Les haïkus de Mamiko - Petites

Transcription

Les haïkus de Mamiko - Petites
Les haïkus de Mamiko
Mise en scène :
1) Introduction musicale
Piste 1
Piste 21 (47 s)
Cette introduction musicale de 47 sec ouvre le spectacle, permettant à l'auditoire de faire
silence tandis que les enfants se préparent pour leur entrée en scène. Suivant la configuration
de la salle, et le nombre d'enfants, elle peut également servir d'accompagnement pour
commencer l'entrée en scène.
« Il était une fois une très haute montagne, couronnée
de neige, appelée le mont Fuji. Chaque année, dès le
début de l'hiver, tous les petits animaux, loirs,
hérissons, tortues et marmottes, commencent leur
hibernation. »
2) Chant n°1 : « l'hiver sur le mont Fuji »
Piste 2
Piste 22 (2 mn 13)
Durant la première exposition mélodique qui dure environ 30 sec, les enfants avancent en
cortège sur la scène en marchant au rythme de la musique, avant de se placer en ordre de
chant.
Le premier couplet est ensuite chanté, puis vient le pont instrumental d'une durée de 30 sec.
Une partie des enfants mime alors l'hibernation des animaux, par des gestes lents évoquant la
torpeur et le sommeil (bâillements, mains portées devant la bouche, yeux papillotants, gestes
exprimant la fatigue, paupières closes, têtes roulant de côté...). L'autre partie de la classe
entame simultanément un ballet dansé représentant l'hiver, évoqué dans le chant par « les
cavaliers de l'hiver » : tourbillons pour le vent, la neige et les intempéries, gestes pointés
également vers « les petits animaux » à la manière d'un hypnotiseur passant et repassant ses
mains ouvertes en éventail devant le visage du patient, et qui représentent l'engourdissement
provoqué par le froid.
A la fin de ce pont instrumental, les enfants chantent le second couplet. Ils s'écartent à la fin
de la chanson afin de laisser suffisamment d'espace à l'avant-scène pour le narrateur et
Sadakata le Lapin.
3) Chant n°2 : « Mais qui ronfle par ici ? »
Piste 3
Piste 23 (1 mn 47)
« Un beau matin de printemps, Sadakata le lapin se
promène dans la prairie. Quand soudain... »
Après la courte introduction narrative présentant le personnage, un enfant jouant Sadakata le
Lapin exécute quelques bonds et cabrioles tandis que le groupe se prépare à chanter. Juste
avant le début du chant, le lapin s'immobilise, la main en cornet derrière l'oreille, comme pour
illustrer les paroles du chant. A la fin de la première partie chantée, après les mots « au
sommet du mont Fuji », une petite ritournelle instrumentale durant laquelle le lapin s'agite se
fait à nouveau entendre. Lorsque le chant reprend par « allons-voir dans ce terrier », il se
dirige sur la pointe des pieds vers un endroit de la scène censé représenter le terrier de la
marmotte. Sur les coups de timbale (à repérer dans la musique), les enfants émettent alors les
ronflements de la marmotte. Puis arrive la conclusion instrumentale accompagnant la dernière
pantomime du Lapin.
4) Ritournelle n°1
Piste 4
Piste 24 (1 mn)
«Qui fait un gros dodo ? C'est Mamiko, la marmotte...
Sadakata le lapin tente de la réveiller. »
Après la courte narration, les enfants scandent la ritournelle tandis que Sadakata fait de grands
gestes à l'adresse de la marmotte endormie (un enfant peut jouer le rôle de la marmotte en se
roulant en boule sur la scène, la tête reposant sur un gros oreiller, par exemple).
5) Ritournelle n° 2
Piste 5
Piste 25 (1 m18)
« En vain, la grosse marmotte continue de ronfler.
Sadakata le lapin court aussitôt chercher ses quatre
amis : la taupe, le hérisson, la tortue et l'abeille.
Il faut absolument réveiller Mamiko.
Les cinq compères se rendent donc en procession
jusqu'au terrier de notre marmotte endormie. »
Cette fois, après la narration, 4 enfants se détachent du groupe pour jouer les 4 amis marchant
en cortège avec Sadakata en direction du terrier de Mamiko. La ritournelle est chantée à
nouveau, tandis que les 4 compères s'évertuent à essayer de réveiller la marmotte.
6) Le charivari : partie 1 (le tambour)
Piste 6
Piste 26 (55 sec)
« Pfff, rien à faire... cette grosse marmotte ne veut pas
se réveiller ! Puisqu'il en est ainsi, propose l'abeille qui
est très maligne, faisons un énorme charivari pour la
tirer de son sommeil. Tortue, tu vas aller chercher un
gros tambour de cérémonie dans le petit temple zen qui
se trouve au sommet de la montagne, et tu le feras
rouler jusqu'à nous.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et Tortue tape de toutes ses
forces sur le tambour de cérémonie pour vérifier qu'il
fait suffisamment de bruit. »
Si l'on dispose de quelques instruments à peaux : l'on pourra mettre en place un jeu ou les
enfants disposés en chaîne se passent de mains en main un tambourin (ou un petit tambour)
jusqu'à ce qu'il parvienne dans les mains de l'enfant jouant le rôle de la tortue.
