Février - MIR France

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Février - MIR France
Mouvement international de la Réconciliation
Branche française
Bulletin d’information
MOUVEMENT INTERNATIONAL
DE LA RECONCILIATION
Secrétariat : 68 rue de Babylone, 75007 Paris
Tél.: 01 47 53 84 05, Fax: 01 45 51 40 31, Courriel: [email protected],
Site Internet : www.mirfrance.org
N°143 : Janvier-Février 2008
EDITO
L’action du mois
Cher(e)s ami(e)s,
Il y a deux semaines, j’étais dans l’avion de Kigali
direction Nairobi. Le pays était alors secoué par
des violences postélectorales. Depuis ma place
fenêtre, je voyais en bas des colonnes de fumée
monter.
J’arrive à l’aéroport de Nairobi, c’est une bulle de
luxe et de consommation prête à accueillir les
touristes. Tout y est, des montres suisses, diamants
et or jusqu’au « Salzburger Mozartkugeln », une
spécialité de chocolat de ma ville natale.
Choc d’images, choc de civilisations !
J’avoue que j’ai passé quelques heures d’attentes à
la limite du supportable dans cette bulle qui
suggère un air de sécurité, une illusion que tout va
bien – en sachant qu’autour, des gens meurent par
centaines et se réfugient par dizaine de milliers.
Nous pouvons bien vivre dans des bulles,
dans l’illusion ! La forteresse Europe ! Même la
non-violence peut en devenir une si nous nous
contentons de signer des pétitions sans choisir une
vie qui refuse la collaboration avec le mal et
l’injustice, sans choisir une vie qui construit une
réelle solidarité et jette des ponts sur les abîmes de
l’inégalité; sans se laisser désinstaller par le cri de
l’appauvri, du dérobé. Nous avons un choix : soit
nos bulles seront percées par des bombes et des
actes terroristes, soit nous ouvrons nos bulles :
« Un pauvre cri – et moi, j’entends, et nous
entendons. » et Dieu nous entendra. Bon carême,
bon chemin vers Pâques, bonne route vers une vie
transformée et transformante.
Libérez nos amis tchadiens !
Libérer les hommes publics
emprisonnés.
Suite
aux
derniers
événements
survenus au Tchad, un certain nombre de
personnalités ont tenu à exprimer leur
soutien et leur solidarité aux opposants
tchadiens arrêtés récemment et vous
proposent de signer la pétition ci-jointe
exigeant leur libération par les autorités
tchadiennes. Le MIR soutient cette
initiative.
Nous,
soussignés,
sommes
gravement
concernés par les arrestations de Ibni Oumar
Mahamat-Saleh, secrétaire général du Parti
pour les Libertés et le Développement, de Lol
Mahamat Choua, député, président du Comité
de suivi et d'appui de l'accord du 13 août
2007, et président du Rassemblement pour la
Démocratie et le progrès, de Wadel
Abdelkader Kamougué, président de l'Union
pour le Renouveau et la Démocratie, et de
Yorongar Ngarléjy, député, président de la
Fédération Action pour la République (FAR),
en même temps que d'autres acteurs de la vie
politique tchadienne.
Lire la suite p.6
Maria Biedrawa, co-présidente
Table des matières
1. Le MIR en France………………………………………………………………………………p.2
2. Le MIR dans le monde……………………………………………………………………….p.3
3. La phrase du mois……………………………………………………………………………..p.4
4. De-ci, de-là …………………………………………………………………………………...….p.4
5. L’action du mois………………………………………………………………………………..p.6
6. Communion de prière………………………………………………………………………..p.7
1
Le MIR en France
Quelques dates importantes à retenir :
Session de formation d'été du MIR :
« Les fondements et les méthodes de la non-violence évangélique active »
Nous vous invitons à participer à la session de formation à la non-violence évangélique active, qui se
tiendra du 27 juillet au 2 août 2008, à la maison diocésaine Ste-Croix, à Belleu (02).
