devoir n°1 Fleurs de Bach
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devoir n°1 Fleurs de Bach
1 2 Le CERFPA POGNEAUX Nathalie Rue de la Magdeleine 05120 L'Argentière-La Bessée Tél. 06 81 33 43 44 [email protected] LES FLEURS DE BACH Devoir n°1 et Devoir n°2 Le 15 décembre 2015 3 Cas n°1 « Une femme de 35 ans vient vous consulter car elle se sent submergée par les responsabilités familiales (organisation de la vie quotidienne, enfants, maison, travail, ...) et les problèmes matériels. Elle se sent épuisée également, seule devant l'immensité de la tâche et ne se sent plus la force d'assumer. Elle a peur de "craquer", ne sait plus comment faire face. Elle souhaite reprendre confiance en elle afin de mieux gérer sa vie. Comment allez vous procéder pour apporter votre aide à cette personne ? Quelles fleurs de Bach allez-vous conseiller ? Développez largement vos réponses. » Introduction. Si la vie de parents n’est pas de tout repos, que dire de celle des mamans solos qui n’ont personne sur qui se reposer ? Elles sont particulièrement exposées à l’épuisement parental. Elles doivent tout gérer seules, le quotidien, l’organisation, la maison, les enfants, les imprévus, les maladies. Elles doivent travailler, être efficaces, productives à tout moment. Elles sont jugées plus que toute autre femme. Elles doivent faire leurs preuves plus que quiconque. Elles doivent assumer coûte que coûte ! On parle d’épuisement maternel quand les mères ont le sentiment qu’il n’y a plus de coupure entre elles et les contraintes du quotidien. Elles se sentent sous pression du matin au soir et ne parviennent plus à récupérer. Longtemps tabou, le syndrome de l’épuisement maternel sort aujourd’hui de l’ombre grâce aux témoignages courageux de mamans. Ce phénomène insidieux touche aussi bien les femmes qui travaillent que celles qui sont au foyer, et n’épargne aucun milieu social. D'après la description des symptômes et des contextes du cas n°1, je dirai que cette femme de 35 ans est une maman solo : « (…) les problèmes matériels. » ; « seule devant l'immensité de la tâche (...) » ; « (…) afin de mieux gérer sa vie ». 4 1 – Entretien Au cours de l'entretien avec cette jeune femme, je vérifierai mon présentiment, à savoir : vit-elle seule avec ses enfants ? S'il s'agit effectivement d'une mère célibataire, j'orienterai mon questionnement de la sorte : Pourquoi et depuis quand le père est-il parti ? Combien d'enfants a-t-elle et quels âges ont-ils ? Comment se comportent-ils avec elle et inversement ? Travaille telle à temps plein ? Quel travail exerce t-elle ? Qui garde les enfants pendant qu'elle travaille ? Quel est son rythme de vie : horaire de lever ; durée de sommeil et qualité du sommeil ; qualité de la nutrition et respect des horaires des repas ; exerce-t-elle une activité physique ? Quand trouve-t-elle le temps de s'occuper de la maison, de faire les courses, de s'occuper de ses enfants en plus de son travail ? Quelle est sa situation financière ? Y a-t-elle une personne qui peut l'aider de temps en temps ? Le père prend – il les enfants de temps en temps : quand, combien de temps ? Si oui, quand les enfants sont chez le père a-t-elle le temps de se reposer ? Comment fait-elle quand un enfant est malade et qu'elle doit aller travailler ? Comment son absence est-elle perçue par son entreprise ? Est-ce pénalisant pour elle ? Comment fait-elle quand elle est malade et qu'elle doit tout assumer ? A-telle le temps et les moyens de prendre soin d'elle (médecin, dentiste, etc.) ? Si cette personne et mariée ou avec un compagnon, j'orienterai alors le début de mon questionnement de la sorte : quelle profession exerce son mari ? L'aide t-il à la maison et/ou à éduquer les enfants ? Si non pourquoi ? Son mari est-il aimant ? Si non comment agit-il avec elle et ses enfants ? De ces réponses découleront les raisons de ses émotions : « submergée », « épuisée » , « seule », « plus la force d'assumer », « peur de 'craquer' », « comment faire face », et ses demandes : « reprendre confiance en elle », « mieux gérer sa vie ». A partir de ce bilan, j'établirai un diagnostic et déciderai de la prescription de telles ou telles fleurs de Bach. 5 2 – Le diagnostic Les femmes vivant seules avec leurs enfants cumulent des facteurs déstabilisants comme la précarité, l’isolement ou les problèmes familiaux, et sont plus vulnérables. Pour celles qui vivent avec le père ou un compagnon, elles continuent d’assumer seules l’essentiel des tâches domestiques. Le déséquilibre est d’autant plus prononcé qu’il y a d’enfants dans la famille, et que le dernier est petit. Le burn out maternel : les signaux d’alerte La psychologue Violaine Gueritault est la première à avoir utilisé le terme de « burn out » pour décrire l’épuisement maternel. Comme dans le travail, le burn out maternel ne se produit pas du jour au lendemain, sa progression est lente et sournoise. Les nuits hachées, les cris des enfants, les responsabilités