FPG02-1 - Filière Gourmande
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FPG02-1 - Filière Gourmande
BOULANGERIE - PATISSERIE ÉVÉNEMENT NOMADING - SNACKING n° 2 Février/ www.fpg.com Mars 2009 MARCHÉS & TENDANCES La solution anti-crise Haut les PAINS & PAI Ce qui change en 2009 EQUIPEMENTS & SERVICES Le petit déjeuner continental file à l'anglaise DISTRIBUTION & COMMERCE Nouveaux défis de la restauration rapide. et mains basses sur les WESTERN BAKERIES EN ARABIE SAOUDITE Ça "Usine" pour toujours plus exporter paniscopie MARTINE FOULLOY Coordinatrice de l’European Sandwich & Snack Show BOULANGERIE - PATISSERIE Filière Pain Gourmand SEPP - 23, rue Galilée 75116 Paris Tél. : 33 (0)1 44 92 50 50 Fax : 33 (0)1 44 92 50 51 www.fpg.com ▼ NOMADING - SNACKING Directeur de la publication : Jacques Darmon Pour joindre vos correspondants Tél. : composez le 01 44 92 suivi des 4 chiffres mentionnés. E-mail : @cpi-media.com précédé de l’initiale du prénom et du nom en entier (minuscules) RÉDACTION Directeur des rédactions / Rédacteur en chef : Jacques Darmon Journaliste : Émilie Rullier (50 70) Assistante de production : Joëlle Daemen (50 62) Ont collaboré à ce numéro : Yvan Bazarov, Rémi Pin, Sophie de Reynal Conseillers éditoriaux : Gérard Brochoire, Edouard Raymondis Conseiller honoraire : Roland Guinet PUBLICITÉ Directrice de publicité : Patricia Chardonneau (50 53) Assistante : Celine Millo (50 43) E-mail : [email protected] édito De Filière Pain Goumand à Planète Pain-Pâtisserie p arce que les modes de vie et de consommation évoluent, en ces temps de grande morosité, il reste essentiel de développer des produits innovants et de qualité, pratiques et gourmands, sains et respectueux de notre environnement. Sur la « planète pain-pâtisserie », au cœur de la « galaxie gastronomie », la créativité de la filière, caractérisant les métiers de la boulangerie-pâtisserie, fait toujours preuve d’activisme. C’est également le cas de votre nouveau multimédia « Filière Pain Gourmand ». En premier lieu, tous les deux mois, le magazine présentera les grandes tendances DIFFUSION Relations abonnés : Joëlle Labrune (50 60) Prix des abonnements : En France : 60 € (6 numéros/an), TVA incluse. A l’étranger : nous consulter Prix au numéro : 10 €. guidant les évolutions de la filière, retours d’expériences à l’appui. Pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, la profession propose de nouveaux produits en termes de goûts, de praticité, tant au niveau de leur mise en œuvre que de leur commercialisation et de leur consommation. L’expertise professionnelle en témoigne dans chaque édition. PRODUCTION Conception graphique et PAO : Mais, qui dit nouveau multimédia dit aussi, c’est un impératif aujourd’hui, ouverture de 75017 Paris - Tél. : 01 42 67 67 90 l’information professionnelle à un plus large public œuvrant dans la « galaxie gastronomie ». Impression : Seul Internet permet cet élargissement de l’information. IPPAC/Imprimerie de Champagne ZI Les Franchises - 52 500 LANGRES Routage : ARS, ZI de Popey 55000 Bar-le-Duc Filière Pain Gourmand est édité par la société d’éditions et de publicité professionnelle SEPP, société anonyme au capital de 40 000 €. Représentant légal : Jacques Darmon, p-d g, principal associé : CPI Média. Outre la création du site www.filierepaingourmand.com, sont également proposés des eGuides, véritables moteurs de recherche professionnels qui, en un clic, localiseront BOULA le fournisseur le plus proche, vous apporteront catalogues, produits, astuces et recettes, marché de l’emploi… C’est vous-même qui faites évoluer ce réel réseau professionnel en fonction de vos besoins, de vos attentes. À nous, ensemble, de le faire vivre et grandir. Une publication du À suivre… © SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur. Celle-ci pourra être obtenue auprès du Centre Français du Copyright, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, auquel SEPP a donné mandat pour le représenter auprès des utilisateurs. Tél. : + 33 (0) 1 44 07 47 70. Dépôt légal :Février 2009 NOMA Jacques Darmon Directeur des rédactions n° 2 • Février/Mars 2009 I 3 BOULANGERIE - PATISSERIE NOMADING - SNACKING MARCHÉS & TENDANCES PAINS & PAI 10 Questions à... Fabien Poulaillon (Groupe Poulaillon) 12-13 Solutions : « 1 garniture = 1 pain » et « À quand des allégations pour le pain ? » EQUIPEMENTS & SERVICES 14 DIVERSIFIER SON OFFRE L e p e t i t d é j e u n e r co n t i n e n t a l fi le à l ’an g la ise 16 Questions à... Philippe Pellé (société Pellé Équipements) 17 Solution : Arts de la table, les solutions vertes DISTRIBUTION & COMMERCE 18 NUTRITION ET SANTÉ L e s n o u ve a u x d é f i s de l a re s ta u ra t i on ra p id e 20 Questions à... Audrey Aveaux (Agence nutritionnellement) 23 Solution : Des sandwiches à prix discount SIRHA 2009 : RAPPORT DE VISITE i 2 4 LWaebsoteurlannBgaekrieeriseesmi-industrielle PRODUITS BIO Ce qu i c h a n g e e n 20 09 8 © DR PORTRAIT D’ENTREPRISE SANDWICH La so lu t i on a n t i- c ri se 6 ▼ Merci de la contribution de BCS, qui a fourni pains et sandwiches, et de celle d’OCF (Ouest Constructions Frigorifiques) qui, sur son stand implanté au SIRHA, a mis à notre disposition ses vitrines frigorifiques statodynamiques, la diffusion maîtrisée du froid étant accélérée par une convection naturelle. PRODUITS 2 6 UàSandneédcswoéuliecvhcrtii&rolnoSrndsaecdpkeroSl’dhEuuoiwrtospean Entre pages 31 et 34 LETTRE FEBPFinfo 3 5 Guide des fournisseurs paniscopie 3 8 MARTINE FOULLOY Coordinatrice de l’European Sandwich & Snack Show “ Le salon a su grandir et accompagner le développement de la filière ” ncontestablement, le SIRHA, organisé en janvier dernier, à Lyon, a parfaitement porté son appellation de « Salon de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation » où, pour la plus grande satisfaction de la « Filière Pain Gourmand », une large place a été accordée à la boulangerie et à la pâtisserie, ainsi qu’aux glaces et chocolats. La forte émulation, notamment favorisée par l’ambiance très « Pro » créée par de Grands Concours Mondiaux (dont le célèbre Bocuse d’Or), a fait toute l’attractivité de ce parcours d’excellence. Dans ce contexte, la concurrence, toujours plus dynamique, et la crise économique toujours plus prégnante, représentent autant de raisons motivantes pour élargir les offres des entreprises de boulangerie-pâtisserie face à la forte mutation des modes de consommation. Les restaurateurs fabriquent leur pain ou, tout au moins, le cuisent. Les boulangers-pâtissiers s’ouvrent au snacking-nomadisme, via la sandwicherie, tandis que certains, déclinent d’intéressantes offres de restaura- BOULA tion dites rapides dont l’élaboration s’adapte aux emplacements. En conséquence, la créativité industrielle élabore les offres les plus sophistiquées tant en service NOMA qu’en esthétique. Cette créativité cohabite avec le naturel, le recyclable, la santé, le durable, le biologique… la gourmandise, quant à elle, adoucissant la mondialisation. Édouard Raymondis n° 2 • Février/Mars 2009 I 5 MARCHÉS & TENDANCES SANDWICH La solution an Avec un marché qui a augmenté de 21 % entre 2003 et 2007, le marché du sandwich ne semble pas touché par la crise économique. Son secret ? Une grande faculté d’adaptation face à la mutation des modes de consommation (simplification des repas, augmentation des prises alimentaires hors repas) et l’évolution des attentes des consommateurs, notamment en termes de santé, de naturalité et d’authenticité. © ES SS i L’INDIVIDUALISME EST MORT, VIVE LA RE ALLIANCE La crise que nous traversons seraitelle annonciatrice de la fin d’une ère dans laquelle les dérives d’une société hyper individualiste et hyper consommatrice, loin de faire le bonheur d’individus désabusés, ont conduit au malheur de la planète et de ses habitants ? Au milieu du chaos planétaire, une nouvelle voie s’offre à l’humanité : la Réalliance*. Réalliance de l’individu avec les « 6 milliards d’autres »**, Réalliance de l’individu avec la BOULANGERIE - PATISSERIE nature qui l’entoure… Serait-ce le début d’une société durable ? * « La Réalliance » de Françoise Bonnal - Ed. Payot. ** « 6 milliards d’autres », exposition de Yann Arthus-Bertrand au Grand Palais,www.fpg.com NOMADING - SNACKING Paris. 6 I n° 2 • Février/Mars 2009 mmobilière, économique, financière, la crise est sur toutes les lèvres et la baisse du pouvoir d’achat dans tous les esprits. Dans ce contexte, on assiste à une baisse historique du CA de la restauration hors domicile (– 2 à – 5 % en 2008) qui s’accompagne d’une baisse de la fréquentation (– 5 à – 15 % du nombre de repas servis). Pour autant, la restauration rapide tire son épingle du jeu avec une progression de près de 8 % de son CA entre septembre 2007 et septembre 2008. Portée par la densification du temps de travail (35 h et RTT) et l’allongement de la distance maison/bureau, encouragée par la réduction de la durée et la simplification des repas, la restauration rapide bénéficie encore de nombreux leviers de croissance au regard du retard pris par les Français en termes de nombre de repas consommés hors domicile (1 sur 7 contre 1 sur 3 pour nos voisins britanniques). Dans ce contexte, le sandwich a une belle carte à jouer, parce qu’il offre une solution « plat principal » rapide (3/4 des consommations sont faites dans ce cadre selon LDC le Gaulois) à un prix très abordable. Moins gras que le hamburger ou le kebab, moins cher que le plat du jour, le sandwich seraitil la solution idéale ? Certains en ont fait le pari comme l’indique la forte augmentation de la part de marché des sandwicheries sur le marché du sandwich en restauration (quasiment doublé en 10 ans). Ainsi Goütu, nouvelle enseigne à Paris qui propose 6 variétés de sandwiches à 1 € (jambon blanc/beurre salé, concombre, cheese cream menthe…). Ces produits d’appel sont complétés par une offre diverse de produits nomades (salades, soupes, fruit, pâtisseries…) qui, au final, élève le ticket moyen de l’établissement à 5 €, enfin un service de livraison est mis à la disposition des nombreuses sociétés environnantes. Autre exemple à Lyon avec ce bistrot à sandwiches qui surfe sur le concept de restauration rapide de qualité. Son premier menu est à 6 € mais on peut manger dès 3 €. La carte offre un choix de 17 variétés de sandwiches aux noms évocateurs : Miss Univers 79, Ménilmontant ou Saperlipopette. La livraison représente 30 % du chiffre d’affaires. LE SANDWICH INDUSTRIEL La part de marché volume des sandwiches industriels progresse de 8,5 % (source LDC le Gaulois). Les lieux de vente se développent et les offres se multiplient, des plus basiques aux plus sophistiquées, pour répondre aux attentes des consommateurs. MARCHÉS & TENDANCES n ti-crise “ TENDANCES SANDWICHES L’allégé ne semble pas être l’axe retenu par les industriels du secteur pour leur développement de produits. Si l’on exclut le co-branding de Daunat avec Weight Watchers, l’offre « santé » se traduirait plutôt par des grammages plus faibles, des Les lieux de vente se développent et les offres se multiplient loppent des offres adaptées à ce nouveau mode de consommation (packaging, PLV, merchandising…). Les machines se positionnent en priorité dans les lieux de transit (aéroports, gares…), qui ont des flux et une rentabilité plus importants que dans les centres commerciaux. Ainsi, chaque jour, 350 000 voyageurs transitent à la gare Saint-Lazare. C’est 40 fois plus que la fréquentation moyenne d’un hypermarché de 10 000 m2 et 7 fois ” garnitures avec moins de gras et plus de légumes. Les innovations jouent sur la forme (triangle, baguette, bagnat, bagel, wraps…), le pain (céréales, polaire, complet, viennois…) et surtout les garnitures qui, ces dernières années, ont beaucoup évolué, allant du plus simple au plus élaboré. En réponse à une attente des consommateurs pour des produits plus simples, plus authentiques, mais avec une vraie ÉVOLUTION DU MARCHÉ DU SANDWICH 1999 Aujourd’hui Nombre d’unités vendues 615 millions 1,23 milliard CA 1,3 milliard € 3,8 milliards €* Sandwicheries 2 5 %* * 41 %** GMS 4 940 tonnes 27 300 tonnes Baguette 70 % 54 % Pains de mie 11 % 21 % Pains spéciaux < 10 % 20 % * source Gira Foodservice 2007 © ESSS plus que celle d’un centre commercial ! En outre, les taux de concrétisation d'achat « j'entre et j'achète » évoluent entre 50 et 70 % dans les lieux de transit, contre 30 à 40 % en centre-ville. Parmi les innovations majeures, nous noterons la part grandissante de la distribution automatique qui représente désormais 17 % du marché des sandwiches industriels, passant ainsi devant les pétroliers (14 %). La mobilité croissante des actifs (les déplacements ont augmenté de 40 % en France en 30 ans) et l’augmentation des prises alimentaires hors repas (en 2008, 50 % des repas sont pris entre 12 heures et 14 h 30 contre 70 % en 2000) expliquent cette progression. Les professionnels du secteur déve- ** Du circuit restauration Les innovations jouent sur la forme, le pain et surtout les garnitures qui, ces dernières années, ont beaucoup évolué, allant du plus simple au plus élaboré. qualité perçue, le Gaulois lance une gamme « Comme à la maison ». La gamme se présente dans un format généreux de 180 g de forme carrée qui rappelle le « fait maison », et se décline en 6 références dont le traditionnel jambon/beurre. Le conditionnement sous film non imprimé permet un maximum de transparence et assure une DLC de 10 jours. De son côté, Sodebo lance deux nouvelles