2.1.2 - Ontario Association of Architects
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2.1.2 - Ontario Association of Architects
2.1 Administration du bureau 2.1.2 Planification Planification de la succession 2.1.2 Manuel canadien de pratique l’architecture de 2.1.2 Introduction Options de planification de la succession Dissolution de la firme Vente de la firme Fusion Nouvelle répartition de la propriété Arrivée de nouveaux associés ou actionnaires Processus de planification stratégique des ressources humaines Phase 1 : Planification stratégique Phase 2 : Développement de l'expertise Phase 3 : Sélection et transition Phase 4 : Renouvellement continu Quelques aspects Planification des évantualités Mise à jour des contrats de société ou de la compagnie Responsabilité relative aux travaux antérieurs Paiement Évaluation de la firme Survaleur Definition References Aide-mémoire : Sujets éventuels de clauses d’une convention d’achat ou de vente Chapitre 2.1.2 Planification de la succession Volume 2 Planification de la succession Introduction Les patrons de firmes d’architecture négligent (ou évitent) souvent de penser à ce qu’il adviendra de leur bureau quand ils auront pris leur retraite ou auront abandonné la pratique pour quelque autre raison. La planification de cette transition, communément appelée planification de la succession, est très importante. Une planification efficace de la succession permet : • aux patrons de prolonger l‘existence de leur bureau au-delà de leur propre carrière; • aux jeunes architectes d’acquérir les compétences qui leur permettront plus tard de prendre la relève de leurs aînés; • aux propriétaires de firmes d’architecture d’obtenir un rendement financier de leur investissement en argent, en énergie et en engagement. Bien qu’elle concerne tous les praticiens, la planification de la succession a une importance particulière pour les nombreux architectes qui pratiquent seuls ou dirigent un bureau de petite taille disposant de peu de réserves et faisant par conséquent face à un grand risque d’échec de la succession. Selon l’expert en gestion Paul Drucker, « La meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer ». Une planification efficace de la succession exige beaucoup de réflexion et une stratégie de mise en place qui peut s’étaler sur dix ans. Une bonne façon de procéder consiste à établir ses objectifs personnels de retraite et à travailler en faisant marche arrière vers le présent. Cette notion peut sembler élémentaire, mais sa mise à exécution est loin d’être simple. Voir l’illustration 1. Un plan de succession complet : • établit une stratégie de transition; • cerne le profil d’un ou de plusieurs acheteurs potentiels capables de faire l’acquisition de la firme; • met au point le financement; • établit la valeur de la firme; • s’occupe des questions de taxation, de droit et d’assurance responsabilité. On ne doit jamais perdre de vue le critère de réussite de la planification de la succession : les clients, les employés et le legs de l’architecte qui quitte la firme peuvent-ils être confiés à d’autres sans diminution de la qualité des services et de la réputation? Il y Illustration 1 : Calendrier de la transmission de la propriété Plan stratégique Plan de succession détermination des buts ultimes formation de dirigeants et d’administrateurs mise à jour des contrats prise de dispositions financières Environ 10 ans Environ 5 ans (avant le départ) Orientation préalable à l’accession à la propriété formation, direction et supervision Environ 2 ans Transmission de la propriété consultation si nécessaire Environ 1 an Manuel canadien de pratique de l'architecture janvier 2009 1 Volume 2 Chapitre 2.1.2 Planification de la succession aura des gens à qui l’architecte fondateur manquera personnellement, mais ils continueront de recevoir de bons services si ses successeurs maintiennent le niveau de qualité professionnelle de la firme. raison de la variabilité des limites qui s’appliquent à la responsabilité de l’architecte (voir le chapitre 2.1.9, Gestion des risques et responsabilité civile professionnelle). Options de planification de la succession Vente de la firme Le présent chapitre décrit cinq options de planification de la succession. Chaque firme a ses caractéristiques propres, de telle sorte que ses chances de succès lors d’une mise en vente et le prix qu’on pourra en tirer diffèrent. Les résultats que l’on obtiendra varieront selon la taille de la firme, l’efficacité de la stratégie et la mise à exécution de celle-ci. Dissolution de la firme Un nombre