantis »
Conception, mise en scène de Sophie Grelié Stefano Gervasoni
Musique de Giacinto Scelsi
Horrido
Scénographie de Bruno Lahontâa
Josquin des Prés
Miserere, mei Deus
Éclats
René Leibowitz
Muriel Ferraro, chant
A se stesso op. 37 n° 3
Sophie Grelié, création sonore et régie
Two Settings
Robert Schumann
Meerfey op. 69 n° 5
JEUDI 9 JUIN – 18H30
In Meeres Mitten op. 91 n° 6
ZOOM SUR UNE œUVRE
Johannes Brahms
Drei Gesänge op. 42
Felix Mendelssohn : Christus
Iannis Xenakis
par Brigitte François-Sappey, musicologue Nuits
Ma
Le Jardin de Monsieur Lully
Les Arts Florissants
Les solistes du Jardin des Voix
William Christie, direction
MERCREDI 8 JUIN – 19H
Rue musicale
Œuvres de Charles Trenet, Mac Huf,
Rudi Revil, Richard Rodgers, Giulio
Caccini, Francis Poulenc, Vicki Tucker
Courtney, Jacques Ofenbach, Leonard
Cohen, Orlando di Lasso, Giovanni
Battista Pergolesi, Jerry Estes
Chœur d’Enfants Sotto Voce
Scott Alan Prouty, direction
Richard Davis, piano
Entrée libre
Schola Heidelberg
Christina Hess, Catherine Anne Motuz,
trombones baroques
Walter Nußbaum, direction
JEUDI 9 JUIN – 19H
Rue musicale
Œuvres de Carl Nielsen, Felix
Mendelssohn, Gioachino Rossini,
Pekka Kostiainen, Bo Holten, Alain Louvier
Maîtrise de Paris
Patrick Marco, direction
Christine Lajarrige, piano
Entrée libre
2
DU MARDi 7 AU SAMEDi 25 jUin
MERCREDI 15 JUIN – 18H30
ZOOM SUR UNE œUVRE
SAMEDI 18 JUIN – DE 9H30 à 18H
CITÉSCOPIE
MERCREDI 22 JUIN – 20H
Salle des concerts
Johann Sebastian Bach : «Tilge, Höchster,
meine Sünden» (d’après le Stabat Mater de
Giovanni Battista Pergolesi)
Par Sylvie Pébrier, musicologue
Le lied de Schumann
Avec Brigitte François-Sappey,
Claire Badiou et Hélène Pierrakos,
musicologues
Claudio Monteverdi
Il Ritorno d’Ulisse in patria
MERCREDI 15 JUIN – 20H30
Salle des concerts
SAMEDI 18 JUIN – 20H30
Salle des concerts
Arcangelo Corelli
Concerto grosso n° 4 op. 6
Francesco Bartolomeo Conti
Cantate « Languet anima mea »
(Arrangement Johann Sebastian Bach)
Giuseppe Torelli
Concerto en ré mineur
Johann Sebastian Bach
Psaume 51 « Tilge, Höchster, meine
Sünden », d’après le Stabat Mater de
Giovanni Battista Pergolesi
Gustav Mahler
Frühlingsmorgen
Erinnerung
Rheinlegendchen
Robert Schumann
Dichterliebe op. 48
Johannes Brahms
Fantaisies pour piano op. 116
Hugo Wolf
Fussreise
Nimmersatte Liebe
Begegnung
Das verlassene Mägdlein
Auf ein altes Bild
Verbogenheit
Der Rattenfänger
ll Giardino Armonico
Giovanni Antonini, direction
Roberta Invernizzi, soprano
Bernarda Fink, mezzo-soprano
VENDREDI 17 JUIN – 20H30
Salle des concerts
Nathalie Stutzmann, contralto
Inger Södergren, piano
Ivan Fedele
Animus anima pour ensemble vocal
Johannes Maria Staud
Par ici ! (Création mondiale, commande EIC)
Bruno Mantovani
Cantate n° 1 pour 6 chanteurs et ensemble
La Venexiana
Chiara H. Savoia, mise en scène
Claudio Cavina, direction
Martina Belli, La Fragilité humaine/Mélantho
Salvo Vitale, Le Temps/neptune
Valentina Coladonato, La Fortune/junon
Giulia Peri, L’Amour
Mauro Borgioni, jupiter
Giorgia Milanesi, Minerve
Mirko Guadagnini, Ulysse
Oksana Lazareva, Pénélope
Makoto Sakurada, Télémaque
Marco Bussi, Antinoüs /Phénicien iii
Alessio Tosi, Pisandre/Phénicien ii
Alberto Allegrezza, Amphinome/
Phénicien i
Paolo Antognetti, Eumée/Eurymaque
Luca Dordolo, irus
Gabriella Martellacci, Euryclée
SAMEDI 25 JUIN – 20H
Salle Pleyel
Arnold Schönberg
Gurre-Lieder
Orchestre Philharmonique de
Strasbourg
Czech Philharmonic Choir Brno
Marc Albrecht, direction
Christiane Iven, Tove
Lance Ryan, Waldemar
Anna Larsson, la Colombe
Barbara Sukowa, la narratrice
Albert Dohmen, Bauer
Arnold Bezuyen, Klaus-narr
Petr Fiala, chef de chœur
Ensemble intercontemporain
Neue Vocalsolisten Stuttgart
Susanna Mälkki, direction
Robin Meier, Réalisation informatique
musicale ircam
Ce concert est précédé d’un avant-concert
à la Médiathèque.
