QualiTV QS 1080IR

DOSSIER
Terminal Quali TV QS 1080 IR
Télévision Hau
les moyens de la recevoir
Après vous avoir présenté la chaîne EURO 1080 aussi bien
dans nos colonnes que dans l’émission TELESAT, nous
sommes en mesure de vous livrer nos impressions sur le
premier terminal HAUTE DEFINITION capable de recevoir les
programmes d’EURO 1080 qui, désormais, sont cryptés en
Irdeto. Le terminal QS 1080 IR de QUALI-TV est muni en
conséquence de ce contrôle d’accès embarqué. Mais avant
de vous parler de notre test, faisons un retour sur ce qui
différencie la TELEVISION HAUTE DEFINITION (HDTV) de la
TELEVISION STANDARD (SDTV).
a télévision standard a été conçue
Bleu) sont apparus faisant appel soit à des
à l’origine pour les « petits écrans »
petits disques contigus (sur les premiers
de la télévision qui s’est contentée
tubes) soit à des petits rectangles (sur la
à son origine d’une image noir et
plupart des tubes actuels). Il est évident que
blanc. La définition de l’image était
plus la taille de ces éléments est faible, plus le
alors principalement liée au nombre de lignes
« piqué » intrinsèque de l’image fournie par le
horizontales ou définition verticale : on comtube sera important (c’est d’ailleurs ce qui difmença avec 405 voire 441 lignes pour passer
férencie les tubes). A partir de là est née la
ensuite (en France) au 819 lignes
pour finalement adopter le « Extérieurement, c’est un terminal
625 lignes en Europe ou le
525 lignes aux USA et au Japon. numérique classique, mais en
En noir et blanc, la structure de
l’écran du tube cathodique était regardant la face arrière, vous
continue (pas de pixels à
l’époque) : pour obtenir une réalisez qu’il n’en est rien »...
image de qualité il suffisait d’augmenter le nombre de lignes et de
disposer d’une bande passante
suffisante pour transmettre le
signal vidéo afin de reconstituer
de manière continue chaque
ligne; le signal vidéo était
simple : il suffisait d’aller du
noir au blanc (seule la luminance était transmise).
Avec la couleur, les choses
se compliquent avec la
nécessité de transmettre une
autre information, la chrominance. Ce qui a bouleversé la structure des écrans ; nous sommes
passés d’une structure continue
à une structure discontinue : les
« triplets » RVB (Rouge, Vert et
L
LES PLUS
- Images HDTV remarquables
- Connectique de sortie
complète (DVI)
- Bonnes conversions de
formats
LES MOINS
- Pas de guide électronique
des programmes
- Pas d’interface commune
- Pas de réception motorisée
- Radios en clair de Canalsatellite non disponibles
VIDEO 20 (*)
AUDIO 18
UTILISATION 11
RECEPTION 11
VERDICT TS 15
(*) En HDTV et en l’état actuel
des écrans
Disponible chez les
spécialistes du satellite
12
septembre 04
ute Définition :
définition horizontale de l’image vidéo. Pour
faut augmenter simultanément la définition
des écrans moyens, disons jusqu’à des diagoverticale et la définition horizontale : c’est le
nales de 70 centimètres, la télévision stanbut de la télévision haute définition ou HDTV.
dard (SDTV) permet d’obtenir des images
satisfaisantes. Dans la mesure où le signal
Définition et résolution
chrominance est codé, la qualité de la transLa télévision numérique est basée jusqu’ici sur le
mission est primordiale : le bruit est le principal
MEPG-2 : véritable boîte à outil. Le MPEG-2, dès
ennemi, particulièrement en transmission
son origine, permet la numérisation d’images en
terrestre. La transmission directe analogique
mouvement avec différentes définitions, allant
par satellite a permis de faire un grand pas
d’une qualité médiocre vers une qualité élevée.
dans la qualité des images reçues ; dans un
Actuellement, en télévision standard ou SDTV,
deuxième temps, la numérisation des signaux
est utilisé le « MP@ML », ou Main Profil et Main
a permis de s’affranchir quasi totalement de
Level ; cette combinaison permet la numérisation
ce bruit. D’où la « qualité » si souvent mise en
avec une définition verticale de 576 lignes utiles
avant des images numériques. Mais l’absence
en PAL (480 en NTSC) et avec une définition
de bruit n’a pas pour autant augmentée la
horizontale de 720 pixels. Rappelons que pour
« définition » des images transmises : avec
les « grands » écrans que
nous pouvons maintenant
trouver à des prix
pour d’autres. La HDTV est à la SDTV ce que la
abordables et notamment
couleur était au noir et blanc, à condition d’utiliser
les vidéoprojecteurs, il
un écran bien adapté. Bien que ce terminal soit
est le premier terminal numérique HDTV
devient incontournable
limité en fonctionnalités par rapport aux autres
que nous pouvons tester dans des condid’augmenter cette définiterminaux SDTV que nous connaissons, il vous
tions optimales de réception et de visualisation.
