proposer une offre d`e-books en bu - medial
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Proposer une offre d’e-books en bibliothèque universitaire : politique d’acquisition, valorisation [email protected] Direction de la Documentation, Université de Lorraine [email protected] Bibliothèque, Sciences Po Paris Médial, Reims, 5 novembre 2015 Reims - 05/11/2015 1 Menu du jour 1. L’offre : modèles et acteurs - A. Aspects lexicaux et juridiques (S) - B. Supports et formats (T) - C. Les modèles tarifaires, les prix, les modèles d’accès (T) - D. Les grands types d’offres commerciales (S) - E. L’offre libre et les modèles alternatifs (T) - F. Prêt numérique en bibliothèque (T) 2. La chaîne du livre électronique en bibliothèque - A. La politique documentaire (S) - B. Les négociations (S) - C. Livres électroniques et achat public (T) - D. Le signalement (S) - E. Promouvoir et valoriser (S) 3. Les usages : évaluation, accompagnement - A. Mesurer les usages (T) - B. Enquêtes et résultats (S) - C. Un accompagnement nécessaire des usagers et des personnels (S) Reims - 05/11/2015 2 1. – L’offre : modèles et acteurs A. Aspects lexicaux et juridiques B. Supports et formats C. Les modèles tarifaires, les prix, les modèles d’accès D. Les grands types d’offres commerciales E. L’offre libre et les modèles alternatifs F. Prêt numérique en bibliothèque Reims - 05/11/2015 3 1-A – L’offre : aspects lexicaux et juridiques Reims - 05/11/2015 4 De quoi allons-nous parler ? • Mais est-ce… ça ? ou ça ? ou encore ça ? Reims - 05/11/2015 5 Reims - 05/11/2015 6 Reims - 05/11/2015 7 Reims - 05/11/2015 8 L’achat de livre numérique et de livre papier n’est pas de même nature Tout achat d’un livre numérique (par un particulier, par une bibliothèque) s’ accompagne de la signature d’un contrat de licence (CGU des plates-formes type Kobo ou Kindle ; contrat en bonne et due forme dans le cadre d’un achat public) Les offres destinées aux bibliothèques ne sont pas régies par les mêmes contrats que celles destinées aux particuliers : évidence pour les professionnels, qui l’est moins pour les usagers des bibliothèques souhaitant accéder à tel contenu en version numérique Il existe donc un angle mort important, certaines références ne pouvant pas être proposées aux usagers en version numérique actuellement . Reims - 05/11/2015 9 Sur le plan juridique : une définition plus restrictive… • • • • Notion d’homothétie (rapport Toubon, 2010) – « (…) la mission estime que l’extension du prix unique au livre numérique dit « homothétique » (c'est-à-dire reproduisant à l’ identique l’information contenue dans le livre imprimé, tout en admettant certains enrichissements comme un moteur de recherche interne, par exemple) doit être prévue par la loi dans les plus brefs délais. » Loi du 26 mai 2011… : l’article 1er définit le livre numérique : – La présente loi s'applique au livre numérique lorsqu'il est une œuvre de l'esprit créée par un ou plusieurs auteurs et qu'il est à la fois commercialisé sous sa forme numérique et publié sous forme imprimée ou qu'il est, par son contenu et sa composition, susceptible d'être imprimé, à l'exception des éléments accessoires propres à l'édition numérique. …complétée par le décret d’application du 20 novembre 2011 qui va plus loin en intégrant la notion d’oeuvres multimédias dans la définition du livre numérique : – Les éléments accessoires propres à l'édition numérique (…) s'entendent des variations typographiques et de composition, des modalités d'accès aux illustrations et au texte telles que le moteur de recherche associé, les modalités de défilement ou de feuilletage des éléments contenus, ainsi que des ajouts de textes ou de données relevant de genres différents, notamment sons, musiques, images animées ou fixes, limités en nombre et en importance, complémentaires du livre et destinés à en faciliter la compréhension » et ajoute que « les modalités d'accès au livre numérique s'entendent des conditions dans lesquelles un livre numérique est mis à disposition sur un support d'enregistrement amovible ou sur un réseau de communication au public en ligne, notamment par téléchargement ou diffusion en flux (« streaming »). Le Rescrit fiscal du 29 décembre 2011 (2011-38) rédigé par le ministère des finances réduit clairement le champ du livre électronique en supprimant la notion d’éléments accessoires : – Le livre numérique ne diffère du livre imprimé que par quelques éléments nécessaires inhérents à son format. Sont considérés comme des éléments accessoires propres au livre numérique les variations typographiques et de composition ainsi que les modalités d’accès au texte et aux illustrations (moteur de recherche associé, modalités de défilement ou de feuilletage du contenu) Définition restrictive (transitoire?) où la référence au livre papier reste structurante. Un livre numérique est une unité intellectuelle et documentaire indivisible. Reims - 05/11/2015 10 Sur le plan fiscal : TVA réduite ou non? Décembre 2010 : Le Parlement français vote l’alignement du taux de TVA pour les livres numériques sur le taux du livre papier : 5,5 %. Appliqué depuis le 1er janvier 2012. Juillet 2012 : La France et le Luxembourg sont mis en demeure par la Commission Européenne d’appliquer une TVA majorée correspondant à de la vente de services 21 février 2013 : saisine de la Cour de Justice de l’Union Européenne par la Commission. 5 mars 2015 : la Cour de justice de l’Union européenne donne raison à la Commission européenne. La France ne pourra pas continuer d’appliquer un taux de TVA réduit sur les livres numériques et devra donc appliquer le taux de TVA normal de 20%. Pour l’instant : statu quo et conservation de la situation antérieure et de l’ application “diverse” de la TVA d’un éditeur à l’autre - selon que l’éditeur définit son catalogue comme un service (20%) ou comme un stock de livres homothétiques (5,5%). Ex. : Cairn et OpenEditionBooks Reims - 05/11/2015 11 Sur le plan fiscal : TVA réduite ou non? Quelques exemples de positionnement de fournisseurs : OpenEdition : Tout le catalogue à 5,5%, référence au livre papier déterminante Cyberlibris : distinction entre contenu (5,5%) et plate-forme (20%) Cairn : positionnement ferme sur une TVA à 20% et demande d’un rescrit fiscal dans ce sens. Reims - 05/11/2015 12 Qui vend des livres électroniques aux bibliothèques? Des éditeurs qui se sont positionnés sur une offre numérique, vendant directement leur catalogue Des agrégateurs qui jouent le rôle d’intermédiaires : « Fournisseurs de livres électroniques vendant des ouvrages d’ éditeurs variés, via une interface unique. Les agrégateurs négocient les droits avec les éditeurs pour pouvoir vendre leurs livres numériques. » (Abécédaire CeB) Reims - 05/11/2015 13 Définition d’une offre commerciale d’ e-books aux bibliothèques • Contenu : le catalogue de l’offre. • Modèle tarifaire : la façon dont les livres sont vendus aux bibliothèques : bouquets, titre à titre, abonnement, achat pérenne… • Prix : l’étiquette finale, le bas de la facture, etc. • Modèle d’accès : la façon dont les documents présents dans une offre sont présentés au lecteur final ; plus précisément, l’ ensemble des paramètres (téléchargement ou pas, liseuse en ligne ou