Tu m`connais ! Mise à part ma grande, ma très très

N° 526 22.11.2013
Le coup « tordu » de Gabby Marchand
Nique toi-même !
Tu m'connais ! Mise à part ma grande, ma très très grande tristesse de ne pas être abonné à NRJ 12 et donc de
ne pas avoir pu suivre l'émission hautement philosophique où la déesse genevoise Nabila a pleinement su (paraîtil) avancer des arguments doublement imposants, pour le reste, mis à part mes deux œufs au plat trop cuits, tout
va pour le moins bien dans la grisaille ambiante du moment. Merci !
Tous niqués !
Vu que je ne suis plus un perdreau de l'année depuis passé quatorze lustres, je te prie d'accepter, cher lectrice et
cher lecteur, le terme "niquer" au sens certes argotique, mais avec la noblesse des années du siècle passé.
1950 : NIQUER = se faire avoir.
2013 : NIQUER = se faire baiser, entuber, enculer, nique ta mère, etc...
J'aime le voyage des mots, mais quand certains aboutissent aux chiottes, c'est l'odeur qui me dérange.
Or donc, en ce 24 novembre 2013, on risque de s'être fait niquer "version 1950" par les brouilleurs d'idées et les
magouilleurs de tous genres. C'est une vraie supercherie.
1 : 12 (sauvons les riches).
Faut-il sauver les plus gros salaires ? Sans œufs, les poules ne pondront plus...: sans eux, le monde est foutu. Je
m'égare...
Les gros -les très gros salaires - ont réinventé l'esclavagisme.
Selon mon entendement, il y a trois grandes plaies qui continuent à soumettre l'humain aux plus grandes
pressions : 1) les religions, 2) les nationalismes, 3) le fric, le fric et le fric.
Les grandes religions monothéistes sont en berne, ce qui fait grimper les sectarismes et les intégrismes de tout
poil.
L'Europe des états tremble devant les viles théories des nationalistes, style Front National (français), Lega du
nord (italienne), Vlaamske Belang (belgo-néerlandais) et un certain fonds de commerce de notre chère UDC.
Que tous les gros fricards, les intégristes et les nationalistes se lèvent. Les autres n'ont qu'à creuser leur trou et
crever.
La libre circulation des humains, il n'en veulent pas. La mondialisation du fric : c'est oui, oui, oui. On veut nous
faire croire que sans les gros salaires, c'est toute notre économie que l'on met en danger.
Sauvons les gros salaires : ces cons de petits trimeurs n'ont qu'à aller se faire voir auprès des services sociaux ;
et paf dans la gueule !
Fausse formulation.
Ce ne sont pas les riches qu'il faut appauvrir, ce sont les bas salaires qu'il faut doubler, voire tripler, et pour s ûr,
beaucoup de choses se remettront en place. Plus de justice sociale, d'équité et de respect remettront les pendules
à l'heure.
On nous oblige à voter sur un mauvais objet et c'est toute la nation qui risque de se faire niquer (version 1950
encore).
Si le peuple ouvrier-fonctionnaire-indépendant et petites mains foutait un coup de pied dans le trou de balle des
trop gros salaires en les envoyant de faire voir ailleurs, je suis s ûr et certain qu'un meilleur équilibre pourrait enfin
s'installer dans ce monde pourri et malade de profiteurs, spéculateurs et autres boursicoteurs en tous genres.
Content ?
"Alors, t'es content ?" susurre ma petite voix toujours aux aguets. Content non, mais ça fait tellement de bien de
se décharger un peu de la lourdeur de l'injustice qui pèse sur moi, toi et tous ceux qui en ont marre de
perpétuellement se faire NIQUER.
Musicalement,
Gabby Marchand f.t.
Au Bella Vita, mi-novembre 2013
e-mail : [email protected]
site web : gabbymarchand.blogspirit.com
P.S. La question du jour est : pourquoi encore aller voter puisque les instituts de sondage nous prédisent les
résultats sur une base de 1500 personnes interrogées ?
Le quatrain du jour
Mes biens, les vrais, précieux
Ceux que je peux étreindre
N'ont pas temps à s'éteindre
Entre mes bras noueux.
Jibril
Le petit détour du jour
C'est au pied du mur... que le chemin s'arrête.
G.B.M.
Le petit amour du jour
L'amour des coins de rue vaut-t-il l'amour des coins de cheminées ?
Capsi
La pensée populaire du jour
« Qui est le premier, de l'œuf ou de la poule ? » demande l'un à l'autre. - " Ben c'est le coq" répond l'autre à l'un, "
réfléchis un peu..."
Au Bar des philosophes
La petite annonce du jour
R'file-moi tes marrons sinon j't'envoie mes châtaignes.
L’acrostiche
Nourri aux trop d'autrui
Il me manque l'essentiel
Quelque nectar de miel
Une goutte par jour suffit.
Emporte tes faux biens
Tes breloques chancelantes
Oubliées mes attentes
Il me suffit d'un brin.
Mon sort ne sera tien.
Entre deux mots le pire
Malédiction ou rire
Encore ma vie en main.