Zidane termine sa visite par le village familial

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Zidane termine sa visite par le village familial
Zidane termine sa visite par le village familial
L'ex-capitaine des Bleus achève vendredi une visite de cinq jours en Algérie, au cours de laquelle il
a été décoré de la médaille de l'ordre national du mérite algérien.
Le village d'Aguemoun perché au plus haut du massif des Babors (Petite Kabylie - Algérie) attendait avec impatience,
vendredi 15 décembre à l'aube l'arrivée de son héros Zinedine Zidane.
Les enfants habillés comme pour la fête annuelle du sacrifice du mouton, faisaient les cent pas devant la mairie, où
"Zizou" devait être reçu avant de gagner la maison familiale, une bâtisse à flanc de montagne, où un couscous géant
l'attendait.
Au village pour la première fois en vingt ans
Employés municipaux, proches des Zidane et bénévoles s'affairaient vendredi matin à préparer la fête dans une
atmosphère bon enfant.
La gendarmerie algérienne s'est déployée tout au long de la route conduisant à Aguemoun, pour assurer la sécurité de
l'hôte de marque du village, qui revient pour la première fois au berceau familial depuis vingt ans.
Zidane s'était rendu à l'âge de 15 ans à Aguemoun avec ses parents pour des vacances. Depuis il n'y est plus retourné,
en raison, a-t-il expliqué, "des contraintes de sa carrière" de footballeur professionnel, extrêmement sollicité par ses
clubs successifs et l'équipe des France.
Conclusion d'une visite de cinq jours
Après le déjeuner, Zidane devait regagner Alger et partir pour la France, à l'issue d'une visite de cinq jours en Algérie,
au cours de laquelle il a été décoré de la plus médaille de l'ordre national du mérite algérien, Al-Athir, devant un
parterre de hauts responsables de l'Etat et le gouvernement algérien au complet.
En plus de l'accueil officiel, digne de ceux réservés aux hommes d'Etat, Zidane a reçu aussi un accueil populaire
enthousiaste partout où il est passé notamment dans la région de Boumerdès, à l'est d'Alger, région sinistrée en 2003 à
la suite d'un tremblement de terre qui a fait plus de 2.000 morts.
A Béjaïa, chef-lieu de la région natale de ses parents, le champion du monde 1998 de football, a été poursuivi par une
foule en délire, qui scandait son nom, au rythme d'une chanson de l'équipe nationale algérienne de football: "one, two,
three, viva l'Algérie".
Une seule petite ombre au tableau : l'équipe de la Jeunesse de Béjaïa (JSMB) a mordu la poussière jeudi devant l'Union
sportive d'Alger (USMA) dans la rencontre, dont le coup d'envoi avait été donné par l'ex-meneur de jeu de l'équipe de
France.