Cette session, est ouverte à toute personne désireuse de contribuer à la transformation de son
environnement, en société ou au plan international, en luttant contre la violence.
Frais d'inscription: 250 € par personne, incluant l'hébergement à la maison Sainte-Croix, les repas,
les frais pédagogiques et les outils/manuels nécessaires.
Inscription et renseignements : Secrétariat du MIR, 68 rue de Babylone, 75007 Paris.
Tél. : 01.47.53.84.05. Courriel : [email protected]
La troisième édition du Salon international des Initiatives de Paix, qui se
déroulera les 30, 31 mai et 1er juin 2008 à Paris, à la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Le 3e Salon international des Initiatives de Paix
s'inscrit dans le cadre de la Décennie
internationale de la promotion d'une culture de
la non-violence et de la paix au profit des
enfants du monde (2001-2010) proclamée par
l'ONU en 1998.
Il accueillera la deuxième édition des
Rencontres internationales sur la
culture de non-violence et de paix,
organisées par la Coordination française pour
la Décennie en collaboration avec la
Coordination internationale pour la Décennie.
Ces Rencontres créeront un espace de réflexion
et de rencontre pour celles et ceux impliqué-es
dans ce domaine, en France et dans le monde.
Elles prendront en compte les anniversaires de
la mort de Gandhi (1948) et de Martin Luther
King (1968).
Cette nuit, violente répression au CRA de Vincennes.
Témoignage recueilli mardi 12 février 2008 à 01h25 du matin au CRA : « Tout a commencé vers 11H30
suite à une provocation de la police. Nous étions devant la télé, il était 11h30. La police a éteint la télé sans
rien dire, sans explications. On a demandé qu'il la rallume. Ils n'ont pas voulu. Le ton est monté très vite. Ils
ont voulu prendre une personne pour la mettre en isolement. On a empêché la police de la prendre. Ils nous
ont demandé de monter dans les chambres pour le comptage, on a refusé. Alors, ils sont revenus en nombre.
Ils étaient plus de 50. Ils y avaient des CRS et des policiers. Ils nous ont séparé en deux groupes puis ils nous
ont tabassé dans l'escalier, dans le couloir, dans les chambres. Je dirais qu'il y a cinq personnes blessées dont
deux graves. L'un semble avoir le bras cassé, l'autre le nez cassé. Celui qui a le nez cassé, ils sont rentrés dans
sa chambre et ils l'ont tabassé. Il y a plein de sang dans sa chambre et dans le couloir. L'infirmier est venu et
il a dit qu'il ne pouvait rien faire et qu'il fallait appeler les pompiers. Les pompiers sont venus. Ils ont
emporté cinq ou six personnes. Certains sont à l'hôpital, d'autres sont en isolement, on ne sait pas trop. »
2
Les nouvelles fiches de carême du MIR
Depuis 3 années maintenant nous
réalisons des fiches pour le temps de
carême. Elles se proposent d’aider à la
réflexion et à la prière individuelle ou en
groupe, à partir des Evangiles de chaque
dimanche. Elles peuvent être également
utilisées comme outil d’animation pour des
groupes d’aumônerie ou comme support à des
célébrations ou retraites.
Notre but est de faire progresser les
idées de la non-violence évangélique active.
Suite au retour favorable que nous en
avons eu, nous avons décidé de les
proposer plus largement.
Toutes
les
fiches
peuvent
être
téléchargées gratuitement à partir de
notre site : www.mirfrance.org dans la
rubrique :
nos
publications,
outils
d’animations, ou en les demandant au
secrétariat par courriel ou courrier.
La manifestation de la gloire de Dieu
n’est pas la négation de l’humanité
Matthieu 17, 1 à 9
Mouvement International de la Réconciliation :
Un nouveau groupe local à Strasbourg
Un désir devient projet puis réalité…C’est ainsi que le groupe local du MIR prend forme à
Strasbourg ! Le MIR Strasbourg lance sa session d’initiation à la non-violence active. Les samedis
26 janvier, 8 mars, 26 avril, 7 juin.