pas, DRM…) conditionnant l’accès à ces documents. Une attention importante doit être portée à ces modèles, car ils peuvent conditionner le succès d’un fonds. Reims - 05/11/2015 14 1-B - L’offre : Supports et formats Les formats téléchargeables : le PDF • Créé au début des années 90 par la société Adobe • Format au départ propriétaire mais « ouvert », largement documenté et bénéficiant rapidement d’un fort taux d’ adoption • Le format standard devient norme en 2008 • Le PDF est un format d’encapsulage : les éléments intégrés peuvent eux-mêmes être encodés selon divers formats. • Le PDF/A, un format normalisé (ISO 32000) – Impose certains choix propres à garantir interopérabilité et conservation – Pas de son, vidéo, code script, fichiers exécutables, DRM, inclusion de toutes les polices, utilisation de métadonnées standardisées. Les formats téléchargeables : le PDF AVANTAGES • Format très courant et logiciel de lecture sur tous les PC, tablettes… • Conserve la mise en page et gère bien illustrations, schémas, formules scientifiques… INCONVÉNIENTS • Lecture difficile sur liseuse • Lorsque le PDF est proposé avec DRM, l’ interopérabilité devient beaucoup plus complexe… Les formats téléchargeables : epub et apparentés Mobipocket ePub v1, v2 iBook ePub v3 PocketReader AZW BBeB Thomas Jouneau - Informatique générale MEDIAL 2013 18 Les formats téléchargeables : epub et apparentés Points communs de cette famille de formats • Standard industriel basé sur HTML et CSS • Format compressé (algorithme Zip), arborescence documentée et publique (pour l’epub) • Permet un redimensonnement du texte dans la plupart des cas (contrairement au PDF) ; dans ce cas la notion de « page » disparaît quasi-complètement • Peut se voir adjoindre un cryptage (DRM) • Les principaux vendeurs d’ebooks [sabotent/bricolent/améliorent] l’epub en y adjoignant des fonctionnalités propriétaires : Amazon, Apple ; souvent au détriment de l’interopérabilité (walled gardens) * Ex. Apple et son format iBooks : implémentation de la page fixe (de type PDF) avant la sortie de l’ePub v3 (2012) qui l‘a généralisée. Avantages ● Format le mieux adapté à la lecture prolongée sur liseuse ● Format convenant bien aux textes simples (sans illustrations, schémas…) Inconvénients ● Nécessité d’installer un logiciel de lecture d’ePub ● Si en plus des DRM : nécessité d’avoir un compte chez Adobe ● Lorsque le PDF est proposé avec DRM, l’interopérabilité devient beaucoup plus complexe… Le streaming Très présent dans les offres en abonnement seul ; proposé conjointement au téléchargement chez les agrégateurs anglo-saxons. On peut distinguer essentiellement deux modes de streaming : - - Formatage du livre en texte HTML (ex. Safari, la plupart des encyclopédies en ligne, OpenEdition, etc.) : copier-coller, impression possibles ; ergonomie généralement très bonne ; la mise en forme “papier” est perdue. Pas de fonctions d’annotations. Présentation du livre dans une “liseuse” intégrée au navigateur (agrégateurs anglo-saxons, Harmathèque Numérique Premium, Cyberlibris, Bib num Dalloz…) : mise en page papier conservée, ergonomie entièrement tributaire du module utilisé. Traditionnellement, l’installation de Flash (voire de Silverlight) était requise ; auj. présence de liseuses en HTML 5. Le fournisseur de la plate-forme a toute latitude pour fixer ses propres limites aux fonctions de copier-coller, impression. Quelquefois poss. d’annotation (Cyberlibris). Reims - 05/11/2015 20 Les DRM DRM = Digital Right Management • But des DRM : contrôler l’accès et l’utilisation des documents numériques (qui? combien de temps?) • Techniquement, les DRM sont des données, incluses dans les documents protégés, et qui : – limitent ou empêchent la copie (dont le passage d’un appareil sur un autre) – limitent l’impression, le copier-coller d’extraits, gèrent la chronodégradabilité ... – Impose l’usage dans une zone géographique, le logiciel de lecture, la marque de tablette compatible. • On ne catégorise pas, habituellement, dans les DRM : – La lecture en streaming – Le tatouage numérique (marquage visible et invisible du PDF ou de l’epub avec le nom du propriétaire ou de la bibliothèque, visant à en assurer la traçabilité) Les DRM • « Standards » et présents dans les offres pour les bibliothèques – Adobe Digital Editions – Encryption Adobe PDF • Propres à certains fournisseurs de contenus (et donc réservés aux offres pour particuliers): Amazon, Apple, etc. DRM : avec ou sans? • Un problème cornélien, difficile à prendre à la racine – Les DRM rassurent les éditeurs dans leur négociation avec les agrégateurs ou lorsqu’ils lancent eux-mêmes une offre. – Les positions ne sont pas unanimes du côté des bibliothécaires : • Du côté Couperin/CeB : une position trop radicalement anti-DRM pourrait compromettre le développement d’une offre de qualité (10 commandements) • Du côté CAREL : prise de position plus nette contre les DRM ; validation • Quelques offres sans DRM : – OpenEdition – Grands éditeurs académiques étrangers : Wiley, Springer, Oxford, ScienceDirect, Palgrave… presque toutes en bouquet, maj. anglophones, onéreuses Appareils : tablettes, ordinateurs, liseuses • La liseuse ou e-reader – Très forte autonomie (+20h) – Technologie « e-ink » : l’affichage ne consomme de l’énergie qu’au moment de la génération de la page – Plus adaptée à la lecture d’epub et apparentés – Peu adaptée au PDF ou à la BD car il est difficile et laborieux de zoomer, recadrer… – Uniquement en noir et blanc (+ qqs modèles en couleur, pour l’instant un peu « exotiques ») – Exemples : Kobo, Kindle, Sony Reader, Pocketbook… • La tablette – Deux grandes familles (iPads d’Apple et tablettes sous Android) – D’usage plus polyvalent (jeux, films, musique, et même bureautique sont possibles sur ces appareils s’apparentant à des ordinateurs bridés) – Autonomie moindre – Très adaptée à la lecture de tous formats, not. PDF ou BD Le prêt de tablettes et liseuses en bibliothèque • Pour : – Acculturation des équipes – Service supplémentaire, encore perçu comme innovant (forte valeur d’image) – Pour accompagner ou promouvoir le développement d’une offre numérique • Contre : – Contenus limités – Fort taux d’équipement des particuliers = service partiellement redondant? 