Le Monde des Artisans de décembre 2012 - CRMA Haute

Transcription

Le Monde des Artisans de décembre 2012 - CRMA Haute
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es entreprises artisanales de Haute-Normandie sont confrontées à une conjoncture
économique difficile et à la remise en cause de
ce qui
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leur compétitivité.
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Pour survivre, l’artisanat n’a pas besoin de se
voir offrir une augmentation de charges ou de
cotisations. La fiscalité est sans cesse adaptée
et la conséquence la plus évidente est un manque de lisibilité économique pour ceux qui
veulent entreprendre ou investir. Révélée par
l’Observatoire régional de l’artisanat, la surreprésentation de l’auto-entrepreneuriat masque les entreprises réellement viables.
Dans ce contexte, j’ai exprimé aux parlementaires de la Région ma réprobation quant à la
réduction des moyens alloués aux Chambres
pour assurer leurs missions auprès des entreprises artisanales (baisse annoncée des subventions et notamment du Fisac). Un effort
conséquent de rationalisation et de maîtrise
des coûts a pourtant été engagé et les Chambres ont démontré leur performance, notamment en ce qui concerne la formation et l’intégration professionnelle par l’apprentissage.
Nous veillons à optimiser nos dépenses mais
également nos ressources. Pour un service
adapté aux artisans, les pouvoirs publics doivent continuer à croire en ce réseau d’experts
que constituent les chambres de métiers.
Artisans-élus, nous connaissons les besoins
des entreprises et du secteur. Nous partageons
vos préoccupations et nous les ferons valoir.
Avec des vents porteurs, nous arriverons à nos
fins : former des apprentis au sein de CFA performants, offrir une trajectoire de réussite aux
entreprises artisanales jusqu’à l’étape ultime
de leur reprise. Avec des vents contraires, demeurerons-nous la Première entreprise de
France ?
Malgré les difficultés, je souhaite aux artisans
une année 2013 riche en satisfactions professionnelles et en résultats économiques. Pour
cela toutes les pistes doivent être explorées :
export, e-commerce, communication web,
marketing, innovation… Pour vous aider, les
chambres de métiers et de l’artisanat développent leur offre globale de services.
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adame Segura a évoqué
le plaisir que la Région
peut avoir à participer
régulièrement à des
événements qui valorisent l’apprentissage. « Nous voulons
une filière d’excellence par
l’apprentissage », a-t-elle précisé.
Elle s’est réjouie du très bon taux
d’insertion professionnelle des
apprentis au terme de leur formation
et du maintien des effectifs entre
2011 et 2012.
M. Doré a tenu à rappeler que, chaque année, 1 300 jeunes sont formés
par le biais de l’apprentissage en
Haute-Normandie et que 6 jeunes sur
10 sont insérés en emploi au terme de
leur formation. Il s’est adressé directement aux jeunes apprentis présents
et n’a pas hésité à leur dire qu’ils
étaient « déjà des professionnels, de
futurs maîtres d’apprentissage et de
futurs chefs d’entreprise ». Il les a
invités à être fiers de leur parcours et
du savoir-faire qu’ils ont acquis.
Cette soirée a mis à l’honneur vingt
apprentis, tous sélectionnés par les
CFA de Rouen, Dieppe et Le Havre.
Destinée à encourager le sens de l’effort, le mérite, la réussite et l’excellence, la remise de prix s’est déroulée en
présence de maîtres d’apprentissage
tous aussi fiers que leurs apprentis.
Parmi les vingt apprentis, trois jeu-
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nes ont été tout particulièrement mis
à l’honneur :
Mlle Jennifer Bentot a reçu le prix
de l’Exemplarité du parcours professionnel. Elle est actuellement en 1re
année de BTS négociation et relation
client et elle a suivi les formations
Bac Pro Commerce, BEP Métiers
de la relation aux clients et usagers et
CAP Vente au CFA du Havre.
M. Kevin Evrard a reçu le prix
du Mérite. Il est actuellement en
1re année de BP cuisine et a suivi un
CAP cuisine au CFA de Dieppe.
Mlle Céline Jousse a reçu le prix de
l’Excellence. Elle est en 1re année de
BP charcutier et a été reçue deuxième
au Concours national de Meilleur
Apprenti de France pour le métier
de charcutier. Elle est titulaire d’un
CAP charcutier, de la MC traiteur et
du CAP pâtissier.
L’hémicycle du Conseil régional de
Haute-Normandie a offert un cadre
prestigieux soulignant l’engagement
personnel et le savoir-faire de ces
apprentis particulièrement méritants.
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Ces Rendez-vous de la gastronomie
rouennaise ont été l’occasion de valoriser les produits et les atouts de notre
belle région et de faire la démonstration
des talents culinaires ainsi que du savoirfaire de nos artisans.
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es 11 jours d’ouverture au
public vous permettront de
développer votre clientèle et
de présenter vos nouveaux produits
ou services. Il est encore temps de
réserver votre stand. Artisans en
métiers d’art, vous bénéficiez d’un
tarif préférentiel et d’un espace
dédié aux métiers d’art à l’entrée
du village. Ne tardez pas à prendre
rendez-vous pour bloquer votre
emplacement.
d’animations. Vous n’avez jamais
participé à un Salon, vous êtes une
jeune entreprise et vous souhaitez
vous faire connaître, vous avez un
budget limité mais désirez promouvoir votre savoir-faire ? Ces espaces
sont faits pour vous ! Vous aurez la
possibilité de participer à une ou
plusieurs journées sur le Village de
l’artisanat.
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Tous les jours, des démonstrations
et animations viendront compléter
l’offre des artisans sur des espaces
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onscientes de ces enjeux, certaines collectivités ont souhaité
accompagner vos projets de développement. Il s’agit pour
elles d’octroyer des subventions pour les artisans et artisanscommerçants engagés dans une démarche de modernisation,
de qualité ou de progrès.
Dans le cadre du Fisac (Fonds d’intervention pour les services,
l’artisanat et le commerce), ces opérations collectives permettent aux entreprises de financer une partie de leurs investissements (réfection de vitrine, enseigne, agencements, travaux
d’accessibilité, acquisition de matériel).
En moyenne, les entreprises qui modernisent leur espace de vente
augmentent leur chiffre d’affaires de 10 % dans l’année qui suit.
Si vous êtes par exemple installé sur le territoire :
# de la CASE (Communauté d’agglomération Seine Eure),
de la Communauté de communes du Plateau du Neubourg,
de la Communauté de communes du Canton de Cormeilles,
des villes de Brionne ou de Bernay # des villes de Rouen,
Gournay ou Canteleu, informez-vous avant d’investir.
Les chambres de métiers et de l’artisanat vous accompagnent
dans votre projet, dans la constitution du dossier et son suivi.
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e 5 novembre 2012 a eu lieu une soirée mettant à l’honneur les
jeunes talents de la coiffure originaires de Haute-Normandie,
« une région dynamique et un pilier pour les concours de la
coiffure ». M. Christophe Doré, président de la FNC HauteNormandie, a animé la cérémonie. Il a souligné l’engagement
de tous ceux qui sont formateurs de champions, professeurs
et maîtres d’apprentissage. Il a ensuite procédé à la remise des
cadeaux récompensant quatre jeunes coiffeurs en présence
de M. Raphaël Perrier, président national de FNC Concours.
Parmi les quatre titres de Champion du Monde obtenus par
la France en coiffure masculine, deux sont actuellement détenus par des Haut-Normands : M. Germain Evrard-Lebret
et M. Pierre Berset. Ils ont participé les 7 et 8 octobre dernier aux
Championnats du Monde de Coiffure à Milan au sein de l’Équipe de France. Germain Evrard-Lebret a obtenu les médailles
d’or en coiffure junior et senior par équipe ainsi que la médaille
d’or en coiffure créative individuelle. Pierre Berset a, quant
à lui, décroché les médailles d’argent et de bronze en coupe junior
par équipe et en individuel.
Outre les Champions du Monde, deux autres talents de la
coiffure ont reçu les félicitations du public et des coiffeurs
présents : Mlle Lisa Dourlen, Meilleure Apprentie de France,
et Mlle Gwendoline Leffel, championne de France en coiffure de
mariée.
Le prochain concours en vue des sélections nationales aura
lieu le 24 mars 2013 au Conseil général de la Seine-Maritime.
500 à 600 visiteurs sont attendus pour cette manifestation
de prestige qui devrait être suivie d’une soirée de gala en un lieu
à ce jour tenu secret.
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n 2013, les Artisanales de Chartres fêtent
leur 20e anniversaire, une année exceptionnelle à ne pas manquer ! Chaque année, la
MNRA, partenaire officiel du Salon, améliore
plus encore son opération Tremplins de l’Artisanat. Faire découvrir les jeunes talents de l’artisanat français, voilà la volonté de la MNRA.
C’est pourquoi ils offriront à 20 artisans issus
de différentes régions et de tout type de secteur
d’activité un stand tout équipé (cloison, électricité, éclairage), sur un espace scénographié,
pour une mise en valeur exceptionnelle au cœur
de la plus grande vitrine de l’artisanat.
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Le « village MNRA des jeunes entreprises », ce
sera près de 400 m2 d’exposition scénographiée
avec une signalétique dédiée, pour permettre
aux jeunes entreprises dynamiques désireuses
de se faire connaître de profiter d’un tremplin
unique en son genre. Parmi les 20 entreprises
tremplins sélectionnées par MNRA, un jury
désignera le « Super Tremplin ». Une bourse
complémentaire de 1 500 € viendra récompenser ce projet.