quotidiennes sont autant de contraintes qui se répètent inlassablement et provoquent à la longue, chez la mère, un épuisement psychologique et physique. La première phase du burn out maternelle correspond à l’épuisement émotionnel. Chaque individu dispose d’un réservoir d’énergie physique et psychologique. Les responsabilités quotidiennes de la mère usent petit à petit l’ensemble de son capital énergie. Vient un moment où elle se sent vidée de ses ressources. Elle craque, s’effondre… Au réveil, la simple idée de penser à tout ce qui l’attend dans la journée lui donne la sensation de couler. Pour se protéger et économiser le peu d’énergie restante, la mère met en place un mécanisme de défense. Elle continue d’accomplir mécaniquement les tâches du quotidien, mais en revanche fait une croix totale sur l’investissement émotionnel. La dernière phase du burn out est probablement la plus préoccupante. La mère se sent en situation d’échec personnel. Perte de confiance, repli sur soi, crises de pleur récurrentes… c’est la chute libre. Les symptômes du burn out maternel sont très proches de ce que ressent et décrit notre patiente de 35 ans. Le premier des traitements reste le dialogue et notamment la consultation d'un thérapeute, souvent rien que le fait d'apprendre que leur mal-être est reconnu et qu’il a un nom : épuisement maternel ou burn out maternel, et que d’autre mères vivent aussi ce malaise, est déjà rassurant pour elle. Mais cela ne suffira pas bien sûr ! 6 Quelles fleurs de Bach pour le burn out maternel ? Si l 'on reprend les états émotionnels et les mots clefs de la problématique évoqués par la jeune femme de 35 ans, nous avons : États émotionnels : - submergée - épuisée - plus la force d'assumer - ne sait plus comment faire face - peur de 'craquer' - découragement Les mots clefs de la problématique : - responsabilités familiales - organisation - vie quotidienne : enfants, maison, travail - problèmes matériels - mieux gérer sa vie - souhaite reprendre confiance Á partir de l'entretien, du questionnaire, de l'établissement du diagnostic et des réponses apportées par la patiente (ci-dessus), on peut dresser la prescription suivante. 3 - Prescription Submergée : Elm Épuisée : Olive, Gorse Plus la force d'assumer : Sweet Chestnut Faire face : Hornbean Peur de craquer : Cherry Plum Découragement : Gentian Responsabilités familiales, problèmes matériels, vie quotidienne, tâche : Larch 7 Pourquoi le choix de ces essences ? Elm : Cet élixir est utile pour les personnes qui se sentent accablées par leur travail ou les tâches à accomplir. Elles sont en principe très compétentes, mais de temps à autre, elles perdent toute confiance en elles et tombent dans la déprime. Elm est tout indiqué lorsque ces personnes très compétentes se sentent soudain accablées par leurs responsabilités et ne peuvent plus les assumer ni même se maintenir à jour. Ce genre de situation arrive en général lorsqu'elles acceptent trop de travail et oublient leurs besoins personnels. La dépression et l'épuisement s'installent ainsi qu'une perte temporaire d'estime de soi. Elles se sentiront faibles et démunis parfois à cause d'un simple doute momentané de leurs capacités. L'aspect positif d'Elm est le retour à la personnalité compétente normale, le retour à l'efficacité et à l'assurance de soi. Les problèmes sont remis en perspective et la personne n'accepte que les tâches qu'elle se sent capable d'accomplir. Olive : Cette essence est préconisée contre l'épuisement aussi bien mental que physique qui a une cause bien définie comme le surmenage ou une épreuve de vie. Cette fleur s’adresse à ceux qui sont fatigués et exténués à la suite de nombreux soucis, de maladies, de souffrances, ou bien d’une longue lutte. Elle est destinée aux personnes totalement épuisées qui consacrent toute leur énergie à autrui. Gorse : Gorse est l'essence utilisée dans des cas d’extrême désespoir, c'est une fleur très utile et très utilisée quand la personne ne voit plus de lumière au bout du tunnel ou qu'elle a perdu tout espoir. La vie à l’air sombre à la suite de toutes les déceptions que l’existence a déjà procurée. Gorse est utile pour les personnes qui se sentent impuissantes et qui ont déjà baissé les bras. Après une crise de vie où quelque chose qui est ressenti comme étant une défaite personnelle grave, elles peuvent effectivement avoir le sentiment de sombrer dans l'épuisement. Elles ont l’impression que pour elles, il n’y a plus d’aide possible. Quand elles savent plus comment continuer, alors il leur faut Ajonc. 