disproportionné de petites firmes disparaissent avec le départ de leur patron. Même si la dissolution de la firme peut ressembler à un échec de la planification de la succession, ce choix peut être nécessaire dans certaines situations telles que : • • • • • • • le décès; la maladie; l’incapacité; le divorce; un différend entre actionnaires ou associés; un choix personnel; la faillite. Une bonne planification des éventualités peut réduire le besoin de recourir à cette option. L’architecte qui choisit de prendre sa retraite et de dissoudre sa firme doit : • se conformer aux règlements provinciaux touchant la cessation d’exercice; • se procurer une police d’assurance responsabilité couvrant ses années de retraite. La planification des éventualités, dans le présent cas, doit permettre que les dessins et autres documents ne soient pas perdus ou détruits, mais conservés. Ils peuvent être transmis : • • • • à un autre architecte; aux archives nationales ou à une université; à une autre organisation appropriée; à un entrepôt. Certaines associations provinciales ont des règlements sur la conservation des archives d’un architecte. De toute façon, il faut les conserver, en 2 janvier 2009 Manuel canadien de pratique de l'architecture La firme peut être vendue à un ou plusieurs architectes étrangers à celle-ci. Les « successeurs » retiennent souvent les services des « fondateurs » à titre de conseils pendant un certain temps, de manière à assurer une bonne transition pour le bureau et les projets. Avantages : • possibilité de préservation de l’héritage de la firme; • possibilité d’un certain rendement financier pour l’architecte fondateur. Inconvénients : • le vendeur n’a pas vraisemblablement beaucoup d’influence sur le style et la philosophie qu’adopteront ses successeurs; • des patrons de l’extérieur ne sont généralement pas disposés à payer aussi cher que des successeurs de l’intérieur, en raison d’une appréciation moins favorable de la survaleur (goodwill) de la firme. Fusion La fusion avec une autre firme peut être un excellent choix lorsque l’architecte fondateur est à un, deux ou trois ans de la retraite et qu’aucun des employés n’est en mesure de se porter acquéreur de la firme. Cette option est semblable à une vente de la firme, car celle-ci sera dorénavant gérée par des personnes étrangères qui exerceront une influence sur elle; par contre, l’architecte qui prend sa retraite peut conserver une plus grande influence sur l’avenir de la nouvelle organisation. Toutefois, les fusions peuvent échouer pour diverses raisons, notamment : • l’incompatibilité de la culture d’entreprise ou du type de pratique (voir le chapitre 2.1.1 Organisation du bureau d’architecte) ; • l’incompatibilité des outils informatiques, des systèmes de technologie de l’information et des structures des bureaux; • l’éloignement de la pratique de l’architecture pour avoir consacré tous les efforts à la fusion; • des recherches inadéquates ou la dissimulation de dettes de l’un des associés; Planification de la succession • le dédoublement de tâches par les employés, ce qui est inefficace, ou, à l’inverse, • des réductions d’activités ou de personnel, entraînant la perte d’expertise et la culture des employés. La principale raison de l’échec d’une fusion se trouve dans le fait que les deux firmes ne s’ajustent pas bien l’une avec l’autre. Par conséquent, l’architecte vendeur aurait intérêt à faire d’abord un essai, en réalisant un projet en consortium ou en concluant une alliance stratégique avant de s’engager formellement dans une fusion. On doit toujours se rappeler que, pour qu’une fusion soit vraiment efficace, il faut comparer ce qui fait la force et la faiblesse de chaque firme, les possibilités qu’elle représente, les dangers qui la menacent. Idéalement, la nouvelle firme sera plus grande que la somme de ses parties, sera en meilleure position de concurrence et disposera de meilleures chances. Nouvelle répartition de la propriété On peut modifier la répartition de la propriété de l’entreprise entre les différents associés ou actionnaires. Le choix de cette option n’est toutefois possible que si les autres associés ou actionnaires sont disposés à acheter la part de celui qui quitte l’entreprise. En pareil cas, • si la demande est forte, le vendeur peut habituellement obtenir un meilleur prix pour sa Chapitre 2.1.2 Volume 2 part qu’avec une vente ou une fusion de la firme, car un acheteur de l’intérieur y accordera plus de valeur qu’un acheteur extérieur; • si tout va bien, la viabilité de la firme est grande, spécialement