1-C – L’offre : Modèles tarifaires, prix, modèles d’accès Reims - 05/11/2015 26 Modèles tarifaires et prix : définitions Bouquet : ensemble de références défini par le fournisseur (éditeur ou agrégateur) et généralement insécable. Titre à titre : a contrario, possibilité de choisir librement ou avec certaines limites, chaque titre dans le catalogue de l’éditeur. Achat pérenne : achat d’une licence « perpétuelle » d’accès au(x) document(s). Peut s’accompagner de frais de plate-forme annuels. Abonnement : paiement d’un tarif annuel pour l’accès aux ouvrages (bouquet ou titre à titre). PDA (Patron Driven Acquisition) : achat automatique de références ouvertes n fois par les usagers sur la base d’un bouquet ouvert plus largement. Médiation du bibliothécaire possible dans certains cas. EBA ou EBS (Evidence-based Acquisition ou Selection) : achat validé par des acquéreurs sur la base des statistiques d’usage constatées sur un bouquet ouvert plus largement (modèle plus souple). Uniquement chez des éditeurs. Prêt à court terme (location temporaire de l’ouvrage déclenchée par l’usager) Ces différents modèles peuvent coexister au sein d’une même offre (Typiquement : gros agrégateurs anglo-saxons) Reims - 05/11/2015 27 Disparité des modèles tarifaires : côté BU… Source : typologie des offres ebooks, CeB Reims - 05/11/2015 CeB 28 … et côté BM. Source : P. Le Goff-Janton, MCC-SLL, juin 2014 Reims - 05/11/2015 29 Modèles tarifaires et prix : des paramètres très variables... (1) • Quelques grands axes : – Agrégateurs vendant au titre à titre (Ebsco, Dawson, Cairn ouvrages de recherche, OpenEdition) : prix factorisé diversement par rapport au prix papier, en fonction des accords avec éditeurs partenaires. Notion de “e-list price”. – Agrégateurs en abonnement bouquet (Cyberlibris, Numérique Premium) : il est difficile de déterminer une règle commune pour la fixation du prix du bouquet… – Editeurs : alignement sur prix papier pour le titre à titre (Harmathèque) ; vente en bouquet factorisée selon usage attendu ou valeur estimée (Springer) Reims - 05/11/2015 30 Modèles tarifaires et prix : des paramètres très variables... (2) • Quelques exemples : – Ex. Dawson (agrégateur) : prix papier + 5%. Crédits renouvelés chaque année. Le nombre de crédits est la variable négociée. – Ex. Harmattan (éditeur) : prix papier -10% (achat avec téléchargement seul) ou prix papier (tél. + streaming) – Ex. Ebsco (agrégateur) : trois tarifs différents correspondant à 1x, 1,5x, 2,76x le prix du papier pour respectivement 1, 3 accès ou accès illimités. – Ex. Springer : achat au bouquet sur année de copyright Reims - 05/11/2015 31 Modèles tarifaires et prix : offres anglosaxonnes et francophones Source : typologie des offres ebooks 2014, CeB Francophone Général Reims - 05/11/2015 Anglophone 32 Quelques caractéristiques comparées de l’offre francophone et anglophone : Disparité des modèles tarifaires Modèles tarifaires comparés des offres négociées francophones et anglophones Offre anglophone Reims - 05/11/2015 Source : typologie des offres ebooks, CeB Offre francophone T. Jouneau et CeB33 Les modèles d’accès : définitions • DRM (Digital Rights Management) : pratique et, par métonymie, dispositif de protection technique utilisé pour « gérer » le téléchargement (alias prêt numérique). Il permet notamment de contrôler la chronodégrabilité des fichiers. Actuellement la DRM dominant le marché est Adobe Digital Editions (ADE), suivie de très loin par l’encryption Adobe Reader ou File Open. • Téléchargement : action de créer une copie d’un contenu distant sur un terminal (ordinateur, liseuse, tablette…) local. vs. Streaming : lecture en ligne, ou en flux, nécessitant d’être connecté pour accéder au contenu. Il existe principalement deux modèles de streaming : en HTML (Droz numérique, Safari, ENI) ; par une liseuse intégrée au navigateur (Dalloz, Elsevier e-library, streaming Harmathèque…) Reims - 05/11/2015 34 Les modèles d’accès : grands axes de répartition des offres Lecture en ligne seule, sans téléchargement - Agrégateurs fonctionnant sur abonnement : Cyberlibris, Numérique Premium… - Livres très demandés et donc à très forte valeur d ‘usage : ex. manuels en ligne : Dalloz Bibliothèque (droit), Elsevier E-Library (médecine). Lecture en ligne + téléchargement avec DRM Plusieurs grands agrégateurs pluridisciplinaires internationaux : Ebsco (Ebooks on Ebscohost); Dawsonera ; Proquest (Ebrary) ; 123library, Myilibrary… + quelques éditeurs (Harmathèque…) Téléchargement sans DRM Modèle d’accès traditionnel des revues académiques en ligne ; les offres d’ebooks suivant ce modèle sont souvent sur les mêmes plateformes : Springer, Wiley, ScienceDirect (Elsevier) Reims - 05/11/2015 35 Quelques caractéristiques comparées de l’offre francophone et anglophone : Les modèles d’accès Source : typologie des offres ebooks 2014, CeB Offres anglophones Reims - 05/11/2015 Offres francophones 36 Quelques caractéristiques comparées de l’offre francophone et anglophone : Rareté des e-books en français dans les offres négociées Répartition des offres négociées par langue couverte Répartition par langue des ebooks dans les offres négociées Source : typologie des offres ebooks 2014, CeB Reims - 05/11/2015 T. Jouneau et CeB37 1-D – L’offre : Les grandes catégories d’offres commerciales en BU Reims - 05/11/2015 38 Agrégateurs pluridisciplinaires Contenus Les fournisseurs négociés par Couperin ▪ Multidisciplinaire ▪ Dawsonera ▪ Titres d’éditeurs variés ▪ Ebooks on EBSCOhost ▪ Catalogue important (>100 000 titres) Autres acteurs non négociés ou négociations suspendues ▪ Manuels, monographies, documentaires, essais, peu de fictions ▪ Public cible : selon les fournisseurs, tout public et public universitaire de L à D. ▪ Ebrary/ EBL : fusion / rachat Proquest ▪ Myilibrary : rachat Proquest ▪ Numilog ▪ Langues : anglophone très majoritaire, un peu de français, autres langues Modèle dominant : Achat titre à titre, lecture en ligne/téléchargement et accès avec DRM (les consultations simultanées ne sont pas toujours illimitées : ex. EBL = 325 consultations/an et au delà : rachat d’un exemplaire). Ebrary et Numilog proposent en plus un abonnement au titre Note : depuis 2014 forte baisse des offres négociées dans cette catégorie Reims - 05/11/2015 O. Richaud, màj T. Jouneau 39 Agrégateurs spécialisés Contenus Quelques fournisseurs négociés par Couperin ▪ Sélection de titres dans une discipline ou une familles de disciplines (SHS, S&T…) ▪ Cairn (SHS) ▪ Titres d’éditeurs variés ▪ Numérique Premium (ex Histoire Premium) ▪ Editions récentes ▪ Knovel (SI) ▪ Nombre de titres limité (<5000 titres) ▪ Safari (Informatique, e-commerce) ▪ Cyberlibris (SHS, S&T, SEG) ▪ Manuels, monographies, référence ▪ Public spécialisé ou en voie de spécialisation Modèle économique ▪ Abonnement annuel, au titre ou au bouquet ▪ Numérique Premium propose aussi des bouquets en achat pérenne ; Cairn propose de l’ achat de e-books titre à titre (cette offre n’est pas négociée Couperin) O. Richaud, màj T. Jouneau Reims - 05/11/2015 40 Plateformes d’éditeurs Contenus ▪ Spécialisés et très variés selon les offres ▪ Des collections de monographies et des séries / des ouvrages de référence et des dictionnaires ▪ Production propre ▪ Nombre de titres réduit (souvent <100) ▪ Public cible : expert ou spécialisé (sauf certains dictionnaires) Tous les modèles économiques (variables d’ un éditeur à l’autre) ▪ Abonnement annuel au bouquet ou au titre ▪ Achat pérenne au bouquet ou au titre ▪ PDA, location-achat, etc. O. Richaud, màj T. Jouneau Reims - 05/11/2015 Offres négociées par Couperin SHS : Harmathèque, Oxford Univ. Press, Palgrave Connect (rachat par Springer au 1er oct 2015), Classiques Garnier, Sage… • Economie et Droit : Editions législatives, Brill, Dalloz … • Sciences médicales : Wolters-Kluwer, Elsevier et Masson. • Sciences et ingénierie : Springer, WileyBlackwell, IET, ENI, Academic Right Press… Modèles d’accès ▪ Beaucoup plates-formes de gros éditeurs académiques et scientifiques (Oxford, Palgrave, Wiley, Springer, ScienceDirect…) proposent du téléchargement sans DRM. ▪ Quelques éditeurs en streaming (Dalloz, ENI) 41 Dictionnaires et encyclopédies Contenus ▪ Fonctionnement de type