8 Sweet Chestnut : Parfois, vous avez l’impression que votre corps ou votre âme ont atteint les limites de l’endurance. Vous avez l’impression d’être le dos au mur. Des sentiments de tristesse qui s’accompagnent souvent de sentiments de solitude et de l’impression que l’avenir est tout à fait désespérant. Il se peut également que vous vous sentiez coincé dans une situation et avoir l’impression d’être au bord d’une situation d'abattement - seulement, vous n’êtes pas suicidaire - vous avez seulement le sentiment d’être abandonné, par vos amis ou votre famille, par n’importe qui. Soudainement, le vase déborde. Vous souffrez d’un gros désespoir psychique. Vous avez des sentiments de tristesse et êtes tourmenté par l’anxiété, vous avez un sentiment de grand vide. Vous vous sentez abandonné, vous ressentez une solitude profonde. La fleur de Bach de Sweet Chestnut peut vous aider. En utilisant cette essence, vous êtes enfin libéré de ces sentiments de désespoir, vous êtes capable de sortir de ce cercle vicieux d’abattement. Même si la situation dans laquelle vous vous trouvez ne change pas, vous pouvez maintenant la regarder d’une façon réaliste et optimiste. En utilisant la fleur de Bach Sweet Chestnut, vous obtenez à nouveau le contrôle de vos pensées et de vos soucis et vous réapprenez à vous concentrer sur des choses sensées. Hornbeam La tâche quotidienne vous paraît être un véritable obstacle, les soucis quotidiens vous paraissent insurmontables. Vous vous sentez souvent à bout de force et fatigué, et vous n’êtes plus capable de faire face à la routine quotidienne. Vous êtes souvent plus fatigué en vous levant qu’en allant vous coucher et vous êtes apathique, continuellement fatigué. Vous vous traînez avec la plus grande peine. Les personnes qui sont aidées avec Hornbeam sont souvent surmenées ou ont perdu leur intérêt et leur motivation. Hornbeam est le moyen le plus approprié pour vous dans la lutte contre la fatigue mentale ! Vous croirez à nouveau en vos propres forces et vous serez à nouveau capable de maîtriser avec aisance les tâches quotidiennes. Cherry Plum : La fleur de Bach Cherry Plum est très indiquée pour les personnes qui ont peur de perdre leur sang-froid. C’est un remède très utile en cas de peur de céder 9 intérieurement, de perdre le contrôle, d’avoir des idées irrationnelles et en cas de peur, de perdre le contrôle de soi. Le Cherry Plum est également une essence très utile au cas où vous auriez peur de faire du mal à autrui ou à vous-même. Cherry Plum peut être une bonne solution en cas de surmenage ou pour celui qui est sur le point de devenir surmené. Les personnes qui ont besoin de Cherry Plum sont caractérisées par la peur intérieure de lâcher. Elles ont littéralement peur de perdre le contrôle d'elles-mêmes, de faire des choses qu'elles ne veulent pas faire, même de devenir violentes. Jusqu’au désespoir de cause, elles essaient de ne pas laisser entrer ces idées dans leur conscience - mais comme souvent cela à l’effet inverse en les opprimant, elles reçoivent comme une pression interne contraire. C’est à la suite de cette situation conflictuelle que les sentiments d’angoisse apparaissent ! Cherry Plum apporte des sentiments de calme et de paix intérieure, savoir et oser lâcher ! La capacité positive de Cherry Plum aide à penser et à agir à nouveau d’une manière rationnelle avec un esprit calme et clair. Cherry Plum redonne confiance et aide à distancier des choses Gentian : Gentian est pour le doute et le découragement. Pour ceux qui se découragent facilement et tombent dans la dépression lorsque les choses ne vont pas ou lorsque des difficultés surgissent. Ils perdent facilement courage en face des revers de fortune. Gentian peut être utile à ceux qui se sentent découragés à cause d'une longue maladie ou de rechutes fréquentes. Elle est aussi utile aux personnes qui se découragent face à leurs tâches. L'aspect positif de Gentian est de se rendre compte qu'il n'y a pas d'échec lorsqu'on fait de son mieux, peu importe les résultats. Aucun obstacle ne semble insurmontable. Larch : Larch concerne les gens qui manquent de confiance pour tenter les choses, parce qu'ils sont convaincus qu'ils vont échouer. Il y a chez eux, une peur de l'échec qui s'installe avant même qu'ils commencent quelque chose. Les personnes de type Larch ne se font pas confiance et s'attendent à ce que les choses s'aggravent pour elles. De ce fait, elles ne parviennent plus à avancer dans leur 10 vie. L'état positif de Larch est celui de redonner confiance ; les personnes peuvent de nouveau agir sans se soucier sans cesse de réussir ou d'échouer. Larch et Elm peuvent être associés afin de renforcer la confiance d'une personne en crise comme c'est le cas de la maman de 35 ans qui ne se sent plus capable d'assumer ses diverses responsabilités. Cas n° 2 : Une femme en période de ménopause vient vous consulter car elle se trouve dans un état dépressif. Elle ressasse le passé sans arrêt, revivant les événements, s'attardant sur le bonheur qui aurait pu être, incapable d'aller de l'avant ou de penser à ce que demain peut apporter. Elle éprouve du ressentiment et de l'amertume envers la vie. Cela peut même aller jusqu'à un désir haineux de revanche par rapport aux choses qu'elle n'a pu réaliser. Présentez vos propositions thérapeutiques en vous appuyant sur les fleurs de Bach et développez vos