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Pour poser sa candidature, l’artisan doit avoir
créé son entreprise entre le 1er janvier 2010 et le
30 avril 2013. Il ne doit pas avoir participé aux
Artisanales de Chartres précédemment et doit
impérativement exposer durant les 4 jours s’il
est retenu. Attention, n’est pas considéré comme
jeune artisan : celui qui a arrêté son activité et
l’a reprise plusieurs années plus tard en se réinscrivant au Répertoire des métiers ; celui qui a
déménagé son entreprise en la réinscrivant dans
la nouvelle CMA de son lieu de résidence.
Saisissez cette occasion exceptionnelle ! Demandez
votre dossier de participation en renvoyant le coupon ci-contre avant le 30 avril 2012.
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iser sur la formation est un gage
de progrès et de compétitivité
pour l’entreprise. La CMA27 vous
propose un large panel de solutions
adaptées à vos besoins.
Depuis le dernier trimestre, les packs
formation mis en place sur 5 thématiques vous permettent d’approfondir
un domaine de compétences particulier (Internet, bureautique, communi-
cation, compta-gestion).
Avec Provilege, le « Pack à la carte »
fait son entrée. Il vous permet d’établir
votre programme personnalisé de formations pour le trimestre et de bénéficier alors d’une gratuité totale.
Cette dynamique permet à la CMA27
de développer son offre de formations
afin de répondre à vos attentes et vous
accompagner dans vos projets.
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uelle que soit sa taille, une bonne
gestion des ressources humaines est
incontournable dans la réussite d’une
entreprise.
Vous envisagez d’embaucher un nouveau
collaborateur, salarié ou apprenti. Les
fonctions et les responsabilités, que vous
allez lui confier vont avoir un impact sur la
qualité du travail, la qualité des relations,
l’image et les résultats de votre entreprise. Il importe donc de prendre toutes les
précautions nécessaires afin de recruter
la bonne personne et d’appréhender les
conséquences économiques et financières
(prix de revient, trésorerie, etc.).
La CMA27 développe son service conseil
RH pour mieux vous accompagner dans
vos pratiques de recrutement et de gestion
des ressources humaines.
De la simple mise en relation avec des
candidats à un accompagnement complet
incluant notamment le calcul de la faisabilité économique d’une nouvelle embauche
ainsi qu’un diagnostic organisationnel, la
CMA27 vous propose des prestations sur
mesure (à la carte) adaptées à vos besoins.
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:
oucher-charcutier dans
l’Eure-et-Loir depuis 24 ans
– dont 15 à son compte –,
Éric Bellanger pratique les
tournées depuis autant d’années. Les
mercredi et vendredi, l’artisan laisse les rênes du magasin d’Ymonville, « boucherie, charcuterie, fruits
et légumes, crémerie et épicerie de
base » à son épouse Danièle et prend
le volant de son camion pour desservir 26 villages environnants. Soit
près de 100 clients, en porte-à-porte.
« Je les vois chaque semaine. À force,
ils sont devenus des amis. Entre
nous, il y a une véritable relation de
confiance. Ils m’attendent impatiemment ! », se réjouit Éric Bellanger.
Au point que certains n’hésitent pas
à le tancer gentiment s’il a quelques
minutes de retard. Dégainant malgré tout café et sucrier dès que le
camion frigorifique pointe le bout
de son capot.
Bouche-à-oreille et publicité glissée dans la boîte aux lettres sont
les outils de l’artisan pour se faire
connaître. Même s’il avoue avoir eu
la partie facile grâce à son père – dont
il a hérité l’entreprise – qui a lancé
les tournées dès 1967. Avaler des
kilomètres chaque semaine demande à Éric Bellanger des efforts, « surtout en été, avec la chaleur », et de
l’argent. L’artisan vient ainsi de réaliser un investissement de 130 000 €
pour remplacer son camion.
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Ces dépenses en valent pourtant la
peine, puisque les tournées génèrent
jusqu’à 70 % du chiffre d’affaires
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de la SARL Boucherie Bellanger. Le
boucher-charcutier évoque toutefois l’avenir avec inquiétude. « Mes
clients sont des habitués. Les nouveaux habitants n’adhèrent pas.
Certains travaillent en journée,
d’autres préfèrent se déplacer pour
acheter. Le décès de certains clients
fait que je dois couvrir de plus en
plus de villages pour atteindre mon
chiffre. » Heureusement pour Éric
Bellanger, rares sont les habitués
qui ne lui prennent rien lorsqu’il est
de passage. « Ils se disent : tant qu’à
faire ! », conclut-il en riant.
Si Mickaël Dumenil, gérant depuis
huit ans d’une boulangerie-bartabac-presse-épicerie à Boisville-laSaint-Père (Eure-et-Loir), effectue
lui aussi des tournées, c’est avant
tout dans une optique de service.
« Quand on a racheté le fonds, il
y avait déjà des tournées. Les gens
avaient l’habitude », énonce l’artisan. Pour rendre « ce service et les
gens heureux », Mickaël Dumenil
fait du porte à porte, et jusqu’à
100 km chaque jour. Conscient de
la faible part de ces tournées dans
son chiffre d’affaires global, l’artisan envisage d’y mettre un terme,
« sitôt que le véhicule nécessitera
des investissements ».
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Diplômée en coiffure, esthétique
et maquillage, Valérie Morisseau
sillonne les routes de Haute-Garonne
avec son camion. Originaire de
Sénarens, la jeune femme n’a pas
hésité longtemps avant de faire de
Beauté Créative un salon itinérant.
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« D’abord, par rapport à un salon
traditionnel, le budget est moins
conséquent, explique-t-elle ainsi.
Ensuite, comme je suis en zone rurale, c’est plus pratique. Et puis, je me
démarque de la concurrence. De
tous ces salons de coiffure franchisés dont les grandes villes alentour
sont saturées. »
Dernière raison – et non des moindres –, la qualité de la relation avec
les clients. « Je me déplace à domicile, sans toutefois rentrer dans l’intimité des gens. Je reste à leur porte,
et ce sont eux qui viennent se faire
chouchouter dans mon camion.
Chez moi, pas de vitrine, pas de
bavardages ! ». Pour alimenter son
salon ambulant, Valérie Morisseau
doit avoir une possibilité de branchement. Les mardi et jeudi, la jeune
artisane se déplace au comité d’entreprise de Thalès Alénia Space, une
entreprise toulousaine. Le reste de
la semaine, elle tourne dans plusieurs villages, proposant de la
coiffure mixte et polyvalente, des
soins esthétiques (visage et mains),
des produits cosmétiques… Valérie
Morisseau mesure bien la dureté de
la vie qu’elle a choisie. « Se faire un
nom est très difficile. Je suis présente sur les réseaux sociaux, sur
Internet. Je fais de la publicité dans
les boîtes aux lettres. Je suis inscrite sur un registre des mariages. »
Son avenir, la Haute-Garonnaise
ne sait pas encore s’il sera fait de
bitume ou de briques. Si elle restera
nomade ou optera finalement pour
la sédentarité.
! DYdaZ]jl…
Artisan boulanger en Isère, Fabrice
Muzet reconnaît lui aussi avoir
souffert pour se faire une place.
« Honnêtement, sachant ce que j’ai
vécu, je ne sais pas si je recommencerais », confie-t-il. Après avoir exercé différents métiers – chef de rayon
boulangerie, commercial, directeur
adjoint – dans la grande distribution (et passé son CAP de boulanger), Fabrice Muzet, qui se découvre
allergique à ce milieu, décide d’intégrer la formation « Création de
tourisme en milieu rural » de l’Afrat
(Association pour la formation des
ruraux aux activités du tourisme).
« Là, j’ai hésité entre ouvrir un gîte
sur le thème du pain ou une boulangerie pédagogique itinérante.
Comme je n’avais pas de gîte, j’ai
opté pour la boulangerie », déclaret-il avec humour.
Fabrice Muzet achète un camion à
Nantes, l’équipe d’un four à bois
à Carcassone et loue un laboratoire de boulangerie à Grenoble. Le
19 juin 2004, il profite de la fête
« Un dimanche à la campagne »
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pour lancer son activité : La Flûte
enchantée. « L’idée était de faire
découvrir l’univers de la boulangerie à des enfants, en lien avec des
écoles, des MJC, des colonies de
vacances… J’adore voir les enfants
s’émerveiller devant la fabrication
du pain ! » L’artisan réalise cependant rapidement que la pédagogie
ne nourrit pas son homme, et « commence à produire comme un boulanger ». En 2005, il achète une maison
à Saint-Vincent-de-Mercuze, et installe son laboratoire chez lui.
Aujourd’hui papa de trois enfants
qu’il a envie de voir grandir,
Fabrice Muzet n’est plus aussi souvent sur les routes qu’avant. Celui
dont la célébrité s’est construite
sur les pains aux noix ou à la châtaigne n’a qu’un maître : la liberté. « Les horaires en boulangerie,
je ne pourrais pas », lâche-t-il.
L’artisan consacre deux jours par
semaine à la boulangerie pédagogique auprès des écoles, des centres de loisirs ou des maisons de
retraite ; livre 200 familles via des
Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) ;
accueille un après-midi par semaine
des clients dans la boutique qu’il
a aménagée chez lui ; propose 22
sortes de pain sur le marché du
Touvet ; forme des cuisiniers en
herbe à l’Afrat… Et projette d’acquérir une goélette pour sillonner le
littoral et les îles de la Méditerranée
dans son tablier de boulanger.