gammes. L’une composée de 4 nouvelles références de sandwiches-club au sein de la gamme « Maxi Classic » avec la signature « Destination gourmande ». Il s'agit de recettes inspirées d'autres pays, mais d'univers bien connus des consommateurs : recette espagnole (jambon chorizo sauce poivron), recette méditerranéenne (thon olives sauce aux tomates marinées), recette anglaise (bacon œuf sauce cheddar) et recette exotique (poulet sauce créole). L’autre issue d’un partenariat avec Bel s'appelle « Les irrésistibles » où est mis en avant le caractère particulier de chaque recette : l'irrésistible fondant de la recette poulet mariné et Vache qui Rit, l'irrésistible raffiné de la recette jambon dés de concombre et Boursin, et l'irrésistible douceur de la recette jambon dés de petits légumes et Kiri. LA DA : UNE OPPORTUNITÉ POUR LE SANDWICH ? Selon Gira FoodService, la Distribution Automatique (DA) représente 4 % du marché du sandwich en France (artisanal + industriels) soit environ 52 millions d'UVC. Les sandwiches industriels représentent près de 60 % des ventes en DA (30 millions d’UVC soit 10 % du marché du Sandwich industriel). Sur ce marché, Sodebo est en position de leader avec plus de 36% de part de marché. Aujourd'hui, il y a un potentiel de croissance particulièrement élevé en DA car le parc proposant une offre de restauration est encore limité (moins de 5 % des DA). Les leviers de croissance : • étendre le parc de DA avec une offre de restauration dans les sites à potentiel ; • améliorer la gestion de l'offre sur les sites, en proposant plus de variété au niveau des différents types de sandwiches proposés ; • mieux valoriser / mettre en avant l'offre sur les sites (plus de 4 achats sur 10 sont impulsifs en DA, c'est-à-dire décidés au dernier moment devant le distributeur automatique*). ■ Sophie de Reynal BOULA NOMA *Source : Etude TNS Sofres - Mars 2007 n° 2 • Février/Mars 2009 I 7 PAINS & PAI PRODUITS BIO Ce qui change © Frédéric Decante/Agence Bio Si le texte cadre de la nouvelle réglementation en matière d’agriculture biologique a été voté en juin 2007, il n’est entré en vigueur que le 1er janvier 2009. À l’ancien règlement s’ajoute la vinification, l’aquaculture, les algues marines et les levures. Le nouveau texte apparaît comme moins restrictif que le précédent, mais en matière d’OGM le règlement est davantage encadré. Le point sur ce qui va changer pour la profession. a LE BILAN DU BIO - D’après la dernière étude l’Agence Bio datant de 2007, le taux de produits biologiques en France est le même qu’en 2006, avec plus de 4 Français sur 10 (42 %) qui en consomment au moins une fois par mois. Le prix des produits bio est encore trop élevé pour 78 % de la population et 69 % n’ont pas le reflexe d’en acheter. En revanche, le pourcentage d’achat se situe toujours au même niveau qu’en 2006 avec 37 % d’acheteurs au cours des 4 dernières années. De façon globale, les produits biologiques sont perçus comme naturels, sans produits chimiques, préservant l’environnement, des produits meilleurs pour la santé avec des qualités nutritionnelles mieux conservées. Produits bio Ce qui change BOULANGERIE en 2009 - PATISSERIE Questions à... : Fabien Poulaillon (Groupe Poulaillon) 8 8 10 NOMADING - SNACKING Solution : Le Pain : vecteur de gourmandise 12 Produits : À voir à l’European Sandwich and Snack Show 26 I n° 2 • Février/Mars 2009 www.fpg.com dopté le 12 juin 2007 par les 27 ministres européens de l’agriculture, le nouveau règlement apparaît pour les acteurs de la filière française comme plus laxiste. « Le règlement supprime la subsidiarité, donc toute réglementation nationale qui présenterait des règles plus strictes que la réglementation européenne bio. Mais il faut savoir que le cahier des charges français prenait en compte les spécificités de l’agriculture française (surfaces, climat, alimentation animale contre : l’Italie, la Grèce, la Belgique et la Roumanie. À noter que le précédent règlement datait de 1991. Le nouvel objectif avoué de ce règlement est avant tout un dispositif de marché élaboré afin de fluidifier le bio en Europe, mais aussi de proposer une image unique du bio aux consommateurs. Dans la pratique rien ne change. L’utilisation d’organismes génétiquement modifiés, les pesticides de synthèse et les mélanges de produits bio et non bio restent formellement prohibés. “ La réglementation 1254/2008 en matière de levure bio fait partie des améliorations notables etc.) ce que nous faisons en France, n’est pas forcément applicable par exemple aux Pays-Bas où les surfaces agricoles sont beaucoup plus restreintes. Le règlement européen a été et restera, malgré son changement, un socle de base sur lequel chaque opérateur développe des pratiques qui prennent en compte ses propres conditions locales », précise Eugénie Mai-Thé, du Synabio, notamment de par la disparition du cahier des charges national, beaucoup plus restrictif, par exemple en matière d'élevage. Pour les transformateurs, le texte ne devrait cependant pas modifier leurs pratiques, hormis l’étiquetage. Seuls 4 pays ont voté ” « La disparition du cahier des charges national est la principale préoccupation des agriculteurs, sa suppression entraînant avec lui de nombreuses restrictions liées à l’élevage », témoigne la FNAB. AUXILIAIRES ET ADDITIFS La Commission européenne élargit le champ de certification du bio et reconnaît certains additifs de la liste restrictive des substances utilisables en bio, comme des ingrédients d’origine agricole, ce qui leur permet d’accéder à la certification bio. Cette décision permet une plus grande cohérence de certaines formulations avec la possibilité d’incorporation d’un pourcentage maximum d’ingrédients bio. PAINS & PAI EN RÉSUMÉ en 2009 LE CAS DE LA LEVURE BIO Selon une étude menée par l’Expansion La réglementation 1254/2008 en matière de levure bio fait partie des améliorations notables. Le texte paru au Journal officiel le 15 décembre dernier reconnaît la levure bio dans la liste des produits bio autorisés et précise les règles de sa production. L’application du texte se divise en deux temps. Tout d’abord, les levures entrent dans le champ d’application bio, ensuite il revient sur le statut des levures qui, en 2013, seront reconnues comme produits d’origine agricole. Pour qu’un produit soit étiqueté bio, il doit contenir 95 % d’ingrédients d’origine agricole. Aujourd’hui, les transformateurs peuvent incorporer de la levure non bio dans des produits Consulteam en octobre 2008, seul le logo Les réglementations qui suivent abrogent le règlement européen (CE) 2092/91 et le CC-REPAB-F : • Règlement cadre (CE) 834/2007 • Règlement d’application (CE) 889/2008 • Règlement (CE) 967/2008 • Règlement (CE) 1235/2008 • Règlement (CE 1254/2008 AB est connu par 100 % des personnes interrogées et bien perçu, cependant aucun consommateur ne peut décrire la charte © Agence bio bio sans être dans l’obligation de prendre en compte ce pourcentage dans le calcul des 95 %. En 2013, le pourcentage de levure bio entrera dans ce calcul. Cette mesure transitoire laisse ainsi aux filières d’approvisionnement en levures bio le temps de se structurer afin de répondre aux différents besoins des opérateurs. En termes de production, la levure devra pousser sur des substrats d’origine biologique et être naturellement © Cémoi d’exigence industrielle qui en découle. associée à des additifs et auxiliaires présents dans la liste et ne pas contenir d’OGM. LES OGM Si l'usage des organismes génétiquement modifiés demeure interdit, les autorités toléreront une contamination dans une limite de 0,9 %. Cependant si un produit contient moins de 0,9 % d’OGM et que l’industriel ou le producteur prouve qu’il a mis en place toutes les mesures nécessaires pour l'éviter, alors la présence d’OGM ne sera pas précisée sur l’étiquette. Précisons qu’auparavant, en l’absence de règle écrite, l’usage était de déclasser un tel produit. Aujourd’hui, un taux égal ou supérieur à 0,9 % engendrera l’étiquetage de la présence d’OGM et le déclassement du produit. La filière ne souhaitant pas cette contamination, il est probable que les transformateurs refusent de se fournir en produits contaminés. Quant aux producteurs, ils ne pourront pas se retourner contre qui que ce soit. Ils devront payer la propreté de la filière. ÉTIQUETAGE Paru au Journal officiel le 15 décembre dernier, le nouveau texte reconnaît la levure bio dans la liste des produits bio autorisés et précise les règles de sa production. Un logo bio communautaire devrait voir le jour d’ici au 30 juin 2010. Celui-ci sera obligatoire sur tous les emballages de produits biologiques, Pour plus d’informations • www.synabio.com • www.fnab.org • www.agence-bio.org donc contenant au moins 95 % d’ingrédients d’origine agricole issus de l’agriculture biologique. La présence du logo s’accompagnera obligatoirement, non plus du nom de l’organisme certificateur, mais d’un numéro de code et de la mention d’origine des matières premières. Lorsqu’un transformateur souhaitera identifier le nom et les coordonnées de l’organisme certificateur dont dépend son produit, il peut se rendre par exemple sur le site du ministère de l’Agriculture et de la Pêche ou sur celui du Synabio où ils seront répertoriés. Son organisme certificateur peut également le renseigner. La mention de l’origine des matières premières agricoles biologiques est dorénavant régentée par le règlement (CE) 834/2007 : « Agriculture UE » pour la matière première agricole produite dans l’UE ; « Agriculture non UE » lorsqu’elle est produite hors UE ; « Agriculture UE/non UE » lorsqu’une partie est produite dans l’UE et l’autre pas. Mais pas de panique, les instances réglementaires autorisent une dérogation pour l’épuisement des stocks de produits et d’emballages répondant à l’ancienne réglementation jusqu’au 1er janvier 2012. ■ Emilie Rullier n° 2 • Février/Mars 2009 I BOULA NOMA 9 PAINS & PAI Questions à... Fabien Poulaillon (directeur général du groupe Poulaillon) BOULANGERIE - PATISSERIE Groupe familial, la première boulangerie Poulaillon ouvre à Mulhouse en 1973, à l’initiative de Paul Poulaillon alors âgé de 21 ans. Au départ du pain et des bretzels, aujourd’hui une activité snacking et traiteur importante. La petite boulangerie de quartier est deveNOMADING - SNACKING www.fpg.com nue une entreprise qui compte plus de 300 salariés répartis sur ses 3 sites de production BOULANGERIE - PATISSERIE © DR BOULANGERIE - PATISSERIE NOMADING - SNACKING Agé de 37 ans, Fabien Poulaillon, a fait toute sa carrière dans l’entreprise familiale, il est aujourd’hui directeur général. Quels conseils donneriezvous à un boulanger qui souhaitera it diversifier son activ ité et se lancer dans le snacking ? Fabien POULAILLON : Le boulanger doit présenter une large gamme de pains-sandwichs. Elle doit être mise en valeur en n’hésitant pas à utiliser les pâtes fabriquées pour ces pains (campagne, seigle, céréales, noix, raisins…) pour en faire des pains- et ses 22 points de vente. À leur tête, Paul Poulaillon et ses enfants, Magali et Fabien. Quelles ont été les motivations qui vous ont conduit à faire du bio ? F. P.www.fpg.com : Notre volonté de faire du bio est née d’un souci de qualité, et les exigences de fabrication des produits biologiques continuent de nous convaincre. Les pains biologiques sont issus de recettes simples (farine, eau, levain, sel de Guérande), sans addition de quoi que ce soit. Les matières premières sont de qualité et les goûts obtenus assez exceptionnels. On retrouve réellement les saveurs acidulées des pains d’autrefois. Ce choix a également été motivé par une demande croissante liée à une diversification de la clientèle. D’une part les puristes qui ne mangent que du bio et qui apprécient de trouver dans nos produits bio impliquent la mise en place de procédures particulières et contraignantes, et ce, à tous les niveaux : stockage, cuisson, garnissage et mise en vente des sandwichs. Il est donc très difficile d’allier dans un même fournil la fabrication de pain biologique et non biologique puisqu’on ne doit retrouver aucune trace d’ingrédients non biologiques dans les produits bio. Cela implique un stockage spécifique du matériel, voire un local dédié exclusivement au bio. La cuisson simultanée d’un produit bio et d’un produit non bio est interdite, et des plaques exclusivement dédiées au bio sont nécessaires. La garniture des sandwichs, cela va de soi, doit être bio NOMADING - SNACKING apéritifs festifs, pains bio, snacking. C’est pour moi l’un des meilleurs salons pour notre profession de par la qualité et la diversité des visiteurs. Quels sont vos projets ? F. P. : Nous avons acquis un terrain de 2 hectares près de Mulhouse où nous avons construit un bâtiment de stockage négatif (capacité de 2 000 palettes). Nous sommes en phase de finalisation pour la construction d’un bâtiment de 8 000 m2 attenant, qui nous permettra d’accroître notre capacité de production, augmenter notre productivité par l’auto- PATISSERIE matisation de BOULANGERIE certaines tâches. Nous ouvrirons également 3 nouveaux points de vente dans le courant de l’année L’engagement des consommateurs pour les produits bio va accroître le nombre de fabricants NOMADING - SNACKING “ BOULANGERIE - PATISSERIE boutiques du pain ayant la certification sandwichs et les garnir. Le mieux est biologique, d’autre part une clientèle qui de les garnir au fur et à mesure pour a découvert et apprécié le bon goût de éviter