choix. Introduction. Le passage à la ménopause représente une période durant laquelle le risque de développer une dépression est élevé, même chez les femmes n'ayant pas d'antécédent dépressif. Chaque femme vit sa ménopause de manière différente, avec plus ou moins de lassitude, d'inconfort ou de stress. La dépression touche jusqu'à 25 % des femmes à un certain moment au long de leur vie, une proportion bien plus grande que celle que l'on observe chez les hommes. La dépression risque d'être une maladie affaiblissante, limitant énormément l'activité quotidienne. Les symptômes de la dépression lors de la ménopause ou de la périménopause (pré-ménopause) sont les suivants : deux semaines ou plus d'état dépressif, diminution de l'intérêt ou de plaisir pour réaliser des activités : « incapable d'aller de l'avant ou de penser à ce que demain peut apporter » ; changements dans l'appétit, sommeil perturbé, fatigue ou perte d'énergie, difficulté pour se concentrer, excès de sentiments de culpabilité ou de sensation d'inutilité, d'amertume, inquiétude et irritabilité extrême : « Elle éprouve 11 du ressentiment et de l'amertume envers la vie. Cela peut même aller jusqu'à un désir haineux de revanche par rapport aux choses qu'elle n'a pu réaliser». Les idées noires et morbides pouvant aller jusqu'aux pensées suicidaires ne sont pas rares. D'après la description des symptômes et des contextes du cas n°2, je dirais que cette femme est victime du syndrome appelé du « nid vide », c'est-à-dire, qu'elle a l'impression que ses enfants n'ont plus besoin d'elle, qu'elle n'a rien d'intéressant à faire, et qu'elle ne se sent plus indispensable : « Elle ressasse le passé sans arrêt, revivant les événements, s'attardant sur le bonheur qui aurait pu être. » Toutes ces pensées et sensations la conduisent à nourrir des sentiments d'inutilité, de perte et de tristesse. Mais cela ne pourra se confirmer qu'après l'entretien. 1 – Liens entre ménopause et dépression. Durant la ménopause, les changements des niveaux hormonaux peuvent entraîner des symptômes émotionnels et psychologiques de même que physiques. Gérer ces symptômes et reconnaître les troubles graves de l’humeur peuvent jouer un rôle important dans la santé d’une femme. La ménopause est souvent considérée comme une période comprenant trois phases : la périménopause ou pré-ménopause (les années menant à la ménopause); la ménopause, qui est définie comme la cessation des menstruations durant au moins un an; et la postménopause. La période de la périménopause semble être celle qui comporte le plus de symptômes car c'est la période où se produit l'épuisement des hormones et c’est cela qui cause certains des symptômes. Les symptômes physiques les plus fréquemment déclarés sont les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. Les symptômes psychologiques et émotionnels peuvent comprendre une plus grande sensibilité au niveau des rapports humains, une tendance à pleurer souvent, l’irritabilité et une baisse du niveau de l’humeur, une baisse de l'estime de soi, une tendance à se replier sur-elle-même qui amène la femme à penser au passé et au temps qui est passé et qui passe inexorablement. Ceci étant en outre lié aux modifications de l'aspect corporel : prise de poids, modification du squelette et de 12 la peau, et surtout modification de la libido qui va le plus souvent vers la baisse, amène la femme à glisser doucement mais sûrement vers la dépression, car ce type de glissade se fait sur plusieurs mois. Étant donné que la majorité des femmes connaissent les symptômes psychologiques ou émotionnels de la période périménopausique et ménopausique, nombreuses sont celles qui pensent que ces symptômes sont intimement liés à cette période et qu'elles doivent « faire avec », que « ça va passer ». Peu se sentent réellement dépressives, car elles mettent leurs problèmes sur la ménopause seule, de ce fait lorsqu'elles consultent, la dépression est déjà bien installée. 2 - Différences entre changements d’humeur et dépression clinique Il peut s'agir d'une question de gravité, d’impact et de fréquence des symptômes qui se manifestent une partie ou la majorité de la journée, pendant deux semaines ou plus. Dans ce cas, il faut penser à une réelle dépression. Les symptômes qui peuvent orienter le thérapeute à penser à une dépression sont : la tristesse, le baisse d’intérêt ou de plaisir dans des choses que la patiente appréciait normalement, la baisse de motivation, c'est le cas de la patiente citée dans le sujet du Devoir : elle se sent « incapable d'aller de l'avant ou de penser à ce que demain peut apporter »; les perturbations du sommeil, les problèmes de mémoire ou de difficulté à se concentrer, les sentiments de désespoir, de culpabilité, de découragement, d'amertume dont souffre également la femme de notre devoir : « Elle éprouve du ressentiment et de l'amertume envers la vie ». Les pensées suicidaires sont également présentent ainsi que les symptômes d’anxiété clinique ; inquiétudes obsessionnelles, c'est le cas de la patiente de notre Devoir : « Elle ressasse le passé sans arrêt, revivant les événements, s'attardant sur le bonheur qui aurait pu être (...) ». Énervement, instabilité, tension émotionnelle, troubles du caractère se manifestent également comme l'émotivité, l'irritabilité, voire l'agressivité réelle et même l'hostilité : « Cela peut même aller jusqu'à un désir haineux de revanche (...) » ; troubles obsessionnels compulsifs; anxiété sociale; accès de panique; la tristesse est constante. La femme est pessimiste, dégoûtée : « à quoi bon ? »; le désintérêt, même pour les membres de la famille peut exister. 