Marjolaine Desmartin
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près un CAP de menuisier
et un travail en qualité de
salarié chez un ébéniste
de 1973 à 1979, Jacques
Charrier décide en 1979 de créer son
propre atelier dédié à la sculpture
sur bois. Le plus naturellement du
monde, l’atelier prend le nom de la
rue qui l’accueille à Sotteville : Victor
Hugo. L’idée est bonne mais jamais
il n’aurait pensé qu’il serait obligé
de déménager suite à un droit de
préemption de la Ville. Le changement d’implantation est une période difficile comme pour tout artisan
dont les moyens humains et la trésorerie sont comptés. Néanmoins la
contrainte devient une opportunité :
« j’ai enfin l’atelier qu’il me faut et
pour rien au monde je ne ferai marche arrière », nous confie Jacques
Charrier. Confronté à un difficile
accès au crédit bancaire pour financer l’achat de son atelier actuel, il
renforce son apport personnel en faisant appel à ses proches et obtient
le crédit attendu. Nous sommes ici
très proches du quotidien vécu par
de nombreux artisans. L’enquête
sur le financement des entreprises
artisanales conduite récemment par
l’Observatoire régional de l’artisanat en témoigne (cf enquête en ligne
sur le site www.crm-haute-normandie.fr ).
En 1995, Jacques Charrier ouvre un
).
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cours de sculpture. « Par envie ».
En effet, le métier de sculpteur sur
bois a considérablement évolué en
quarante ans et les commandes de
particuliers déclinent. Et comment
donner libre cours à sa passion tout
en maintenant une activité de restauration et de commandes publiques ?
Jacques Charrier vit alors ce tournant professionnel avec joie et, alors
qu’il travaille seul depuis de nombreuses années, il trouve ainsi l’opportunité de transmettre son savoirfaire et de développer son goût pour
la création. Il crée un site Internet et
assure la promotion de cette activité
qui représente près de 50 % de son
chiffre d’affaires. Artisan de talent,
Jacques Charrier expose régulièrement lors de Salons locaux mais
il cherche aussi, et peut-être même
surtout, à valoriser les œuvres de
ses élèves. Chaque année, il réaménage son atelier et organise un vernissage avec l’ensemble des travaux
de ses élèves. Soutenu par la presse locale, il crée un événementiel
dont il peut être fier tout comme
le talent de sculpteur sur bois qu’il
développe depuis plus de quarante
ans. Le métier de sculpteur sur bois,
il continue de le vivre avec passion
avec le soutien de son épouse.
À l’heure de la retraite, ils auront
à cœur de transmettre ce patrimoine vivant, ce savoir-faire que de
nombreux ébénistes sous-traitent à
des sculpteurs de talents que ce soit
pour des restaurations d’art ou pour
ces fameuses armoires normandes si
connues en France.
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es artisans ne sont pas encore
sortis de la crise qu’un nouveau fléau les menace déjà.
Alors que la demande des
ménages peine à repartir et que les
carnets de commandes se remplissent difficilement, les artisans du
BTP doivent faire face à une forme
grandissante de concurrence déloyale : le dumping social. En cause, des
entreprises et des travailleurs étrangers qui franchissent nos frontières
pour proposer leurs services. En soi,
rien d’illégal. Les accords européens
de libre-échange autorisent les entreprises et les travailleurs de l’espace
communautaire à travailler dans les
autres pays membres, sous condition
de respecter les règles en vigueur du
pays concerné.
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Néanmoins, les organisations patronales dénoncent des pratiques parfois
douteuses qui fragilisent la compétitivité des entreprises artisanales françaises. En effet, faute de contrôles
réguliers, les entreprises étrangères
se permettent des largesses vis-à-vis
du Code du travail et du fisc français.
Et si la concurrence déloyale venue
de l’étranger n’est pas un phénomène
nouveau, elle s’amplifie. « Quand l’activité se resserre, toutes les irrégularités remontent à la surface. Vu qu’on
fait partie d’un espace européen de
plus en plus ouvert et que les pays qui
nous entourent sont encore plus touchés que nous par la crise, la concurrence déloyale s’accélère », déplore
François Asselin, vice-président de la
FFB en charge du dossier. Jusqu’ici,
seules les régions frontalières étaient
touchées mais, aujourd’hui, pas un
département français ne serait épargné. Surtout qu’avec l’ouverture des
frontières européennes, d’autres pratiques se sont développées. Les entreprises frontalières sont de plus en
plus présentes mais on trouve également des sociétés venues de pays plus
lointains.
À cela viennent s’ajouter des entreprises d’intérim généralement basées
dans les pays de l’Est, qui proposent
de la main-d’œuvre bon marché à des
entreprises, françaises ou étrangères, travaillant en France. « La crise
étant là, des entreprises font appel
à de la main-d’œuvre low cost pour
décrocher des marchés, et se démarquer provisoirement de leurs cama-
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rades. Vu qu’il est difficile de toucher aux postes des frais généraux et
du matériel, la seule variable d’ajustement est la masse salariale. Le problème est que si certaines entreprises
commencent à le faire, il y a un risque de généralisation », met en garde
Jean-Jacques Planes, responsable de
la FFB dans les Pyrénées Orientales.
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Afin de proposer aux clients publics
et privés des prix cassés, ces entreprises ont recours à plusieurs pratiques à la limite de la légalité. En
théorie, les salariés étrangers qui
travaillent sur le sol français sont
soumis aux mêmes règles que les
autres. Dans la pratique, les choses
se passent différemment. Les entreprises déclarent leurs employés au
salaire minimum et indiquent que
celui-ci effectue 35 heures. « En
réalité, les salariés font 15 heures
de plus, explique François Asselin.
Quant aux travailleurs indépendants
étrangers, certains “débarquent” sur
le marché du particulier sans aucune déclaration. Dans cette situation,
c’est du travail au noir total ». Des
arrangements avec la loi qui permettent à ces entreprises de proposer des
tarifs défiant toute concurrence. Nos
interlocuteurs parlent de prix 30 %
à 50 % plus bas que le tarif moyen.
Surtout qu’au-delà des journées de
travail à rallonge, des prix anormalement bas et des travaux non déclarés, les conditions de travail sont
discutables. « Pour travailler sur un
toit, nous sommes obligés d’avoir
un échafaudage et de nombreux dispositifs de sécurité. Eux travaillent
avec deux échelles et un plateau. Les
règles de sécurité ne sont pas respectées », se plaint Jean Delcasso,
maçon et couvreur près de la frontière espagnole. « Les conditions sociales sont inimaginables, renchérit
François Asselin. Certaines équipes
dorment sur le chantier ou dans le
camion. On se croirait dans un livre
de Zola, sauf que les ouvriers sont
heureux car les conditions sont pires
chez eux ». Patrick Issaly, président
de la Capeb Languedoc-Roussillon,
fait également valoir que « ces travailleurs intérimaires viennent avec
leurs outils et leur caravane. Ils dorment sur place quand nous devons
payer à nos ouvriers des indemnités
kilométriques, l’hébergement. C’est
un coût supplémentaire qu’ils n’ont
pas à assumer. »
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Et pour démarcher les clients, tous
les moyens sont bons. « Les entre-
prises étrangères paient des annonces dans la presse régionale et ont
recours au publipostage. Il y a
même des rabatteurs qui proposent du travail pour les travailleurs
indépendants étrangers dans les
zones frontalières. On a l’impression qu’ils ne courent aucun risque, certaines agences d’intérim
envoient des documents avec le sigle
de l’Union européenne », assure
François Asselin. Les artisans français sont sollicités de toute part.
« Il n’y a pas un entrepreneur qui
n’ait reçu un fax, des mails ou des
appels d’officines proposant de la
main-d’œuvre à des tarifs incroyablement bas. Quand on arrive à des
taux horaires inférieurs à 10 euros,
il ne peut s’agir que de méthodes
déloyales. »
La concurrence déloyale ne s’arrête
pas là. Certaines entreprises étrangères, notamment espagnoles, s’affranchissent de toute TVA, soit en
facturant en hors taxe au client, soit
en lui facturant en TTC sans jamais
reverser la TVA perçue. Jean-Jacques
Planes ajoute que « les entreprises
étrangères bénéficient d’un différentiel social qui leur est largement
favorable. La différence de charges
est par exemple de 23 % entre la
France et l’Espagne ». Pour autant,
les artisans et leurs organisations
professionnelles se défendent de tout
ostracisme. Pour beaucoup de travailleurs et d’entreprises issues de
pays durement frappés par la crise,
« traverser la frontière est la seule
solution. Humainement, on ne peut
pas les accabler. Malheureusement,
cela se fait au détriment de nos salariés et de notre économie », souligne
Jean-Jacques Planes.
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a demande des ménages ayant
tendance à se tasser, chaque
chantier remporté par une
entreprise étrangère représente
un manque à gagner pour les artisans
français. Surtout que ceux-ci ne sont
pas en mesure de s’aligner sur les tarifs
incroyablement bas de leurs concurrents. Pour Patrick Issaly, président
de la Capeb Languedoc-Roussillon,
c’est le différentiel de coût du travail
qui permet à la concurrence étrangère de proposer des prix cassés. « Il
nous est impossible de lutter. L’heure
de travail nous coûte 35 euros quand
les entreprises roumaines propo-
sent de la main-d’œuvre à 2,5 euros
de l’heure. Je ne réponds même plus
aux appels d’offres publics, mes
tarifs sont parfois 50 % supérieurs
aux autres », explique cet artisan
spécialisé dans le traitement et la
prévention des pathologies du bâtiment. Assez pessimiste, il estime que
plus de 5 000 emplois seraient menacés en Languedoc-Roussillon. Une
inquiétude partagée par tout le secteur du bâtiment. De l’avis des artisans comme de leurs représentants,
la situation est plus grave qu’on ne le
croit car le dumping déstructure complètement le tissu économique local.