Entrée libre sur réservation au 01 44 84 44 84
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MERCREDI 15 JUIN – 20H30
Salle des concerts
Il Giardino Armonico
Giovanni Antonini, direction et chalumeau
Roberta Invernizzi, soprano
Bernarda Fink, mezzo-soprano
Enregistré par France Musique, ce concert sera difusé le mardi 5 juillet à 9h07.
Fin du concert vers 22h20.
Arcangelo Corelli (1653-1713)
Concerto grosso n° 4 en ré majeur op. 6
Adagio
Allegro
Adagio
Vivace
Allegro
Allegro
Durée : environ 10 minutes.
Francesco Bartolomeo Conti (1682-1732)
Cantate « Languet anima mea » BWV deest I 006 – Arrangement : Johann Sebastian Bach
Durée : environ 13 minutes.
Giuseppe Torelli (1658-1709)
Concerto en ré mineur pour violon, cordes et basse continue
Adagio
Allegro
Adagio
Allegro
Adagio
Andante
Largo
Allegro
Durée : environ 13 minutes.
entracte
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Psaume 51 « Tilge, Höchster, meine Sünden » BWV 1083 – D’après le Stabat Mater de Giovanni Battista
Pergolesi
Durée : environ 38 minutes.
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Bach et l’Italie
Toujours curieux de la production laissée par ses contemporains, Bach n’a pas cessé d’être
à l’écoute de son temps ; jusqu’à faire sienne la technique du contrafactum, terme désignant
un arrangement réalisé à partir d’une composition vocale déjà existante sur laquelle de nouvelles
paroles ont été mises en place.
Au cœur de ce répertoire de substitution, le Stabat Mater de Pergolèse occupe sans doute la place
d’honneur, via précisément le rôle de Bach qui fut l’un des principaux difuseurs de la partition
de l’italien, sans doute la plus largement publiée et arrangée au cours du XViiie siècle.
C’est que ce Stabat – commande d’une confrérie religieuse napolitaine – a toute une histoire,
qui vaudra à son auteur, emporté, l’ouvrage à peine terminé, par la tuberculose en 1736, à l’âge de
vingt-six ans, son inefable image doloriste. Une légende colportée non sans complaisance
par les Romantiques (Bellini en parlera comme d’« un divin poème de la douleur »), l’œuvre s’étant
vite imposée, de toute façon, par ses seules qualités musicales, riche des prémices
d’une expressivité jusque là inconnue au sanctuaire sur la voie qui mène au style classique.
Ensemble novateur s’il en est, le Giardino Armonico, basé à Milan, doit à son fondateur Giovanni
Antonini, lûtiste ailé, sa philosophie d’interprétation, basée sur le recours aux instruments
d’époque. Plus naturellement, il a fait dudit Stabat la pièce maîtresse de ce concert : un véritable
« tube » baroque, mais dans une version légèrement décalée – les voix solistes restant les mêmes,
soit un soprano et un mezzo – face à l’original.
Cette version germanisée par Bach lui-même sous le titre « Tilge, Höchster, meine Sünden »
(Eface, ô mon Dieu, mes péchés) grefe sur l’œuvre de Pergolèse les paroles du Psaume 51
(n° 50 dans la Vulgate), traduites en allemand pour les idèles luthériens de Saxe.
Redécouverte en deux temps par Karl Straube (en 1946) et Alfred Dürr (en 1962), la partition
sonne comme un « lamento contritionnel », afect où johann Sebastian Bach est sans rival.
Sauf qu’il s’agit pour lui de se mesurer ici à une œuvre-symbole, sommet de modernité expressive
dans la musique du temps et exemple idéalisé de ce style galant qui perdurera en fait jusqu’à
la mort de Mozart.