d’avoir trop d’invendus coûteux. ce pain, et enfin toute une catégorie de En revanche, il est important d’avoir toupersonnes qui sont de plus en plus soujours des produits en exposition dans BOULANGERIE - PATISSERIE cieuses de la qualité des produits qu’ils votre rayon pour « créer le besoin ». consomment et qui se tournent vers le Les sandwichs doivent faire envie, les biologique. produits utilisés doivent être d’une fraîcheur irréprochable. Concernant la Quels conseils donneriezgarniture, le sandwich au jambon NOMADING vous à un boulanger, ayawww.fpg.com nt une activité reste la vedette. Ensuite, il est inutile- SNACKING snacking, qui souhaiterait se lancer d’avoir trop de sortes difficiles à gérer, dans la vente de produits bio ? je dirais donc jambon, saucisson, thon, poulet, fromage. F. P. : La fabrication et la vente de NOMADING - SNACKING 10 I n° 2 • Février/Mars 2009 et les sandwichs vendus emballés - PATISSERIE dans la vitrine,BOULANGERIE pour qu’il n’y ait aucun contact avec les produits non bio. Enfin, une comptabilité distincte et www.fpg.com précise doit être tenue. Le mieux est de prendre conseil auprès d’un organisme certificateur. Il paraît donc plus simple pour le boulanger d’acheter son pain bio en précuit surgelé. NOMADING - SNACKING Vous êtes présent au salon du sandwich. Qu'en attendez-vous ? F. P. : Le salon sera notre vitrine pour présenter nos nouveaux produits : w ” Que pensez-vous de la nouvelle réglementation sur le bio ? F. P. : L’engagement des consommateurs pour les produits bio va faire accroître le nombre de fabricants intéwww.fpg.com ressés par cette nouvelle niche. Je pense qu’il est donc nécessaire que les règles soient strictes et que leurs pratiques soient surveillées afin d’éviter les dérives. Il faut que l’appellation bio reste, dans l’esprit du consommateur, une appellation sûre, gage de qualité et de sécurité. ■ Propos recueillis par Emilie Rullier w PAINS & PAI Solution LE PAIN Vecteur de gourmandise « 1 garniture = 1 pain » : voici le leitmotiv de la jeune société Liberty Food. Créée en octobre 2008, elle insuffle du « lien technique, R&D et commercial » entre fabricants de pains et client. Le concept : promouvoir des pains à forte valeur ajoutée pour sortir de la traditionnelle ½ baguette à garnir. S i diversifier son offre « sandwiches » passe par des garnitures variées, elle peut aussi passer par le pain. La société Liberty Food travaille avec des fabricants français, espagnols, italiens et allemands. « Le pain, « c’est un peu le vélo de notre alimentation, tout le monde en mange, il est abordable, mais il est souvent maltraité ! C’est un aliment incontournable consommé plusieurs fois par jour, c’est aussi un élément d’appétence. Le marché du sandwich doit sortir de la demibaguette garnie avec 5 ou 6 recettes ou du Panini blafard comme un couloir d’hôpital » témoigne Laurent Charpentier, animateur de Liberty Food. Pour ce faire, la société travaille les recettes de demain avec un médecin en charge d’établir la pertinence et la qualité des NOMADING - SNACKING 12 I n° 2 • Février/Mars 2009 www.fpg.com © Liberty Food BOULANGERIE - PATISSERIE ingrédients qui peuvent entrer dans la composition des recettes. Ainsi, différentes pistes de développement sont soumises au client qui décidera quels types de produits il souhaite faire en fonction de la cible à atteindre ou du résultat diététique à obtenir, développer. Le service se fait donc à la carte et le laboratoire R&D de la société se charge de mettre en place le produit qui répondra le mieux à la demande du client. « Nous avons développé un carré méditerranéen à base d’huile d’olive dans lequel nous avons intégré des morceaux de tomates confites. Notre stratégie, c’est de faire jouer au pain un rôle tangible et actif dans la satisfaction gustative et nutritive du consommateur », explique Laurent Charpentier. ■ Emilie Rullier Solution PAINS & PAI SANTÉ Le pain bientôt « source de… » ? Le pain est désormais reconnu comme étant un aliment santé comme le confirme encore les dernières études conduites par l’Observatoire du pain présentées en février dernier, mais de là à voir apparaître des allégations santé, la route risque d’être encore longue… © DR l es allégations nutritionnelles et de santé relèvent du règlement européen 1924/2006 du 30 décembre 2006. D’après la directive sur l’étiquetage nutritionnel 496/93, en cours de révision, pour qu’un produit soit déclaré «source d’ » un nutriment, ce produit doit en fournir au moins 15% des Apports Journaliers Recommandés (AJR) et au moins 30% pour affirmer qu’il est riche en ce nutriment. « Sur ces bases, selon la table du Ciqual 2008, le pain français pourrait affirmer qu’il est source de protéines et d’acides foliques, pauvre en sucre, sans sucre ajouté (mais avec des sucres naturellement présents), pauvres en graisse et acides gras saturés ; le pain complet pourrait en outre affirmer être source de fibres, de magnésium et de phosphore, mais il n’est plus source d’acide folique », déclare le Pr Ambroise Martin, Professeur de Nutrition à la Faculté de Médecine de Lyon, invité au Colloque sur le pain, de l’Observatoire du pain. Le registre Européen des allégations est prévu pour le début de l’année 2010. L’introduction des profils nutritionnels est en revanche plus controversée. Il s’agit d’un système se fondant sur la teneur en trois nutriments : acides gras saturés, sodium et sucres. Certains des Etats membres trouvent la proposition du système de profil nutritionnel de la commission européenne trop strict et pénalisant leurs produits, tandis que le Bureau Européens des Associations de Consommateurs le juge trop laxiste. La pain moyen, selon la table du Ciqual, ne pourrait pas porter d’allégation santé ou de réduction de risque, et n’aurait accès aux allégations nutritionnelles qu’avec dérogation, imposant la mention à côté de l’allégation du message « haute teneur en sel ». Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant quelques mois. ■ BOULAN NOMAD Source l’Observatoire du pain n° 2 • Février/Mars 2009 I 13 ÉQUIPEMENTS & SERVICES DIVERSIFIER SON OFFRE Le petit déjeun L'importance du petit déjeuner dans notre alimentation a été fortement médiatisée ces dernières années. Une journée nationale du petit déjeuner a ainsi vu le jour en France le dernier dimanche de septembre. Retour sur une évolution sans précédent. © JM c DU « P’TIT DÉJ’ » AU BRUNCH - Si on prend un « petit déjeuner » du lundi au vendredi, le weekend on « brunche ». Contraction de l’anglais breakfast (petit déjeuner) et de lunch (déjeuner), le brunch est une pratique très fréquente dans les pays anglo-saxons, qui s’est démocratisée en France surtout auprès des jeunes citadins. Mélange de sucré-salé, ce repas est un petitdéjeuner pris en fin de matinée, peut-être une nouvelle offre, demain, en boulangerie. Diversifier son offre Le petit déjeunerBOULANGERIE continental file à l’anglaise 14 - PATISSERIE Questions à... : Philippe Pellé (Pellé Équipements) 16 NOMADING - SNACKING Solution : Arts de la table : Ils se mettent tous au vert ! 17 Produits : À voir à l’European Sandwich and Snack Show I n° 2 • Février/Mars 2009 28 www.fpg.com omposé en ville essentiellement de café au lait au début du XXe siècle, puis accompagné de pain beurré par la suite, le petit déjeuner a fortement évolué au cours des quatre dernières décennies avec l'arrivée de nouveaux produits comme les céréales. D’un petit déjeuner « sur le pouce », les habitudes se sont peu à peu tournées vers un petit déjeuner confortable, qui prend véritablement la forme d’un troisième repas. Pour les nutritionnistes, ce repas doit ainsi satisfaire 25 % des apports énergétiques journaliers (AEJ) du consommateur. UN REPAS À L’ÉTUDE S'interrogeant sur la diversité des petits déjeuners, le Crédoc a réalisé en 2007 une étude à partir de l'enquête intitulée « Comportements et consommations alimentaires en France » menée en 2004. Elle visait à mieux connaître la composition des petits déjeuners des enfants (3-12 ans), des adolescents (1319 ans) et des adultes (20 ans et plus). Les résultats ont montré que la croissance de l'offre alimentaire sur le marché du petit déjeuner (panification industrielle, biscuits spécialisés, produits à tartiner, céréales…) s'est accompagnée d'une forte diversification, pour un même individu au cours de la semaine ou entre les différents consommateurs. Si le petit déjeuner continental (avec café et tartine de pain) reste largement le préféré des adultes, le modèle anglo-saxon (avec céréales et fruits ou jus de fruits) se développe chez les plus jeunes. UN P’TIT DÉJ EN BOULANGERIE ? Dans certains pays européens, comme en Italie, en Espagne et au Portugal, le petit déjeuner est un repas qui se prend volontiers en boulangerie. En France, il y est encore peu présent alors que certaines enseignes de type terminal de cuisson diversifient leur offre. Les magasins Brioche Dorée proposent ainsi 3 formules : la formule « Bonjour » avec 1 viennoiserie ou 2 tartines (beurreconfiture) et 1 grande boisson chaude ; la formule « Matin Tonique » qui apporte en complément 1 verre de jus d’orange Tropicana (20 cl) et pour 1 euro de plus un yaourt ou une coupe de fruits de ÉQUIPEMENTS & SERVICES er continental file à l’anglaise saison ; la formule « Express » qui se compose d’1 croissant (ou d’1 pain au chocolat) et d’ 1 espresso. L’enseigne Paul présente des formules équivalentes avec ses petits déjeuners « Express » (1 café + 1 croissant), « Parisien » (1 grande boisson chaude + 1 viennoiserie au choix ou une demi-flûte), « Continental » (un jus d’orange en plus). “ et une boisson chaude). 27 % d’entres eux restent fidèles au petit déjeuner de l’enfance (où chocolat au lait et brioches industrielles ont leur importance). 20 % privilégient un petit déjeuner "simplifié" (avec seulement une boisson chaude). 12% s’orientent vers une formule "équilibrée" (fruit, produits laitiers, céréaliers et boisson chaude). L AN C ER U N « Mo ME NT P ’T IT-D ÉJ » EN B oU T IQU E : U N E PA No P L IE P oSS IB L E • La corbeille en osier : La corbeille en osier ou en bois est idéale pour présenter les viennoiseries et autres en-cas du petit déjeuner. La coopérative Vannerie de Vilaines présente un assortiment de corbeilles de tout type à des prix variés, qui permettra à l’artisan de faire son choix. • Une cafetière de grande capacité : Les cafetières électriques de marque West Bend sont des machines compactes permettant de faire du café en grande quantité. Elles sont ainsi parfaitement adaptées au service « au coup par coup » et aux 93 % des consommateurs dont le petit déjeuner inclut une boisson chaude. Corps aluminium poli, robinet de soutirage antigouttes, poignées isolantes et jauge de niveau, elles existent en 9, 2 et 6 litres, pour un prix moyen de 250 € TTC. Elles peuvent être complétées par des fontaines isothermes, indispensables pour diversifier l’offre (thé, chocolat…). 3 % des consommateurs consomment un petit-déjeuner dit "traditionnel" Elle se distingue néanmoins en proposant également une formule « équilibre » (benoîtons, jus d’orange, fromage blanc, thé ou café) pourvoyeuse de vitamine D et de sucres lents. Ces enseignes viennent satisfaire les envies des consommateurs, classifiés avec rigueur dans l’étude du Credoc en 5 catégories. 34 % des consommateurs mangent un petit déjeuner dit "traditionnel" (une tartine ” Enfin, 7 % d’entres eux se font plaisir avec un petit déjeuner "gourmand" constitué de pâtisserie fraiche. Néanmoins on est en droit de se demander si les offres de petits déjeuners hors domicile engendrent un volume de vente conséquent. Le petit déjeuner reste en effet pour 97 % des adultes un repas pris à domicile. ■ Ivan Bazarov • Des gobelets isothermes : Quoi de plus désagréable que de se brûler les doigts en buvant son café ! Les gobelets isothermes en polystyrène, grâce à leur haut pouvoir isolant, préviennent ce phénomène et ont ainsi toute leur place dans la distribution de petits déjeuners à la clientèle. Proposés par un nombre important de fabricants, on les trouve aisément à un prix moyen de 0,08 € TTC (carton de 000 gobelets d’une capacité de 20 cl ; prix hors couvercle, hors spatule agitatrice et hors dosette de sucre). Autre solution : les gobelets en fibre de canne, plus respectueux de l’environnement mais plus coûteux. Le petit déjeuner, un repas indispensable pour bien commencer la journée. © Tecumseh • Un presse-agrumes : Si les Smoothies et autres jus de fruits frais pressés ont le vent en poupe, il est parfaitement possible de proposer à votre clientèle des produits équivalents faits maison, sans être contraint à de la revente. Le nouveau presse-agrumes à levier « Évolution » de chez Santos réunit toutes les caractéristiques pour répondre aux nouvelles exigences du marché, avec la possibilité de réaliser des jus au verre ou en pichet. Le Mixer no 37 de la même société permet, quant à lui, de mélanger, broyer, émulsionner toutes les préparations de boissons pour en faire des cocktails variés. Il faut tout de même se réserver un budget moyen de 250 € TTC pour acquérir une de ces machines. • Un mange-debout : Pour la mise en place d’un « moment p’tit déj » en boutique, il est indispensable de miser sur la convivialité plutôt que sur la vente à emporter. Pour autant, inutile d’investir dans un mobilier trop cossu dans la mesure où ce repas se prend encore aujourd’hui assez rapidement. La table de bar James et les hauts tabourets associés, disponibles en ligne pour 99 € TTC sur ww.miliboo.com, sont idéals pour créer une ambiance adaptée. n° 2 • Février/Mars 2009 I BOULAN NOMAD 5 ÉQUIPEMENTS & SERVICES Questions à... Philippe Pellé (Directeur, Société Pellé Équipements) Créée en 2008 en succession du groupe E.D.L., la société Pellé Équipements, avec à sa tête Philippe Pellé, est l’importateur exclusif en France des fours de la marque Suédoise Revent inventeur du four à chariot en 1958. Forte de son succès auprès des gros industriels, la société Pellé Équipements veut séduire une clientèle plus large. Premier argument : le coût d’utilisation. © DR BOULANGERIE - PATISSERIE NOMADING - SNACKING A la tête de la société qui porte son nom, Philippe Pellé veut conquérir de nouveaux marchés PATISSERIE maintenant leBOULANGERIE premier à- constater que « les prix énergétiques et la conscience écologique changent www.fpg.com radicalement les comportements d’achat de toute la filière, rendant les innovations technologiques ReventEVENT plus que jamais à la mode et pertinentes ». NOMADING - SNACKING Vous venez de reprendre la société E.D.L., aujourd’hui Pellé ÉquiQuelles sont les avantages pements. Qui sont vos clients et quels technologiques de vos fours ? marchés voulez-vous conquérir ? P. P. : Je commencerai par dire que nos fours rotatifs sont équipés de pluPhilippe Pellé : Ce que nous proposieurs systèmes brevetés. sons, ce sont des fours de haute qualité, qui peuvent paraître plus chers à l’achat que la concurrence, mais qui s’avèrent au final très avantageux en termes d’économies d’énergie. 