Si l'on ne dispose pas d'instruments : l'on pourra simplement mimer le geste consistant à
battre le tambour, en faire « passer » ce geste comme énoncé ci-dessus.
7) Le charivari : partie 2 (les couvercles)
Piste 7
Piste 27 (40 sec)
« Lapin, reprend l'abeille, tu vas aller chercher le peuple
des lapins et vous ramènerez autant de bassines, de
couvercles et de grosses cuillers que vous en trouverez
au plus proche village.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et Sadakata le lapin de vérifier
que les couvercles sont suffisamment sonores lorsqu'on
les cogne les uns contre les autres. »
On reprend simplement le processus décrit plus haut, soit avec des cymbales à main, soit avec
des instruments en métal (triangles, cymbalettes, grelots), soit avec de vrais couvercles, ou
bien en mimant le geste du cymbalier.
8) Le charivari : partie 3 (les roseaux)
Piste 8
Piste 28 (58 sec)
« Hérisson, ordonne ensuite l'abeille, avec tes amis à
piquants, tu vas aller couper quelques bambous qui
poussent tout près d'ici, sur les bords de la rizière.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et Hérisson, accompagné de
tous les hérissons de la montagne, entrechoque
violemment les bambous. »
Même chose avec des claves, des wood-blocks, ou bien des roseaux. Pour un meilleur effet
visuel, le geste correspondant peut être les deux index qui s'entrechoquent.
9) le charivari : partie 4 (la trompe)
Piste 9
Piste 29 (26 sec)
« Taupe, dit l'abeille, toi qui a un museau puissant
capable de fouiner dans la terre, tu vas souffler dans ce
tronc d'arbre creux comme dans une trompe.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et Taupe souffle de toutes ses
forces dans le tronc d'arbre. »
Idem avec des instruments à vent (flûte, gazoo (mirliton), tuyau harmonique). On pourra
représenter le geste en formant une sorte de flute avec les deux poings collés l'un à l'autre en
entonnoir devant la bouche.
10) Le charivari : partie 5 (tutti)
Piste 10
Piste 30 (58 sec)
« Et maintenant, faisons un énorme charivari pour
réveiller notre marmotte, conclut l'abeille. Suivez bien
mon dard, je m'en servirai comme d'une baguette pour
diriger l'orchestre.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et chacun de jouer, de taper,
de cogner, de souffler à qui mieux mieux pour faire un
grand tintamarre. »
Pour mettre en place le charivari orchestré, placer l'enfant jouant l'abeille devant les autres.
Celui-ci, muni d'une baguette, marquera l'entrée de chaque instrumentiste ou groupe
d'instrumentiste en restant synchrone avec la musique :
a) les roseaux (instruments en bois)
b) les tambours (instruments en peau)
c) les couvercles (instruments en métal)
d) les trompes (instruments à vent)
11) chant n°3 : « Mamiko est endormie »
Piste 11
Piste 31 (1 mn 55)
« Hélas, malgré ce fameux tintamarre, Mamiko continue
de ronfler comme une vieille loco... »
Durant les 25 sec d'introduction de la chanson, quelques enfants représentant le monde de la
nuit et des rêves, dansent à l'avant-scène avec des masques de type « théâtre Nô ». Ils
poursuivent leur danse autour de Mamiko durant le reste de la chanson, avant de disparaître
sur la coda instrumentale.
12) La taupe entre dans le terrier (expression corporelle)
Piste 12
Piste 32 (43 sec)
« La taupe, qui voit parfaitement bien dans l'obscurité,
entre alors dans le terrier de Mamiko. Et au bout de
quelques instants, elle ressort en tenant dans ses pattes
une petite boîte en forme de cœur. »
Une fois la narration effectuée, les enfants pourront, conjointement à la musique, exprimer
avec le corps ce qui vient d'être dit.
L'entrée de la taupe dans le terrier obscur : marche tâtonnante, les bras tendus en avant. Les
enfants se resserrent et font exprès de se cogner avec les bras les uns aux autres.
La taupe ressortant avec une boîte en forme de cœur : dès les premières notes de la cithare
chinoise (gu-zengh), ils s'écartent les uns des autres et forment avec leurs mains des cœurs
qu'ils promènent dans tout l'espace.
13) Le haïku lu par la taupe (pièce vocale)
Piste 13
Piste 33 (54 sec)
« Regardez ce que j'ai trouvé ! s'écrie-t-elle. Une boîte
remplie de Haïkus !!
Lis-nous vite ce qu'il y a dedans ! s'exclament les cinq
amis, dont la curiosité est piquée à vif.
Taupe ajuste ses lunettes... »
Se référer au document pédagogique pour le montage de la pièce.