Lieu des rencontres : Eglise mennonite, 23 rue Wimpheling, 67000 Strasbourg.
Personnes à contacter pour renseignements : Ingeborg Diffiné -tél: 03 88 62 15 29 ;
Marie-Laure Richarme –tél : 03 88 61 43 47 ou Mike Zipser- tél : 03 88 24 09 58.
Le MIR dans le monde
C'est avec plaisir que nous annonçons la parution de l'édition spéciale « Européen » de MIR
en Action.
Cette nouvelle formule fait un zoom sur le travail accompli dans les différentes régions du monde et
les défis à relever particuliers à chacune d'elle.
Le numéro 45 Hiver 2007-08 est consacré aux différentes branches européennes du MIR et
groupes affiliés de l’IFOR en Europe.
Vous pouvez lire ce numéro en français sur internet, en copiant le lien ci-dessous :
http://www.ifor.org/articles/PUBLICATIONS/IFA/IFA_45_French_web.pdf
Ou en allant directement sur le site de l’IFOR : http://www.ifor.org/ pour accéder en ligne à
MIR en Action.
3
La phrase du mois
A l’occasion du 60ème anniversaire de la mort du Mahatma Gandhi, nous nous devions de lui rendre
hommage. Cette citation nous rappelle pourquoi Gandhi reste une des figures emblématique du MIR.
« Je m'oppose à la violence parce que lorsqu'elle semble
produire le bien, le bien qui en résulte n'est que
transitoire, tandis que le mal produit est permanent. »
Gandhi
De-ci, de-là
Les Eglises kenyanes à la recherche de la paix pour leur pays
« au bord du génocide »
Soucieuses d'éviter que le pays ne sombre
dans le génocide, les Eglises kenyanes
envisagent des efforts de guérison de
longue haleine qui exigeront l'engagement
durable des partenaires œcuméniques
internationaux.
Alors que le nombre des victimes augmente de
jour en jour, tout comme celui des personnes
déplacées, le Kenya affronte la plus grave crise
qu'il ait connue depuis son indépendance, il y
a 45 ans. "Alors que notre pays est au bord
du génocide", déclare le chanoine Peter
Karanja, secrétaire général du Conseil
national des Eglises du Kenya (NCCK), "les
Eglises prennent des mesures à divers
niveaux."
Le chanoine Karanja s'exprimait devant une
délégation œcuménique internationale qui
effectuait une visite dans le pays du 30
janvier au 3 février, dans le cadre de
l'initiative "Lettres vivantes", manifestation
de solidarité avec les Eglises qui affrontent des
situations de violence.
Les Eglises kenyanes invitent instamment les
deux camps pris dans une situation politique
sans issue à ne pas couper les ponts. "Nul
n'est innocent", déclare le chanoine Karanja,
"et nous prions pour que le processus de
médiation entamé par Kofi Annan porte des
fruits."
Les efforts des Eglises pour ramener la paix
se poursuivent à deux niveaux: un forum
interreligieux et des rencontres directes
entre responsables chrétiens faisant partie
de diverses communautés ethniques.
La première de ces rencontres a eu lieu le 30
janvier à Nairobi et a rassemblé quelque 25
évêques de différentes confessions, membres
des communautés Kalenjin et Kikuyu.
A la fin de cette réunion, les participants ont
affirmé leur engagement à demander
instamment à leurs groupes de mettre fin à la
violence et de ne pas chercher à se venger. "Le
fait de participer à cette réunion constitue
un acte de courage", a déclaré le chanoine
Karanja. Quant au forum interreligieux, il
rassemble des représentants des Eglises
catholique,
protestante,
évangélique,
d'institution africaine et adventiste, ainsi
que des membres des communautés
musulmane et hindoue. Face à cette crise, il
s'efforce en premier lieu d'encourager les
efforts de médiation politique, d'apporter des
secours, d'organiser un mouvement de prière
dans tout le pays et de se faire entendre dans
les médias pour diffuser des messages de paix.