90 % de nos clients sont des industriels, comptant parmi les enseignes les plus prestigieuses. En parallèle à ce marché déjà bien Tous nos fours sont équipés du connu pour nous, nous souhaitons système High Volume Steam, en maintenant développer le marché français, vapeur haut volume, techdes artisans, des « gros faiseurs » et nologie qui assure la stabilité de la GMS. thermique de la chambre de cuisAuparavant, notre gamme de prix son, associée à un générateur de laissait penser à Michel Lebesque buée quasiment inépuisable. (mon prédécesseur) que seul le marCe système breveté repose sur des BOULANGERIE - PATISSERIE ché industriel acceptait de payer un billes d’acier dont la surface occamatériel plus cher, en focalisant à sionne un rapport surface/volume raison son attention sur le coût réel très supérieur aux autres systèmes d’utilisation (gains énergétiques, fiatraditionnels. C’est grâce à l’imporbilité, diminution des pertes produits tance de ce rapport que la génération www.fpg.com non conformes aprèsNOMADING cuisson etc.) et- SNACKING de vapeur est maximum lors de la non sur le simple prix d’achat. cuisson et que la qualité d’échange Ce changement de stratégie est pleithermique est supérieure. Contrairenement approuvé par Michel, qui est ment à ce que la plupart des “ 6 I n° 2 • Février/Mars 2009 professionnels pensent, la masse du four (souvent évoquée) ne représente que 50 % de la solution. L’efficacité du High Volume Steam occasionne des www.fpg.com économies d’énergie non négligeables, de l’ordre de 40 %, témoigne un de nos clients. Notre matériel est également équipé du système Total Convection Control, un système de distribution d’air semi-verticale qui remplace la distribution traditionnelle horizontale lors de la cuisson. Le TCC permet de réguler le flux d’air de façon à garantir un transfert contraintes de temps, de coût et une plus grande facilité si le four a besoin d’être déménagé. Enfin nos fours peuvent être « traversants », évitant ainsi tout croisements des produits, avantage non négligeable lors de la production de produits bio par exemple et ils peuvent aussi être équipés de systèmes de pilotage et de programmation à distance / HACCP. Nous sommes allés au bout de - PATISSERIE la logique BOULANGERIE qualité sans aucun compromis. NOMADING - SNACKING Nous sommes allés au bout de la logique qualité sans aucun compromis. ” de chaleur homogène dans le chariot. Chaque support sert à la réflexion de la chaleur et donc à cuire le produit situé sur le support inférieur. En complément, un système de brûleur inversé réduit la vitesse des gaz et permet là encore d’optimiser au maximum la qualité de ces échanges. Le montage de l’isolation est réalisé à 95 % en usine et non chez le client comme c’est généralement le cas, par conséquent la qualité est irréprochable. L’installation chez le client ne consiste plus qu’en une phase d’assemblage de deux sous ensembles seulement, pour un four 600X800 par exemple, entraînant moins de En complément des fours rotatifs à chariots, avez-vous une off re qui pourrait répondre aux besoins du snacking par exemple ? P. P. : Oui, nous avons un « mini Rotatif » 8 niveaux, une nouveauté sur le marché qui concerne le snacking, les points de vente ou les labos d’essais, l’équivalent d’un four ventilé de 5 ou 10 plaques. Ce four possède absolument toutes les caractéristiques techniques de nos autres fours. Il assure naturellement comme tous les autres une grande qualité de cuisson. ■ Propos recueillis par Emilie Rullier w Solution ÉQUIPEMENTS & SERVICES ARTS DE LA TABLE Ils se mettent tous au vert ! À quoi bon faire du bio, du bon, du sain, s’il est servi avec des couverts en plastique non recyclable ? Le consommateur est de plus en plus © Biosylva responsable, et les fabricants, par conviction propre ou pour des raisons marketing, ont dû adapter leurs produits. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux à proposer une offre « verte ». b ois, bambou, fibres de canne à sucre, cellulose, PLA (acide polylactique), papiers ou cartons recyclés, les matériaux ne manquent pas pour faire de la vaisselle plus respectueuse de l’environnement. Les fibres végétales sont très largement présentes sur le marché du vert. Il est désormais possible de déjeuner dans des assiettes en palmier, mais, pas d’inquiétude, les arbres ne sont pas coupés, puisque seule la gaine foliaire du palmier est utilisée, un rejet naturel de l’arbre lors de sa croissance. La société Biosylva, avec sa marque Naturex, commercialise des assiettes, des bols et toute une gamme d’arts de la table en palmier. Les produits, à la fois rigides et résistants à la chaleur, supportent bien le contact de l’eau et de l’huile. En plus de sa gamme de produits bio (assiettes, plateaux, couverts, etc.), la marque First-Pack propose des gobelets et des coupes en PLA (acide polylactique), 100 % dégradables, pour boissons, ainsi que des gobelets/coupes pour les desserts et salades. Le groupe Solia, quant à lui, se démarque avec des cornets en feuilles de bambou ou des cuillères thermoformées pour les mises en bouche. Enfin, Firplast s’engage pour la planète avec sa gamme « Vision verte », des produits pour la vente à emporter, qu’il s’agisse de salades, de pizzas ou de sandwichs. ■ BOULAN LE PLASTIQUE PLA Le PLA, ou acide polylactique, est un produit dérivé de l’amidon contenu dans le maïs. Il est biodégradable et compostable. NOMAD n° 2 • Février/Mars 2009 I 7 DISTRIBUTION & COMMERCE NUTRITION ET SANTÉ N o u ve a u x d é f L’accélération des rythmes de vie laisse peu de place aux pauses déjeuner. Aux contraintes de temps s’ajoutent de nouvelles préoccupations chères aux consommateurs, celles de manger « sain et équilibré ». Des considérations santé que la restauration rapide a su intégrer pour satisfaire et fidéliser ses clients. © Touflet n LA CONSOMMATION DE PAIN - D’après la dernière enquête CCAF 2007- CREDOC, le pain reste un aliment privilégié de l’alimentation des français. Il est en effet présent à tous les repas et 34,7 % et 31,4 % de sa consommation se fait respectivement au déjeuner et au dîner chez les enfants, 35,3 % et 32,3 % chez les adolescents et 34,6 % et 32,8 % chez les adultes. L’étude montre également que les hommes consomment plus de pain, que sa consommation est plus importante dans la région Nord et que l’indice de diversité alimentaire croît avec elle. Nutrition et santé Nouveaux défis BOULANGERIE de la restauration rapide - PATISSERIE 18 Questions à... Audrey Aveaux (Agence Nutritionnellement) 20 18 NOMADING - SNACKING Solution : Sandwiches à prix discount ! 23 Produits : À voir à l’European Sandwich and Snack Show 29 I n° 2 • Février/Mars 2009 www.fpg.com euf actifs français sur dix pratiquent dorénavant le snacking ou fréquentent les établissements de restauration rapide. Mais la demande des clients évolue vers des produits sains et équilibrés et le secteur se doit d’être réactif. Longtemps mis au banc des accusés quant à l’augmentation de l’obésité, les chaînes de restauration rapide ont mis de l’eau dans leurs sodas. « La nutrition santé est un levier de développement et de diversification pour les professionnels de la restauration, chaînes ou structures indépendantes, analyse Audrey Aveaux, nutritionniste et directrice de l’agence Nutritionnellement, qui conseille les entreprises dans ces démarches. Ce n’est pas la seule tendance mais, avec les efforts du PNNS, il y a eu une énorme diversification en la matière. » Depuis cinq ans, les enseignes de restauration axées « équilibre alimentaire » ou « santé » fleurissent. Elles se concentrent principalement à Paris et au cœur des grandes villes de province, dans des zones stratégiques comme les quartiers d’affaires ou les zones étudiantes. Le phénomène s’amorce aussi dans des villes moins habitées, en particulier dans les grands centres commerciaux et leurs galeries marchandes. Toutes les structures s’adaptent aux besoins du client en proposant un espace de restauration ou un service de produits à emporter pour les plus pressés. La chaîne de restauration rapide haut de gamme Bert’s (groupe Bertrand) décline ses menus selon son credo « manger vite, manger bien, manger sain ». L’APPORT DES NUTRITIONNISTES « Le groupe a développé un vrai savoirfaire en terme de nutrition, explique Marion Marcq, chef de projet marketing pour le groupe. Grâce à une collaboration avec un diététicien, les aliments dits "équilibrés" sont privilégiés, et Bert’s affiche clairement les valeurs nutritionnelles de chaque produit qu’il commercialise. » Autre moyen de différenciation de la chaîne, le pain des sandwichs toastés et des petits sandwichs sont certifiés bio et élaborés par la boulangerie traditionnelle Moisan. Le groupe Le Duff et sa filière Brioche Dorée étudient depuis plusieurs années la formulation de leurs produits. Ils ont fait appel au médecin nutritionniste Jean-Michel Cohen pour élaborer des sandwichs « nutritionnellement corrects » à moins de cinq cents calories, en travaillant sur le rapport protides-lipides ou la réduction du taux de sel. L’engagement de la Brioche Dorée s’axe autour de la « Charte nutrition pour bien manger » et la chaîne informe les consommateurs avec des pictogrammes apposés sur les cartes pour signaler les produits les plus équilibrés. DISTRIBUTION & COMMERCE is de la restauration rapide Pour aller plus loin dans l’équilibre alimentaire, les restaurateurs ont aussi dû apprendre à diversifier leurs produits. Les aspects naturalité et fraîcheur doivent faire partie de l’offre. Les sandwichs se déclinent désormais en différentes tailles, et les brochettes (viandes, fruits, légumes) ou les sushis s’affichent de plus en plus dans les comptoirs. “ communication des restaurateurs, explique Audrey Aveaux. Mais certains d’entre eux surfent sur cette tendance alors que les efforts réalisés ne se retrouvent pas sur l’ensemble de leur gamme. Les chaînes doivent mettre en place des stratégies globales et aller jusqu’au bout de leur démarche en généralisant à l’ensemble de leurs menus. » La nutrition santé est un levier de développement et de diversification pour les professionnels de la restauration Au hit-parade des concepts porteurs, on retrouve les bars à soupes, bars à jus ou encore les restaurants de pâtes, à l’image de Nooi ou de Viagio. Des enseignes comme Wanna Juice se sont spécialisées dans la cuisine des fruits et légumes. Outre les très en vogue smoothies, l’enseigne propose soupes, salades ou sandwichs et wraps végétariens. La diversité est aussi une condition de la réussite. Au même titre qu’un restaurant « classique », les menus sont en général revus tous les six mois. ” Autre acteur de poids dans la restauration rapide, les boulangeries. Ces dernières ont suivi le mouvement en travaillant sur les produits proposés : salades, soupes et une variété importante de sandwichs. La grande distribution n’est pas en reste avec la mise en place de corners spécifiques à l’alimentation « sur le pouce », très souvent inspirés des succès de chaînes de restauration. Phénomène nouveau, la livraison à domicile ou au bureau se démocratise. Là encore, les formules équilibrées sont de mise. La jeune entreprise Déjeuner Livré propose notamment une dizaine de menus tous élaborés avec un médecin nutritionniste, et va jusqu’à conseiller ses clients quant aux apports nutritionnels conseillés sur son site Internet. Avec ses menus, « Chez Yvonne », « Grenier à sel » ou « Père Georges », la communication s’oriente clairement vers des valeurs « terroir » ou « saveurs d’antan ». « En dix ans, la diversification qui s’est opérée dans le secteur est considérable, constate Audrey Aveaux. On peut toutefois regretter que certaines enseignes profitent des efforts réalisés pour augmenter leurs prix. » Difficile en effet de trouver des offres à moins de huit euros pour un repas complet, le double pour des commandes