RADIOSCOPIES, Michèle Noiret – PRESSE
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RADIOSCOPIES, Michèle Noiret – PRESSE
RADIOSCOPIES, Michèle Noiret – PRESSE « Michèle Noiret a présenté, sur le plateau du Teatro Mercadante de Naples, l’un des spectacles les plus intéressants de l’édition Napoli Teatro Festival Italia 2015.(...) Les moments qui concernent le couple sont très beaux et cinématographiques : ils rappellent les films de Antonioni, Bertolucci et de la Nouvelle Vague française. L’atmosphère étrange et mystérieuse qui se dégagent du spectacle peut renvoyer à un certain “secret des choses” auquel Detrez fait allusion et qui se traduit par les exceptionnels états d’inconscience des personnages.» Simona Perrella, Picwick, juin 2015 « C’est bien cet univers caché qui intéresse la danseuse et chorégraphe. Et c’est ce qu’elle a retrouvé chez Conrad Detrez dont on entend en début de spectacle quelques phrases évoquant le merveilleux, l’imaginaire et la certitude que chacun de nous possède plusieurs personnalités. (…) Michèle Noiret est à la fois cette femme en robe rouge lancée dans une danse sensuelle et solitaire… et cette même femme observant son double à bonne distance. Bientôt un homme fera son apparition surgissant de l’extérieur (montant les escaliers quatre à quatre, se perdant dans un dédale d’étagères…). Si on s’interroge logiquement sur la présence de cet homme, sur sa relation avec la femme qui vit dans cette maison, on oublie vite les questions pour se laisser captiver par la danse sensuelle qui les unit. Une certaine tension plane constamment mais on est plus proche de la tendresse que de l’agression. On ignore ce qui unit les deux protagonistes mais on s’attache à leur duo, à leurs apparitions sur scène et sur écran, devant et derrière un étonnant décor mobile reproduisant une partie du véritable studio de l’artiste. (…) En nous entraînant du côté de ce qui est caché, Michèle Noiret ouvre les portes mais ne les referme jamais. Chaque révélation entraîne de nouvelles questions, de nouveaux rêves, de nouveaux secrets. Un puits sans fin… » Jean-Marie Wynants, Le Soir, 14 mars 2015 « (…) Detrez se fait entendre d’entrée, soulignant le secret, le mystère du monde. C’est là que le rejoint la chorégraphe, qui du geste et du regard aime toucher aux zones troubles de l’âme et du corps. Entre le plateau et l’écran s’installent relais et réponses. Des passages, en plus du doute cultivé du filmé en direct ou de l’enregistré. La recette a fait ses preuves dans les pièces précédentes ; on continue de se prendre au jeu. Les lumières de Xavier Lauwers, la création sonore de Todor Todoroff et Pierre-Axel Izerable et la scénographie fluide de Sabine Theunissen servent d'écrin à la furtive rencontre d'une femme (Michèle Noiret) et d'un inconnu (Isael Mata), soulevant les questions de la réalité, du songe, du désir, et la domination. (…) Au-delà de la danse - précise, impulsive, profuse en ondulations (…) -, ce sont des instants qui nous captivent : des fulgurances où l’image se dédouble et se trouble pour tutoyer la transe et sonder en creux l’identité comme un paramètre mouvant. » Marie Baudet, La Libre Belgique, 13 mars 2015 « Michèle Noiret a construit ce "court-métrage scénique" en brouillant les pistes en permanence. Des images inversées (…), des images captées en direct, mélangées à des images enregistrées sans point de montage visible, incitent à lâcher prise, à se détacher de la logique pour se laisser porter par l'imaginaire (…) La chorégraphe signe une pièce envoûtante et esthétique. » Didier Béclard, L’Echo, 14 mars 2015 Les identités à l'heure du numérique « (...) S’il est une artiste qui trouve parfaitement sa place dans la programmation de VIA, c’est bien Michèle Noiret, danseuse, chorégraphe et passionnée par les liens entre la danse et les possibilités offertes par la technologie. Dans Radioscopies, qui sera créé à Mons, elle invente une forme hybride baptisée "court-métrage scénique". Un mélange de chorégraphie, de théâtre et de cinéma dont elle a le secret. (...) » Jean-Marie Wynants, Le Soir, 4 mars 2015