Les Eglises kenyanes organisent également
des secours d'urgence pour atténuer les
effets de la crise humanitaire due aux énormes
déplacements de population. Le NCCK gère
actuellement cinq camps où il apporte une
aide immédiate et un soutien pastoral.
Comme le déclare l'évêque Moffat Cleoppa, de
la Communauté évangélique pentecôtiste
d'Afrique, "nous constatons que les gens se
montrent prêts à accepter des sacrifices et
à partager leurs ressources avec leurs
prochains comme ils ne l'ont encore jamais
fait."
"Malgré les massacres et les déplacements de
population, l'amour n'a pas disparu du
Kenya", affirme Hellen Muchogu, qui
coordonne les activités du groupe féminin de
l'Eglise presbytérienne d'Afrique orientale.
L'archevêque Wambugu, l'évêque Cleoppa et
Madame Muchogu sont tous trois membres
du Comité du NCCK pour la région de
Nairobi.
4
Mais pour guérir les blessures causées par
cette crise, il faudra à long terme des
ressources qui dépassent les capacités des
Eglises du Kenya. "Tout le monde, y compris
les milieux politiques, attendent des
Eglises qu'elles jouent un rôle important en
matière de réconciliation, de guérison, de
réinsertion et de rétablissement de la
confiance", déclare le chanoine Karanja, qui
ajoute que "nous aurons besoin du soutien
fidèle et durable de nos partenaires
œcuméniques internationaux si nous
devons jouer ce rôle."
de vos prières pour ramener les gens à la
raison", déclare l'archevêque Nzimbi. "Nous
devons faire revenir le Kenya là où il
devrait être."
Article envoyé par Terri Miller de Church and Peace
Pour d'autres renseignements sur la visite des "Lettres
vivantes" au Kenya:
http://www.oikoumene.org/fr/nouvelles/newsmanagement/a/fr/article/1722/le-coe-manifeste-sasolid.html
Galerie photos:
http://vaincrelaviolence.org/fr/nouvelles-etagenda/photos/visit-to-kenya.html
A court terme, cependant, rien n'est plus
nécessaire que les prières: "Nous avons besoin
« L'heure de la paix et de la réconciliation a sonné » a déclaré le chef de la
Monuc lors de la conférence de paix au Kivu
Quatre ans après les guerres, les provinces du
Nord et du Sud-Kivu, à l'est du Congo
démocratique, n'ont toujours pas pris leur
envol, principalement à cause des conflits et
de l'insécurité qui y sont monnaie courante.
Une conférence de paix, sécurité et
développement a eu lieu à Goma, courant
janvier pour tenter d'y remédier.
Selon l'abbé Apollinaire Malu-Malu, président
de la Commission électorale indépendante
désigné pour superviser les travaux de cette
conférence, « ce ne sera pas une négociation
entre différents blocs politiques mais un
forum où les participants discuteront les yeux
dans les yeux en vue de trouver ensemble les
voies et moyens pouvant permettre à ces deux
provinces d'amorcer leur développement ». Et
Vital Kamerhe, président de l'Assemblée
nationale, d'ajouter : « Il est grand temps que
tous les acteurs de l'Est de la RDC se penchent
sur ces problèmes sécuritaires qui non
seulement retardent le développement d'une
partie du pays mais en plus finissent par
lasser les dirigeants, la population congolaise
en général et la communauté internationale»1.
La conférence sur la paix dans les régions
troublées des Kivu, dans l'est de la République
démocratique du Congo « doit réussir », a
déclaré le chef de la Mission de l'ONU en RDC
(Monuc) plaidant pour un dialogue sincère
« capable de balayer les peurs ».[…]
Parcourant
les
salles
où
débattent
parlementaires, belligérants, représentants
des communautés et chefs coutumiers répartis
en ateliers, le chef de la Monuc a estimé que
« le dialogue peut balayer les peurs (...) et
les suspicions qui, pour diverses raisons,
persistent entre Congolais ». Evoquant les
exposés des jours précédents, il a souligné que
« certains de ces discours (avaient) été durs et
controversés »,
mais
qu'il
peut
être
« nécessaire de se dire toutes les vérités, sans
pour autant tomber dans le piège du
populisme et de la haine interethnique ».