sur Internet. Les produits les plus aboutis nutritionnellement ne sont donc pas accessibles à tout le monde. Quels seront les prochains concepts à investir le marché français ? Ils proviennent en général des pays du nord, Hollande, Allemagne et Angleterre en tête, qui ont quelques longueurs d’avance sur le marché du « prêt à manger ». Si l’on se fie à la règle, tout porte à croire que d’ici à quelques mois la restauration bio fera une entrée remarquée dans la restauration rapide. D’autres concepts plus originaux comme les restaurants de Bretzel sont aussi prêts à s’implanter dans l’hexagone. ■ Rémi Pin Les structures s’adaptent aux besoins du client en proposant un espace de restauration ou un service de produits à emporter pour les plus pressés. TOUCHER TOUS LES PUBLICS Les chaînes de restauration ont bien compris les attentes des consommateurs. Mieux sensibilisés aux problèmes de l'équilibre nutritionnel, ils sont de plus en plus nombreux à rechercher des produits sains, sans forcément courir après une promesse « santé ». La communication a très longtemps porté uniquement sur les femmes. La cible masculine est de plus en plus visée avec des menus « forme » ou « énergie », plus copieux que les versions « minceur » ou « diététique ». « Ces considérations sont au cœur de la BOULAN © Bert’s NOMAD n° 2 • Février/Mars 2009 I 19 DISTRIBUTION & COMMERCE Questions à... Audrey Aveaux (Directrice, Agence Nutritionnellement) BOULANGERIE - PATISSERIE Diététicienne de formation, Audrey Aveaux a créé sa propre agence d’expertise en nutrition, en 2001, à la suite d’un constat : le manque de compréhension entre les différents NOMADING - SNACKING www.fpg.com services des IAA. Sa société, Nutritionnellement, est une structure qui se veut être une interface entre ces services pour aider à mener à bien les projets de ses clients. BOULANGERIE - PATISSERIE © Dr C’est au cours de ses expériences proNOMADING - SNACKING fessionnelles qu’Audrey Aveaux a perçu l’importance d’une interface entre les différents services des IAA. Mais notre travail ne s’arrête pas au produit en tant que tel et s’étend à l’étiquetage et au packaging. Nous informons nos clients sur les méandres de la réglementation, sur les allégations par exemple, et les www.fpg.com aidons à établir un packaging intelligent. Cela peut se concrétiser par l’affichage d’un modèle de menu équilibré ou par un rappel des sept groupes alimentaires. Notre deuxième rôle consiste à véhiculer des messages nutritionnels vers le grand public, à mener des actions de développement parallèles vers les professionnels de santé et la presse. La réalisation de livrets avec des conseils généraux sur l’alimentation pour le compte d’une marque ou d’un produit en est un exemple, comme la rédaction de communiqués de presse qui mettent en avant des données scientifiques. N ut r i t i o n n e l l e m en t e s t u n c a b i n e t d ’ e x p er t i s e e n n u tr i ti o n . Q u e ls son t le s se rv i ce s q u e vo us p roposez à vos clie nt s ? Audrey AVEAUX : S’il y a quelques années encore, la nutrition n’était pas au cœur des préoccupations des industriels de l’agroalimentaire, les codes ont aujourd'hui changé et il est devenu impensable d’élaborer un produit sans prendre en compte sa dimension nutritionnelle. L’une de nos missions est donc d’apporter des conseils en nutrition auprès de nos clients. Deux cas de figure se présentent à nous. Soit le client est déjà en possession de sa recette et nous réalisons un audit afin d’identifier Enfin, nous avons un rôle d’éducation BOULANGERIE - PATISSERIE les forces et les faiblesses de en apportant un accompagnement chaque formule dans le but d’établir aux consommateurs via les services des recommandations d’amélioration consommateurs et aux professionnels et de positionnement marketing. via notre section formation. Ces forSoit les produits n’existent pas. Il mations sont faites sur mesure pour s’agit alors de définirNOMADING les objectifs - SNACKING aider les professionnels www.fpg.com de l’agroalide la gamme de notre client en étamentaire à accéder à un minimum de blissant un cahier des charges connaissances en nutrition et à savoir nutritionnelles. argumenter dans ce domaine. “ 20 I n° 2 • Février/Mars 2009 L e s a n d w i c h n’ e s t p a s re co n n u co mme l ’u n de s a li me n ts l es plu s d ié té t iqu e s. Com me nt ve n dr iez -vo us u n tel prod uit ? A. A. : Il se vend tout seul… Pour mieux répondre à votre question, le sandwich est un excellent support d’équilibre alimentaire à base de féculent (le pain), auquel on peut ajouter des apports nutritionnels sous forme d’aliments divers et variés. L’important, c’est d’alterner les pains. Une baguette traditionnelle sera moins riche en fibres qu’un pain complet qui, lui, sera plus riche en magnésium. En revanche, il y a davantage de minéraux dans le pain complet, mais ils seront moins bien assimilés parce que ce pain contient plus de fibres. À chaque pain son intérêt nutritionnel, d’où l’intérêt d’en changer. ner, des coulis de légumes, des sauces à base de yaourt, etc. Autre point important trop souvent négligé : les conditions de consomBOULANGERIE - PATISSERIE mation. Manger son sandwich assis, en prenant son temps n’a pas les mêmes conséquences que de le manger debout et rapidement. Plus les aliments sont avalés rapidement, moins le cerveau s’imprègne de cette prise de nourriture, et moins il est rassasié. NOMADING - SNACKING Vou s ar rive- t -il de re f use r de don ne r d es con se ils su r des pro duits jugés trop gras, par exe mple ? A. A. : Aucun produit n’est à bannir de l’équilibre alimentaire, par conséquent il est possible de travailler en nutrition sur n’importe quel produit, bien sûr avec intelligence et éthique. S’il est évident que certains produits sont trop gras, trop sucrés ou Le sandwich se vend tout seul En revanche, c’est à la sauce qu’il faut faire attention. Inutile de préciser que la mayonnaise n’est pas recommandée tous les jours dans le cadre d’un repas équilibré, mais l’évolution significative des produits en sauce a inversé la tendance des sauces grasses. Ainsi de nombreux produits ont vu le jour comme des fromages à tarti- ” trop salés, ils ne sont pas pour autant déconseillés si leur consommation reste mesurée. Pour une pâte à tartiner, par exemple, nous mettrons en avant la présence d’un ingrédient spécifique ou bien nous la replacerons dans le cadre d’un menu équilibré. ■ Propos recueillis par Emilie Rullier w BOULAN NOMAD n° 2 • Février/Mars 2009 I 21 Solution DISTRIBUTION & COMMERCE CONCEPT S a n d w ic h es à prix discount ! Après les voyages à prix imbattables, voici les sandwiches à prix cassés : 1,2 ou 3 €. Cette idée, on la doit à David Cohen. À l’origine professionnel de la communication, c’est grâce à sa créativité et à son amour de la bonne chère qu’il s’est lancé dans la restauration. Le projet, au nom évocateur de Goütu, propose des sandwiches peu onéreux, de vraies recettes, mais aussi de la qualité… Mais © Goutu quel est donc son secret ?… t arama, cream cheese et sauce citronnée pour 1 € ; poivrons grillés, tomates confites, oignons très confits et cream cheese pour 2 € ou encore un sandwich au tartare de saumon mariné, cream cheese, salade et poussière de pistache pour 3 €. Qui dit mieux ? En ces temps de crise planétaire, le concept Goütu est adapté à la conjoncture : « Originaire du secteur de la communication et à l’écoute de l’actualité, nous avions pressenti une année 2009 plutôt morose », témoigne David Cohen. L’idée : un concept de restauration rapide, moins cher, mais de qualité, idée déjà existante en Espagne, version tapas. Alors comment fait-on un sandwich à 1 € sans pour autant jouer sur la qualité des produits ? « Il nous fallait faire un arbitrage : la qualité au détriment de la quantité ou bien sacrifier la qualité et jouer sur la quantité. Nous avons choisi la première option. » Le résultat : des sandwiches de qualité de 13 cm contre une vingtaine en moyenne. Si le consommateur n’a pas l’estomac rempli avec une portion unique, ses papilles, en revanche, auront le mérite d’être comblées. Autre moyen d’afficher des coûts à la baisse : des matières premières à des prix raisonnables comme des tomates ou des oignons, que les deux jeunes chefs d’entreprise font monter en gamme en les cuisinant. Les oignons deviennent confits, les tomates se transforment en tartare, les avocats en smoothies… L’IMPORTANCE DU PAIN L’autre « plus » de l’enseigne : son pain. David Cohen, qui préfère garder le nom de son fournisseur secret, a choisi une ciabatta croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur qu’il finit de cuire sur place. Elle est servie avec toutes les qualités gustatives d’origine puisque tous les sandwiches sont préparés au plus tôt 20 minutes avant d’être servis, le pain n’est donc jamais conservé au frais. Attention, chez Goütu, on n’y mange pas que des sandwiches, mais aussi des soupes et des salades pour 3 €, des desserts pour 2,50 € en moyenne BOULANGERIE - PATISSERIE et à l’heure de l’apéritif des apéri box, mélange d’olives, de dés de fromages, de saucisson sec, etc. pour 2 €. Les débuts sont plutôt convaincants, les consommateurs sont au rendezvous même si, précise David Cohen, NOMADING - SNACKING « l’organisation reste à peaufiner ». Preuve de cette réussite, les deux associés sont déjà à la recherche d’un second point de vente.■ Emilie Rullier n° 2 • Février/Mars 2009 I 23 www.fpg.com PORTRAIT ENTREPRISE WESTERN BAKERIES EN ARABIE SAOUDITE Ç a « us i n e » p En 1995, était créée, à Jeddah, en Arabie Saoudite, la boulangerie semi-industrielle Western Bakeries. Acquise en 2007 par Almaraï, la plus grande entreprise laitière intégrée du Moyen-Orient, l’entreprise ne cesse, depuis sa création, de développer, sous la marque « l’Usine » (1), ses productions de viennoiseries, gâteaux, pains et petits panis, sambosas et gaufres. Estimant être le n°1 en matière de produits à base de pâte levée feuilletée, Western Bakeries a notamment investi dans une nouvelle ligne Rondo Doge capable de produire 45 000 produits à l’heure… Ayant commencé, en mai dernier, d’exporter vers le Koweit, cet investissement s’imposait. © Western Bakeries e « RENCONTRES ACHETEURS » EN ARABIE SAOUDITE - Deuxième partenaire de la France dans la zone Proche et Moyen-Orient, le Royaume d’Arabie Saoudite assure 15 % de nos échanges avec l’ensemble des pays de la zone. Si de nombreuses perspectives et développements sont attendus dans des secteurs tels que les énergies, l’eau, les télécommunications, le BTP… des possibilités existent aussi en agroalimentaire. C’est dans ce contexte que la Mission ÉconoBOULANGERIE - PATISSERIE mique et UbiFrance organiseront, à Riyad, les 1er et 2 mars 2009, et à Djedda les 3 et 4 mars 2009, des « Rencontres Acheteurs » sur le thème « les marques de distributeurs (MDD) dans l’industrie agroalimentaire française » NOMADING les - SNACKING (sont notamment concernés franchiseurs de www.fpg.com chaînes de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie, chocolaterie…). Par ailleurs, le 12 mai 2009, à Paris, UbiFrance organisera une journée Arabie Saoudite. Renseignements : Jacqueline Hughin, tél. : 01 40 73 37 72. 24 I n° 2 • Février/Mars 2009 n 2001, Western Bakeries comptait 480 employés. L’an dernier son effectif s’élevait à 2 000 personnes. Par ailleurs, ces dernières années, les croissances annuelles des ventes ont été comprises entre + 30 % et + 50 % pour atteindre, l’an dernier, un objectif de chiffre d’affaires de l’ordre de 400 millions de rials … le double étant visé pour 2010. C’est dire l’évolution de l’entreprise dont les ambitions sont encore accrues depuis son acquisition par Almaraï. Comment ? DE LA PRODUCTION… L’entreprise saoudienne produit, quotidiennement, 750 000 viennoiseries dont les produits à base de pâte feuilletée fabriqués, ainsi que des croissants, sur la nouvelle ligne Rondo Doge, assurant une capacité de production de 45 000 produits par heure. Cette ligne fonctionne de 13 à 15 h par jour (ce qui assure une exploitation de 60 à 70 %), en travaillant une pâte feuilletée levée laminée en 24 couches : 4 couches avec une première station de pliage ; 6 couches avec une seconde. Mais n’anticipons pas ! Tout d’abord, en Arabie Saoudite, le travail de la farine représente un défi permanent, l’indice de chute de la farine s’élevant à 600 (contre 200 à 240 en Allemagne). Par ailleurs, la qualité de la farine changeant d’une livraison à l’autre oblige des prouesses technologiques cons tantes pour garantir la qualité des produits finis. Le laboratoire central, comptant 10 collaborateurs, s’y emploie, sous la direction d’un Anglais. Au niveau production, l’assurance d’obtenir une bonne qualité associée à des rendements élevés, réside dans la formation des bandes de pâte et le pliage. Le formeur de bandes de pâte, de type « Oscar », constitue une bande de pâte sans stress. Puis les têtes satellites à grands diamètres, possédant chacune deux rouleaux inférieurs, assurent un laminage progressif et par conséquent doux. Après la première station de pliage, une bande de pâte de 900 mm de largeur est fabriquée puis coupée en deux dans le sens de la longueur. L’une des moitiés est tournée à 90°, PORTRAIT ENTREPRISE our toujours plus exporter DES HYPERMARCHÉS AUX BACALAS © Western Bakeries Les clients de Western Bakeries sont les hyper, super et mini-marchés, les stations services et, plus localement, une multitude