13 3 – L'entretien Au cours de l'entretien, j'orienterai mon questionnement de la sorte : Quel âge à cette personne ? Depuis combien de temps est-elle ménopausée ; a telle consulté un médecin à ce sujet afin de pratiquer un bilan hormonal pour s'assurer qu'il s'agit bien d'une ménopause ? Afin, de ne pas fausser mon diagnostic. Prend-t-elle un traitement ? A-t-elle des enfants, combien, quel âge ont-ils ? Sont-ils proches d'elle ? Comment vit-elle leur éloignement ou leur absence ? Ou n'a-telle pas eu d'enfant ? Si oui pourquoi ? Vit-elle seule ou avec un conjoint ? Comment se passe leur relation (y compris relations sexuelles) ? Comment occupe-t-elle ces journées (travail, vie privée, maison, loisirs…) ? Quelle est sa qualité de vie (nourritures, sommeil, etc.) ? A-t-elle des problèmes de santé particuliers ? Puis, étant donné que nombre de ces problèmes relèvent du passé, je lui demanderai de bien vouloir évoquer son malaise par rapport à sa vie « d'avant la ménopause ». De ces réponses découleront les raisons de ses émotions et de son état dépressif : - « Elle ressasse le passé sans arrêt, revivant les événements, s'attardant sur le bonheur qui aurait pu être (...) ». De quel bonheur s'agit-il ? N'a-t-elle pas pu avoir d'enfants ou a t-elle laissé passer le temps et le regrette-t-elle ? Ou s'agitil d'un « non-bonheur » lié à une vie qu'elle a subie et qu'elle n'a pas choisie : des études abandonnées, un travail qui ne lui a jamais plu, un conjoint qu'elle n'a jamais aimé ? Etc. Ou est-ce son état dépressif qui provoque chez elle une profonde nostalgie et qui lui fait voir son passé comme un échec : - « (…) incapable d'aller de l'avant ou de penser à ce que demain peut apporter. » Tourner sur son passé et sur ses échecs ou « pseudo-échecs », elle vit et revit ces moments dans sa tête en culpabilisant, car selon elle, sa vie aurait pu et du être mieux. De ce fait, elle n'est plus ancrée dans le présent et encore moins tournée vers l'avenir qu'elle ne peut pas envisager. En outre, elle n'attend rien de ce futur, la culpabilité la plonge dans la nostalgie : - « Elle éprouve du ressentiment et de l'amertume envers la vie. » Elle pense que la vie ne l'a pas épargnée, et ne l'a pas aidée. Pensée surréaliste que d'en vouloir à la vie, comme si celle-ci pouvait être tenue comme responsable des 14 choix que la personne a fait. Son dépit est tel, qu'elle n'a pas conscience de l'incohérence de son raisonnement. Il lui faut trouver une responsable : - « Cela peut même aller jusqu'à un désir haineux de revanche par rapport aux choses qu'elle n'a pas pu réaliser. » Cela est lié à sa propension à ressasser sans cesse, à se pencher sur son passé en ruminant sur les échecs ou les bonheurs perdus. La prise de conscience du temps passé, et du temps qui passe la place dans une situation d'urgence émotionnelle : jalousie, amertume, impatience, colère (voire haine) ; comme si elle cherchait à rattraper le temps perdu afin de réaliser ce qu'elle n'a pas pu faire (ou pense ne pas avoir pu faire). D'où l'idée de revanche sur la vie ! A partir de ce bilan, j'établirai un diagnostic et déciderai de la prescription de telles ou telles fleurs de Bach. 4 – Le diagnostic Au cours de la ménopause, il peut être difficile de distinguer ce qui est simplement un changement dans l’humeur et ce qui représente un problème plus grave, signes d’une dépression ou d’une anxiété clinique. Il est parfois difficile de trouver ce qui se passe, la périménopause pouvant être une période tellement remplie de symptômes. Il existe des facteurs à risque qui peuvent rendre certaines femmes plus susceptibles de développer une dépression ou de l’anxiété durant la périménopause. Le facteur à risque le plus important est que la patiente ait déjà présenté un épisode de dépression ou d’anxiété dans sa vie, c’est le facteur à risque le plus important. Il est donc important, lors de la la séance de consultation de poser d'emblée cette question à la patiente. D’autres facteurs à risque sont des antécédents familiaux de dépression ou d’anxiété, et le fait d’avoir d’autres problèmes médicaux durant la ménopause, là également ces questions sont importantes à aborder. À la ménopause, le manque de sommeil peut également être un facteur biologique dans les troubles de l’humeur, et de nombreuses femmes ne dorment pas bien durant la périménopause à cause des sueurs nocturnes, s'inquiéter de la qualité du sommeil de la patiente est un élément qui me semble primordial. 