Au-delà, le procédé de la parodie était la seule façon pour Bach d’écrire un motet marial dans
un contexte liturgique, le lamento sur la douleur de la Madone y étant sublimé par la contrition
tout aussi poignante du pécheur devant Dieu. En d’autres termes, Bach applique à la prière
du Psalmiste, versiiée et rimée en vingt strophes anonymes, une manière de transiguration,
génératrice, sous l’émotion émanée des images, d’un regain d’âme. Ce qui explique aussi le
singulier état de grâce où baigne la musique, portée, dans la version latine, par le texte vrillant
de iacopone da Todi (mort en 1306), jusqu’à l’Amen de l’ultime section, marqué presto assai
à 2/2 chez Pergolèse et alla breve à 2/2 chez Bach – notons encore que la précédente section,
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« lass dein Zion blühend dauern » (laisse Sion resplendir à jamais), est le seul volet franchement
joyeux de l’ ensemble : un résultat obtenu par le maître polyphoniste Bach qui intensiie
sensiblement le sentiment de densité contrapuntique du discours, sans en modiier l’allure
générale.
À présent, trouver un lever de rideau en harmonie avec une œuvre aussi riche de résonances
humaines et spirituelles n’était pas chose facile. Pour autant, Antonini et les siens ont su jouer
ici la complicité avec un autre auteur-symbole : Arcangelo Corelli qui, particularité tout à fait
surprenante dans l’école transalpine, n’écrivit jamais pour la voix.
Se souvenant de sa vocation principale, le Giardino Armonico rend ainsi un hommage appuyé
au maître incontournable du concerto grosso : un genre mené à total accomplissement dans
le recueil fameux de l’Opus 6, soit douze concerti grossi publiés à titre posthume à Amsterdam
en 1714.
Chaque œuvre y est conçue comme une manière d’idéal dans le style et la manière concertata,
tel le si harmonieux n° 4 en ré majeur, caractéristique, dans sa découpe quadripartite (adagioallegro, adagio, vivace, allegro), du genre da chiesa. il reste que les emprunts au Véronais Torelli,
très actif, avec Corelli, dans l’évolution des formes concertantes (Concerto en ré mineur),
et au Florentin Francesco Bartolomeo Conti (le suggestif « Languet anima mea », avec voix
de soprano soliste et, derechef, un arrangement signé Bach) ne sont nullement à négliger, qui
conirment, à tous les niveaux, le rôle fondateur de l’italie, mère de toute innovation en musique.
Roger Tellart
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Francesco Bartolomeo Conti
Languet anima mea
Mon âme se languit
Récitatif
Languet anima mea amore tuo,
o benignissime jesu!
Aestuat et spirat
et in amore deicit.
Mon âme se languit de ton amour,
ô très doux jésus !
Elle dépérit, soupire
et se consume d’amour.
Air
O vulnera, vita
coelestis amantis
trophea regnantis
cor mihi aperite.
Ô blessures, vie
céleste, trophée
du Seigneur aimant,
ouvrez-moi le cœur.
Transligite pectus,
confodite pectus,
sic mori beatum
me facit dilectus.
Transpercez mon sein,
déchirez ma poitrine,
ainsi l’Aimé me laisse
mourir heureux.
Récitatif
Amoris tui jaculo
vulnerasti cor meum,
o bone jesu, languentem
nunc ergo reice spiritum meum
et novas ad auge amoris lammas,
ut laeta queam canere.
La lèche de ton amour
a blessé mon cœur,
ô cher jésus, désaltère maintenant
mon esprit assoifé et multiplie
de nouveau les lammes de l’amour,
pour que j’annonce la bonne nouvelle.
Air
Tu lumen mentis es,
tu cordis ardor,
tu numen cordis es,
tu vocis clamor.
Tu es la lumière de l’esprit,
tu es l’ardeur du cœur,
tu es la divinité du cœur,
tu es le son de la voix.
Tu Deus meus es,
tu verus amor.
Tu es mon Dieu,
tu es l’amour vrai.
Alleluja
Alleluja
Alléluia
Alleluja
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Johann Sebastian Bach
Tilge, Höchster, meine Sünden, BWV 1083
Eface mes péchés, ô Très-Haut, BWV 1083
Largo
Tilge, Höchster, meine Sünden,
deinen Eifer lass verschwinden,
lass mich deine Huld erfreuen.
Eface mes péchés, ô Très-Haut,
fais disparaître ta colère,
et laisse-moi me réjouir de ta bonté.
Andante
ist mein Herz in Missetaten
und in grosse Schuld geraten,
wasch es selber, mach es rein.
Si mon cœur est tombé dans l’iniquité
et en grand péché,
lave-moi toi-même, puriie-moi.
Larghetto
Missetaten, die mich drücken,
muss ich mir itzt selbst aufrücken,
Vater, ich bin nicht gerecht.
Les méfaits qui m’oppressent,
je dois les reconnaître de moi-même.