14) Mamiko se réveille (mime)
Piste 14
Piste 34 (39 sec)
Après la narration, dès le coup de gong, l'enfant qui joue Mamiko mime le réveil de la
marmotte. Les autres animaux l'entourent aussitôt que l'on entend les notes du Koto.
15) Jolis flocons (ballet chanté avec accompagnement instrumental ad libitum)
Piste 15
Piste 35 (2mn 14)
« En entendant taupe réciter le poème, Mamiko se
réveille.
Hourra, s'écrient en chœur les petits animaux.
Ils l'entourent et la pressent de questions.
Comme vous êtes mes meilleurs amis, répond la
marmotte, je vais vous raconter ce qui m'est arrivé cet
hiver...
Et Mamiko se met à raconter, entre deux bâillements,
comment, durant le long hiver, elle se réveilla, et
comment elle cru entendre des haïkus sortir des flocons
de neige. »
Tandis que les enfants chantent, Mamiko se place à l'avant scène. Sur le refrain, les enfants
forment une petite chorégraphie reprenant les gestes de Mamiko : main ouverte, paume vers le
ciel. Sur l'exposition instrumentale du couplet, les enfants miment les flocons de neige qui
tourbillonnent.
Sur le final de la chanson, tout le groupe se disperse, ne laissant à l'avant-scène que les 5
protagonistes de l'histoire.
Pour mettre en place l'accompagnement instrumental avec des petites lames, reportez-vous à
la notice pédagogique.
16) Un petit poème (ronde chantée)
Piste 16
Piste 36 (2mn 25)
« Et c'est ainsi, reprit Mamiko, que j'ai passé tout l'hiver
à écouter ces merveilleux poèmes et que j'ai pris soin de
les recopier sur du papier.
Tout cela est bien joli, s'écrie Sadakata le lapin, mais tu
as beaucoup maigri. Et si tu ne fais pas dès maintenant
des réserves de nourriture, comment passeras-tu
l'hiver ?
Hélas, je suis beaucoup trop fatiguée pour aller cueillir
de bonnes herbes à manger, murmure faiblement
Mamiko...
Alors, nos cinq bons amis ont une idée.
Et si tu nous écrivais un joli haïku en échange d'une
friandise ? »
Durant la narration, les enfants s'accrochent par la main de manière à former une ronde dès le
début de la musique. Sur chaque couplet, les enfants jouant les petit animaux viennent au
centre de la ronde faire une gracieuse révérence. Couplet 1 : hérisson, lapin. Couplet 2 :
tortue, taupe.
17) Mamiko devient poétesse (mime, expression corporelle)
Piste 17
Piste 37 (51 sec)
« Mamiko la marmotte rédige donc des haïkus pour tous
ses amis. En échange, chacun lui apporte de quoi se
nourrir : des feuilles, des fleurs, quelques graines, et
parfois un petit œuf... »
Tandis que Mamiko fait mine de calligraphier un poème dans l'espace, les petits animaux
dansent autour d'elle en déposant des friandises à ses pieds. Celles-ci pourront être
matérialisées par des boîtes enveloppées de papier cadeau.
18) Je suis parti de Kyoto (farandole chantée)
Piste 18
Piste 38 (1mn 50)
« Très vite, Mamiko devient une grande poétesse.
Chacun, sur le mont Fuji veut avoir un poème à réciter
durant la saison des amours.
Or, un beau matin, tandis qu'elle écrit un haïku à
monsieur Blaireau, un jeune loir frappe à sa porte... »
Les enfants forment une farandole avec le Loir à sa tête. Après un long trajet dans l'espace de
la scène, le Loir se retrouve face à Mamiko.
19) Au palais de l'Empereur (Chanson)
Piste 19
Piste 39 (2mn 23)
« Comme vous l'avez sans doute deviné, depuis ce jour,
loir et marmotte ne se quittent plus. »
Pour cette chanson les enfants forment deux lignes se faisant face. A chaque refrain, les
enfants forment un pont avec leurs bras, sous lequel circulent le Loir et la Marmotte. Pour
chanter les couplets, ils pivotent juste d'un quart de tour, face au public.
20) Final (danse)
Piste 20
Piste 40 (1 mn 17)
« Les années ont passé. Mais sur le mont Fuji, chacun se
souvient de la marmotte Mamiko, partie vivre avec le loir
au palais de l'Empereur.
Dès les premiers flocons de neige, Mamiko ne manque
jamais d'envoyer quelques haïkus à ses bons amis : la
taupe, le hérisson, la tortue, le lapin et l'abeille, qui un
jour de printemps, lui sauvèrent la vie... »
Lors de cette danse de forme rondo (retour d'un refrain entre des parties différentes), les enfants
quittent progressivement la scène. On pourra agrémenter la danse avec des accessoires évoquant les
fastes royaux : ombrelle, éventails...
La même musique peut être utilisée pour revenir sur scène saluer le public.

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