base de données ▪ Ouvrages parfois très spécialisés Offres négociées par Couperin Dictionnaires et encyclopédies : • Le Robert • Palgrave • Oxford Univ. Press • Sage Knowledge • Le Maitron en ligne Modèles économiques dominants ▪ Abonnement annuel ou Achat pérenne (avec frais de maintenance annuels pour Sage) O. Richaud, màj T. Jouneau Reims - 05/11/2015 42 1-E – L’offre : L’offre libre et les modèles alternatifs (OA, licences nationales, crowdfunding) Reims - 05/11/2015 43 Ne pas oublier l’offre libre… • Le livre numérique « libre » était là avant tous les autres : Project Gutenberg (1971-…), dans la lignée d’un projet encyclopédiste et universaliste. • … autres exemples plus ou moins récents : – – – – – – American Memory Project (1990-…) ; Gallica (le portail de la BnF) Wikisource (site sœur de Wikipedia) Open Library Digital Public Library of America (Recherche fédérée) Archive.org (contenant the Internet Archive mais également des livres en accès libre) Reims - 05/11/2015 44 Ebooks et Open Access • Des contenus en libre accès mais souvent validés scientifiquement (peer-reviewed) • Surtout développé pour les revues et les articles (ex. revues.org / revues ; arXiv.org / pre-prints) • A connaître : – Le DOAB (Directory of OA Books) : équivalent du DOAJ pour les ebooks – Portail OpenEdition Books (id. revues.org : l’accès HTML de certains livres est en Open Access, les autres formats sont réservés à des bibliothèques dans le cadre d’une offre « Freemium ».) Reims - 05/11/2015 45 Les achats en licences nationales, ISTEX • Partenariat signé en avril 2012 entre le CNRS, Couperin, l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur et l’Université de Lorraine agissant pour le compte de la CPU • Des licences sont négociées pour l’ensemble des établissements relevant de l’ESR, et parfois les BM • Financé dans le cadre du programme « Investissements d’avenir » • 60 M € sur trois ans (dont 55 M € pour l’achat d’archives : revues, documents patrimoniaux, mais également ebooks) • Les archives achetées sont hébergées et consultées sur le portail des éditeurs pendant une période tampon de 5 ans • Une plate-forme, en cours de développement, accueillera à terme les fichiers et permettra de les exploiter au moyen d’outils avancés (Text and Data mining). Reims - 05/11/2015 46 Les achats en licences nationales, ISTEX • Chronologie – Enquête de remontée des besoins : 2012 – Première vague de candidature : automne 2012 – Analyse des offres et première liste (revues et bases de données) : début 2013 – Analyse des offres et seconde liste (e-books, corpus et ressources « de niche ») : fin 2013 – Négociation des ressources sélectionnées : 2014 – Plate-forme déjà opérationnelle ; mais nous sommes encore en phase transitoire (hébergement sur la plateforme éditeur) Reims - 05/11/2015 47 Les achats en licences nationales, ISTEX • • Liste des ressources acquises sur www.istex.fr (site orenté projet) et www. licencesnationales.fr (site orienté contenus) Ressources acquises en ebooks (ou contenant des ebooks) : – Springer • 7500 ebooks Springer allant jusqu’en 2004 – Classiques Garnier Numérique : • Grand corpus des dictionnaires • Grand corpus des grammaires françaises, des remarques et traités sur la langue – Gale Cengage Learning • Eighteeth Century Collections Online (ECCO) – Proquest • Early English Books Online (EEBO) – Brilll • New Pauly Online • Recueil de cours de l’Académie de la Haye • L’accès reste restreint à la communauté cible (ESR) et française ; il ne s’agit pas d’un passage en OA. Reims - 05/11/2015 48 Le modèle de « libération partagée » • Unglue (unglue.it) : libération partagée de livres ouverte aux particuliers… • … et sur le même principe, Knowledge Unlatched (www. knowledgeunlatched.org) est un projet de libération partagée de livres. Pilote terminé dans le 1er sem. 2014, 27 livres libérés (2 participants en France). Une deuxième phase est en cours de lancement. – Les livres « libérés » le sont pour tous et non seulement pour les participants : ce n’est pas un achat consortial ou coopératif mais un passage du livre en accès ouvert. – Un pilote français devrait être proposé sur ce modèle en 2016 (collaboration Couperin – KU – OpenEdition). Reims - 05/11/2015 49 L’achat consortial Principe : une collection d’ebooks est achetée collectivement par un consortium (Couperin…) et est ensuite accessible par tous les membres - 2012 : négociation et achat de 15 titres encyclopédiques de l’ éditeur Gale, accessibles pour 10 ans - 2015 : début de travail sur un nouvel achat consortial sous pilotage de la cellule e-books. Travail à venir. Reims - 05/11/2015 50 1-F – L’offre : Prêt Numérique en Bibliothèque Reims - 05/11/2015 51 Prêt numérique en bibliothèque ▪ Le projet Prêt numérique en bibliothèque, porté par la société Dilicom, « tiers de confiance » ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ Des bibliothèques : BM de Grenoble ; Bibliothèques de la Fédération Wallonie-Bruxelles (sous réserve) ; Bibliothèque de l'Institut catholique de Paris. Déploiement le plus récent : à la Ville de Paris Des libraires : Librairie du Square (Grenoble) ; Librairie Dialogues (Brest) ; Librairie L'Armitière (Rouen) Des distributeurs numériques : De Marque (Éditeurs du Québec, Canada) ; Eden Livres (Gallimard, Flammarion, La Martinière Groupe, Actes Sud.) ; E-Plateforme (Belfond, La Découverte, Nathan.) ; Immatériel (Publie.net, PUF, Bragelonne, Eyrolles) ; Iznéo (Bamboo, Casterman, Dargaud, Dupuis, Le Lombard.) Ambition : permettre aux libraires de revenir « dans la course » et de répondre aux marchés publics Service catalogue large avec diffusion offre éditeurs, commande pour libraires (qui pourront être prestataires des bibliothèques), prêt (centralisation des informations pour la bibliothèque) Infrastructure technique uniquement : l’interfaçage demande des développements spécifiques, qui doivent être assurés pour chaque SIGB Ouverture en sept. 14 du portail Bibook de la BM de Grenoble Reims - 05/11/2015 52 PNB : questions… et risques • …Critiqué en décembre 2013 par l’ IGB, …et par un communiqué de Couperin le 14 mars 2014 • Un risque non négligeable de modelage irréversible des modèles tarifaires, PNB proposant son propre schéma de rédaction d’une offre selon un certain nombre de critères : – – – – Nombre d'utilisateurs simultanés Durée de mise à disposition de l'offre (= durée de la licence) Nombre d'emprunts autorisés (= « usure » de l’e-book) Durée maximale d'emprunt (la durée est fixée librement par la bibliothèque en-deça d’une durée maximale fixée par l’éditeur) – Accès in situ ou ex situ – Streaming ou téléchargement Reims - 05/11/2015 53 PNB et BU : risque pour le modèle traditionnel de la négociation Le modèle de Couperin ou de Carel (négociation directe avec les éditeurs et agrégateurs, avec une pluralité de modèles) est évité dans le schéma de fonctionnement de PNB. Reims - 05/11/2015 54 Partie 2 La chaîne du livre numérique en bibliothèque A. La politique documentaire B. Les négociations C. Livres électroniques et achat public D. Le signalement E. Promouvoir et valoriser Reims - 05/11/2015 55 2-A – La chaîne du livre : la politique documentaire Reims - 05/11/2015 56 A. La politique documentaire en