CALISSANE

CALISSANE
Au dessus de Constantine et Château Virant
Dimanche 03 mars 2013
Les ruines de Constantine ( II° siècle av JC ), sont sur un domaine privé. Elles ne sont accessibles que lors de
visites guidées peu fréquentes.
De plus l'aigle de Bonnelli a été réintroduit dans ce massif. Il nous faudra donc contourner tout un massif
rocheux pour respecter la règlementation.
Niveau : P2T1
Dénivelée positive cumulée : +300m
Dénivelée négative cumulée : -300m
Longueur : 16km
Temps de marche : 4h50
Difficultés : aucune, si ce n'est la montée à la table d'orientation ( vertige ), mais c'est facultatif; et une
grimpette raide dans l'après-midi.
Carte : IGN 3143 OT et 3144 OT
RDV : 8 heures 45 parking du CEC Les Heures Claires devant Pôle Emploi (ex ANPE)
Départ à : 9 heures
Trajet routier suggéré : ISTRES - Route du Dela - St-CHAMAS - direction La Fare les Oliviers - après la cave
de Calissane, prendre à gauche la D21 sur 2 km.
Parking : Parking à gauche de la route, dans la montée et dans un virage.
Trajet routier AR en km : 60 km
Covoiturage : 3 €
La randonnée :
Dès le matin, nous grimperons, par petits groupes, à la table d'orientation. Superbe et vertigineux !
Ensuite le chemin est tranquille et longe le terrain militaire de Campagnoles. (champ de tir et de
manoeuvres ), puis devient plus vallonné jusqu'à l'heure du repas.
Nous serons sur des crètes avec une large vue sur l'étang de Berre au sud et sur des rochers abrupts tout
autour.
L'après-midi il faudra remonter ! 2km et 130m de dénivelée.
Sur le bord du chemin, les tombes de jeunes pompiers qui ont péri là, dans l'incendie du 8 juillet 2000, nous
rappellent qu'il faut toujours être vigilant dans notre belle région si on veut qu'elle le reste.
Petit arrêt à la borne 195, point culminant de cette chaine, pour une "lecture" du paysage, si la météo le
permet.
Équipement : chaussures de randonnée, vêtements adaptés à la météo, sac à dos : eau, nourriture,
protections individuelles (froid, soleil ...), trousse de secours et médicaments, fiche personne à prévenir
Animateur : COLETTE
L'Oppidum de Constantine et le Trou de la Chèvre d'Or. :
L’oppidum de Constantine occupe un plateau d’environ 5,5 ha, dominant la rive nord de l’étang de Berre. Il
connaît une première phase d’occupation datée des IIème et Ier siècle av. J.-C. et une seconde de l’Antiquité
tardive (Vème-VIème siècle). Peu nombreux sont les vestiges de l’époque gauloise, mais, parmi ceux-ci,
l’édifice le plus remarquable est le sanctuaire celtique consacré aux puissances de dessous-Terre, établi
autour de deux avens naturels. C’est en 1991, [...], que l’interprétation de cet ensemble monumental a pu
être définitivement établie, ainsi que sa chronologie. Au centre de l’espace, s’ouvre un aven naturel
d’environ 3,50 m de diamètre, qui a probablement servi de fosse à offrandes. Contre le parement ouest de
l’enclos, se trouve un autre aven naturel, profond d’environ 65 m
D’après la légende, cet aven cacherait le trésor de Lançon ainsi que celui de la Chèvre d’Or… Ce sont ces
cavités qui, depuis cinq siècles attirent l’attention d’irresponsables qui viennent gratter dans les ruines sans
précaution, à la poursuite de la « Chèvre d’or » ou d’imaginaires statues précieuses, suivant les indications
de Nostradamus qui mentionne Constantine dans ses quatrains métaphoriques. Monsieur de Guyse dépensa
de 6 à 7 00 écus sans rien trouver : on remontera deux cadavres de paysans qui avaient été payés pour
descendre dans l’aven. Un docteur milanais Antoine de Conna fit des recherches à ses frais, à condition de
garder un tiers pour lui : il se ruina et vit mourir plusieurs hommes tués par des piqûres de taon ou
asphyxiés. On sait aujourd’hui qu’une poche de gaz carbonique stagne au fond du puits.