15 L’aspect psychologique est la façon dont une personne s’adapte au changement et gère le stress - toutes les personnes ont différentes façons d’y faire face – entre également en compte. Les personnes qui, comme le dit le dicton, voient le verre à moitié vide pourraient être plus susceptibles de rencontrer des épisodes dépressifs au cours de la période pré-ménopausique et ménopausique. Toujours sur le plan psychologique, la manière dont on pense aux agents stressants et la manière dont on fait face à ces agents peuvent avoir un impact sur la façon dont ils nous touchent. Cela ne signifie pas qu'une femme qui a toujours eu tendance à l'optimisme sera protégée contre la dépression au cours de la ménopause, mais cet aspect peut l'aider. Il est important de réfléchir à la manière dont la patiente comprend, interprète ce qui se passe dans sa vie et comment elle réagit à ce bouleversement qu'est la ménopause. Dans le cas du devoir en question, la patiente n'accepte pas sa situation, puisqu'elle ressasse le passé avec mélancolie et amertume, et elle se perçoit sans lendemain, comme si le futur était bouchée pour elle. Elle souffre d'une dépression liée à la ménopause. La thérapie cible plusieurs objectifs : permettre aux personnes de comprendre ce à quoi s’attendre durant la ménopause afin qu’elles puissent replacer leurs symptômes dans leur contexte, développer des stratégies d’adaptation, et faire face aux facteurs relatifs aux transitions de la vie. 5 – La prescription Quelles fleurs de Bach contre la dépression ménopausique ? Si l 'on reprend les réponses apportées par la patiente, on peut dresser la prescription suivante : - ressasse, revit : White Chestnut - incapable d'aller de l'avant ou de penser à demain : Honeysuckle - ressentiment, amertume : Willow - désir haineux : Holly Les mots clefs de la problématique : - elle se trouve dans un état dépressif : Olive - sans arrêt : White Chestnut - s'attardant : Honeysuckle 16 - le passé : Honeysuckle - revanche : Holly - pas pu réaliser : Willow 6 - Pourquoi le choix de ces essences ? Olive : Cette essence est préconisée contre l'épuisement aussi bien mental que physique qui a une cause bien définie comme le surmenage ou une épreuve de vie (la ménopause en fait partie). Cette fleur s’adresse à ceux qui sont fatigués et exténués à la suite de nombreux soucis, de maladies, de souffrances, ou bien d’une longue lutte. Elle est destinée aux personnes totalement épuisées. White Chestnut : La fleur de Bach White Chestnut est particulièrement indiquée pour celui qui souffre de pensées indésirables qui reviennent sans cesse ou pour celui qui ne peut s’empêcher de ruminer ; la personne qui ne cesse pas de penser et d'être préoccupée pour des choses insignifiantes. Certaines de ces personnes présentent même une forme de comportement névrotique. Ces pensées surgissent souvent quand il est temps d’aller se coucher. Pendant les heures nocturnes, l’image des conversations difficiles et des pensées négatives apparaît sans cesse et ainsi, il est difficile, voire même impossible, de trouver le sommeil. Dans beaucoup de cas, la personne a une sorte de discussion avec elle-même. Un cercle vicieux dans lequel elle est emprisonnée ! À chaque fois , elle pense à ce qu'elle aurait pu faire ou dire. Elle donne souvent l’impression d’être absente, par exemple, elle ne répond pas quand on lui demande quelque chose. White Chestnut peut donner à la personne un esprit tranquille et clair. Le flux de pensées est interrompu et tenu sous contrôle, afin qu'elle puisse encore l’utiliser d’une façon positive pour résoudre des problèmes qui pourraient se présenter. Elle retrouve confiance en un bon déroulement des choses. Son état d’esprit s’équilibre à nouveau et toutes les réponses semblent naturellement émerger de sa tête. Elle contrôle à nouveau ses propres pensées et ainsi, elle peut se concentrer sur les choses sensées, pendant qu'elle laisse le reste derrière elle. 17 Honeysuckle : Honeysuckle peut être un très bon soutien pour préparer l'avenir sans nostalgie. Bien des femmes associent la ménopause à un basculement vers le vieillissement et ressentent une profonde nostalgie et un attachement excessif au passé qui les empêchent d'aller de l'avant. Honeysuckle s'adresse aux personnes sujettes aux regrets, les aide à vivre le présent et à faire renaître entrain et dynamisme. Honeysuckle est particulièrement indiqué pour des personnes qui ont souvent le cafard, qui sont nostalgiques, et qui continuent souvent à vivre dans le passé. C’est associé à la capacité de changer. Dans une période antérieure, ces personnes ont probablement connu un bonheur qui aujourd'hui leur manque et les obsède. Cette période du parfait bonheur les fait languir, mais au profond