Père, je ne suis pas juste.
Andante
Dich erzürnt mein Tun und Lassen,
meinen Wandel musst du hassen,
weil die Sünde mich geschwächt.
Mes actes et mes faiblesses,
mes errements, tu dois les haïr,
car le péché m’a afaibli.
Wer wird seine Schuld verneinen
oder gar gerecht erscheinen?
ich bin doch ein Sündenknecht.
Qui nierait sa faute
ou chercherait à paraître juste ?
je ne suis qu’un abîme de péché.
Largo
Wer wird, Herr, dein Urteil mindern,
oder deinen Ausspruch hindern?
Du bist recht, dein Wort ist recht.
Qui, Seigneur, pourrait afaiblir ton jugement,
ou interdire ta Parole ?
Tu es juste, ta Parole est juste.
Sieh! ich bin in Sünd empfangen,
Sünde wurde ja begangen,
da wo ich erzeuget ward.
Vois ! je suis né dans l’iniquité,
car un péché fut commis
lorsque je fus conçu.
Sieh, du willst die Wahrheit haben,
die geheimen Weisheitsgaben
hast du selbst mir ofenbart.
Vois, tu désires la vérité,
et toi-même m’as révélé
tous les dons secrets de la sagesse.
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Wasche mich doch rein von Sünden,
dass kein Makel mehr zu inden,
wenn der isop mich besprengt.
Lave-moi tout entier de mon mal
je serai plus blanc que la neige,
lorsque l’hysope me puriiera.
Allabreve
Lass mich Freund und Wonne spüren,
dass die Beine triumphieren,
da dein Kreuz mich hart gedrängt.
Annonce-moi l’allégresse et la joie,
et les os que tu as brisés se réjouiront
car ta Croix m’a durement blessé.
Andante
Schaue nicht auf meine Sünden,
tilge sie, lass sie verschwinden,
Geist und Herze mache neu.
Détourne ton regard de mes péchés,
eface-les, fais-les disparaître.
Crée en moi un cœur pur.
Stoss mich nicht von deinen Augen
und soll fort mein Wandel taugen,
o, so steh dein Geist mir bei.
ne me rejette pas loin de ta face
et si ma conduite est méritante,
ne me retire pas ton Esprit saint.
Gib, o Höchster, Trost ins Herze,
heile wieder nach dem Schmerze.
Es enthalte mich dein Geist.
Console mon cœur, Très-Haut,
soigne-le après la douleur.
Que ton esprit me soutienne.
Denn ich will die Sünder lehren,
dass sie sich zu dir bekehren
und nicht tun, was Sünde heisst.
j’enseignerai tes voies aux pécheurs
et ils reviendront à toi
et ne commettront plus de péchés.
Lass, o Tilger, meiner Sünden,
alle Blutschuld gar verschwinden,
dass mein Loblied, Herr, dich ehrt.
Délivre mes péchés, ô Seigneur,
du sang versé
et ma bouche célèbrera ta miséricorde.
Adagio spirituoso
Öfne Lippen, Mund und Seele,
dass ich deinen Ruhm erzähle,
der alleine dir gehört.
Ouvre mes lèvres, ma bouche et mon âme
ain que je chante ta gloire,
la gloire qui n’appartient qu’à toi.
Largo
Denn du willst kein Opfer haben,
sonsten brächt ich meine Gaben,
Rauch und Brand gefällt dir nicht.
Si tu avais voulu des sacriices,
je t’en aurais ofert,
mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.
10
Herz und Geist, voll Angst und Grämen,
wirst du, Höchster, nicht beschämen,
weil dir das dein Herze bricht.
Tu ne dédaignes pas, Très-Haut,
un cœur et une âme brisés et contrits
car cela te brise le cœur.
Allegro (Vivace)
Lass dein Zion blühend dauern
baue die verfallnen Mauern,
alsdann opfern wir erfreut,
Répands tes bienfaits sur Sion,
bâtis les murs détruits,
alors nous sacriierons pour toi,
alsdann soll dein Ruhm erschallen,
alsdann werden dir gefallen
Opfer der Gerechtigkeit.
alors ta gloire éclatera,
alors tu agréeras
les sacriices de justice.
Allabreve
Amen.
Amen.