questionnement • …Mais comment avoir une politique documentaire raisonnée vu la complexité et la mobilité du paysage de l’électronique et donc de l’offre? (cf partie 1) et l’absence d’outils complets de repérage? • …sur différentes plateformes (Numilog, Dawsonera, Myilibrary, Ebrary, Ebooks on Ebsco) • …sous différents formats (ePub, Pdf, Html…) • …Selon différentes modalités d’accès (illimité, accès simultané, crédits-temps, streaming, téléchargement) et d’authentification (IP, mots de passe) Titre • …Selon différentes modalités d’achat (abonnement, achat, avec ou sans frais de plateforme récurrents ou pas) • …Achetable tout seul au titre à titre ou dans un bouquet « Le livre numérique est « l’impensé » des politiques documentaires de bibliothèques universitaires » (Mélanie Le Torrec, mémoire enssib : “Livre numérique : l’usage peut-il être le moteur de la politique documentaire ? Comparaison France Etats-Unis”) Reims - 05/11/2015 57 La stratégie documentaire en questions ➢ Pour quels publics ? Rééquilibrer l’offre des premiers cycles? ➢ Partir de ses besoins fins ou jouer sur la masse critique? ➢…sachant qu’il est difficile d’analyser rapidement des grandes masses documentaires ➢Mixer achat titre à titre et grands ensembles (= masses critiques) ➢ Pour quels usages? ➢Réfléchir aux usages et aux publics pour choisir les modes les plus adaptés (illimité, simultané) ainsi que les contenus. Ex. : Sciences Po Paris : politique d’acquisition de plus en plus centrée sur les usages via le modèle d’achat EBA chez Cambridge Books Online et les suggestions d’achats chez EBL ➢ Construire ou donner accès? UVSQ UBO, INSA Lyon privilégient le pérenne, d’autres l’abonnement (Lyon 2, UTT, SCD Savoie) ➢ Politique de conservation, désherbage, stockage Voir post de Bibliobession : « Faut-il collectionner des e-books? » Reims - 05/11/2015 58 La stratégie documentaire en questions ➢ Quelle articulation avec le papier? ➢ Duplication Livres à fort taux de rotation, usuels.Ex : Grenoble 2 qui doublonne QSJ et Repères en papier et électronique ➢ Substitution (totale/partielle)? Bordeaux 1 : pour niveau Master et Recherche Sciences Po Paris : idem, sauf ressources CADIST (duplication avec papier) : valable jusqu’en 2015 (refonte du réseau Cadist : Cf. article de F. Cavalier “Des Cadist à Collex”, Arabesques n°80, 2015) ➢ Coût : planification budgétaire devant inclure tous les coûts récurrents (frais de PF, de mise en ligne..) ➢ Outils : Comparateur Couperin des principales plateformes négociées sur 4 critères (archivage, pérennité, accès et usage, contenus et modèles économiques) Analyse des plateformes du MOTIF Les fiches d’ évaluation des ressources numériques de Couperin (en accès libre) Reims - 05/11/2015 Tableau des modèles pour les e-books Modèles Achat avantages -Titre à titre plus souvent possible - Perte du contenu si interruption de l’abonnement « Slots » (échanges de titres) - Abonnement souvent obligatoire à de grandes collections, ne s’ applique pas à tous les titres (ex: Safari) - Collection à usage et rotation rapides (informatique) - Accès à tout le catalogue du diffuseur - A paramétrer/suivi et validation à mettre en place DDA - Réels besoins des usagers - Perte du rôle de prescripteur du bibliothécaire? - Souplesse dans la politique documentaire et les usages - Collections fraîches et rafraîchies PDA - Meilleur usage de la collection EBS/ EBA Pertinence documentaire Collection à usage et rotation « lents » - Moins cher - Accès à tout le catalogue/toute une collection - Achat basé sur des usages constatés Reims - 05/11/2015 - Peut être plus cher les premières années (frais de plateforme notamment, rachat des rééditions) variante Achat de crédits-temps (ex : Dawson) -Conservation pérenne de l’ exemplaire Abonnement inconvénients -Obtenir des vraies garanties de conservations et d’accès - Accompagnement de l’usager lors de l’année test - Manuels Collection spécialisée Collection spécialisée - Investissement financier minimum 60 Quelques exemples de stratégie documentaire Lyon 2 (Serdalab 2011) : pas d’offres avec DRM; accès illimité privilégié; achats groupé dans un cadre régional; prescription des enseignants-chercheurs; réduction du papier - BIU Santé : pas d’offre avec DRM. Niveau recherche et niveau enseignement (Bouquets de grands éditeurs, EBS avec Elsevier, titre à titre avec Dawsonera, (et bientôt PDA). Budget variable (sans les EMC, 10 à 30k€ par an) - Paris 8 : projets pédagogiques montés autour du livre électronique (4% du budget sanctuarisé pour les e-books) - Les bibliothèques du JISC Bibliothèque University of Hertfordshire (oct 2012) : PDA avec EBL depuis 2007 + achats de 4 collections (non disponibles via EBL et Dawson). Royal Hallaway (Londres) PDA avec EBL, EBS avec Elsevier Chester : constat : usages équivalents PDA et non PDA La checklist de’ l’université de Cambridge ou de la California Digital Library - Reims - 05/11/2015 61 Focus Sciences Po Des choix conditionnés par l’offre commerciale et par les modèles innovants A partir de 2008 : → Développement d’une offre d’e-books “de masse” : basée sur des collections en science politique : achat, chaque année, de la production éditoriale des collections d’éditeurs Palgrave MacMillan et Oxford University Press (Oxford Scholarship Online/Oxford Handbook Online) + choix d’un agrégateur pluridisciplinaire : EBL (EbooksLibrary) qui permet les suggestions d’achats → Développement d’une offre francophone en sciences humaines et sociales (CAIRN encyclopédies de poche) puis ouvrages collectifs et monographies de recherche Depuis 2013 : → Achat pérenne au titre à titre sur les plateformes d’éditeurs principalement : Cambridge Books Online, Oxford University Press, Palgrave Connect, Taylor & Francis Ebooks, L’Harmathèque, Sage knowledge, mais aussi Cairn, OpenEditionBooks (avantage : peu ou pas de DRM / inconvénient : multiplication des points d’accès) → Achat basé sur les usages sur la plateforme Cambridge Books Online (expérimentation du modèle EBA), sur les suggestions d’achat et les short terms loans sur la plateforme EBL → 11 569 ebooks signalés dans notre catalogue au 1er novembre 2015 (payants et gratuits) Reims - 05/11/2015 62 2-B – La chaîne du livre : les négociations Indication bibliographique : “Le rôle des consortiums : Couperin.org “ par Géraldine Barron et “Le rôle des consortiums : Carel, coopération pour l’ acquisition de ressources électroniques en ligne” par Devis Llavori in Intégrer des ressources numériques dans les collections, sous la direction de Géraldine Barron et Pauline Le Goff-Janton, Presses de l’enssib, 2014 Reims - 05/11/2015 63 La CeB vous accompagne... ✓ Veille sur les ressources Typologie annuelle des e-books, synthèse sur les formats Travail avec les groupes de veille disciplinaires du consortium ✓ Veille sur les usages (notamment sur les supports de lecture) Enquête 2009; synthèse des enquêtes menées en France et à l’étranger; enquête auprès des membres Couperin Flash enquête auprès des membres Couperin fin 2012 (qui a fait l’objet d’une communication à Québec en mai 2013) et en novembre-décembre 2014 ✓ Aider les collègues dans leur travail quotidien Comparateur d’e-books; Idées reçues sur les e-books; Organisation d’une