si les associés présents sont des leaders doués. Arrivée de nouveaux associés ou actionnaires Les associés qui : • sont proches de la retraite ou • veulent permettre à des jeunes de développer leur talent, peuvent choisir d’inviter de nouveaux architectes ou d’autres personnes à se joindre à la firme à titre d’associés ou d’actionnaires. Si elle est mise en place d’une façon appropriée, cette option a de bonnes chances de succès. Le prix de vente peut aussi être élevé, spécialement si les nouveaux actionnaires disposent des liquidités suffi santes pour financer leur achat. Un laps de temps plus long est généralement requis pour permettre à des talents internes de se développer et donner à l’acheteur plus de temps pour pouvoir payer l’achat de la part. L’illustration qui suit résume les principales différences qui existent entre les diverses options de planification de la succession. Illustration 2 : Options de planification de la succession Options Origine du successeur Probabilité de succès Prix de vente Horizon de la planification Dissolution de la firme — — — 0 – 1 an Vente à des intérêts extérieurs externe* faible faible 1 – 2 ans Fusion avec une autre firme externe et interne** moyenne moyen 1 – 3 ans Nouvelle interne répartition de la propriété entre associés ou actionnaires actuels moyenne à élevée élevé 1 – 5 ans Acceptation de nouveaux associés ou actionnaires élevée élevé 3 – 10 ans interne et externe * de l’extérieur de la firme ** de l’intérieur de la firme Manuel canadien de pratique de l'architecture janvier 2009 3 Volume 2 Chapitre 2.1.2 Planification de la succession Processus de planification stratégique des ressources humaines C’est lorsque la direction des activités peut être transmise graduellement à des membres de la firme que la planification de la succession est susceptible de réussir le mieux. Ce processus peut exiger jusqu’à dix ans de préparation des personnes en cause. Il comprend les quatre phases suivantes. Phase 1. Planification stratégique • connaître la culture de la firme, étant donné que la capacité de direction commence par la compré hension des valeurs de la firme; • établir un plan stratégique, ce qui est essentiel • à l’intégration efficace de composants commer ciaux tels que : • le marketing; • la production; • les techniques modernes d’information; • le financement; • les ressources humaines; • comprendre que le plan stratégique fournira un cadre qui pourra servir à un développement plus détaillé des ressources humaines. Phase 2. Développement de l’expertise • cerner et communiquer les mesures que les futurs dirigeants devront prendre pour entretenir chez le personnel la motivation et le goût du succès; • évaluer le personnel existant et engager de nouveaux talents dans les domaines où l’entreprise est déficiente; • donner des occasions de s’initier à des fonctions de direction et d’accroître sa polyvalence; • établir un système efficace d’évaluation des performances permettant de surveiller et de favoriser le développement continu, grâce à : • l’entraînement dirigé; • la supervision; • la formulation de commentaires sur les réussites comme sur les faiblesses; • se rappeler que la propriété n’est pas une fin ensoi, mais un moyen de motiver la personne appelée à fournir une contribution majeure à la firme; • mettre en place un programme de formation continue permettant l’acquisition de nouvelles connaissances professionnelles. 4 janvier 2009 Manuel canadien de pratique de l'architecture Beaucoup de gens sont préoccupés par le fait que, parmi les bénéficiaires d’un programme de formation, seulement un certain nombre demeureront avec la firme, alors que les autres la quitteront et deviendront des concurrents bien informés. Il peut certainement paraître contreproductif de former des concurrents potentiels, mais il faut se souvenir que « la seule chose qui soit pire que de former des employés et de les perdre, c’est de ne pas les former et de les garder » (Zig Ziglar). Phase 3. Sélection et transition • sélectionner un ou plusieurs successeurs et observer leur progression et leur performance; • leur fournir une période de transition vers l’administration et la propriété, ce qui comprend : • la formation à l’administration; • le développement de l’aptitude à diriger; • l’orientation avant de devenir propriétaire; • le développement professionnel préalable à l’acquisition d’une stature d’associé principal; • la présentation des successeurs aux clients et autres contacts d’affaires. Phase 4. Renouvellement continu • réitérer sans cesse le même processus; • surveiller