d'ellesmême, elles savent que cette période ne reviendra plus jamais, que ce ne sera plus jamais comme avant. Elles font alors allusion au « bon vieux temps », ce qui démontre qu'elles ne croient plus en l'avenir et ne s'y projettent pas. Ces personnes vivent dans leurs propres souvenirs et sont remplies de nostalgie. Chaque opportunité ratées dans la vie leur procure des sentiments de regret, qu'elles ne parviennent presque pas à surmonter. Honeysuckle aidera ces personnes à revivre dans le présent. Du fait que le passé peut être lâché et vu comme une expérience qui forme la base pour le présent, elles peuvent à nouveau entrevoir des possibilités pour l’avenir. Cette fleur les réconcilie avec la vie et leur fait comprendre que chaque expérience contribue à leur développement. Elles sont à nouveau heureuses et de bonne humeur, elles ont confiance en l’avenir et sont prêtes à vivre ici et maintenant. De cette façon, le bonheur du passé peut s’intégrer au bonheur du présent. Willow : La Fleur de Bach Willow est destinée à la personne qui ressent de l’amertume et de la rancune ou qui est envieuse. Les personnes Willow, sont surtout caractérisées par un désaccord avec leur propre sort dans la vie. Elles ont énormément de problèmes et de revers dans leur vie et ne parviennent pas à surmonter cela sans se plaindre. Il leur est impossible d’accepter cette situation sans amertume. Elles sont persuadées que ce n’est jamais de leur faute (comme la 18 patiente du devoir en question qui incrimine la vie). Lorsque ces personnes ont un problème, elles trouvent qu'elles ne l’ont pas mérité, et que la situation est tout à fait inacceptable, elles ne comprennent pas que les autres puissent jouir d’une insouciance heureuse. Lors de problèmes de santé (y compris la ménopause), elles sont difficiles à vivre, parce que rien ne leur fait plaisir et qu'elles aiment s'afficher comme victimes éternelles. Les personnes Willow ne réalisent pas que ce sont elles-mêmes qui ont une attitude négative. Cependant, c’est le cas : elles sont d’ailleurs persuadées que tous leurs soucis sont dus aux fautes des autres ou du destin. Willow offre plus de générosité et la capacité de regarder le monde de façon plus objective. Il aide dans la lutte contre l’apitoiement et le ressentiment. Cette fleur permet de retrouver la faculté de relativiser, Willow permet non seulement d'oublier l’injustice, mais également de la pardonner. Ainsi, la personne peut de nouveau profiter de la vie, ce qui mènera à attirer des choses positives et de plus en plus d’amis. Avec Willow, les personnes ont à nouveau leur propre sort en main et ne se placent plus en position de victimes. Holly : La fleur Holly est idéale pour des sentiments de haine, de jalousie ou de suspicion. Certaines personnes peuvent soudainement être submergées par ces sentiments et bien qu’il n’y ait pas de cause réelle pour leur sentiment de tristesse, elles souffrent énormément à l’intérieur. Holly est le remède idéal pour eux. « L’herbe est toujours plus verte de l’autre côté », si vous êtes quelqu’un qui est persuadé de ce dicton, alors Holly vous soulagera. Pour les personnes Holly, tout semble toujours mieux ailleurs, leur humeur est remplie de haine, d’envie et de jalousie. Intérieurement, elles se sentent – inconsciemment ou pas – incertaines, ce qui peut les rendre suspicieuses ou agressives. Ce remède de fleur Holly les aidera à faire disparaître cette spirale négative de sentiments. Elles se sentiront capables de donner des choses de façon magnanime sans espérer nécessairement recevoir quelque chose en retour. Elles sont enfin prêtes à partager et ne sont plus cette personne soupçonneuse et leurs sentiments de vengeance ont disparu ! Grâce à Holly, les personnes deviennent plus tolérantes et parviennent à ouvrir leur cœur. Parmi les remèdes de fleurs de 19 Bach, Holly détient une place très importante, parce qu’elle peut, pour ainsi dire, nous connecter à notre intérieur profond et véritable. Conclusion générale. L’entretien et la prise d’élixirs permettent au patient de prendre conscience de ses émotions et notamment de celle(s) qui lui pose(nt) problème. Cela l'aide à mettre son problème en évidence. La prise de conscience fait parti du processus d'évolution. En accédant à ses émotions, la personne peut ainsi parvenir au changement qu’elle souhaite obtenir : « (…) mieux gérer sa vie », « (...) reprendre confiance (...) » dans le cas de la maman débordée ; se libérer du poids son passé et parvenir à aller de l'avant pour la personne en période de ménopause. La prise d’élixirs floraux ne modifie pas la personnalité, ceux-ci restaurent l’équilibre perturbé et nous permettent de conserver et de restituer notre énergie et de ce fait d’être moins fatigué, donc plus gai, plus efficace par rapport à sa famille, à son travail, … Ils sont là pour nous aider à lever les tensions, à dénouer les « nœuds émotionnels ». La profession de conseiller en Fleurs de Bach est , selon