journée d’ étude tous les 2 ans (2014 : open access) ✓ Recommandations ISTEX, participation au travail de sélection dans le cadre des licences nationales (mars 2013) ✓ Coordination des négociations d’e-books (gérés au niveau des pôles thématiques) Les offres sont en libre accès (sauf pour les conditions financières) Reims - 05/11/2015 64 Les exigences de la CeB à l’égard des éditeurs Les 10 commandements de l’éditeur d’e-book : pour une offre idéale (document élaboré par la CeB et disponible en ligne) 1. Faciliter l’accès au contenu 2. Intégrer les usages pédagogiques 3. Assurer l’archivage pérenne et l’accès perpétuel 4. Offrir un contenu accessible au budget des bibliothèques 5. Développer des services centrés sur l’usager 6. Offrir l’accès le plus large aux contenus 7. Publier des éditions récentes 8. Fournir des statistiques d’usage 9. Libérer les usages 10. Innover, expérimenter en partenariat Reims - 05/11/2015 65 Le réseau Carel 4 groupes de travail au sein de CAREL dont le groupe livres numériques Le groupe doit analyser les offres, faire de la veille, faire des synthèses, suggérer des négociations, rédiger des fiches techniques ou thématiques pour ses adhérents, actualiser et valider les négociations du négociateur Carel Les fiches synthétiques sont en accès libre (sauf conditions financières), ex : Numilog Documents-cadres (ex : recommandations sur le livre numérique en bibliothèque publique : extrait à suivre page suivante) Reims - 05/11/2015 Titre 66 L’ENJEU DE LA DIFFFUSION DU LIVRE NUMERIQUE EN BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE Remarques liminaires Recommandations CAREL Les bibliothèques publiques évoluent dans un cadre juridique et institutionnel défini. Elles ont vocation à assurer l’accès au savoir, à l'information, à la culture, à la formation et aux loisirs et à en organiser la diffusion à un large public. Elles sont attachées à la libre circulation de l’information et des données. Dans le cadre de leurs politiques documentaires, elles veillent à répondre aux besoins et attentes de leurs publics dans le respect du pluralisme des sources d'information ; elles s'emploient à refléter la richesse éditoriale. Leurs collections sont multimédia ; elles intègrent des documents physiques et dématérialisés pour différents usages : consultation sur place, prêt et accès à distance. Reims - 05/11/2015 Titre 67 Les compétences requises • Des compétences techniques : connaître les formats de lecture proposés (document formats et supports de la CeB) • Des compétences financières et juridiques pour les licences • Des compétences scientifiques et des connaissances éditoriales • Des compétences « marketing » DATE Reims - 05/11/2015 Titre 68 Les points de vigilance/éléments d’évaluation ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ Fraîcheur de l’information attention aux dates de copyright et de mise en ligne Négociations des rééditions Garantie d’une lecture offline? DRM, pérennité des accès; accès distant Format des e-books, et possibilité de transfert sur tablettes et liseuses Ergonomie et personnalisation de la plateforme (moteur de recherche, fonctionnalités de recherche/compte personnel, envoi par mail, favoris, surlignage) Livraison des notices marc et des métadonnées Cas des e-books compagnons Prêt entre bibliothèque/ droit de prêt Fair use (usages pédagogiques) Livraison auprès d’un tiers archiveur des données (LOCKSS, CLOKSS, Portico) Statistiques d’évaluation Reims - 05/11/2015 69 2-A – La chaîne du livre : E-books et achat public Reims - 05/11/2015 70 Livre électronique et achat public voir : le vade mecum sur le site de Couperin et “Les marchés publics de documentation électronique. Un achat en miettes?” par Sébastien Respingue-perrin in Intégrer des ressources numériques dans les collections. Rappel : Achat auprès du fournisseur sans mise en concurrence (marché de gré à gré) : ● Condition : l'éditeur fournit un certificat d'exclusivité fourni par l'éditeur ● Montant inférieur au seuil des marchés publics → pas de procédure particulière ● Montant supérieur au seuil des marchés publics → marché négocié et procédure “formalisée” imposée par le Code des marchés publics A ce jour les seuils sont : 134 000 € HT pour les marchés de fournitures et de services de l’Etat / 207 000 € HT pour les marchés fournitures et de services des collectivités territoriales Plusieurs fournisseurs ont des produits similaires ● Mise en concurrence (3 devis, MAPA (marchés à “procédure adaptée”) ou appel d'offres en fonction des montants) ● Mieux vaut prévoir une négociation (impossible dans l’appel d’offre ouvert) Et des défis pour l’acheteur public: ● Sites compagnons et livres amputés : articulation de l’achat papier/électronique ● Comment acheter un livre auto-édité? La nécessaire négociation des droits collectifs Reims - 05/11/2015 71 2-D – La chaîne du livre : Le signalement Reims - 05/11/2015 72 Intérêt du signalement dans le catalogue de la bibliothèque? Enquête Serda, 2011 73 Reims - 05/11/2015 Modalités de signalement 3 possibilités • Dans le même catalogue (collectif ou local) que les livres papier (Sudoc, opac) = catalogage Guide méthodologique (SUdoc) • Dans un catalogue séparé, contenant uniquement les livres électroniques • En interrogeant les différentes sources à l’aide d’un métamoteur, ou d’un outil de découverte 74 Reims - 05/11/2015 SUDOC/OPAC DATE Reims - 05/11/2015 Titre 75 BIU Santé Outil de signalement maison BIU Santé (Filemaker Pro) 76 Reims - 05/11/2015 Outil de découverte 77 Reims - 05/11/2015 SCD Rennes Outil de découverte 78 Reims - 05/11/2015 SCD Bordeaux Une autre solution : tous les livres sur une même plateforme : e-libris à l’ UAG Reims - 05/11/2015 Titre 79 Catalogage et signalement : problèmes et problématiques • • • • • • • • • • Achats pérennes / abonnements ; gratuit / payant : traitement différent ? Traitement des bouquets : traitement de masse : comment gérer les mises à jour (suppression de titres)? Comment systématiser la fourniture de notice et leur qualité ? Usages différents (étude / recherche) Comment gérer les différences de formats ? Projet Bacon et de hub de métadonnées de l’Abes Signalement : conclusion Il n'y a pas une bonne solution mais plusieurs solutions en fonctions des besoins, des ebooks et des moyens (humains) Multiplier les canaux de valorisation permet de favoriser l'usage Déplacement du signalement là où sont les usagers plutôt que de les faire venir à nous 80 Reims - 05/11/2015 2-E – La chaîne du livre : promouvoir et valoriser Reims - 05/11/2015 81 E. Promouvoir et valoriser Elaborer une stratégie de valorisation • Quel est le but recherché ? • Quels sont les publics visés et leurs spécificités ? • Quels sont les différents moyens de diffusion à ma disposition ? (site web, Opac, blog, intranet de l'établissement …) • Quels sont les moyens humains et techniques à ma disposition : personnel disponible et formé, catalogue collectif, souplesse du catalogue • Quels moyens pour évaluer l'efficacité de la valorisation ? Conclusion : démarche projet : planifier une ou des stratégies en fonction des objectifs, publics et moyens disponibles Reims - 05/11/2015 82 Les moyens utilisés (enquête Serda 2011) 83 Reims - 05/11/2015 