Psalm 51
Psaume 51
11
Roberta Invernizzi
Festival de Salzbourg, d’Acis, Galatea
née à Milan, Roberta invernizzi
e Polifemo de Haendel au Festival de
de Maddalena dans La Resurrezione
commence le piano et la contrebasse
Salzbourg avec il Giardino Armonico,
de Haendel avec nikolaus
avant de se tourner vers le chant,
de La Santissima Trinità de Scarlatti au Harnoncourt au Festival de Salzbourg
l’Orchestre national d’Espagne, le rôle
qu’elle étudie avec Margaret Heyward. Théâtre des Champs-Élysées à Paris et et à la Cité de la musique à Paris,
Elle se spécialise en musique baroque à Palerme avec Europa Galante,
Ottone in Villa de Vivaldi et un récital
pour devenir l’une des solistes les
du Trionfo del Tempo de Haendel
avec Bernarda Fink avec il Giardino
plus demandées dans le répertoire
avec Martin Haselböck et de La
Armonico et Giovanni Antonini, et
classique et baroque. Elle chante dans Vergine dei Dolori au Teatro San
enin Orfeo ed Euridice de Gluck au
les plus grandes salles d’Europe et
Carlo de naples avec Rinaldo
Teatro della Maestranza de Séville
des États-Unis, et travaille avec des
Alessandrini. En septembre 2009, elle
avec l’Orchestre Baroque de Séville.
chefs comme nikolaus Harnoncourt,
triomphe dans L’Orfeo de Monteverdi
ivor Bolton, Ton Koopman, Gustav
à La Scala sous la direction de
Bernarda Fink
Leonhardt, Frans Brüggen, jordi
Rinaldo Alessandrini et dans une
Bernarda Fink est née à Buenos Aires
Savall, Alan Curtis, Giovanni Antonini,
mise en scène de Robert Wilson.
(Argentine) de parents slovènes,
Fabio Biondi, Antonio Florio, Rinaldo
Roberta invernizzi a plus de 70
et a reçu sa formation vocale et
Alessandrini et Ottavio Dantone.
enregistrements à son actif, parmi
musicale à l’institut Supérieur
Elle collabore avec des ensembles
lesquels igurent beaucoup
d’Art du Teatro Colón, où elle s’est
tels que le Concentus Musicus de
de premières mondiales. Ces disques
fréquemment produite. Elle possède
Vienne, l’Accademia Bizantina,
ont été maintes fois récompensés.
un répertoire varié allant de la
il Giardino Armonico, l’Orchestre
Son album en solo Dolcissimo Sospiro,
musique ancienne à celle du XXe siècle
Baroque de Venise, Archibudelli et
avec l’Accademia Strumentale italiana, et se produit fréquemment avec des
RTSi Lugano. Elle interprète Armide
reçoit un Midem Classical Award
formations comme les orchestres
dans Rinaldo de Haendel à La Scala
en 2007 et le Prix Stanley. En 2010,
philharmoniques de Vienne et de
de Milan, nerone dans Agrippina de
son album consacré aux cantates
Berlin, l’Orchestre du Concertgebouw
Haendel avec Alan Curtis au Teatro
italiennes de Haendel pour le label
d’Amsterdam, l’Orchestre de la Radio
Real de Madrid, le rôle-titre de La
Glossa remporte également le Prix
Bavaroise, le London Philharmonic
Satira de Cavalli au Teatro San Carlo
Stanley (« meilleur enregistrement
Orchestra, l’Orchestre Philharmonique
de naples. Elle apparaît aussi dans
de Haendel de l’année »). Par ailleurs,
Tchèque, le Chamber Orchestra of
Olimpiade de Galuppi avec Andrea
elle donne des masterclasses de
Europe, la Staatskapelle de Dresde,
Marcon et l’Orchestre Baroque de
chant à la Scuola Civica de Milan.
le Cleveland Orchestra, le Philadelphia
Venise au Teatro La Fenice, ainsi que
Parmi ses engagements pour la
Orchestra, ainsi qu’avec des
dans Ercole sul Termodonte de Vivaldi
saison 2010/2011, mentionnons un
ensembles baroques de renom, sous
et Virtu degli Strali d’Amore de Cavalli
récital Pergolesi/Mozart au Queen
la direction d’Herbert Blomstedt,
avec Fabio Biondi, également à
Elizabeth Hall avec l’Orchestra of
Semyon Bychkov, Sir Colin Davis, Sir
La Fenice, entre autres. Elle a
the Age of Enlightenment, des airs
john Eliot Gardiner, Valery Gergiev,
récemment interprété les rôles
et duos de Haendel avec l’ensemble
nikolaus Harnoncourt, René jacobs,
principaux de la Messe en ut mineur
Anima Eterna de jos van immerseel
Mariss jansons, Riccardo Muti, Sir
et de Davide Penitente de Mozart au
et Philippe jaroussky en tournée
Roger norrington, Trevor Pinnock,
Musikverein de Vienne et à la Styriarte européenne, un programme autour
Georges Prêtre ou Sir Simon Rattle,
de Graz avec nikolaus Harnoncourt,
de Telemann à Berlin avec l’Akademie
entre autres. Largement saluée par
de Sant’Elena al Calvario (rôle-titre)
für Alte Musik, le rôle de Vagaus dans
la critique, elle s’est produite en
de Caldara avec Fabio Biondi au
Juditha triumphans de Vivaldi avec
Argentine et dans les principaux
12
opéras d’Europe. Très récemment,
la Rhapsodie pour alto de Brahms
Giovanni Antonini
elle a interprété les rôles de Cecilio
avec les Bamberger Symphoniker,
Le chef Giovanni Antonini est
dans Lucio Silla (Mozart) sous la
la Passion selon saint Jean de Bach
reconnu pour son interprétation des
direction de nikolaus Harnoncourt
avec l’Orchestre du Concertgebouw
répertoires baroque et classique.