de bacalas, « les petites épiceries du coin ». Il existe environ 80 000 de ces commerces de proximité en Arabie Saoudite, leur existence restant justifiée car bon nombre de saoudiens ne peuvent se rendre en voiture dans les hyper ou super pour faire leurs achats. L’entreprise saoudienne produit, quotidiennement, 750 000 viennoiseries dont les produits à base de pâte feuilletée fabriqués, ainsi que des croissants, sur la nouvelle ligne Rondo Doge. pliée pour créer le total de 24 couches, laminée puis élargie au moyen d’un rouleau transversal à une largeur de 600 mm. Deux calibreurs la laminent à l’épaisseur finale et une doseuse industrielle d’abord longitudinalement, enfin transversalement, au moyen d’une guillotine à haute vitesse. Les rangées sont ensuite séparées sur un tapis d’écartement et amenées sur un tapis de transport vers le four tunnel. “ dépose la farce sur 12 rangées. L’autre moitié de la bande de pâte est également pliée, tournée, élargie à 600 mm et calibrée. La bande de pâte est ensuite tournée à deux reprises de manière à recouvrir la bande de pâte inférieure. Est ainsi fabriqué un produit double abaisse, le tout étant sectionné dans une station de découpe déjà équipés de dispositifs qui permettent une alimentation automatique à partir d’un silo central, l’objectif consistant à faire fonctionner la ligne complète avec seulement 4 ou 5 personnes. Jusqu’à 45 000 produits à base de pâte feuilletée levée à l’heure Cette méthode de fabrication de produits à deux couches présente l’avantage, selon Western Bakeries, que la ligne peut être entièrement utilisée dans toute sa largeur. Ce qui permet d’atteindre un énorme rendement. L’automatisation joue également un rôle important. Ainsi, par exemple, les saupoudreurs de farine sont ” … À LA DISTRIBUTION Riad est à 1 200 km de Jeddah, Damas à 2 000 km et, au nord, vers la frontière jordanienne, Petra se situe à 1 000 km. Une flotte de 54 semi-remorques, tous climatisés, livrent 18 dépôts propres répartis sur toute l’Arabie Saoudite. À partir de chacun de ces entrepôts, une flotte de 280 véhicules livre les produits aux clients (2). Pour les livraisons sur la région de Jeddah, 80 véhicules assurent le même service. Ces voitures sont conduites par des vendeurs. Ceux-ci vendent, fournissent les clients et font en même temps l’encaissement, car en Arabie Saoudite le « cash business » est encore très répandu. À présent, Western Bakeries s’adapte au standard d’Almaraï en construisant des grands dépôts satellites d’où il est possible d’approvisionner les plus petits dépôts. Le premier grand dépôt satellite voit le jour à Riad. De là, les Émirats Arabes Unis et le Koweit seront également approvisionnés. ■ Jacques Darmon (1) En 2007, la marque »l’Usine » a été consacrée meilleure marque de boulangerie du Moyen-Orient. BOULANG NOMADI (2) La durée de conservation des produits atteint les 17 jours après leur production. n° 2 • Février/Mars 2009 I 25 Produits A voir à Pains italiens Du côté des pains, BCS Groupe propose deux nouveautés : un carré focaccia 110 g, un pain italien à l’huile d’olive 100 % cuit et prétranché (à décongeler), mais aussi des focaccias individuelles garnies prédécoupées en parts de 200 g. Toutes les saveurs de l’Italie sont réunies : méditerranéenne (câpres, tomates cerises, poivrons) ; « stracchino » (fromage italien) et olives vertes. Toujours dans la catégorie sandwich, une gamme de trois pains précuits sur four à sole de pierre pour un goût authentique. Disponibles version nature, fariné à la farine de seigle et céréales. BCS ■ Plaque de pains La maison Boncolac, spécialiste des plaques de pain de mie, propose aux professionnels de diversifier leur offre avec des pains de mie nature, campagne, céréales, noir, tomate ou citron. Ces plaques (300 mm x 400 mm) présentent l’avantage d’adapter, selon les besoins et les envies, le format ou la forme des sandwichs, mais aussi pour une utilisation multiple : croque-monsieur, mini-clubs, canapés, etc. Boncolac ■ Garnitures viandes Spécialiste dans la cuisson de volaille, Europa Cuisson a adapté son offre aux professionnels de l’industrie et de la restauration. La gamme comprend des filets de BOULANGERIE - PATISSERIE poulet cuits vapeur et rôtis, des cuisses de poulet désossées sans peau cuites vapeur ou rôties, des aiguillettes de poulet entières ou coupées, cuites vapeur ou rôties. Les produits sont vendus NOMADING - SNACKING en frais sous vide www.fpg.com pasteurisés, ultrafrais en barquette sous gaz, frais en barquette pasteurisée ou en surgelé IQF. Europa Cuisson ■ 26 I n° 2 • Février/Mars 2009 Sauces bio Comme son nom l’indique, la société Saveurs et Sauces met au point et commercialise des sauces pour la RHF. Leur panel s’étend de la mayonnaise au coleslaw en passant par les sauces salades. Les produits peuvent être réalisés sur demande du client grâce au service Recherche & Développement. Le conditionnement s’adapte lui aussi au client puisqu’il s’échelonne du seau de 2 litres, au container de 1 000 litres. La marque vient de lancer une gamme de produits biologiques, composée d’une mayonnaise et de 3 sauces vinaigrette : nature, au yaourt et huile d’olive basilic. Tous les produits de cette gamme sont certifiés Ecocert. Saveurs & Sauces ■ Pour tous les goûts Le fabricant de produits boulangers Edna commercialise des pains pour tous les goûts. Des longs, des petits, des ronds, des carrés, des roulés, des bio, des non bio, des entiers, des tranchés, bref vous n’avez plus qu’à faire votre choix ! À noter que la marque propose également une sélection de desserts. Edna ■ Pains cuits surgelés « Pains traditionnels pour l’authenticité, pains exotiques pour l’évasion », nous dit Pain Concept qui commercialise des pains cuits surgelés. La marque met à disposition des pains prêts à l’emploi : des pains suédois, des tartines à gratiner, des pains de mie, des paninis, des baguettes viennoises, mais aussi des pains kebab. À noter, la possibilité de se fournir en pains bio suédois, pain de mie complet et pain de mie nature. Pain concept ■ Pains surgelés La société Gescom est l’agent pour la France de plusieurs industriels étrangers fabriquant des pains surgelés. La gamme de produits comprend des pains de mie (malté, brun, complet, blanc, tomate, flocons d’avoine, grains de seigle, graines de pavot) de 6 épaisseurs de tranches différentes, des buns (sésame ou nature, simple ou double), des hot dogs (4 formats différents) et des focaccias. Côté pains traiteur, Gescom propose des pains de mie en bandes sans croûte, des navettes nature, sésame, pavot, des mini-buns, des rondelles de pain, des mini-baguettes et des mini-naans. Enfin, des pains avec des toppings comme des graines de tournesol ou de potiron sont disponibles. Gescom ■ BOULANG NOMADI n° 2 • Février/Mars 2009 I 27 Produits Emballages Cgl Pack a mis au point la gamme d’emballages « Iliko » déclinée en deux versions : « fraîcheur » en APET pour les produits froids de type salades et « micro-ondes » en polypropylène pour les produits à réchauffer. Ces emballages sont dotés d’un fond et d’un couvercle séparés par une charnière amovible qui désolidarise les deux parties de l’emballage une fois retirée. Une personnalisation de l’emballage est possible par une gravure ou sérigraphie. Cgl Pack ■ ItaMaestro est une solution de gestion pour les sandwicheries et la restauration rapide en général. Il s’agit à la fois d’une borne interactive et d’un logiciel de gestion a disposition du manager et de sa clientèle. ItaMaestro permet au manager une gestion complète de ses offres tout en lui permettant de les adapter en fonction de ses différents clients et d’assurer la gestion de ses stocks. La borne permettra au client de passer commande, de valider et de récupérer son plateau repas. ItaMaestro ■ La gamme BioWare d’Huhtamaki propose du matériel de restauration rapide entièrement compostable. Lorsqu’ils sont mis dans des conditions optimales de compostage industriel (60 °C, 95 % d’humidité), les résidus sont complètement dégradés entre 45 et 60 jours dans le sol. Les produits sont tous certifiés EN 13432 conformément aux normes européennes de compostabilité et de packaging. La gamme comprend des gobelets en papier pour boissons chaudes ou froides, des couvercles, des assiettes et des couverts. Huhtamaki ■ BOULANGERIE - PATISSERIE 28 I n° 2 • Février/Mars 2009 Solia lance la « Sph’air », une verrine toute ronde et transparente pour une présentation originale. Deux formats : une verrine de 6 cl pour des petits smoothies, des milkshakes ou des sorbets ; une autre de 15 cl pour des mini-salades. Les plus : les verrines sont incassables et peuvent être utilisées pour des préparations surgelées. Solia ■ Système de gestion Packagings verts NOMADING - SNACKING Verrines sphériques www.fpg.com PRODUITS Street-food Finies les bonnes manières, aujourd’hui vous pouvez manger avec vos doigts : les Fingerfood de Distram sont faits pour ça ! À base de mozzarella ou de poulet entier mariné, ces bouchées sont montées sur bâtonnets de bambou. Précuits ou cuits, prêts à l’emploi, ils ne nécessitent qu’une cuisson de finition ou de réchauffage. Ces produits peuvent donc être destinés au nomading, mais ils peuvent également garnir tout type de dressage comme une assiette composée, une barquette à emporter, des verrines, etc. Distram ■ Pâtisserie surgelées Boncolac propose une gamme de tartes prédécoupées ainsi que des spécialités individuelles. Cinq catégories : les authentiques, gâteaux basques, tartes au chocolat, etc. ; les traditionnelles, tartes aux pommes, normandes, etc. ; les fruitées, tartes aux abricots, Bourdaloue aux poires, etc. ; les exotiques, tartes noix de coco, ananas coco, etc. ; et enfin des cannelés de Bordeaux. Boncolac ■ Coulant chocolat Pour le dessert, proposez le coulant chocolat Saga Chocolat. Après une rapide décongélation au four traditionnel ou au micro-ondes, le coulant chocolat peut être dégusté à température ambiante ou tiède. Il est vendu avec son moule en papier biodégradable pour la vente à emporter. Sagachocolat ■ Mini-gourmandises Dans les catégories « précuits » ou « surgelés », on retrouve toujours la société Bridor qui se positionne favorablement grâce à la qualité de ses produits. À découvrir, les pains à la crème, les roulés cannelle, les torsades aux cranberries ou au chocolat, tous version mini. Une vingtaine de minutes sont à prévoir pour la cuisson. La gamme des « mini-paniers de fruits » s’agrandit avec deux nouveaux parfums, abricot et framboise en complément de fraise, pomme Tatin, cerise et mangue. Bridor ■ BOULANG NOMADI n° 2 • Février/Mars 2009 I 29 BOULANGERIE - PATISSERIE NOMADING - SNACKING 30 I n° 2 • Février/Mars 2009 www.fpg.com numéro 9 Février/Mars 2009 FEBPFinfo Bulletin d’information de la Fédération des Entreprises de Boulangerie et Pâtisserie Françaises BAROMÈTRE CREDOC SUR L’ALIMENTATION “ A vec 136 grammes de pain mangé chaque jour par chaque Français (source CREDOC –Observatoire du Pain) contre 143,3 en 2003, la baisse enregistrée a de quoi inquiéter, mais elle traduit surtout une évolution irréversible des habitudes de nos concitoyens. On peut parler de cassure chez les plus jeunes, en constatant le recul enregistré dans la tranche des ados (- 13% en cinq ans, avec désormais 96,3 grammes quotidiens), des tendances analogues à celles constatées par exemple concernant la lecture (livres et journaux). Il va falloir très rapidement faire preuve d’imagination pour (re)donner le goût au pain aux Français, en repensant les produits, leurs prix, leurs présentation et les circuits de distribution. L’ image des marques se brouille A la demande du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, un baromètre des perceptions alimentaires et de la politique alimentaire a été lancé en avril 2006. Le baromètre 2008 montre des changements notables dans le comportement des consommateurs. Voici quelques éléments à suivre de très prés (1). Entre 2002 et 2007, la déconnexion entre la réalité économique et la perception, a été l’un des facteurs explicatifs des restrictions sur les dépenses alimentaires. Les consommateurs français font toujours partie des plus grands dépensiers européens en termes de dépenses alimentaires. En termes de pouvoir d’achat par unité de consommation, les années 2006 et 2007 ont été relativement favorables avec des hausses de 1,7 % et de 2,4 %. L’année 2008 a été particulière, puisque sur fond d’inflation générale en hausse, les prix des produits alimentaires ont atteint une hausse de 7 % en juillet 2008. Les indicateurs s’affolent, la réalité du pouvoir d’achat rejoint la perception et il ne progresse plus en raison de la hausse de l’inflation. La réaction du consommateur est immédiate, de 15 à 20 % de consommateurs de plus qu’en 2007 recherchent les promotions, font de moins en moins d’achats sur coup de tête, comparent de plus en plus les prix des commerces, les parts de marché du hard discount augmentent de 2 points, les MDD croissent de 10 % en valeur en un an, alors que les marques nationales stagnent. Un tiers des consommateurs déclare avoir diminué de gamme de produit à la suite de la hausse des prix dans le secteur alimentaire, 18 % achètent moins de superflu et 17 % achètent moins en quantité. Selon le baromètre, les dépenses alimentaires diminueraient entre Pages réalisées par l’équipe permanente de la FEBPF A nd r é B a r r e t e a u >>> © DR “ Le goût du pain Nicole WATELET, Philippe GODARD, Sylvie