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Si rien ne change, nombre d’artisans
français pourraient faire faillite ou
recourir eux aussi à de la main-d’œuvre venue d’Espagne ou d’Europe de
l’Est. Ce que confirme Patrick Issaly :
« un artisan est venu me dire qu’il
transmettait son entreprise à son
fils, mais qu’il licenciait ses salariés
afin que ce dernier fasse appel à de la
main-d’œuvre étrangère ».
La situation pèse donc sur les artisans, mais aussi sur leurs employés.
« Mes salariés ont 2 ou 3 enfants ;
leur salaire est leur seule source
de revenu. Si je mets la clé sous la
porte, ils seront dans le pétrin. On
fait donc ce que l’on peut pour continuer à vivre », justifie Patrick Issaly.
Et de s’interroger : « Si les entreprises ferment, qui va payer les charges sociales, les impôts, financer les
investissements ? » Certainement pas
les entreprises étrangères dont l’argent généré retourne en grande partie
dans le pays d’origine.
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gendarmerie, à l’Urssaf, à son syndicat, à sa chambre de métiers et
de l’artisanat... Car si l’artisan ne
veut pas porter plainte, il subit »,
avise-t-il.
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Sauf que dans la pratique, les choses
ne sont pas si simples. « Les services de l’État ne peuvent pas entrer
sur les chantiers privés s’ils n’ont pas
un mandat du procureur. Un document long à obtenir, alors qu’il faudrait l’avoir du jour au lendemain.
Les entreprises étrangères mettent
des grilles aux fenêtres et ferment
les portes du chantier à clé pour que
personne ne puisse y accéder », note
le président de la Capeb LanguedocRoussillon. Il précise qu’avec « la
Directive Bolkenstein [votée en
2006 par l’Union européenne, ndlr],
en travaillant moins de trois mois en
France, les ouvriers ne sont pas obligés de se conformer aux réglementations locales. Du coup, les intérimaires restent trois mois à Narbonne,
trois mois à Strasbourg... Ils font
le tour de France sans être inquiétés ».
Autre cheval de bataille des artisans
et de leurs représentants : la néces-
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i le dumping social désempare les artisans, ils ne restent
pas pour autant inactifs. Ils
font remonter leurs doléances auprès de leurs syndicats, qui
tentent de faire bouger les lignes
au niveau national. « Les pouvoirs
publics ne se rendent pas compte
du fléau que représente la concurrence déloyale. C’est une menace
assez diffuse mais bien réelle. Ce
n’est pas comme quand on ferme
une usine PSA. Là, ça se passe tous
les jours, un peu partout », alerte
François Asselin, vice-président de
la FFB. Pourtant, des lois existent,
et des amendes sont prévues pour
les salariés étrangers employés sur
les chantiers sans êtres déclarés.
Pour M e Rocheblave, avocat spécialisé dans le droit du travail, la situation est claire : « Tout travailleur
étranger qui travaille sur le sol
français se voit appliquer le droit
du travail français. Dans ce cas, il
ne peut pas y avoir de concurrence
déloyale. S’il y a une concurrence
déloyale, c’est que le droit du travail a été violé. » Il invite donc les
artisans à se tourner vers les interlocuteurs compétents. « Dès qu’un
artisan a connaissance d’une pratique illégale, il peut la signaler à la
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saire responsabilisation
des clients. Car c’est en grande partie la course au low-cost qui permet
à ce type d’entreprises de prospérer au détriment des entrepreneurs
locaux. « L’acheteur a une énorme
responsabilité quand il accepte un
prix déraisonnable. Il est important de rééduquer notre conscience
de consommateurs. Surtout dans le
BTP, où les achats sont plus techniques, l’acheteur devrait se demander pourquoi une entreprise propose un tarif 30 ou 50 % moins cher
qu’une autre ? », plaide François
Asselin.
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Patrick Issaly poursuit l’analyse.
« Il faut que les acheteurs, notamment publics, se posent des questions sur les êtres humains qui travaillent sur ces chantiers. Les appels
d’offres regorgent de critères techniques, sur la qualification ou les
prix. Mais où est la valeur humaine dans tout ça ? On ne demande
aucun compte aux entreprises qui
remportent les appels d’offres sur
le personnel qui travaillera sur le
chantier. Du coup, les entreprises
en profitent, il y a beaucoup d’opportunistes », déplore-t-il. Pour
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responsabiliser les acheteurs, cet
artisan demande à ce que l’implication sociale des entreprises soit
prise en compte. « Si on veut que les
entreprises embauchent du personnel de proximité, en CDI, qu’elles
fassent de l’insertion, de l’apprentissage, il faut prendre en compte
ces efforts, sinon nous ne pourrons
plus les faire. Pourquoi ne pas créer
une fiche d’identité de l’entreprise
qui listerait ce qu’elle fait pour que
son personnel soit qualifié et protégé ? », propose-t-il.
Si les représentants des artisans comprennent qu’en temps de crise, les
consommateurs se dirigent vers les
prestations les moins onéreuses, ils les
invitent donc à réfléchir aux conséquences à long terme de ces achats
opportunistes et lancent un appel à la
solidarité. « La fin ne justifie pas les
moyens. Où va-t-on pouvoir former
nos petits jeunes s’il n’y a plus d’entreprises ? Il doit y avoir des limites
à la libre circulation. Nous entreprises, ne sommes pas les seules à pouvoir lutter contre ce fléau », souligne François Asselin. Une chose est
sûre : les décideurs publics, privés, les
maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, tous les membres de la chaîne de
construction, jusqu’au client final,
doivent prendre conscience de la réalité du problème.
Emmanuel Daniel
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illiam Beaudouin ne supporte pas l’immobilisme.
Ce boulanger-pâtissier
installé à Moulins-surAllier (03) ne cesse de réinventer son
métier. Car pour lui, « la modernité n’enlève rien à la tradition ». Dès le début
de sa carrière, il met un point d’honneur à se perfectionner continuellement. « Je changeais d’entreprises tous
les ans ou tous les deux ans, par choix,
pour acquérir une diversité de compétences », justifie-t-il. Avant d’ouvrir sa
première boutique en 2006, cet entrepreneur novateur roule également sa
bosse à l’étranger, notamment au Chili,
où il travaille pour le Meilleur Ouvrier
de France Christian Vabret. « Travailler
pour les autres, c’est bien, mais quand
on a des idées, on a envie de les mettre
en application, de les faire vivre. » Et des
idées, William Beaudouin en a « tous les
jours à la pelle » !
Il commence par modifier les horaires de
travail. Il fabrique ses produits en pousse lente, sans levain, ce qui permet à ses
employés de gagner quelques heures de
sommeil. « Je ne vois pas pourquoi je les
ferais travailler la nuit alors qu’on peut
faire autrement », explique-t-il. Ce positionnement stratégique subtil lui permet
de fidéliser ses salariés, courtisés par la
grande distribution, tout en proposant
du pain chaud à toute heure pour ses
clients. « Il faut s’adapter, sans pénaliser le métier. Garder la compétence et le
savoir-faire artisanal. »
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Mais son succès ne repose pas uniquement sur son art du management. Il a
également développé une gamme de
produits redoutable : « Un pain qui a
du goût et qui se conserve ! Vous achetez ma baguette le matin, vous pouvez
la manger le lendemain matin sans problème », s’enorgueillit-il. Cette spécificité lui a permis de diversifier sa clientèle et de toucher ainsi des restaurateurs.
Stratégie payante, puisqu’il écoule
350 000 baguettes par an. Son chiffre
d’affaires a ainsi été multiplié par six
depuis 2006, tandis que l’entreprise est
passée de trois à quinze employés.
Fort de cette expérience concluante, et
malgré la crise, il a ouvert une deuxième
boutique en juillet 2012. « Mon idée n’est
pas de créer une chaîne, mais plusieurs
boulangeries artisanales. Je ne veux
pas centraliser ma production même
si cela me permettrait de faire des économies d’échelle. Je pense que ce serait
une erreur stratégique car ce qui fait la
valeur de l’entreprise, ce sont les gens qui
y travaillent. Quand ils sont impliqués,
ils font un bon travail qui se ressent sur la
qualité de produit fini », analyse-t-il.
Et William Beaudouin ne compte pas
s’arrêter là. Il pense déjà à l’ouverture
de nouvelles boulangeries, c’est pour
cela qu’il forme son personnel au fur
et à mesure pour qu’il y ait des « cadres
capables de me remplacer ». En effet, il
aura besoin de se libérer du temps pour
concrétiser son but : s’installer à l’étranger. « Je pense que les entreprises artisanales peuvent s’exporter et permettre
le rayonnement international de notre
pays et de notre culture », avance-t-il.
En attendant, il fait tout pour pérenniser
ses activités, afin de prouver aux jeunes
qu’il « ne faut pas avoir honte d’être boulanger ».
Emmanuel Daniel
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n détecteur de gaz, un système d’éclairage automatique « chemin lumineux »,
un indicateur de variations anormales de température et un
détecteur de fumée : autant de services qui constituent le pack domotique. À l’heure actuelle, l’entreprise
Domocreuse SARL, groupement de
23 artisans électriciens et plombierschauffagistes créé en 2010, a équipé
500 logements de cette nouvelle technologie. Un déploiement qui traduit la
volonté du conseil général de la Creuse
de participer à l’autonomie des personnes âgées en favorisant leur maintien
à domicile. Dans ce cadre, il a choisi
comme titulaire d’une délégation de
service public Sirmad Domocreuse
Assistance, une plateforme de téléassistance de proximité 24 h/24 et 7 j/7.