Comment valoriser : page dédiée 84 Reims - 05/11/2015 SCD Saint-Etienne Autres types de promotion en ligne • Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) ; ex. de Sciences Po Paris, SICD de Grenoble 1 • Les forums des usagers (associations étudiantes…) • Les libguides Application en ligne, dédiée aux bibliothèques pour créer et partager du contenu : usage simple, réutilisation des guides créés par d'autres Ex : SCD Paris Descartes ; Bibliothèques de l’université de Montréal ; Sciences Po Paris (Libguides thématiques) Reims - 05/11/2015 85 Réseau sociaux de Grenoble Reims - 05/11/2015 Libguides – Université de Montréal 86 La promotion « physique » / la rematérialisation • • • • • • • • • Affichage sur les rayonnages concernés, les espaces de travail, la cafétaria (voire les toilettes); marque-pages QR codes ou autocollants sur les livres papier ayant une version en ligne (bilan en demi-teinte car peu d’usagers de smartphone les lisent), remplacés par NFC? Fantômes dans les rayons, ou « zombies » (hausse consultations BM Sacramento) Ecrans vidéos (hall du bâtiment, bibliothèque…) Information orale à l’accueil de la bibliothèque Promotion lors des visites et formations Evènementiel Des Salons numériques (en perte de vitesse) aux espaces hybrides (BM Rennes, Bordeaux, Le Havre) Voir mémoire de Frédéric Souchon : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique (2014) Reims - 05/11/2015 87 QR codes 88 Reims - 05/11/2015 (illustration mémoire F. Souchon) DATE Reims - 05/11/2015 Titre 89 Signalement des ressources libres • Des questions Une offre abondante de ressources libres (qui peuvent être inclues dans les ressources payantes) Des répertoires ou plateformes juxtaposés Intégration complexe dans le catalogue de la bibliothèque de collections comportant des milliers de titres • L’heure des choix Signalement de : • toutes les ressources libres et ISTEX (liens vers les plateformes et/ou intégration dans les base de connaissance A to Z) • ou sélection? (tri et signalement dans les outils) Ex. Sciences Po : tri en fonction des ressources SSH et des notices présentes dans le Sudoc • Tendance à prioriser la valorisation des ressources payantes (notamment dans les discovery tools) • Quelques ressources libres dans le Sudoc et les ressources ISTEX : ex. de Sciences Po : exemplarisation automatiques pour RCADI - ressource ISTEX disponibles dans Sudoc DATE Reims - 05/11/2015 Titre 90 91 Reims - 05/11/2015 Le point de vue des bibliothécaires 92 Reims - 05/11/2015 3. Les usages : évaluation, accompagnement A. Mesure les usages B. Enquêtes et résultats C. Un accompagnement nécessaire des usagers et des personnels Reims - 05/11/2015 93 3-A – Les usages : Mesurer les usages Reims - 05/11/2015 94 A. Mesurer les usages : Les rapports COUNTER BR1 = Book Report 1: Number of Successful Title Requests by Month and Title BR2 = Book Report 2: Number of Successful Section Requests by Month and Title BR3 = Turnaways by Month and Title BR4 = Turnaways by Month and Service BR5 = Total Searches and Sessions by Month and Title BR6 = Total Searches and Sessions by Month and Service Reims - 05/11/2015 95 A. Mesurer les usages : de la difficulté de mesurer Un paysage des données disponibles compliqué et partiel : … des éditeurs qui ne fournissent rien … des éditeurs qui fournissent des stats “maison” … des éditeurs qui fournissent du COUNTER Reims - 05/11/2015 96 A. Mesurer les usages : Les rapports COUNTER actuels Même lorsque vous avez COUNTER.... vous n’êtes pas tiré d’ affaire! COUNTER définit une série de rapports sur les statistiques d’usage des ressources en ligne ainsi que des consignes et recommandations sur la façon de les générer. Jusqu’ici 6 rapports disponibles (BR1 à 6), les deux premiers sont les plus importants: • • BR1 : Nombre de requêtes de titres réussies par mois et par titre ; BR2 : nombre de requête de section réussies par mois et par titre Problème : si BR2 peut être produit par l’éditeur, BR1 n’est plus obligatoire… d’où des statistiques le plus souvent difficiles à collationner. (cf. poster d’une université américaine : https://www. ideals.illinois.edu/handle/2142/31329 ) Reims - 05/11/2015 97 Mesurer les usages : les rapports COUNTER à venir L’un des 3 nouveaux rapports prochainement publiés pourrait résoudre ce problème http://www.usus.org.uk/draft-new-counter-book-reports-for-public-comment/ • • • BR7 : Number of Successful Unique Title Requests by Month and Title in a Session. BR8 : Book Activity by Month and Title BR9 : Overview of Usage Reims - 05/11/2015 98 De la difficulté de mesurer • Des mesures insuffisantes ou à retravailler - Pas de comptage des lecteurs uniques, - Nécessité de regrouper les livres par discipline • Un contexte mouvant qui rend la synthèse incomplète • Des e-books qui sortent et rentrent dans des bouquets tous les ans (fluctuations) • Des e-books sur plusieurs plateformes • Des usages qualitatifs à mesurer autrement : parcours de lecture , manière d’utiliser les e-books (impression, lecture approfondie ou non…), lecture « active » ou non (manière d’utiliser les ebooks) Méthodes : • enquête d’usage (questionnaires et entretiens) • Observation (des études ethnographiques en bibliothèque?) • Collecte de données secondaires (ex : regarder les bibliographies des étudiants et enseignants) DATE Reims - 05/11/2015 Titre 99 3-B – Les usages : Enquêtes et résultats Reims - 05/11/2015 100 Enquêtes et résultats • • • • Pour le grand public Enquêtes diverses menées par des sociétés de sondage (Opinionway 2013…) Enquêtes institutionnelles (MOTIF 2013; Min Culture et CNL 2009-10…) Enquêtes universitaires (Fr Paquienseguy IEP Lyon, Mathilde Miguet Univ Nantes, séminaire AN Liseuses et lecteurs • • Pour le public des bibliothèques Les enquêtes à l’échelle d’un établissement : HEC 2010 (évaluation offre), ENPC 2010 (idem), Caen 2012-2013 (prêt de tablettes, perception offre et usages), Institute of Physical-Chemistry "Rocasolanon of the spanish National Research Council 2013 (usages qualitatifs), College Dickinson aux USA 2012 (usages qualitatifs)…BM (surtout sur les supports) : Tab en Bib Les enquêtes à l’échelle d’ un consortium : enquête Couperin 2009 (non publiée mais médiatisée), enquête sélective 2013 CN et TJ Les enquêtes menées par les éditeurs et fournisseurs: Springer, 2007 , ebrary 2011,Elsevier (? non publié) Les enquêtes nationales : bibliothèques publiques américaines 2013, CIBER 2009 (GBR) enquête Serda 2011 en France. (payante) • • • • ….des enquêtes parfois contradictoires…! Reims - 05/11/2015 Titre 101 Enquête Couperin 2016 Suite à l’enquête menée en 2009 par Sophie Brezel auprès des membres Couperin “Enquête sur les livres électroniques dans les bibliothèques universitaires”, la Ceb travaille à la rédaction d’une nouvelle enquête “aménagée”: l’idée étant principalement d’avoir des informations actualisées sur le marché des livres électroniques, sur la politique documentaire ( qui achète quoi, quand, comment ?), sur les usages et les statistiques ainsi que sur les marchés innovants (programme de libération du livre électronique, quels sont les modèles d’achats les plus intéressants : PDA, achat de chapitres, short terms loans, jetons, suggestions d’ achat,...) Quelques