les occasions d’utiliser l’expérience et les plans de succession des autres propriétaires (s’il y en a) pour faciliter une transmission graduelle de la propriété, compte tenu des prises de retraite successives. Il est sain de conserver des activités professionnelles après la cession de la firme et la prise de la retraite, grâce au mentorat, aux services à la collectivité, aux travaux en comité, etc. Quelques aspects Les architectes doivent, pendant le processus de planification de la succession, examiner divers aspects de la question. Planification des éventualités La planification des éventualités est importante, car elle : • permet de mettre en marche plus rapidement le processus de succession lorsqu’il se produit des événements imprévus tels que la maladie, l’incapacité, un divorce, un différend entre Planification de la succession actionnaires ou associés, etc.; • réduit les risques d’échec en : • rendant le plan de succession plus souple; • mettant en place un excédent de capacités pour obvier aux départs. Mise à jour des contrats de société ou de compagnie Lors de la mise à jour des contrats de société ou de compagnie, les vendeurs doivent : • demander conseil à leur comptable et à leur conseiller juridique; • s’assurer que les contrats comportent une clause de résiliation applicable aux participants peu performants ou présentant des incapacités mentales ou physiques; • rediscuter régulièrement des contrats avec des associés potentiels pour s’assurer qu’ils sont toujours appropriés. Responsabilité relative aux travaux antérieurs En général, la responsabilité relative aux travaux antérieurs continue d’incomber à la firme, quoique, en vertu de certaines polices ou des lois de certaines provinces, le patron original demeure responsable. Il est donc important : • de vérifier s’il y a lieu de maintenir en vigueur après la succession une protection individuelle contre les risques associés à des responsabilités à long terme; • d’obtenir des opinions juridiques qui serviront de guides dans les contextes exacts où on se trouve ou dans les provinces où on exerce. Paiement Se rappeler : • que les acheteurs internes éventuels peuvent avoir des dettes importantes; • que les acheteurs peuvent avoir subitement de la difficulté, durant la période de succession, à effectuer leurs paiements; • qu’il est avantageux que la firme soit très profitable pendant cette période, particulièrement si les acheteurs prévoient financer l’achat à même les profits de l’entreprise par le biais de gratifications ou de salaires plus élevés; • que l’achat de la firme doit apparaître comme possible et attrayant aux nouveaux patrons; • qu’un fonds de remboursement peut aider les acheteurs de la deuxième génération à acheter la firme et à payer les vendeurs de la première génération. Chapitre 2.1.2 Volume 2 Évaluation de la firme L’évaluation de la firme peut se faire selon l’une des techniques suivantes : • • • • • capitalisation des bénéfices; valeur actualisée des rentrées nettes de fonds; méthode des « actifs excédentaires »; survaleur; valeur comptable modifiée, reconnaissant la valeur économique de la firme (valeur de réalisation nette), par opposition à une évaluation historique basée sur des principes comptables généralement reconnus. Dans la plupart des cas, les documents comptables de la firme constituent un point de départ objectif permettant d’entamer le processus de détermination de la valeur de réalisation nette. Au moment de l’estimation de la valeur de la firme, vendeurs et acheteurs doivent s’adjoindre des conseillers professionnels indépendants. Survaleur (goodwill) La survaleur est un bien subjectif. On doit toujours se rappeler que : • les actifs incorporels sont difficiles à évaluer; • la survaleur est souvent surestimée par le vendeur (pour des raisons émotives) et sous-estimée par les acheteurs (qui jugent selon leurs intérêts); • l’écart entre acheteurs et vendeurs est encore plus prononcé lorsque l’acheteur est étranger à la pratique de l’architecture; • l’évaluation de facteurs incorporels « devrait se limiter aux éléments d’actif dont l’utilité peut être transmise à d’autres parties, indépendantes de l’entreprise et susceptibles d’espérer une certaine valeur en échange. Et même dans ces cas, on doit disposer de preuves concrètes pour justifier la base de l’évaluation » (Skinner, p. 333, traduction.) Manuel canadien de pratique de l'architecture janvier 2009 5 Volume 2 Chapitre 2.1.2 Planification de la succession Définition Survaleur (goodwill) : Élément incorporel de la valeur d’une entreprise (comprenant la valeur de l’héritage, de l’image et de la clientèle de l’architecte), dont la valeur est égale au montant par lequel la valeur marchande dépasse la valeur totale des actifs identifiables nets. On la définit parfois comme la valeur actuelle des bénéfices futurs attendus dépassant le rendement requis pour la vente ou l’investissement, ou comme le multiplicateur moyen, calculé sur les cinq années précédentes ou plus, des gains réalisés. Bibliographie Barlow, Kenneth J. Internal Transfer of Ownership, A practical guide for consulting professionnals, Ottawa, Ontario, Clarkson Publishing Ltd., 1986. Institut royal d’architecture du Canada (IRAC). L’évaluation d’un cabinet, Bâtisseurs d’entreprise de l’IRAC, Ottawa, Ontario. Kogan, Raymond F., AIA. Strategic Planning for Design Firms. États-Unis, 2007. Skinner, Ross. Accounting Standards in Evolution, Toronto, Ontario, Holt Rinehart and Winston of Canada, 1987. Stasiowski, Frank A. The Complete Guide to Ownership Transition, Newton, Massachusetts, PSMJ Resources, 1996. Stratem Consultants Inc. Succession Planning Within Consulting Engineering Firms, Ottawa, Ontario, Association des ingénieurs-conseils du Canada, 1996. 6 janvier 2009 Manuel canadien de pratique de l'architecture Planification de la succession Chapitre 2.1.2 Volume 2 Aide-mémoire : Sujets éventuels de clauses d’une convention d’achat ou de vente Description de l’entreprise et paiement ❑❑ Actifs-Inventaire du terrain et des baux; travaux en cours, fournitures et matériel, survaleur, contrats et droits, comptes clients ❑❑ Passif ❑❑ Prix d’achat, versement initial, paiement du solde — Liquidités, quote-parts, “Earn out Security for Payment”, indexation sur les bénéfices futurs ❑❑ Stipulations de la lettre d’intention Valeurs mobilières et autres règlements ❑❑ Conformité à la loi sur les valeurs mobilières et exemptions ❑❑ Changement de propriétaire ❑❑ Investissement Canada — Exemption, avis ou transaction révisable (pour acheteurs étrangers) ❑❑ Exigences de la loi sur les ventes en vrac ❑❑ Loi sur les architectes des diverses provinces Questions relatives à la période précédant la fermeture ❑❑ Assurance et administration de bonne foi de l’entreprise avant la fermeture ❑❑ Obtention des consentements nécessaires (du propriétaire, etc.) ❑❑ Droit d’agir avec une diligence appropriée ❑❑ Documents à livrer à la fermeture ❑❑ Conseils juridiques indépendants ❑❑ Autres conditions préalables à la fermeture Impôts et taxes ❑❑ Répartition du prix d’achat ❑❑ TPS et roulement ❑❑ Classement des taxes à la fin présumée de l’année ❑❑ Certificat de taxe des vendeurs non résidants ❑❑ Taxe de transmission de terrain ❑❑ Report de perte en avant et histoire de taxe ❑❑ Taxe sur la vente au détail Observations et garanties du vendeur, diligence appropriée de l’acheteur ❑❑ Contrats de travail et contrats de conseil ❑❑ Normes d’emploi ❑❑ Programmes d’avantages sociaux et de retraite des employés ❑❑ Questions environnementales ❑❑ Litiges en cours ou possibles ❑❑ Absence d’autre promesse d’achat ❑❑ Approbations contractuelles et réglementaires ❑❑ Documents concernant la création de la compagnie ou de la société ❑❑ Conformité aux documents de création de la compagnie ou de la société ❑❑ Contrat de société ou de compagnie ❑❑ États financiers ❑❑ Endettement ❑❑ Engagements relatifs à des dépenses en capital ❑❑ Déductions fiscales et autres déductions à la source ❑❑ Restrictions au droit de faire des affaires ❑❑ Ententes avec des clients et contrats en cours ❑❑ Qualité des contrats ❑❑ Affiliations et consortiums ❑❑ Assurances ❑❑ Aide gouvernementale ❑❑ Privilèges, charges et titres appliqués aux actifs ❑❑ Privilèges de construction touchant la firme ❑❑ Propriété immobilière et intellectuelle ❑❑ Contrats de location de matériel ❑❑ État des biens et du matériel ❑❑ Situation du vendeur (faillite, citoyenneté, lien de dépendance) Questions relatives à la période suivant la fermeture ❑❑ ❑❑ ❑❑ ❑❑ ❑❑ ❑❑ ❑❑ ❑❑ Non-concurrence — Conservation des emplois Confidentialité Employés — Restructuration des emplois Disponibilité de l’entreprise Annonces Libération des garanties Indemnités et extinction des obligations Autres obligations continuant après la fermeture Cette liste énumère les principaux sujets de clauses d’un contrat de vente de firme. Elle n’est pas exhaustive et doit être adaptée aux circonstances. Elle ne remplace pas les conseils juridiques; avant de négocier ou de conclure le contrat, on doit consulter son avocat ou son notaire. Manuel canadien de pratique de l'architecture janvier 2009 CH-22 1 1