INFO IRE
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REDACTION M. De Wolf T. Carlier M. Hoste M. Piret I. Saeys Institut des Reviseurs d’Entreprises V. Weets D. Szafran B. De Klerck C. D’hondt E. Van Meensel Rue d’Arenberg 13 1000 Bruxelles T (02) 512 51 36 F (02) 512 78 86 Vous pouvez consulter le texte en néerlandais de l’Info sur www.accountancy.be Institut royal INFO IRE Editorial > ANDRÉ KILESSE, Président IRE Le non-respect d’une injonction du Conseil peut donner lieu à une sanction disciplinaire Le Conseil de l’IRE a été mandaté par le législateur pour veiller à une exécution correcte des missions et au respect de la déontologie par les réviseurs d’entreprises. Le cas échéant, le Conseil décide de transmettre un dossier aux instances disciplinaires. Dans un dossier déterminé, le Conseil a constaté avec satisfaction que la Commission d’appel confirme la politique du Conseil en ce qui concerne les renvois disciplinaires. Le dossier dont la Commission d’appel a été saisie concerne le renvoi d’un réviseur d’entreprises qui n’avait pas donné suite à une injonction du Conseil de mettre fin à un mandat d’administrateur dans une société commerciale. Ne pas respecter une injonction, qui a été au demeurant signifiée au réviseur concerné par des courriers recommandés répétés et même par exploit d’huissier, fut qualifié par le Conseil de non respect de l’article 18quater, 2ème alinéa de la loi du 22 juillet 1953. Selon le Conseil, même si le réviseur régularise finalement la situation contestée après neuf mois en donnant sa démission en qualité d’administrateur, il s’agit clairement d’une attitude contraire tant au principe de délicatesse qu’aux justes égards dus à ses confrères (article 3 de l’arrêté royal du 10 janvier 1994). La Commission d’appel a suivi le raisonnement du Conseil et a infligé une peine disciplinaire au confrère concerné. La Commission d’appel affirme entre autres de manière explicite « qu’il n’est pas concevable que soit exonéré de toute sanction un réviseur d’entreprises persistant à ne pas donner suite de manière satisfaisante aux injonctions du Conseil de l’Institut endéans le délai fixé (…) Ce faisant, il s’est rendu coupable de manquements (…) pour avoir adopté une attitude contraire tant au principe de la délicatesse qu’aux justes égards dus à ses confrères, membres du Conseil, en s’obstinant par ses réticences à ne pas se conformer à l’injonction première du Conseil ». La jurisprudence antérieure est donc confirmée par ce jugement de la Commission d’appel: un réviseur qui ne respecte pas une injonction peut se voir infliger une sanction disciplinaire. Une telle attitude est au demeurant considérée comme une violation tant du principe de délicatesse que des justes égards dus aux confrères. Cette importante décision disciplinaire est disponible sur le site internet de l’IRE (sous Documentation – Jurisprudence disciplinaire 2006, avec la référence 0254/04/F). Je souhaite profiter de l’occasion pour rappeler que le Conseil de l’IRE accorde une grande importance à la transparence de la jurisprudence disciplinaire. Depuis 2004, toutes les décisions disciplinaires définitives (à l’exception des cas où l’organe disciplinaire statue « avant dire droit ») sont disponibles, dans leur langue d’origine et de manière anonyme, sur le site internet. Cette volonté de transparence souligne le souhait du Conseil de donner au public un droit de regard sur la manière dont l’IRE assume sa mission de surveillance de l’exercice de la profession, notamment en renvoyant devant les organes disciplinaires les confrères qui ne respectent pas les dispositions légales ou réglementaires. Institut des Reviseurs d’Entreprises Institut royal Réunion du 1er septembre 2006 La Commission des Normes de révision présente au Conseil – sur la base des réactions des membres à la communication du Président du 19 juillet 2006 – les projets de texte suivants: • Projet de modification des normes générales de révision avec, en annexe, des exemples de rapports adaptés pour les sociétés et les ASBL; • Projet de modification de la recommandation de révision « Contrôle du rapport de gestion »; • Projet de modification de la recommandation de révision « Les déclarations de la direction d’une entité » avec, en annexe, un exemple de lettre d’affirmation. Après avoir révisé ces textes au cours de la réunion, le Conseil décide d’adresser les projets de textes pour avis au Conseil supérieur des Professions économiques (CSPE). Le Comité exécutif présente au Conseil un projet de norme portant sur certains aspects liés à l’indépendance du commissaire, en tenant compte des réactions reçues des membres suite à la communication du Président du 10 juillet 2006. Après une dernière adaptation apportée au projet de norme, le Conseil décide également de transmettre ce projet de norme pour avis au CSPE. Le Conseil entame un vaste échange de vues sur l’avis qu’il soumettra au gouvernement concernant la transposition de la directive de l’UE concernant les contrô- > Travaux du Conseil septembre et octobre 2006 les légaux qui influencera considérablement l’exercice de la profession. Le Conseil prend connaissance de la directive 2006/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006 portant modification des directives 78/660/CEE du Conseil concernant les comptes annuels de certaines formes de sociétés, 83/349/CEE du Conseil concernant les comptes annuels consolidés, 86/635/CEE du Conseil concernant les comptes annuels et les comptes annuels consolidés des banques et autres institutions financières et 91/674/CEE du Conseil concernant les comptes annuels et les comptes annuels consolidés des compagnies d’assurances, dans la forme publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 16 août 2006. Cette directive relève notamment les plafonds du total bilantaire et du chiffre d’affaires net que les Etats membres peuvent appliquer aux sociétés afin de les dispenser de certaines obligations de publicité. Les Etats membres ne sont pas obligés d’utiliser ces nouveaux plafonds. Le Conseil décide par conséquent qu’il serait peut-être utile de faire connaître son avis à ce sujet au gouvernement. À l’occasion des négociations relatives à la police collective de responsabilité professionnelle pour les réviseurs d’entreprises, le Conseil fait remarquer que la police collective est une police standard non obligatoire. Les réviseurs d’entreprises disposent toujours de la possibilité de négocier personnellement avec leur courtier d’assurances une police spécifique qui réponde mieux aux caractéristiques des cabinets individuels dans le respect des directives du Conseil (couverture minimale, franchise, …). De plus, le Conseil souligne également que la notion de « sociétés cotées » de l’article 9bis n’est pas définie dans la loi de 1953. Le Conseil juge que, à défaut d’une description claire, on peut faire référence à la définition du droit des sociétés et plus particulièrement à l’article 4 du Code des sociétés. Il s’agit ici, en effet, de sociétés dont les effets peuvent être négociés sur un marché réglementé. Le marché libre tombe par conséquent en dehors de ce champ d’application. Ce point de vue sera repris dans le rapport annuel 2006. Réunion des 5 et 6 octobre 2006 à Spa Il est d’usage que le Conseil tienne une fois par an une réunion de deux jours en dehors des locaux de l’IRE. Cette année, cette réunion a eu lieu à l’hôtel SAS Balmoral de Spa. Le Conseil a entamé un échange de vues sur l’avis qu’il remettra à la Commission des Normes comptables concernant l’avant-projet de recommandations liées à l’équivalence des règles portant sur la comptabilité et les comptes annuels et imposées par les réglementations sectorielles, avec les règles de droit commun s’appliquant à la comptabilité et aux comptes annuels des ASBL, AISBL et