tion des images transapportera une nouvelle dimension dans le
Notre jugement est très positif : la HDTV sera une
mises. Pour obtenir un
domaine de l’image. Souhaitons que les diffuseurs
découverte
pour
certains
et
un
ravissement
attendu
résultat satisfaisant, il
Notre avis
C’
proposent désormais des programmes variés en
HDTV : mais avec la qualité et non la quantité ! Le QS 1080 IR est vendu 750 euros,
incluant l’abonnement à EURO1080
jusqu’en 2010. Vous pourrez trouver les
programmes d’EURO 1080 sur le site
www.euro1080.tv rubrique « Program Main ».
septembre 04
13
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
DOSSIER
14
QUALI TV QS 1080 IR
GENERALES
Nombre de programmes : N.C.
TUNER
Fréquences d'entrée BIS :
950 à 2150 MHz
Niveau d'entrée : N.C.
Largeur de bande F.I. : N.C.
Alimentation LNB : 13/18 V
Contrôle de bandes : 0/22 kHz
Contrôles des LNB : DiSEqC 1.0
Connecteurs : 2 prises F
entrée/sortie BIS
DEMODULATION QPSK
Type : MCPC - SCPC
Débit symboles : N.C.
DECODAGE VIDEO
Niveau de décodage :
MP@HL - MP@ML
Débit : N.C.
Format image : 16/9 - 4/3 letter box
Standard vidéo : PAL/NTSC
Résolution : 1920x1080i –
50/60 Hz - 720x576 PAL –
720x480 NTSC
DECODAGE AUDIO
Niveau de décodage :
MPEG 2 - couches 1 et 2
Modes audio : mono G monoD - stéréo
Dolby Digital/DTS : oui/non
CONTROLE D'ACCES :
IRDETO
HARDWARE
Microprocesseur :
Broadcom BCM7035
Mémoires : Flash 2 MO –
SDRAM 64 MO – EEPROM 32 kO
Disque dur intégré : non
Version logicielle testée : 2.26
SORTIES
Peritel : 2
RCA : RCA vidéo - audio
stéréo – YPrPb
Autres : Sub D RGBHV –
DVI-D - audio numérique
optique - RS 232
DIVERS
Programmateur
d’enregistrements : non
Transmission du télétexte :
oui – décodeur intégré
Alimentation :
100 à 240 V – 50/60 Hz
Mode d’emploi : Français,
Anglais, Allemand, Italien,
Espagnol, Portugais,
Néerlandais
DIMENSIONS :
360 x 250 x 65 mm
septembre 04
Terminal Quali TV QS 1080 IR
correspondre à 1920x1080. Or actuellement,
nous ne connaissons aucun écran (LCD, DMD
ou Plasma) possédant une résolution adaptée,
hormis des écrans informatiques ou professionnels. La plus haute résolution horizontale est de
1240 pixels et la plus haute résolution verticale
est de 1024 pixels ; vous trouverez des résolutions courantes de 1280x720 pixels, voire 768
dans le sens vertical. Cependant les composants
adaptés arrivent : EPSON a annoncé il y a déjà
quelques mois la disponibilités de panneaux LCD
de 1920x1080 pixels ; il y a fort à parier que les le
DMD suivent cette évolution. Mais cela signifie
clairement qu’à ce jour, il existe seulement des
écrans « compatibles » mais non « adaptés ».