au Theater an der Wien, idamante
d’Amsterdam et Roméo et Juliette
né à Milan, il a fait ses études à la
dans Idomeneo (Mozart) dans une
avec le Boston Symphony Orchestra.
Civica Scuola di Musica de sa ville
nouvelle production de Luc Bondy et
La saison prochaine, on la retrouvera
natale et au Centre de Musique
jesús López Cobos au Teatro Real de
dans le Requiem de Mozart avec
Ancienne de Genève. il est membre
Madrid ainsi qu’irene dans Theodora
Mariss jansons à Amsterdam, dans un fondateur de l’ensemble baroque
(Haendel) dirigé par ivor Bolton au
récital autour de Bach avec nikolaus
il Giardino Armonico, qu’il dirige
Festival de Salzbourg. Elle a ensuite
Harnoncourt au Musikverein de
depuis 1989. Avec cet ensemble, il
interprété Sesto dans La Clemenza di
Vienne, dans Le Chant de la Terre de
s’est produit comme chef et comme
Tito (Mozart) et idamante dans des
Mahler à Prague, dans la Symphonie n° 2 soliste (lûte à bec et lûte traversière
versions de concert dirigées par René
de Mahler avec Sir Simon Rattle à la
baroque) dans le monde entier,
jacobs, deux événements enregistrés
Philharmonie de Berlin, dans Elias
collaborant avec beaucoup d’artistes
et hautement récompensés. Bernarda avec ivor Bolton à Salzbourg, dans
renommés comme Christophe Coin,
Fink donne régulièrement des récitals la Symphonie n° 2 « Lobgesang » de
Katia et Marielle Labèque, Viktoria
au Musikverein et au Konzerthaus
Mendelssohn avec Riccardo Chailly
Mullova et Giuliano Carmignola.
de Vienne, à la Schubertiade de
à Leipzig et Rome, dans le Psaume 130 Son travail avec Cecilia Bartoli pour
Schwarzenberg, au Concertgebouw
de Lili Boulanger au Musikverein
The Vivaldi Album est récompensé
d’Amsterdam, au Wigmore Hall de
de Vienne et dans Shéhérazade au
par un Grammy Award en 2000.
Londres et à Buenos Aires. On a
Festival du Printemps de Prague.
Giovanni Antonini est régulièrement
également pu l’entendre au Théâtre
Artiste en résidence au Wigmore Hall,
invité à diriger des orchestres tels
de La Monnaie à Bruxelles, au
Bernarda Fink y donnera plusieurs
que la Camerata Salzburg, le Munich
Théâtre des Champs-Élysées à Paris
récitals ainsi qu’un concert avec le
Chamber Orchestra, le Rundfunk-
ou au Carnegie Hall à new York,
nash Ensemble. Sa discographie,
Sinfonieorchester Berlin, le Los
entre autres. Cette saison, elle se
largement récompensée, comprend
Angeles Philharmonic, le Scottish
produit notamment en récital dans
presque 50 disques consacrés
Chamber Orchestra, l’Orchestra of
les Liebeslieder-Walzer de Brahms
notamment à Monteverdi, Haendel,
the Age of Enlightenment, le City of
en tournée dans toute l’Europe et
Bach, Rameau, Hasse, Haydn,
Birmingham Symphony, l’Orchestre
aux États-Unis avec Sylvia Schwartz,
Schubert, Rossini, Bruckner et
de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre
Michael Schade et Thomas Quasthof.