fondations. La Commission des Normes de révision reçoit du Conseil la mission d’élaborer un avant-projet de norme pour le contrôle du prospectus qui doit être publié lorsque des effets sont offerts au public ou sont admis sur le marché. Le Conseil prend également connaissance des décisions de la Commission de discipline du 5 septembre 2006, de la Commission d’appel du 7 septembre 2006, de la Commission d’appel du 25 septembre 2006 et de la Commission de discipline du 2 octobre 2006 qui se retrouvent également sur notre site internet à la page « Documentation - Jurisprudence disciplinaire ». Le Conseil se réjouit que la « Fondation d’information du révisorat d’entreprises », successeur du « help desk » pour les réviseurs d’entreprises, a été fondée par acte notarié le 29 septembre 2006. Le mode de fonctionnement de la Fondation sera expliqué plus en détail par le Président dans une communication aux réviseurs d’entreprises. Le Conseil confirme que les trois Instituts demandent conjointement au ministre de la Justice d’adapter l’article 100 du Code des sociétés de sorte que, si la comptabilité est tenue ou si les comptes annuels sont établis par un spécialiste externe en gestion de l’entreprise, les comptes annuels mentionnent également le nom et le prénom, la profession, le domicile et le numéro d’inscription sur le tableau des membres d’un expertcomptable externe, d’un comptable (fiscaliste) agréé, d’un réviseur d’entreprises ou encore d’un stagiaire de l’un des trois Instituts. Le Conseil échange en particulier des idées sur les sujets suivants: • la composition des cotisations fixes et variables et des frais de fonctionnement de l’IRE; • la surveillance de certains secteurs industriels ou financiers; • l’adaptation de l’information annuelle à fournir par les réviseurs d’entreprises; • le contrôle qualité interne au sein des cabinets de révision. Les membres du Conseil de l’IRE en reunion à Spa. De g. à d.: messieurs Philip MAEYAERT, Michel DE WOLF, Boudewijn CALLENS, Pierre P. BERGER, Luc DE PUYSSELEYR, André KILESSE, Daniel VAN CUTSEM, Bernard DE GRAND RY, Philippe PIRE, Dirk SMETS, Daniel KROES, Hugues FRONVILLE, Raynald VERMOESEN, Hugo VAN PASSEL. Institut des Reviseurs d’Entreprises Institut royal La Commission des Normes de révision reçoit du Conseil mission d’élaborer un avant-projet de norme sur le contrôle qualité interne au sein des cabinets de révision en se basant sur les principes stipulés dans la norme internationale en matière de contrôle qualité ISQC 1 de l’IFAC, qui est également consultable sur le site internet de l’IRE à la page « Documentation – Traduction des Normes ISA ». Il reste encore à préciser que le 5 octobre 2006, M. Henri OLIVIER, Secrétaire général de la FEE, a animé pour le Conseil un dîner causerie sur la mise en œuvre > de la directive de l’UE concernant les contrôles légaux, sujet que le Conseil suit de très près. Réunion du 20 octobre à Louvain-la-Neuve Le Conseil arrête, ensemble avec les présidents et les vice-présidents des quatre commissions du forum, les conclusions générales sur la base des travaux des quatre commissions. Il s’agit en particulier de: • Nouvelles exigences en matière d’attestation (président Félix FANK, viceprésident Luc VLECK); • Secteur non-marchand et secteur public (président Fernand MAILLARD, viceprésident Marc LEURIDAN); • Le conseil en organisation interne et en maîtrise des risques (président Marie-Noëlle GODEAU, vice-président Lieven ACKE); • La collaboration à l’œuvre de justice (président Marc-Olivier PÂRIS, viceprésident Karel TANGHE). Modifications apportées au tableau des membres septembre - octobre 2006 > Omission temporaire > Démissions (art. 5, § 5, règlement d’ordre intérieur) (art. 5, § 4, règlement d’ordre intérieur) DE BLIECK Caroline (A01860), FISET Alain (A02028), HOUTTEMAN Franky (A01964), NIJS Luc (A01781). DEMAL Gregory (A02094), DESENDER Ann (A01938), VAN HAVERMAET