« Avec les ateliers provinciaux et thématiques,
commence la phase de la recherche commune
des pistes de solutions », a-t-il dit, soulignant
les points de convergences entre les délégués.
« Tout le monde s'accorde désormais sur le
fait que l'heure de la paix et de la
réconciliation
a
sonné »,
que
les
« institutions légitimes dont le pays s'est doté
doivent être respectées », que « la faiblesse
structurelle et continue de l'Etat est une des
causes principales du conflit » et que « les
résolutions du communiqué conjoint de
Nairobi doivent être mises en application ».
M. Doss a souhaité que la conférence « arrive
rapidement à une stabilisation de la situation
militaire et sécuritaire au Nord-Kivu » et
qu'elle «jette les bases d'une intégration (ou
démobilisation) rapide et sans préalables de
tous les groupes irréguliers congolais dans
l'armée»2.
La conférence de Goma a finalement abouti
à un accord de cessez-le-feu signé par tous
les belligérants, le 23 janvier 2008.
Larissa de Kochko, secrétaire nationale
1
D’après un article de Déo Namujimbo, accessible sur
www.infosud.org , série d’articles publiés récemment
dans le cadre de la Conférence de paix, Sécurité et
Développement qui se tient à Goma.
2
D’après une dépêche AFP, La conférence de paix au
Kivu "doit réussir", selon le chef de la Monuc
15 janvier 2008.
5
L’action du mois
Ces arrestations, survenues dans un contexte marqué par un déferlement de violences meurtrières,
sont totalement arbitraires. Elles contribuent davantage à vicier un climat déjà très malsain au
Tchad et dans les pays limitrophes. Elles projettent une image négative dont l'Afrique se doit de se
débarrasser si elle veut surmonter les défis liés à son développement économique et à sa
démocratisation véritable.
Les signataires de cette pétition sont convaincus que l'arrestation des acteurs politiques tchadiens
constitue un acte dangereux qu'il convient de condamner avec la dernière énergie. Les personnes
arrêtées n'ont pas leur place dans une prison, mais bien dans la société où, en individus libres, elles
peuvent participer à l'essor de la démocratie au Tchad. Leur libération est donc une exigence
prioritaire.
Nous appelons par ailleurs les autorités tchadiennes et toutes les forces en présence au Tchad à se
ressaisir, et à prendre les dispositions nécessaires susceptibles de favoriser le retour à un climat de
paix, de liberté et de transparence pour que les citoyens tchadiens aient enfin la chance de pouvoir
se consacrer aux urgences que leur pays doit affronter sur la route de son développement.
Un certain nombre de signataires de cette pétition ont pris part, il y a à peine une dizaine de jours, à
un important Colloque ayant centré ses réflexions sur les relations de l'Afrique avec diverses régions
du monde, dont l'Europe, mais aussi sur la nécessité de relancer les processus démocratiques mal
en point sur le continent, ces temps-ci. Nos amis tchadiens ayant pris part à ces assises, qui se sont
tenues à Dakar, au Sénégal, du 24 au 26 janvier 2008, sous l'égide de la Fondation Gabriel Péri et
du Parti de l'indépendance et du travail du Sénégal, mais aussi les combattants pour la démocratie
de tous bords ne doivent en aucune manière devenir les victimes d'une crise multidimensionnelle
dont les causes doivent être identifiées sans tarder pour que des remèdes objectifs et sérieux leur
soient apportés.
Pour signer la pétition, merci de bien vouloir répondre à [email protected] en
précisant vos nom, prénom, fonction et pays.