questions seront spécifiquement à relayer auprès des usagers (enseignants, étudiants) et concerneront leurs usages et leurs attentes La rédaction est en cours / L’envoi aux membres Couperin (241 membres) est prévue au mois de janvier 2016 - Nombre de réponses attendues : au moins 100 Reims - 05/11/2015 102 Le grand public (source : MOTIF 2013) • • • • • • • • Lecteurs papier/lecteurs numérique (grands lecteurs) Concentration des achats sur grands opérateurs avec variété des réseaux Offre illégale (28% des usages) Accès via un moteur de recherche (48%) ou d’un site d’un libraire (52%) Formats : ePub (54%), pdf (8%) Découragement face aux prix élevés (84%), absence de formats et inadéquation offre Difficultés face à l’ergonomie de certaines PF, de transfert et chargement Fonctionnalités peu utilisées (annotation, navigation hypertexte, personnalisation) DATE Reims - 05/11/2015 Titre 103 Le grand public : profiltype Source : synthèse du séminaire ebookAN2 (2012) • • • • • • • Il a 35 ans en moyenne, gros lecteur de livres papier (49%). Francilien. Mais + 50 ans sont tentés (quasi parité en 2014 entre hommes et femmes) Il lit pour son plaisir (64%) : de 3 à 5 livres à la fois (comme pour le papier). 30% de ces lecteurs ont + de 50 ouvrages en stock. 10% des stocks ont été lus ou vont être lus, les lecteurs lisent peu leurs stocks, se constituant des bibliothèques comme les bourgeois du XIXème. Il achète pour plus de 100€ de livres papier par an, dépense 4 à 8€ pour un ebook (10% du contenu qu’il lit est payant). Il ne prête pas son support de lecture (73%, 22% prêtent à la famille ou à des proches), 53% lisent plus qu’avant (44% comme avant). La tablette, elle, est multiutilisateur. DATE Reims - 05/11/2015 Titre 104 Le grand public : questionnements ▪ ▪ ▪ ▪ Il faut distinguer lecture et navigation (amalgame entre les deux) Boulimie de ces lecteurs : les gens « raflent » du contenu, sans les lire pour autant Beaucoup de livres passent par des applications : y-a-t-il un problème de terminologie? Beaucoup de confusion entre livre numérique et usages innovants de l’ informatique DATE Reims - 05/11/2015 Titre 105 Le public académique • Prégnance du papier Livre papier Livre numérique Avantages Dimension physique du livre comme avantage pédagogique (Caen) Lisibilité (ENPC) Habitude (ENPC) Annotations (ENPC) “Toute une bibliothèque dans la poche” (ENPC) “Fonctions supplémentaires” (ENPC) “Coût” (ENPC) Recherche en plein texte (ENPC, HEC) Accessibilité à domicile (ENPC, Caen) Inconvénients Poids (HEC) “Bibliothèque trop peu fournie” (ENPC) “Déficit de communication” (ENPC) Fatigue liée à la lecture sur écran (Le Havre, ENPC, HEC) Enquête et synthèse d’enquêtes (Thomas Jouneau, Claire Nguyen, 2013) DATE Reims - 05/11/2015 Titre 106 Le public académique Usages Livre papier Livre numérique Apprécie le papier et souhaite continuer à lire sur ce support (Le Havre) “Pour découvrir le matériel” (Le Havre) “37% des élèves déclarent n’en avoir jamais utilisé, tandis que l’ensemble des thésards en ont déjà utilisé” (ENPC) « Mais j’ai pu noter que spontanément, alors que la question n’est pas posée, la moitié des emprunteurs déclare préférer le livre papier, pour des raisons pratiques, par habitude du support, par une attachement culturel. (BFM/Moulins) 77% des étudiants connaissent l’offre de la bibliothèque, 43% les utilisent régulièrement, 80% les perçoivent comme utiles ou très utiles. (HEC) Enquête et synthèse d’enquêtes (Thomas Jouneau, Claire Nguyen, 2013) Reims - 05/11/2015 107 Les nouveaux modes de lecture induits : les digital native - Le zapping (hérité de la télévision également), cf lectures intertextuelles Lecture photographique.Pas de lecture continue; temps de lecture écourté. ”fast checking” Le copier/coller; moins d’impression Le slide and dice = morcellement, découpage de la lecture en unités de contenu Intérêt pour le Print on Demand (POD), besoin de portabilité sur smartphone Enquête Laurent Collet sur les Digital Natives (AN3 2014), dans leurs usages globaux du Net Bonne connaissance Internet mais connaissance correllée selon niveau d’étude (ex : dangers de FB), usage immodéré de google qui varie selon connaissance du Web et son offre. Ne pas payer est valeur qui change (on est plus prêt à payer à 24 qu’à 16. Usages se font par mimétisme : usages imposés par communauté, usage consumiériste Usages différents selon disciplines : surtout en STM, économie gestion, droit (CIBER, Springer). HEC versus CEA. Même constat d’ailleurs pour les chercheurs Reims - 05/11/2015 108 Les modes d’utilisation académiques Chercheurs, enseignants : • Des usages similaires à leurs étudiants • Intégration dans les cours, sur PF moodle (souvent clauses de licence permettant La réutilisation des données) • Facilités données par l’accès distant • Des variations disciplinaires (plus d’usage en STM et économie-gestion) et de statut • Recherches transversales permises par la masse de l’électronique et les big deals (effet de longue traîne que l’on constatait auparavant n’a plus lieu d’être). • Recherches aussi utilitaires (dans les projets de recherche) et dans le cadre de lancements de projets • Consultation des archives électroniques • Constitution de vraies bibliothèques numériques (sur clef, disque dur) = chercheurs investissent des espaces auxquels ils n’auraient pas pensé. • Le problème des DRM pour tout le monde Reims - 05/11/2015 109 3-C – Les usages : L’accompagnement des usagers et des personnels Reims - 05/11/2015 110 Les usages : Un accompagnement nécessaire des usagers ▪ Reims - 05/11/2015 Expérience de lecture d’une MCF du Havre (rapportée par P-Y Cachard à la JLE Couperin 2012) 111 Une acculturation nécessaire des personnels • • • Les acteurs du livre numérique en bibliothèque Séparation traditionnelle des supports (papier/électronique) Un budget de + en + important dévolu à l’électronique… • Responsables de la documentation électronique, informaticiens mais aussi catalogueurs, formateurs, service public…= quasiment tout le monde est concerné! • La question de l’acquisition mais aussi de la médiation au milieu de « l’abondance numérique » Reims - 05/11/2015 112 Des personnels à convaincre mais aussi… – … à rassurer (peur de ne pas maîtriser, d’être envahi). Penser à nominer des référents. – … à fédérer. Le LN = bon point d’entrée pour fédérer les équipes lors de tests ou d’expérimentations comme les prêts de support. – … à former (sous forme d’ateliers, de formations en face à face, formations spécifiques acquéreurs) – Tous les personnels concernés – Groupes projet e-books (Paris 7, St Etienne, Montpellier 2) = démarche globale de service (voir mémoire F.Souchon) Reims - 05/11/2015 113 CONCLUSION ➢ Inciter et susciter des modèles économiques et modalités technologiques fiables et acceptables, résoudre les problèmes de signalement, stabiliser les accès et garantir une vraie propriété ➢ Préserver les intérêts des auteurs, éditeurs, libraires/diffuseurs, usagers ➢ Le livre électronique doit être non seulement un contenu, un logiciel support mais un ensemble de services grâce à toutes les fonctionnalités ! ➢ Nouveaux défis, nouvelles compétences pour les bibliothèques et les bibliothécaires Reims - 05/11/2015 114