Version logicielle testée : 2.26
Mise à jour logicielle : Sur le satellite Astra1
2150
DISEcQ
1.0
obtenir une image de qualité équivalente à celle
obtenue en analogique, le débit numérique doit
être de l’ordre de 9 Mbps : certaines chaînes sont
loin de cette valeur et n’utilisent pas forcément
les 720 pixels en définition horizontale (les rares
terminaux affichant ces paramètres le confirment
!). Dans le cas du format 16/9, ces 720 pixels
deviennent indispensables. Vous comprendrez
aisément que si les définitions verticales et horizontales sont augmentées, le débit numérique va
croître malgré la compression ; mais grâce à cette
compression, le débit va cependant rester compatible avec la largeur de bande dont on dispose
pour les transmissions par satellite (18 Mbps
pour EURO 1080). La plus haute qualité permise
par le MPEG-2 est le HP@HL (High Profil ou haut
profil, et High Level ou haut niveau) ; il correspond
à une définition verticale de 1080 lignes et à une
définition horizontale de 1920 pixels. La chaîne
EURO 1080 utilise le MP@HL (Main Profil et High
Level) ; cette combinaison autorise une définition
verticale de 1080 lignes entrelacées avec une
définition horizontale de 1920 pixels. La fréquence
de balayage verticale reste fixée à 50 Hz. Vous
comprendrez aisément que pour profiter
pleinement de cette haute définition d’image,
l’écran doit être adapté : sa résolution idéale doit
Le terminal
Quali-TV QS 1080 IR
Extérieurement, c’est un terminal numérique
classique : à gauche de la face avant est disposé
un large afficheur entouré de six boutons
indispensables pour piloter le terminal en absence
de télécommande, et sur la partie droite un volet
donne accès au seul lecteur de carte dédié au
contrôle d’accès IRDETO. Lorsque vous regardez
la face arrière, vous réalisez qu’il ne s’agit pas
d’un terminal numérique classique compte tenu
de toutes les sorties disponibles : YPrPb, DVI
(liaison purement numérique) et RGBHV viennent
compléter les deux prises péritel habituelles et la
sortie vidéo/audio stéréo RCA. Une sortie audio
numérique optique délivrant le Dolby Digital est
aussi présente, à côté de la prise informatique.
Sont aussi présentes les deux prises F
entrée/sortie BIS ; ce terminal ne dispose que
d’une commande DiSEqC 1.0 pour piloter 4 LNB
au maximum. Il ne peut pas commander une
antenne motorisée. La télécommande est
classique ; elle ne comporte cependant pas de
touche dédiée à un guide électronique des
programmes ; seule la touche « INFO » donne
les titres des programmes en cours et à venir.
Vous trouverez par contre un décodeur télétexte
intégré. Deux touches sont essentielles :
« VIDEO FORMAT » et « ASPECT RATIO ». La
première permet une sélection de la définition :
« PAL » (ou 576i), « 576p », « 720p », « 1080i »
voire « 480i » ou « 480p ». Rappelons que le
suffixe « i » désigne une image entrelacée, classique en télévision (trames paires et impaires à la
suite, soit une suite de demi images), et « p »
une image progressive formée de lignes affichées les unes à la suite des autres donnant une
image complète (utilisé sur les moniteurs informatiques). « ASPECT RATIO » permet une
sélection rapide du format d’affichage (16/9 ou
4/3). Nous verrons plus loin comment exploiter
au mieux toutes ces configurations.
Installation
Ne vous attendez pas à trouver un appareil difficile
à utiliser ; bien au contraire, les menus sont plus
simples que ceux de certains terminaux numériques classiques. Ils font appel à un graphisme
coloré où apparaît en surimpression « HDTV »
avec essentiellement six rubriques : « INSTALLATION », « SYSTEME », « LISTE DES PROGRAMMES », « BLOQUER ET FAVORIS »,
« PROFIL » et « MESSAGES ». En allant dans
« CHAINE » (menu installation), vous pourrez
effectuer plusieurs type de recherches de programmes : « AUTO », « NIT », « SAT SIMPLE »
ou « TRANSPONDEUR SIMPLE ». Avant cela,
vous devrez définir d’éventuelles commutations
DiSEqC (il n’est pas possible de les modifier
ensuite, sinon par un reset complet) et l’alimentation ou non des LNB concernés. Pour notre
part, nous avons simplement utilisé un commutateur DiSEqC pour recevoir les deux programmes des satellites Astra et Hot Bird. Lors
des recherches automatiques vous verrez défiler
les paramètres des transpondeurs et le message « SUCCES » apparaître dans la fenêtre
« SCAN » ; mais vous ne verrez pas apparaître
le nom des programmes trouvés, TV ou radio.
C’est la préhistoire des terminaux numériques !
Mais ces recherches sont efficaces ; vous pouvez visualiser l’état du signal sur un seul bargraphe tricolore. Si vous choisissez « AUTO »
les deux satellites Astra et Hot Bird seront
scannés avec « DiSEqC 1 » pour Astra et
« DiSEqC 2 » pour Hot Bird (n’oubliez pas
d’activer l’alimentation du LNB dédié à Hot Bird !).
Le menu « SYSTEME » revêt un intérêt particu-
lier dans la mesure où vous devrez définir le
type de liaison analogique avec votre écran :
RGBHV ou YPrPB ; vous définirez aussi le
format de votre écran et le flux numérique audio :
PCM ou Dolby Digital. Aucune configuration
n’est nécessaire pour la sortie DVI.