« Avant de répondre à l’appel d’offres, Sirmad Domo Creuse Assistance
a contacté la chambre de métiers et de
l’artisanat de la Creuse. C’est elle qui a
initié l’idée du regroupement. La solution idéale, au vu de la répartition des
logements sur tout le territoire », commente Yannick Calvez, cogérant de
Domocreuse SARL. Qui confie : « J’ai
été enthousiasmé par l’aspect techni-
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que et social du projet ». Si 60 artisans
font part de leur intérêt au début, ils
ne sont pourtant que 23 dans le groupement. « Beaucoup se sont rétractés
par crainte de ne pas remporter l’appel d’offres », explique le cogérant.
D’autres n’ont pas passé le cap des formations. L’organisation mise en place
reposant en effet sur la formation des
artisans membres au contenu du pack
domotique (par les entreprises parte-
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naires Legrand et Intervox), mais aussi
aux « bonnes pratiques pour un chantier occupé par une personne âgée »
par le Centre national d’innovation
santé, autonomie et métiers (Cnisam).
« Il ne faut pas sortir son perforateur
pendant Les Feux de l’Amour, schématise avec humour Yannick Calvez.
Notre prestation doit être de qualité
au niveau technique et psychologique. »
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C’est Sirmad Domo Creuse Assistance
qui distribue le travail en fonction des
secteurs et des disponibilités. Grâce à
leur présence sur tout le département, les
artisans, qui se retrouvent régulièrement
pour des réunions d’information, peuvent
intervenir rapidement chez les personnes
âgées. « Chaque week-end, cinq d’entre
nous sont de permanence pour répondre
à des problèmes éventuels », souligne le
cogérant. « Un groupement n’a que des
avantages, estime François Dufayet, artisan membre. D’abord, chacun peut améliorer ses techniques de travail au contact
des autres. Ensuite, nous sommes une
force de frappe par rapport à la réactivité. Si l’un de nous est débordé et ne peut
pas poser ses packs, il peut demander à
un autre de le faire. Et puis, nous pesons
plus lourds dans la balance. »
Des atouts au prix de l’indépendance ?
« Non, tranche François Dufayet. Bien
sûr, il faut aller dans le même sens que les
autres. Mais sans perdre son individualité. » « Nous sommes 23 entités distinctes.
À la base concurrentes, nous fonctionnons
à l’unisson pour ce projet », note Yannick
Calvez. Enthousiasmés par les avantages
du groupement, les deux artisans n’excluent pas l’idée de renouveler le concept
un jour. « Pourquoi pas répondre à un
autre délégataire, même sur des installations plus complexes ? », réfléchit le cogérant. Avant de préciser : « Pour l’instant,
nous nous concentrons sur ce marché.
Nous voulons faire de notre mieux ». Le 1er
prix du concours « Les Lumières de l’innovation 2012 », catégorie « Démarches »,
décerné par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), a été pour les membres de
Domocreuse SARL une véritable fierté. Et
la confirmation de la pertinence de leur
initiative, soutenue par de nombreux partenaires. Grâce à cette victoire, le groupement a remporté un chèque de 5 000 €
ainsi qu’un kit de communication pour
promouvoir sa démarche. « Ce prix, c’est
une bouffée d’oxygène. Notre entreprise
est jeune. Avoir un fonds de 5 000 € ne
peut pas nuire ! C’est aussi une belle reconnaissance », se réjouit François Dufayet.
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Domocreuse SARL sert tous ses acteurs.
Le territoire, d’abord. « En Creuse, la
population vieillit. Maintenir une personne chez elle coûte moins cher, à terme,
que de l’envoyer dans un établissement
d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes », souligne Yannick Calvez.
« Une personne maintenue chez elle vit
cinq ans de plus en moyenne, renchérit
François Dufayet. L’y aider contribue
donc à la vie économique en évitant
la désertification. » S’ils bénéficient à
l’évidence collectivement de leur groupement, les artisans en profitent aussi à
titre individuel. « D’un, cela nous donne
une nouvelle image de marque, argumente François Dufayet. De deux, cela nous
fait connaître. La personne âgée n’a plus
forcément d’électricien, par exemple. Si
elle est satisfaite de notre travail, sachant
qu’on procède aussi à la mise en sécurité des installations électriques lorsque
c’est nécessaire, elle peut refaire appel à
nous. Et là, ça fait boule de neige. Qui dit
personne âgée, dit généralement enfants,
puis les petits-enfants, puis les voisins... »
« Ce sont tous des clients potentiels »,
conclut Yannick Calvez.
Marjolaine Desmartin
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© Pierre Sarran
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us aux idées reçues !
L’étude « Les exportateurs de l’artisanat :
portrait et trajectoires
de développement sur les marchés internationaux » publiée
par l’ISM en début d’année
est venue tordre le coup au
préjugé selon lequel les très
petites entreprises ancrées
dans la proximité ne seraient
pas au niveau des enjeux du
commerce extérieur. Cette
étude fouillée révèle en effet
que 36 000 entreprises artisanales exportent, soit 4 à 5 %
du secteur artisanal, et qu’elles représentent à elles seules
30 % des exportateurs français. Parmi elles, l’intensité de
l’exportation est variable : si
46 % des entreprises artisanales exportatrices réalisent
moins de 5 % de leur chiffre
d’affaires à l’export, 37 %
d’entre elles réalisent plus
de 15 % de leur CA en commerçant hors de nos frontiè-
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res. 10 000 peuvent même
être considérées comme des
« spécialistes de l’exportation », avec CA à l’export
supérieur à 30 %. Si la contribution des artisans exportateurs reste faible en volume
(de l’ordre de 4 milliards
d’euros), il s’agit néanmoins
d’un vivier méconnu de pépites à l’export qui mérite d’être
accompagné pour prendre
toute sa place dans le grand
bal du commerce extérieur
de la France. Marqué, rappelons-le, par un solde négatif qui s’élevait à -73,68 milliards d’euros en 2011.
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Ce sont logiquement les
entreprises artisanales du
secteur de la production qui
exportent le plus (17 %), cel-
les évoluant dans le domaine
des services, de l’alimentation et du bâtiment ayant de
fait une activité plus ancrée
dans la proximité. Les entreprises artisanales exportatrices sont concentrées à
40 % dans les régions Ile-deFrance et Rhône-Alpes, une
part nettement supérieure à
leur poids dans l’artisanat
français (27 %). Elles sont
de toutes tailles, même si le
pourcentage d’exportateurs
s’accroît avec la taille de
l’entreprise. Ces entreprises
évoluent dans un environnement « B to B », c’est-à-dire
que leur clientèle est majoritairement constituée d’entreprises (69 %), loin devant
les particuliers (19 %). Autre
fait marquant : un tiers ont
démarré leur activité export
dans les 2 ans qui ont suivi
leur création ; ce sont des
« born-exporters ».
Quant à la longue liste des
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destinations vers lesquelles
exportent ces entreprises, elle
révèle que les produits et prestations de l’artisanat français
intéressent de nombreux pays
du globe.
Bien sûr, comme pour l’ensemble des exportateurs français, les pays frontaliers dominent largement (67 %). Mais
les artisans français abordent
également des marchés plus
éloignés, à l’image des ÉtatsUnis, vers lesquels exportent
plus d’un artisan sur 5, des
pays d’Afrique (Maghreb
notamment) et d’Asie (Japon
et Chine), l’étude de l’ISM
pointant aussi « un potentiel de développement sur le
marché russe, de même que
dans les pays d’Europe orientale ».
Preuve que la petite taille
n’est pas incompatible avec
des destinations lointaines !
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prestations artisanales françaises réside pour une large
part dans le savoir-faire ainsi
que dans la capacité d’adaptation et d’innovation des
artisans. 66 % des entreprises artisanales exportatrices détiennent en effet un
savoir-faire rare. La même
proportion d’artisans expor-
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Auréolées d’une si bonne
image sur le plan international, pourquoi les entreprises artisanales françaises
n’exportent-elles pas plus ?
Certainement pas par manque
de compétitivité, mais plutôt
en raison de freins inhérents
à la taille de ces entreprises,
qui pâtissent de difficultés
« structurelles » à s’organiser pour le développement à
l’export. Ainsi, 67 % des dirigeants pilotent eux-mêmes la
démarche export, qui vient
s’ajouter à la longue liste des
tâches d’une fonction déjà
très prenante ; 77 % n’ont
aucune expérience préalable
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délivrer des prestations sur
mesure. L’étude ISM note par
ailleurs que « ce savoir-faire
est protégé dans un cas sur
deux par le biais de marques,
modèles ou brevets et que,
comme pour les PMI et grandes entreprises, il y a un lien
entre innovation et exportation ». Il y a donc à l’évidence un fort potentiel d’export
dans chaque entreprise artisanale, car l’artisanat français bénéficie d’un facteur de
différenciation fort et d’une
bonne notoriété pour aborder
les marchés étrangers : des
savoir-faire rares, recherchés
internationalement, une qualité reconnue et l’image positive du « made in France ».
Preuve de cet engouement,
c’est la sollicitation directe
d’un client étranger qui est à
l’origine de la première exportation dans 64 % des cas.
à l’international. 5 % seulement des entreprises artisanales exportatrices emploient
un responsable export dédié –
contre 80 % des PME exportatrices – et 94 % n’ont pas
de budget spécifique consacré
à l’export ! Dans trois quarts
des cas, l’export est géré directement depuis la France, sans
intermédiaire. Une prédominance de l’exportation directe qui s’explique en partie
par la difficulté à repérer des
agents ou distributeurs pour
des prestations sur mesure.