Omer (A00805). > Fin omission temporaire (art. 5, § 5, règlement d’ordre intérieur) WILLIAUME Alain (A02054). > Omission à l’expiration de l’omission temporaire (art. 5, § 5, alinéa 3, règlement d’ordre intérieur) CEULEMANS Filip (A01939). > Inscription des sociétés au tableau des membres (art. 4bis de la loi du 22 juillet 1953 et art. 2, § 2, règlement d’ordre intérieur) B00633 - Burg. BVBA Luc HELLEBAUT, B00634 - Burg. BVBA Andy ALAERTS, Réviseur d’entreprises, B00635 - SCPRL Martine BLOCKX, B00636 - SCPRL Sylvie GOETHALS, B00637 - Burg. BVBA Kurt DEHOORNE, B00638 - Burg. BVBA Lieven ADAMS. > Site internet IRE En septembre et octobre 2006 nous avons publié 34 messages sous la rubrique « Nouveautés – En bref » et/ou sur l’extranet1 de l’IRE. Ci-après une sélection des messages essentiels: IRE actualités • Actualisation Etude 1998/5 «Le rapport de révision. Principes et application» - 5 octobre 2006 • Décisions disciplinaires (mise à jour au 30 juin) - 29 septembre 2006 • Traduction vers le néerlandais et le français des Normes internationales d’audit (International Standards on Auditing, Normes ISA) - 28 septembre 2006 • La ministre de la Justice clarifie l’article 10, alinéa 2, de la loi régissant les asbl - 5 septembre 2006 IRE • Modifications de la Norme relative à la formation permanente / adaptation à la norme IES-7 - 9 octobre 2006 National • La directive service de retour au Parlement européen 18 septembre 2006 International: FEE • FEE Audit Regulation Conference - 12 octobre 2006 • Conférence de la FEE sur la régulation de l’audit – 12 octobre 2006: Le nouveau chairman de la « US PCAOB » prendra pour la première fois la parole devant une audience européenne - 7 octobre 2006 • La FEE se réjouit de la publication d’une étude de la Commission européenne concernant la responsabilité de l’auditeur - 4 octobre 2006 • Congres PME de la FEE à Versailles - 7 septembre 2006 • La FEE a publié « briefing note: Implementation Of International Auditing Standards For All Statutory Audits In The European Union » - 6 septembre 2006 • FEE – European Update – September 2006 5 septembre 2006 International: IFAC • ACCOM Dérogation 2006/ du 21 septembre 2006 19 octobre 2006 • Les IAS/IFRS: explications à l’usage des membres des Conseils d’Entreprise - 21 septembre 2006 • Les communiqués annuels 2005 des sociétés cotées sur l’Eurolist by Euronext - 18 septembre 2006 • ASBL, AISBL et fondations: Projet de recommandations en matière d’équivalence - consultation publique - 1er septembre 2006 • IFAC Requests Proposals to Develop Quality Control Guide for Small and Medium Practices - 31 octobre 2006 • World Federation of Exchanges Endorses The IAASB’s International Standard-Setting Process - 31 octobre 2006 • IFAC’s International Public Sector Accounting Standards Board Issues Proposed Standard on Employee Benefits 31 octobre 2006 • L’IFAC a publié « Approaches to Developing and Maintaining Professional Values, Ethics and Attitudes » pour commentaire - 8 septembre 2006 Union européenne International: IASB • Gouvernement d’entreprises et comptabilité: l’état actuel dans l’Europe - 9 octobre 2006 • Règlement portant adoption de certaines normes comptables internationales - 22 septembre 2006 • La Commission européenne prend des mesures pour améliorer le processus d’approbation par les autorités de contrôle en cas de fusion et d’acquisition - 18 septembre 2006 • The IASB has posted a near-final draft of the proposed IFRIC Interpretation Service Concession Arrangements - 31 octobre 2006 • IASB Update October 2006 - 31 octobre 2006 • IASB Update September 2006 - 31 octobre 2006 1 Les réviseurs ont accès à l’extranet de l’IRE en utilisant leur nom d’utilisateur et leur mot de passe. Dans la rubrique « Questions-Réponses » de l’extranet (www.ibr-ire.be/fra/extranet_faq.aspx) vous trouverez une réponse aux questions les plus fréquentes concernant l’extranet. International: Actualités diverses • La réglementation des Pays-Bas sur la supervision publique des contrôleurs légaux entre en vigueur au 1er octobre 29 septembre 2006 • EFRAG Advisory Forum on Revenue Recognition and other topical developments - 20 septembre 2006 Institut des Reviseurs d’Entreprises Institut royal > Evénements IRE Rencontre régionale La troisième rencontre régionale a eu lieu le mercredi 20 septembre à Oud-Turnhout au restaurant « Vin Perdu » sous la coordination de Boudewijn CALLENS, qui a profité de l’occasion pour accueillir 73 confrères de la région Anvers-Hasselt. Les rencontres régionales, bien connues par leur atmosphère conviviale, favorisent les retrouvailles, ici, entre confrères de la région de la rive Renouvellement d’ un accord entre le Koninklijke NIVRA et l’IRE Le lundi 16 octobre 2006 a été renouvelé l’accord provisoire du 15 avril 2005 entre le Koninklijke NIVRA et l’IRE relatif à la traduction des Normes Internationales d’Audit (International Standards on Auditing, Normes ISA) vers le néerlandais. De g. à d.: M. André KILESSE (Président IRE), M. Dries SCHOCKAERT (traducteur principal de l’IRE), M. Hans VERKRUIJSSE (traducteur principal du NIVRA), M. Roel KIKKERS (traducteur du NIVRA) et M. Hugo VAN PASSEL (Président Commission des Normes de révision de l’IRE). droite de l’Escaut et permettent également des communications informelles au sujet des activités de l’Institut. Le Président et le Vice-Président ont profité de l’occasion de débattre de sujets tels que la transposition de la Directive concernant le contrôle légal des comptes, la nouvelle assurance responsabilité civile dans le cadre du « cap on liability », la représentation de la profession dans les médias, l’accès à la profession par les jeunes, etc. > Evénements IRE Forum 2006: « Révisorat d’entreprises: nouvelles attentes, nouvelles exigences » Les jeudi 19 et vendredi 20 octobre 2006, l’Institut des Reviseurs d’Entreprises a tenu, à Louvain-la-Neuve, son septième Forum triennal sur le thème: « Révisorat d’entreprises: nouvelles attentes, nouvelles exigences ». Le jeudi après-midi à 17 heures, le Forum a été ouvert par monsieur André KILESSE, Président de l’IRE, et ce sous l’animation professionnelle de monsieur Bob DELBECQUE, « Bouffon du client-roi ». Monsieur Michel DE WOLF, Rapporteur général du Forum 2006, a d’abord commenté le thème du Forum 2006. Après la crise de confiance des dernières années (particulièrement marquée aux Etats-Unis, mais présente en Belgique aussi), l’IRE a estimé indispensable pour les réviseurs d’entreprises et leurs interlocuteurs de réfléchir ensemble aux nouvelles attentes et exigences en matière d’audit. Dans le contexte belge, une telle réflexion s’inspire notamment de la transposition en droit belge de la nouvelle directive européenne du 17 mai 2006 concernant les contrôles légaux des comptes annuels. Monsieur Daniel VAN CUTSEM, Rapporteur général adjoint, a ensuite signalé quelques aspects caractéristiques quant à l’organisation du Forum 2006: la préparation par les quatre commissions, la publication du livre avant le Forum, y compris un projet de conclusions générales, le panel du vendredi 20 octobre, etc. Enfin, les présidents et les vice-présidents des quatre commissions ont tracé les lignes de force de leurs travaux. Il s’agissait notamment: • des confrères Félix FANK et Luc VLECK pour la commission n° 1: Nouvelles exigences en matière d’attestation; • du confrère Fernand MAILLARD et du premier auditeur-réviseur à la Cour des comptes, Marc LEURIDAN pour la commission n° 2: Secteur non-marchand et secteur public; • des confrères Marie-Noëlle GODEAU et Lieven ACKE pour la commission n° 3: Le conseil en organisation interne et en maîtrise des risques; • du juge Marc-Olivier PARIS en du confrère Karel TANGHE pour la commission n° 4: La collaboration à l’œuvre de justice. La séance d’ouverture a été suivie d’un dîner en présence d’un