Quelle liaison choisir ?
Si votre écran est équipé d’une entrée DVI ou
HDMI, n’hésitez pas, utilisez cette liaison purement
numérique qui évite une double conversion
numérique/analogique ; nous avons trouvé ce type
de câble (DVI/DVI et DVI/HDMI chez REAL
CABLE. Sinon, privilégiez YPrPb (composantes)
ou à défaut le RVB avec la prise RGBHV (avec
synchro horizontale et verticale). Si vous ne possédez pas encore d’écran compatible HDTV, vous
pouvez vous contenter de la sortie péritel ou vidéocomposite : mais vous ne pourrez utiliser qu’une
conversion du signal 1080i en PAL classique, c'està-dire en 576i. Pour l’audio, vous utiliserez la sortie
audio numérique optique vers votre ampli audio
vidéo. Notez que si vous utilisez la sortie DVI, cet
ampli audio vidéo ne sera pas actif pour la liaison
vidéo, car actuellement aucun ampli de ce type ne
sait traiter la commutation des connecteurs DVI ou
HDMI (cela viendra certainement !).
La boite à outils du
MPEG-2 : niveaux,
profils et débits
Utilisation quotidienne
Pour atteindre les programmes deux touches sont
offertes : « LISTE » pour l’ensemble des programmes (sans classification par satellite) et « FAV »
pour atteindre directement les programmes que
vous aurez déclaré comme favori à partir du menu
« BLOQUER ET FAVORIS ». Cette liste favorite
est utile car tous les programmes (en clair et
cryptés) figurent dans la liste générale. Vous
pouvez afficher en incrustation sur l’écran l’un des
programmes appartenant au même transpondeur
que celui qui est normalement sélectionné ; mais
cela n’est pas possible si vous utilisez la sortie
vidéocomposite en SDTV. L’information
programme est réduite à sa plus
simple expression : titre du programme en cours et à venir, lors du
zapping ou en appuyant sur la
Abonnement Euro 1080
a seule et unique chaîne diffusant
ses programmes en Haute Définition,
« Euro 1080 », crypte partiellement ses
émissions, notamment en « prime-time ».
Pour la recevoir il faut donc nécessairement posséder non seulement un terminal
HD, mais un terminal HD avec contrôle
d’accès Irdeto intégré. En effet, c’est ce
système de cryptage qui a été choisi par
Euro 1080 et qui est désormais utilisé pour
crypter les émissions, principalement en
L
soirée. L’abonnement forfaitaire est commercialisé avec le terminal QualiTv pour un
prix total de 220 euros (abonnement 200 euros
+ frais d’accès et activation 20 euros) : il est
valable jusqu’au 31 décembre 2010. Cet
abonnement est indispensable pour recevoir les émissions cryptées d’« Euro1080 HD1
Main Channel ». Notez que le second canal
« Euro1080 HD2 » qui est un canal ponctuel
destiné aux professionnels n’est pas
commercialisé auprès du grand public.
septembre 04
15
DOSSIER
« Il nous fallait
un système de
projection
compatible avec
les signaux HDTV :
notre choix s’est
porté sur un
vidéoprojecteur
PANASONIC LCD »
Terminal Quali TV QS 1080 IR
touche « INFO ». Vous ne trouverez ni guide des
programmes évolué ni programmateur d’enregistrement. Sachez que le lecteur de carte Irdeto
fonctionne parfaitement pour d’autres programmes
cryptés selon ce contrôle d’accès. La qualité des
images obtenues en SDTV est très bonne et nous
vous conseillons de les regarder en 720p lorsque
la qualité de celles-ci est excellente ; nous avons
ainsi suivi la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques d’Athènes (filmée en HDTV mais diffusée
en SDTV) sur la chaîne allemande ZDF en « vrai »
16/9 : en 720p, les images étaient d’une qualité
supérieure à la SDTV, sans évidemment égaler
celles transmises en HDTV. Notez que nous
n’avons pas pu écouter les radios de Canalsatellite :
elles figurent toutes dans la liste, mais aucun son
n’est audible ! Par contre, toutes les autres radios
en clair (Astra et Hot Bird) sont reçues avec une
excellente qualité avec la sortie numérique qui commute automatiquement PCM/Dolby Digital, à
condition de choisir Dolby Digital dans le menu
« SORTIE NUMERIQUE ».