Schumann. Plusieurs d’entre eux ont
du Concertgebouw d’Amsterdam
Parmi les autres temps forts de
reçu un Diapason d’or ou un Grammy
et les Berliner Philharmoniker.
cette saison, on peut citer le Stabat
Award. Ses deux plus récents albums
il travaille régulièrement avec
Mater de Pergolesi avec les Berliner
sont consacrés au Stabat Mater de
l’Orchestre de Chambre de Bâle,
Barock Solisten à Lucerne, Elias de
Pergolesi, avec l’Akademie für Alte
avec lequel il a enregistré l’intégrale
Mendelssohn avec Daniel Harding
Musik de Berlin (parution in 2010)
des symphonies de Beethoven. il a
à Lucerne, Brême et Stockholm,
et à des lieder de compositeurs
également dirigé des opéras, parmi
la Symphonie n° 2 de Mahler avec
slovènes (parution au printemps
lesquels Acis and Galatea de Haendel
l’Orchestre Symphonique de la Radio
2011). En février 2006, Bernarda Fink
à Vienne, Salzbourg et Salamanque,
Bavaroise, la Messe en si mineur de
s’est vu remettre la médaille honoraire Il Matrimonio segreto de Cimarosa à
Bach avec nikolaus Harnoncourt au
pour les Arts et la Science par le
Bolzano, Trente, Rovigo et Liège, Les
Musikverein de Vienne et à Tokyo,
chancelier autrichien.
Noces de Figaro de Mozart et Alcina de
13
Violons I
Haendel à La Scala de Milan.
consacrés aux concertos pour
Ses enregistrement avec il Giardino
violoncelle de Vivaldi avec Christophe Stefano Barneschi
Armonico ont tous été très bien
Coin pour naïve. il Giardino Armonico Liana Mosca
accueillis par la critique et ont reçu
collabore avec des solistes comme
Fabrizio Haim Cipriani
de nombreuses récompenses.
Cecilia Bartoli, Katia et Marielle
judith Huber
Depuis 2008, il Giardino Armonico
Labèque, Bernarda Fink, Viktoria
enregistre pour Decca. Leur dernier
Mullova, Christophe Coin et Giuliano
Violons II
album, Sacriicium, avec Cecilia
Carmignola. En mai 2008, l’ensemble
Marco Bianchi
Bartoli, paru en septembre 2009,
signe un contrat d’exclusivité chez
Maria Cristina Vasi
a remporté un Grammy Award.
Decca/L’Oiseau-Lyre, chez qui il a
Ayako Matsunaga
enregistré les Concerti grossi op. 6
Il Giardino Armonico
de Haendel, la Cantate « Il Pianto
Altos
Fondé à Milan en 1985, il Giardino
di Maria » avec la mezzo-soprano
Renato Burchese
Armonico regroupe des musiciens
Bernarda Fink et l’album Sacriicium
Carlo De Martini
issus des meilleurs conservatoires
avec Cecilia Bartoli, qui a remporté
d’Europe, tous spécialisés dans
un Grammy Award. Leur dernier
Violoncelles
le jeu sur instruments d’époque.
enregistrement, consacré à l’opéra
Paolo Beschi
Le répertoire de l’ensemble est
Ottone in villa de Vivaldi, paru en mai
Elena Russo
centré sur les XViie et XViiie siècles.
2010, a reçu un Diapason d’or. Parmi
il Giardino Armonico est
les temps forts des saisons 2010/2011 Violone
régulièrement invité partout
et 2011/2012, on peut noter que
dans le monde, dans des festivals
l’ensemble donnera les pièces les
internationaux et dans les plus
plus emblématiques du répertoire
Théorbe
grandes salles de concerts –
baroque italien lors d’une tournée
Luca Pianca
Concertgebouw d’Amsterdam,
en Europe et aux États-Unis, des
Wigmore Hall et Barbican de Londres,
arias de Haendel avec Cecilia Bartoli,
Clavecin
Musikverein et Konzerthaus de
les Concerti grossi op. 6 de Haendel,
Riccardo Doni
Vienne, Théâtre des Champs-Élysées
une version de concert de l’opéra
et Théâtre du Châtelet à Paris, Alte
Jules César de Haendel au Festival de
Oper de Francfort, Palais des Beaux-
Salzbourg, entre autres avec Cecilia
Arts de Bruxelles, Auditorio nacional
Bartoli, et qu’il partira en tournée à
de Madrid, Carnegie Hall et Lincoln
travers l’Europe avec Patricia Petibon,
Giancarlo De Frenza
Center de new York, Opéra de Sydney Giovanni Solliman et Viktoria Mullova.