grand nombre de confrères et de représentants nationaux et internationaux de plusieurs organisations professionnelles. Monsieur Bob DELBECQUE s’est à nouveau chargé d’une animation adéquate. Le vendredi matin à partir de 9 heures, les différents ateliers de discussion ont eu lieu. Dans ce cadre, la tâche principale des différents présidents et vice-présidents consistait à diriger les débats sur la base du projet de conclusions générales. Lors de la pause déjeuner, le Conseil de l’IRE s’est retiré pour arrêter – sur la base des travaux des commissions et par la voix de leurs présidents et vice-présidents – les conclusions générales du Forum 2006, que vous trouverez également dans ce bulletin d’information de l’IRE. Ensuite, dans l’après-midi, s’est tenue la séance plénière de clôture en présence d’environ 670 personnes. Monsieur Michel DE WOLF a développé les conclusions générales significatives, ainsi que les modifications aux conclusions provisoires. Monsieur Daniel VAN CUTSEM a ensuite tracé les conclusions par commission. Sous la direction de monsieur Didier DELAFONTAINE, journaliste à la RTBF, ces conclusions ont été examinées du point de vue de quelques représentants du monde économique, social et juridique et ce notamment pour la: • commission n° 1: monsieur Jürgen TIEDJE, Head of the Audit & Accounting Unit - Directorate General Internal Market CE; • commission n° 2: madame Marleen DELAERE, Directeur financier Familiehulp vzw et monsieur Philippe ROLAND, Président de la Cour des comptes; • commission n° 3: madame Els HOSTYN, Président de The Institute of Internal Auditors; • commission n° 4: madame Anne SPIRITUS-DASSESSE, Présidente du Tribunal de commerce de Bruxelles. Institut des Reviseurs d’Entreprises Institut royal Ensuite, le ministre des Finances, monsieur Didier REYNDERS, a indiqué que son département était demandeur d’un renforcement de la collaboration avec les professions économiques dans la lutte contre la fraude fiscale. Le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie, monsieur Piet VAN BAEVEGHEM, a souligné qu’en ce qui concerne la transposition de la nouvelle directive en matière d’audit, le ministre Marc VERWILGHEN avait obtenu du Parlement une délégation au Roi qu’il comptait bien utiliser dans les tout prochains mois. Le Forum 2006 a été clôturé par monsieur André KILESSE qui a attiré l’attention sur le choix pertinent des sujets traités, la confiance dans et les atouts de la profession de réviseur d’entreprises, ainsi que sur l’importance de la formation permanente. Conclusions générales du Forum 2006: « Révisorat d’entreprises: nouvelles attentes, nouvelles exigences » D’une manière générale, le forum a démontré qu’au cours des dernières années, tant les autorités publiques que les acteurs économiques privés ont souhaité revoir certaines modalités d’exercice des missions du réviseur d’entreprises, en particulier celles relatives à la fonction de commissaire, tout en confirmant le rôle irremplaçable du réviseur en tant qu’expert indépendant, ajoutant de la crédibilité aux informations fournies par les entreprises, les associations ou les pouvoirs publics. Ainsi, de nouvelles missions ont été confiées aux réviseurs, en même temps que le cadre concernant l’indépendance de la fonction de commissaire a été renforcé. L’Institut des Reviseurs d’Entreprises partage fondamentalement cette approche qui développe en parallèle les attentes et les exigences à l’égard de la profession. Dans ce contexte, et au terme des travaux du Forum 2006 du révisorat d’entreprises, l’IRE souhaite formuler les suggestions qui suivent. L’Institut des Reviseurs d’Entreprises A. demande au législateur belge: d’une manière générale • de procéder rapidement à l’adaptation du cadre d’exercice de la profession de réviseur d’entreprises en vue de répondre aux exigences de la directive 2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 ainsi