moi, un travail d’écoute et d'enquête : écouter, entendre et poser les bonnes questions, afin d'établir un diagnostic juste. La finalité des entretiens est de trouver l’état émotionnel clé ; c'est-à-dire le remède adapté pour le problème présent ! Problème qui bloque la personne dans son état actuel et qui l’empêche d’évoluer. Le rôle du conseiller est aussi de permettre à la personne d’aller vers ce processus d’évolutions en la responsabilisant dans sa propre prise en charge. La personne travaille sur un objectif qu’elle choisit elle-même. Le conseiller est comme un miroir, un catalyseur, il aide à l’expression de l’émotion négative avec des mots simples et précis. Il est parfois difficile pour le patient d'admettre qu'il peut être traversé par des émotions négatives comme la jalousie, l’intolérance, « la haine » et « l'amertume » dans le cas de la patiente ménopausée du devoir 2. Le conseiller doit être capable de faire face à une montée d'émotions (pleurs, angoisse, panique, etc.). Mais une fois ces émotions admises, la personne a fait la moitié du chemin pour positiver cette émotion. En fonction des mots mis sur ses maux par la personne, je sélectionne les 20 fleurs adéquates. Ceci est donc un soin personnalisé, car chaque personne et unique. La peur de l'un n 'est pas la peur de l'autre. Ils ne l'expriment pas avec les mêmes mots et ne la vivent de la même façon. il n’y a pas deux personnes qui pour un même problème utilisent les mêmes mots pour les même émotions. Le respect de la déontologie du docteur Bach est très importante pour moi : Écouter la demande, Avoir de l’empathie pour la personne que je reçois, Accompagner les émotions, Guider l’expression émotionnelle et la clarifier, Traduire ces états en fleur de Bach, Rassurer la personne. Pour obtenir un résultat, parfois plusieurs séances sont nécessaires, espacées de 3 semaines entre chaque, afin de laisser l’élixir personnalisé délivrer son message. Le patient et le conseiller travaillent ensemble, afin que le choix des fleurs lui corresponde le mieux et conviennent à son propre vécu. L'objectif ultime étant de rééquilibrer les états émotionnels, afin de rééquilibrer la vie du patient pour que celui-ci puisse se sentir de nouveau apte, apaisé, courageux, ... 21 Bibliographie devoir Numéro 1 Ouvrages : ALLENOU S. , Mère épuisée, Éditions Les Liens Qui Libèrent, 2011, 220 pages. GUERICAULT V., La fatigue émotionnelle et physiques des mères, Odile Jacob, 2004. VAILLANT M., Être mère : mission impossible ?, Albin Michel, 2011 DAAM N., SABROUX J., DEFAUD É ., Mères indigne, Éditions Privé, 2011 BENHAÏM M., L'ambivalence de la mère, Éditions Eres, 2011 MARINOPOULOS S., Dans l'intime des mères, Marabout, 2010 DEFAUD E., DAAM N., SABROUX J., Mauvaises mères : la vérité sur le premier bébé, Jacob Duvernet, 2008 LAMBRICHS L., Puisqu’ils n’en diront rien, Bayard, 2009 Articles : La fatigue d'être mère, un mal à combattre, La Croix Mères à bout de nerfs, Elle GUERICAULT V., Le témoignage de 4 mamans, Santé AZ Les mères parfaites se rebiffent, l’Express Association Maman Blues., Tremblements de mères, le visage caché de la maternité, L’instant présent, 2010 Sites Internet et Blogs : L'inquiétant épuisement des mères qui travaillent : http://yahoo.mamantravaille.fr/ Le burn out parental : http://9blogueurs9mois.blogspot.fr/ Émissions radio et télévisées : Epuisement maternel : la fin d'un tabou, avec Stéphanie Allenou, 21 mars 2013, France 5 Le burn out des mamans : comment remonter la pente ? 20 avril 2011, Europe 1 Mères au bord de la crise de nerfs quand l'amour maternel dérape, 25 mars 2012, émission Zone Interdite, M6 : http://www.m6.fr/emission-zone_interdite/25-032012-meres_au_bord_de_la_crise_de_nerfs_quand_l_amour_maternel_derape 22 Bibliographie devoir Numéro 2 Ouvrages : TINE-BRISSIAU S., 50 ans au Top Ménopause, bien être, alimentation, forme. Hachette, 224 pages PROUST J., La ménopause - Bien vivre cette période de changement. Solar, 222 pages FESTY D., La ménopause en douceur. Éditions Leduc.S, 224 pages KREMER F., Femme pour toujours... La ménopause à cœur ouvert. Éditions Ambre Bleu, 238 pages WINAVER D.,(sous la direction de) BÉLOT-FOURCADE P., La ménopause Regards croisés entre gynécologues et psychanalyste, Erès NORTHRUP C., La sagesse de la ménopause : Cultiver la santé physique et psychique durant cette période de changement. Broché, 4 avril 2011 LEE J-R., HANLEY J., HOPKINS V., Tout savoir sur la préménopause. Broché, 9 avril 2012 JOYEUX H., Femmes si vous saviez ! : Des hormones, de la puberté à la Ménopause. Broché.17 avril 2009 Sites Internet et Blogs : Les causes et les symptômes de la dépression lors de la ménopause http://www.conseilfeminin.com/ Articles : NICHOLSON P., Gérer les troubles de l’humeur liés aux symptômes de la ménopause, Women's College Hospital, Femmes en santé. EUSTACHE I.,La ménopause est une période à risque de dépression, Association ménopause et dépression. 24 juillet 2006