LEMAITRE, Cathy YVON Pour les joindre : Tél. : 01 53 20 38 88 - Fax : 01 40 23 91 16 - [email protected] - 2, rue de Châteaudun - 75009 PARIS Informations complémentaires : www.febpf.fr Bulletin n° 9 • Février/Mars 2009 I I FEBPFinfo La profession réunie à la galette des rois P hilippe ROUAULT, délégué interministériel aux Industries Agro-alimentaires et Richard Mallié, député des Bouches du Rhône, ont goûté à la Galette des Rois de la Fédération. © DR Richard Mallié, député du Rhône, au côté de Philippe Rouault, délégué interministériel aux Industries Agro-alimentaires ont longuement échangé avec les acteurs de la filière, ainsi qu'avec le Président, André Barreteau. En présence de nombreux représentants de la profession, de partenaires, sans oublier les adhérents et administrateurs, André Barreteau, président, a ainsi souhaité à tous une année 2009 placée sous le signe de l’ouverture et de l’initiative, de manière à relever les défis de la boulangerie. L’ensemble des participants a pu apprécier une galette « géante » réalisée par l’enseigne PAUL. >>> L’ image des marques se brouille 2007 et 2006 et se stabiliseraient entre 2007 et 2008 alors que l’inflation des produits alimentaires est de 6,7 %. En volume, les dépenses alimentaires auraient donc diminué entre 2007 et 2008. En termes de restrictions dans le secteur alimentaire, les consommateurs déclarent dans le baromètre de l’alimentation que s’ils devaient se restreindre, ce serait en premier sur les boissons alcoolisées, en second sur les plats préparés et en troisième sur l’épicerie sèche. En réalité, les secteurs qui subissent les plus fortes baisses en volume sont avant tout ceux qui ont le plus augmenté leur prix (biscuits sucrés, pâtes, riz, ultra frais laitiers). La baisse de consommation du superflu se traduit par une baisse de consommation des produits à image prix élevée (allégés, smoothies, eaux embouteillées…). A contrario, les produits à faible prix au kilo progressent (conserves de poissons ou de légumes, abats). Les produits plaisirs et réconfortants comme la charcuterie ou le chocolat se maintiennent, voire progressent. C’est aussi le cas de ceux qui sont positionnés sur la praticité à rapport qualité prix raisonnable. II Priorité au prix, et avantage au discount Autre tendance marquée et déjà visible, la baisse de fréquentation des hyper et supermarchés. Entre 2006 et 2008, on observe une déclaration d’une moindre fréquentation des hypermarchés et supermarchés mais une augmentation de la fréquentation des hard discounts. La fréquentation des marchés et petits commerces progresse légèrement entre 2007 et 2008. Le profil sociodémographique des clients des hard discounts est plus jeune et plus modeste que la moyenne, alors que celui des marchés est plus âgé et plus parisien. Par ailleurs, Les Français expriment moins confiance dans la qualité et dans les marques de l’offre alimentaire. Pour les Français, le prix, la proximité géographique et la qualité des produits vendus sont les trois critères primordiaux du choix d’un lieu d’approvisionnement. Pourtant, la hiérarchie a fortement évolué entre 2006 et 2008 pour le premier critère cité, le prix passe devant la proximité. Par contre le critère qualité diminue continuellement depuis 2006. Le consommateur cherche à tout prix à réduire ses achats alimentaires. Le goût, le prix et l’apparence d’un I Bulletin n° 9 • Février/Mars 2009 aliment sont aux yeux des Français, les meilleurs indicateurs de la qualité d’un produit. Pour évaluer la qualité d’un produit alimentaire les Français prennent avant tout en compte, le goût qu’avait le produit lors d’un achat antérieur. Les critères « composition du produit » et type de distributeurs sont les critères qui progressent le plus entre 2007 et 2008. Les marques dans le rouge Le critère qui a le plus diminué est celui de la marque. Elle perd son avantage symbolique en raison d’un manque de différence qualitative par rapport aux marques distributeurs. 76 % des consommateurs considèrent que les marques de distributeurs sont d’au moins aussi bonne qualité que les marques nationales. Les Français sont de moins en moins nombreux à être prêts à payer plus cher pour des critères de qualité, garantie et respect de l’environnement et du bien être animal et produits issus du commerce équitable. Santé en baisse, plaisir stable, dimension économique en hausse Dans un contexte d’arbitrages forts pour les consommateurs, l’alimentation est avant tout vécue comme un besoin réel. Manger pour vivre, c’est bien l’évidence qui frappe deux Français sur cinq. Cette modalité a augmenté entre 2007 et 2008. Cette notion de besoin physiologique prend d’autant plus d’importance que les Français souhaitent en premier lieu (37 %) que les pouvoirs publics « encadrent les prix des produits de première nécessité pour permettre à tous de se nourrir ». Cette demande d’encadrement a bondi de 10 points en 1 an, en raison de la tension sur les prix dans le secteur alimentaire. La seconde préoccupation est de « veiller à la qualité nutritionnelle des produits mis sur le marché » et en troisième lieu « maintenir l’activité agricole et l’emploi dans le domaine agroalimentaire en France ». La dimension santé est en légère diminution par rapport à 2007 en citation de première intention. Cette évolution est analogue au souhait d’une éducation alimentaire pour apprendre à manger équilibré. Après l’intensification d’un discours santé moralisateur qui avait inversé les représentations de l’alimentation en mettant au premier plan l’équilibre, le plaisir est de nouveau au centre de la définition de l’alimentation. éléments tirés d’une synthèse réalisée par AMAC nutrition (1) FEBPFinfo © DR JOURNÉES PROFESSIONNELLES 2009 Rendez-vous du 14 au 16 mai au Sofitel-Lyon © DR Tous les adhérents ont rendez-vous à Lyon du 14 au 16 mai prochains pour l’assemblée générale de la FEBPF qui se tiendra au Sofitel Lyon-Bellecour. U n programme légèrement remanié les attend, programme qui intègre des visites « professionnelles » le jeudi 14 mai après-midi, tandis que la partie consacrée à la détente est concentrée sur la matinée du samedi. La journée de vendredi sera donc le moment fort, en ce qui concerne les travaux menés année après année par les participants de notre rencontre. À noter que ces Journées professionnelles sont ouvertes à tous les membres dirigeants ou d’encadrement des entreprises. Cette volonté d’ouverture correspond au souhait exprimé par certains adhérents d’associer les équipes dirigeantes à cette manifestation. La matinée du vendredi verra se constituer deux groupes, l’un constitué par les adhérents à dominante « industrie, l’autre à dominante « magasins ». L’après-midi sera consacrée à l’assemblée générale proprement avec constitution et conseils d’administration. Concernant la Fédération des Industries, pas d’intervenant spécifique, mais l’ensemble des dossiers abordés au cours de l’année écoulée seront débattus. Concernant, le syndicat des magasins, une matinée de travail et de témoignage est programmée le vendredi matin pour évoquer tout ce qui touche à la sécurité des magasins, et, en particulier, à la caisse. Les questions techniques, les contraintes réglementaires, les dernières nouveautés technologiques, les applications en matière de marketing, de gestion du point de vente, de management seront abordées au cours de cette matinée. Tout le monde se retrouvera ensuite dans une grande pièce réservée au « mini-salon de l’Innovation » pour un apéritif et un buffet sur place. © DR « Magasins sécurisés ? À fond la Caisse ! » : programme du vendredi 15 mai 2009 (Salon privé Sofitel-Lyon) Le cadre prestigieux du restaurant du Sofitel qui domine le Rhône. 9h Accueil 9h15 Présentation des travaux par Véronique Sicard, Présidente du SMBP 9h30 • Du bon usage de la vidéo surveillance : règles et contraintes • Les différentes applications : surveillance du point de vente, Lyon, 2000 ans d'histoire concentrée entre deux fleuves des produits, des clients, du personnel, etc. • De la surveillance à la gestion du magasin par Sébastien Loebb, P-DG de VidéoConsult 10h30 La caisse, au cœur du système de gestion du magasin par Philippe Gervais, P-DG de OMC Gervais 11h 15 Pause-café 11h 30 La sécurité, une affaire d’hommes et de femmes : quelques règles de management pour impliquer vos collaborateurs par André Barreteau, président de La Mie Câline, Le "mini-salon de l'innovation" s'impose comme un rendez-vous incontournable des Journées Professionnelles. 12h30 Cocktail déjeunatoire (dans l’enceinte du mini-salon de l’Innovation) de 12h30 à 14 h : Le Mini-salon de l’Innovation. Venez à la rencontre de nos partenaires, qui présenteront dans un cadre réservé et convivial leurs produis et services. L’occasion unique, autour d’un verre et d’une dégustation de nouer des contacts privilégiés… et de mieux se connaître! Ce salon est ouvert à l’ensemble des adhérents de la FEBPF, quelque soit leur appartenance « industrie » ou « magasins ». APPEL A CANDIDATURE Afin de faire fonctionner les deux structures regroupées au sein de la FEBPF, il convient de mettre en place deux nouveaux conseils d’administration. Ce qui veut dire… élire davantage d’administrateurs. Appel à candidature est donc lancé pour que les adhérents se présentent pour des mandats qui n’ont rien d’honorifiques, mais qui nécessitent de dégager un peu de temps. Comme le rappelle André Barreteau, président, « être administrateur implique un engagement puisqu’il s’agit de prendre des décisions pour l’ensemble de la profession. Cette mission, qui ne nécessite pas de compétences particulières, permet aussi à chacun de s ’enrichir de la vision des autres, puisque toute décision est discutée puis adoptée à la majorité. Il est évident que chacun renforce la profession en apportant ses idées et ses convictions. » L’équipe permanente de la FEBPF reste à la disposition des candidats pour répondre à toutes leurs questions pratiques sur le fonctionnement des comités directeurs. Bulletin n° 9 • Février/Mars 2009 I III FEBPFinfo A s u i vr e. .. Faut pas pousser Le bio Quoi de plus naturel que de voir la vie en bio. Vantés à longueur de pages dans les magazines, les produits bio ont repris à leur compte les bonnes ficelles du marketing, pour décliner, en fonction des produits - et donc des cibles – des valeurs spécifiques chargées de sens : ainsi selon le contexte, ce qui est bio sera perçu comme sain, authentique, naturel, éthique, ou militant, exemple à suivre d’un mode de vie quand ce n’est pas un choix de société. Le pain bio, par exemple, véhicule en général une idée de qualité, ce qui explique la bonne tenue et la bonne image des produits en magasins. Faut-il pour autant tout miser sur le bio, à en croire des objectifs décrétés par le 1er Grenelle de l’Environnement, notamment en matière de restauration collective. Les temps de vaches maigres qui s’annoncent incite à la prudence, compte tenu du surcoût induit de tous les produits bio. On notera toutefois l’arrivée de produits bio « discounts », qui pourrait bien habituer le consommateur à introduire systématiquement des produits dans les paniers. En laissant de coté les effets de mode ou idéologiques, la piste bio doit être suivie avec rigueur et cohérence, appuyée en cela par une communication soignée et honnête pour convaincre le consommateur et ne pas le tromper. P. G. IV > Un…deux, trois nouveaux sites internet pour les adhérents La profession évolue, la Fédération aussi. C’est pourquoi le service Internet se décline maintenant en trois sites : > febpf.fr devient un site de présentation de la profession et d’informations principalement destiné à la presse, aux Etudiants et à tous ceux qui cherchent à mieux connaitre notre secteur ou à entrer en contact avec une entreprise. > magasins-bvp.fr est l’outil de travail des magasins et chaînes de magasins de boulangerie, pâtisserie, viennoiserie. > boulangerie-industrielle.fr est le partenaire des fabricants industriels de pain, pâtisserie, viennoiserie. 