qu’aux autres attentes de l’environnement socio-économique; • d’être toujours attentif à préciser la nature des interventions demandées aux réviseurs d’entreprises, à les qualifier de manière appropriée et à ne pas susciter, auprès des lecteurs des rapports des réviseurs, des attentes impossibles à satisfaire; • de faire précéder, dans la mesure du possible, le choix des options législatives par une étude de leur impact prévisible, notamment à la lumière des expériences étrangères; • de revoir l’arrêté royal du 10 janvier 1994 relatif aux obligations des réviseurs d’entreprises, en vue d’adapter la notion de mission révisorale à son évolution ainsi que les règles déontologiques différentes que la diversité des missions appelle; en ce qui concerne les secteurs public et non-marchand: • d’évaluer la nouvelle réglementation comptable des associations, notamment en vue d’approfondir les questions liées à la valorisation des contributions volontaires; • de mettre en place une procédure d’alerte adaptée pour les associations et institutions publiques en difficultés; en ce qui concerne la prévention des difficultés des entreprises: • de clarifier les attentes du législateur quant au rôle de chacun des acteurs, et en particulier le rôle des réviseurs d’entreprises; • d’évaluer le statut et les conditions d’élaboration du plan financier accompagnant la création de nouvelles sociétés; • d’évaluer les possibilités pour les réviseurs d’entreprises de collaborer avec les chambres d’enquête commerciale et les présidents des tribunaux de commerce, soit en tant que commissaire, soit en tant qu’expert désigné par le tribunal; • d’évaluer les moyens à mettre à disposition des tribunaux; • de prendre en compte de manière plus systématique et plus structurée l’apport spécifique des réviseurs d’entreprises dans les procédures de concordat et de faillite; en ce qui concerne les missions de liquidateur: • de réexaminer les dispositions de la loi du 2 juin 2006; B. demande aux normalisateurs nationaux et internationaux: • de veiller à développer des référentiels en matière de normes d’audit qui soient adaptées, dans leur nature et/ou leur volume, aux structures de petite taille ou à leur finalité nonmarchande; • de veiller à la cohérence de l’interprétation des standards internationaux, spécialement en matière de normes comptables, par la mise en place de structures d’interprétation reconnues, réactives et participatives; C. demande au Conseil de l’Institut: d’une manière générale: • d’élargir, en ce qui concerne les missions contractuelles, pour lesquelles il existe un cadre normatif applicable aux membres de l’IRE, l’objet du contrôle de qualité sur: 1) l’organisation du cabinet, en tenant compte de la typologie des missions exercées par le cabinet; et 2) les questions relatives à l’indépendance; • de renforcer la formation de ses membres et l’information des tiers quant à la prise en compte par les réviseurs d’entreprises des risques d’une fraude ou d’un acte illégal; • de proposer, pour les diverses missions des réviseurs d’entreprises, des modèles de rapport qui permettent au lecteur de mieux comprendre la portée réelle des conclusions; • de développer l’information aux tiers sur la nature des missions révisorales et la portée des attestations; • de mener ou faire mener des études sur l’impact effectif des interventions révisorales en faveur des entreprises, des associations et des pouvoirs publics; • de renforcer la formation des membres en matière d’IAS/IFRS et d’ISAs; en ce qui concerne les missions dans les secteurs public et non-marchand: • de préparer des modèles de rapport et d’attestation adaptés aux spécificités des secteurs public et non-marchand; • de coordonner et d’organiser les relations avec les autres « contrôleurs » (autorités subsidiantes, Cour des comptes, etc.); en ce qui concerne les missions de conseil en organisation interne et en maîtrise