L’étude révèle en outre que
seules un quart des entreprises interrogées ont été proactives pour initier leurs premières ventes à l’export (9 % ont
commencé à exporter suite à
une démarche de prospection
et 9 % suite à un contact sur
un Salon en France).
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que de temps et de moyens,
l’étude pointe un autre frein
à l’export : un problème d’accompagnement et de suivi. Un
tiers des artisans exportateurs
sont dans l’incapacité de citer
un organisme susceptible de
les accompagner dans leur
démarche. 60 % n’ont bénéficié d’aucun appui. Parmi
les 40 % ayant bénéficié du
concours d’un opérateur institutionnel, le soutien porte pour
moitié sur la participation à
des Salons à l’étranger et pour
une autre moitié sur des aides
techniques. L’étude de l’ISM
rappelle que « l’offre actuelle
d’accompagnement est structurée autour de 5 types de
prestations : le conseil, l’aide à
la prospection, l’aide à la création d’un poste export, l’appui
à l’implantation à l’étranger
et la couverture des risques
financiers ». Mais elle précise
aussi que si l’État a programmé différents dispositifs, en
lien avec ses grands opérateurs
Ubifrance, Coface et Oséo, certaines aides sont dans les faits
non accessibles aux entreprises
artisanales. Certaines excluent
en effet les entreprises individuelles. D’autres ont un coût
ou bien des seuils planchers
d’intervention trop élevés pour
les très petites entreprises… On
comprend alors aisément que
les artisans exportateurs aient
un avis partagé sur la qualité
de l’accompagnement qui leur
est proposé (56 % de juge-
ments positifs). À noter dans ce
contexte la bonne appréciation
des prestations apportées par
les chambres de métiers et de
l’artisanat, 65 % des artisans
les jugeant adaptées (50 %) à
très adaptées (15 %).
Interrogés sur l’accompagnement idéal à l’export, les
artisans exportateurs livrent
des pistes d’amélioration :
pouvoir bénéficier d’un suivi
personnalisé dans le temps
(et d’un interlocuteur unique), ainsi que d’un meilleur
accès aux aides (en termes de
fléchage, comme d’éligibilité).
L’étude de l’ISM note pour sa
part d’autres pistes à explorer, comme « un repérage systématique des exportateurs
occasionnels et des “bornexporters”, une adaptation des
appuis au profil des entreprises
et à leur taille ».
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D
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international de l’artisanat est souvent
totalement négligé en France.
Pourtant, il y a là un véritable
potentiel à développer », souligne Alexis Govcyian, directeur de l’Institut Supérieur des
Métiers (ISM), dans son interview à lire dans notre rubrique
Opinion (p. 46). Une affirmation qui fait écho aux conclusions de l’étude sur les exportateurs de l’artisanat, réalisée par
l’ISM pour l’Assemblée permanente des chambres de métiers
et de l’artisanat (cf. p. 29 à 32).
C’est dans ce contexte que
l’APCMA s’est récemment
rapprochée de Coface, qui
gère notamment des garanties
publiques destinées à encourager les exportations françaises.
Parmi ces garanties, un dispositif récent cible mieux les entreprises artisanales : l’assurance
prospection premier pas, ou
A3P. Une garantie particuliè-
rement adaptée aux exportateurs occasionnels et aux
« born-exporters » – profils
repérés comme un vivier méritant toute l’attention des opérateurs institutionnels de l’exportation – car elle permet de
se lancer à l’export sans supporter le risque commercial
des premières démarches (lire
notre encadré).
Signée en juin dernier, la
convention APCMA/Coface
a donc pour objet de soutenir
la croissance à l’international
des entreprises artisanales. Elle
a également pour but, grâce à
une meilleure connaissance
mutuelle, d’adapter davantage
les produits d’assurances gérés
par Coface pour le compte de
l’État aux spécificités et besoins
des artisans. Elle est actuellement en phase de déclinaison
entre les antennes régionales Coface et les chambres de
métiers et de l’artisanat.
Les CMA accompagnent
en moyenne chaque année
500 entreprises artisanales à
l’export ; pour ce faire, elles
s’appuient sur une trentaine de
conseillers export qui assurent
ou relient les actions export
dans 15 régions. Les modes
d’accompagnement sont très
variés : soutien méthodologique, informations pratiques
(fiches export, aides disponibles…), formations linguistiques, consultations et conseils
individuels, actions collectives à l’international, sessions
de formation et d’information sur les problématiques
export avec des experts, organisation ou participation à des
manifestations locales dédiées
à l’export… Connaissant
mieux que quiconque le poids
économique à l’exportation
des entreprises artisanales,
l’APCMA et les chambres
de métiers et de l’artisanat se
mobilisent afin d’être reconnues comme l’interlocuteur
privilégié pour leur accompagnement à l’export. Leur association à l’équipe de France de
l’export, aux guichets uniques
en région et au pacte PME –
elles en sont les grandes absentes ! – leur permettrait à coup
sûr de contribuer à la levée des
obstacles qui freinent le développement de l’artisanat à l’international.
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our décrocher le prêt nécessaire à la création ou à l’acquisition d’un fonds artisanal, il faut d’abord connaître
quelques règles. La première d’entre
elles est de financer les immobilisations du fonds (locaux, matériels…)
par des capitaux permanents, c’està-dire par l’apport personnel et les
emprunts à long terme. Ensuite,
il faut prévoir le financement du
besoin en fonds de roulement.
Autant que faire se peut, celui-ci
doit également être financé par des
capitaux permanents.
Troisième règle : prévoir le financement des besoins de trésorerie, qui
correspondent au décalage entre les
dates d’achats de fournitures et les
dates auxquelles les recettes sont
perçues. Ces besoins de trésorerie
sont financés par les crédits à court
terme ou des découverts. Quatrième
règle : il faut disposer d’une capacité d’autofinancement suffisante,
qui doit permettre de rembourser
les emprunts et de dégager des
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bénéfices pour vivre. Enfin, on doit
respecter certains ratios. Par exemple, le montant des emprunts à long
terme doit en principe être limité à
60 % du montant hors taxes des
besoins totaux.
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Le projet financier à soumettre à la
banque doit faire apparaître, finalement :
un compte de résultat prévisionnel : les recettes doivent être suffisantes pour couvrir les charges ;
un bilan : il définit le patrimoine
du fonds et montre comment celuici a été financé ;
un plan de financement : les ressources doivent être équilibrées par
rapport aux besoins ;
un plan de trésorerie présenté
mois par mois : les encaissements
doivent permettre de faire face aux
dépenses.
Il faut également faire apparaître
le seuil de rentabilité de l’affaire (le
« point mort ») selon trois hypothèses : haute, moyenne et basse.
Au total, avant de solliciter un prêt,
il est indispensable de bien identifier
ses besoins et ses ressources, ne pas
surévaluer les résultats escomptés
et ne pas sous-estimer les dépenses
et les investissements. Quand c’est
possible, il est conseillé aussi de présenter le maximum de garanties.
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e projet de loi de finances pour 2013
vise une augmentation de la fiscalité
de 20 milliards d’euros (10 milliards
d’euros sur les particuliers et 10 autres
sur les entreprises). Il prévoit aussi une
baisse des dépenses publiques de 10 milliards d’euros. Pour les particuliers et
les entreprises soumises à l’impôt sur le
revenu, le texte crée une nouvelle tranche
marginale d’imposition de 45 % au-dessus de 150 000 euros de revenus par part
ainsi qu’une contribution exceptionnelle
de solidarité sur les revenus les plus élevés.
Dans le même temps, la décote applicable
aux faibles revenus est revalorisée de 9 %,
mais le bénéfice du quotient familial pour
les familles les plus aisées est raboté. Enfin,
le barème de l’impôt est gelé au niveau de
2012.
Du côté des entreprises, les exploitants de
sociétés seront davantage taxés. En effet, le
prélèvement forfaitaire libératoire sur les
dividendes est remplacé par une imposition de ces dividendes au barème de l’IR.
Ensuite, les plus-values sur les cessions de
parts de société seront davantage imposées
pour les dirigeants non exploitants (c’està-dire seulement investisseurs).
Parmi les mesures fiscales favorables, on
peut relever aussi la prolongation, jusqu’au
31 décembre 2017, du dispositif d’abattement pour durée de détention applicable
aux plus-values réalisées par les dirigeants
de petites entreprises qui cèdent leur société lors de leur départ en retraite. Les
artisans en société, comme tous les
dirigeants de PME, pourront bénéficier de cette mesure.
concerne les artisans : le déplafonnement
des cotisations d’assurance-maladie des
travailleurs non salariés. Jusqu’à présent,
la cotisation maladie était fixée à 5,9 % du
revenu professionnel pris dans la limite de
cinq fois le plafond de la Sécurité sociale,
plus 0,60 % dans la limite d’une fois ce
même plafond, soit, au total, 6,5 %. Il faut y
ajouter 0,70 % du revenu professionnel pris
dans la limite de cinq fois le plafond de la
Sécurité sociale au titre des indemnités journalières. Or, les pouvoirs publics ont prévu
que le taux de 6,5 % sera désormais appliqué à la totalité du revenu professionnel,
sans tenir compte du plafond de la Sécurité
sociale. Les artisans non-salariés dont le
bénéfice annuel dépasse 36 372 euros (une
fois le plafond SS) paieront donc 0,6 % de
plus sur la part dépassant ce plafond. Et, à
partir de 181 860 euros (cinq fois le plafond SS), l’augmentation sera de 6,5 %.