Si vous désirez compter parmi les promoteurs de la pétition, veuillez nous le faire savoir et nous
indiquerons votre nom en tant que signataire. Compte tenu de l'urgence, réaction rapide souhaitée.
Ont signé :
* Adama GAYE, journaliste, Sénégal* Amath Dansokho, secrétaire général du PIT, Sénégal* Martin
ZIGUELE, Ancien Premier Ministre de Centrafrique, Secretaire General MLPC* Saleh Kebzabo, président de
l'UNDR, Tchad, * Sémou Pathé Gueye, philosophe, Sénégal* Michel Maso, Directeur de la fondation Gabriel
Péri, France* Philippe Ouedarogo, Secrétaire Général du PAI / Burkina Faso-* Atsutse Kokouvi Agbobli,
ancien Ministre, directeur d'Africhebdo, président du MODENA, Togo * Oumar Mariko, député, président du
SADI, Mali *KANE Hamidou Baba Vice Président de l'Assemblée nationale, Mauritanie* Felicite Doubangar,
Conseiller en Communication, *Massoudou Hassoumi, *Groupe parlementaire PNDS-TARAYYA,. Opposition,
Niger* Samaké Ousmane, Chargé de Renforcement des Capacités (Institut de Recherche et de Promotion des
Alternatives en Développement), Mali* Helmuth MARKOV, Membre du Parlement Européen (Groupe
confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique ; Délégation de DIE LINKE.),
Allemagne* Francis Wurtz, député européen, Président du groupe de la Gauche unitaire européenne - Gauche
verte nordique au Parlement européen, FRANCE* Boursier Marie-Pierre, Conseil national PCF, relation
Internationale, Afrique, France* Fath Jacques, Comité exécutif national PCF, responsable des relations
internationales.* Chrystel Le Moing, fondation Gabriel Péri, France* Jean-Claude Mairal, Vice-président du
conseil régional d'Auvergne, fondation Gabriel Péri, France* Aboubakr TANDIA, Etudiant en DEA de Science
politique, Rédacteur et Conseiller au Journal /Le Campus/, Université Gaston Berger de Saint-Louis,Sénégal*
Lamine Diédhiou, UNCS, Sénégal* AL-HABBO, Abdelkerim, étudiant* Moussa BATRAKI, Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire, Programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration, Cote d'Ivoire.
6
Communion de prière
Dieu avait besoin d’un père pour son peuple.
Il choisit un vieillard.
Alors Abraham se leva…
Il avait besoin d’un porte-parole.
Alors Moïse se leva…
Il avait besoin d’un chef pour conduire son peuple.
Il choisit le plus petit, le plus faible.
Alors David se leva…
Il avait besoin d’un roc pour construire l’édifice.
Il choisit un renégat.
Alors Pierre se leva…
Il avait besoin d’un visage pour dire aux hommes son amour.
Il choisit une prostituée.
Ce fut Marie de Magdala…
Il avait besoin d’un témoin pour crier son message.
Il choisit un persécuteur.
Ce fut Paul de Tarse…
Il avait besoin de quelqu’un pour que son peuple
Se rassemble et qu’il aille vers les autres.
Il t’a choisi(e).
Même si tu trembles, pourrais-tu ne pas te lever ?
Mgr Jean-Batiste Phan Minh Man, cardinal-archevêque de Ho Chi Minh ville, juillet 2007
Nous vous rappelons que toutes les fiches de carême éditées par le MIR peuvent être téléchargées gratuitement à
partir de notre site : www.mirfrance.org ou en les demandant au secrétariat [email protected]
Ce bulletin a été réalisé par Maria Biedrawa et Larissa de Kochko
Le MIR, Mouvement international de la Réconciliation,
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Réconciliation : 24 euros par an depuis la
France, 19 euros pour les petits budgets, 30
euros pour les abonnés bienfaiteurs, 42FS pour
la Suisse, 26 euros pour l’UE et 29 euros pour
les autres pays
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