des risques: • d’étudier l’adoption à terme de l’Assurance Framework et des normes internationales qui en découlent (ISAEs/ISRSs), en vue de clarifier la portée et la méthodologie des interventions des réviseurs en la matière; • de mener une concertation avec les organisations représentatives des autres intervenants en ces matières (experts comptables, auditeurs internes, etc.), en vue de clarifier aux yeux des tiers les convergences et les spécificités des approches respectives; D. recommande à ses membres: d’une manière générale: • de renforcer humilité et scepticisme professionnels dans l’accomplissement de toutes leurs missions; • d’utiliser largement la possibilité de développer dans un langage explicite et concis, les conclusions relatives aux missions autres que celles d’attestation des comptes annuels; Institut des Reviseurs d’Entreprises Institut royal • de recourir de manière plus volontariste à l’aide de confrères et/ou d’experts techniques lorsqu’ils sont confrontés à des missions particulièrement complexes ou délicates; • d’anticiper dans la mesure du possible la mise en œuvre des normes d’audit ISAs par rapport à l’échéance légale probable; • de veiller à anticiper les éventuelles incompréhensions quant à l’étendue des missions révisorales et à la portée des attestations, notamment par des explications orales pédagogiques lors des assemblées générales, conseils d’entreprise, etc.; en ce qui concerne les missions dans les secteurs public et non-marchand: • de bien prendre en compte le rôle pédagogique du réviseur d’entreprises et la finalité non lucrative des entités concernées, tant au niveau des programmes de travail que dans la formulation des rapports et autres recommandations; en ce qui concerne les missions de conseil en organisation interne et en maîtrise des risques: • de considérer avec la plus grande prudence la compatibilité de ces missions avec la fonction de commissaire, vu le risque non négligeable d’auto-révision, voire de contradiction; • de veiller à ce que la lettre de mission fixe de manière précise les objectifs et les responsabilités découlant de la mission de conseil en organisation interne ou en maîtrise des risques. > Evénements IRE Quelques souvenirs du Forum 2006 du révisorat d’entreprises Le congrès s’amuse... avec Bob DELBECQUE. Ici, le président KILESSE, entouré de Ph. LAMBRECHT (FEB) et J.P. MAES (CNC et ACCOM)... et l’artiste! Les chevilles ouvrières du Forum, mesdames D. VANESSE et L. ROTTESMAN. Des commissions studieuses... B. DE KLERCK (IRE), coordinateur des travaux du Forum, et Ph. SIX (Fédération Royale des Notaires de Belgique). Près de 400 étudiants de diverses universités ont assisté à la séance de clôture, qui a réuni plus de 800 personnes. H. OLIVIER, secrétaire général de la FEE, D. REYNDERS, ministre des Finances, P. BERGER, vice-président de l’IRE, et J. PAQUET, président IPCF. Panel final, avec Mme E. HOSTYN (Institute for Internal Auditors), Ph. ROLAND (président de la Cour des comptes) et D. DELAFONTAINE (journaliste RTBF). Institut des Reviseurs d’Entreprises Institut royal Des commissions avec des experts extérieurs à la profession: ici, le juge M.O. PARIS, du tribunal de commerce de Bruxelles, préside la commission « la collaboration des réviseurs à l’oeuvre de justice », entouré des confrères K. TANGHE et P. BÉRIOT. Mais aussi E. HAVRENNE (Secrétariat général de l’enseignement catholique), M. LEURIDAN (Cour des comptes), Ph. LAMBRECHT (FEB), Th. LHOEST (CBFA), L. WELVAERT (Union nationale des Mutualités libres). R. ROSOUX, chef de cabinet du secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude fiscale, et G. DELVAUX, président de l’IEC. D. VAN CUTSEM, rapporteur général adjoint et M. DE WOLF, rapporteur général. Le juge M.O. PARIS (tribunal de commerce de Bruxelles), Ph. VERDONCK (chef de cabinet de la ministre des Classes Moyennes) et M. DE WOLF (rapporteur général du forum).