Inversement, il est prévu une réduction de
la cotisation maladie minimale pour les
non-salariés dont le revenu professionnel
est inférieur à 40 % du plafond annuel
(14 500 euros en 2012). Cette réduction
sera dégressive et pourra aller jusqu’à
307 euros.
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La loi de financement
de la Sécurité sociale pour 2013,
quant à elle, contient également
une mesure importante qui
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ar le financement qu’elle offre,
la Chambre régionale de métiers
et de l’artisanat (CRMA) de
Haute-Normandie répond aux besoins
de formation des entreprises artisanales,
à la nécessaire acquisition de nouvelles
compétences et à l’évolution de votre
métier. Elle permet aux chefs d’entreprise, aux conjoints collaborateurs ou
associés et aux auxiliaires familiaux inscrits au Répertoire des métiers de suivre
une formation dans les domaines de la
gestion et du développement des entreprises.
Face aux nombreux besoins de formation, des priorités sont définies annuellement par le Conseil de la formation de
Haute-Normandie et retiennent à ce jour
les domaines de formation suivants :
les langues étrangères
la communication, l’accueil et la vente
la gestion du temps et l’organisation
la bureautique, les NTIC, la comptabilité sur informatique
la gestion et la comptabilité
le management
les formations qualifiantes (BM, ADEA…).
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Votre demande doit impérativement
parvenir à la CRMA Haute-Normandie
au moins 15 jours avant la formation.
Le financement de votre stage doit être
sollicité auprès de la CRMA HauteNormandie.
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Pour les formations techniques professionnelles et d’autres formations directement adaptées à votre métier (stages
fournisseurs, formations spécifiques à
une profession…), le Fonds d’assurance
formation des chefs d’entreprises artisanales (FAFCEA) prend le relais.
3
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L’Organisme paritaire collecteur agréé
(OPCA) auquel l’entreprise cotise prend
en charge tout ou partie de vos dépenses
de formation. La formation de vos salariés passe aujourd’hui par 4 dispositifs.
Le plan de formation
En tant qu’employeur, le plan de formation relève de votre initiative. Le plan
de formation regroupe les actions de
formation, de validation des acquis de
l’expérience et de bilan de compétences
retenues annuellement par l’employeur
au bénéfice de ses salariés et liées aux
objectifs de l’entreprise. Tous les salariés
de l’entreprise (CDI, CDD, temps partiel) sont concernés, quelle que soit leur
ancienneté.
Le Congé individuel
de formation (CIF)
Le CIF est une autorisation d’absence,
reconnue à tout salarié, lui permettant
de suivre une action de formation de son
choix. Il existe aussi d’autres congés avec
des objectifs de formation plus spécifiques.
Le Droit individuel
à la formation (DIF)
Le DIF est un droit reconnu au salarié
disposant d’une ancienneté d’au moins
un an dans l’entreprise. Il permet de
bénéficier, chaque année, de 20 heures
de formation, cumulables dans la limite
de 120 heures sur 6 ans. Le DIF est utilisé à l’initiative du salarié mais requiert
l’accord de l’employeur sur le choix de
l’action de formation.
Les périodes de professionnalisation
Elles ont pour objet de favoriser, par des
actions de formation, le maintien dans
l’emploi de salariés en contrat à durée
indéterminée rencontrant des difficultés
particulières.
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Bye bye
les fourgonnettes…
Le nouvel utilitaire urbain de Mercedes-Benz
Avec Citan, bye bye les fourgonnettes inconfortables.
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Contactez votre distributeur Mercedes-Benz Utilitaires :
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l’actualité du nouveau Citan.
Véhicule présenté en version de démonstration.*En option avec la fonction ECO-Start et pneumatiques à faible résistance.**Avec l’option pack BlueEFFICIENCY.
Les valeurs indiquées ont été déterminées selon les procédés de mesure en vigueur (règlement (CE) n°715/2007, version actuelle). Ces valeurs ne se rapportent pas à un véhicule
en particulier et ne font pas partie de l’offre ; elles ne sont mentionnées qu’à des fins de comparaison entre les différents types de véhicules. Mercedes-Benz France - Siren 622044287
RCS Versailles.
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i l’on perçoit une augmentation de
l’inquiétude du grand public pour
l’économie française (93 %), le
pouvoir d’achat (88 %) et l’avenir des
commerces (83 %), les chefs d’entreprise
de leur côté résument leur état d’esprit
actuel par la négative (51 %) en étant
découragés, moroses, fatigués, déprimés… Toutefois, 58 % d’entre eux s’estiment satisfaits par l’activité économique
de leur entreprise – un résultat équivalent à novembre 2008 au début de la
crise financière – mais 43 % constatent
depuis janvier 2012 une baisse de leur
chiffre d’affaires. Les fêtes de fin d’année
s’annoncent moroses d’un point de vue
économique, avec 47 % du grand public
qui consommeront moins cette année.
maladie pour les travailleurs indépendants (54 %) ;
l’intégration des dividendes dans le
calcul des cotisations maladie (62 %) ;
la suppression de l’abattement fiscal
pour les frais professionnels (68 %) ;
la suppression des exonérations de
cotisations sociales pour les heures supplémentaires (76 %) ;
l’augmentation de la taxation sur les
plus-values réalisées sur les cessions
d’entreprises (78 %).
L’étude montre également une déception vis-à-vis de la politique de François
Hollande. 88 % des chefs d’entreprise
interrogés constatent que les pouvoirs
publics en place ne sont pas à leur écoute.
15 % seulement sont satisfaits de la politique du nouveau chef de l’État en général, 19 % de sa politique sociale, 15 % de
sa politique économique et 12 % de sa
politique en direction des chefs d’entreprise. Concernant les mesures mises en
place ou à venir décidées par le gouvernement Ayrault, les chefs d’entreprise sont
en désaccord, ils ne souhaitent pas :
le déplafonnement des cotisations
10e vague de l’Observatoire des commerces –
Ifop pour Médicis – Novembre 2012.
3
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M
GSC
Micro-Ent
”Salon
l’assurance chômage de l’entrepreneur
et du mandataire social
reprises - Paris - octobre 2009”
Créée en 1979 par les instances patronales, l’Association
GSC propose, à tous les Chefs d’Entreprise exclus du
Régime UNEDIC, une garantie adaptée à chacun de
leur statut :
deux niveaux d’indemnisation au choix :
55% ou 70% du revenu fiscal professionnel ou
du BIC servi pendant 12, 18 ou 24 mois en cas
de cessation d’activité,
Par ailleurs, tous les cas de cessation d’activité
sont garantis lors de difficultés économiques : dépôt
de bilan, dissolution à l’amiable, restructuration, fusion
ou cession de l’entreprise ; également tous les cas
de révocation touchant directement le dirigeant de
société et la non reconduction du mandat.
Section spécifique créateur-repreneur.
Services associés :
un revenu professionnel pris en compte jusqu’à
8 plafonds annuels de la Sécurité sociale,
Acquisition des points de retraite AGIRC/ARRCO,
des taux de cotisation appliqués sur les tranches
A, B et C du revenu net,
Prise en charge, pour les TNS, d’une année
d’assurance vieillesse souscrite après la radiation
du RSI,
une souplesse dans le paiement des cotisations :
mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel,
un abattement de 15% sur le tarif contractuel
pour les chefs d’entreprise non exposés au risque
de révocation (gérants majoritaires, artisans,
entrepreneurs individuels…).
Assistance emploi pendant 12 mois et 18 mois pour
les prestataires de plus de 50 ans,
Accompagnement en cas de création ou reprise
d’entreprise.
© GSC 2009 - Conception graphique et crédits photos : Reor
Tout savoir sur la garantie GSC - Site Internet : www.gsc.asso.fr - E-mail : [email protected]
42 avenue de la Grande Armée - 75017 Paris
Tél. : 01 45 72 63 10 - Fax : 01 45 74 25 38
Garantie Sociale
des Chefs et dirigeants
d’entreprise
Calculez vos cotisations et prestations sur : www.gsc.asso.fr
Vivre l’aventure d’entreprendre en toute sérénité.
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a prévention des déchets c’est
donc agir pour ne pas produire les
déchets :
en consommant mieux (consommation de produits peu emballés ou éco
labellisés),
en produisant mieux (production de
produits éco-conçus),
en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don),
en jetant moins (gestion des achats,
optimisation du stockage) !
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En France, les déchets des entreprises
(hors BTP et agriculture) représentent
90 millions de tonnes/an (84 Mt/an de
déchets non dangereux et 6 Mt/an de
déchets dangereux). En fabriquant et en
distribuant autrement, une entreprise
peut diminuer en moyenne sa production de déchets de 10 % et la facture de
son prestataire pour l’enlèvement et le
traitement des déchets de 14 %.
changer totalement de technologie,
informer ou former les agents de production pour bien maîtriser le nouvel
outil ou son évolution,
sensibiliser le personnel au gaspillage
de matières, lié à des mauvaises pratiques,
assurer une maintenance régulière.
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améliorer le procédé par ajout d’une
fonction ou optimisation des réglages ou
livrer en vrac ou dans des contenants
plus volumineux,
livrer en emballages réutilisables,
utiliser le système de reprise de l’emballage par le fournisseur (emballage
« navette »),
supprimer les suremballages ou ceux
qui ne sont pas indispensables.
Les CMA et les collectivités vous accompagnent dans ce grand défi, n’hésitez pas !
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tephan Hamache est un artisan militant.