3 sites spécialisés mais qui ont en commun la connaissance des métiers de la BVP et le désir d’aider les adhérents au quotidien. Présentation de la profession, Dossiers de presse, Galerie de photos, Recherche d’entreprise multi-critères en fonction de ce que vous avez indiqué sur votre fiche (plus de 1500 recherches par mois). N’oubliez pas de compléter votre fiche dans l’espace « Adhérents ». Pour aller directement sur le site spécialisé... Chaque site, accessible à tous, offre une présentation de son secteur, un services d’annonces (offres / demandes d’emploi, immobilier, matériel, divers) et : • Le dossier “Sécurité” maintenant public, sauf les statistiques et les journaux • Le dossier “Environnement” tout nouveau, lui aussi public sauf les journaux et toujours : • La Recherche d’entreprise (un client potentiel peut vous trouver si vous avez rempli votre fiche dans la partie privée) • Le dossier “Social” • L’annuaire des Fournisseurs ou les Salons Et d’autres dossiers sont spécifiques comme : • Pour les magasins : les dossiers “Technique” “Commerce”, “Ouverture des magasins” “Vie du Syndicat”, “Agenda” • Pour les Industries : les dossiers “Export”, “Technique”, “Economie”, ”Vie de la Fédération”, “Agenda” Tous les documents ont été remis à jour et vous découvrirez de nouvelles rubriques comme la veille réglementaire, la revue de presse, etc… Alors sans plus attendre, rendez vous sur www.magasins-bvp.fr ou www.boulangerieindustrielle.fr Chaque site est directement accessible par son adresse personnelle. On peut également le rejoindre par febpf.fr en cliquant sur « vers les magasins » ou « vers les industries » en bas à droite de la fenêtre... > Comité Technique Environnement A l’issue du premier Comité Technique qui s’est tenu le 13 janvier dernier, il a été décidé de lancer un appel d’offres pour réaliser des bilans carbone auprès des entreprises de BVP adhérentes, soit en faisant I Bulletin n° 9 • Février/Mars 2009 travailler une société prestataire, soit en formant une personne qui serait agréée « ADEME ». De manière à mutualiser les coûts, cette démarche pourrait être menée conjointement avec d’autres acteurs de la filière. Dans l’attente de modifications des règles en matière de bilan carbone (qui pourrait devenir obligatoire pour toutes entreprises supérieures à 500 salariés), ce dossier va être une priorité pour le Comité Technique Environnement. Service publicité Guide des fournisseurs Tél. : +33 (0)1 44 92 50 53 [email protected] Pour vous aider à trouver le meilleur fournisseur de matières premières, de surgelés, d'équipements et le meilleur circuit de distribution grossistes, consultez le Guide des Fournisseurs… bientôt sur Internet. Matières premières LE SPECIALISTE DES ALCOOLS POUR L'AGRO-ALIMENTAIRE (Rhums, extraits, eaux de vie, alcools de pulvérisation… mais aussi jus de citron sans conservateur, vanille…) BARDINET GASTRONOMIE Domaine de Fleurenne BP 513-33291 BLANQUEFORT CEDEX Tél: 05 56 35 57 01 Fax : 05 56 57 11 76 E-mail : [email protected] • Acide ascorbique : 60 et 100 mesh + base manioc • Bicarbonate de sodium • Sorbate de potassium • Sels : sel gemme, sel vaccum, sel de mer TIMAB INDUSTRIES 55, boulevard Jules verger - B.P 10180 35803 DINARD CEDEX Tél: +33(0)2 99 16 51 50 Fax: +33(0)2 99 16 51 60 www.timab.fr / [email protected] L'ingrédient en mouvement Améliorants Pain / Viennoiserie / Traiteur Farines Composées - Ingrédients céréaliers / Malts torréfiés - Enzymes - Ingrédients pâtissiers - Agents de graissage A.I.T. - Agro Ingrédients Technology 7, quai de l'Apport Paris 91100 Corbeil-Essonnes Tél. : +33 (0)1 60 90 05 00 Fax : +33 (0)1 60 90 05 01 Site internet : www.a-i-t.fr Tartilégumes, les légumes au cœur du sandwich. ABCD, une large gamme de produits d’œufs adaptés à la boulangerie, pâtisserie et la restauration PEP – BP 309 – 56803 PLOERMEL CEDEX Tél : 02 97 72 09 99 Fax 02 97 72 01 92 E-mail : [email protected] www .daucyfoodservices.com “Au cœur du bon pain” Fabricant et distributeur d’ingrédients de panification et de produits service. Marques : Fermiline, Tourneline, Matin Clair, La Pétrissée et Panko. Gb Plange France s.a.s. Paris Nord 2 – 112 Allée des Erables B.P. 56349 Villepinte 95941 Roissy CDG Cedex Tél. : + 33 (0)1 49 38 98 18 Fax : +33 (0)1 49 38 98 28 www.gb-plange.fr Importateur Fruits secs : Raisins, Amandes, Noix de coco • Importateur Fruits sirop : Abricots, Poires, Mirabelles, Pêches, Prunes, cerise… • Importateur Fruits surgelés : Framboise, Fraise, Myrtilles, Rhubarbe… • Importateur Graines : Sésame, Pavot, Lin, Tournesol… • Producteur Pâte d’amandes, Poudre d’amandes, Copeaux chocolat, décors chocolat RANSON NV Général Deprezstraat 16 8530 HARELBEKE (Belgique) Tél. : 00 32 56 23 70 70 Fax : 00 32 56 20 35 69 www.ranson.be Contact en France : 06 71 33 13 39 Surgelés Une gamme complète de sels au service de la boulangerie Fabricant et distributeur d'ingrédients pour la boulangerie, la pâtisserie et les chocolatiers. Le sel de tradition boulangère. Le sel de la mer. PatisFrance-Puratos Parc d'Affaires Silic 46 rue de Montlhéry - BP 80179 94563 Rungis Cedex France Sel d’origine et Fleur de Sel – idéal pour le salage des produits issus de l’Agriculture Biologique. Tél. : +33 (0)1 45 60 83 83 Fax : +33 (0)1 45 60 40 30 www.patisfrance.fr - www.puratos.com www.belcolade.com Salins - 50 rue de Londres - 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 40 08 15 00 – Fax : +33 (0)1 40 08 15 71 Pour passer commande : Tél : 0820.06.45.46 - Fax : 0820.82.13.40 www.salins-iaa.com Grossistes BOULANG Fabricant de pains, viennoiserie, donuts, muffins et gamme traiteur. Pains et viennoiseries, crus et prêts-à-cuire Groupe BCS ZAC du Roubian - BP 109 13153 Tarascon Cedex Tél. : +33 (0)4 90 91 51 70 Fax : +33 (0)4 90 91 77 19 www.groupebcs.com EUROPASTRY FRANCE 44, Rue Pierre Curie Immeuble Hesnault 78370 Plaisir Tél. : + 33 1 34 91 04 91 Fax : + 33 2 34 91 04 90 E-mail : [email protected] www.europastry.com Distributeur des professionnels de l’alimentaire, TransGourmet livre en produits frais, surgelés, d’épicerie et d’hygiène, plus de 70 000 professionnels de la restauration et de la boulangerie pâtisserie. Acteur national majeur, TransGourmet simplifie la vie de ses clients grâce à son concept logistique multitempérature, à la qualité de ses services, l’adaptabilité de son offre et de ses solutions, ses conseils experts et ses innovations. TransGourmet France 2 rue du Puits Dixme Senia 524 94577 ORLY CEDEX N° AZUR: 0 811 65 65 88 (prix appel local) [email protected] www.transgourmet.fr Distribution de matières premières et petit matériel pour tous les professionnels de la boulangerie, de la pâtisserie et des métiers de bouche. Réseau national de 60 sites-distributeurs. Tous produits BVP. NOMADI BACK EUROP FRANCE Impasse Surcouf - B.P. 19 - 56450 Theix Tél. : +33 (0)2 97 47 09 07 Fax : +33 (0)2 97 54 95 09 [email protected] www.backeurop.fr n° 2 • Février/Mars 2009 I 35 GUIDE DES FOURNISSEURS Équipements Représentation et commercialisation de : Fours, tunnels de fermentation, lignes automatiques boulangerie, viennoiserie, biscuiterie, tartes, pizzas, produits traiteur. Rademaker France 5 allée du Cdt Mouchotte BP 89524 - 37095 Tours Cedex 2 Tél. : +33 (0)2 47 87 05 31 Fax : +33 (0)2 47 47 87 05 27 • Spécialiste des fours ROTATIFS pour Industrie, Grosses Productions et cuissons en continu. • Boulangerie Pâtisserie Viennoiserie, Biscuiterie, Branches Alimentaires • Gamme complète allant des fours 400X600 à mettre en boutique jusqu’aux multi chariots 800X1000 • Haute technologie et hauts rendements, options fours traversants, pilotages et lecture analytique à distance, sonde à cœur etc … Fabricant de systèmes de manutention de vrac d'ingrédients pulvérulents et granulés Silos - Systèmes de transport - Systèmes de dosage et pesage - Installations de saumure Conditionnement de levure - Dosage de liquides. Pellé Equipements importateur Tel : 03 23 69 24 63 - Fax : 03 23 70 78 48 Portable : 06 18 35 22 23 www.revent.fr [email protected] www.rademaker.nls SPIROMATIC FRANCE Tél. : +33(6) 71 07 66 00 [email protected] www.spiromatic.com OFFRE D’EMPLOI Entreprise Espagnole, spécialisée dans la fabrication de crèmes au cacao et pâtes à glacer recherche un agent commercial rémunéré à la commission sur chiffre d’affaire (h/f) ayant une experience significative dans le secteur de la patisserie-boulangerie-viennoiserie. La personne aura pour mission d’implanter nos produits auprès des distributeurs et industriels sur le marché français. BOULANGERIE - PATISSERIE Envoyer CV et lettre de motivation à : [email protected] Pour tous renseignements complémentaires, consulter notre web : www.cremyco.com NOMADING - SNACKING www.fpg.com Service publicité Tél. : +33 (0)1 44 92 50 53 [email protected] 36 I n° 2 • Février/Mars 2009 ANNONCES CLASSÉES OFFRES D’EMPLOI Enseigne nationale LA ROCHELLE (17), recherche RESPONSABLE PATISSERIE H/F • Management d’une production pâtissière pour 2 magasins (10 pers.) • Gestion commerciale, administrative et sociale du rayon Pâtisserie d’un des magasins. • CAP pâtissier indispensable. Expérience réussie dans la gestion d’un laboratoire avec management d’une équipe Pâtisserie. • Rém. motivante à la hauteur de votre implication et de vos résultats. Adresser lettre manuscrite de motivation et CV s/réf FG_PATIS_0209 à : SBL CONSEIL - BP 05 – 17002 LA ROCHELLE CEDEX Mail : [email protected] 2 n° Maison PILLON, Toulouse, recherche TOURIER, • confirmé et motivé. • Références exigées. • Possibilité d’évolution selon compétences. Maison PILLON, Toulouse, recherche L i s t e des annonceurs TECHNICIEN, 2e de couverture AIT . . . . . . . . . . . . . . . .2 DOBLA . . . . . . . . . . . . .3e de couverture SCARITECH . . . . . . . . .4e de couverture • formation pâtissier, • chef d’équipe (3 à 5 personnes), • fabrication macarons • du lundi au vendredi 35h, • rémunération selon expérience. Envoyer CV à : Envoyer CV à : Laboratoire Pillon Laboratoire Pillon 55 avenue Louis Breguet 31400 Toulouse 55 avenue Louis Breguet 31400 Toulouse ou par e-mail : ou par e-mail : [email protected] [email protected] Février/Mars 2009 ADM COCOA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 ANNELIESE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 BARDINET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 BCS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 DJAZAGRO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 MAAF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22-23 MAE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 MILMIX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 MODERN BAKERY . . . . . . . . . . . . . . . .36 PELLE EQUIPEMENT/REVENT . . . . .28 PURATOS-BELCOLADE . . . . . . . . . . . .13 PURATOS-SAPORE . . . . . . . . . . . . . . . .17 SPIROMATIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 TECNOPOOL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 VANDEMOORTELE . . . . . . . . . . . . . . . .36 BOULANG NOMAD n° 2 • Février/Mars 2009 I 37 paniscopie MARTINE FOULLOY “ (coordinatrice de l’European Sandwich & Snack Show) Le salon a su grandir et accompagner le développement de la filière ’ il y a encore quelques années les Français consom2005 que le sandwich s’impose comme solution repas intégrant les notions d’équilibre et de plaisir à base de légumes grillés, marinés, maient le traditionnel sandwich baguette acheté pour la etc. L’extension s’est ensuite poursuivie avec une offre boissons plupart au bistrot du coin ou à l’occasion, un « club » pris importante, notamment avec l’arrivée des smoothies dont la présur le bord de l’autoroute, l’univers du sandwich a su sence a explosé depuis 2006. À la même époque, on a vu une opérer sa mutation. En 10 ans, le secteur du sandwich a fait sa déclinaison des offres desserts avec les compotées, par exemple. révolution en se diversifiant : fini la baguette, place aux pains polaires et autres pains Poilâne, fini la mayonnaise, place aux « tarAutre évolution importante, celle du packaging devenu, au tinables » de légumes, et les commerces spécialisés du secteur fil de ces 9 années, plus qualitatif, plus haut de gamme, plus diverpoussent comme des champignons. sifié, notions applicables également aux lieux de vente. Par conséquent, le salon du Sandwich&Snack Show, c’est aussi de la Il y a 10 ans, lors de la première édition du salon, nous vaisselle, de l’équipement, du mobilier, de l’étiquetage. Aujourd’hui, avons débuté avec 80 exposants, aujourd’hui ce sont 280 expoces secteurs sont représentés par 20 % des exposants contre 10 % sants qui sont attendus. Les visiteurs, eux, viennent essentiellement lors de la création du salon. Le consommateur réclame des du secteur de la restauration : commerciale, de transport, de loisir, concepts qui répondent à ses exigences de de la GMS qui vient s’inspirer des nouvelles Il y a 10 ans, nous avons débuté consommation, qu’il soit en situation de tendances ; enfin des boulangers, profession avec 80 exposants ; aujourd’hui déplacement, de transport, de plaisir ou proqui s’est beaucoup diversifiée. Changement fessionnelle. La multiplication des situations cette année, c’est dorénavant Reed Exposide consommation engendre par conséquent tions qui est en charge de l’organisation. la multiplication de l’offre. Le salon a su grandir et accompagner le développement de la filière. À l’origine, s’il Cette année encore, on retrouve le sont attendus. était centré sur le sandwich et les équipeconcept santé, caractérisé par la fraîments, d’où le nom de Sandwich Show, il s’est ensuite ouvert au cheur et le goût. Les recettes sont plus équilibrées, à base de fruits BOULANGERIE - PATISSERIE Snacking, terme ajouté en 2005, pour devenir le Sandwich&Snack et de légumes, à ne jamais dissocier du plaisir. Le salon s’accomShow. L’apparition du snacking a vraisemblablement modifié le secpagne de conférences d’experts du marché et de professionnels au teur, il ne s’agit plus d’un univers monoproduit, le sandwich, mais travers d’interventions à l’image de l’actualité : « la mutation de la de tous les produits parallèles comme les salades, les quiches, les pause déjeuner par rapport à un pouvoir d’achat en baisse », « le pizzas, les sushis, et aussi de tout ce qui fait la diversité du sandsnacking face à la crise, mais aussi l’évolution du sandwich kebab », www.fpg.com NOMADING - SNACKING wich. La mutation a débuté avec les nouveaux types de pains (mie, « les stratégies des marques par rapport à l’univers snacking », etc. polaire, etc.), puis avec de nouveaux ingrédients, comme les sauces À noter que la 7e Coupe du Monde du Sandwich Délifrance se de substitution à la traditionnelle mayonnaise, la thématique de la déroulera sous la présidence de Jacques Pourcel ■ nutrition est abordée pour la première fois en 2003 et c’est en Propos recueillis par Emilie Rullier S 28 0 38 I n° 2 • Février/Mars 2009 ”