image HDTV : c’est le jour et la nuit. Votre œil
peut scruter à loisir tous les détails de l’image
projetée sur l’écran. Nous n’avions pas eu cette
perception avec les écrans plasmas jusqu’ici
utilisés pour des démonstrations : la vidéoprojection est, à notre avis, le seul moyen de profiter
pleinement des images HDTV sur de grands
écrans. Et lorsque les panneaux 1980x
1080 pixels seront disponibles, nous gagnerons
certainement encore en définition. Nous avons
aussi comparé le 576p par rapport au 576i (PAL)
: aucune amélioration n’est visible, sinon une
légère dégradation. Nous avons aussi voulu
comparer avec notre vidéoprojecteur d’essai ce
que pouvait donner en qualité d’image l’un des
meilleurs lecteurs DVD du marché (sur-échantillonnage vidéo sur 14 bits) avec une sortie
numérique HDMI en 720p et 1080i ; le 720p est
le meilleur compromis, mais la qualité de l’image
est largement en deçà des images en Haute
Définition fournies par le terminal HDTV.
Nos essais
Comparaison
des différentes liaisons
Il nous fallait un système de projection compatible
avec les signaux HDTV : notre choix s’est porté
sur un vidéoprojecteur PANASONIC LCD équipé
de panneaux 1280x720 pixels et sachant traiter
tous les formats dont nous avons parlé : du 480i
au 1080i (60 et 50 Hz). Car si la chaîne EURO
1080 émet en 1080i – 50 Hz, le programme
d’ASTRA HD promotionnel est émis en 1080i –
60 Hz (norme américaine et japonaise). Que ce
soit avec EURO 1080 ou ASTRA HD (promenade
nocturne en bateau mouche sur la seine à Paris),
nous avons été « scotchés » devant notre écran :
nous avons retrouvé des images comparables en
définition à celles que nous avions pu voir lors des
essais en HDMAC pour les jeux olympiques
d’Albertville, et plus récemment lors de démonstrations faites en HDTV au NAB, à Las Vegas aux
USA. Notre image projetée mesurait 3 mètres de
base (près de 3,5 mètres de diagonale en 16/9) :
elle nous a procuré une luminosité et un contraste
inconnu avec une source SDTV ; non seulement
les détails sont précis sur tous les plans, mais les
zones sombres deviennent visibles avec une
Nous avons eu un œil attentif pour tenter de déceler des différences entre d’une part un affichage
en 1080i et en 720p, et d’autre part entre liaison
numérique DVI et YPrPb. Pour comparer, nous
avons effectué une pause (touche centrale
« OK ») à partir du terminal sur des images
« riches » en colorimétrie et détails. Entre le 720p
et le 1080i, peu de différences nous semblent
perceptibles, et cela semble normal : si vous
choisissez 1080i sur le terminal, le vidéo projecteur converti nécessairement en 720p. Et si vous
choisissez 720p au niveau du terminal, c’est lui
qui converti le 1080i : le vidéoprojecteur affiche
alors du 720p, ce qu’il sait le mieux faire ! Entre la
liaison DVI numérique et composantes YPrPb
analogiques, il faut chercher dans les moindres
détails de l’image pour déceler un piqué plus
important ; la différence réside, à notre avis, dans
des couleurs plus naturelles avec le DVI. Ces
comparaisons ont été faites avec des réglages
identiques et annulation de tout dispositif réducteur de bruit (qui ne peut qu’en créer avec une
source de haute qualité !). Jean Louis Gaillard
Vidéoprojecteur Panasonic TP-AE500E
e vidéoprojecteur possède trois
panneaux LCD 16/9 de 0,7 pouce
avec une résolution de 1280x720 pixels.
Il est compatible avec quasiment tous les
standards, excepté le 720i et le 1080p, non
utilisés à ce jour. Sa connectique d’entrées
est très complète : péritel (videocomposite
et RVB), vidéocomposite RCA et Y/C mini
Din, D Sub 15 broches (RGBHV), composantes RCA (YPrPb) et DVI compatible
HDMI. La sélection des entrées est très
C
16
septembre 04
pratique à l’aide de trois touche spécialisées :
PC/DVI, RGBHV/YPrPB et Videocomposite/
Y/C. Elles nous ont permis de comparer
facilement les signaux en provenance de
toutes les sorties du terminal HDTV. Nous
avons apprécié sa finesse d’image alliée à
une excellente colorimétrie ; il possède de
nombreux réglages facilement accessibles.
Son silence de fonctionnement et son prix
(moins de 2300 euros) sont aussi appréciables. Vous trouverez son test complet
dans le numéro 59 de Cinéma Chez Soi.