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Sauf que ce tapissier spécialisé dans
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les rideaux et les fauteuils de style ne
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défile pas dans les rues en chantant des
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slogans. Son combat pour la survie de
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me suis installé en 1997, nous étions 12 tapissiers,
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nous ne sommes plus que 3 aujourd’hui. Nous
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sommes obligés de nous adapter », explique-t-il.
Pour ce faire, il part à la reconquête des clients
qui, dit-il, « n’ont plus la culture de l’artisanat.
Ils arrivent et me demandent si ça vaut le coup
de restaurer le fauteuil de leur grand-père. Je leur
rappelle que c’est un meuble qui a été fabriqué
il y a 250 ans ! ». Pour les convaincre et se
démarquer des produits low-cost et standardisés,
Stephan Hamache a décidé de se concentrer sur
la création, le sur-mesure et la vente directe afin
que les « clients participent à l’élaboration de
leurs produits ». Certes, les prix sont plus élevés
mais « ses produits vont durer 20 à 30 ans »,
explique cet ancien Compagnon du devoir. Cuir,
tissu, lin, soie brodée... L’éventail des matières
proposées est assez large pour satisfaire les
clients les plus exigeants : du simple amoureux
du mobilier ancien à l’hôtel Mercure de Poitiers,
en passant par Ségolène Royal. Son travail de
qualité lui a d’ailleurs permis d’obtenir le label
artisan tapissier de France attribué aux artisans
hautement qualifiés qui réalisent leurs travaux
dans le respect des règles de l’Art. Et si ses
ambitions dépassent le cadre départemental,
Stephan Hamache met un point d’honneur à ce
que ses productions soient estampillées « made
in Poitiers ». La formule séduit. Pour preuve,
l’artisan ouvre un nouveau showroom en janvier
2013 où il exposera également les œuvres de ses
confrères ébénistes ou encore vitriers. Son but :
réunir un réseau d’artisans de proximité avec
un architecte d’intérieur afin de proposer une
prestation complète de décoration intérieure.
Cela afin que la clientèle haut de gamme, attirée
par les offres groupées, ne lui échappe pas.
Il espère ainsi redonner aux consommateurs
le goût de l’artisanat et éviter de voir les sièges
d’époque, notamment les fauteuils Louis XVI,
« quitter la France pour les États-Unis par
containers entiers ».
Emmanuel Daniel
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A
maginez les meilleurs jeunes sportifs
français de chaque discipline réunis
dans un lieu unique pour une compétition nationale. C’est, à un détail près,
ce qui s’est passé à Clermont-Ferrand
du 21 au 24 novembre pour les Finales
Nationales des Olympiades des Métiers.
Un détail de taille, car les champions
n’étaient ni footballeurs ni nageurs, mais
boulangers, couvreurs ou graphistes ! Sur
la ligne de départ, 832 candidats, concourant dans 52 métiers, dont 4 en démonstration. À l’arrivée, pour les gagnants, un
sésame pour intégrer l’Équipe de France
des Métiers qui disputera la compétition internationale, début juillet 2013 à
Leipzig (Allemagne). Et pour les autres,
« un avantage inestimable dans leur CV »,
considère Gérard Masselot, jury national.
Membre du syndicat des artisans bouchers
charcutiers traiteurs du Nord, il rappelle
que les candidats présents ont remporté
les épreuves régionales avant d’arriver là
et qu’ils sont « presque tous sélectionnés
pour le concours des Meilleurs Apprentis
de France ». Autant dire que la pression qui
pèse sur les épaules de ces jeunes professionnels de moins de 23 ans est énorme.
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« Malgré le stress, la bonne entente règne
entre les candidats », assure néanmoins
Marc, qui a participé à la finale internationale de couverture en 2009, à Calgary
(Canada). « Depuis, je n’ai jamais quitté
le monde des Olympiades, c’est une
grande famille », confie celui qui entraîne aujourd’hui l’équipe de Champagne-
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Ardenne. Selon lui, rien n’est jamais gagné
avant le coup de sifflet final. « On peut
perdre la médaille d’or à trois secondes de
la fin », prévient-il. Les médailles, Baptiste
tente de ne pas y penser. Âgé de 21 ans, il
vient tout juste de terminer son épreuve
de pâtisserie/confiserie. « Je ne me suis pas
fixé d’objectif, je n’ai rien à perdre. J’ai fait
de mon mieux », confie-t-il, philosophe.
Un peu plus loin, une mère de famille
scrute avec anxiété l’épreuve de coiffure. Elle est venue encourager sa fille,
Mathilde, jeune espoir qui semble tout à
fait à l’aise et se permet même de lancer
un sourire à ses parents, comme pour les
rassurer. « La mère est plus angoissée que
la fille », ironise le père de la jeune compétitrice, qui n’est pas arrivée là par hasard.
« Elle a été inspirée par son frère qui a
participé aux Olympiades il y a deux ans
en mécanique automobile. Depuis toute
petite, elle rêve de faire ce métier et n’a
jamais changé d’avis », détaille la mère.
Les arbitres sifflent la fin de l’épreuve,
sous les applaudissements nourris du
public. Jordan, 18 ans, livre ses premières
impressions : « Ça s’est bien passé, mais
cette année ça va être dur. Ça me motive
déjà à revenir ».
pour « ouvrir ses enfants aux
métiers de l’artisanat ». Il s’émerveille devant la maîtrise des candidats : « on voit que la France
a v ra i m e n t d ’ i n c r oya b l e s
talents ».
Concentré de jeunesse et
de savoir-faire, l’Équipe de
France des Métiers désormais constituée (lire notre
encadré) se prépare
d’ores et déjà à l’ultime étape de ces 42es
Olympiades des Métiers :
la compétition internationale. Pour permettre à
ces jeunes talents « made
in France » de briller, trois
sessions de formations techniques ainsi que trois stages
de préparation physique et
mentale sont prévus. De quoi
arriver plus affûtés que jamais
cet été en Allemagne !
Emmanuel Daniel
9hhdYm\akk]e]flkfgmjjak
Si certains candidats sont tendus, dans
les allées, l’ambiance est à la décontraction. Les collégiens sont
nombreux et courent de stand
en stand. Robin, élève en quatrième, est ébahi devant une jeune
carreleuse affairée à la tâche. « C’est
impressionnant. Ça donne une autre
image du métier. En fait, c’est un travail de précision et pas seulement physique », réalise-t-il. La candidate elle,
ne bronche pas. Comme de nombreux
compétiteurs, elle porte un casque
sur les oreilles pour ne pas se laisser
déconcentrer par les visiteurs, plus de
70 000 en 3 jours ! « Ils sont imperturbables », s’amuse Franck, venu en famille
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L’image de l’artisanat est souvent restreinte aux seules activités de l’économie
résidentielle et de services à la population, domaine dans lequel son empreinte
est effectivement prégnante. L’artisanat
n’est jamais évoqué dans les débats sur
la compétitivité de l’économie, alors que
son poids dans la sphère productive est
tout aussi important : dans les différents
secteurs de l’industrie manufacturière, les
trois quarts des entreprises sont artisanales. Le ratio est le même dans les activités
de sous-traitance industrielle. Ce facteur
est tout à fait méconnu, car la théorie
économique a pendant près d’un siècle
annoncé la disparition inéluctable de cet
artisanat de production, marquant durablement les esprits et les enseignements.
L’artisanat producteur industriel a pourtant réussi une extraordinaire mutation
ces trente dernières années, en se positionnant sur des marchés de niche et des
savoir-faire de spécialité qui lui permettent d’exporter.
Il faut donc mieux connaître ces entreprises sources d’emplois pour mieux
communiquer sur leurs caractéristiques.
En ciblant le débat et les interventions
économiques sur les seules moyennes et
grandes entreprises, certains oublient que
la plupart d’entre elles ont démarré dans
l’artisanat. Ces « pépites » ont plus que
jamais besoin d’être accompagnées dans
leur croissance.
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Ces débats s’appuient sur des publications
dans lesquelles l’artisanat est totalement
transparent, car les chiffres excluent
généralement les entreprises de moins
de 20 salariés. La mise en perspective de
la contribution de l’artisanat passe donc
par une phase incontournable d’étude,
de chiffrage, dans laquelle nous sommes
engagés en partenariat avec les organisations de l’artisanat. Ces études sont
réalisées sur de larges échantillons d’entreprises grâce au soutien de l’État.
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Il s’agit de formidables débouchés pour les
jeunes en quête d’emploi. Non seulement
l’artisanat assure 11 % de l’emploi salarié du secteur marchand en France, mais
un quart des salariés a moins de 25 ans.
Pourtant, certains secteurs et métiers en
tension souffrent d’un déficit d’image et
peinent à recruter. Cette situation est tout
à fait paradoxale à l’heure où le chômage
des jeunes ne cesse d’augmenter et où un
jeune actif sur quatre est sans emploi.
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Par ses campagnes de communication
nationale, le FNPCA contribue fortement
à revaloriser l’image du secteur. Les mentalités évoluent, l’artisanat est perçu de
façon plus positive par le grand public.
Mais certains stéréotypes persistent. Les
choix d’orientation des jeunes dans l’artisanat sont encore trop souvent synonymes de choix par défaut. Pour donner aux
jeunes le désir d’artisanat, il faut anticiper
l’information sur les métiers dès les premières classes du collège, leur rappeler
cet immense potentiel de création d’entreprise, de réussite professionnelle et
d’épanouissement personnel. Il faut enfin
un véritable apprentissage, une véritable
éducation à ce que sont réellement les
métiers de l’artisanat.
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