et Teatro Colón de Buenos Aires…
il Giardino Armonico a enregistré
pour Teldec des œuvres de Vivaldi
et d’autres compositeurs du XViiie
siècle. Tous leurs enregistrements ont
été largement salués par le public et
par la critique. En 1999, leur Vivaldi
Album avec Cecilia Bartoli remporte
un Grammy Award. Plus récemment,
l’ensemble a enregistré deux albums
C o n c e rt e n r e g is tr é p a r F r a n c e M u siq u e
14
Une collection de disques
autour des instruments
du Musée de la musique
6 TITRES DÉJÀ DISPONIBLES
• Pancrace Royer
Christophe Rousset, clavecin Goujon/Swanen 1749-1784
• Jean-Philippe Rameau
Christophe Rousset, clavecin Hemsch 1761
• Johann Jakob Froberger
Christophe Rousset, clavecin Couchet 1652
• Le salon de musique de Marie-Antoinette
Sandrine Chatron, harpe Érard 1799
• 24 Ways Upon the Bell – Dowland, Britten, The Beatles…
Christian Rivet, guitares, luth et archiluth
• Chopin
Edna Stern, piano Pleyel 1842
En vente à la librairie-boutique Harmonia Mundi et dans les points de vente habituels
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Et aussi…
> CYCLE PASSIONS
> SALLE PLEYEL
> MÉDIATHÈQUE
JEUDI 15 SEPTEMBRE, 20H
DIMANCHE 6 NOVEMBRE 2011, 16H
En écho à ce concert, nous vous
proposons…
Zanaïda
Henry Purcell
Fairy Queen (version de concert)
Livret d’Elkanah Settle d’après William
Shakespeare
Opera Fuoco
David Stern, direction
Sara Hershkowitz, Zanaïda
Vivica Genaux, Tamasse
Veronica Cangemi, Roselane
Camille Poul, Osira
Pierrick Boisseau, Mustafa
Daphné Touchais, Cisseo
Julie Fioretti, Silvera
Jefrey Thomson, Gianguir
VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2011, 20H
La ménagerie du sultan
Œuvres de Georg Philip Telemann,
Jean-Philippe Rameau, Johann
Stamitz, Jean-Jacques Rousseau,
François-Joseph Gossec…
Textes de Jean-Joseph le Riche de
La Popelinière, Giacomo Girolamo
Casanova, Simon-Pierre Mérard de
Saint-Just, Alexis Piron…
La Sinfonie bohémienne
Magali Léger, soprano
Arnaud Marzorati, basse
Gilles Thomé, clarinette
Ana Melo, clarinette
Sandrine Chatron, harpe Erard 1820,
harpe Hochbrücker 1728 (collection
Musée de la musique)
Aurélien Delage, reconstitution du
clavecin Goujon av. 1749 (collection du
Musée de la musique), traverso
Pierre-Yves Madeuf, cor
Philippe Bord, cor
Mélanie Flahaut, basson
Le Concert Spirituel
Chœur du Concert Spirituel
Hervé Niquet, direction
Véronique Gens, soprano
Ingela Bohlin, soprano
Cyril Auvity, haute-contre
Emiliano Gonzalez-Toro, ténor
Christopher Purves, basse
> Sur le site Internet
http://mediatheque.cite-musique.fr
… de regarder un extrait dans
les « Concerts » :
Stabat Mater de Giovanni Battista
Pergolesi par Sandrine Piau (soprano),
Bernarda Fink (mezzo-soprano),
Berliner Barock Solisten, enregistré
à la Cité de la musique en février 2010
(Les concerts sont accessibles dans leur
intégralité à la Médiathèque de la Cité de la
musique.)
> INTÉGRALE DES MADRIGAUX
DE MONTEVERDI
8 ET 9 OCTOBRE
16 ET 17 DÉCEMBRE
26 ET 27 MAI
Les Arts Florissants
Paul Agnew, direction
… de regarder dans les « Dossiers
pédagogiques » :
Figures de la passion : peinture et musique
à l’âge baroque dans les « Expositions
du Musée » • Johann Sebastian Bach
dans les « Repères musicologiques :
le Baroque » • La Famille Bach dans
les « Concerts éducatifs »
> à la médiathèque
> MUSÉE
SAMEDI 5 NOVEMBRE, 14H30
Dans l’orchestre du Roi-Soleil
Découverte de l’orchestre baroque à la
cour de Louis XiV
Visite-atelier du musée de 7 à 11 ans
… d’écouter avec la partition :
Tilge, Höchster, meine Sünden de
Johann Sebastian Bach par Marjon
Strijk (soprano), Sytse Buwalda (alto),
Netherlands Bach Collegium, Pieter
Jan Leusink (direction)
… de lire :
Les Cantates de J.-S. Bach : textes,
traductions, commentaires de Gilles
Cantagrel
… de regarder :
John Eliot Gardiner in rehearsal :
Johann Sebastian Bach cantata BWV 63
« Christen, ätzet diesen Tag » de Manfred
Wafender (réalisation)
Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Graphiste : Ariane Fermont | Stagiaires : Anna Soliman et Delphine Anquetil
imprimeur FOT | imprimeur FRAnCE REPRO | Licences no 1014849, 1013248, 1013252
Johann Christian Bach
Zanaïda (version de concert)
Livret de Giovan Gualberto Bottarelli

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